Le matin

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s.n. 1914, 03 March. Le matin. Seen on 19 April 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/td9n29qf6x/
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^ardrcTMars "i 914* DÔLZÉ i»Â«E» — CIx^Q flEMTSME^ 21me Année — N° 62 RÉDACTION opViElLi-E BOURSE, 39 0 ' aîvvers Téléphone Rédaction : »1^ ^UOlMieI,ieIltS " &"• •«« ivviRS | Su mois .... A /Trois mois .... J.*»0 [,•„ an le.OO Çirmnis .... 8.KO jntêweur j |'roi?mois . . • . S-OO F ,Wra -France,.Angleterre, Allemagne et Union ! ÏtVa«Jr.».00 - .lollandeet [ tond-Duché, par trimestre, fr. 1 .OO» \ T.'.,bonnement se poursuit jusqu'à refus formel. LE MATIN ADMINISTRATION 39.VSEtLLE BOURSE, 39 ANVERS Téléphone Administration : 9 61 C. de CAUWER, Directeur Annonces ; Annonces la petite ligne, îr. O SO Annonces financières id > 1 OO Reclames la ligne, » X SîO Faits divers corps id. > 3.00 Chronique sportn a id. > 3 OO Faits divers fin id. » %.00 La. Ville id. > ÎÎ.OO Emissions Prix à convenir. Les annonces de la France, de l'Angleterre et de l'Amérique sont exclusivement reçues à Bruxelles chez MM. J. Lebkgce & C°. JOURNAL QUOTIDIEN Féminisme parisien . II y a la manière. Dans la Finlande les femmes ont tnom-i (hé par un labeur obstiné et si discret qu'il | en était presque invisible. Elles agissaient i tans appeler le concours de l'opinion, sans ; tirer vanité de premiers succès isolés, à la muette, et elles avaient partie gagnée avant I qu'on eut seulement soupçonné leur effort. La directrice du mouvement, Mme Her-scMl, recommandait à ses amies de ca-cher leurs diplômes jusqu'au jour où les lauréates universitaires pourraient former un groupe de quelque importance. Elles apportaient dans la.conquête une sorte do fierté i toquille, essentiellement estimable, où I S'affirmaient leur force et leur foi. En Suède elles ont mérité les sympathies | masculines par leur active contribution aux s oeuvres sociales, notamment dans la lutte pire l'alcoolisme et dans l'application des i mesures relatives à l'hygiène publique. Les I hommes se sont habitués insensiblement à î leur collaboration parce qu'ils y trouvaient profit sans en prendre ombrage. Elles n'ont , pas pris d'assaut les premières places; elles s y sont pour ainsi dire insinuées, s'y installant si doucement que personne ne s'éton-iiait de les y voir. Enfin elles ont justifié la légitimité de leurs revendications par leur modestie dans la victoire. Dans les Etats de l'Union américaine, le tempérament national leur imposa trop [ couvent la pratique du bluff, des parades, des démonstrations de plein air qui, selon «milieu où elles se produisent, servent une cause ou la compromettent. Pour ce qui est I de l'Angleterre, il serait malaisé de caractériser dès aujourd'hui leur propagande car [ellemanque d'unité. Nous n'en remarquons guère, grâce à l'agitation des suffragettes, [ que les côtés violents et intolérables; nous n'eu apercevons plus la lente et sage pro-È gression, A Paris le féminisme vient de réaliser i op coup de maître. 11 n'y a pas triomphé et I $ ses premières démarches sa défaite aplanissait .certaine, .mais il a au moins in-| ïove une procédure marquée au coin,du bon ■sens et de Y esprit le plus fin. Il a orienté sa propagande dans les voies de la logique et pu dictionnaire. vue„(i®s élections générales de mai IL ic j ^mmistrati°n se prêtait à une l.. 0IÎdes listes, et des femmes se présen-I hm i '°^es 'es mairies de Paris pour lnns0meP fi illscriPiïon. Nous devons sup-[ 1 c»,, r manque de netteté aux yeux m™e 1ui ont charge de l'appli-(kiK ni„jfC8S dame.3. obtinrent satisfaction l céc j, , ^''"disseifients et furent évin-I ordonné! 6i S8ize autres* Quatre maires listés S ?Ur lnscriP^on légale sur les IL «f-Le.s autres s'y refusèrent bureau i ?ent, mohver leur refus et d'un par h iw!3 fpnmmistes se virent expulser | f '^it l'incohérence?16 dU Glemenceau> pque3ote/.eS pétitionnaires ^nait en i %s dans certaines condi- Snul f FranJais de vingt-un Çm's, sou3-entem)S'<s vite looution' les Fran-I «es car hnT .évidemment les Fronçai- Ne aÂS ®ertains cas relatifs au ma- sations marital' ^Ux, contrats, aux autori- hntre leHeli^T'la '0i ne di3tin»ue Point |%plique feaioi1 ^pression' les FranÇais P®me3. OnanH i nîi aux llomrnes et aux P'e> que*fous i», /0 Proclame, par exem-la loi, cette éMinICWv,<?W ?ont égaux devant l'Mes les fm, • s etend naturellement à Iavet ses oblwfMW' avec ses garanties et I^ntraints -sans (llloi nous serions |SOnt ni des contriwf'w que les femmes ne . Quand il r£a.°les ni des justiciables, impôts, il ne a. Ia Perception des ® homme ou un» fPe p0mt si l'imPosé est [»ent du montant ie™tme: 11 exige le verse~ rsfw«çai/sn\t i *,6S' 11 sait <Iue tous [«Partit ses cérinif? . evant rimPôt et il [fe la loi soit n! t 6IÎ I® les femmes, bien "®Çmses. G'e^t n,,» ••g,ard de toutes les relève du liZt h1nmteI'pré$li'011 du OuanH mP'° bon sens. ?&» etUlaCmaei«tSt ,;ommis ou ™ délit, la [ auteur sans sp nr.-ra e en Poursuivent fséï«rfitéfort n?CU?er S'H appartient ltle v°leusc svvnn U au sexe réputé beau. v0lcur et nn t ai\ mf'mc cl^tunent ïas' ^as une de« la?t la loi ne le dit t ^ du code qui 01nme et , ra!fle,ment sPéciale à Péteront aV 3 ^UrS et tribunaux l'in-feéestuneaccSm S1 Prévenu ou lip! s°in d'un te-ïtft °U Une prévenue.Pas S Celte asaimîio»^ . nouveau pour iusti- vlïn m°t, et la loi°en ma1® dPS deux sexes" • un Français tant -T' Une FranÇaise m et de rénnnH q,U 11 s agit de payer memes formules et iavortse par conséquent les mêmes éciuivoques. Les officiers municipaux chargés d'épurer les listes ont biffé les inscriptions consenties par les quatre maires et il a fallu plaider devant quatre juges de paix. Ces magistrats n'ont rien trouvé dans la loi pour débouter les pétitionnaires, qu'ils étaient cependant résolus à débouter, et ils ont cherché la pensée du législateur sans !a découvrir davantage. La femme n'est pas positivement exceptée du décret de 1848; la fameuse loi de la rue de Poitiers ne la concerne point et le décret du coup d'Etat, qui rétablissait le suffrage universel en 1851, ne distingue pas entre les deux sexes. Il emploie la formule dont quatre maires parisiens ont accepté l'extension dictée par le sens commun. C'était très embarrassant.Le plus avisé, le plus appliqué de nos quatre juges de paix a fini par dénicher quelques lignes dans une gazette disparue que dirigeait Ledru-Rollin en 1847, le Journal du Palais, et qu'il a citées en ces termes: La qualité de citoyen n'appartient pas indistinctement comme celle de français, aux hommes et aux femmes; les hommes seuls peuvent devenir citoyens, les femmes restent françaises. En conséquence elles ne sont pas capables de l'exerciee des droits politiques. Il n'en a pas moins conclu contre la pétitionnaire, «attendu que cette citation du père du suffrage universel tranche actuellement le débat». Puis il s'est excusé de la décision qu'il rendait; Attendu enfin que quels que soient les motifs de justice et de inorale qu'invoque la demanderesse, c'est au législateur qu'il faut s'adresser; que le juge ne .peut qu'appliquer la loi telle qu'elle existe. Un autre juge de paix a objecté que les femmes ne devaient pas voter parce qu'elles ne faisaient pas leur service militaire. Attendu que les femmes n'ont pas été convoquées à la caserne malgré le titre de Français inscrit dans la loi militaire; Attendu que les femmes qui ont voulu être soldats ont pris le costume masculin; Les deux autres juges de paix ont encore ordonné la radiation mais en rappelant qu'à la faveur des textes qu'elles invoquent aujourd'hui les femmes ont conquis le droit de siéger dans les conseils de prud'hommes et de participer aux élections consulaires. En somme contre ces femmes et contre les maires qui les avaient accueillies, la loi n'a rien relevé de sérieux. Le maire du Xllme arrondissement s'est trompé lorsqu'il a invoqué sa citation de Ledru-Rollin, car un extrait d'une vieille gazette ne saurait être assimilé à un argument parlementaire, encore moins à un texte de loi — et où irions-nous si les magistrats se mettaient à puiser leurs considérants dans les journaux? Quant au juge de paix du "VIme arrondissement, il ouvre peut-être au féminisme des horizons pittoresques. Puisque les femmes ont obtenu de servir dans l'armée en prenant le costume masculin, leur suffira-t-il de s'habiller en homme pour exercer librement le droit de vote? C'est à considérer. Camille Liaums Courrier des Pays-Bas (Correspondance particulière du Matin.) La flotte. — La propagande de "Onze Vlcot". — Les Indes occidentales. — L'odyssée du syndicaliste Pon^ma. Amsterdam, 1er mars. Suivant l'annuaire de la marine royale qui vient de paraître, nos forces navales sont commandées par: 1 vice-amiral à la suite (S.A. R. le prince Henri), 4 vice-amiraux, 2 contre-amiraux, 31 capitaines de vaisseau, 35 capitaines-lieutenants de vaisseau, 120 lieutenants de vaisseau de Ire classe, 189 lieutenants de vaisseau de 2me classe, 59 aspirants de marine.La flotte se compose de: 9 cuirassés, 4 croiseurs protégés, 3 monitors, 3 canonnières blindées, 10 canonnières, 4 pose-mines, 8 contre-torpilleurs, 35 torpilleurs, 7 sous-marins, 2 schooners pour la police des pêcheries et un grand nombre de navires hydrographiqueSj navires-dépôts, etc. La marine militaire des Indes comprend : 9 torpilleurs, 1" sous-marin,13 navires de flottille, 2 pose-mines, 5 navires hydrographiques et 1 navire-dépôt, à Soerabaja.' En fait, on s'occupe beaucoup de la marine depuis quelque temps et, s'il faut attribuer une part de cet intérêt à la discussion du rapport de la commission pour la défense des Indes, rapport qui conclut à 1a construction d'une escadre de cinq cuirassés avec les navires auxiliaires nécessaires, on peut dire que. la ligue navale "Onze Vioot" y a coopéré pour une grande part. Elle organise des conférences, elle publie des brochures, elle attire l'attention du public par tous les moyens de propagande moderne. Sa dernière initiative n'fst pas moins heureuse quelles précédentes. Elle a édité, en effet, d'originales cartes postales qui ne manqueront pas de produire un excellent effet sur tous ceux qui s'intéressent au rôle de notre pays dans le monde. Ces cartes, iipprimées en. deux teintes, représentent... des cart.es' géographiques de l'Europe et des colonies néerlandaises,avec, cette particularité que ces colonies ont été figurées de telle sorte qu'elles se superposent, sur la carte même de 1 Europe, a des nations européennes d'une égale superficie. C'est ainsi, par exemple, que l'île de Sumatra recouvre entièrement l'Irlande et se prolonge encore dans l'océan Atlantique, tandis que Bornéo revêt toute, la péninsule ibérique, Espagne et Portugal. Cette curieuse disposition montre d'une manière saisissante l'importance des colonies néerlandaises.qui, réunies, accaparent, sur les cartes de "Onze Vloot", une bonne partie de l'Europe, ♦ * • Et puisque j'en' suis à parler de nos colonies, voici quelques données intéressantes extraites du rapport annuel sur la situation économique des Indes Occidentales en 1913: Industrie aurifère. — Le chiffre de la production aurifère accuse une majoration d'environ 100 kilogrammes. La Compagnie des mines d'or (dans le district de Lawa) a encore battu le record avec une production de 318 kgr. Cette concession, l'une des plus anciennes de la colonie, semble inépuisable. La production aurifère de la colonie se chiffre comme suit pour les dix dernières années: 1901... 801 kgr. 1909 ... 1,133 ksr. 1905 ... 1,071 kgr. 1910 ... 1,081 kgr. 1906 ... 1,188 kgr. 1911 ... 957 ker. 1907 ... 1,105 kgr. 1912 ... 743 kgr. 1908 ... 1,209 kgr: 1913 ... 858 kgr. Balata. — La production de balata s'est montée, durant l'année écoulée, à 1,086 tonnes, chiffre se rapprochant beaucoup de celui de l'année 1911 où le record a été battu. Voici les montants de la production pour les dix dernières années : 1904 ... 255 tonnes 1909 ... 630 tonnes 1905 ... 244 tonnes 19,10 ... S93 tonnes 1906 ... 267 tonnes 1911 ... 1,146 tonnes 1907 ... 348 tonnes 1912 ... 727 tonnes 1908 ... 454 tonnes 1913 ... 1,080 tonnes •Cafés. — La production du café prend des proportions assez considérables pour pouvoir, à l'avenir, faire l'objet d'une statistique. II-est probable que, pour l'année -courante," on pourra enregistrer une augmentation sensible. Si les prix se maintiennent sur le marché, il est probable que plusieurs plantations seront tirées des difficultés où les" avait mises la liquidation de la culture des bananes. Cacao. — La culture de ce produit a donné de meilleurs résultats qu'en 1912. Sucres. — En général, la culture du sucre a; tienne aussi des, rJ-^alCats satisfarisanls, malgré cela, les prix ont été relativement faibles, à cause des récoltes abondantes faites à Cuba et en Europe. Comme les'- récoltes de 1913-1914 promettent dè-s à présent d'être* abondantes, on. peut Supposer que les prix ne monteront pas, il ne faut donc pas s'attendre à ce que 191 i soit une bonne année pour les sucres. Caoutchouc. — Jusqu'à présent la culture du caoutchouc n'est pas importante, du moins en ce qui concerne la production. L'exportation pour l'année écoulée s'élève à 3,939 kilogrammes. La forte baisse qu'ont subie les prix de ce produit n'est pas "due cependant, de l'avis des hommes compétents, à une surproduction et il n'y a aucun motif pour s'inquiéter de l'avenir réservé à cette culture-. '* » La presse hollandaise s'occupe beaucoup des syndicalistes expulsés de l'Afrique du Sud par le ministre-président Botha et par le général Smuts, ministre de la guerre. IÎ est \rai que parmi ces syndicalistes se trouve un Hollandais dont la carrière a été plutôt mouvementée, Poutsma, le secrétaire général, la fort tête du syndicat des cheminots. Poutsma est né à Verwespel, en Frise, dans un pays très pauvre. Dans sa jeunesse, il apprit le métier de menuisier et alla travailler à Sneek. Là il devint, imprimeur et édita un journal local De Snec.ken Courant, dont le rédacteur était l'instituteur Pluvier, actuellement chef d'école à Amsterdam. A ce moment, l'avocat Troelstra, député et chef du parti socialiste, débutait dans la politique. C'était un propagandiste ardent. Poutsma l'avait entendu plusieurs fois dans des meetings et fût tôt convaincu. En suite de quoi, le Sneekcn Courant devint nn journal socialiste, où Troelstra remplaça Pluvier et auquel collabora aussi Van der Goes. Poutsma, lui. se lança dans la mêlée oratoire; il prit la parole dans des meetings — et, comme il était fort ardent, il fut condamné à quelques mois île prison. Le Sneeken Courant émigra à Amsterdam, où' il devint De Niev.wc Tljd, Henri Polak, le leader des diamantaires, se joignant à Troelstra et à Van der Groes pour le rédiger. Au cours de l'été de 1893, Poutsma sortit de prison et résida quelque temps à Amsterdam, mais il quitta bientôt 1a capitale pour aller fonder une imprimerie à Utrecht et y éditer un journal socialiste De Baanbreker, qui n,e réus.-sit d'ailleurs pas à vivre. Par contre, il imprima De Diamantbewërker, l'organe do la ligue des diamantaires que dirigeait Henri Polak, et les multiples manifestes de la grande grève de novembre 1894. Voici 1899. Les affaires de Poutsma n'allaient pas bien. La guerre sud-africaine éclate. Poutsma part pour le Transvaal et va se mettre au service des Boers. Nous le trouvons in-' firmier à l'hôpital de Pretoria, puis, lorsque Lord Iioberts eut fait son entrée à Prétoria et que les Hollandais durent évacuer l'hôpital, dans le cammando du fameux général De Wet, à qui ' il rendit de nombreux services, services reconnus par une lettre très élogieu-se, Poutsma avait acquis une expérience "telle à Prétoria que De Wet le traitait comme un médecin. Après la conclusion de la paix, c'est en qualité de "médecin" qu'il accompagna l'ex-président Steyn en Europe. Il retourna peu après dans le Sud-Africain et fut abandonné à son sort. Il devint journaliste, s'occupa des griefs des employés des chemins de fer et finit par être nommé secrétaire général du Syndicat des cheminots. En sa qualité de. leader ouvrier, il intervint dans la sanglante grève de juillet dernier, à Johar}-nisburg, des employés des mines, puis dans celle, plus récente, des cheminots. On sait comment elle finit, et voici Poutsma expulse d'Afrique... Son odyssée n'est-elle pas curieuse? Cornelis LES FAITS DU JOUR DANS L'ARMEE ALLEMANDE Au jubilé cinquantenaire de la Société des médecins militaires de Berlin, le général von Fal-kenhayn, ministre de la guerre, qui présidait, a donné connaissance d'un arrêté du chef suprême de l'armée qui met fin aux différences existant encore entre les médecins militaires et les officiers des corps combattants, et prescrit que dorénavant les détachements de troupe commandés par des sous-officiers rendront les honneurs aux médecins militaires comme aux officiers. De plus, les médecins de3 hôpitaux militaires auront le droit de punir directement les soldats en traitement. Les honneurs militaires seront rendus aux médecins en cas de décès. Enfin en campagne ils auront le droit de porter l'écharpe d'officier. C'est là un grand changement — presque une révolution — dans l'armée allemande. Les médecins militaires, ou suivant leur appellation officielle, les officiers de. santé, formaient jusqu'à présent une catégorie à part. Tout à fait relégués au second plan, ils ne jouissaient d'aucun des privilèges réservés aux officiers proprement dits. Si élevés qu'ils fussent en grade, ils ne pouvaient exercer aucun pouvoir disciplinaire : ainsi le chef d'un hôpital, si considérable que fût cet établissement, n'avait point qualité pour réprimer les fautes de ses subordonnes. Au point de vue des honneurs, même anomalie^ Une troupe, commandée par un sous-of-ficier, rencontrant un médecin du rang de colonel, passait à côté de lui comme s'il n'avait pas existé; mais cent pas plus loin, croisant le plus jeune sous-lieutenant de la garliison, elle prenait le pas de parade. Les médecins militaires n'avaient pas droit aux honneurs funèbres; enfin ils n'avaient pas l'insigne de grande tenue, Técharpe. D'un trait de plume, Guillaume II a mis les choses au point, assimilant les officiers de santé à ceux des corps combattants, sauf en ce qui concerne le règlement des préséances. Peut-être cette question sera-t-elle tranchée ultérieurement.En. y regardant de près, dit le correspondant du Temps à Berlin, on a le sentiment que cette réforme n'est que le prélude d'une autre, encore bien plus considérable. Effectivement, alors que les officiers prussiens appartenant aux corps combattants refusent toujours d'admettre dans leurs rangs — même au titre de la réserve ou de la landwehr — des israélites, le personnel médical (active, réserve et landwehr), en comprend une assez forte proportion (un quart de l'effectif, d'après certaines statistiques; un tiers, d'après d'autres; dans la réserve et la landwehr, la proportion- est de moitié). On peut donc supposer qu'après avoir fait d'aussi grosses concessions au corps de santé, le commandement militaire suprême se verra tôt ou tard dans l'obligation d'imposer aux corps d'officiers, jusqu'ici maîtres d'accepter ou de refuser un camarade, l'admission d'officiers israélites.Fox _ E3tranger La politique anglaisa LES SUFFRAGETTES. — UNE BOMBE DANS UNE EGLISE LONDRES, 1. — Quelques dommages ont été causés ce soir, à 9 heures, par l'explosion d'une bombe dans l'église St-Jean-l'Evangéliste, dans le quartier de Westminster. On attribue cet attentat aux suffragettes. La situation en Orient ANGLAIS ET ITALIENS EN ASIE MINEURE CONSTANTINOPLE, i. — On manque de précisions au sujet do la concession demandée par la compagnie anglaise du chemin de fer Smyrne à Aïdin. On assure de bonne source que la compagnie a demandé aussi la concession de la construction d'un embranchement vers Adalia, qui serait presque identique à la ligne poursuivie par le groupe italien. En outre, les Anglais demandent, dit-on, de jouir du droit de navigation sur le lac Beychehiri. la situation au Mexique UNE NOTE OFFICIELLE M. Carlos Pereyra, ministre des Etats-Unis du Mexique en Belgique, nous communique la note que voici : " La légation du Mexique vient de recevoir du ministre des affaires étrangères de la république la suivante dépêché: " Après confirmation du meurtre du sujet britannique Wladimir Benton par Francisco Villa, auquel celui-là s'était adressé en demandant que ses biens ne fussent pas confisqués par les rebelles, le gouvernement mexicain a envoyé une note circulaire aux légations étrangères et au gouvernement de Washington faisant ressortir que la civilisation impose la nécessité d'empêcher que les rebelles mexicains ne reçoivent des armes des Etats-Unis, paree que sous un prétexte politique ceux-là commettent des délits, tandis que le gouvernement tfait des sacrifices immenses pour garantir les intérêts et les personnes des nationaux et des : étrangers. " LA IWORT DE M. BENTON. — L'ENQUETE. EL PASO, 1. — Le voyage à Cbihuahua de la commission qui devait faire une enquête sur i les circonstances de la mort de M. Benton a été subitement ajourné ou abandonné, presque au moment où les membres de la commission devaient prendre place dans le train. Ces derniers déclarent que le département d'Etat à Washington n'a pas fait connaître les motifs de cotte décision. WASHINGTON, 2. — Le département d'Etat dit que le départ de la commission qui doit examiner le cadavre de M. Benton a été ajourné jusqu'à ce qu'on se soit mis d'accord aveo le général Carranza. Celui-ci, en effet, déclare que l'affaire devait être réglée avec lui par la Grande-Bretagne et non par les Etats-Unis, ce qui suscite une nouvelle complication. Dépêches diverses LA DEFENSE DE LA NORWEGE COPENHAGUE, 1. — Une grande agitation se pouj^uit à l'heure qu'il est en Norwège en faveur de l'accroissement de la défense militaire de la nation. Dans une importante réunion tenue à Christiania, le docteur Nansen a pris la parole pour dénoncer l'incurie du gouvernement radical qui se préoccupe des'questions de réforme sociale et> néglige tout ce qui se rapporte à la défense du pays. "Un jour viendra, dit-il, où les pays scandinaves éprouveront la bonne et la mauvaise fortune, où ils seront liés contre l'ennemi pour défendre leur neutralité et leur indépendance." ELECTIONS ESPAGNOLES MADRID, 1. — Les députés déclarés élus aujourd'hui en vertu de l'article 29, faute de concurrents, sont: 49 conservateurs, dont plusieurs mauristes dissidents et M. Mâura lui-même; 22 libéraux romanonis1.es dont le comte de Romanones; 12 démocrates prietistes, 3- réformistes, 2 carlistes, 3 indépendants, 1 radical, 1 régionaliste. Total: 93. Ce résultat montre que le parti libéral sera très divisé entre les- groupes cte Romanones et Garcia Prieto. -315 sièges restent à pourvoir par scrutin. SUR LA COTE MAROCAINE MADRID, 2. — Les journaux publient une dépêche d'Algésiras, suivant laquelle un vapeur allemand dont on ignore le nom s'e?t échoué sur la c'Ote marocaine et a été attaqué par des Kabyles. VIOLENT ORAGE AUX ETATS-UNIS NEW-YORK, 2. — Un violent orage a éclaté sur la région comprise entre Pittsburg, Buf-falo et le Maine Oriental, interrompant le trafic sur les voies ferrées, les communications par les télégraphes et les téléphones. De nombreux navires sont en détresse. Plusieurs se sont échoués sur la côte. La neige est tombée en abondance sur New-York. Une couche de 50 centimètres recourue ïes voies. Quatre personnes ont péri aux environs- de 1a ville, "Villo Le désarroi du chemin de fer Nous avons démontré que la cause profonde du désarroi des chemins de 1er est dans la situation financière. Depuis des années, le gouvernement clérical se sert du budget des chemins de fer pour alimenter le budget ordinaire et dissimuler le déficit. Le renouvellement du matériel, qui devait se faire rapidement en Belgique en proportion de l'intensité du service, est retardé pour pouvoir inscrire chaque année de nombreux miilions à l'ordinaire qui seraient sans cela employés en renouvellements. C'est par cette fatale politique que nous avons 1,113 locomotives de plus de trente ans. Est-il étonnant qu'elles se dérobent au service? A cet égard, un de nos confrères signale un aveu échappé jadis à M. Vandenpeere-boom: «Je n'ai pas, disait-il, la gestion complète du gouvernement. Je puis bien, chaque année, solliciter 7 ou 8 millions de l'honorable ministre des finances, ma,is si je venais lui demander 20,ou 30 millions, je ser rais certainement très mal reçu. Les rapports entre mon collègue et moi sont très amicaux, mais quand il s'agit de questions d'argent, il se produit entre nous un certain refroidissement. Quand je vais lui porter les 150 millions que j'ai gagnés à la sueur de mon front, je suis accueilli avec les plus grands égards, mais que je lui demande quelques millions à dépenser, ce n'est plus mon vieil ami que je retrouve: c'est un tigre. Or, je dois vivre en bonne amitié aveo lui...» Les chiffres que nous avons donnés récemment montrent que depuis le temps de M. Vandenpeereboom cette fâcheuse politique s'est encore aggravée. Voici donc un grand service public désorganisé par la mauvaise gestion financière du gouvernement clérical et cette mauvaise gestion n'est inspirée à son tour que par des préoccupations politiques. Quand les industriels comprendront-ils qu'il faut en finir avec cette permanence d'un seul parti au pouvoir? Quand les partis se contrôlaient de pareils abus étaient impossibles. wu Les habitations ouvrières À la Chambre, .dernièrement, M. Huys-mans a dit qu'il fallait avant tout que les ouvriers" fussent, logés, à proximité des usines où ils travaillent. Cela est désirable, en , effet; mais on aurait tort de vouloir faire

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This item is a publication of the title Le matin belonging to the category Liberale pers, published in Anvers from 1894 to 1974.

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