Le matin

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s.n. 1914, 28 August. Le matin. Seen on 19 April 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/jq0sq8rm2b/
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fendre* 28 Août 1914 OUATEE - CirVQ CîKI^TÏMES •■"■ "■11 * -—v • ,i ■■■—* " ' 1 ? " 21 m« Année N° 240 f *-7 RÉDACTION VIEILLE BOURSE, 3§ ! ANVERS I jjléphone Rédaction ; »lï i Un ûii • « • «fr. ïf5£.OC)> ) Six mois . • • . . 1>. 250 i-i ^ Trois mois • • » • 3 .KO (Un an . • • * • • lO.OO rfnR / Six mois . . . 8.SO 1 /Trois mois .... S OO ,.-ti • France, Angleterre, Allemagne et Union Z,par trimestre, fr. 9.00. - Hollande et ffaché, par trimestre, fr. Î.OO, (Hjteoent se poursuit jusqu'à refus formel. LE MATIN JOURNAL QUOTIDIEN ADMINISTRATION 39,VIEILLE BOURSE, 39 AKVERS Téléphone Administration : S61 C. de CAUWER, Directeur Annonces s Annonces la petite ligne, fr. 0.30 Annonces financières id. » 1 OO Réclames la ligne, » 1 SO Faits divers corps id. » 3.00 Chronique sportive id. » 3.00 Faits divers fin id. » S.OO La Ville id. 1 S OO Emissions Prix à convenir. Les atvwnces de ia France, de l'Angleterre et de XAmérique sont exclusivement reçues à Bruxelles chei MM. J. Lebegue à. O. LE ZEPPELIN A ANVERS gnation dans Se monde civilisé — Un télégramme du roi George s roi Albert a reçu le télégramme que voici ; Au Roi, Anvers > suis horrifié d'apprendre le danger que vous avez tous i hier par suite du jet de bombes. espère que la Reine et vos Enfants n'ont pas souffert commotion. i> suis avec admiration les hauts faits de votre vaillante e. George R. I, [Circonspection liant pourtant nous rendre à cette évite que la formidable puissance milité l'Allemagne ne saurait être détrui-jjjiiite,écrasée en quelques jours. Der-feeeque nous connaissons des prépara- i derrière les budgets toujours accrus ; effectifs toujours augmentés, nous sentons une longue préméditation qui bus rendre cette puissance militaire Imt plus redoutable. Or cette opinion pie se répandre chez nous que cette ter-Me guerre pouvait être écourtée, qu'elle jfi &u delà de ce qu'il était raisonnable |;r»ir. Parlons franc: nous sommes ■pressés. pt un penchant parmi nous — bien prfasible en soi puisque nous Bouffis-de considérer les opérations mili-p du point de vue strictement belge. Lions impatientons de la présence et Hwk de l'ennemi; nous en voulons ta. à nos alliés de ce qu'ils né nous lut pas encore délivrés. Au début de ce p,te l'enthousiasme où nous étions piifœiance de Liège, nous acceptions Itafes l'illusion d'une libération immé-p même d'un dénouement immédiat. «Maire de quelques jours. La gran-Isaille, la grande victoire était tou-ppour demain. Nous n'en sommes plus E -Vous comprenons enfin qu'il faudra ta armer de patience. Songeons que la llsation est à peine achevée. te ces heures tragiques la patience est vertu la plus difficile mais c'est aussi la fus précieuse. Seule elle peut nous pré-b contre des découragements que rien | justifie. Nous ne devons pas douter un pt de la victoire et, si nous considé-^ 'a marche des opérations militaires 'Puis le 1er août, nous comprendrons que [.victoire; est certaine. " y a quarante-quatre ans, en un mois s Allemands avaient réellement écrasé 'Français. La guerre avait été comiqen-1 le 2 août à Sarrebruck et, le 2 septem-"'Frossard étant battu à Forbach,Douay Mssembourg, Mac-Mahon à Frœschwil-'.Bazaine à Borny et à St-Privat, l'ar-fcieChâlons était prisonnière à Sedan. " mois avait suffi. La route de Paris B ouverte. c«'te fois, en un mois, les Allemands ®t pas réussi à traverser la Belgique. Bine grande bataille n'a, encore été lift Chaque jour voit monter vers la Bel-plus de régiments français, débar-10 fôns la Manche ou dans la mer du "d plus de bataillons anglais; et l'ava-We russe coule par torrents dans le ^ de Posen et dans la Prusse orients formidables offensives que se profit l'Allemagne sont paralysées. ^ Allemands n'avaient de supériorité i! Par le nombre et ils l'ont perdue. dénouement n'est pas douteux mais Nt pas si prochain que nous sommes J65 à le souhaiter. aous hâtons pas de juger des événe-j|J's railitairees et surtout de l'élan bien-■ irrésistible de nos alliés. Ooriolls les hostilités ^ Français ont-ils prévu le Nment enveloppant des ASIe-P"te par la Belgique ? répond affirmativement à cette !s,'' jj°'n du ministère de la guerre à Pa-Kwp ?ne lil3rairie militaire fréquentée lut. ®s. «s personnes qui aiment le docu-Nim 011 trouve ce livre: la Belgique rWw jiuerre franco-allemande, par Ju-Noii i'' 4 la couverture est ornée d'une s'Utoo î voit tracé Berlin-Paris passant •s Kj' «amur et Maubeuge. Dans la mê-PKj. !e> pour la modeste somme de 50 ; ®_Ofiut se pro.curer._.une parte de nos frontières du nord et de l'est, au verso de laquelle sont clairement exposés «en théorie» les différents problèmes de concentration que 4 doivent résoudre les états-majors des armées * belligérantes. 1 » Nos écrivains militaires — pas plus que notre état-major — n'avaient pas attendu pour 1 soupçonner le «plan allemand». Rien de plus 1 net • que la description du «mouvement enveloppant par la Belgique», telle qu'on la voit au verso de la carte en question. Nous vou- j Ions en citer une phrase : . » «A partir du moment où un escadron de ! cavalerie franchira la frontière vers Aix-la-Chapelle, Malmédy ou Trêves, «l'Allemagne aura en face d'elle un nouvel adversaire», l'armée belge, dont la concentration se sera effectuée derrière la ligne forte de Liége-Namur.» » Les écrivains militaires français se sont toujours préoccupés du plan allemand. Et comme nous avions pour nos voisins et amis du Nord des sentiments d'estime qui se sout, ( fortifiés d'admiration et de fraternelle reconnaissance, nos écrivains militaires ne doutent ; point — le texte précité le prouve — que l'armée belge s'opposerait à l'envahisseur ger- 1 main. Les peuples loyaux ne soupçonnent pas j la loyauté des autres. Tandis que pour l'Ai- j ic-magfie, nation de fourbes, la défense du sol i < belge a constitué une véritable surprise, les ; adorateurs de la foroe brutale, grisés par des ] triomphes passagers, ne pouvaient pas en cf- 1 fet concevoir ni arrêter l'attention de leur esprit sur cette idée: qu'un petit peuple place : au-dessus de tout le sentiment de la loyauté i et de l'honneur.» ; i Gagnons du temps ! LONDRES, 26 août. — Le Daily Mail résume • comme suit la situation: «La retraite des armées alliées est due, com- : me on le sait, à un changement dans les plans ! < du général Joffre, et non à l'impossibilité où 1 ces armées se seraient trouvées de maintenir leurs positions. Elle n'a, d'ailleurs, eu aucun 1 effet moral sur les troupes! » Les Anglais hors de combat sont au nom- 1 bre de 2,000, ce qui n'a rien d'exagéré. Les ! pertes des. Allemands sont énormes et dépassent de beaucoup les pertes des Anglais et des Français additionnées. Le fait, communiqué officiellement, que les Allemands n'ont pas poursuivi leur attaque, prouve à quel point ils ont souffert de cette terrible leçon. » Les Français prirent part au combat avec une indescriptible furie. » La situation actuelle est la suivante: le gros de l'armée allemande, qui passe par la Belgique, se dirige vers le sud. Français et Anglais l'attendent dans une position choisie entre Maubeuge et un point de la Meuse. » Le plan de la retraite pas à pas est calculé pour retarder l'avance des Allemands, tout en leur faisant perdre des hommes par milliers et en leur ôtant la chance de porter un coup décisif pour reporter ensuite leurs armées vers la Russie. Le but est de gagner du temps et le temps est d'une importance capitale dans cette guerre. Les Russes ont besoin d'un certain nombre de jours pour accentuer leur avance en Prusse orientale et se porter sur Berlin. La tâche du général Joffre est de leur assurer le temps nécessaire en retenant les armées allemandes dans l'ouest. » A chaque pas en avant, la force des Allemands diminue. Une armée en marche fond comme une boule de neige. N'oublions pas que, dans la garde prussienne, en 1870, la fatigue seule a tué 12,650 hommes en 47 jours... » Pendant ce temps, le «rouleau compresseur russe» — the Russian steamroller — con- 1 tinue à écraser la Prusse orientale. La cavalerie de la garde russe a chargé avec une rare furie les armées allemandes à Gumbinnen, ré- 1 pétant l'action héroïque de Balaclava.» A Wolverthem M. le député Georges 't Kint, bourgmestre de Wolverthem, est arrivé dans notre ville i mercredi. Pendant plusieurs jours M. 't Kint i a défendu les habitants de sa commune contre les exigences des troupes allemandes et ; s'est efforcé de calmer la population. Pris comme otage, il fut à plusieurs reprises , menacé de mort par des officiers allemands ; qui accusaient à tort la population civile i d'avoir tiré sur leurs soldats. La propriété de M. 't Kint a été détruite par ; le feu. Mme 't Kint et ses trois petits enfants , ont dû se sauver. Après avoir essuyé de nombreux coups de , feu tirés par les Allemands, M. 't Kint a pu ; gagner un des avant-postes belges. | ; Grâce à un sauf-conduit délivré par le quar- , tier général, il a pu gagner Anvers, où il est - venu rendre compte au gouvernement des -, faits qui se sont passés à Wolverthem. !• En reconnaissance Sur la route MALINES, 27 août. — De notre envoyé spé- , :ial: {■ Tout comme la veille et l'avant-veille, nous .j sommes allés aujourd'hui, jeudi, à Malines. D Hette fois, nous allons par Duffel où tout est « jalme. Nos soldats campent partout et nous rencontrons différents détachements qui hier jtaient au feu. Plus rien ne semble indiquer :hez ces braves qu'ils passèrent de terribles épreuves. Nos soldats sont déjà remis de leur fatigue et prêts à reprendre la lutte! De Duffel à Waelliem rien de particulier; au a pont de ce dernier village nous assistons au i( ïéfilé d'un très important détachement de nos (j Groupes qui marchent allègrement au son des (1 îlairons. Les soldats sont extraordinairement ^ frais et s'avancent en ordre parfait. De Waelhem à Malines, ce ne sont que trou- _ piers belges le long de la route et tout ceci confirme une fois de plus combien notre re- „ traite — retraire taetique et prévue — de mer- ^ :redi a été admirable. d  Malines j A Malines tout est fermé Quelques habitants, qui ne se sont pas laissé affoler, se trouvent sur le seuil de leur porte. Grand'-Place, de petits attroupements. ^ Le Conseil communal, présidé par son vail-lant bourgmestre, M. Dessain, siège en per- ^ manence. Au moment où nous arrivons Grand'Place, nous croisons un groupe de fuyards qui sont entassés dans tous les véhicules imaginables. Ici c'est un tombereau rempli d'enfants; plus loin, un vieillard pousse une brouette dans laquelle se trouve une octogénaire qui tient "ï dans ses bras un tout jeune enfant. a Les Allemands sa sont canardés n à Louvain P a Nous nous adressons à l'une des autorités ti de Malines. —- Le danger est-il donc si grand que l'on S semble prendre la fuite? — Nullement, nous répond notre interlocu- s teur. Au contraire: les nouvelles que nous ve- 1' nons de recevoir sont des plus rassurantes, ti Les Allemands se retirent sur L... et nous fai- . sons l'impossible pour traMphllisei la popu- 11 lation mais ce qui l'a surtout affolée, c'est lj l'arrivée ce midi à M'aimes d'un certain nom- d bre de réfugiés de Louvain. 8 » Ces pauvres gens faisaient pitié à voir. Ils racontent — et parmi eux se trouvent des c notabilités dignes de foi — que les Allemands g auraient subi un échec près de Louvain. Les troupes allemandes seraient rentrées en déroute la nuit dans Louvain, et les Allemands de la ville, croyant voir arriver des Belges, se sont mis à canarder les leurs. » Quand ils eurent reconnu leur erreur, j les soldats accusèrent la paisible population I louvaniste d'avoir tiré sur eux et ce' furent { alors des représailles terribles. Il paraîtrait que de nombreux monuments de la belle cité brabançonne ont été gravement endommagés. Et pendant que notre interlocuteur nous raconte la pénible odyssée des Louvanistes, nous voyons défiler sur la Grand'Place plusieurs i charrettes à bras sur lesquelles l'on vient de d charger les pauvres vieilles malheureuses d'un hospice que l'on évacue. 1 Ce cortège est d'un caractère poignant que rien ne peut rendre, et presque toutes ces c malheureuses, dont plusieurs sont paralyti- c ques, pleurent à chaudes larmes 1 Sur le retour Nous reprenons tristement impressionné le chemin d'Anvers et en route nous croisons encore de nombreux fuyards. L'automobiliste qui a bien voulu mettre à notre disposition sa voiture nous demande de faire une partie de la route à pied, voulant, dans la limite du possible, soulager la souffrance des malheureux qui se traînent le long de la route, ce dont ceux-ci témoignent leur gratitude à notre ami. Sur le retour nous croisons encore plusieurs ' patrouilles qui viennent de fouiller les environs de Malines et qui n'ont rencontre nulle i part trace d'Allemands. — E. V. M situation Les Anglais à Ostende j Mercredi et jeudi matin des contingents an- ' gîais ont débarqué à Ostende. On évalue leur nombre à 3,000 hommes. ' Ces troupes vont nettoyer !e sud des Flan- " dres des patrouilles allemandes et des partis 1 ennemis qui y circulent et qui papillonnent ' sur l'aile gauche de la ligne des alliés franco-beigo-anglais, à la frontière française. DANS LA REGION DE CHARLEROI Le correspondant occasionnel de la Liberté raconte que des nouvelles qui parviennent de j Cliarleroi: La ville a été prise et reprise, dit-il, par les adversaires. Lundi, à deux heures du matin, t un cycliste nous apprit que les Français y ( étaient rentrés, mais qu'une partie de la ville t avait été incendiée par les Allemands en re- ; traite, ce qui rendait la position difficile. En tous cas, la canonnade se rapprocha pendant t la nuit et, à l'aube, les obus éclataient près de la gare. Dans la matinée de lundi, nous avons reçu | ordre d'évacuer la gare, qui était intenable. Nous avons appris alors que les troupes alliées se retiraient sur de nouvelles positions. ' Comme j'allais partir, j'entendis des exclama- 1 tious au loin sur la route et, à ma stupéfac- <' tion, je vis arriver sept uhlans, commandés ? oai' un officier. Un groupe de chasseurs fran- ' LA RETRAITE DES AUTRIGHIENS LONDRES, 27 août — Un télégramme de Kragujevatz seroie) annonce que les Autrichiens évacuèrent le sandjak e Novi-Bazar. (Havas-Reuter). La bataille continue PARIS, 27 août 1914. — La «Liberté» raient celles qui participèrent aux batai1< annonce que, selon des nouvelles appor- les de Charleroi et de Mons. — Havas-ReU' tées par des voyageurs venant de la région ter, de Hirson, la bataille continue violente au Note. - Hirson est situé en France, à E nord-ouest de la Meuse, sur un front eten- kilomètres de la frontière belge et à 15 kilo- du. Les troupes allemandes engagées se- mètres de Chimay. çais se porta à fond de train à leur rencontre; l'officier fut abattu et les hommes se rendirent aussitôt. 26 réservistes belges rentrent du Congo PLYMOUTH, 26 août. — Vingt-six réservistes belges, officiers et soldats, sont arrivés aujourd'hui à Plymouth, venant du Congo. — Havas-Reuter. L'opinion espagnole Un lecteur nous adresse la lettre suivante qui lui parvient de Jeresa (Espagne): « Je regrette devoir vous écrire par rapport à l'inique agression dont votre noble et paisible nation est victime de la part de l'Allemagne, égoïste et brutale. » J'espère apprendre sous peu que les coupables recevront le châtiment mérité pour avoir provoqué cette horrible guerre qui fera tant de victimes. » Permettez-moi de vous dire que la Belgique a toutes les sympathies du monde civilisé et toutes les personnes honnêtes et justes souhaitent la déroute des nations qui mettent leur égoïsme au-desgus de toute raison et justice.» Pour que vous puissiez vous faire une idée des .sentiments qui nous animent envers la Belgique, je vous remets quelques extraits de journaux. Presque toute la presse espagnole s'exprime dans le même,sens. » Que la victoire soit votre récompense, c'est le vœu de la grande majorité des Espagnols et tout spécialement » Votre tout dévoué, (signé) Ricardo Costa. » Chez les Français Le nouveau ministère français PARIS, 26 août. — M. Viviani a annoncé au président Poincaré que les ministres avaient décidé de démissionner collectivement. M. Poincaré chargea M. Viviani de former le nouveau cabinet. M. Viviani a fait connaître à onze heures du soir au président Poincaré la composition du nouveau cabinet, ainsi constitué: Présidence sans portefeuille: M. Viviani. Justice: M. Briand. Affaires étrangères: M. Delcassé. Intérieur: M. Maivy. Guerre: M. Milierand. Marine: M. Augagneur. Finances: M. Ribot. Instruction: M. Sarraut. Travaux publics: M. Sam bat. Commerce: M. Thomson. Colonies: M. Doumergue. Agriculture: M. Fernand David. Travail: M. Bienvenu-Martin. Ministre sans portefeuille: M. Jules Guesde. Sous-secrétariat des beaux-arts: M. Dali-mier.M. Viviani est actuellement à l'Elysée où il présente ses collaborateurs à M. Poincaré. — Havas-Reuter. La presse française PARIS, 27 août. — Les journaux, commentant la formation du nouveau ministère, s'accordent à dire que ces hommes, venus de tous les partis, pour former le grand ministère de défense nationale, vont compléter, par l'ordre et par la discipline, l'œuvre de défense que les héroïques soldats et leurs chefs accomplissent sur la frontière. Ils vont se mettre à l'œuvre dès aujourd'hui avec l'unanime volonté de défendre la France à cette heure particulièrement grave. — Havas Reuter. En Lorraine, les Allemands subissent de graves pertes — Dans le Nord, le bataille continue PARIS, 26 août. — L'offensive française continue en Lorraine, où les Allemands subirent de graves pertes. Dans un espace limité on trouva plus de quinze cents cadavres sur des positions occupées par les Allemands. Dans le Nord, la ligne de bataille fut légèrement rêtrogradée. La bataille continue. Les procédés allemands en Lorraine BOURGES, 25 août. — Des officiers blessés en Lorraine déclarent que, lorsque les troupes françaises entraient dans un village, des autorités postées là par l'ennemi reçurent les Français en sauveurs et se jetèrent dans leurs bras Ils s'en retournaient ensuite innocemment et allaient placer le drapeau français sur les monuments les plus élevés, pour indiquer la position exacte des troupes. Le maire d'un village, particulièrement ex-pansif, logea les Français dans la plus belle salle de la mairie et y installa un téléphone de campagne... après avoir pris soin de le mettre en contact avec un poste allemand I Ailleurs, un maître d'école corrigeait le tir de l'artillerie allemande du haut d'un clocher.A Dieuze, on affirma aux ï'rançais que les troupes allemandes ne devaient leur opposer aucune Tésistance. Or, elles se trouvaient dissimulées en nombre dans une suite de tranchées qu'il fallut prendre à la baïonnette. Immédiatement après, on entendit les premières mesures de la marche funèbre de Chopin : c'était le signal attendu par une batterie allemande dissimulée, qui entra aussitôt en action. — Reuter. CER£imDNI£ EMOUVANTE PARIS, 25 août. — Le général Pau a décoré hier, à la place d'Armes de Belfort, le capitaine aviateur Langlois, qui, blessé au cours d'une reconnaissance, a eu la force de ramener son avion intact dans les lignes françaises.Le général Pau, en épinglant la croix de la Légion d'honneur sur la poitrine du vaillant officier, lui dit: « Au nom du gouvernement, je vous nomme chevalier de la Légion d'honneur devant ces trophées pris à l'ennemi — il désignait une longue file de canons — et avec un sabre pris à un officier allemand. » < Ces paroles soulevèrent l'enthousiasme de? troupes. sûrIviër Un navire anglais coule le «Kaiser Wiibelm der Grosse» LONDRES, 27 août. — Chambre des Commu nés. — M. Churchill annonce qu'un navire da guerre anglais a ccûlé le cttàlser Wiiheim der Grosse», vaisseau marchand armé. — Reuter. Chez Ses lisses L'offensive russe PETERSBOURG, 26 août. — En Galicie orientale, les troupes russes ont rejeté l'arrière-garde autrichienne au delà de la rivière Slota Lypa. Dans la Prusse orientale, les Russes occupé' rent Nordenburg, Sonsburg, Bischopsburg et la gare de Rothfliens. L'offensive russe continue. (Havas-Reuter.) Les Russes à l'œuvre Un télégramme émanant du générâlissimô des forces russes et expédié au tsar relate, en termes laconiques, un brillant succès de cavalerie remporté, au cours des actions que nous avons relatées, par le régiment de dragons de Nijm Novogorod. «Je ne voulais pas distraire votre Majesté par la relation de cette petite affaire, dit le généralissime, mais je m'y suis décidé parce que votre Majesté est le chef de ce régiment. Ûn parti de septante éclaireurs allemands étant entré en collfsion avec un escadron de dragons, un bref combat eut lieu. Tous les ennemis furent sabrés, à l'exception de six, qui furent faits prisonniers. Nos pertes furent de quatre blessés. » L'avancée russe Un télégramme expédié à l'Exchange Tele-graph annonce que l'offensive russe se poursuit régulièrement et que plusieurs passages au sud de Tarnapol, sur la rivière Sereth, sont aux mains des Russes. Une division de cavalerie autrichienne a été mise en déroute à Plougoudan, laissant aux mains des Russes deux batteries d'artillerie et deux cents prisonniers.La Pologne russe Un télégramme de Varsovie à Saint-Pétersbourg annonce que la marche victorieuse des Russes dans la Prusse orientale a radicalement changé la situation en Pologne. Les avant-gardes allemandes, qui s'étaient aventurées en Pologne russe, approximativement sur la ligne Plozk-Lodz-Tschenstochow, ont été repoussées sur toute la ligne. Wloslaw et Ivutno ont été abandonnées par elles et le trafic de chemin de fer avec Varsovie, qui avait du être interrompt! provisoirement, a été rétabli,

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This item is a publication of the title Le matin belonging to the category Liberale pers, published in Anvers from 1894 to 1974.

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