Le matin

2248 0
close

Why do you want to report this item?

Remarks

Send
s.n. 1914, 07 April. Le matin. Seen on 25 April 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/bg2h709224/
Show text

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software. 

I ^5PTA^Î 1914.'" DIX PAGES — GI^OCENtîMEg 21me Année - - IM° 97 i RÉDACTION «VIEILLE BOURSE, 39 1 an vers Téléphone Rédaction : «l* Aj3033-:I1®;n:r!1-eXl-^:S * t Un aïs . . ■ • 15'9ÎÎ ) IYOÎS °mois : : : : » »» ■ Pnan ÏÔ.OO I —fera,- : : : : S:28 [ ^SSSZS^fSl j tond-Duché, par trimestre, fr. 7 .OO» I (W«„œmeiit se poursuit jusqu'à refus formel. LE MATIN ADMINISTRATION 39,VIEILLE BOURSE, 39 AXVEI18 Téléphone Administration : SOI C. de CAUWER, Directeur A.nnoneeB : Annonces la petite ligne, fr. O.SO • Annonces financières id. » 1 .OO Reclames la ligne, » 1.80 Faits divers corps id. » 3.00 Chronique sportive id. » 3 OO Faits divers fin id. » S.OO La Ville id. > S OO Emissions Prix à convenir. J tis annonces de la France, de l'Angleterre et de l'Amérique sont exclusivement reçues à Bruxelles chei MM. J. Lbbéole 4 C®. JOURNAL QUOTIDIEN LA RIVE GAUCHE :— Le rapport de la Commission intercommunale La «Commission d etudes pour 1 amena I mment de l'agglomération anversoise» ou I Mus simplement, la «Commission inter I communale» avait, à son programme, l'a.p I propriation des terrains de la rive gauche Or elle vient de dresser un rapport su (telle question, rapport qui a été adressé, i 11 quinze jours, à M. le ministre Helle II initie. Et c'est précisément parce que nou ! étions au courant de ce fait, que nous avon I [ exprimé une si vive surprise en entendan dire par M. Helleputte «que la question d [ la rive gauche ne se posait pas», alors qui I le rapport de la Commission se termina sur un triple point d'interrogation... Voici d'ailleurs le texte de ce rapport dont nous nous sommes bornés à élimine quelques détails d'ordre purement techni que ou administratif. 1, SITUATION GENERALE En vertu d'une dépêche du 16 juin 1911 (direc J lion des Routes, N° B A. 0/5, N° 834 de sortie I l'aménagement du polder de Borgerweert de I valt être étudié tant au point de vue de la voi I ne qu'au point de vue de l'hygiène et en ayan I égard à la solution relative à l'établissemen I d'un tunnel entre les rives de l'Escaut, préco I usée par la Commission qui a été chargée di I l'étude-des modes de communication entre le: I hves du fleuve. I Mous n'avons pas pu, on le comprendra, noui I occuper dans le deail de ces multiples pro I ilèmes. Nous croyons toutefois .pouvoir affir I lier que les membres de notre Commissior I d'ttucLes se sont laits ûne conviction sur le: ■ points suivants: I 11 L'état général de malaise qu'offre le ha I meau de Sainte-Anne et l'absence de toute évo I limon progressive très caractérisée pendan ■ le siècle écoulé en ce qui concerne la Tête d< | Fiante comparativement à Anvers, trouven i leurs causes principales dans l'état des lieux lt lait même que tous les terrains, à quelque: Exceptions près, sont des terrains poldériehs Mils se trouvent dans la zone inondable e lin les remblais utiles sont hors prix pour 1e i jçse du particulier et même une charge troi «M pour âne industrie naissante, suffit t «çUquer que le nombre de maisons est reste raswmavre de même que le chiffre de la po pulation. r une œuvre de la Plus haute utilité f We qui puisse taire sortir le ha S &®nte-Anne de sa situation de ha KVemerWaiement de t0Ut 16 P°lde) Wmm«eUlellsement' les travaux de rembla «n avril 1894 sont loin d'etre termi irrarïr ,mille hectares que comporte l'ex Sï.fMée, en vertu de la loi du 3( iihvB" n!' 1 llectai'es seulement sont rem teirâin'c H *®5state lue ce sont précisément le.' nier iio.ïï^ aient être aménagés en pre iiiiii?»!!! ne sont Pas encore remblayés. (S'étend Hit!?!8 <tous d'aocord q«e 'a zone qu de te WuLi ' la ré£iou-bâtie, le cheinir viau «i» ) i,et.l anoien fossé militaire de derVii/rfl en Premier lieu. M. Var ■de ce totl i0Btre 9116 'exécution immédiate terni parfaitement possible. De? rotib d| HflocHm ?ua Plateau situé aux envi ! Wefarnt A°n ' à la cote ( + 20) pourraien' tiUi it n» 'Pied d'œuvre aux prix de 0.45 i m hfm.r • e c-ube. f Prompte déci L départ™™ a 06,1 égard de la part des 2») j- JJ, compétents, [ devrait ton J,e 111)1 existe actuellement, on ne | surélevée.a ..® îue: 1- l'église nouvelle déjè E Ver> 2 les rSroute de Gand, sauf à la suréle pffiorésmie .Sî'ee'ei1 Qui forment un site | WFffitieretértrtîi Sfglrait d'approprier dan: gi'and d» clav'er si possible, dans ur peut être amin *' 4' lfi weel tle Burght qu. ! Swfc'ÏW en bassin. ! Stùbben en p» n fons donc Pas l'avis de M Partie du ham0„ c,oncerne le maintien d'une pions, au pn?w Sainte-Apne. Nous esti Empiétement . ' "ïu'il devrait disparaître ! qu'au au point de vue de i'hV de l'esthétique. [ !,erà cette Iilstre' voulait bien se ral Se certaine 0,V 5? VQir> nous aurions une Ros travaux Pour la contmuation de en ce qui concerne les » la note ^ulau'e? de la Tête de Flan-I *'eur Dermot'le lieutenant général I î?' Pas ion rtom conclure qu'ils ne continue I :1ïe,it pour O8 a constitner un empêche- I L?rtytoÏÏ£?*ei?ent des Iieux- ■ '«lient de la m,i er decembre 1913, le dépar 1?edMlmànc«^e a S0Umis à M. le minis-I?136 aux rim„ï Projet de procès-verbal de 11^elle, amqi 'Qes> 'les forts de Burght et s ,7Mrecht et ri5U^ „ anciens forts de i ns des ouvrage h ?° et des Parties res-L 'tiendrait r, , ? «Nieuwslad». ■ ! fe fêtard Ip» rf tre d'entamer, sans llî,îmfreque'anG s°clations nécessaires, de I e de forterpcc„ma4gS?ms de déPôt de l'ar-Ï^'e-Flandre 1; l lis dans le Iort de la L!' b> que le' ton h éYacués à une date kames pour ml mfme soit remis aux leS^c) Pflsse. en disposer h- v.n5 acernent de ifl o ,0Û intervienne pour J ers, ainsi m,» . caserne actuelle des pon- ;îï!orie à l'Escaut^ les instaHations de J^liers. aut et du terrain d'exercices II pïtl'Urie ^UfrausfneS T Prêsence- préconi-11 !?en cité J^^rmation de toute la rive I « industrielle, ainsi I tuf1?'6 d'Anvers ■la chambre de I ijlans le 5t ceïie visant à la créa- I mi"u 4'habitatinn! ■ Borserweert d'uri I Disc" ^ quartiers ànv^St\tuant le Prolonge- I Potiisans hésiter ®01,3' nous nous s°m- I a l'U6'$ m°tifs • "S a seconde, et voici ; SSn\°Sr=t ™«:* & a tou^â les fumées e; les odeurs I - que produit nécessairement une aggloméra-; tion industrielle. D'autre part, le panorama magnifique qui s'offre au spectateur dont l'œil embrasse toute la rade, à quelque endroit qu'il se trouve ac- • tuellement, soit sur la rive droite, soit sur la r rive gauche, serait à tout jamais obscurci et 1 anéanti. L'esthétique et l'hygiène justifient donc am-3 plement le rejet de toute industrie au droit j des habitations de la rive droite. (. b) La Chambre de commerce reconnaît elle-3 même la nécessité de réserver sur la rive gau-^ che de vastes espaces pour l'érection de quar- - tiers d'habitations pour ouvriers. Nous pen-i sons qu'un de ces espaces doit être le hameau de Sto-Anne actuel. Mais rien ne nous paraît , Justifier l'affectation exclusive à une classe c d'habitants. c) Rien n'empêche toutefois l'extension de la partie maritime et industrielle, d'une part aux alentours de Burght où débouchera, du reste, le canal de St-Gilles, et, d'autre part, en aval du coude d'Austruweel, c'est-à-dire en - face des installations maritimes du Nord ac-i tuelles et sui-tout à partir de la Pipe de tabac, - où débutera l'accroissement de profondeur de - la rivé gauche. t d) Si des installations maritimes peuvent c être prévues dans le coude de Ste-Anne, elles - ne seront jamais aussi utiles que celles de 1 la rive droite, parce que la rive gauche ne s possède aucun tnnterland. Les tunnels pour chemin de fer n'atténueront que partiellement i cette cause de dépréciation. Aussi est ce une - grave erreur que de soutenir qu'un réseau de - bassins à établir en face d'Anvers serait com-i mercialement plus rapproché que celui qui s est prévu au nord de la' ville. 2. LE TUNNEL t M, l'ingénieur en chef directeur Zanen es-, time qu'un tunnel à deux pertuis pour tram, . partant de la gare du Sud (rive droite) et aboutissant à la nouvelle gare du Pays de j Waes (rive gauche), présenterait de grands avantages. Ce tunnel pourrait être construit ■ à bref délai sans devoir faire des expropria-[ tions coûteuses, les terrains appartenant gé- néralement à l'Etat Nous ne pouvons cependant pas nous rai- ; i lier à l'avis de M. Zanen. Nous ne contestons . nullement l'intérêt réel que présenterait un tunnel construit au sud de la ville, mais nous . estimons 'qu'il s'agit ici d'une question d'an- ■ tériorité, et qu'il importe de construire im- - médiatement un tunnel desservant le mieux ■ possible l'agglomération actuelle, plutôt que d'établir un ouvrage dont l'emplacement ne l répondrait bien qu'aux nécessités de la cité - future. A ces considérations nous devons encore ) ajouter celles que fait valoir M. l'ingénieur ■ en chef directeur Van der Vin, et qui sont les ; suivantes : 1°) Au droit du canal au Sucre existe déjà le service de passage d'eau, service qui pourra i être notablement amélioré par les ferry-boats i que la commission d'études des modes de ■ communication à établir entre les rives de l'Es-1 caut a préconisés. Il vaut donc mieux de ne ' pas établir en cet' endroit le tunnel et y accu-1 inuler les moyens de passage, mais diviser ■ autant que possible le trafic afin d'éviter les ■ encombrements. • 2°) Au canal au Sucre, on a sur l'Escaut une vue extrêmement belle; il serait regrettable ; de la gâter par l'établissement des bâtiments ' requis par les ascenseurs du tunnel, bâtiments assez importants et encombrants. D'autre part, il serait difficile d'approprier des bâti- ■ ments au point de vue de l'aspect que devrait ; avoir l'ensemble de la place du Steen et de ne ! ; pas détruire toute l'harmonie de ce coin pit-' toresque de l'ancien Anvers. J 3°; Le choix du Canal St-Jean constitue, en même temps, une occasion pour dégager la partie de la ville donnant accès à cet em-, placement; il sera nécessaire, en effet, de ^ créer, soit par le rempart du Lombard, soit , par le rempart des Tailleurs de Pierre, soit ! par d'autres artères, une voie de communication directe de la place de Meir vers le . tunnel. 4°) Le tunnel sous-fluvial aurait une longueur sensiblement moindre qu'ailleurs. 5°) Si le tunnel doit livrer passage à une , voie de tram, on pourra très facilement créer les rampes d'accès au tunnel; l'établissement de rampes semblables serait très difficile au ■ Canal au Sucre. 6°)Le tunnel aboutirait juste en face de la route de Gand, la principale artère de la rive gauche. Nous ne pouvons que nous rallier aux considérations qui précèdent. Nous osons pourtant émettre les vœux suivants: a) Que les expropriations soient réduites au minimum, principalement pour conserver à la vieille ville le plus possible son caractère et ses aspects actuels. b) Que la fosse où pénétreront dans le sous-sol les voies de tramways soit établie là où elle ne puisse déparer nos places publiques. 3. LA PROMENADE LE LONG DE L'ESQAUT M. Stubben prévoit le long de la rive un boulevard de 60 mètres de largeur, le long duquel des bâtisses importantes viendraient s'élever. Nous estimons cette idée fort heureuse. Vue de la rive droite, du haut des promenoirs notamment, la ville d'en face doit présenter une silhouette originale et quelque peu monumentale. 1 exemple de Dresde et de Dus-seldorf est à retenir sous ce rapport. Toutefois nous estimons que la largeur de 60 mètres est insuffisante et qu'elle devrait être portée à 100 mètres au moins. Du côté de l'Escaut, ce boulevard devrait être terminé, non pas- par un mur de quai dont l'aspect serait peu agréable pour les pro- j meneurs se trouvant sur la rive droite, mais par un perré qui, au point de vue esthétique, serait préférable. Ce dernier travai'. présente-' rait encore le grand avantage de coûter moins j cher. Il y aurait lieu aussi de prévoir ur série de rampes d'accostage successives, c manière à rendre l'accès facile partout. I. boulevard que M. Stubben a figuré sur se plan longe partout l'Escaut. Or, depuis la co: ïection de ce plan, l'administration des pon et chaussées a entamé sur la rive gauche : construction d'un embarcadère flottant. L'ei clave dans laquelle viendra se placer la ran pe de l'embarcadère et qui aura 106 mètres c longueur, coupera le boulevard. La commission a pensé que l'embarcadèi flottant ne devait pas devenir un obstacle la belle conception de l'avenue longeant : rive. A sa demande, M. l'ingénieur en chef Va der Vin a bien voulu se charger d'examine le dispositif à adopter pour assurer la cont nuité du boulevard et il propose de jeter u viaduc au-dessus de la rampe de l'embarc: dère flottant de Ste-Anne. 4. LES PARCS PUBLICS Dans le plan dressé par M. Stubben, le c Galgeweelen » sont maintenus en partie, c façon à former un parc d'une superficie d'ei viron 40 hectares. Nous estimons que M. Stul ben n'a pas donné au parc une étendue suff santé. Le parc pourrait être considérablemei agrandi par le maintien des « Weelen » dar leur forme actuelle très pittoresque. Le fç>: de la Tête de Flandre pourrait également êti transformé partiellement en parc. 5. LES INSTALLATIONS SPORTIVES NAUTIQUES La situation actuelle est mauvaise et, d'apre les intéressés, elle est parfaitement connue l'étranger Ce serait le motif pour lequel le yachts qui visitent notre port sont si rares. Le programme qu'on désirerait voir exéci ter est le suivant: «Le sport nautique réclan: sur la rive gauche, aussi près que possible c nos installations actuelles, un bassin de yach' à écluse, avec un terrain attenant suffisan ment grand, pour permettre la constructio d'un Club-house, face au fleuve, et la constru tion de hangars pour l'entreposage drs petite embarcations à voiles, à moteurs et à rame l'établissement de chantiers de carénage, etc 6. APPROPRIATION GENERALE Ferait-on un essai de ville-modèle, telle qi les Allemands la préconisent, -avec la régi mentation dite «stafelbau»? D ans quel rayon faut-il prévoir cette extei sion et jusqu'où s'étendrait un premier pia d'ensemble? Le plan de M. Stubben prévoyait une zon de 253 hectares. Le domaine de l'Etat s'éten sur mille hectares. Il nous semble que le pla d'appropriation devrait certes comporter p; reille extension. Pour les détails, la commi sion est aussi d'avis que le plan de M. Stul ben, complété par celui de M. Van Bogaer peut servir de guide, comme type d'aménagi ment. 7. L'EXECUTION DES TRAVAUX Chaque fois que le cours des discussior amena à envisager la période de réalisation fut constaté et reconnu que le moindre ac1 administratif préalable à un travail quelcoi que nécessiterait, à brève échéance, la recoi naissance d'une autorité responsable et d rectrice. Que servirait-il, en effet, de préparer de plans d'aménagement, d'amorcer ces étude pour le réseau d'égouts, de modifier des ri glements-tvpes pour la bâtisse, s'il n'y a pa un pouvoir administratif pour approuver sui cessivement le tout, pour en assumer la coi duite dans des idées de suite et pour en pr« parer les possibilités d'exécution? Faut-il que ces terrains soient annexés e administrés par la ville d'Anvers? faut-il fonder une nouvelle commune? ou encor faut-il que la commune de Zwvndrecht les ac ministre avec le secours d'appuis financiers e moraux qu'elle ne possède pas pour le me ment? La discussion de cette question a ét réservée jusqu'ici. CONCLUSION Telle est le fidèle résumé du rapport de 1 Commission intercommunale. Nous reerei tons de ne pas y voir figurer un vœu émi a une des dernières réunions de la Coir mission et par lequel ses membres se pre nonçaient en faveur de l'annexion de 1 rive gauche à la commune d'Anvers. Mais les derniers paragraphes du rappoi n'en sont pas moins significatifs. Ils nou disent- clairement que les travaux de 1, commission sont arrêtés aussi longtemp que la question de la rive gauche n'aur; pas été tranchée. Ceci nous prouve non seu lement que cette question est posée, mai qu'il est urgent de la résoudre. Faut-il fonder une nouvelle commune? di le rapport. Cette solution serait infinimen plus complexe que l'annexion pure et sim pie et plus difficile à réaliser. Faut-il que la commune de Zwyndrech administre ces terrains? se demande enfii la Commission; mais elle ajoute immédiate ment après: Avec le secours d'appuis finan ciers et moraux qu'elle ne possède pas pou le moment? Alors? Panurge Courrier des Pays-Bas (Correspondance particulière du Matin J Les organismes internationaux et leur siège.- Nos officiers en Albanie. — A Coritza. - Deux opinions. — Celle du gouvernement. Amsterdam, 5 avril. Des collaborateurs du Matin se sont occupé à diverses reprises — et fréquemment ce temps derniers — de projets plus ou moin utopiques concernant la création d'un distric international neutre. 11 a été parlé souver aussi du siège des associations et des orgî nisraes internationaux. Vous en avez à Bit xelles, nous en avons à La Haye, la Suiss ie en possède un certain nombre, on en trouv le à Paris, l'agriculture a un comité interne ,e tional qui conftionne à Londres. L'idéal sera: n de concentrer les bureaux internationaux e i- une seule ville, qui du fait même deviendra: ts une cité internationale. Votre ancien souvi a rain, Léopold II, l'homme aux idées très large i- et aux prévisions lointaines dans l'avenir, ri !_ vait de faire de Bruxelles ce qu'on peut appele [e «le cerveau international». Il y a partiellemer réussi et d'autres travaillent actuellement à 1 •e réalisation de ce plan grandiose dont le suje à ajouterait encore au lustre de la Belgique a Mais il n'en est pas moins vrai que La Haye du fait même que les Conférences de la Pai n s'y sont réunies et que le milliardaire amér cano-écossais Carnegie a érigé un Palais d la Paix, restera le centre international d " mouvement pacifiste. On se plaint même che nous que tout ce qui concerne le pacifisme n se concentre pas à La Haye. Voici, à titre de cumeïitaire et de pure information, l'extra: d'un article paru dans le Standaard, l'organ de Dr Kuyper, le chef du parti antirévolutior IS naire, qui fut premier ministre dans l'avan e dernier cabinet clérical: i- « A plusieurs reprises, nous avons fait re > marquer comment le comité international (d i- l'Union interparlementaire) au lieu de s it réunir à La Haye, transportait son siège d'un is ville à l'autre. "t » Il ne devrait pas en être ainsi, ■e » Du moment que La Haye est devenue 1 véritable centre international, du moment qu les Conférences de fa. Paix y ont tenu leur assises, du moment éWin que s'y dresse 1 Palais de la Paix, il seradt naturel que tout réunion de comités interriationaux trouvé '? place en cette ville. , a » Et cependant, il n'en est rifbç ces comité: !S au contraire, s'en vont de prêféi>en£e à Brt xelles. C'est ainsi, par exemple, q^lie Gran Bureau de Genève qui, avec raisà® a jug e qu'il lui fallait se transporter horaBe Suisse e transférera son siège,non pas à LjMp&Ve, mal -s bien dans la capitale belgel jfl i- » C'est regrettable! n » Et c'est d'autant, plus Eêeëéttable, qu > nous connaissons aujourd'hufc-les deux ra: is sons qui ont motivé cette défisioh du Burea s, de Genève. » » La première est que negis ne possédon aucun bâtiment comportant'^ès salles - asse vastes pour abriter les grands -réunions inte: e nationales. La seconde est que notre gouvei a. nement n'a jamais pris aucune initiative à c sujet. , » Mais tous regrets sont maintenant supei n flusl » * * * ; Au moment où les trois premiers officiers hol landais ont été engagés pour réorganiser la gen darmerie albanaise — pour l'organiser plutôl car il n'existait rien de ce genre et digne ele c nom — le correspondant du Nieuwe Rotterdam ?" sche Courant à Constantinople, visiblement ins '' piré par des amis turcs,nous mit en garde contr 3" le danger double que nous courions: danger per sonnel pour nos officiers, danger national s nos compatriotes devaient combattre des mu sulmans, ce qui aurait retenti douloureuse s ment parmi nos populations islamiques au: il Indes. Il semble que les difficultés immédiate; e ne viennent ni des Albanais musulmans ni de; i- Albanais catholiques, mais des Epirotes nrtho i- doxes. i- Vous avez lu les dépêches d'Athènes annon çant que Coritza était tombé aux mains de; !S Epirotes et qu'un officier hollandais avait ét-,s grièvement blessé. Vous pensez bien que ce: j. télégrammes des agences Havas et Reuter on s produit parmi nous une plus vive sensatioi que partout ailleurs. Les dépêches d'Athène: sont assez vagues; de plus, elles se trouven i. être en contradiction avec des dépêches de Du razzo et de Valona. Il est difficile de se rendn ,t compte exactement de la situation. Cependan ^ une "note officieuse de La Haye vient de nou: •v apprendre que la reine Wilhelmine a reçu ui ® message du prince d'Albanie la félicitant de 1< l" brillante conduite des officiers hollandais e :t lui annonçant que l'état du major Snellen vai Vollenhoven, blessé à Coritza, n'est pas déses e péré comme on l'avait dit tout d'abord. D'autri part, le Nieuwe Rotterdamsche Courant publii ce matin une lettre datée de Coritza le 16 mari ët qui a été envoyée par un officier hollandai: à un membre de sa famille. Nous y trouvon: 1 des détails rétrospectifs intéressants. Le 5 mats, trois colonnes de gendarmerie al s banaise quittèrent Fieri, sous les ordres res - pectifs du major Verhulst et du capitaine Rey mers, du major De Waal et du capitaine Sonne 3 du major Snellen van Vollenhoven et du capi taine Doorman. Les deux dernières colonnes fartes chacune de 300 hommes, devaient aller i t Argyrocastro et à Coritza. La route fut trè: s dure; on marcha jusque dix-sept heures pai i jour et pour passer les montagnes de Tomor or (5 s'enfonçait jusque mi-jambes dans la neige ;i Depuis Mocapolis, les Albanais suivaient les Grecs en retraite. Ceux-ci enlevaient tout ce " .qu'ils pouvaient emporter et détruisaient le s reste. Le 11 mars, les officiers hollandais firen: leur entrée dans Coritza à la tête de leurs gen t darmes. La ville leur fut remise par le généra; t Papolis. Beaucoup de drapeaux albanais flot . taient aux maisons. « Seuls quelques riches grécopliiles et l'archimandrite (chef de l'église , orthodoxe grecque) nous faisaient grise mine dit le correspondant indirect du Nieuwe Rot 1 terdamsche Courant. Le général Papolis aban- - donna à nos soins quatre-vingts soldats grecs - qui se trouvaient à l'hôpital. » r Est-ce que ce sont les eiuatre-vingt « malades » dont parlent les dépêches d'Athènes et qui, au moment de l'attaque de Coritza pai les Epirotes, tombèrent sur les gendarmes albanais et blessèrent le major Snellen van Vollenhoven ? Le correspondant du Nieuwe Rotterdamsche I Courant parle ensuite du travail considérable des officiers hollandais à Coritza où tout est à organiser: perception des impôts, adminis- - tration locale, postes et télégraphe, recrute-_ ment d'une garde civique. « Nous n'avons pas terminé notre besogne à minuit, dit-il, et dès sept heures nous sommes de nouveau sur jjied On ne connaît pas de repos, mais peu s importe, le travail est intéressant. » s L'état de siège est proclamé, car dans les s villages environnants se trouvent des bandes t que l'on peut comparer à celles des «comi-t tadjis » en Macédoine et où des patriotes grecs - j coudoient quantité de gens sans aveu qui ran-J contient et pillent les villages. Les paysans e j ne demandent pas mieux que d'être débarras- 5 sés de ces hôtes rapaces, cruels et arrogants. Cette lettre nous donne de précieux rensei-t gnements sur ce qui se passait à Coritza à i la veille de l'attaque, t * * * 3 Et la question se pose de. nouveau : avons- - nous eu tort ou raison de mettre des officiers f à la disposition des Albanais pour organiser t une gendarmerie et rétablir l'ordre chez eux, i sans parler de l'occupation des territoires at-t tribués à l'Albanie et qui lui sont disputés • par les Grecs ? Les journaux ne sont pas d'accord. - Voici ce que dit l'antirévolutionnaire Stan-■ daard; ? «Les bruits qui nous parviennent avec in-1 sistance, concernant le sort de nos officiers, ' ne peuvent que nous produire une mauvaise 3 impression. Non pas que ces pénibles nouvel-" les aient trait à l'attitude et à la façon d'agir t des officiers néerlandais, mais le sort qui leur ! est fait ne nous dit rien qui vaille. On annonce aujourd'hui que le colonel Thomson serait sur le point de se retirer. On avait raconté en premier lieu qu'il avait été investi d'un [ poste de haute confiance. On dit maintenant \ qu'il a échoué dans sa mission et qu'Essad | pacha s'est empressé de le supplanter. : » Cette tournure des choses nous fortifie dans la pensée que nous avons exprimée dès le début : à savoir que nos compatriotes n'ont rien à faire en ce guêpier. » L'Albanie se trouve encore dans un état d'agitation et de tension, qui ne se rencontre nulle part en Europe ou en Amérique, même dans l'Etat le plus petit et le plus mal administré qui soit. » ...Dans ces conditions, nous souhaitons de ; tout cœur que non seulement le colonel Thom-l son, mais enccire tous ses compagnons de la i mission hollandaise, s'empressent de prendra' congé. j » Nos compatriotes ne sont pas chez eus dans cette caverne de brigands ! » A quoi le libéral Algemeen Handelsblad ré-» , pond : ! « Nous tenons à placer un mot de protesta-i tion contre les manifestations timorées de ceux qui voudraient voir les officiers hollan-5 dais abandonner la périlleuse, difficile, mais l belle tâche qu'ils ont entreprise en Albanie. » Certes, c'est une lourde et pénible tâche; . certes, elle comporte bien des dangers. Et il , n'est pas du tout certain que nos officiers réussissent. Et les chemins sont si mauvais . en Albanie, la chère y est si maigre, les lits si inconfortables i » Une lourde tâche, de grandes privations, des dangers à affronter? » Eh bien ! tant mieux qu'il en soit ainsi. . Et nous sommes fiers que de nombreux officiers néerlandais aient accepté, en même i temps que la beauté de cette tâche, toutes les difficultés qui y sont attachées 1 » Une belle tâche ? Assurément 1 Tous ceux ; qui se souviennent, d'après les expériences faites dans nos possessions des Indes Orien-. taies et en d'autres contrées, à demi-civilisées, de la profonde influence que peuvent exercer quelques hommes, honnêtes, éclairés, accoutumés à la discipline, savent bien que ce petit groupe d'officiers hollandais pourra faire de grandes choses. »...Ces officiers ne perdront rien de leurs aptitudes militaires et ils feront, au contraire, honneur à notre nom néerlandais, en démon-i trant qu'il est encore, en Hollande, bien des hommes qui se souviennent de la magnifique parole de Guillaume le Taciturne : « Point ! n'est besoin .de réussir pour entreprendre, ni de vaincre pour persévérer. | Quoi qu'il en soit, le général-major DeVeer, i chef de la gendarmerie albanaise, s'est adres-I sé à notre gouvernement afin d'obtenir l'envoi de nouveaux officiers destinés à le seconder t dans sa mission, et le ministre de la guerre i a demandé aux chefs de corps de l'armée de campagne de lui faire parvenir une liste des officiers qui désireraient se rendre en Albanie.Et voilà qui démontre clairement quelle est îopinion du gouvernement. Gornelis LES FAITS DU JOUR LES RELATIONS RUSSO-ALLEMANDES APAISEMENT La Gazette de Cologne, qui ouvrit, comme on sait, il y a un mois une très vive polémique entre Berlin et Saint-Pétersbourg par une retentissante lettre sur les armements russes, semble vouloir clore aujourd'hui cette peu profitable discussion par un article conciliant intitulé i les Armements et la paix ». L'augmentation des armements, écrit la Gazette de Cologne, peut servir la cause de la paix quand cet accroissement n'a pas pour but de troubler la paix, mais d'établir une entente. C'est ce que prouve l'augmentation de la flotte allemande. Cette augmentation a accru le risque à courir par ceux qui auraient songé à attaquer l'Allemagne sur mer et à reculer ainsi dans un avenir lointain la pensée de cette attaque. La solution du problème de la polémique européenne est retardée par le rêve de la France qui ne veut pas se contenter de l'immense tâche que son destin lui a tracée hors d'Europe. La nation française ne cesse d'employer les richesses accumulées depuis bien longtemps à gagner des amis à cette cause chimérique. Elle se dispose même à faire pour cette cause les plus durs sacrifices, à s'imposer pour longtemps le service de trois ans. Les efforts faits en France pour accroître la îorce offensive de l'armée ont eu pour pendant dans 1a. Triple-Entente ceux qu'on fait en Russie actuellement. Toute la presse européenne en a parlé. Lorsqu'on a connu en Russie l'effet que ces armements avaient produit en Europe, des hommes d'Etat comme M. Sazonow et M. Gorernv-kine et des publicistes comme le prince Metchersky se sont efforcés de dissiper toutes les appréhensions par des déclarations offi-( eieuses. Ils ont affirmé que le tsar et ses con-j seillers officiels ne songeaient en aucune ma»

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software. 

Er is geen OCR tekst voor deze krant.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software. 

Er is geen OCR tekst voor deze krant.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software. 

Er is geen OCR tekst voor deze krant.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software. 

Er is geen OCR tekst voor deze krant.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software. 

Er is geen OCR tekst voor deze krant.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software. 

Er is geen OCR tekst voor deze krant.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software. 

Er is geen OCR tekst voor deze krant.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software. 

Er is geen OCR tekst voor deze krant.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software. 

Er is geen OCR tekst voor deze krant.
This item is a publication of the title Le matin belonging to the category Liberale pers, published in Anvers from 1894 to 1974.

Bekijk alle items in deze reeks >>

Add to collection

Location

Subjects

Periods