Le matin

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s.n. 1914, 02 May. Le matin. Seen on 29 March 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/ng4gm82v5n/
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^edi 2~Mai 1914 nuix PALGE» — CINQ ckivximesi 21me Année — N° 122 I rédaction aVIEILLE BOURSE, 39 iWIiK» Téléphone Rédaction : oBaements : lUn an ■ . ■ • -Ir- ^ } Trois mois ! ; I I 3 ■«» Un an bo «juins Six m°B. S'îîii B (Trois mois .... £».00 France Angleterre, Allemagne et Union ^.reJr.O.OO - glande et toc-Pithé, par trimestre, fr. •> -OO. JC,:lI1ement se poursuit jusqu'à refus formel. LE MATIN à ADMINISTRATION 39, VIEILLE BOURSE, 39 ANVERS Téléphone Administration : S <51 C. de CAUWER, Directeur Annonces ; Annonces la petite ligne, fr. 0.30 Annonces financières id » 1 OO Réclames la ligne, > 1.50 Faits divers corps id. » 3 OO Chronique sportive id. > 3 OO Faits divers fin id, > S OO La Ville id. » SS OO Emissions Prix à convenir. Les annonces de la France, de l'Angleterre et de l'Amérique sont exclusivement reçues à Bruxelles chez MM. J. Lebegue Je C". JOURNAL QUOTIDIEN iprès le scrutir IL lecteur n'aura pas eu le temps de l'en fc nous lui avions annoncé le résulté élections qui s'achèvent en France, < t » cabinet Doumergue y verrait confi: Bises pouvoirs, et que le personnel pa: Knïaire ne serait qu'imperceptiblemei Bilïé, et que Caillaux rencontrait de ■Us de réélection. Pour l'avoir dédu Kis ne prétendons point au don de pr< La nature même des questions p< ■ aB suffrage universel impliquait le ^■jconsee qu'il y a faites et il n était pas ■«oser que le retentissement des demie) K:.. parlementaires aurait troublé s B'aié. Ah, vous tenez le peuple françai Brnerveux, sensible à l'excès, docile à 1 Bque et aux entraînements, eh bien vo Bail a traversé cette crise encore sans Eté son sang-froid et son bon senslCon Ban lendemain du 16 mai, du Boulangi: E, du Panama, nous le retrouvor B'-aent de sa politique et froidement n E i y persister. Une grande nation n Bidonne pas pour si peu. ■Qn a médit du scrutin d'arrondissemer Bous savons qu'on a raison d'en médiri Beat eu ce qu'il crée des clientèles élei Bits plutôt que des groupements de c Byens, mais vous voyez pourtant qu'il n Bpse pas autant qu'on l'a cru à l'expre: ■ d'une volonté publique. Un peu pa: Kl on a voté pour des individus, par att; ftnent sentimental, par gratitude de B»es rendus, par contrat de partage o Hissociation mais le pays, considéré dan B ensemble, s'est prononcé sur des idée: Hj a majorité en faveur du maintien d Bte militaire de trois ans, majorité e Blrdu principe de l'impôt progress: ■le revenu mais nullement pour l'impé B'e revenu tel que l'a conçu Caillauj Bi'n;8 pour la défense de l'enseignemer | m&jorité pour une immédiate r< ■eélectorale, majorité pour la politiqu B'5'6 de la République en ce qui cor Be W relations extérieures et son e: ■ion coloniale. ■a-dessus tout il y a non pas seulemer ■mit mais presque unanimité en f? ■r l regimeXes vieux partis ont'en coi ■»i- Pas un succès à l'actif des orléani: B ® ^es impérialistes! Deux monarchi: B®1 Perdu leur siège et un troisième es W Par. Ie scrutin de ballottage. D'aï ■ reparaissent sous le masque. M. Le ■ éliminé naguère par le départemer Bwrs comme bonapartiste, renaît à P£ ■ tomme républicain conservateur. Pa: ■ °n la question du régime s'est poséi ■*8 et" tranchée en faveur de la Répi m; «raonne n'en sera surpris. La Ri ■p' '■ n'avait pas démérité de la Frana B®! Pour'ant qui concevraient un pe B®ement de ce résultat, nous essayi ■ d expliquer qu'on ne résiste pas H™ grands mouvements d'opinion. L ■une parlementaire ne répond pas ni ■®'ement à la majorité dans le pay: Bit?- !ermes P°l'ticiens, quel que so Bio T Pr°gramme, sont bien obi Bnti ier Ieur tactique au gré de BJnces e* le scrutin de dimanch Bm'-(C01e n élucider l'expérience et 1 Bn«m ,n: Certamement le cabint Brlfî6,, omP^e Puisque le présider Brutn,' principaux d'entre ses co Birr./T S»°nt déjà réélus, mais c'est 1 Btli Barthou qui l'emporte. IV Binr»0a/aD!en^ le service militaire Brime 0'S ans' ce dont le PaJ Bcoliw,' I)ais. <Iue M. Doumergue ( ■grès iÎb d S tous prononcés a Be fipnv „ pour le maintien du serv B®er si iDS leur a bien fallu abar H un L proSramme de Pau était d< B La „°,?amme Rectoral, il succon BœertJ que financière du cabine Kûe le „,"e Prévaut pas davantag ■ que ifys.vient de rejeter les mods B®» snn<!r0]et-iCaillailx Prétendait k Btocéril j Pretexte de contrôle et pa H une véritable inquisition fis |5ft^ue survit et subsii B"iées r];5„v Po^ique Barthou comm B®bre'de h rirP-rince de "«ven Btt-ètr.1 rellg!on. Bta®queii°rs')^0nnera"^on <îue ces étrar Btins dv.r.tv, ma?<îueront de sincérité ■ fsn proffla asme' dans l'applica ■fïtPro.Sme f.lectoral si différen l^'-on nm P°hti(iue;peut-être s'al B1* famZr emP.loyer lme formul B"'^mblan?ri' ?Ulls le combattent e: W aon seli6 let déf®dre; il y a. vot BatSsi dans î dans la législatio: B^àv™, .mandat électoral et i F ''électeur la crainte de l'abar B"65 d'Etat pour Ia plupart de sagessp AÎ0I?.mencement et la fi: B5Ses Partisan ^oumergue, ses colle B?®"és à ans la Chambre son n0n pas en marg B les articiï COngrès de Pa^ mai K-' mcles essentiels de ce pre pUarsée fe cette législature ils n ■S Pas IMm a?06 de trois ans; « K Systè®e Sur le revenu d'à B ; ils s'acc(?mm ^aVaient débattu e H StideBriânrtT eî"0nt des idées d BP' C-Pr la défense de l'or 1 ' lls feront U réfprm . ! électorale dont ils ne veulent point; ils n' 1 Mèneront rien de l'alliance russe que plupart d'entre eux réprouvent ni de l'e tente cordiale dont ils ne sont pas to j. énamourés; ils continueront au Maroc Lj. politique des précédents cabinets avec général Lyautey comme agent de directio L Us gouverneront, en un mot.conforméme r_ au mandat que la France vient de leur s lt gnifier. :S De ce point de vue leur situation n'off rien d'original. j_ Toutes les assemblées délibérantes s bissent l'influence irrésistible de l'opinic ,s publique. N'avons-nous pas vu, il y a x ^ peu moins de quarante ans, à Versaillc ■s une assemblée nationale essentielleme: a monarchiste, élue sans pouvoirs cons s tuants, adopter cependant une constitutif a républicaine parce que le pays l'exigea [. impérieusement? Est-ce que l'établisseme: v du suffrage universel et l'abolition du rer )- placement militaire en Belgique ne so: 5. pas des victoires de l'opinion sur des pari s ments incertains ou timorés? Est-ce que ^ plupart de nos conservateurs ne répxigne: e pas au principe même de l'obligation i l'enseignement primaire? Lt Les choix de dimanche dernier, ceux q interviendront encore au ballottage pe . vent sembler troubles: le mandat est clai On n'en rencontrerait peut-être pas i e plus clair dans l'histoire de France de c 3- dernières années. Camille Liauma L- - ■«» s u Lettf© de Bsrlin s (Correspondance particulière clu Matin.) ^ Au Reichstag. — Le recteur rte l'Ecole sup n rieure de commerce. — La grève des auto if taxis. ^ Berlin, 30 avril. La commission du budget au Reichstf s'occupe des affaires étrangères et des dépe ses militaires. L'Agence télégraphique Wol ■- vous tient au courant, au jour le jour, et < e ce qui est communiqué à la presse au suj l- de ces séances — d'ailleurs privées — et i ce que les journaux disent des déclaratioi faites par M. von Jagow ou par M. Zimme + man, au nom de l'Office des relations ext rieures. Je n'y reviendrais pas ici. L" Le «Seniorenconvent» du Reichstag s'est o 6 cupé de l'ordre du jtmr de la session pari s- mentaire. Vous savez que par cette commi i- sion des anciens il faut entendre les délégu ;t des partis qui comptent au moins vingt mer t. bres parmi les députés. Il arrive que certaù L_ groupes soient moins nombreux. Ils recrute: ^ alors un ou deux adhérents temporaires pa j mi les «sauvages», les parlementaires sai L" parti déterminé, mais dont les opinions pe "" sonnelles cadrent suffisamment avec celle c ), groupe. Il en devient alors le «hospitant i- l'hôte; il y est «en subsistance», comme on d i. en langage militaire. » Le «Seniorenconvent» fonctionne comme ui ^ commission officieuse du Reichstag à côté c bureau régulièrement élu. C'est avec le «S ' niorenconvent» que le bureau, d'une part, a gouvernement, d'autre part, s'accorde poi a régler utilement les travaux parlementaire 5- de telle façon que les députés perdent 3. moins de temps possible, que les projets < [t loi urgents et les initiatives intéressant [. soient débattues rapidement. On gagne ain les heures que d'autres assemblées délibéra: tes gâchent souvent à discuter, en séance pl e mère, l'ordre de leurs travaux, a Le «Seniorenconvent» s'est donc réuni, ma ;t il n'a pu prendre aucune décision pajce qu it n'est saisi d'aucune proposition du gouvern [- ment. C'est en effet de la mauvaise humet a des ministres à l'égard des narlementaires, t qui ils reprochent d'aller trop lentement e . besogne. On est d'accord de terminer la se sion actuelle à la veille de l'Ascension, le : » mai; mais il y a deux manières d'en fini it c'est de clôturer la session ou de la suspe: u dre. La clôture dépend du gouvernement e i- ce sens qu'elle est ordonnée par un décret c l- souverain. Or, il y a une différence énorm pour les parlementaires personnellement, e: !_ tre une clôture de session et la suspensic , d'icelle jusqu'à convocation ultérieure. E fait, me direz-vous, cela revient au mêm e puisque les députés ne siègent pas? Certe mais il y a la forme, la fôôôrme ! Quand ui li session est clôturée, le libre-parcours d' r membres du Reichstag sur les chemins de l n'est plus valable. Quand une session est su pendu, nos députés continuent d'aller à Berl: , ou ailleurs, «à l'œil». Or, leurs travaux éta. terminés virtuellement, il n'est pas indiffère: e aux parlementaires, pendant les Vacance t d'avoir en poche un carnet qui leur permet de voyager dans tout l'empire sans bour: délier. i, La menace d'une clôture est donc comme ur . épée de Damocles suspendue au-dessus de i tête des membres du Reichstag et dont il d pend du gouvernement de trancher le fil, s'i r ne sont pas « sages », c'est-à-dire s'ils ne veulei e pas discuter rapidement et voter les projets c n loi dont les ministres considèrent la promu e gation comme immédiatement nécessaire. a C'est un des petits côtés de notre vie pari j mentaire, mais il n'est pas dépourvu d'intér d'y appeler votre attention le cas échéant. s * i * * ■- Grande agitation dans le monde professora t Dr Jastrow quitte la direction de l'Universii e commerciale de Berlin, dont il était le fond; s teur, dont il avait rédigé le programme de _ cours, dont il avait recruté les premiers profe seurs, dont il était le recteur. Pourquoi? e II existe un comité des «Anciens du Con s merce », création d'origine assez lointaine, qi - groupe des . élégués des commerçants et qi t fonctionne concuremment avec la Chambre d e commerce. C'est ce comité qui a créé l'Unive sité commerciale, à l'initiative de Dr Jastrov il y a une dizaine d'années, et qui continue e U'atoiioistrer. Qr, il y a six semaines, Dr Jn a- ! trow reçut avis que les « Anciens » renonça» la à ses services pour le mois d'octobre et l'in n_ talent à se mettre en rapport avec eux pc discuter et établir les bases d'un nouveau cc j1*3 trat. Dans une lettre livrée à la publicité, la Jastrow écrit qu'aucune raison n'a été donr le pour motiver sa démission, qu'il n'exist n. entre le conseil d'administration et lui auc nt conflit personnel ni administratif. Dans < ;i_ conditions, il ne lui convient pas de réponc à l'offre de conférer au sujet d'un nouve contrat. Il n'a pas répondu à la communicati re le démissionnant pour octobre et ne s'est ent tenu de cela avec aucun des administrateu u- A part son rectorat à l'Ecole supérieure de co ,n merce, il est aussi professeur à l'Université in Berlin, l'autre, cella qui n'est pas commercia Il quittera son rectorat. Il conservera sa cha: universitaire. . La presse ayant été saisie du différend et ! ;i- professeurs de l'Ecole supérieure de commei >n ayant témoigné de leurs sympathies pour it recteur dans un ordre du jour rendu pub aussi, les « Anciens » se défendent de même, leurs explications il semble résulter que communication reçue d'eux par Dr Jastr< at n'avait pas la portée que celui-ci lui a at1 e- buée. Il ne s'agissait pas pour lui de « renc la son tablier » en octobre. C'est parce qu'il as: mait en même temps un professorat à l'U je versitê et le rectorat à l'Ecole supérieure Commerce, et que le professorat paraiss . nuire au rectorat, en ce sens qu'il n'y pouv; 111 plus consacrer tout le temps jugé nécessa: n- par les « Anciens », c'est pour cela que les « A r. ciens » l'invitaient à discuter un nouveau ce Je trat d'engagement tout en résiliant le conti ,s existant dans des termes légaux. Eh I oui... mais on a l'impression que < « Anciens du Commerce », administrâtes d'une école supérieure de commerce, ont le tort de traiter un professeur d'univers un peu... commercialement. Quand il s'agit délimiter ou de relimiter le champ d'acti d'un Dr Jastrow, les mots de contrat de ti vail et de préavis choquent. Non professer: é- sont très férus de leur indépendance intelli 8. tuelle et de leur indépendance administrati — à juste titre ! — et se montrent partiouliè: ment ombrageux quand leur dignité prof: sionnelle paraît être mise en cause. Ils se c LS battent contre l'ingérence du ministère pri sien, dont on dit que l'administration est 11 tillonne et a des tendances liiérarchiqueme »e oppressives. Pourquoi les «Anciens du Co: merce », qui émanent, en somme, de la gran *e bourgeoisie libérale, ont-ils le mauvais goût ls vouloir marcher sur les brisées de certai r- « ronds-de-cuir » î é- * * * C- e- U y à \mè grève des chauffeurs d'auti s- taxis à Berlin. On ne s'en aperçoit guère e 5s core, parce que le nombre des grévistes < ir- relativement restreint, mais on craint d is troubles dans la circulation pour samedi :it tous les propriétaires d'autos-taxis, se solic r- risant avec les patrons des grévistes d'aujoi is d'hui, mettent à exécution leur menace r- lock-out général. Les chauffeurs n'ont pas lu salaire fixe. Ils reçoivent une indemnité », 1.50 mark par jour, dont ils doivent abandc it ner la moitié au personnel des garages po nettoyage des machines, et 25 % de la recet le Si la recette dépasse 30 marks, il leur est .u une gratification d'un mark. De plus, ils p> e- çoivent à leur profit, la taxe afférante le transport des bagages lourds, soit 25 pfenni ir par 25 kgr. s, Or, les petits propriétaires ont décidé le supprimer la taxe sur les bagages. La raiso: le — Si le prix des bandages a diminué de 30 >s celui de la benzine a augmenté de 70 %. L'e si ploitation des autos-taxis devenait onéreu n- pour eux, alors que les chauffeurs se faisaie é- des salaires quotidiens moyens de 10 mari A quoi, les chauffeurs répondirent par is grève, le nouveau règlement devant leur cc il ter de 15 à 20 marks par mois. e- Ce sont les petits propriétaires qui entan ir rent le mouvement; ils possèdent 1,400 voil à res des 4,000 voitures qui circulent à Berli n Si l'on s'aperçut peu, dans le public, de s- grève, c'est que même ces 1,400 voitures 21 restèrent pas dans les garages, les propriét; r; res ayant pris eux-mêmes le volant. D'aui :i' part, les cochers de fiacre retrouvèrent le n clientèle d'antan. On « roule » donc comr u auparavant. e> Mais les sociétés se sont solidarisées av m- les petits propriétaires et entendent appliqui ,n leur menace de lock-out pour samedi, un i n glement maintenant l'indemnité de 1.50 ma e> par jour, diminuant la participation des chai s; feurs dans la recette à 20 % et supprimant to ié les autres avantages dont ci-dessus. 3S Et peut-être que samedi le cocher de fiac ;r connaîtra un triomphe, lui que l'on abando s_> nait dédaigneusement depuis que les autc r_ taxis se faisaient plus nombreuses et plus cc !t fortables, à des prix abordables. -,t Giinthar. I LES FAITS DU JOUI ie a POUR L'AMERIQUE LATINE B- [s Un des personnages les plus considérai it de l'Amérique latine, le général R. Rey 'e ancien président de la République de Colo 1" bie, communique au Figaro un article où 3_ expose des idées qu'il traitera avec pl 5t d'ampleur en Sorbonne, mercredi procha . sous la présidence de M. Paul Doumer. général R. Reyes, grand explorateur des gions centrales de l'Amérique du Sud, : 1: appelé naguère à préparer le traité qui vie ■é de mettre heureusement fin au dissentime ^ de la Colombie et des Etats-Unis. Patriote 3_ ami personnel du président Wilson, il ave tout récemment encore, l'occasion de défi dre aux Etats-Unis les intérêts de sa patrie ^ Le général R. Reyes rappelle tout d'abc !i les ressources minérales et agricoles e i l'Amérique du Sud. La poussée des cités n' r" j pas moins étonnante que dans l'Amérique * ' Nord. A Buenos-Ayres, Rio-de-Janeiro, Si 5-[paulo, Montevideo, gantiagol .Valparaigo, ;nt Havane, Mexico,* etc., les centaines de mill vi" habitants s'ajoutent aux centaines de milL ™ Quelques-unes de ces villes dépassent un mi Dr lion, un million et demi. Les grandes cité ée ne demeurent pas longtemps au milieu d ait campagnes vides. un T1 . , ,es II ajoute: ire au Mais il est un autre fait que les lecteui on et les auditeurs d'Europe doivent connaîtn (,e. C'est la gloire de la «latinité américaine». rs Nulle civilisation n'est plus assimilatrici ml Les immigrants germains, saxons ou slave; £je ne résistent pas longtemps à l'ambiance: le le sentiments patriotiques de leurs enfants n rQ sont pas moins ardents ni moins profond que ceux des vieux habitants. Le mirael [es est dû à la femme du Sud-Amérique, à se ce grandes qualités morales, à sa grâce et à s le beauté. liC On nous a reproché, je le sais, l'instabilit De de nos gouvernements. On nous la reproeb la moins en France qu'en d'autres pays, d >w reste. Mais il faut songer que les natior ri- jeunes encore doivent sortir de la gangu [re du moyen âge. Combien a duré le moye ;u- âge européen? ni- Ainsi, au Mexique, cette période de cris de touche à son terme, et les convulsions ai lit tuelles ont donné lieu à un élan admirabli lit, c'est l'intervention de l'A. B. C. (Argentin< ire Brésil, Chili), qui a été acceptée par le pr< .n- sident Wilson aussi bien que par les bell in- gérants. •at Et le général R. Reyes conclut: es irs Les Sud-Américains, ceux que vous app< eu lez «créoles», sont les descendants de cadef ité d'Ibérie et de Gallice, les Fernand Cortè: de les Pizarre et tant d'autres héros... Ceux-( 3n se sont confiés à de frêles embarcations;ils or ■a- découvert un monde; ils l'ont colonisé, pex irs dant que leurs frères aînés, dotés de majc ?c- rats, s'anémiaient au milieu des richesses e ve des honneurs. Nous ne valons pas moins qu "e- nos ancêtres, qui furent de terribles profe: 2S- seurs d'énergie. lé- Nous savons démêler ce qui, dans les idée is- les plus générales et les plus généreuses,pet ;a- se cacher d'utopique et de dangereux. Su nt ce point, d'après vos leçons, notre expérienc n- est faite. de Nous avons à mettre en valeur la meilleur de part entre toutes les richesses du globe, ns Nous vous convions à nous aider, au nor de la fraternité latine. Que notre devise à tous soit: Justice, Civ: lisation, Amour, Grandeur d'âme. Travaillons toujours et quand même. )S" Fox n- .. îst J Etranger £ La politique allemande cle L'AFFAIRE BERLINER. — CONDAMNATIONS de PERM, 1. — Après 7 heures de débats, la Cou n_ d'appel a condamné les trois aéronautes aile ur mands Berliner, Haase et Nikolai à six moi te- de prison, déduction faite de 58 jours de déten iû tion préventive, pour levers de plans, fabrica 5r- tion de copies, description de points fortifiés lu collection ou réunion de nouvelles, dissimula gs tion de leur origine et irruption dans des point fortifiés de l'Empire. de Le tribunal a laissé tomber contre Berline 11 l'accusation de publication de documents se %. crets dans un Etat qui ne se trouve pas en éta ix- de guerre avec la Russie. Le ballon sera remi se au gouvernemént et les armes à la police, nt Les condamnés garderont les arrêts jusqu'i es. ce qu'ils aient fourni chacun une caution di la 2,000 roubles. >Û~ LA PRESSE BERLINOISE tè- BERLIN, 1.— La «Gazette Berlinoise de midi ,u- estime que la condamnation des aéronaute n. allemands à Perm est un véritable déni de jus la tice. ne ii La politique autrichienne LA SANTE DE FRANÇOIS-JOSEPH ie VIENNE, 1. — On annonce officiellement ai sujet de la sané de François-Joseph que 1; ec nuit dernière a été aussi bonne que les deu; îr, nuits précédentes et que l'état général est tou 'è- à fait satisfaisant. rk _ La politique anglaise L'AFFAIRE DE LA T. S. F. LONDRES, 30. — La commission d'enquêti de la Chambre des Lords au sujet de l'affaire de télégraphié sans fil déclare, à l'unanimité que Lord Murrey (ancien « whip » libéral) ; commis des erreurs mais que ces erreurs n'en tachent pas son honneur. La commissio- est d'avis que quiconque exer rj çant des fonctions publiques devrait s'inter dire de se livrer à des spéculations. La situation au Mexique LE GENERAL CARRANZA les EL PASO, 1. — Le général Carranza a or 3S' donné la mobilisation de 12,000 hommes afir m- d'attaquer Tampico. Le gériéral Villa aurait L il commandement de ces troupes. Le beau-fils du général Carranza déclan qu'un armistice dans le nord du Mexique es n> impossible. J'l Dépêches diverses ;ut GRAVE ACCIDENT A MAYENCE :nt MAYENCE, 1. — Le train-omnibus est entri ■nt en collision avec un train de marchandises. I et midi on avait retiré des décombres 3 morts e un grand nombre de voyageurs blessés. ln' LA PRESIDENCE DU PEROU LIMA, 30. — Le Congrès a résolu de porter ; j la présidence de la République, le 15 mai, M Roberto Leguia, vice-président actuel. de REBELLION A PUERTO-PLATA est j SAINT-DOMINGUE, 1. — Le gouverneur d Puerto-Plata est entré en rébellion. On a er ,n" voyé contre lui eles bateaux et des troupe la de terre qui assiègent et bombardent }a yilie e LA GREVE DU COLORADO î. WASHINGTON, 30. — La situation de la l- grève des mineurs du Colorado est devenue :S plus sérieuse et menace de dégénérer en guerre civile. Le président Wilson a ordonné e a'envoyer sur les lieux des troupes fédérales. L'ambassadeur d'Italie, après avoir adressé au gouvernement fédéral une note de protestation, avec réserves sur le droit éventuel à, s une indemnité, a insisté aussi verbalement i. auprès de M. Bryan, secrétaire d'Etat. Celui-ci l'a assuré que le gouvernement se préoccupe s. beaucoup de ce conflit qui a appelé toute sort s, attention et qui a fait l'objet d'une discussion s au Congrès. e DENVER (Colorado), 30. — Les troupes fédé-s raies arrivées hier dans la région troublée du e Colorado remplacent la police. Un autre dé-s tachement, arrivé aujourd'hui à Trinidad, a était attendu à la gare par plusieurs centaines! d'habitants qui lui ont fait un accue 1 chaleu-é reux. La trêve conclue hier avec la milice a< e été prorogée à la demande des mineurs gré-u vistes qui veulent enlever leurs morts et soi-s gner leurs blessés du combat d'hier. Les gré-i e vistes cachent le nombre de leurs tués o» n blessés. Le commandant de l'armée active a conféré avec les chefs des grévistes. Ceux-cii e ont promis d'aider au rétablissement de la !- paix. Le commandant estime que les désor-" dres ont pris fin. Il n'a pas été question de la remise des armes, mais les chefs grévistes ont promis que leurs camarades s'abstien-1- draient de porter publiquement des armes. , Le tarif téléphonique A la Bourse Ainsi qu'il fallait s'y attendre, l'application du nouveau tarif a fait, dans le petit local ré-j servé, en Bourse, aux cabines téléphoniques, e l'objet de toutes les conversations. Aux cabines internationales et interurbaii nés, la clientèle est aussi nombreuse que d'or* dinaire. Et si les négociants, qui téléphonenl t désormais pour deux sous à Lokeren, à Ter-r monde ou à Malines, se déclarent enchantés, e ceux dont les acheteurs habitent au delà de la «première zone» se méfient du nouveau sys-e tème. Us téléphonaient jadis pendant 5 minui tes pour un franc. A partir d'hier, le t^rif est ^ abaissé à 75 centimes mais la durée de la conversation n'est plus que de 3 minutes. Un courtier, très connu en Bourse, parais^ sait fort mécontent de ce système et il le discutait à haute et intelligible voix: — On appelle cela réduire un tarif, <lî£.'lit-il. Mais celui qui a fait cela n'est qu'un imbécile. On lui aura dit qu'il est impossible d'em-paumer un client en trois minutes et l'expérience ne tardera pas à le démontrer. Pour toutes les conversations dont la durée sera comprise entre trois et cinq minutes, nous aurons à payer deux fois 75 centimes au lieu „ d'un franc. C'est vraiment fort ingénieux... Enfin, les nombreuses cabines du service ur-r bain — qui, dans le temps, étaient assaillies " par les porteurs de cartes d'abonnés -— sont 3 demeurées obstinément closes pendant la plus " grande durée de la Bourse, personne ne con-" sentant à payer deux sous pour une commu-■ nication que, la veille encore, il obtenait gra-~ tuitement. 3 On sait que les abonnés ont conservé le droit de se procurer une carte d'identité, mais, au lieu de l'obtenir pour rien, ils doivent désor-, mais la payer à raison de cinq francs par ; mois et verser en outre un sou par communica-5 tionl Aussi avions-nous prédit à ces cartes un succès négatif et ces prévisions se sont réa-„ lisées, car jusqu'à présent, aucune «carte d'i' ' dentité» n'a été délivrée... Chez le pâtlsier... » Nous sommes entrés, par hasard, chez le » pâtissier qui, au coin de notre rue, vend d'ex- - quises tartes à la crème, de succulentes pralines et de délicieux petits gâteaux. Pendant que, silencieusement assis devant un guéridon de marbre, nous grignotions un «éclair», que suivit un «chou» et qu'avait précédé une «tartine russe, nous vîmes, successivement, en- î trer trois ou quatre clients d'un genre tout à i fait inédit. : D'abord, ce fut une petite «bonne», tablier fc blanc, minois fripon; elle entra en «coup de vent», presque à court d'haleine et se penchant, l'air aimable vers la demoiselle de magasin, elle dit, en montrant une porte dans le coin du local: — Madame fait demander si je peux télé-; phoner ? 3 —Oui, mademoiselle, mais... c'est un son 1 — Ah ! fit la bonne, toute rosisante, puis, i après avoir hésité, elle fit demi-tour et res- - sortit, apparemment vexée. Ensuite, ce fut une dame élégante qui, d'un - air sec, riposta: « Oh I ne craignez rien;^les voici, vos cinq centimes ! » Et, enfin, vient un jeune homme qui paya sans sourciller la petite taxe en ejuestion, mais ne put s'empêcher d'ajouter, du ton dont il aurait demandé 200 grammes de marrons glacés: « Ah 1 bien... alors, made- - moiselle, pour un sou de «téléphone», si vous i voulez bien. » 3 Et pendant qu'il demandait son «numéro» et obtenait sa «communication», la demoiselle de 3 magasin qui, en ce moment, nous rendait la t monnaie d'une pièce, nous confia: — Oh ! ça, c'est une affaire, monsieur. Depuis dix ans qu'on est établi ici, nous autres, et qu'on a un téléphone, on a des clients rien qu'à cause de ça. Maintenant, on a tout à fait , l'air de le faire exprès de leur refuser, ou de 5 leur faire payer un sou. On s'est entendu avec ^ l'épicier, là, sur la place. Mais à onze heures 1 du matin lui et nous, nous avions déjà plus de dix habitués froissés. Oh ! oui — voiià votre monnaie, en vous remerciant, monsieur — ça c'est une affaire ce 1er mai du téléphone ! Au café Nous sommes de ceux qui, sans avoir de manies, ont néanmoins leurs habitudes; aussi e avons-nous, dans un établissement tranquille - et respectable de la ville, une table réservée s tous les après-midi. Le chasseur, le commis, . les garçong et le patron ont pour nous des

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This item is a publication of the title Le matin belonging to the category Liberale pers, published in Anvers from 1894 to 1974.

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