Le matin

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s.n. 1914, 02 March. Le matin. Seen on 18 April 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/6m3319t431/
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j "^fiTndi ars 1914- HtJlT PAGES - CirVQ CISreXIME® 21TOS Annét - N° 61 I rédaction 39 VIEILLE BOURSE, 39 ANVISR® Téléphone Rédaction : »!> auoiinemeiilis : (Un an . . ■ • -{r- 12'Sλ ivvsrs Sis mois ..... «»•;»" 4 /Trois mois .... 3.5*0 l Un ail tlKii^wjS'xmo^i^ . . • • I France, Angleterre, Allemagne et Union I 11 , ' -trimestre fr O.OO. - Hollande et I postale, r»" trimesire, Grand-Duché, par trimestre, fr. ? .OU-l'abonnement se poursuit jusqu'à refus formel. LE MATIN JOURNAL QUOTIDIEN ADMINISTRATION 39,VIEILLE BOURSE, 39 AIWJERS Téléphone Administration : S56Ji C. de CAUW'ER, Directeur Annonces : Annonces la petite ligne, fr. 0.30 Annonces financières id > a OO Réclames la ligne, > 1 .£SO Faits divers corps id. > 3.00 Chronique sportive id. • 3 OO Faits divers fin id > îi.OO La Ville id. > a OO ^Emissions Prix à convenir. • J<es <znna>ices ile la France, de l'Angleterre et dû lAmérique sont exclusivement reçues à Bruxelles chez MM. J. Lebisgue A Co. LA LÉGION BELGE AU MEXIQUE I L état a anarchie sanglante dans lequel ■ débat le Mexique, depuis plus d'un an, ra; ■ pelle de point en point celui qui, de 1861 ■ isia nécessita l'intervention■ des- puissa ■«s;'mème mépris des lois de 1 humanité I du droit des gens, mêmes attentats conl I miels à la vie et à la propriété des étra I «ers. C'était alors le président Benito Ju I î'e-, cet Indien zapotèque dont les violenci ■ la duplicité,l'attitude insolente vis-à-vis d I iouvernements qui lui adressaient leurs r I èlarnations, semblaient provoquer l'Euroj ■ C'est-aujourd'hui ie général Huerta q ■ tac tout autant d'impudence et de dési: ■ voiture se joue des pays ayant au Mexiq ■ te intérêts à défendre et en premier li Bte Etats-Unis — le général Huerta, l'i ■>:- instigateurs du soulèvement militai ■de mai 1912, soulèvement qui dégénéra ■tombats sauvages dont les rues de Mexi ■toent-le théâtre, et l'auteur responsable ■ïsàsassinat du président Madero et de s< H Aère. C'est encore le rival ue Huerta, ■ tostitutionnaliste général Villa, qui fi I plier sans jugement Américains, Angla I îr'ançais... tous ceux enfin dont la prés en ■ . gène ou dont les protestations lui dépla Kent, Si l'on ajoute à ces deux chefs, ent l'h mains desquels se concentre actuell Huent le pouvoir, les tyranneaux de moind ■importance: zapatistes, caranzistes, etc.,m£ Hicut aussi rapaces et féroces, on peut ■foire une idée de ce que doivent être ■te moment les conditions du Mexique et Situation des étrangers qui y vivent. ■ 11 n'en était pas autrement il y a cinqua: ■je-deux ans: le Mexique offrait l'image i Kttiaos et ne reconnaissait même plus ■jfette. C'est alors que la France, l'Angleter ■pi'Espagne, puis la France seule, résol ■nt d'y envoyer un corps d'occupation ■ « M tut pas long. On avait alors plus H wlité, de caractère et de décision, et 1 ■ 'Wiaes «parlottes» diplomatiques dont 1 ■pnds pays ont encore donné l'année de ■pieté ( a. propos dçs affaires,balkaniques, ■ grotesque exemple, n'étaient pas connu ■ Comment l aide du maréchal Bazaine, q ■commandait le corps expéditionnaire, le g ■ neral Forcy, s'empara de Puebla et de Mes ■M,. cornment il renversa la république mes ■xaine et lui substitua un empire dont ■couronne fyt donnée à l'archiduc Maxiir ■ en d Autriche, frère de l'empereur Fra -Joseph, ces faits appartiennent à l'hi ■'« et sont connus. ■t'ifu^uc ®fait ''époux de la fille ■fhii h 'ro' des Belges, de la princes ■ Jr.i-.ri- t' lan8uit encore au château K, „ t:.l«'impératrice du Mexique i ■ s«u!n'StC-lence de la marche du temps; ■L fe^P°ur elle, il y a plus d'un deir ■ liii-'n, i ïre le où son époux tor BiLLS S es mexicaines et où elle 1 I CMaT p?nS,ret°Ur ®eS rêveS de Sra ■Lia! ri» ar ^ait ai°rs dans to K- |a fj|fe-J?unesfe et de sa beauté; e E . e (de n°tre roi et il fut déci B'fe;<iui> n 'ontaires beiges se rendraient ■«"Î Crfu/rfmer la garde de rimP avaiS ê e fut vite constituée; c ■ai®^nètrean ia rarmée et tous v0 fr ® hommes. ' contingent n'était 1 HfèquaLd'^de?arde vers la fin de 18i ■«'«mbarquèrpnf?ementS d° la LéSion bel ■•«ire. C'est a,? suc°essivement à Saint-N Partant J°n ?e la musicIue qui jou: ■'Ifen- et la nïT Syrie, l'Hymne auti ■^t eut lfo, ?Ç°T que cet embarqu ■'®tau lipTin,', • détachements arriv près a un mois d'i lllt DreSi a raversée la Légion s I Jftys du tvr.hiK pepes: si* hommes a BPK® les h-il oa. eurent à Santiago Bombèrent1 Vnr* îaisaient escale, et to IN a la Vpm rm COrps belge se trou Ilî'rleva son tuï ~ ou la Nièvre jau Itl!f- 'à, avant t ! d®^uslcIue, M. Allard ■Één, if s" rt-®a tete le colonel Van d ■ partie du frfft SUr Mexico- La pr Kli A CroV f tfiy11 par chemin B> -et la nnmiilV camper sous Bh'ens et L mpfil°n lndlgène, compos ■f chants fi ^ ^CCUelllit nos soldj ^■^^àcest.p! dan.ses: à pes char ■ >gubi-es des prm^Tt se mélaient 1 ■ tours qui se nom • esp.èce de gr ■frt'r de cet endrn'iSS d'immondici Kavws^e Confr/n0lt: fut la marc R?3'4 qu'une terrp attrist-é n' ■^«ant qu'un» bll ' rougeâtre, mi épineux t, maigre et quelqu ™esquites- De loin i'arméeX r?Pcontraient des pc des offî"PatT- Ils .,Haient eoi II °fdres des soIrW3 ,ançais ayant so ■ ; Tous avaienf a PluPart Egy »V?Ues et de graMes VOir»-SUpp01 K 1 eu*> souffrfi i , privations. I c'est-n If de la soif, et c R?Un emporté6 muletiers, disp officS^^edeleur, h ■Kit'i!,- mérlprin , oute denorrr El été mordus par des reptiles ou piqués i des insectes venimeux. Mauvais début... Néanmoins, le moral nos légionnaires resta excellent.' Ils fin étape à Gordoba, à Orizaba, où la garnis française les accueillit de la façon la p se cordiale, ils gravirent le versant oriental < Cordillères —Las Cumbres — atteigniri ' à Puebla, où le colonel Jeannigros, qui co: mandait le département, les reçut admii et blement, et le 7 janvier 1865 ils entraii ,x_ à Mexico. a_ La ville était alors constamment en ft a_ Au palais, les bals que donnaient l'emperf ;s( et l'impératrice étaient fort beaux et f es animés. Quant aux soupers de la Cour, é- choses, paraît-il, se compliquaient; car ie. la haute société de la capitale s'y condi ui sait parfaitement, il n'en était pas de rt i_ me des invités de l'intérieur, qui avaii je la fâcheuse habitude d'emporter l'argen 3U rie. A part ce détail, tout se passait d't. m façon très correcte. Les officiers belges, d: re les familles qu'ils fréquentaient à Mexi 3n trouvèrent une hospitalité charmante et, co leur côté, les soldats n'eurent pas moins de se louer de leur séjour dans cette ville. 3n Mais c'était la vie en rose et les cho le allaient changer. Sous les ordres de Jua ùt et de Porfirio Diaz, les dissidents rede iS) blaient d'efforts. Le désir de voir du pa ce de ne pas rester en arrière des Français, < i_ avaient si souvent battu l'ennemi, ni i rê Autrichiens orgueilleux de leur magnifie c_ succès de Jalapa, stimule les Belges. L< re mars, la Légion, que l'on croyait simp js ment destinée au rôle de garde d'honne se quitte Mexico et, sous les ordres du géné sn comte Thun, commandant la brigade austi "la belge, elle entre en campagne. Ce que fut cette campagne, l'espace di nous disposons ne nous permet de le rapj 1er que par quelques noms de villes et sa localités qui en marquent les glorieuses é r!? pes. La brigade se trouva bientôt envirc u_ née de forces ennemies considérables. Et Patzcuara, un maréchal des logis échaj de de Tacambaro avec dix-sept cavaliers me: es cains informe le colonel Van der Smis; es que le major Tydgadt se trouve bloqué ] r_ les dissidents dans un réduit et que ce : je duit est en flammes. Ge n'était que ti ÎS vrai. Et c'est dans" ce réduit criblé de bal uî et de boulets que deux cent cinquante et é_ Belges tinrent tête pendant cinq heures trois mille cinq cents Mexicains! Fina I ment, le lieutenant Walton, qui avait p a le commandement des survivants, fit arl rer le drapeau blanc. Huit officiers tués _ dont le brave capitaine Delannoy qui ton s_ en chargeant à la tête de sa compagnie pc dégager le réduit — quatre blessés sur d de neuf et cinquante-trois hommes hors se combat, tel fut, du côté belge, le bilan de de journée. Mais que d'épisodes la signalèr L'a et que l'on voudrait pouvoir raconter ji il qu'aux moindres détails! Du côté des dis i_ dents, les pertes avaient été énormes. Ai n_ si fallut-il toute l'autorité du brave géné Régulés, qui avait déjà félicité chaleureu; n_ ment le lieutenant Walton de cette mag: ut fique défense, pour sauver les prisonnie [je le général en chef Arteaga voulait les fa dé fusiller jusqu'au dernier! m D'autre faits d'armes — tels que le co é_ bat de la Loma, l'attaque de Morelia, le co ar bat d'Ixmiquilpan, le plus meurtrier — l1_ lustrèrent cette campagne. Dans tous, i a0 légionnaires affirmèrent leur bravoure leur endurance. Un ordre du jour du ma: 54 chai Bazaine avant le licenciement de c,j Légion, qui ne regagna ses foyers qu'en 15 a^ en fait foi. Mais le témoignage le plus éme ^ vant de la belle vaillance que déployée ,j_ nos compatriotes au Mexique leur fut rer e_ par l'infortuné Maximilien lui-même d; g_ l'ordre impérial qui dissolvait le corps b ge, — ce qu'il en restait... — comrr j n'appartenant pas à l'armée natioiu j_ Prescience de celui qui le dicta ou au de cause, ce Clocument qui devait être un ho us mage, quand on le relit aujourd'hui, r semble à un adieu... ne Marcu Il Reportage parisien de (Correspondance particulière du Matin.) Ici O Versailles, par cette après-midi... — j3 fureur des suffragettes parisiennes. — Waterloo des Fédérés, es Paris, 28 février os Plus qu'en aucun temps peut-être les p 3S. fums sont à la mode. Non seulement m lie avons des lits pleins d'odeurs légères, mais a_ appartements eux-mêmes et leur ameublem complet reçoivent, vaporisé-s avec art, des s> teurs plus ou moins prenantes, selon le g es des occupants. Je connais une jeune persoi en dont le salon sent de cette manière le chyp s- le cabinet de toilette, le lilas; la chambn n- coucher, la rose; la salle à manger, le citr et le cabinet de débarras... la naphtaline p_ naturellement. On a des pièces au corylop ,,, comme il y a quelques années on avait chambre Henri III ou Louis XV. Les perruqi 'es de couleur elle-mêmes, sont parfumées, et !es Ion leurs nuances. Bien entendu, les toilet a- s'assortissement à ces odeurs suaves — \ a_ robe mauve embaumera l'héliotrope, une ri Lés d or mimosa — et il n'est pas jusqu funèbre habit noir masculin qui ne laisse ; r " : jourd'hui après lui une traînée adorante— 11"> j c'est très bien. |ps | Toutes choses ont leur odeur particulic irs du reste -— comme toutes odeurs leurs poèl ;nt} Après Baudelaire, en effet, qui découvrit < iar " les parfums, les couleurs et les sons se r< pondent Huysmans analysa avec une minut de remarquable les senteurs de cire, d'encens t d'humidité des vieilles pierres d'églises p, exemple, et plus récemment Mme de Noaill ,on chantait éperdûment la Nature, qu'elle respir lus qu'elle boit pourrait-on dire, et qu'elle goû les plus qu'aucune autres,avec d'ineffables et d'éb jnt quentes-frénésies. -q _ Au surplus Zola lui-même ne célébra-t-pas comme il convenait, la symphonie odoran , T des fromages, et pas plus tard qu'hier, le liei tenant Shaokleton — qui, sans compter le Pô Sud — lequel doit évidemment sentir le fruit, te. glacé — visita quelques pays — ne déclarait-air pas à la "Pall Mail Gazette", que chaque n, 3rt tion, voire chaque ville, possède son odei le3 caractéristique, citant à l'appui de son di les exemples que voici: Le Japon sent 1 . épices; Malaoca, le fruit chaud; l'île Mauric \1- la rose; l'Ouest africain, les plantes pourrie te- l'Arabie, le beurre rance; Geylan, le tréte înt Saint-Pétersbourg, le bois brûlé; Aden, le ci; te- surchauffé; Grasse, la violettte; Bordeaux, tne bois de merrain; Marseille, l'oursin; Boulogn ltis le hareng; Lille, la fumée; Paris, la boue, eti etc. La liste pourrait être allongée indéfir c,0' ment. a? Cependant, je crois qu'on étonnerait fort > à. doux Albert Samain, le pauvre Gaston 1 Touche et même MM. de Montesquiou et ses Nolhac, si on leur apprenait aujourd'hui q! rCz l'odeur si pénétrante et si curieuse qu'ils co sidérèrent, ou considèrent encore, comr l'émanation même d'un illustre et merveille' ys. Passé, et dont Versailles jusqu'ici s'honora IU1 n'est due en réalité qu'à la Vase immonde do les son grand bassin est ma foi tout empli. [ue > 5 O visions: paniers, poudre et mouches; et pi Léger comme un parfum, joli comme un sourii C'est cet air vieille-France ici que tout respir ar; Et toujours cette odeur pénétrante des buis... rai 'O- Pauvre Samain!... Mais non, heureux cel qui mourut dans l'illusion divine ! Cet air vieill )n{, France, cette odeur des buis, hélas ! ne prov nait que des poissons morts et de boue infect ■ ? la fade et écœurante émanation qui monte da l'atmosphère, qui altère les nymphes du parc -t-0-- et jusqu'aux chaînes des chalands du Gran in- Canal et jusqu'aux moindres casseroles ve A saillaises, c'est l'eau du bassin des Suisses q ,pé la provoque. Il y a deux ans, cette eau chang i;_ soudain de couleur... Ebahissement! Le lend , ~ main, perches et gardons flottaient le venfre ; 'en soleil. Peu de jours après, on retirait de l'on-)ar cinq mille kilos de poissons asphyxiés! 'é- ' Evidemment, une instruction fut ouverte p •op le sous-secrétariat des Beaux-Arts. Un prôfe le? seur au Muscuta fut cUai'gp de découvrir ce q infectait à ce point les eaux vertes et mélanc , liques du royal étang... M. Matruchot — c'e ; a le nom de- ce savant — conclut que "l'aci le- sulphydrique, qui dénonce la plupart des co ris ruptions et notamment les œufs pourris, est e >0- gendré dans le fond de la pièce d'eau par d fermentations bactériennes anécrobies prov i.. nant d'une couche de vase dont l'épaisseur e d'un pied en moyenne et atteint par endroits \ ,ur mètre cinquante." tx- ces faits, dits en termes galants, s'explique de aisément d'ailleurs lorsqu'on sait qu'il y a vin la ans la pièce d'eau n'a pas été curée et que elle contient à l'heure actuelle 117,700 mètr ' cubes d'eau, elle est faite ausi de 600,0» . mètres cubes de vase! S1- Pourtant que les amoureux de Trianon is- rassurent; dès que l'été sera venu, on essaie rai de mobiliser l'eau nauséabonde et de l'aérer; i se- Y enverra l'eau des gerbes liquides qui serve 1j_ à arroser les pelouses et les fleurs; on y tente ~ l'immersion de sels minéraux; on y fera éclo des plantes aquatiques génératrices d'oxigè: lre et des algues sulfureuses aussi... Et si après tout-cela,après ce nettoyage cor m- plet du bassin incriminé, la tiédeur des nui m- de Versailles n'est pas toute parfumée des pl :i fraîches, des plus délicates senteurs, il faud ~ se persuader définitivement que la Ville d 105 rois se refuge avec vigueur à recevoir dign et ment l'hôte illustre qui l'a élue pour y tran 'é- porter ses pénates: j'ai nommé notre bon ms la tre Anatole France! ;67, . ■ '/ '.'-V iu- • * ;nt Pour être moins farouches que les suffr du gettes d'Angleterre, les militantes du droit • ms la Femme française n'en témoignent pas moi cl_ d'une énergie qui serait assurément louable ~ elle se dépensait pour quelque cause moi: . " féministe et davantage féminine. On sait que ces héroïnes ont réclamé cet tre année, dans diverses mairies parisiennes, le m- inscription sur les listes électorales. Les ref ;s- immédiatement opposés par les bureaux ape' rés à ces étranges demanderesses n'ont p ému celles-ci — qui en ont vu bien d'autr — et ont fait aussitôt l'objet évidemment recours devant de multiples justices de pai Les jugements rendus à ces occasions p certains magistrats méritaient d'être relevï C'est ainsi que le juge du XlIIme arrondiss ment a cru devoir invoquer la grande figu , de Ledru-Rollin pour déclarer la demande i Mlle Halbwaclïs,suffragette en vue, toute jeu: L® et très jolie, non recevable: "Attendu que répertoire du "Journal du Palais" (directe Ledru-Rollin), au mot "citoyen français", n. fait la distinction entre le Français et le c ar- toven français en ces termes : "La qualité < 'us citoyen n'appartient pas indistinctement, cor les me celle de Français, aux hommes et aux fer ent mes: les hommes seuls peuvent devenir c ;n- toyens, les femmes restent Françaises. En co: Dût séquence, elles ne sont pas capables de l'exe me cice des droits politiques." re, Un autre, celui du VIme arrondissement a < t à des attendus plus curieux encore — et inên on, assez... inattendus 1 II a d'abord et plutôt iron — quement rappelé que si, grâce à l'interventif -sis d'une feministe convaincue, Mme Vincent, 1 les femmes ont été admises à prendre part ai jes élections prud'hommales, presque aucune d'ei se- tre elles n'a profité jusqu'ici de ce droit! Pui tes traitant des obligations militaires, il a ajout me "Attendu que les femmes n'ont jamais été coi )be voquées à la caserne malgré la loi militaire q 'au vise tous les Français ; Que les femmes qui o tu- voulu être soldats ont dû prendre le costum Et masculin, mais qu'elles ont eu besoin pour c la d'une autorisation formelle..." re, Du reste tous les juges de paix, bien ent ci ,es. du, se sont réfugiés derrière l'arrêt de la Coi [ue de cassation de 1880 qui dit que les femm 5- ne jouissent pas des droits politiques et cons ie quemment ne peuvent être inscrites sur las li et tes électorales. ir "Inde irae". La Ligue du Droit des Femm ;s (il y a bien une Ligue des Droits d>e l'Homn e, n'est-ce pas?) qui nie toute valeur à cet an te — c'était à prévoir — s'est mise en colère, )- la suite de tous ces jugements anti-féminist et Mtre Maria Vérone a même été jusqu'à cl ■il mer: "Vous n'avez qu'à relire l'histoire de te Bévolution pour vous convaincre que c'est da î- le sang que vous autres hommes, avez obte: le tous vos droits ! Les femmes devront-elles st .. vre l'exemple que vous avez donné?... N'o ■il bliez jamais que si elles sont conscientes i- leurs devoirs, elles le sont aussi de lei ir droits!" re Et aïe donc! Voilà qui n'est pas déguisé 3S Est-ce qu'il y aurait dans la charmante avoeî e, l'étoffe d'une Mistress Pankhurst, par hasar s ; A quand la prise des Grands Magasins de 1; Bastille (Confection pour dames et enfants ir le , e, i_ . . La Fédération des gauches a donné hier i- grand assaut qu'elle- préparait contre le cabii Doumergue. L'interpellatfon Dubois sur la p le litique financière du gouvernement le lui p( -.a mit. Nettement, sans tergiversations superfli ie —■ c'était Waterloo — MM. Briand, Millera je et Klotz essayèrent de renverser M. Caiilan a- Ce ne fut pas une défaite, ce fut un v re désastre... mais pour les fédérés. Pourtant, Jx discours de M. Briand fut, en une langue h; it, monieuse, d'une habileté sans égale. L'anc nt président du conseil, après avoir critiqué IV titude du gouvernement dans la question l'impôt sur le revenu posée au Sénat, rapp lis que tous les gouvernements qui s'etaient enj 'e, gés, à la Chambre, à faire triompher devant e; Sénat les projets adoptés au Palais Bourl avaient posé la question de confiance... — Pourquoi ne l'avez-vous pas posée, vor ni Pourquoi avez-vous fui votre responsabilités e- Parce que vous avez peur de mourir!... e- Ah! l'extraordinaire talent d'orateur de e; Briand! Ses amis disaient, après la séance, q ns avait fait entendre des paroles de juste sé' — rité: "Il ne dépend heureusement de person i- ajoutaient-ils, de retenir derrière les murs d* r- Chambre, les vérités que le pays tout entier d ni recueillir et méditer!" ea On déclare volontiers, au parlement cam e- d'ans le public, que le pays "en a assetz" m Caillaux — l'insolent, de Doumergue — l'in le pable ! N'est-il pas étrange, dans ces conditii que le ministère ait obtenu 120 voix de majoi ar à l'occasion d'un débat sur la politique mê s- du ministre des finances? ! ni M- Milîerand eut beau venir1 demander qu a- moins le dégrèvement de la terre tant de f st promis fût réalisé avant les élections: "Si d; le quelques semâmes, les paysans doivent enec r- payer leurs impôts fonciers, au lieu de béné a- cier d'un dégrèvement complet, ils sauront c es la responsabilité en incombe au gouvernent! e- et à ceux des députés ruraux qui mirent la : st tisfaction de leurs passions politiques au-di m sus des intérêts de leurs mandants..." N'e pêche ! les mandataires votèrent comme un s nt homme pour le cabinet! gt On fit donner la garde... Pauvre garde! si André Lefèvre monta à la tribune... Peine pi es due. )0 M.Cailaux répondit, répondît, répondit... P il n'eut plus qu'à faire appel à ses troupes, se te fut l'éclatante victoire. On l'applaudit à te ra îompre, comme on avait d'aiilleurs applaudi m tout rompre MM. Briand et Millerand. Et c nt me rappelait ce mot fameux de Lord Beacoi ra field: "J'ai entendu bien des discours dans i re vie. Certains d'entre eux ont parfois changé m ie opinion; aucun n'a jamais changé mon vote !" Guy Marfaus ts m • f* LES FAITS DU JOU! e- s- î- LES SYNDICALISTES SUD-AFRICAINS M. Georges Lansbury, un des chefs du po ouvrier anglais, annonce qu'une commission membres du parti vient d'envoyer un télégra ?" me à la Fédération transvaalienne du trav< 16 3S lui proposant d'envoyer dans le sud de l'Af si que M. Tom Mann, le secrétaire de l'Associati is des dockers, qui s'est signalé récemment y. jo ses violentes méthodes de propagande. ir Le but du voyage de M. Tom Mann ser as d'aider les syndicalistes sud-africains dans 1e organisation. Jg Les secrétaires de la Fédération transvaalie je ne ont répondu, acceptant avec empressenit x. la proposition, et demandant que M, Mann j>i ar le sur-le-champ. p_' On se propose également d'envoyer dans re sud de l'Afrique M. Larkin, le chef des gi le vistes de Dublin, et Ben Tillelt, un autre sy îe dicaliste notoire. 16 jr " Voilà, a dit M. Lansbury, notre réponse t 8, recte à Smuts et à Botha. " i- Une souscription a été ouverte pour obtei les fonds nécessaires. Les neufs syndicalistes sud-africains, en i- moment à Londres, ont déjà commencé à se qi relier avec leurs amis et hôtes anglais. De vj L~ incidents se sont produits, samedi, à un me !U ting tenu au London Opéra Ilouse, lorsqu'i ie des syndicalistes sud-africains s'est exclam " Quel curieux Labour Party vous avez ici ! " ® D'autre part, M. Bain, un des déportés, va i ix tenter un procès à un journal libéral du m i- tin, le Daily Clironicle, pour avoir publié p- détails biographique^ qu'il déclare inexacts ' qu'il regarde comme calomnieux. Ces déta uj ont été reproduits dans nombre de journaux it Londres et de province. D'autres déportés ont également commet! des procès pour la même raison. Jusqu'à ni j. sent-, onze actions en dommages-intérêts ont t ir engagées. 2a Les socialistes hollandais ont invité M. Poni é- ma est Hollandais de naissance, mais il s'est fait a accepté l'invitation pour la mi-mars. M. Pouts-^ ma est hollandais de naissance, mais il s'est fait Le naturaliser Boer après la campagne au Trans-îêt vaal, à laquelle il a pris part comme infirmier. il Pnv es| Il ïï La politique française "~! LA DATE DES ELECTIONS de ,rs PARIS, 1. — Le conseil des ministres, dans sa réunion d'hier, a décidé de fixer officielle-... ment mardi prochain la date des élections lé-Lt-je gislatives. d? Le gouvernement, considérant que l'état des la travaux parlementaires est suffisamment avancé ) ? et que le vote du budget pourra intervenir d'ici à quelques semaines, est décidé à choisir la dalte du dimanche 26 avril pour le premier tour, et celle du 10 mai pour le second tour. le UN PARTI OUVRIER SOCIALISTE tet o-, PABIS, 1. — Le congrès constitutif du parti ;C._ ouvrier s'est ouvert ce matin sous la présidence ,eS de M. AUemane. nd 121 délégués représentant 168 groupes jX. étaient présents. rai Le congrès a adopté la déclaration du parti le qui indique notamment que le parti ouvrier n'est ni allemaniste, ni guesdite, ni syndicalis-<çn te, il est le parti socialiste tout court. it- Il se propose de grouper dans son sein tous de les travailleurs en vue d'organiser un parti de sla classe distinct. 11 poursuit la transformation de -a_ la société capitaliste en société collectiviste ou le communiste et "c'est, conclut le manifeste du on.Parti, parce que le parti socialiste unifié n'a plus le droit de se réclamer des ouvriers que js"? nous constituons le parti ouvrier seul qualifié ... pour représenter désormais en France la Fédération socialiste de l'Internationale ouvriè-M. re." l'il LE CONGRES DES MINEURS DU NORD k*6 — Q£, DOUAI, 1. — Le syndicat des mineurs tient , aujourd'hui son congrès à Sin-le-Noble sous la 0j£ présidence de M. Goniaux, député. 23 sections sont représentées par 80 délé-me SuTés- de congres a discuté la loi des retraites, ré- ,a_ cemment votée, et tout en déclarant celle-ci ms acceptable, bien qu'imparfaite, comme un pro-•ité jef' transactionnel, il a décidé de poursuivre la me lutte pour obtenir satisfaction c'est-à-dire deux francs par jour à 25 ans de service et 50 ans 'au d'àSe- • - ois ^ Le congrès des syndicats des mineurs du ms N°rd s'est déclaré partisan du minimum légal )re de salaires pour tous les ouvriers mineurs et £i_ s'engage à faire le nécessaire pour faire abou-«e tir le projet de loi relatif à cette question eu >nt suspens devant la Chambre. ia. Le congrès accepte la loi de 8 heures comme >s- pis aller mais affirme sa volonté de faire abou-tn- tir une loi fixant à huit heures la durée du tra-îul va'l> montée et descente comprises, et applicable à tous les ouvriers du fond et de la surface. ^ "PAS DE POLITIQUE", DIT Rflgr AIWETTE PARIS, 1. — Le "Figaro" dît que le car-lis dinal Amette a reçu les prédicateurs de carême, et 11 leur a recommandé de ne pas faire de politi-,ut que en chaire. 3ia Vol d'un million à Paris nâ LES VOLEURS AURAIENT-ILS FAIT on ERREUR? PARIS, 1. — A propos du vol du sac postal, les journaux disent que sous le sac volé se trouvait un autre sac contenant un million en billets de banque. Le sac volé contenait Rdes titres de rente française annulés pour la vente et des chèques-mandats représentant une somme relativement faible. Avant la fin de l'après-midi, la police était sur une piste intéressante.rti La politique anglaise d® AUX INDES m LONDRES, 1. — On annonce de Kolapore ' (Inde) que, malgré les cipayes chargés de la garde des statues du roi Edouard VII, de la on reine Alexandre, et des souverains actuels, cel-,ar les-ci furent barbouillées do goudron. On s'émeut fort aux Indes de ce manque de res-pect aux effigies royales. ur LA MORT DE LORD MINTO LONDRES, 1. — Lord Minto est mort ce n_ matin. Le comte de Minto était âgé de 68 ans.il avait pris part à la guerre de 1877, dans les rangs tr- de l'armée turque. Comme officier anglais il participa à la guerre d'Afghanistan, à la pre-le mière campagne d'Egyptr et à la répression de la révolte canadienne en 1885. De 1898 à 1904 il fut gouverneur général du Canada et de 1905 n- à 1910, vice-roi des Indes. h- La situation en Orient UNE NOTE OFFICIEUSE ALLEMANDE ''r BERLIN, 28. — La "Gazette de l'Allemagne du Nord" s'exprime en . ces termes dans sa ce revue de la semaine: ;e_ " Le prince Guillaume d'Albanie vient de terminer la série de ses visites aux chefs d'Etat ' et aux gouvernements des grandes puissances. «- Les impressions qui en résultent permettent m d'espérer que l'attitude de l'Europe concernant é: l'organisation du nouvel Etat sera toute bienveillante. Si on en juge, d'après la tournure qu'ont prise jusqu'ici les événements, il est per-n- mis d'espérer que la tentative de se saisir de a- la partie méridionale de l'Albanie pour former :es mle EPire indépendante n'aura qu'un résultat transitoire et éphémère. Les efforts faits de ce côté ne trouvent auprès de la Grèce aucun «s appui et il est à espérer que gr. ce aux mesures de ordonnées par le gouvernement grec la décision des grandes puissances touchant la restitution - à l'Albanie de sa frontière méridionale recevra >. son effet. " sté L'AUTONOMIE DE L'EPERC VALONA, i. — La commission de contrôle g_ _a reçu aujourd'hui un télégramme de Corfou,

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This item is a publication of the title Le matin belonging to the category Liberale pers, published in Anvers from 1894 to 1974.

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