Le matin

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s.n. 1914, 28 April. Le matin. Seen on 24 April 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/dz02z13v1k/
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lagJITT JP''" 21me Année — N° 118 ■ ■,...., .■■ , ^ Irédaction «rjilt BOURSE, 39 asveu» «éphona Rédaction s SI* •4P in , . .fr. ÏS.OO Uj®.;-' , . . «.ko , , sa mois • jj jjjj <■ , Trois mois . • • • -*•<•»« . . . i«.m> - »®.; ' ' , , , ^.kh> Kl1 S'1 ®° • ' ' î» «Mi " Trois mois . • • • •»•«** SS-S»**®*- ;,Mi,epoursuit jusqu'à relus formel. LE MATIN ADMINISTRATION :3©jVIEILLE BOURSE, 39 ANVERS téléphone Administration : S 451 C. de CAUWER, Directeur Annonces Î Annonces la petite ligne, fr. 0.30 Annonces financières ici » ï OO Réclames la ligne, > S .SO faits divers corps id. > S.OO Chronique sportive id. « 3 OO Faite divers fin id. > 2.(M) La Ville id. » 2Î.OO Emissions Prix à convenir. Les annonces de la France, de l'Angleterre et de l'Amérique sont exclusivement reçues à Bruxelles chez MM. J. Lebèguk 4 Co. JOURNAL QUOTIDIEN EiiiiMifBBl ■lilrMole a vraiment une guigne noi-Rjqit que c'est elle qui, la première Euoi? dans quel but?) a lancé le chiffre ■l(rt) mètres cubes par jour dans le che- ■ du Kruisschans. . B«i ce qui lui arrive de la part de Hisii ïtmonm so^s la signatui e de Kbit Maurey: on n'oubliera pas, en le an l'Acte Economique est un jour-K documentation, parfaitement impar-Bkas la question d'Anvers et qui est Hbpour avoir des renseignements puisés Hue source. ^Bira il existe (pour les travaux d'Anvers) ■l d'ensemble. Sans doute, mais d'abord ■bécutable, pour le moment et pour un H nombre d'années encore dans la plus K partie de son étendue, et en second BjMd les parties exécutables viennent Bj;; nains des chefs d'entreprises char-B !rs réaliser, on voit apparaître immé-H&cit des objections extrêmement graves H tes personnes responsables des projets ■^viennent pas à .renverser. Blaire des ensablements du Kruisschans a Hnse par un journal spécialiste: la Bel-■jiimliw cl coloniale; il demanda le 12 H la feuille qui, la première, a lancé le H de H,MO mètres cubes en enlever par Hiiit comment ce chiffre avait été obtenu. ^He feuille n'a encore donné aucune suite demande; on le conçoit; il a été dit que ■ffrtsultait d'expériences faites par les Ki demande en vain ce qu'on pourrait Brouter à ceci: ou bien il faut confirmer Bllrc, ce qui est passablement inutile vu ■tisonne ne l'a contesté; ou bien il faut Hoentir et alors personne ne croira au dé-B T" ®a l'air d'être produit pour les ■s de la cause. Bs nous demandons, en vain aussi, ce Hc Métropole va répondre de sensé à Hœsîu'elle aura eu le loisir d'y penser. Brai qu'elle a l'habitude de ne rien Hjjre du tout quand .cela va mal pour ■ pour son gouvernement. C'est ainsi Butre jour elle n'a eu garde de souf-H>t de la promesse faite par le gouver-B1.AÏMièlle-aêjjAe que le 11 janvier Btopis 4'fflstrâweel seraient en ex- M™1'n'a plus été question nulle part m graïul vacarme, le silence s'est la circonstance... Bne seri®s fas revenu sur cette af- ■ «ri*trierons un jour prochain ■puon du chenal du Kruisschans) si ■navrons lu, aussi dans l'Action Eco- ■ de Rotterdam va faire KS i Pré» de murs de quai en B, f f)0llr l'accostage direct des e'pe ces 1,700 mètres se-B. Ja ™ délai de la construction ■«me tronçon, deux fois plus long, ■^tmsretne tronçon est à l'étude. H !„ donc quelque 7 ou 8 kilomè-■rpfn fe le P°rt hollandais édifie-Btait î ment. Comme M. Mau-Kr llS®rver' citaient les quais en H accostage direct qui fai-B Ji o? ayantage d'Anvers sur ■Is15dam et' ce«e fois, notre Bso I! aqué dans une de ses prin-| jj s ^ richesses. Nous ne vou-Krj'r JT ^te-t-il — qu'Anvers est ■Lo i/®16114' ?' est menacé. Il est Bve n'i ri ')0ur ^re cette menace B&gereuse. ™ non. ■aBS lestroï" dépl°re leS C0Ildi" Baisd'inï se Présente l'affaire K'U faudr^fair!1, les d,raSaSes inten" Blirien vil P0111" les réaliser, le B^euve »tii pour les quais ac-Hque: ' en an'ive à cette con- I de nnm-oo?'4 se tiorner à avoir 2 ■ la peine SX; 1uais ce n'est vrai-Blles Pour les ^ePrendre des travaux H ™n? dp in j hser: il suffisait de les H®trèsiéJ.Jlve actuelle telle qu'elle B".PPrime ta£ modifiée s'il le faut, Mffitoif nom p g-er' tout aléa. et tout ■'était vraisomM ?®Clition de ces quais. Btw'CWlenîpit ii gaRner du une condition essentielle, Bs avons j^P^tement avec la thèse Ks, et e ici- même depuis la Viiio / .avec ee que les ingé-^Eia't valoir il'1 0nt étudié le problè-RfP1»Ssimn^U}S toui°llrs- C'est la Hm, la Plus rapide et la Bbar '*e fienvoT •tout' celle 1ui est Bf"el des chose ^ et qui* dans ^H^teonn» peu seule combat-m 'Concurrence des progrès de entièrement à l'opi- Rpl"sinquiét^Tl?M<:' et c'est là la R.testquand ^ P-°Ur la ProsPérité Hf'0" d'ensemhi ?lgnale le manque é-?use 011 K^issclians ■>t (tes d'en faire deux; Bi,este«sion tin poldériennes, préa-Hj e quart dp cP°i n'est pas encore ■><e o 'Je sa longueur et on ne ■fj ns entw u ,®s terrains voulus; ^■îfrovinopc vUl et l'Etat traî-^Kt *nt iw! ! btaitrophes de l'Es-■%cs'o,, ?0\sur la délimitation de leurs pouvoirs, en un mot tout paraît subir une sorte de désarroi évidemment très regrettable. C'est bien cela et tout est arrêté par suite de la question du changement de cours de l'Escaut. Actuellement encore on n'est pas sûr que le plan dit «définitif» n'apportera pas des inconvénients trèâ graves dans le régime du fleuve au point qu'on n'oserait pas entreprendre la boucle du Krankeloon sans avoir ménagé aux bateaux une issue vers l'Escaut par la nouvelle écluse du Kruisschans (oui, celle-là même qui aura ses 14,000 mètres cubes de sable par joui dans son chenal). Tout est là. Du temps de M. de Smet de Naeyer le canal-bassin devait remédier aux mésaventures que la Grande Coupure allait nous valoir et on a perdu 12 ans à vouloir arrangei ce qui ne pouvait l'être. Voici que cela recommence pour le nouveau projet: derechef on n'est pas sûr de pouvoir déplacei sans encombre le lit du fleuve et, à mesure que les idées se précisent, on semble l'être de moins en moins, et derechef le temps se passe sans qu'on ose ou qu'on puisse rien faire. Le plan et le cahier des charges des quais du Kruisschans sont dans les bureaux du ministère à Bruxelles; c'est dire que cent personnes les ont vus ou les ont eu entre les mains, et la plupart de ceux qui les oni examinés ne cachent guère leurs appréhensions au sujet de l'influence que l'exécution de ces travaux pourrait avoir sur la rade d'Anvers et les quais qui la bordent. Tant que ceci ne sera pas acquis, on ne pourra commencer la boucle du Krankeloon et peu à peu nous voyons les travaux pourtant urgents se reculer de plus en plus dans un avenir lointain et la prospérité de notre port, de notre ville, et de tout le pays, souffrir des conditions dans lesquelles doit se faire un trafic de plus en plus considérable. Comment et quand tout cela cessera-t-il5 Soaldis Courries* des Pays-Bas (Correspondance particulière du Matin.J La reine Wiihelmirse. — Nos relations ave: rAli8tnagne. — La présidence de la Première Chambre. — A propos c!e la « Fleur de \î Reine Emma». Amsterdam, 26 avril. Vendredi dernier, la reine Wilhelmine et 1< prince Henri se sont rendus incognito à Dor drecht, où ils ont visité les installations di nouveau port. De là ils sont allés à Dubbel dam, sur la Nouvelle Merwede, où ils ont as sisté à la pêche du saumon. Ils ont visité une fabrique de coffres-forts. C'est dans le courant de l'automne que le reine ira rendre, à Luxembourg, la visite que la grande-duchesse Adélaïde- lui a faite à Le Haye. * * * Le bruit court ici depuis quelque temps que dans les cercles gouvernementaux allemands les sympathies pour les Pays-Bas se seraien' singulièrement refroidies. La raison en serai que la presse hollandaise aurait témoigné, ce; mois derniers, de sentiments germanophobes prononcés. Les correspondants" des journauj à Berlin, à Cologne ou ailleurs ne seraient pa: en cause, mais les rédactions à Amsterdam à La Haye et à Rotterdam. Le correspondan-du Telegraaf à Berlin est allé demander des renseignements à c; sujet au ministère des af faires étrangères et il lui a été répondu de le façon la plus catégorique que ces bruits nf reposaient sur aucun fondement et que les sentiments des cercles officiels allemands ; l'égard des Pays-Bas et de leur gouvernemen' restaient ce qu'ils avaient toujours été par 1< passé: excellents et cordiaux. Cependant il y a eu des polémiques de jour naux. Je vous ai parlé ici moi-même de ce qu( certains Allemands, entraînés par leur haint contre la Légion étrangère de la France, er étaient arrivés à la comparer à notre armée coloniale, parce que des étrangers y prennen service aussi. Je vous ai rendu compte de l'at taque et de la riposte. Inutile d'y revenir en C01'9. Par contre, certains de mes compatriotes on constitué un comité pour réunir des souscrip tions au bénéfice des bibliothèques danoise: du Schlesw'ig-Holstein. Le geste peut être in terprété différemment, mais il est certain qui le Schleswig-Holstein est terre d'Empire e qu'il est régi par des lois allemandes. Que 1< Danemark s'intéresse aux populations danoi ses, rien de plus juste et de plus naturel. Le: Hollandais dont ci-dessus ont eu le geste géné reux — mais malhabile peut-être. S'il y a divergence sérieuse d'opinions entre Hollandais et Allemands, c'est celle des péages sur le Rhin. Depuis près d'un demi-siècle — personne ne l'ignore en Europe — la navigation du Rhin a été déclarée libre. Des conventions, des traités concernant cette libre navigation ont été passés entre l'Allemagne et les Etats intéressés, au nombre desquels il faul placer, en toute première ligne, la Hollande. Ces traités comportaient des clauses et des stipulations formelles, dont le contexte n'a souffert jusqu'ici aucune modification. Voici cependant qu'une loi d'Empire préconise, en somme, l'abrogation de ces conventions et de ces traités, dûment consentis et paraphés par les gouvernements en cause, en demandant le rétablissement de péages sur le Rhin! L'application de pareilles mesures, auxquelles la Hollande, forte de ses droits, s'oppose justement, entraînerait pour notre commerce des conséquences désastreuses. La puissante et prospère batellerie rhénane dont le port de Rotterdam est l'aboutissant naturel je n'oublie pas Anvers, mais je puis faire néanmoins cette cons-tation — subirait particulièrement un préjudice considérable. Rotterdam, lui-même, serait sensiblement atteint et verrait subitement se ralentir et peut-être s'interrompre à jamais 1 essor admirable dont cette grande cité maritime donne depuis plusieurs années, le spec--tacle prodigieux, | Cependant ce différend sérieux n'est pas de ; telle nature qu'il puisse y avoir animosité 1 entre l'Allemagne et les Pays-Bas, malgré cer-; ' taines polémiques de presse, et je souscris à ce , que dit à ce propos notre excellent confrère la ' \ Gazette de Hollande: 11 « Le sentiment général — le sentiment du 11 peuple comme celui du gouvernement — est ; loin d'être systématiquement défavorable à ,1 l'Allemagne. | » N'est-ce pas, chez nous, l'opinion commune ! que l'Empire allemand s'est toujours montré, l pour la Hollande, le voisin le plus correct et même le plus aimable qui soit? » Le puissant, l'énorme Empire allemand a-t-il jamais fait les gros yeux à la toute petite Hollande? Non — et le fait mérite d'être d'autant plus apprécié que l'histoire de notre pays ne nous a pas accoutumés à un aussi bienveillant traitement de la part des Etats, qu'on est convenu d'appeler « lés Grandes Puissances ». » C'est pourquoi, répétons-le, il convient de mettre un terme à une polémique aussi nuisible que mal fondée. » Toute raison de sentiment mise à part, notre intérêt lui-même, un intérêt vital pour notre pays, nous commanderait encore d'observer envers l'Allemagne une attitude, digne de notre glorieux passé, et digne aussi de ce grand Empire germanique, dont le merveilleux développement, dont la formidable puissance requièrent et forcent, à tant de titres, l'admiration du monde entier. » * # # Il s'agit de remplacer M. le baron Schimmel-penninck van der Oye van Hoevelaeken à la présidence de la première Chambre des Etats-Généraux. Vous Xr'ignotpz pas, sans doute, que les présidents tfes deux 'lambres de notre parlement sont ïiom»M la reine sur une liste de présentation faits,, Ur chacune des deux chambras et comprenaai? trois noms. La souveraine nomme donc, mais le gouvernement conseille son choix et généralement l'ordre de présentation est suivi, c'est-à-dire epie le premier candidat devient président et les deux autres candidats vice-présidents. La coutume veut que le président de la Seconde Chambre, qui est une assemblée politique, soit choisi parmi les membres de la majorité ministérielle. La Première Chambre, par contre, notre sénat, est considérée comme une assemblée qui délibère et vote en dehors de ; toute considération politique. Or Hat Vadcrland préconise la présentation d'un candidat catholique à la succession du l 'baron Schimmelpenninclc, parce que la frac-, tion catholique est la plus nombreuse numériquement — les droitiers ayata -d'ailleurs la i majorité. Mais le Â'igêmeen Handclsblad soulève des objections. Que la Première Chambre (propose un candidat-catholique, il n'y voit pas : d'inconvénient; mais il ne peut admettre que • la candidature soit motivée comme catholique i et parce que la fraction catholique forme le 1 groupe le plus nombreux. Ce serait là, dit le . grand journal libéral d'Amsterdam, introduire . au Sénat le virus politique, dont les ravages, j par la suite, pourraient être incalculables. ! Il y a là en effet, de quoi nous faire réflé-i cliir. C'est une pure question de forme, direz- i vous, mais la forme a aussi'son importance. » * » Nous avons, comme vous, notre « Journée de la Fleur », où l'on vend la fleur de la reine ; au bénéfice de l'œuvre contre la tuberculose. ; Nous l'appelons « Emmabloem » parce que i c'est la reine-mère qui a pris l'initiative de i cette excellente mesure philanthropique. C'est : mardi dernier qui fut la « Journée de la Fleur » ; et on a vendu à La Haye et à Scheveningen , pour 8,000 florins de roses. Chez nous aussi, la fleur change chaque année et cette fois le choix du comité s'est ■ porté sur une rose rouge. Et de là est né un . incident assez mesquin. D'aucuns, voulant se i montrer plus royalistes que... la reine-mère, i ont protesté parce que la rose était rouge — , parfaitement 1 — et qu'il ne convenait pas de ; faire vendre des fleurs rouges à la veille du i 1er mai 11 Lors de la première « Journée de la Fleur », ■1 on avait vendu une fleur orange et certains i socialistes y avaient vu une manifestation de i loyalisme 'intempestif, de « byzantinisme » ; comme ils disaient. On s'était moqué d'eux — i et avec raison. Pourquoi s'est-il trouvé des ; personnes pour leur envier ce ridicule ? Le spirituel correspondant haguenois du ■ Nieuwe Rotterdamsche Courant se gausse agréablement d'elles. Si l'on doit écarter la ; fleur orange parce qu'elle est... orangiste et • la rose parce qu'elle est... rouge, il faut écar-; ter le bluet... parce qu'il est... libéral et telle - fleur jaune parce qu'elle arbore la couleur du ; pape. La pourpre est cardinalice. Le noir est i ultramontain. Le vert même devrait être exclu ; car un grand parti politique eut comme -ichef... Groen va.n Prinsterer ! j j Comment voulez-vous, dans ces conditions, -1 que le comité de la « Emmabloem » découvre | une fleur neutre, une fleur qui satisferait le j meunier, son fils... et les âne»? Cornelis. LES FAITS DU JOUR M. THALAMAS TOMBE. M. GAiLLAUX ™ TRIOMPHE. Si M. Thalamas, l'auteur de la fameuse lettre de félicitations adressées à M. Caillaux, succombe à Versailles, M. Caillaux, par contre, • est réélu à Mamers avec une majorité de plus de 1,500 voix. Cette élection ne se passa pas sans incidents. « La dernière nuit fut agitée, écrit l'envoyé spécial du Gaulois. Il y eut des bagarres entre ; partisans de M. Caillaux et partisans de M. d'Aillières. Et comme on redoutait pour aujourd'hui le retour de ces rencontres dangereuses, l'ordre fut donné aux hommes du llôme régiment d'infanterie de se tenir sous les armes prêts à intervenir à la première réquisition. » Dans l'après-midi, on constatait le grand [empressement des électeuvs â se rendre aux ! urnes. Jamais, paraît-il, dans la circonscrip-I tion, on n'avait voté avec un tel entrain. C'est surtout à Marolles, à Commerveil, à Neufcha-tel, à La Fresnaye que la bataille électorale a pris les plus grandes proportions. Et l'isoloir n'a guère dérouté les paysans sarthois, qui l'ont utilisé sans provoquer d'incident. » A Mamers, les électeurs se rassemblaient devant une affiche illustrée de dernière heure, montrant un browning manié par une main chargée de bagues... » Et, ainsi qu'il fallait s'y attendre, le Figaro s'élève avec indignation contre ce résultat. Sous ce titre « Une Honte », il écrit; La honte, la voici : Caillaux est élu. Il a quinze cents voix de majorité. L'homme du dernier scandale, si étroitement mêlé à un crime de droit commun que sa responsabilité •— à défaut d'une complicité — n'est pas douteuse ; l'homme que la commission d'enquête a flétri et que la Chambre n'a pas pu absoudre ; l'homme de Rochette vient de triompher. Cela choque, non les tendances politiques d'un chacun, mais la conscience publique. Ce n'est pas le succès d'une idée ou d'un parti: c'est un fait monstrueux d'immoralité. Et le Figaro conclut: Bref Caillaux est élu: mais le scrutin d'où sort son élection est condamné. L'on a pu, jusqu'à ces derniers temps, épiloguer sur l'opportunité d'une réforme électorale. C'est fini: un scrutin qui élit Caillaux a fait ses preuves d'infamie, car il dégraderait ce pays qui ne veut plus ni de l'homme, ni de ses moyens. Qu'on trouve autre chose! Il est temps: si l'on ne parvient pas à corriger en hâte un mode i vicieux ou vicié du suffrage universel, c'est le suffrage universel qui sera condamné par l'universel dégoût. Les républicains, s'ils ne sont pas tous aveuglés comme les malheureux électeurs de Mamers, s'en apercevront. Il y va du régime. Fox. Etranger Les élections en France LES MINISTRES LURE, 26. — Première circonscription: M. Renoult, ministre des finances, est réélu. SAINT-JULIEN, 26. — M. Fernand David, ministre des travaux publics, est réélu. GOURDON, 26. — M. Malvy, ministre de l'intérieur, est réélu avec 11,380 voix. ROURGANEUF, 26. — M. Viviani, ministre de l'instruction publique, est réélu. BRIEY, 27. — Première circonscription: M. Lebrun, ministre des colonies, est réélu. MIRANDE, 26. — M. Noullens, ministre de la guerre, est réélu. ST-CALAIS, 26. — M. Ajam, sous-secrétaire à la marine, est réélu. QUELQUES NOMS OLERON, 27. — M. Barthou est réélu par 10,554 voix contre 775 à un socialiste unifié. SAINT-ETIENNE, 26.— Première circonscription: M. Aristide Briand est élu par 9,129 voix. M. François Preynat en obtient 5,140 et M. Fernand Faure 2,885. ALBI, 26. — Deuxième circonscription: M. Jaurès, socialiste, réélu par 6,800 voix. ORLEANS, 26. — M. Cochery est réélu par 10,783 voix, contre 576 à son concurrent. NOGENT-LE-ROTROU, 26. — M. Paut Des-chanel est réélu. FOIX, 26. — M. Delcassé est réélu. M. LEPINE EST EN BALLOTTAGE SCEAUX, 26. — M. Lépine, ancien préfet de police, est en ballottage avec un socialiste unifié, un radical-socialiste et un socialiste-indépendant.JEAN RICHEPIN EST BATTU VERVINS, 26. — M. Ceccaldi, radical-socialiste unifié, est élu par 7,718 voix. M. Richepin, républicain de gauche, obtient 6,583 voix. APRES L'ELECTION DE L'ABBE LEMIRE HAZEBROUCK, J5. — M. l'abbé Lemire s'est | montré au balcon du siège de son comité. Il a remercié la ville d'Hazebrouck et la circonscription. Il a déclaré qu'il a souffert beaucoup quand on le représenta comme ennemi de la religion. Mais il a voulu montrer par son exemple qu'on peut être à la fois prêtre, député catholique et républicain. Il a voulu lutter pour cela avec tous ceux qui comprennent et aiment la République, comme elle doit être aimée. Il a ajouté: « Puisque vous avez remis sur ma poitrine mon écliarpe de député, je resterai à votre service. » Des cris de « Vive Lemire I Vive la République I » ont salué ces paroles. La foule l'a reconeluit à son domicile, précédée de drapeaux au milieu de l'enthousiasme général. LA NOUVELLE CHAMBRE PARIS, 27. — Le ministre de l'intérieur a communiqué la statistique suivante sur le premier tour de scrutin: Sièges à pourvoir: 602. Résultats parvenus: sièges pourvus, 340; ballottages, 251; résultats non proclamés, 11; total: 602. Les 340 sièges pourvus sont occupés par: réactionnaires (action libérale progressiste non comprise), 66; progressistes, 47; fédérations de1 gauche, 20; libéraux de gauche, 38; radicaux et radicaux-socialistes, 118; républicains socialistes, 11; socialistes unifiés, 40. Les réactionnaires (action libérale progressiste comprise) gagnent 4 sièges. Les radicaux et les radicaux-socialistes gagnent 3 sièges. Les socialistes unifiés en gagnent 4. Les progressistes en perdent 3. Les fédérations de gauche perdent 1 siège. Les républicains le gauche en perdent 2. > Les républicains socialistes en perdent 2, | La différence entre les 337 sièges occupés précédemment et les 340 actuellement occupés, de même qu'entre les 11 sièges gagnés et les 3 sièges perdus provient de la modification apportée au nombre des circonscriptions. Les 11 résultats non proclamés sont ceux des colonies (10 sièges) et 1 résultat douteux à Pontivy. L'ANCIENNE CHAMBRE NE COMPTAIT QUE 597 MEMBRES Elle comprenait: conservateurs et libéraux, 71; nationalistes, 17; progressistes, 59; républicains de gauche, 97; radicaux et radicaux-socialistes, 248; socialistes indépendants, 30; socialistes unifiés, 75. — Total: 597. La situation au Mexique M. HUERTA AURAIT ACCEPTE L'OFFRE DU GOUVERNEMENT SUD-AMERICAIN WASHINGTON, 27. — L'ambassade d'Espagne annonce qu'elle a reçu des avis privés de Mexico selon lesquels M. Huerta a accepté l'offre de l'Argentine, du Brésil et du Chili. WASHINGTON, 27. — Bien que le bruit suivant lequel le général Huerta aurait accepté l'offre de médiation de la République de l'Argentine, du Brésil et du Chili ne soit pas encore officiellement confirmé, on le considère comme authentique. On pense que l'acceptation du général Huer- ' ta sera soumise demain aux représentants de . ces républiques. 1 LES SUJETS AMERICAINS AU MEXIQUE VERA-CRUZ, 27. — M. Canada, consul des ' Etats-Unis, ayant appris que trois Américains détenus ont été fusillés et que sept autres qui sont conspirateurs vont être passés par les ar-f' mes par le général Maas à Soledad.près de laj Vera-Cruz,a fait appel au général Maas au norru de l'humanité pour qu'il épargne les femme et les enfants. Il a aussi.demandé au générr Maas d'envoyer tous les prisonniers améijj,* cains sains et saufs à la côte. Il a notifié a général Maas qu'il a envoyé un train de réi giés mexicains de la Vera-Cruz aux lignf xicaines pour être échangés contre des v/iors américains. ^ fuj CE QU'ON DIT A BUENOS-AYRES ans- BUENOS-AYRES, 27. — L'écrivain Lugar, s'efforce d'organiser une manifestation en fa veur du Mexique. Toute la presse argentine°r applaudit à l'acceptation par M. Wilson de la médiation de la République Argentine, du Brésil et du Chili et on considère son succès comme assuré. Dépêches diverses UN STEAfoER EXPLOSE EN MER PARIS, 27. — Un télégramme particulier signale qu'une violente explosion s'est produite dans la Méditerranée à bord du vapeur russe «Kometer», allant à Rouen. Une partie de l'équipage aurait été sauvée, mais on ignore le sort de 15 hommes. X_,ia Ville Notre concours Le quatorzième bon de notre concours que nous publions aujourd'hui porte le nom de David Teniers, né à Anvers en 1610 et mort à Bruxelles en 1694. Il fut probablement l'élève de son père David Teniers le Vieux et de Rubens. Les archives de la gilde Saint-Luc d'Anvers établissent qu'il fut reçu franc-maître en 1632-1633. Il épousa en 1637 la fille de Breughel de Velours, et, en 1656, en secondes noces, Isabelle de Fren. On loue surtout son grand sens d'observation, sa prodigieuse facilité de travail et son habileté technique qui lui permettaient d'aborder tous les genres. Il a excellé surtout dans la représentation des mœurs populaires. On connaît de lui les allégories sur les Cinq Sens dont des répliques existent à Bruxelles, à Anvers, à La Haye. A Bruxelles on voit également une Kermesse et Le Médecin de village, et, surtout, l'Intérieur de la galerie de tableaux de Varchi-duc Léopold-Guillaume,dont on retrouve des impressions aux musées de Vienne et de Madrid. Le Louvre possède de lui deux sujets religieux: le Reniement de Saint-Pierre et les Œuvres de Miséricorde, un sujet légendaire sur VEnfant prodigue et les courtisanes, et une Tentation de Saint-Antoine où se retrouve la tradition des Breughel. Dans ses épisodes familiers. Breughel a su mettre de l'esprit et de la couleur de la meilleure maîtrise. Au reste, sa vraie célébrité vient de ses Fêtes villageoises — voir notre Musée —, de ses Tabagies et de ses pittoresques Bambochadcs qui ont exercé partout, et en France surtout, au XVIIIme siècle, une influence considérable. David Teniers le jeune porta le titre de :ipeintre du sérénissime archiduc Léoplod;>, Bt c'est en cette qualité qu'il se fixa à Bruxelles en 1648. C'est une des gloires de l'Ecole flamande d'Anvers. ww Adjudication La meilleure partie de la journée d'hier a été consacrée, à l'hôtel de ville, à l'adjudication des emplacements de la prochaine foire. Dès onze heures du matin la salle des milices était comble et il faut que les forains adjudicataires se soient âprement disputé chaque pouce de l'avenue du Commerce, puisque la séance ne fut levée que vers six heures et demie. Aussi le résultat est-il tout à fait satisfaisant pour la caisse communale. Le total des concessions d'emplacement accordées, entre la rue Vondel et la place du Nord, rapportera aux services que dirige M. Cools la coquette somme de 84,000 francs, soit 16,000 francs de plus que l'an dernier.

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This item is a publication of the title Le matin belonging to the category Liberale pers, published in Anvers from 1894 to 1974.

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