Le matin

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s.n. 1914, 01 March. Le matin. Seen on 29 March 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/j38kd1rp8h/
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"Dimanche 1 Mars 1914 SEIZE PAGES - ClftTQ ÇjKreTIftgES 21me Année — N° 60 rédaction 3a VIEILLE BOURSE, 39 AXVER8 Téléphone Rédaction : 917 ^KontteMients : t Un au . . . • «fr. ** / ®roi> "mois ! I î i s'.KO l Un an 1^'Sîï »RjKie : : : : iruMCH! • France. Angleterre, Allemagne et Union ^««Jr.9.00 - .glande et Grand-Duché, îar trimestre, fr. ? -OO. i «ment se poursuit jusqu'à relus formol. LE MATIN ADMINISTRATION 39,VIEILLE BOURSE, 39 ANVERS Téléphone Administration : S 6 £ C. de CAUWER, Directeur Annonces : Annonces la petite ligne, fr. O.SO Annoncés financières jrt > 1 O© Reclames ' la ligne, » 1 .£SO Faite divers corps id » 3.ÔO Chronique sportive id. i S ©© Faits divers fin id. > "S ©O La Ville 'id. > îî.OO Emissions Prix à convenir. Les annonces de la France, de l'Angleterre et de ï,Amérique sont exclusivement reçues à Bruxelles vhez M\T J T.rm'fr.iip l^o JOURNAL QUOTIDIEN A ZEEBRUGGE le nouveau cours. — Une nouvelle drague, Ceux de nos lecteurs qui s'intéressent I aux questions maritimes se souviennent I nue le gouvernement a décidé de mettre un [ capital de 6,500,000 francs à la disposition des installations maritimes de Bruges pour faire des travaux d'appropriation, d'instalv I lafions nouvelles, de transformation, etc. I Eu même temps qu'il prêtait l'argent, le [ gouvernement voulut avoir son mot à dire I dans le conseil d'administration, et le 12 fé-I vrier 1913 une convention fut approuvée I qui portait lô nombre des administrateurs I de 9 à 11. Furent désignés pour être les nouveaux I administrateurs, deux des plus hauts fonc-| tionnaires des ponts et chaussées, spécia-I lement versés dans les travaux hydrauli-( ques et, peut-être bien aussi, dans les tra-I vaux maritimes. [ Il serait exagéré de dire que ces mes-| sieurs se précipitèrent sur cette situation I comme la pauvreté sur le monde. 11 faut I même croire que l'enthousiasme leur man-f quait, car les nominations ne sortirent pas et la désignation des deux administrateurs devint moins certaine: on finit par n'en plus parler. Quelque temps après, deux autres personnalités furent citées, l'une ayant occup'é une haute situation dans la West-îlandre, l'autre bien connue à Anvers et [«Tailleurs toutes deux fort sympathiques. ! iNouvelles hésitations... De "la part du i gouvernement? De la part de l'un des in-| téressés ou des deux?... Nous ne savons. On peu plus tard, d'autres noms furent i mis en avant, sans que l'on sut bien si le i gouvernement marchait pour la combinai-j ton ou contre... De nouveau la décision ferme se fit at-i tendre. j Et voici qu'il y a quelques jours, les no-I testions sont sorties: ils sont quatre, les I nouveaux administrateurs; et non pas deux I Somme on l'avait, toujours annoncé. i José dire que l'accueil fait à la publica-t ta de ces noms fut assez frais: tel jour-I t, plutôt porté en laveur des ports de I regrette que certaines personnes rat, on avait parlé avant la nomination des [ lussent écartées, car « le conseil i C administration de la Compagnie des ins-I 'muons maritimes brugeoises aurait enfin | [omP'e son sein des hommes rompus I aux affaires et familiarisés avec toutes les i *u'p?Prises qui intéressent la navigation ». r JVm Permettez, je trouve le mot I J ?'' Pat'ticulièrement cruel pour les I embres anciens du conseil d'administra-I "■!ef,aus3> pour les membres nouveaux, LU ^.certainement dire que trop I J?*! le passé le conseil se I f«h. i d'hommes « non .rompus aux af- i tanrl*e <peu familiarisés avec les en-I ffepnses maritimes». i ooiivatnf!10UV-eaux membres du conseil I P'irnpnt n aV?'j quelque idée lue ce com- ltamï« u esse pas à eux> le même IC ii diaîeea,t souffler sur ces il-I mm. il continuait immédiatement. [foncer ™KpJlrVent enC°re U"e ké tr°P simple' tr°P I "îUt'ifC'esf' un ar' icle de jour-I ^notable., de^ugel?* Ce penseut I ^iemh'swmWA con?m.erce de Bruges, réu-I a envové i \f 8,en^r?le le 21 février I Publie? pr'iùi i - ministre des travaux l aer les nn-ifL11 I1" vient de nom- I. ci-apiès: admuystrateurs, le poulet ' | ^fnemenul que le choi3: du gou- : I Pns aux affaira ^ sm ^es hommes rom- ' i ^nnes don: ia'l ^ i1011 plus sur des Pe:'~ ' I précieuse ' /^oration — pour être i Icelle de e^Z î,® est Pas aussi utile que ! [ étions dan'' 'Pourraient, par leurs Te- : IIw aux pnrts'/i?°u commei'Cial, procu- i he«udescew.e (1pJt^f"ge®-ze?-Brugge une ! I61 prouvée nar f la dépression [ ;>Emet ;p PI;^S statlstiques mensuelles; ! l^c.» ' r ,en'' vœu à l'unanimité, i I ^^ce, îum'e^commo la ChaTnbre de com- ; ["'' Wient'le stJtl C'Un volcaiî' rnais elle : li vrai; «Cetfp lin\en r(;ssent un peu, il ' [pas aussi utile mio ^?raj,ion qui n en est ' ;e»tadrer. ^ elle ceux...» est' à !n '«i disant0I|,S IL Chainbre de commerce a®eux. qu'élit m-,.?( 'S,.C01nrne un auteur 1 .Spécialement <i!w. i? ' empire des mers 1 J°nt elle fait, BrP,rea u par celui 1 ['"Jtirnent. sur ceHe de son res- J J'!* étaient'noirfS6 émis c'lle les «qua- ! h>îuâtre» étaient ' • Peut"être bien < ! vœp était ''fui?! Peme I10mniés' (lue < ^tre-temps6 ip0UVeau cours- ' intimes fest-cl î'™s'>!l 0des installations < Est"ce le nou- , Nante. ue Pendre une décision im- ) bra*»«s. : ia "»ss«; après le« mémoires etjî compte rendu de la Société des ingénieurs civils de France, de décembre 1904, p. 773; la' passe du Zand a un programme imposé comportant un dragage sur 2,800 mètres de long et 300 mètres de large, donnant une profondeur de 9 mètres sous marée basse Le programme n'a-t-il pas été réalisé, ou bien s'il a été réalisé, n'a-t-on pas fait assez d'entretien? En tous cas, pour opérer cet approfondissement, une drague nouvelle sera nécessaire, parce que — dit-on — on est dans les terres argileuses. On est si peu dans'les ferres argileuses que, lorsqu'en 1908 on s'efforçait de mettre la passe à profondeur, on a fait, de janvier à juillet, 80 journées de dragage; que, pendant ces 80 journées, pas une seule fois les dragues n'ont remonté autre chose que du sable; que l'on a fait des trous allant jusqu'à -9, -10 et même une fois -il, c'est-à-dire deux mètres plus bas que ce qu'il faut, d'après le nouveau programme décidé, sans trouver une seule l'ois autre chose que du sable. Or on cherchait, à ce moment-là, la profondeur de 9 mètres sous marée basse, Comment donc se fait-il que l'on n'ait jamais vu d'argile à cette époque et qu'on croit avoir besoin d'un nouvel appareil pour ce travail? En réalité nous croyons bien qu'une deuxième drague est indispensable pour maintenir le port de Zeebrugge et le protéger contre les ensablements oit envasements de plus en plus considérables. Et si nous avons bien compris, ce ne serait pas à la passe du Zand seule que ce bâtiment serait employé. Il fait souvent trop mauvais pour qu'on puisse travailler au large et peut-être bien que la nouvelle drague donnerait entre-temps un petit coup de main pour aider la drague allemande, qui a vraiment une lourde tâche à accomplir. Tout ceci va donc bien: seulement que deviendra le bilan de la Compagnie des installations maritimes dans tout cela? Si c'est lui qui doit supporter le dragage de longue haleine qu'on nous explique, il e*t à craindre qu'il ne soit bientôt terriblement essoufflé, car un engin pareil coûte cher, comme frais quotidiens. Nous croyons donc bien que nous entrons* dans une nouvelle période dé surprises et de déceptions, et que le gouffre va encore s'agrandir un peu sans avantage pour personne. Nous verrons bien. Scaldie Lettre de Londres '(Correspondance particulière du Matin.) Scandale mondain. — Les vacances d'un juge d» paix. — Potins de salons et indiscrétions de presse. — Un mari content. — Le bouc émissaire. Londres, 27 février. Vers la fin de l'été dernier on ne fut pas trop étonné d'apprendre à Londres que M. Alexandre Brodrick Leslie Melville, juge de paix notoire, se croyait trompé par son épouse, non que nous eussions jamais recueilli des bavardages défavorables à Mme Leslie Melville rnais parce que ces mésaventures sont fréquentes et se produisent plus particulièrement dans la meilleure société. L'intérêt de l'information provenait uniquement de ce qu'une grande dame, réputée pour l'audace familière de ses propos, appelait "le coup double"; ce qui revenait à dire que M. Leslie Melville se croyait victime de deux trahisons non pas successives mais étroitement parallèles. Bientôt les noms des deux complices retentirent dans les salons. Il s'agissait du comte Fitzwilliam et de M. Comyn Platt. M. Comyn Platt est l'homme de tous les sports. Il possède une écurie de courses, un yacht, des chasses, un domaine accidenté à souhait. pour le golf, une rivière monopolisée pour la pêche du saumon, des automobiles dont, les moteurs fournissent des vitesses à cent' quarante kilomètres à l'heure. Trois fois lauréat du tir aux. pigeons de Monaco, il a triomphé dans des concours de natation, dans des courses de bicyclettes, dans le footing, au tennis, au cricket, au football, à l'escrime, à la boxe. D'opinion générale, s'il abordait l'adultère il y déployerait une maestria incomparable et il en battrait tous les records. William-Charles de Meuron-Wenhvorth,septième comte Fitzwilliam, ne saurait invoquer des titres aussi imposants car c'est tout au plus s'il se distingue au billard et les sports de plein air sont seuls estimables. Agé de quarante-deux ans, il a d'abord servi dans l'armée où il s'est élevé au grade de capitaine. Quand le marquis de Lansdowne fut nommé vice-roi de l'Inde, il s'attacha le comte comme premier aide de camp. Commandeur de l'ordre de Victoria, décoré de l'Ordre du Service Distingué, pourvu d'un brevet de lieutenant-colonel "des forces territoriales, Lord Fitzwilliam a siégé pendant sept ans à la Chambre des Communes .comme vicomte Mil-ton, avant d'avoir hérité la pairie de son grand-père. Il a été maire de Sheffield pour un an. En 1896, il a épousé Lady Maud Frédérica, fille du premier marquis de Zetland, qui lui a donné cinq enfants dont un héritier présomptif. Foncièrement réactionnaire en politique, on le trouve aujourd'hui associé dans l'Ulster aux organisations insurrectionnelles dirigées par Sir Edward Carson et'«par le marquis de London-derry.Tels sont,résumés en signalements mondains, les deux gentlemen que le juge de paix accusait de "conversation criminelle" avec Mme Leslie Melville. * * . M. Leslie Melville porta sa plainte au président de la cour des divorces, Sir Samuel Evans, vers la fin du mois d'août,. Il rentrait d'un voyage "d'agrément" en Allemagne, au cours duquel les deux époux s'étaient liés avec Lord ' Fitzwilliam et avec M. Comvn Platt comme on se lie entre touristes du même pays oui suivent l le même itinéraire et descendent dans le mêmes hOtels. A quatre, ils avaient vécu 1 même vie de promenades et de plaisir pendan trois semaines et ce court délai avait vu s'ac complir la double infortune du juge de pais On n'en aurait pas sii davantage sans des indis ■ crétions de presse imputables principalemen à M. Frank Barris, directeur de la "Moder: Society", que nous retrouverons tout à l'heure En dépit du secret professionnel des solicitor et des barristers, M. Frank Barris précisa de détails dont il affirmait l'autenticité, indiqua le témoignages que le mari se proposait d'invo quer et, négligeant M. Comvn Platt, apport une insistance exceptionnelle à charger l'ancie; aide de camp du vice-roi de l'Inde. On se pro mettait des débats un de ces scandales pimen tés dont le monde, est si friand. La cause, appelée d'abord en décembre, fu ajournée du consentement unanime des partie mais cette audience de quelques minutes rendi une nouvélle activité aux médisances de saloi comme aux allégations de la "Modem Society" Ce fut une grosse déconvenue quand la eau s fut .une seconde fois remise en janvier. A c-moment la demande de renvoi émana du mai qui prétextait la nécessité d'assigner de nou veaux témoins : domestiques d'hôtels, chauf feurs d'autos, marins enrôlés sur le yacht d< M. Comyn Platt, détectives privés, etc. Enfii la cause fut appelée avant-hier et, dès son ar rivée à l'audience, Sir Samuel Evans invita le; jurés h prêter serment. Alors coup de théâtre. Le jury venait, d'ètri constitué quand le sollicitor du juge de par informa Sir Samuel Evans que la plainte ei divorce pour double adultère était retirée e que, partant, il n'y avait plus, de procès. Dam l'intervalle des dernières vacations les conseil: des parties s'étaient rapprochés pour uni transaction amiable et ils avaient eu le bonheu: d'y réussir. Il ne restait plus qu'à effacer h cause du rôle de la cour. » ♦ » • Le juge n'y a pas consenti. — Le jury, a-t-ii objecté, a été constitué. I est saisi; il doit rendre un verdict auquel j< conformerai ma sentence. Il n'est, plus au pouvoir de personne d'éviter le c^ébat. Vous devie; aviser et vous décider avant 1a prestation d< serment des jurés; j'aurais peut-être pu accepter le retrait de la plainte. Maintenant il es' trop tard. La parole est à l'avocat du plaignant Et il a fallu plaider. M. Leslie Melville a fait déclarer qu'un supplément (Tenquêtè lui avait ouvert les yeux e montré son erreur. Mieux renseigné il se renc compte aujourd'hui que sa femme ne l'a jamai1 trompé, que Lûrd Fitzwitliîiw et \f.-Gomyn Plat sont des gentlemen im'-proeJ.aWes, innocent.-du moindre péché et incapables de la plus légère familiarité à l'égard d'une femme mariée Il regrette de les avoir témérairement accusés e il leur en offre ses excuses. Désormais les épouî Leslie Melville ne vivront plus sous le même toit. Le juge de paix servira une pension à st femme et des dispositions honorables ont étt prises en vue de l'enfant né de leur union. Nor seulement M. Leslie Melville retire sa plainte mais il s'engage à supporter tous les frais de l'instance, les siens naturellement, plus ceux d< sa femme et ceux de ces messieurs. Xote2 que parmi les avocats présents, figurent troit "King's Couneils" ou conseillers de la couronne obligés de par les statuts de leur corporatior à exiger une provision de vingt-cinq mille francs avant, l'acceptation d'un dossier et dont, les honoraires s'élèvent., au minimum, à 2,500 francs par audience, — et calculez ce que cette étour-derie va coûter au plaignant! M. Leslie Melville, sa plainte retirée, pouvail se dispenser de comparaître devant le jury mais la défenderesse et les deux codéfendeurs,'régulièrement assignés, étaient présents et il leur a fallu surbir les formalités de l'interrogatoire. L'épouse réhabilitée est montée dans la wit-ness-box pour ajouter à la proclamation de son innocence la garantie d'un serment prêté sur la sainte Bible. M. Comyn Platt, très pressé — il devait prendre le train de Portsmouth pour participer à une course de canots automobiles autour de l'île de Wight, — a déclaré n'avoir pas songé, fût-ce une seconde, à écarter Mme Leslie Melville des grandes routes de la vertu. Enfin le comte Fitzwilliam a protesté de la pureté de sa conduite. Plus particulièrement accusé, il y a mis plus d'émotion. Le jury a prononcé un verdict h charge du plaignant et l'affaire se dénoue à la satisfaction générale: » • Sauf pourtant en ce qui regarde M. Frank Barris, directeur de la "Modefn Society". Je vous ai dit que l'Imprudent pùbliciste avait activement contribué à accréditer la notion de la culpabilité de Lord Fitzwilliam. Il ne s'était pas borné à soutenir en quelque sorte la plainte du juge de paix entre août et février; il avait aussi représenté le noble lord comme un monomane de l'adultère, en' rappelant son rôle dans quelques procès précédents, en apportant l'autorité, relative mais encore considérable au demeurant de la chose impuimée, à des cancans de coulisses et à des potins de clubs. Dans la situation délicate où il se trouvait engagé avant la rétractation du juge de paix, Lord Fitzwilliam crut devoir porter à l'un des juges de la Cour du Banc du roi, M. Borridgr-, les exemplaires de la "Modem Society" qui contenaient à son égard les imputations les plus désagréables et il annonça l'intention d'intenter au journaliste un procès en calomnie. Tel ne fut. point l'avis du mâgfstrat. M. llorridge considéra que les diffamations de la "Modem Society" avaient principalement pour but d'exercer sur le jury éventuel de l'affaire Leslie Melville une influence illicite en créant un courant d'opinion contre l'un des plaideurs et que, par conséquent, ils constituaient un outrage à la justice. M. Frank llarris fut donc assigné, du chef de "contempt of court", devant M. Horridge qui le déclara coupable et l'envoya en prison séance tenante. Pour combien de temps? On ne sait pas.' Dans les cas de "contempt of court", le magistrat n'est,.pas obligé d'indiquer la durée de l'emprisonnement qu'il ordonne. C'est à sa discrétion, à son bon plaisir. M. Barris restera en prison jusqu'au moment où il conviendra à M. Barris de l'en faire sortir. Jamais auparavant procès en divorce n'avait eu semblable résultat; Earry LES FAITS DU JOUR A LA CHAMBRE FRANÇAISE t Ii'ordre du jour de confiance en le ministère 1 Doumergue-Caillaux sur l'interpellation finan- ; cière de M. Dubois, a été voté par 329 voix con- 5 tre 214. La majorité comprend 153 radicaux s unifiés, 40 membres de la gauche radicale,20 " membres de la gauche démocratique, 17 radi- * caux-socialistes, 3 "sauvages", 67 socialistes uni- - fiés et 29 républicains socialistes. Ont voté con- - tre l'ordre c^ii jour de confiance: 20 membres f de la droite, 32 membres de l'action libérale, 39 3 progressistes, 31 membres de l'Union républi-t caine, 46 membres de la gauche démocrati- 1 que, 14 membres de la gauche radicale, S radi- • caux-socialistes, 3 républicains socialistes et 21 2 "sauvages". C'est-à-dire des députés qui ne i sont inscrits dans aucun groupe. Toute la presse parisienne commente le dé-" bat de vendredi dont nos lecteurs auront lu le -, eompte. rendu hier matin. Du côté de la majorité. Voici l'éditorial du 5 Radical: l d'est la réplique au vote du Sénat sur l'amen-; dement Perchot. Alors que les principes pro-1 clamés par cet amendement n'ont échoué au Luxembourg qu'à 5 voix, ils obtiennent au Pa-lais-Bourbon 115 voix de majorité. C'est assez dire de quel côté penche définitivement la balance.C'est aussi l'échec irrémédiable des fédérés. t De M. Edmond du Mesnil dans le Rappel: Aux prises depuis quinze jours avec toutes les premières lames du Parlement (MM. Ribot, t Touron. Aimond, au Sénat; MM. Briand, Bar-; thou, Millerand, à la Chambre], M. Caillaux.ap-. payé et soutenu par la loyauté cordiale de M. : Doumergue, a fait, un assaut décisif, qui a déci- ■ dé de l'éclatante victoire du cabinet. ; De M. Jean Jaurès dans l'Humanité : Sauront-ils (le gouvernement et la majorité) . faire usage de la loi de'finances pour imposer d'urgence au Sénat déjà très ébranlé les réfor-l mes nécessaires? Sauront-ils, tout en assurant : immédiatement, aux paysans les dégrèvements : promis, maintenir la formule générale d'impôt : sur le revenu sans laquelle même les dégrèvements paysans seront à la fois exigus et, précaires ? Du côté des adversaires du ministère. Voici ' l'éditorial de la Petite République: ■ Les ordres du jour de confiance ne change-i ront rien ù cette constatation faite par M.Briand, 1 avec son éloquence et, son autorité coutumiè-: res, à savoir que M. Caillaux qui est, de tous ' les ministres passés et présents, le plus quali-, fié pour faire triompher le principe de l'impôt ; sur le revenu, n'osa point, pour le défendre, po-, ser la question, de confiance devant le Sénat, et qu'il manœuvra, tout au contraire, de la façon - la plus propre à l'enliser «presque irrémédiable-ment.De M, Maurice Spronck, dans la République Française Les socialistes, totalement radicalisés, soutinrent ainsi jusqu'au bout un gouvernement qui s'engage ù conserver la loi de trois ans, dont eux-mêmes réclament l'abrogation comme l'article essentiel de leur programme, de telle sorte qu'ils mystifient leurs troupes, à moins qu'ils ne se fassent les complices d'un mensonge" officiel.De M. Gaston Calmette, dans le Figaro: La journée d'hier, à la Chambre, a été bonne, car elle a permis à quelques-uns des représentants les plus écoutés du pays de souligner,plus nettement encore, l'indigna équivoque qui couvre et forme toute la politique du gouvernement.Donc M. Caillaux a triomphé encore hier.Pré-sidera-t-il aux élections, cependant? Rien n'est moins sûr, car la Chambre française est semée de pelures d'orange. ■r» A UA La politique anglaise M. A3QUITH REPOUSSE LE SERVICE PERSONNEL OBLIGATOIRE LONDRES, 28. -— M. Asquith a reçu hier une délégation comprenant trois feld-maréchaux, dont lord Roberis, deux amiraux, des représentants du clergé et des professions libérales, venue pour préconiser le service militaire obligatoire.M. Asquith a répondu qu'une sous-commis-sicm élu comité de la défense impériale, chargée d'étudier cette question, est, arrivée à cette conclusion à peu près unanime que la marine britannique est plus que jamais capable de protéger le pays contre toute invasion. M. Asquith estime que les inquiétudes de la délégation ne sont nullement justifiées. Le premier ministre est l'adversaire du service militaire obligatoire.Les pays qui sont soumis depuis deux ou trois générations à l'obligation du service militaire ne sont pas pourvus pour cela d'hommes ayant des aptitudes morales et physiques supérieures à celles des Anglais.La politique allemande SATISFECIT A M. MAHL STRASBOURG, 27. — Le ministre a fait sa- , voir à M. Mahl, ancien directeur de l'arrondissement de Saverne, que l'enquête ouverte contre lui, sur sa demande, au sujet des incidents de Saverne,a établi que rien ne prouve qu'il ait, |(manqué, à son devoir dans cette grave affaire. Le nouveau ministre, comme l'ancien, estime que dans l'affaire de Saverne l'autorité civile u'a rien à se reprocher. La politique italienne LETTRE PASTORALE DE MGR BCN03V2ELLI. UNE MANIFESTATION NATIONALISTE ROME, 27. — On commente beaucoup une lettre pastorale de Mgr Bonomelli, évêque de Crémone, le prélat le plus libéral et le plus patriote de l'Italie. Ce document emprunte un certain intérêt aux récentes manifestations qui ont marqué la dernière semaine sociale de Milan, où l'on avait étudié une solution de la question romaine en dehors du pouvoir temporel.Mgr Bonomelli, après avoir fait allusion à ces manifestations, constate dons < sa lettre que le sentiment national et le sentiment religieux sont'aujourd'hui en Italie pleinement réconciliée, et que les catholiques sont devenus un des facteurs essentiels de la vie publique, grâce à leur attitude absolument moderne et, à l'abandon des vieilles formules intransigeantes. La lettre de l'évêque rte Crémone est une véritable manifestation nationaliste. Elle se termine ainsi: "Notre cléricalisme porte désormais sur son drapeau les mots suivants: Pour la religion et pour la patrie! Un drapeau qui s'arme de cette devise doit être appuyé par tous les catholiques qui veulent être italiens et par tous les Italiens qui veulent être catholiques." La lettre pastorale de l'évêque de Crémone soulèvera probablement de vives polémiques: elle,est tout à la fois une démonstration éloquente du nouvel état d'esprit des c.atholiques italiens, qui ne laissent échapper aucune occasion d'affirmer leur patriotisme et qui entendent exercer une influence prépondérante sur l'ensemble de la politique nationale. UN SCANDALE MARITIME ROME, 28. — Suivant le "Corriere d'Ita- -lia", qui reproduit les informations d'un journal maritime de Naples, l'on serait à la veille da révélations au sujat de fraudes commises dans le service d'affrètement, des vaisseaux destinés aux transports pour la guerre de Libye. ' Certains personnages, notamment un ancien major de navire, qui servait d'intermédiaire pour l'affrètement, auraient organisé une véritable spéculation en faisant, payer à l'Etat, c'est-à-dire aux ministres, de la marine et de la guerre, des prix beaucoup plus élevés qu'il ne convenait et en effectuant, les transports dans dè mauvaises conditions. La situation au Mexique UNE DEPECHE DU GENERAL VILLA PARIS,- 28. — Le général' Villa, le commandant en chef de l'armée constitutionnaliste mexicaine opposée aux troupes du général Buerta, a envoyé au "Matin" le télégramme suivant au sujet de l'exécution — il y a environ une semaine — de M. Benton, sujet anglais : "Cîiihuahua (Mexique), 27 février. — Benton a été jugé par un conseil de guerre, reconnu coupable et fusillé pour avoir tenté de m'assassiner. Les antécédents de Benton sont mauvais, d'après les ■ témoignages eie personnes dignes de foi Le cadavre a été "inhumé au panthéon principal de Chihuahua. J'ai offert un train spécial aux commissaires anglo-américains qui viendront assister à l'exhumation. Je ne permettrai pas que le cadavre soit conduit à l'étranger. — (s) Villa." LA POLITIQUE DU PRESIDENT WILSON WASHINGTON, 2P. — Après une conférence de deux heures, le président V, ilson et le conseil des ministres ont décidé îi l'unanimité qu'il n'était, pas encore opportun d'apporter de changements à la politique du président. Dépêches diverses VOL D'UN MILLION A PARES PARIS, 28. —• Un vol, qui se monterait à plus d'un million, a été commis, dans la matinée, dahs un fourgon postal qui fait le service des bureaux de postes aux gares. TERRIBLE ACCIDENT. — 3 MORTS _ MAUBEUG-E, 28. — Une équipe de cantonniers a été surprise- ce matin sur la voie ferrée, à 100 mètres de la station de Saint-Remy-du-Nord, par suite d'un épais brouillard, qiil ne permettait, pas de voir au delà de 30 mètres, par deux trains de marchandise qui sa croisaient; trois ouvriers ont été tués, LE COMTE DE LONYAY PARIS, 28. — On lit dans "le Petit Parisien" : "Le comte de Lonyay, mari de la princesse Stéphanie de Belgique, a fait à Cannes, où il villégiature, une assez sérieuse chute de cheval."SUR LE RAIL. — S MORTS. MAGDEBOURG, 28. — Un train express a écrasé dans la matinée, près de la station de Magdebourg-Neuestadt, 5 ouvriers qui travaillaient sur la voie; 4 ont été tués sur le coup, le cinquième a succombé aux suites de ses blessures quelque temps après l'accident. EN PERSE TEHERAN. 27. — A 8.45 heures du soir, le combat continue à Kazeroun. Les gendarmes, au nombre de 340, sous le commandement d'un officier persan, défendent vaillamment leur caserne. En outre de M. Ohlson, 12 indigènes et 3 gendarmes ont été tués. 11 n'y a des blessés. Les pertes de l'ennemi sont inconnues. LES BANDES DU LOUP BLANC LONDRES, 28. — On signale de Pékin au 'Times" que des victoires décisives ont été 'emportées par les forces gouvernementales sur les bandes du Loup Blanc, sur la frontière du Honan et. de l'Anhui. Des aéroplanes ont irêté leur concours aux opérations. Il y aurait ïu. paraît-il, dans les deux combats, pr'ès de 1,000 tués. LE SCANDALE MARITIME AU JAPON TOKIO, 27. — M. Hefrmann, directeur, à Tokio, d'une maison allemande, qui a été arrêté

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This item is a publication of the title Le matin belonging to the category Liberale pers, published in Anvers from 1894 to 1974.

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