Le matin

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19 December 1918
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<Jaud! 19 Décembre 1918 PI3L CEMT1ME§ _ 25me Année — N° 32 RÉDACTION 39, VIEILLE BOURSE ANVERS LE MATIN JOURNAL QUOTIDIEN ADMINISTRATION VIEILLE BOURSE, 39 ANVERS ADMIS PAR LA CENSURE L'antonûiitie des ctieifiifis lie fer Ainsi que nous l'écrivait notre correspondent bruxellois, M. Renkin, ministre des chemins de fer, poursuivant la réalisation d'une de ses conceptions, vient de constituer une commission chargée de rédiger un avant-projet de loi instituant l'autonomie de nos chemins de îer. Cette commission est composée de MM. Jules Jadot, président du Conseil de direction des chemins de îer secondaires ; Boulvain, ingénieur ; Philippe, inspecteur des chemins de fer du Nord Belge ; Van Bogaert, ingénieur en chef des chemins de fer de l'Etat, et Van der Rydt, directeur aux chemins de fer. Tous hommes de valeur, nous en convenons volontiers. Au point de vue technique, la commission ne saurait être mieux composée. Néanmoins, la nouvelle est de nature à nous surprendre. Que signifie la rédaction de cet avant-projet alors que cet avant-projet existe et qu'il a été distribué aux Chambres, à telles enseignes que nous l'avons examiné dans nos articles du 28 décembre 1913 et du 6 janvier 1914. Cet avant-projet avait été rédigé par une commission qui n'était pas non plus composée des premiers venus. Outre les spécialistes du chemin de fer et M. Jadot lui-même, gouverneur de la Société Générale, elle comprenait des spécialistes en matière de finances : MM. Van Cutsem, Rombouts et Lammens, et des spécialistes en matière de commerce et d'industrie, tels MM. Corty et Greiner. Nous avons exposé, à cette époque, qu'il s'agissait de la substitution d'un être moral la Régie nationale des chemins de fer de 1 ttat, au ministre des chemins de fer pour tout ce qui concerne la conservation, l'exploitation et l'extension des chemins de fer de l'Etat. Cette régie, revêtue de la personnalité civile, devait fonctionner à peu près comme une société anonyme. Mais ce ne devait pas être une société anonyme proprement dite, l'existence de celie-ci supposant le concours d'actionnaires, alors que, dans l'espèce, l'Etat devait être seul intéressé. Régie était bien le terme, dans son expression la plus complète et la plus étendue. Cette personnalité morale était le régisseur des biens de l'Etat, investi de tous les pouvoirs d'administration, de gestion, d'achat, d'aliénation, etc., etc., fonctionnant sans autres conditions que celles d'établissement, de reddition de comptes et de contrôle. Un conseil d'administration devait exercer les attributions du ministre des chemins de fer, dont la responsabilité s'en trouvait considérablement réduite. Nous avons, dans notre article du 6 janvier 1914, formulé des réserves relativement aux questions de droit public et constitutionnel que soulevait ce projet. La qqestion des délégations et des responsabilités, tranchée ex cathedra par la commission nous paraissait loin d'être résolue. Elle l'est si peu qu'à diverses reprises le Parlement et les ministres ont varié à son sujet. En 1851, M. Van Hoorebeke ne se croyait pas autorisé à modifier les tarifs sans l'assentiment des Chambres; en 1914, M. Liebaert était d'un avis diamétralement opposé. . En définitive, depuis 1835, nous vivons sous un régime provisoire. Le Parlement n'a pas abdiqué sa souveraineté en matière de péages ; il s'est borné à proroger, de période en période, l'article lr de la loi du 12 avril 1835 disposant ce qui suit : « Provisoirement, et en attendant que t expérience ait permis de fixer d'une manière définitive les péages à percevoir R°Vt6, s,us.dite, conformément à ' rticle 5 de la loi du 1er mai 1834, ces j fif3 seront réglés par un arrêté royal. » vprn1nPf^6menî»a S' peu al}diqué sa sou- ZZ l isfî c, m.a,tlère ((u il l'a exer- " cée en 18&1 lorsqu il a voté la loi Hn ( 12 avril 1851 réglant les tarifs de voya- ) geurs. J j Depuis, de simples arrêtés ont modifie cette loi. C'est le gâchis. r Et cependant, en 1870, sur l'avis de ' m. Lharles Faider, ancien minisire l rentré au parquet de la Cour suprême, - la Cour de cassation a rendu un arrêt aux termes duquel, quant aux péages, la délégation des pouvoirs à l'exécutif -est provisoire, essentiellement temporaire, à titre d'expérience pour éclairer la législature. Cette question nous paraissait si importante qu'à défaut de Conseil d'Etat, ■ organisme n'existant pas en Belgique, nous demandions l'examen du projet par une commission de jurisconsultes, dans laquelle les cours de cassation et d'appel et les tribunaux de commerce seraient largement représentés. Au lieu de cela, nous voyons constituer une commission composée uniquement de techniciens, certes très compétents en matière d'exploitation de chemins de îer, et dans laquelle nous nous applaudissons de voir représenter la Compagnie du Nord, si pratique, mais qui ne sont évidemment pas compétents en matière de finances et encore moins en matière de droit constitutionnel. Nous n'y trouvons pas non plus de représentants du commerce et de l'industrie.Nous parlons, bien entendu, en géné- ; ral. Nous ne nions pas la compétence , financière de l'honorable M. Jadot, bien • qu'elle soit très différente de celle des < fonctionnaires de la Trésorerie et de la 1 Dette publique, très intéressées au fonc- ' tionnement de l'entreprise. Qu'est-ce que cela signifie? Fait-on , table rase du projet de 1913 ? Va-t-ç>n > établir d'abord un avant-projet techni- 1 que, le faire compléter au point de vue 1 financier par une autre commission et ! au point de vue du droit public et constitutionnel par une troisième ? Cela serait quelque peu compliqué et bien des ministres pourraient se succéder avant l'aboutissement d'un pareil système. A notre avis, le projet de 1913, exami- ' né par une commission de jurisconsultes, pourrait servir de base et nous ne ( voyons pas du tout pourquoi on présen- f terait comme une idée nouvelle de M. Renkin, une conception qui a germé ' dans d'autres cerveaux et a subi une ] commencement de réalisation. i Ce projet a aussi été élaboré par des < compétences ; il ne manquait que des , jurisconsultes dans la commission. On < ne s'explique pas pourquoi toutes ces : compétences sont systématiquement — , sauf une — écartées aujourd'hui. i Et quelques éclaircissements seraient < nécessaires. JUSTUS. ( i Les Allemands au Maroc La fuite d'Abd-eE-figal&k £ De Tanger: Abandonné depuis la c a pi tu- 1 Latiion de l'Allemagne par tous tes chef® in- 1 diigènes qu'il avait soudoyés, le célèbre agitateur Abdi-el-Malek est maintenant en fuite. * Il avait trouvé dernièrement uri. abri chez un y notable de la tribu des Gzenaià, mais quel- ç ques jours après il quitta oe refuge précipitamment dans la nuit suivi de quatre iindi- i vidus qui lui étaient restés fidèles. Sa fuite a eiu pour effet immédiat d'accen- j tuer le mouvement de soumission des tribus. ^ Les Allemands qui étaient dans le camp d'Abd-el-Malek, d'où ils dirigeaient une pro-pagainde contre la France, ont également disparu, ils auraient, été recueillis et internés e a MeMila. a Tel est l'épilogue des agàssemets al'le- s mandis sur le front du Rif. i a situation en Allemagne r Les grèves dans la Ruhr e Le mouvement gréviste dans le bassin de £ la Ruhr prend de l'extension. Les grévistes réellement la journée de sept heures et 20 p mark de salaire par jouir. Dans la Haute-Silésie l'extraction du charbon est presque complètement suspendue. La reddition du maiérit! de transport L allemand Selon le «Journal de Genève:», la reddition du matériel de transport allemand s'effectuerait sua1 les bases suivantes: ^ Pendant les dix premiers jours à partir du ri 18 décembre, Les Allemands livreraient quotidiennement 110 locomotives et 3,200 wagons, et pendant chacun deis vingt jours restants 150 locomotives et 3,200 wagons. dl p] Arrestation dans le groupe Liebknecht v< Le gouvernement de Berlin commence à Sire secondé d'une manière effective, par is troupes. L'arrestation de Saksen, leader G lu groupe de Liebknecbt et l'incarcération et l'Siutres membres de Ce groupe, par les sol- p< lats reve-nant du front, con.stTtuent le pre-nier pas dans la voie de l'offensive contre a révolution extrémiste. Nous avons déjà fait remarquer qu'Ebert m ne touche pas à Liebknecht; il semble en ^ ela suivre la politique pusillanime, de Ke- (li ensky qui n'osa pas se saisir de Lénine- u lors qu'il pressentait que «4 homme le renverserait un jour. d< Au Conseil socialiste central Le Conseil central des ouvriers et des soldats convoqué pour le 13 décembre, s'est réuni sous la présidence d:u socialiste ma-oritaire Leinert. Le Conseil de Berlin y a délégué quatre socialistes majoritaires et deux indépendants. La proposition d'admettre Liebknecht ît Rosa Luxemburg comme hôtes avec voix consiultalirve a été 'repoussée par 400 voix xmtre 100. Richard Muller y a déclaré que la ipévolutkm était préparée depuis juillet 1916. L'sccapafion d'HéligoSand Au cours des négociations à Wilhelmsha-i^en avec les officiers allemands, l'amiral anglais a rappelé que les Anglais se réservaient te droit d'occuper Héligolamd, sn les îonditioms de l'armistice ne sont pas complètement exécutées. Les français à Vliesbaden Nous avons dit hier que les Français sont snt.rés à Wiesbaden. La cérémonie fut favorisée par un temps superbe. L'attitude de La population prit toutefois un caractère spécial. L'influence les fréquents séjours du kaiser intensifia [►eut-être le sentiment nationaliste de la population, mais un dépit évident de consternation se lisait su;r tous les visages. Les femmes pleuraient, les hommes détournaient la été, la bouche crispée. Le général Lecomte. jommandant le 33ie corps, a fait son entrée i 11 heures. Les troupes ont défilé en face le l'hôtel de v.ille, devant Le château du kaiser. Le général a reçu ensuite les autorités auxquelles il a déclaré que malgré la guerre inique imposée par l'Allemagne et la façon jarbare dont elle fut conduite, les habitants îe devaient pas redouter de représailles in-iiignes d.u caractère de la race' et du passé Tançais. Le général a ajouté qu'il a l'inten-lon de maintenir l'ordre absoLu et il compte )Ouir cela sur Le concours loyal des fonction-1 airès. Les sous-marins allemands Un discours du vice-amiral Keyes Au cours d'un discours prononcé à Douvres, le nce-amiral Sir Roger Keyes a dtmné des détails ntéreesants sur la surveillance maritime organisée jour mettre obstacle aux sow-marins allemands. Un premier barrage de bat,.eux allait de- ïolke-itone au Cap Gris-Nez, un autre passait à sept mil-es plus à l'ouest entre les deux et sous l'eau 'taient disposés d'autres moyens de défense. Du 1er janvier au 1er septembre 1918, la fiotille illemande des Flandres perdit trente sous-marine. ja patrouille marine obtenait de tels résultats, que a fiotille de chasse qui opérait plus loin dans a Manche se plaignait de se voir « enlever le pain le la bouche ». Deux monuments seront érigés, l'un sur les falai-ies de Douvres, l'autre au Cap Gris-Nez pour iommémorer l'action efficace des patrouilles marines.A la fin de la réunion, Sir Roger Keyes souleva e voile qui recouvrait une grosse cloche provenant lu môle de Zeebrugge et offrit celle-ci à la Ville le Douvres de la part du Roi des Belges. Cette cloche avait servi à annoncer les attaques ions-marines et le viee-anxiral, à la grande joie le l'assistance, déclara qu'elle avait tinté joliment ort, « pretty loudly », le matin du 23 avril. La situation en Russie La querelle Trotsky»Lenîne L'attaché naval de Suède, venant de Pétrograd, st arrivé à Stockholm. Il a dit dans une inter-iew que le traitement des Suédois en Russie près la rupture a peu changé. Les bolchévistes ont discuté la question de la [émission complète du Soviet. Lénine et Viame-.eff désiraient la démission; Trotzky, Radek et 'chitcherine s'y opposèrent, voulant tenir ju6-u'au bout. Sur 200 voix, 12 seulement furent pour la dé-iiission.Arrivons-nous au dernier acte de la tragédie, et =s coupables vont-ils se décider à s'entr'égorger ? 'ettç solution faciliterait en tout cas la tâche des illies. Les finances La revue économique allemande «Bankarchiv » xaminant la situation financière de la Russie, onne les chiffres suivants relativement à l'accrois-îment énorme de la monnaie fiduciaire et au taux îfime atteint aujourd'hui par l'encaisse or. Avant i guerre, quatre milliards et demi de roubles pa-ier étaient garantis dans la proportion de 98 p.c. ar l'encaisse or. Fin octobre 1917, la circulation, il roubles atteint 46 milliards contre une encaisse 'or de 21 p.c. Le 15 octobre 1918, la circulation élève à 179 milliars de roubles (dont 133 émis ar les bolchévistes) et n'offre plus garantie que our 2 p.c. en or. Dépêches diverses a démission du ministère norwégien Le ministère Knudsen, mis en minorité, démis-onnera avant la convocation du nouveau Sterling.Un ministère de coalition sera probablement institué avec un programme de réforme électo-tle et l'on procédera à de nouveller élections. Le président du Portugal L'amiral Canto Castro a été élu, mardi, prési-înt provisoire de la République, par 137 voix. Le éeident définitif sera élu après le vote du nou-au statut constitutionnel actuellement à l'étude. Les ministres anglais à Paris Le « Daily Express » annonce que MM. Lloyd eorge, Bonar Law, Balfour, les autres ministres de nombreux fonctionnaires partiront samedi >ur Paris. Un nouveau Concordat ? Le « Giornale del Popolo » dit que le pape de-anderait à M. Wilson d'intervenir amicalement i vue de résoudre, par une solution bilatérale, le fférend existant entre l'Italie et le Vatican. La îestion ne serait, en aucun cas, portée à la Con-rence de la paix. Le « Giornale d'Italia * trace leg grandes ligne* i oe concordat. Les finances de la Grèce Dans un discours prononcé récemment, le ministre des finances grec a annoncé que le surplus de 1918 n'atteindrait que Dr. 163 millions, alors qu'on s'attendait à un excédent de 237 millions et ce, en raison de l'augmentation des appointements des fonctionnaires. La dette publique de la Grèce atteint maintenant 1 milliard et demi; la mobilisation a entraîné une dépense de 500 millions et la guerre a coûté autant. Malgré cela, le déficit de 1919 ne sera que de 100 millions de drachmes et sera couvert par le produit dies nouvellee mesures fiscales qui ont été soumises à l'approbation de la Chambre. La démission du général Smuis L'Agence Reuter apprend que la nomination du général Smuts comme membre du cabinet de guerre était uniquement une mesure de guerre prise par le gouvernement dans le but de profiter, pendant la guerre, de la grande expérience et des connaissances de l'homme d'Etat sud-africain. Le général Smuts a fait remarquer au premier ministre que les hostilités étant pour ainsi dire terminées, il était préférable qu'il cesse d'être désormais membre du cabinet de guerre. Jusqu'à présent, M. Lloyd George n'a pris aucune décision. Outre ses fonctions au cabinet de guerre, le général Smuts s'occupe toujours activement d'aider le gouvernement dans la solution d'autres problèmes relatifs à la guerre. L'attsniaî contre 1. Sarraut Hanoï, 16. — M. Sarraut a été transporté à l'Hôpital militaire aussitôt après l'attentat. La balle a été extraite. L'ancien agent de police congédié Desvignes, qui tira sur M. Sarraut, à courte distance, un coup de revolver, avait été recruté au début de la guerre par l'administration locale du Tonkin pour les travaux de cadastre. L'administration ayant refusé, faute de travail, de renouveler le contrat, c'est au gouverneur général que le meurtrier s'en prit, bien que le gouverneur lui eut témoigné à plusieurs reprises sa bienveillance. L'attentat a suscité à l'égard de M. Sarraut d'émouvantes manifestations de sympathie de la part des colons indigènes. L'état de M. Sarraut est satisfaisant. Le r©sïâlso!Brs@gii@s?t âs£ impie Certains journaux ont annoncé que les banques commenceraient 1e remboursement des mark à partir de jeudi 19 décembre. Ce renseignement est inexact. La question intéressant toute la population nous nous sommes adressés à M. Cartier, directeur de la Banque nationale, qui a bien voulu nous dire que Le remboursement commencera probablement vendredi prochain, mais rien n'est encore définitif. Le public sera aveTti par voie d'affiches, le jouir où l'on commencera l'échange. Ce même jour,, l'affiche suivante sera placardée: La succursale de la Banque nationale de Belgique, avise les habitants de 1a ville d'Anvers, porteurs de monnaies allemandes (billets et espèces), qu'iils peuvent effectuer le dépôt prescrit par l'avis du ministre des Finances aux guichets de la Banque naltio-nale de Belgique, de MM. les receveurs des contributions, de l'enregistrement et des percepteurs des postes, ainsi qu'aux guichets des établissements oi-dçssous: Banque d'Anvers, longue rue Neuve, 22. Baraque airversoise de fonds publics eit d'es-oomp-tte, Meir, 44. Banque centrale anversoise, longue rue die l'Hôpital. 20. Banque de commerce, longue rue de l'Hôpital, 9. Banque de crédit commercial, rue des Tanneurs, 36. Banque' G. De Kinder, rue de la Giroflée,2. Banque d« l'Union anveirsoise, marché aux Grains, 2. Banque d'épargne et de crédit, dhaussée de M al in es; 18. Banque générale belge, rue Arenberig,28. Banque populaire anversoise, rue Otto Venins, 17. Caisse hypothécaire anversoise, rue des TanineuTs, 35. Crédiit anversois, courterue die l'Hôpital,42. Crédit bourgeois, Grand--Place, 23. Crédit foncier d'Anvers,avenue des Arts,53. Crédit mobilier de Belgique, Meir, 48. M. J. J. Le Grelle, rue de la Clef, 41. Société française de banque et de dépôts, Meiir, 74. Société hypothécaire belge, avenue des krts, 71. Les caisses des établissements de banque seront ouvertes de 9 à 12 heures et de 14 à 17 heures. i Les monnaies allemandes circulant dans le pays seront remboursées à raison de 1.25 fr. par mark; elle® le seront «immédiatement», à concurrence die 1,000 mark par dépôt et par ménage. Le détendeur de monnaies devra être muni < de sa carte d'identité. La banque effectuant 1 un paiement, estampillera la carte au verso au haut et à gauche; il aura soin d'inscrire • an-dessous de l'estampille le montant du paiement effectué. ' Comme tout porteur est autorisé à effectuer La somme de 1,000 mark, Le second bordereau du versement sera établi en double < Avis à nos Abonnés Les abonnée qui n© rece vi-îtàen t pas î-égnlièi-ement 1© Journal s»nî priés «S'en avertir sans r©» tard l'administration. Mohs prions les abonnés d'excuser les erreurs cjtïi pourraient e© produire durant les quelcjues jcïnrs qui vont suïvre.T¥ous nous -efforcerons d© les réparer aussi promiptement cju'oja nous les ssgîîalera. il; 'Vi iTTfcl sur le bordeireaiu en ayant so/in de modifier La quittance de La somme imprimée dans le bordereau, (fr. 1,250) pour La remplacer par ia somme réellement payée lors du second dépôt, la liquidation de 1'exoédeot étant ~ réservée. Pour les dépôts de plus de 1,000 mark, les détenteurs établiront en double un bordereau; un exemplaire leua" en sera remis, la bordereau portera le reçu de la somme de fr. 1,250, payée en acompte., l'excédent étant réservé. Si un second versement de plus de 1,000 mark est présenté, il est évident que la quittance de la somme de fr. 1,250 doit être biffée et l'indication de la somme à liquider portera sur le total du versement. Les dépôts excédant 1,000 mark seront inscrits suivant l'ordre numérique où ils seront reçus dans le carnet d'inscription à ce' destiné. L'échange se fera durant six jours francs après l'affichage. Pour les versements dépassant l',OGO mark il se;'a remis au détenteur un reçu qui sera ultérieurement remboursé et que l'on pourra négocier ou endosser. ^ Les pièces en argent de 2 mark, ayant été démonétisées, ne seront plus acceptées,mais les détenteurs n'y perdront pas grand chose, attendu qu'au prix actuel de l'argent, ces pièces représentent à peu de chose près 2.50 fr. M. Carlier ajoute q.u'il ne peut assez insister pour que 1© public n'attende pas le dernier jour diu délai fixé pour l'échange. Ce serait d'ailleurs dangereux, car les pei> sonnes qui ne pourraient être servies le dernier jour, n'auront plus l'occasion de se faire rembourser. Nous sommes persuadés que toutes les banques feront l'impossible pour que 1 é-cihan'ge se fasse rapidemp-nt. Au public à les aider. La Ville Le pavé de l'ours Nous avons publié le texte de la lettre envoyée à M. le sénateur Van Peborgh par le comité d'organisation de la grande manifestation patriotique protestant contre les attaques dont M. Van Peborgh était l'objet de la part de la «Métropole». Ce journal se permet de nous faire la leçon à ce propos. Nous reluisons de l'accepter; il y a plus: nous ne tolérerons pas que la «Métropoles tienne certain langage à notre adresse. L© «Matin» est le seul journal anversois te «seul» disons-nous qui a eu assez de dignité pour ne pas se soumettre à la Censure allemande et qui n'a pas paru pendant toute la durée de l'occupation, quitte à subir des pertes énormes. Nous ne le regrettons pas. mais nous en revendiquons hautement l'honneur. La «Métropole.» oublie qu'elle n'est en somme que la «Presse» déguisée qui a paru pendant tout un temps sous la censure allemande.Elle a tort de nous le rappeler. * * » A l'Hôte! de Ville M. l'échevln L. Strauss nous fait savoir q-ue personne ne l'a chargé ni ne lui a demandé de dresser un rapport au Roi. D'après Les renseignements que nous ayons recueilli, il s'agit de différentes autorités militaires qui, depuis quelque temps déjà, s'intéressent à la question de la navigabilité de l'Escaut et de l'accostage aux 3'Uaiis. Ce sont des officiers de la base navale,des bureaux de l'Intendance pour la répartition les marchandises qui s'occupent de déblayer les quais die l'Escaut et de La possibilité d'assurer ainsi le plus prompiement possible 'accostage des navires. * * * Le secrétariat communal La place laissée vacante par la révocation <!u ;eorétaire communal ne manquera pas de sus-:iter des compétitions ardentes. Nul ne s'en îtonnera. Dès maintenant diverses candidatures sont ;ans doute posées. Citons celle de M Jan Bruylants, directeur du service des quais et hati. fa.j. * * # Le téléphone Une communication officielle nous a appris, lue le téléphone fonctionnait.

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This item is a publication of the title Le matin belonging to the category Liberale pers, published in Anvers from 1894 to 1974.

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