Le matin

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s.n. 1914, 29 August. Le matin. Seen on 29 March 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/5d8nc5t96h/
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^Samedi 29 Août 1914 QUATOE PAGES - CIHfQ CENTIMES 21me Année N° 241 r /< "X -NRÉDACTION •gt-yiSIl-LE BOURSE, 39 À1VVER8 Téléphone Rédaction : Slï ^jjoiwiemeiits : i Un an . . . . -fr. I9.(M» ,.,,_RS ),Sir mois O.SîO , AJ,ERS j Trois mois .... 3.KO ( Un an ï © • OO ktériedr < Six mois § fîïï i /Trois mois .... î».00 i ,wn • France, Angleterre, Allemagne et Union Se, par trimestre, fr. O.OO. - Hollande et ^ci-Duché, par trimestre, fr. 5 .00° jalonnement se poursuit jusqu'à refus formel. LE MATIN JOURNAL QUOTIDIEN ADMINISTRATION 39,VIEILLE BOURSE, 39 ANVERS Téléphone Administration : 961 C. de CAUWER, Directeur Annonces : Annonces la petite ligne, fr. O.ÏÎO Annonces financières id » 1 OO Réclames la ligne, « 1 .SSO Faits divers corps id. • 3 OO Chronique sportive id. » 3 OO Faits divers fin id. ï "S OO La Ville id. « Jî.OO Emissions Prix à convenir. Les annonces de la France, de l'Angleterre et do XAmérique sont exclusivement reçues à Bruxelles chez MM. }. Lebegue & O. La situation - Bombardement é lies st de Heyst-op-den-Berg -lier -- La pSace d'Anvers IAIIVERS, vendredi, 11 heures du soir. — Of jidel. — Hier, jeudi, les Allemands ont, con virement aux lois de la guerre, bombardé lialiiies, ville ouverte et non défendue. inns îa matinée de vendredi, Sa ville a ét« «rtiellement occupée par de l'infanterie et d< l'artillerie allemandes. Oj,!S l'après-midi, l'ennemi s'est retiré ver: ltSud et Id bombardement a repris vers 4 heu £ a raison de quatre obus, environ pai rît d'heure. I ïiimemi a bombardé également, à une di L, de kilomètres de Lierre, Heyst-op-den' lirj, localité ouverte et non occupée militai tant. ICts deux opérations ne peuvent s'expliquei L aucune raison militaire et n'ont d'autre Inique de terroriser les populations civile: les chasser vers Anvers. -La division d'armée qui occupait les in< Mlles des forts de Namur s'est retirée er tu ordre et a rejoint les lignes françaises. Profitant de la leçon qui leur avait été don nee à Liège, où ils reconnaissent avoir perdi IM hommes, soit la valeur d'un corps d'air m, les Aliemands n'ont plus osé tenter i Namur une attaque brusquée et non préparée Ils ont pris le temps d'amener leur gro: aattriel de siège et ont entrepris le bombar dément systématique des forts et des inter Ivalles. } Le bombardement, d'une extrême violence a duré sans interruption pendant près do 4: heures et a entraîné une énorme dépense di Militions. La ville elle-même a peu souffert. L'ennemi a investi le nord et l'est de la placi et a attaqué les forts et les intervalles de cett région. La Division belge a pu se retirer sur la 8( conde ligne de défense qui fut bombardée son tour aveé une égale violence. Les troupes belges ont, avec les troupe françaises opéré de nombreuses contre-att< ques. La division belge s'est repliée par le secteu de Sambre et Meuse, passant entre deux ta tailles engagées entre Français et Allemand: • l'une vers Charleroi, l'autre au Nord d ■ Dînant. Le mouvement s'est exécuté en bon ordre e nos troupes ont rejoint tes lignes française: — Les reconnaissances faites dans les env : rons de la position d'Anvers ont donné de ; résultats favorables et ont montré que la cor trée environnante est, dans un vaste rayor , inoccupée. i Nous mettons le public en garde contre de rumeurs alarmistes et tout à fait inexactes a . sujet de l'approche de l'ennemi. i Ainsi, par exemple, on a répandu le brui . qu'un des forts avait été attaqué. Or, aucun i des parties de la position n'a subi l'ombr . t' une menace. La sécurité est donc complet: ; On ne peut que déplorer les racontars far - taislstes que des personnes inoccupées se plai - sent à répandre dans les groupes et qui n peuvent avoir d'autre effet que d'énerver le , populations au moment où le devoir est d i conserver le calme et le sang-froid, s On ne pourrait mieux servir que, par ce racontars, l'adversaire dont la tactique es précisément d'intimider et de tromper la pc s pulation. Les hostilités La situation PARIS, 27 août. — Le ministre de la guerre lii! le communiqué suivant le 27 août, à 2 tas; ■ taies Vosges les Français reprirent l'ol Rmm st refoulèrent les forces allemande pifer, les avaient fart reculer du côté d teDie. Les Allemands bombardèrent et finirent Saint-Dié, ville ouverte. Dans les Vosges, à Nancy, l'offensive de Fiançais est ininterrompue depuis cinq jour: I# pertes allemandes sont considérables. Oi l'ouva au Sud-Est de Nancy sur un front d lui) kilomètres, 2,500 cadavres d'Allemands « ta la région de Vitriment, sur un front d Pre kilomètres, 4,500 morts. ALcngwy, une très vieille forteresse, dont I garnison comportait un bataillon et qui étai «embardée depuis le 3 août, a capitulé aujoui N après vingt-quatre jours de résistance.L witlé de l'effectif a été tué et blessé. Le liei Nnt-oo'onel Darcho, gouverneur de Longwj si nommé officier de la Légion d'honneur,ca 13 conduite a été héroïque. Sur la Meuse les Français repoussèrent ave "s extrême vigueur plusieurs attaques ail: 'Mes, un drapeau a été pris. Les troupes belges, à la défense mobile d ■«mur es le régiment français les appuyant rc Knlrent ies lignes françaises. "ans le Nord, l'armée anglaise, attaquée pa «forces trèss supérieures en nombre, dul !t's; une brillante résitance, se reporter ui arrière. A sa droite, l'armée français PjÉnt ses positions. '"Belgique i'armée d'Anvers par une offer P*retint devant elle plusieurs divisions a «mandes. - Havas-Reuter. fa position de l'armée anglais! [LONDRES, 23 août. — Le Pressbureau ar i "'Mue les opérations de guerre frança .'«tendant sur une distance de 230 milles ■^.tarent cartains changements de posi J' «■es troupes anglaises qui occusoent, à pn J uns forte ligne peur rencontrer l'avanc: a"eitiand, sont soutenues par l'armé Jjaise SUR LES DEUX FLANCS. Le rnora I 'fcux années paraît excellent et il y a pe; jtJou,e qu'elles s'acquitteront bien de leu l'esJiit 1,3 !es 808'ti0ns Qu'elles tiennent faction de l'armée anglaise j^NDRES, 28 août 1914. — Chambre de *du t"6?' ~ Ascfuit!l donne connaissan tant gramme du général Frenoh, indi !(Vsi 1Ue l'action de l'armée anglaise s'es àit.11 Les troupes anglaises eurent i i5e",f| ®°ntre l'attaque de cinq corps d'ar !iie ler"antls et de deux divisions de cava a Lî?,r')s. d'armée dut supporter le choc di te _? erie ennemie pendant que l'arméi LWC'Uée sur la droite' Iftnne^j8"8'3'8® ir,f,'Sea 1363 Pertes élevée B«lSjtlu',e des troupes fut de toute façoi lirai f, eî ,e général Joffre adressa au gé dents sen,Ch ses félicitations et ses remercî Dr l'armP P0llr l'aide efficace apportéi liane o*, ? anglaise dans la protection d: uche de l'armée française. "'^FOSTS ANGLAIS POUR LA FRANCI -JSf. ^ août. — Chambre (les Lords '"iront'lener a annoncé que des renfort We t, Proc'hainement d'Angleterre pou Ifs Inrido France Par l'addition des troupe - Reuter. TERRIBLES PERTES ALLEMANDES On lit dans le Times: « Les Allemands, qui ont lancé leurs force; en un effort désespéré, sur Charleroi hier, or réussi à faire reculer les Français devar a leurs masses supérieures en nombre. 3 » Ils payèrent cet avantage de terribles pei tes. Notre correspondant parle de la grêle d balles qui balaya les rues de Charleroi, d morts entassés dans des passages étroits, d i'iniasîable effort "de la vaillance français pour l'emporter en cette mémorable journé: » Les alliés se sont repliés, mais leur rési! tance a coûté très cher à l'Allemagne. La b£ taille ne fait que commencer. Ces premier '' jours de combat cependant en feront une de ' plus formidables que l'histoire ait eu à rel£ ! ter. » L'armée anglaise autour de Mons a n< cessairement été comprise dans le mouvemer de retraite des alliés. Des témoignages de s ® résistance calme et obstinée contre des force 1 supérieures en nombre, nc.is sont rapporté de toute part. » a '• AU CONGO S r LIBREVILLE, 28 aôfèt. — Les Allemand attaquèrent le Congo belge oriental. La Be ° gique a pris, d'accord avec l'Angleterre, de mesures de défense dont elle informe 1 France. — Havas-Reuter. e LEURS INDICATEURS r , Nous avons signalé la méprise des caroloré 1 giens lors de l'arrivée des troupes alleman 2 des, à Charleroi. Les habitants avaient pris les hussards d i- la mort pour des Anglais, et les acclamaient I- Or, sait-on quel officier conduisait cett troupe ? Un ingénieur civil qui avait occupé depuis longtemps, un emploi à Charlero j même. :: Chez les Allemand* 5 La presse allemande ii r Au sujet de l'impression que nous avon à rapportée, causée à Berlin par la nouvelle de défaites subies en Prusse orientale par les A lemands. on mande de Copenhague à Londre que les journaux reconnaissent qu'il s'agit d graves échecs et que la situation actuelle dan l'est de la Prusse tient surtout à ce que le 3 Allemands, s'étant trouvés devant des force " de beaucoup supérieures, ont bien été obi " gés de battre en retraite. La population d * ces contrées est en fuite et un comité de s< 1 cours s'est formé à Berlin pour venir en aid " à ceux qui fuient l'invasion russe. Le Yo, ■ wœrts admet que les Allemands se trouver dans une position dangereuse, mais il ém: 3 l'espoir que la marche en avant des Russe 5 pourra être arrêtée. La Gazelle de Cologne, parlant de la bataill 3 engagée en Lorraine, entre Françai? et AU* mands, met en présence, de chaque côtt 1 310,000 hommes environ. C'est, ajoute le joui " nal allemand, la plus grande bataille de l'hi' " toire. 1 La septième liste des morts et blessés d 1 côté allemand, comprenant 885 noms, dont 3 officiers du grand état-major, ne donnera ai cune indication de jour ni de lieu où le = hommes sont tombés. Le correspondant dit que les journaux se ■ cialistes allemands publient journellemen B des articles très patriotiques (?). Le Voi r wxrls, entre autres, dit que les socialiste s doivent lutter jusqu'à la dernière goutte d leur sang pour l'existence de l'Allemagne. ) On signale aussi que l'ancien ambassadeur t d'Allemagne, baron de Schoen, s'est engagé ■ et a le grade de colonel. La situation économique ■ Un correspondant parisien du Daily Ch.ro-nicle télégraphie à son journal que des voyageurs, revenus ces jours-ci d'Allemagne, ont déclaré que la situation économique du pays est extrêmement mauvaise et que, notamment à Hambourg, de nombreuses maisons d'exportation ont été obligées de fermer. L'infor-e mateur du correspondant anglais estimait même qu'une catastrophe générale était im-ÎT minente. a s PRESOMPTION ALLEMANDE l- De même que les Allemands se figuraient r ne faire qu'une « bouchée » de nos forts et [. de notre armée, de même ils en étaient, il y i a quelques jours, à croire que l'«ours russe» é ne pourrait résister à l'«invincible» armée allemande. L'un de leurs j-ournaux «humoris-t triques» (!) vient de publier un dessin repré-sentant un soldat allemand donnant la fessée 1 à un soldat russe, cependant qu'un petit sol-s dat belge, qui a déjà été «corrigé», sa lamente; [. qu'un soldat français recule épouvanté et qu'un soldat anglais assiste impuissant à cette ' manifestation de la force allemande. Il suffit 8 de considérer les dépêches se rapportant à la marche Irrésistible des Russes.en Prusse; de considérer la façon dont les alliés ont con- • tenu jusqu'ici l'effort immense et peut-être * désespéré des armées teutonnes, pour que ® s'évoque aussitôt certaine fable où il est ques-; tion d'un ours également, dont un imprudent avait vendu la peau avant de l'avoir mis à terre... Cet «humour» allemand manque également 6 d'esprit et d'élégance. De plus, il prépare as-s sez mal l'opinion publique en Allemagne à e tout ce qu'un ours bien vivant peut encore réserver de surprises... s l L'HUMANITE ALLEMANDE Jeudi dernier, quelques prisonniers fran-D çals, capturés aux environs de Metz, arrivèrent à Stuttgart (Wurtemberg). Un certain nombre de dames de la ville, admirant le magnifique courage des soldats français et, mues par une pensée de généro-i, site trop rare en ces temps où la race teu-t tonne soulève partout où elle passe une marée t d'exécration et d'horreur, firent le geste délicat d'offrir à quelques-uns des prisonniers ■- blessés, dans la gare, des roses et des paquets e de chocolat. 'Le lendemain, d'autres dames, e appartenant au meilleur monde, téléphonè-e rent à l'hôpital, de réserve où les Français e' étaient soignés pour demander s'il leur aurait i. été permis de renouveler ces modestes dons, i- Le résultat de ce geste charitable ne s'est .- pas fait attendre. I.a presse de Stuttgart a s publié aussitôt des protestations indignées,les s prisonniers blessés ont été transférés en toute .- hâte dans les sombres et humides casemates d'une forteresse éloignée, et l'état-major gé-i- néral de l'armée wurtembourgeoise a lancé la t proclamation suivante affichée sur tous les a murs de la ville et que reproduit le Berliner s TagebUit.l: s «Les scènes indignes (sic) et scandaleuses (resic) qui se sont produites lors de l'arrivée des prisonniers français, et qui ont été provoquées principalement par des dames, obligent l'état-major à faire connaître que des s individus du sexe féminin (?!) qui se presse-[. raient encore sur le passage des prisonniers s d'une façon indigne seront éloignés d'eux et a que les noms de ces individus seront communiqués à l'état-major général,qui fera publier leurs noms dans les journaux.» Les dames de Stuttgart ne recommenceront plus. Attila II leur défend jusqu'à l'exercice de la charité. i En Italie » i Les Autrichiens rappellent leur corps d'Alsace et le portent ; sur la frontière italienne PARIS, 28. — Le «Figaro» dit que Vienne et Berlin comprennent l'impossibilité de faire revenir l'Italie sur la déclaration de neutralité. L'Autriche prend des précautions. Les trou-s pes envoyées en Alsace composées de tyroliens s ont été rappelées dans le Trentin ainsi que les l- Croates et les Hongrois tyroliens qui sont rem-s places par des Tchèques. e s - « En Serbie e t L'échec des Autrichiens :t s NICH, le 24 août. — A 13 heures: Les efforts des Autrichiens pour envahir la e Serbie après des sacrifices énormes ont été - vains. Après la défaite de l'aile gauche autri->, chienne à Gyer et du centre à Yadar l'aile droite - a été défaite du côté de Kroupagno et à Lïou-baira et a été rejetée la nuit dernière sur l'autre rive de la Drina. Lioubaia est capturée à il son tour par les Serbes. 3 Les Autrichiens, en fuyant, ont ravagé les i- campagnes et détruisent les villages. s Les troupes autrichiennes qui après les insuccès à l'Ouest tenaient encore Chabatz et les - environs, ont été rejetées l'après-midi sur t l'autre rive de la Save. Actuellement aucun ■- Autrichien n'est plus sur le territoire serbe. s Les incursions de l'ennemi du côté de Prie-e polje dans la Serbie du Sud sont sans imnor-i tance < LE "ZEPPELIN,, k ANVERS L'indignation dans le monde civilisé La presse américaine NEW-Y@fiSC, 27 août. — Los jotsraa&sx. Etais-Unis flétrissent en termes les pliss fwfs iFaftasf&a© du «Zeppelin» à Anvers, ggszi non seulement vâoSe Ees lois de la guerre mais ohoqu® ie sens moral fin monde* Havas-îBeaater. Chez les Russes Vers Kœnigsberg — jles combats en Autriche Les troupes russes approchant la forteresse de Koenigsberg ont refoulé les avant-gardes des garnisons qui occupent de nombreux passages sur la rivière Aile. Entre la Vistule et le Dniester les Russes ont établi un contact étroit avec l'armée autrichienne.Les Russes ont engagé le 26 août des combats heureux près de Tomascheff et Monastir-ziska.En Prusse orientale PETERSBOURG, 27 août. — L'offensive de l'armée russe s'est développée dans la prusse Orientale avec le plus grand succès. Les Aile* mands se replient partout hâtivement vers Kœnfgsberg et Allenstein. Le Tsar a proclamé la guerre sainte — Les Russes marcheront résolument sur Berlin Le «Journal» publie un interview du colonel Asnabichine, le nouvel attaché militaire russe à Paris, déclarant que la victoire précède l'armée russe dans la Prusse orientale, déjà occupée par les fuisses. D'autres armées plus nombreuses vont envahir la Prusse occidentale. Après avoir passé la Vistule en Pologne, sans coup férir, c'est vers Berlin que nous marcherons avant peu.Les soldats russes vengeront les victimes des atroces cruautés germaniques. C'est d'ailleurs la guerre sainte que le Tsar a proclamée. Nos cosaques savent qu'ils vont combattre des mécréants, et il est difficile d'expliquer avec quelle ardeur furieuse les sotnias vont se ruer sur les ennemis.Tous les Français peuvent avoir une inébranlable confiance dans l'issue de cette guerre épouvantable, qui nous est imposée, et dont la fin heureuse est beaucoup plus proche qu'on n'oserait l'espérer. — Havas-Reuter. Les Russes occupent TsSsitî mm, 27 août ©n annonoe que Ees troupes russes ©eoaspèrent Yil-sitt. Havas-Reuter. Â Tilsitt — Le butin — La garnison en fuite RIGA, 28 août. — Les Russes firent à Tilsitt un grand butin. La garnison et la population s'enfuirent. Les Autrichiens dispersés PETERSBOURG, 27 août. — Les troupes rus-ces marchent avec succès et énergie sur Leni-berg dont eiles se rapprochent rapidement. La cavalerie russe chasse partout les Autrichiens du front de l'offensive russe. Dans tous les engagements les troupes autrichiennes furent chaque fois battues et dispersées.UN CORPS ALLEMAND ENVELOPPE EN PRUSSE ORIENTALE LONDRES, 28. — Dans la partie orientale du théâtre des opérations, les Russes poursuivent leur marche victorieuse. Ils avancent simultanément en plusieurs corps d'armée importants et ont occupé déjà une grande partie de la Prusse orientale d'où les Allemands se retirent, après avoir subi de très grosses pertes. Lundi dernier, le 20me corps d'armée allemand a été enveloppé, mais l'on n'est pas encore fixé sur son sort. _ V. Bais les Balkans Le roi de Roumanie serait gravement malade PARIS, 28. — Suivant le Petit Journal, le roi de Roumanie serait gravement malade. Sou abdication serait imminente . Le livre blanc Les explications (?) et ies pré-visions (!) de i. Jagow LONDRES, 28. — Le livre blanc donne la dépèche de l'ambassadeur britannique à Berlin relativement a'la rupture des relations diplomatiques avec l'Allemagne. A une question pour savoir si l'Allemagne respecterait la neutralité de la Belgique, M. Jagow répondit non, parce que les troupes allemandes dans la matinée même ayant déjà franchi la frontière bel-ge, la neutralité était déjà violée. Cette violation était nécessaire parce qu'il s'agissait de pénétrer en France par le chemn le plus rapide et le plus facile (?) de façon à avoir une ' grande avance sur les opérations française et de frapper le plus tôt possible un coup décisif. C'était pour l'Allemagne une question de vie ou de mort. Un temps considérable aurait été perdu si elle avait voulu pénétrer par le Sud, où la rareté des routes et la puissance des forteresses auraient retardé la marche, ce qui aurait donné aux Russes le temps d'amener des troupes sur la frontière allemande. La rapidité ajouta M. Jagow est le grand atout de l'Allemagne; celui de la Russie est d'être un réservoir inépuisable de soldats.L'ambassadeur observa que le fait accompli était très grave et demanda s'il était encore temps de donner aux troupes ordres de quitter la Belgique. M. Jagow répondit que pour des motifs susenoncés c'était impossible. — Havas-Reuter. SUR MER Un croiseur allemand échoué PETERSBOURG, 28 août. — Le croiseur allemand Magdebourg s'est échoué la nuit du 26 près des côtes russes. Les croiseurs russes envoyés à sa recherche ouvrirent le feu, le croiseur allemand riposta mais dut cesser sa résistance, les obus russes ayant détruit la cheminée et provoqué une explosion anéantissant la proue jusqu'à la passerelle. Le commandant-capitaine du Magdebourg et plusieurs officiers et une partie de l'équipage ont été faits prisonniers "de guerre. Note. — Le Magdeburg jauge 4,550 tonnes et file 27,6 nœuds. Il est armé de deux tubes lances-torpilles, de deux mitrailleuses et de douze canons de 10.5, à tir rapide. Son équipage se composait de 373 hommes. Le croiseur a été lancé en mai 1911. LES NAVIRES DANS LA MER DU NORD LONDRES, 28 août. — Le vapeur danois Bretland est arrivé aujourd'hui. Il est endommagé, ayant touché une mine dans la mer du Nord. — Havas-Reuter. La situation Dans la Campine — Des patrouilles allemandes On nous mande de Turnhout qu'une cinquantaine de cavaliers allemands se sont présentés jeudi après-midi à Moll et ont ré* clamé les caisses de la poste et de la gare. Les Allemands ont fait sauter les ponts sur la ligne de Gladbach, jusqu'à Moiî. Les trains dans les Flandres Voici le tableau de départ des trains, qui était affiché vendredi matin dans la gare de Gand. De Gand vers Alost jusqu'à Denderleeuw, à 8 h. 43. De Gand vers Bruges et Ostende: train direct à 8 h. 21 et train-omnibus à 8 h. 24. De Gand jusque Courtrai à 11 h. 43. De Gand vers Renaix jusqu'à Audenarde & 8 h. 47. De Gand vers Thielt jusqu'à Adinkerke à 7 h 29 (de ^.and St-Pierre) et à 11 h. 33. De Gand i. Eecloo et Bruges à 8 h. 58. En Extrême Orient Le biocus de Kiao-Tcheou LONDRES, 23 août. — L'amirauté japonaise annonce le blocus de toute la côte dû territoire allemand de Ki^o-Tcheou. r- Havas-Reuter,

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This item is a publication of the title Le matin belonging to the category Liberale pers, published in Anvers from 1894 to 1974.

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