Le matin

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29 September 1914
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Mardi 29 Septembre 1914 s_- ; ' . EBITIOM - €3If¥Q CKjWTÏIMEËS 21me Année — N° 272 "Yv;. • '—~ <■- RÉDACTION S^IEILLE BOURSE, 39 ANVERS Téléphone Rédaction' î s l'y AJâonuemeiits : 1 l'n an fr. lîS.fSO Anvers < Six mois ..... 6.Î5(> /Trois mois .... 3.KO !Un an . . ■ • . . IG.OO Six mois . . . • . 8.3ÎO Trois mois .... S OO Étranger : France, Angleterre, Allemagne et Union postale, par trimestre, fr. 9.00. — Hollande cï Grand-Duché, par trimestre, fr. Ï.OO. T,'abonnement se poursuit jusqu'à refus formel. LE MATIN JOURNAL QUOTIDIEN ADMINISTRATION 39,ViESLLE BOURSE, ANVERS Téléphone Administration : %6J C. de CAUWER, Directeur Annonces : Annonces la petite ligne, fr. O Sfl Annonces financières id «S <MI Réclames la ligne, > îl KO Faits divers corps id. » 3.OS# Chronique sportivp id. » 3 OO Faits divers fin id, > fi ©O La Ville id. » S ISO Emissions Prix à convenir. Les annonces de la France, de l'Angleterre et ds l'Amérique sont exclusivement reçues à Hiruocelia chez mm. j. lebkgue & co. ■HÔMMnHBHnÏMMaMMaBana/ . LA SITUATION GENERALE En Belgique Mardi matin l'ennemi a recommencé ses attaques coi.Ire les forts de Waelhem et de Wa-vre-Sainte-Oatherine — qui orct répondu. Des projectiles sont tombés à Lierre et dans les environs de Duffel. On peut supposer que c'est l'artillerie lourde autrichienne qui est entrée en action. On sait que la présence de troupes autrichiennes avait été signalée à Bruxelles, il y a plus de quinze {ours. Le temps aura été occupé par elles depuis ors, à monter et à établir leurs pièces, ce qui tend à prouver que des opérations de ce genre font plutôt lentes et difficiles. i Quoi qu'il en soit, une partie de notre première Signe de défense est donc attaquée par des 'forces de siège. Il faut savoir maintenant quelle est l'importance des troupes de campagne ennemies capables d'appuyer un mouvement de ce genre {contre une section de notre défense. L'Allemagne est un grand réservoir d'hommes, c'est entendu, mais il faut beaucoup de soldats pour résister simultanément aux alïïés franco-an-glais sur l'Aisne et aux Russes en Prusse Orientale. Il faudrait des forces considérables, d'autre part, pour attaquer sérieusement Anvers et notre armée de campagne, avec quelque espoir tie succès. Où l'Allemagne les chercherait-elle? 'Question! M B?@5g©sf {' Ces gens s'étonnent de la lenteur des opérations qui se déroulent actuellement en France Ils voudraient que les choses marchent plus ^rapidement et parient volontiers d'attaques foudroyantes!... Donnons à leur intention les quelques remarques suivantes. Les attaques foudroyantes et les surprises qui rendirent fameuses les batailles de Napoléon sont, en fait, devenues impossibles dans les conditions de la guerre moderne, avec les j>ra*ides masses d'hommes qui se trouvent réunis sur les champs de bataille, et avec les moyens d'information dont on dispose aujourd'hui.A tout renforcement de troupes sur un des points de la ligne du combat, l'ennemi répond presque mathématiquement, empêchant ainsi que ia ligne soit brisés sur ce point. D'autre part, les progrès énormes qui ont été réalisés dans l'arï d'élever des fortifications de fortune transforme l'ancienne bataille rangée de l'époque napoléonnienne en urçe série de véritables sièges, qui se succèdent de kilomètre en kilomètre. Enfin, les Allemands possèdent, en France, une des plus fortes positions naturelles de l'Europe et le seul petit mot «avance» ou «progrès» que nous trouvons dans presque tous Eee communiqués français sous-entend, de îa pari de nos vaillants amis, des efforts et des prouesses extraordinaires, qui doivent nous donner pleine confiance dans le succès final des opérations.& SFEst La conquête de la Galicie en est à sa dernière phase. Przemysl est à la veille de sa chute. Il ne reste donc plus que Cracovie, où les Allemands ont pris le haut commandement devant l'incapacité manifeste des chefs autrichiens. La perte de la Galicie est d'une importance vitale pour les Etats germaniques, qui sont privés ainsi de leur source d'approvisionnement en pétrole et en benzine. On sait crue, dans la guerre moderne, ces produits sont aussi indispensables que des munitions ou fies canons. Il est exact qu'en réponse à cet envahissement, les Allemands marchent en force sur la Pologne russe par la Prusse orientale.Mais le général Rennenkampî y a massé des troupes russes importantes et nous apprenons de bonne source que le tsar en personne va se mettre à la tête d'une armée de cinq millions d'hommes... En Bosnie, les Serbés semblent procéder méthodiquement à l'investissement de Sera-jevo. On vient de les signaler dans la région de Vlasenica, ce qui indique un mouvement-tournant par le nord de la capitale de la Bosnie. Les hostilités en France Communiqué de 15 heures -Toutes les attaques sont rc poussées. # PARIS, 28 septembre. — (Retard en tran Inission.) — Communiqué de 15 heures. — Rie de nouveau dans la situation générale, calir felatif sur la partie du front. ; Toutefois le soir, sur certains points, n ïamment entre l'Aisne et. l'Argonne, l'ennen jtenta de nouvelles et violentes attaques q\ Ifurent repoussées. — Havas. Communiqué de M heures -Avance sur !es hauteurs d la EVieuse. PARIS, 29 septembre. — Communiqué de ' tieures soir. — Sur notre aile gauche, les ra| ports sur la situation sont favorables. Au centre, nos troupes ont repoussé avec su cès encore de nouvelles attaques très vicie: tes. Nous avançâmes un peu sur les hauteurs d ia Meuse. Dans la Woevre, les opérations sont suspei dues à cause de l'épais brouillard. Sur notre aile droite (Lorraine et Vosges) la "* situation est Inchangée. — Havas. " Télégramme de M. Deîcassé ANVERS, 29 septembre. — Communication de la légation de France de Bordeaux, le 28 s. septembre, à 20 heures. — Rien de nouveau n dans la situation générale le 27; calme relatif e sur une partie du front; au sud de la rfcute Arras-Cambrai l'ennemi nous a attaqués :À Ma-j. ricourt et a été repoussé. jj Au sud de la Scmme il nous a violemment jj attaqués à Lihons et à Ciiampieu, qui nous sont restés. Nos troupes ont même progressé. Au nord-est de Soissons, situation inchangée. A l'aile droite russe, combat à 50 kilomètres - au nord de Grotino contre les forces allemandes venant de Suïvalki. BEN BOSNIE, une division serbe est parvenue au sud de Vlasenica. (Signé) : Delcassé, minisire des affaires étrangères. ;! ils s'entre-canardent ! (Service spécial du Matin.j '■ LONDRES, 29 septembre. — Dans leur dernière attaque de nuit, sur la ligne française s les Allemands ont à plusieurs endroits tiré les uns sur les autres. Des cadavres allemands ï- ont été trouvés sur des points où aucun obus français n'avait été ri i vitré Devant Maiines Entre ï^aeShem eî Maiines LUNDI soir. — Il n'y avait plus que d soldats au-delà du pont de Waelhem. La Bant mon brave chauffeur près de notre v< ture, je m'aventurai dans le village de Wa hem. Nos ambulances, à l'abri derrière des pât de maisons donnaient des soins empress aux quelques blessés que des camarades d voués ramenaient avec une délicatesse incroy ble. Des caissons attendaient. Des cavaliei au galop, brûlaient le pavé glissant. Des cy listes et des motocyclistes se dépêchaient, pc tours d'ordres. Des troupes attendaient, l'arn au pied, le moment de marcher en avant, poursuivis la route jusque devant l'église i Waelhem. Les obus allemands, mal dirigt tombaient, soit en deçà du fort, soit au-del Quelques shrapnells se dispersaient au-de bus des premières maisons du Village. Dans le bruit que faisaient, à la fois, 1 canons de nos forts, l'artillerie beige de cai i pagne et les pièces allemandes, il semblait qu'on allait être définitivement assourdi. On s'habitue à tout. La musique sifflante, brû-I lante et grondante des bouches à feu ne nous impressionne plus guère au bout de quelques instants. Jusqu'aux éclats des shrapnells qui nous laissaient quasiment indifférent. Je continue donc mon chemin jusqu'au pied même du fort. Le spectacle est inoubliable. De es temps en temps un obus allemand tombe dans is- l'eau et fait jaillir un jet clair et brun vers j ji- le ciel. Puis notre fort tire et il se couronne 3l- d'un bouffée blanche de fumée. Et, malgré ce tintamarre, malgré la mitraille, nos homes mes, placides, calmes, marchent vers les posés 'tes qui leur sont assignés, procèdent aux tra-é- vaux qui leur sont confiés. t Les Allemands c- r- On signalait un groupe de cinq à six cents le Allemands dans le quartier de l'ancienne pri-Je son de Maiines. Il n'en fallcnt pas plus. Une le grêle d'obus belges leur fut expédiée, et, sui-s, vant l'expression pittoresque d'un mar.-chef à. d'artillferie, nous fîmes-là de l'excellent kip-s- Kap à la germaine. I Quelques patrouilles ennemies s'étaient glis- ■ es, sées dans la campagne. Nos tirailleurs les n-1 recevérént et les décimèrent. i A un moment donné, trois de nos mitrailleuses se trouvèrent en présence de sept ou huit mitrailleuses allemandes. La partie" était inégale. Alors, un bon petit soldat volontaire, Philippe Braconier, un liégeois, profitant de ce que les Belges venaient de faire feu, se dressa'et hurla aux Alboches: «Voulez-vous foutre le camp!» et se rua en avant avec ses camarades. Les incendiaires de Guillaume le sanguinaire ne sont braves que quand ils sont en masses compactes. L'apostrophe de notre pioupiou, la charge impétueuse de nos hommes les fit reculer, fuir. Us lâchèrent leurs fusils et s'en furent avec leurs mitrailleuses... raconter probablement que cinq à six mille Anglais leur étaient tombés dessus.Car les Allemands, ne voulant pas avouer que les Belges les rossent, se persuadent volontiers que notre armée est considérablement grossie par des contingents étrangers, prêtés à nos chefs par nos vaillants et sympathiques alliés. Les hordes teutonnes ne peuvent croire que les petits belges seuls leur font tant de mal. Cependant, nos gendarmes les emplissent d'une terreur indescriptible: aussi ont-ils pour eux une haine qui les fait se jeter à cinquante sur un seul gendarme... et, le plus souvent, le gendarme leur échappe, et ils ne gardent que son cheval, quand, par hasard, une balle a réussi à blesser la bête. Dans fMnes «Une maison s'écroule. Celî fait un bruit presque menu auprès du rythme plus sonore auquel le canon nous a habitués. Toute l'habitation ne s'est pas écroulée d'un seul coup, mais il y a eu plutôt comme une cascade de pierrailles roulant par secousses, rejaillissements et bonds jusque sur le sol même de la rue. Nous avançons et voyons, à notre profonde surprise, sortir de cet amas de décombres poussiéreux, un homme. Oh! le malheureux n'a plus figure humaine; il est sale, repoussant, déchiré. Derrière lui, l'individu traîne une autre forme, plus petite, plus malingre et comme recroquevillée sur elle-même: c'est sa femme. «Les deux pauvres vieux, dimanche, quand le bombardement a recommencée se sont blot tis dans leur cave, ils ont vécu là tremblants et apëurés.Lui, pour encourager la vieille, fumait sa pipe et tâchait de plaisanter, mais le cœur n'y était pas. Elle, elle priait: en a-t-elle dit des «ave» et des «pater» depuis dimanche cette vieille brave Malinoise. Et le Bon Dieu des enfants et des vieux lui a tenu compte, sans doute, de sa pitié, puisque les voilà sains et saufs, lui et elle. »Cependant, ni l'un, ni l'autre des deux ré-chappés» ne songe à se féliciter de sa bonne fortune. Tous deux contemplent leur maison détruite et pleurent, silencieusement. J'ai toute la peine du monde à les faire parler, et, c'est avec difficulté que j'apprends pourquoi leur chagrin est si profond: Minet, le petit chat blanc marqué de rouille sur l'oreille, Minet, qui leur tenait compagnie, a été tué: une brique en tombant lui a fendu la tête et, maintenant, la petite masse vibrante que fut ce petit animal n'est plus qu'un tas quasi répugnant. »Et la vieille femme montre le poing à l'hori zon, vers les Allemands, «Die smerige Duit-' schen». «Mais, nous n'avons pas le temps de nous attarder. Nous sommes l'objet du tir de l'ennemi. Nous nous rassemblons et ripostonsmous avons vu tomber près de deux cents Allemands qui se ruaient vers nous. Nos mitrailleuses, en dépit des leurs, embusqués de tous côtés, ont fait là un ouvrage plus qu'excellent. Et, grâce à elles, notre sortie de Maiines se fit dans le plus parfait des bons ordres.» Maurice Qauchez. A WAELHEM MARDI, 12 HEURES DU MATIN Les Allemands ont continué leur tir contre le fort de Wavre-Sainte-Catherine; celui-ci a peu souffert; nos gros obusiers sont entrés ep action. Le fort de Waelhem. de concert avec nos autres batteries ont réduit à 11 heures 20 les gros canons de 28 allemands au silence La situation est toujours bonne. — Maurice Gau-chez.r— 1 - h • / s.. ' ' ! (Service spécial du «Matin») LONDRES, 23 septembre,. — A Komanyl, à 'est tie Serajevo, fas Autrichiens ont été re-Mgussés avec tie fortes pertes. Près tie Belgrade, Ses Autrichiens ont fait jsage de balles explosive LA MARCHE DES RUSSES Le Tsar commandera ei personne une armée de 5,000,000 d'hommes L@FJ!SHE3? 2® septesnisreo — Use® eiépêc§3@ adressés à Router, si® il©®©, dlàt s S©l©m ises© iépêdfe© sis Petr©g§ra$l© publié© S©2? ©as ©rgfasais© usa© grauii!© ©pissé© d© 5y00û?®00 si© s©Saiats? s©œ§ I© coiamians!3©iiiesBt ésî Tsar Basi-iBiêane p ©il© sera ©©Bieesstré© sur S gs®lBsis s Riga, Wikua, Wésrs©¥i©? LsabSin ©t iisra©* s?atfes?si à ©© 6|§i?©ll© tc&ate ipésïstâp©a ©i avancera ©si mémo ifmps sot et Vleiine. — • Reatteg". L'agonie de Przemvs! ROME, 26 septembre. — Ce matin, les Russe c coupaient Przemysl en partis, obligeant le Autrichiens à se réfugier dans les forîs t! l'est, où la garnison entière se trouve à pri cent concentrée pour la résistance sagrême. Le gros des troupes russes marche sur ce forls. L'aile droite qui, vendredi, occupait Ra dymo, continue à attaquer par le nord, et d'au très troupes continuent à pénétrer dans I; vit'e pour appuyer une attaque Mers le susi ouest. j I A ... . J , -v i i. o -À Les ravages des Allemands » en Pofops 3 Un membre de la Douma, qui vient do tra 1 verser les régions de la Pologne méridional! occupées récemment par les armées austro-al s lemandes, ne sait comment exprimer soi ia dignation au sujet des ravages qu'ont efieo tué ces sauvages au cours de leur retraite. iLe< j trois quarts de la province de Lublin ne- son; . plus, qu'un désert. Les villages, les.viSes al les moissons ont été détruits par les flammes. Des millions do livras sterling ne couvriront pas le dommage matériel occasionné pendant les quelques semaines que dura cette occupa# tion.. A la baille de Tomaslioff des pièces d'àrtili lerie lourde allemande ont été capturées, quel# ques-unes mémo avant leur entrée en action Elles portent l'inscription que voici: Pro gloria et patria R. W. Il Ultima ratio regum On remarquera que le mot gloire précède le mot patrie et s'accompagne aussitôt dej mots P.e Wîlhelmus secundus; vient ensuite un lieu commun de chrestomatie latine. Le! générations futures, en visitant l'ancien Krem 1 lin de Moscou, où se trouvent les centaines d« canons abandonnés par la Grande Armée da Napoléon, ne manqueront d'établir de curieux rapprochement en constatant que ccs dernières pièces ne sont marquées que d'une «N» encei" clée de laurier. Voir Dernière Heure. Est-©@ vrai ? Un télégramme Reuter, envoyé d'Ostende et reçu par les journaux anglais d'hier, dit que Mons serait en flammes. Nous n'avons reçu aucune confirmation de cette nouvelle. La campagne rosse Le correspondant particulier du Mprning Post télégraphie à son journal, de Pétrograde en date d'hier : Les attaques des Allemands sur le Niemen et la Bobr confirment l'impression qui se dégageait d'une autre information récente, à savoir que les lignes de chemin de fer allemandes dans la direction de la Baltique étaient momentanément interdites au trafic public.On en conclut ici qu'elles dénotent de la part des Allemands l'intention de faire une ' descente. En effet la côte de la Baltique, de Memel à Windau, est à peu près le seul endroit de la côte russe où une descente de troupes pourrait être effectuée avec quelque chance de succès. Ce point est d'une défense assez difficile en raison de ce que les chemins de fer, à l'exception d'un seul, y courent parallèlement à la côte au lieu de se diriger vers la mer, et ce à une distance telle qu'elles deviennent inutiles pour la défense stratégique du littoral. Il ne serait pas impossible à des transports allemands de se glisser le long de la côte en partant d'un de leurs propres ports, vers un point favorable de la côte russe. Us ne tenteront pas cependant cette aventure avant que la ligne du Niemen ne soit prise, et il se passera certes quelque temps avant cela. Les succès russes sur le front de Galicie se développent avec une rapidité satisfaisante. Dembrica, au point où la ligne de Cracovie traverse la rivière Visloki, tributaire de la Vistule, a été occupé par les troupes russes qui sont arrivées à une étape de Tornoff et à trois étapes environ de Cracovie même. Dans les Carpathes, la ville de Turfca, à 26 miles au sud-ouest de Sambor sur le flanc des montagnes qui domine la Galicie, a été capturée, les Russes refoulant devant eux une : couple de régiments hongrois qui gardaient ce i point. Poursuivant leur succès, les Russes ont passé les Carpathes et pris Vzok, près des sources de l'Ung, qui fait partie du réseau de i cours d'eau descendant vers le sud. A Uzok un certain nombre de canons, de munitions d'artillerie et de prisonniers ont été capturés. : et les armées russes descendirent dans les plaines hongroises (Service spécial du Malin.) LONDRES, 29 septembre. — Des espiont allemands sont parvenus à se glisser jusqu« parmi les groupes des réfugiés récemment débarqués et ont essayé de se faire passer P«r des flamands, tirant ainsi parti de l'i-gnorance des langues des Anglais. On en o arrête plusieurs. Les Japonais avaiseaf vers Tstng-Taa AMVERS, 29 septembre. — Communication de la Légation britannique. — Le Fos-eigïi Qf< îiee a reçu du gcuvernesnent japonais Ses velles que voëgï : Dans l'après-midi tfci 56 sefjîerraîjrQ nos trou* pes ont attaqué l'ennemi qui occupait tlas pesi» tions avE îoéos sur des collines sliiseos ôrnre lej rivières Fai-Sfta et Li-Tsun. Après jjrr:' en» gagement, l'ennemi a fui. Le 27 septembre, les troupes japonaises onî occupé les rives clrolîes des rivières Lï-Tcun et Chang-Tsun, à 7 milles au norcî-ss; c!s Tcir.» Vas. Aux Etats-lais 0&3 article significatif LONDRES, 29 septembre. Une dépêche <fc Vew-York en date du 28 septembre "dit qno, rl a n s un article intitulé «Xalions neutre.- m& lacées par des moyens de guerre non-civil]. ;és allemands», le New-York Tribknc -m< nente le lancement de bombes à Paris. Ies« luelles, dit le journal, ont prescrue tue l'anv sassadeur américain. « Voyager loin du théâtre des opérations militaires dit le journal, et tuer des non-:ombattants dans quelque ville éloignée est ;ontre toutes nos idées ci'unc fr:: re r viJi-sée. Ceci est l'opinion de tout le monda leutre. » Comment le kaiser aurait-il jiuçé Je f il | si l'aviateur survolant Paris hier Vm if i ;,i me bombe 5 minutes plus tôt et a\.:it h' .5 m ambassadeur américain o" un Sécrétai;1.» i l'ambassade?». •— Reuter.

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This item is a publication of the title Le matin belonging to the category Liberale pers, published in Anvers from 1894 to 1974.

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