Le matin

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22 September 1914
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s.n. 1914, 22 September. Le matin. Seen on 28 March 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/nz80k27m3b/
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EDITION - ClâfQ "CKI^TIMISS 21me Année — M° 265 I rédaction ( /JgîLLE^EOURSEj 3Q ANVERS ®!ipbone Rédaction : «l'y v ^jjoia.Kî.sïaïa.esa.-ts : I un an . . , . .fr. ÎS.OO lha {Six mois . .... ) Trois mois .... -j..vL» (Un an ÎO.-OO trieur ! Sis mois S.ïïtl / Trois mois .... îî 4M> f-wcEB : France. Angleterre, Allemagne et Union «istale,iinririmeslre, fr. 9-00. - Hollande et ■{nnd-Duché, par trimestre, fr. Ï.OO. rthoiiiicment se poursuit jusqu'à refus formel. LE MATIN journal quotidien ADMINISTRATION 39,V5ESLLE BOURSE, 39 AÎWWJElftS Téléphone Administration : S6JL •' C. de CAUWER, Directeur Aiinoixces s Annonces la petite ligne, fr. 0 30 Annonces financières id » X OO Réclames la ligne, » 1 iî<> Faits divers corps id. » ïi <î!>0 Chronique sportive id. t 3 <M> Faits divers fin id. • S£.4SO La Ville id. > ÎÎ.OO Emissions • Prix à convenir. Les annonces de la France, de l'Angleterre et de l'Amérique sont exclusivement reçues à Bruxelles chez MM. J. Lebègue <4 CX La situation en Galicie I LE S'AMÉLIORE CHAQUE JOUR POUR LES ROSSES , LONDRES', 22 septembre. — Une dépêcha de Rétrograde L «Wlor'ning-Post)) dit que la position de la Galicie ouest, fcprès Sa poursuite qui a duré une semaine, devient de plus en Us meiiîeure pour 5es Russes. Les armées autrichiennes-bliemandes, après la défaite à l'ouest de Lemberg, sont testées à î'Est sur une étendue entourée par îe fleuve San, à Przemysl, et îe f!euve VisSok. La population s'enfuit déjà de Cracovie. Ils hostilités en France Télégramme de i. Delcassé mn télégramme de M. Delcassé confirme fcijuue suit le communiqué que nous avons pu-i5ê ce matin. BORDEAUX, 21 septembre, 19 heures 15. — A pire aile gauche, sur la,rive droite de l'Oise, Sous avons progressé jusqu'à la hauteur de lassigny, (Ouest de Noyon). [Pointes des Allemands au sud de Roye et vers Corbie et Montdidier. | \ l'est de l'Oise et au nord de l'Aisne, les Al-pands ont manifesté une recrudescence d'acuité; des combats violents allant jusqu'à la prge à la baïonnette se sont livrés dans la tégioû, de Craonne. L'ennemi a. été partout rebaissé avec des pertes considérables. Su garde est au confluent Aisne et Suippes. F iutour de Reims, l'ennemi n'a tenté aucune pipe d'infanterie et s'est borné à canoimer i re Iront avec de grosses pièces. j In centre, en Champagne et sur le revers oc-pdental de î'Argonne, outre Souais.nous avons m Mesnil-lss-Hurlus et Mass ignés., ;En Woevre, l'ennemi tient toujours la région le Thiauçourt et a canonné Hattoh-Ghâtel. A l'aile droite (Lorraine et Vosges) rien de Bufeau; les Allemands se fortifient sur le cô-f de DeJmo et au sud de Château-Salins; ils Ktupent Pont-à-Mousson et Blamont. [Communiqué officiel français [PARIS, 21 septembre. — Communiqué de to heures du soir. — Les combats d'aujour-!mi ont été moin# violents. Nous avons fait te mogrès sensibles, notamment entre Reims I I'Argonne. — Havas. Dans ie département du lord LONDRES, 22 septembre.—Une dépêche du dé-jttteraent du Nord au Daily Mail annonce que K Allemands quittèrent Péronne dans,la di-pion de Saint-Quentin. « dépêche d'Amiens au Daily Mail dit que « Allemands commenceraient à manquer de «aitions et seraient menacés par l'avance an («se. Il est triste jj-:n correspondant du Times à Besançon que l'empereur a observé à distance "un Kaut livré par ses troupes à la ville de pcy. Les forces allemandes ayant été revissées en désordre, le kaiser se détourna p mot dire. Mouvement tournant [lOXDRES, septembre.— Il y a des symptô-évidents, dit le Daily Mail, d'un grand ■Mvement tournant qui menace l'aile droite | :Bande. C'est ce qui explique les batailles [viennent de s'engager à Péronne et à St-■jentm.I «f ,yllemands se trouvent entre les deux la-■j;5 a une énorme paire de ciseaux dont- le « se trouve à Noyon. Une des lames est ■ j'ee i>ar les troupes qui opèrent autour de te j, utih, et l'autre par J'attaque dirigée con-, 'armée du général von Kluck entre Noyon frissons. . hf lg front russe La situation en Galicie jfa'^^ûRADE, 20 septembre. — Les Russes iiW6!5* raP'^emenî la contrée de la Qalicie iss • ia San 1,68 quelques forces autrichien-" qui s'y trouvent encore dispersées. a _"mée du général Brusiîoff, opérant dans »i!l» ■'ee.ti.tî D,1iester supérieur, a capturé la ^'-fortifiée de Sambor, un important centre !'Z=rvT f2!Tée ® 50 kilomètres au sud-est de Hi-î -ar0r!0ncez: P-je-mizzI), Les derniers fiem' ®lltrichien8i de ce côté, se sont rués vers Les Russes onî pris Sinyava, avec ses fortifi- q aiions de campagne, à 20 kilomètres a a nord e Jatoslaw, sur la riva droite de !a San. La d ii!e de <la:~oslav est en feu, mais on tî.'est pas liGoSument certain que tes forts aient été aban> onnés par les Autrichiens. Mâme, par îe mou. cment des Russes les prenant en travers, les j 5 forts et redoutes de Jaroslav peuvent encore | ffrïr une sérieuse résistance, à moins que la arnison ne soii entièrement démoralisée. Jus-u'à plus ample informé, nous no pouvons ono pas croire que la forteresse est évacuée:îe ont reliant les forts des deux rives n'est pas étruit. i Les ponts à Radymno et Mcdyka, entre Ja- ' sslav et Przemysl, ont été détruits par les Au-"ichiens.La tâche actuelle des Russes est donc de •ansférer d'importantes armées sur la rive auehe de fa San, d'investir et d'assiéger Prze-lysl et Jaroslav,à moins qu'ils ne se contentent. c o Saisses- des forças suffisantes devant ces p!a- j ?.s fioi'ir pc'Jïsuivre leur route vers G race via.— e , W. Nor:-egaard (Daily Mail). ï ê Le bombardement de Przemysl s PETROGRADE, 21 septembre. — Les Russes 1 ttaquent avec de la grosse artillerie les forts c e Jaroslav. Le bombardement de PrzemvsJ est commencé. 11 n .'armée du général Dankl en danger q Tandis que l'armée autrichienne du gé- ? éral Auffenberg est arrivée tant bien que rai à se retirer de la Pologne, l'armée du s énéral Dankl a, au contraire, été coupée e Cracovie dont les Russes ne sont plus c .oignés que de 150 kilomètres. s n ^ <4 La situation D Actes de bravoure E Nous avons raconté plusieurs faits de guerre ai montrent chez nos soldats les plus belles aalités de bravoure et de sacrifice. Voici en->re un trait dont nous venons d'avoir con- aissance. d Dans les combats livrés le samedi 12 septem- u -e près de Wygmael, le premier bataillon du r ne régiment de ligne se trouvait à quelques p intaines de mètres de l'Usine Remy et à cent nquante mètres des lignes allemandes. Il si nait ferme sous une pluie de shrapnels et de r (lies. Un miliciend e la compagnie universi- IV ire fut atteint assez grièvement par un éclat s ; shrapnel. Un de ses camarades, le milicien q obert Ailard, de Tournai, voyant ses souf- ê ances, s'apprête à le conduire en arrière des jnes. En vain ses camarades lui crient: «Al- ii rd, couchez-vous !» ; le jeune homme répond : r; )n ne peut pas laisser souffrir ainsi un cama- il ide.» En même temps il prend le blessé dans Si is bras et s'efforce de le soulever ; mais à Sl ;ine s'est-il redressé à moitié qu'une balle en ein front l'étend raide-mort dans la tranchée, d :ant qu'il pût achever sa belle action. ^ Robert Allard était le fils unique de M. Al- p Jrt Allard, conseiller communal à Tournai. Il {; uiait de passer brillamment son dernier exa- fi en de docteur en droit. * f< * * s Un autre trait vaut la peine d'être conté : Un llicien, Emile D..., en cem oment à l'hôpital f. } Stuyvenberg, est blessé, aux avant-postes, ' i moment où, devant des forces supérieures, as troupes étaient obligées de se retirer. Lais- „ seul, Emile D... réussit à se glisser dans un 1 sse, protégé par des buissons. Malgré sa bles-ire, il ne cessa de faire feu aussi longtemps l'il eut des Allemands à portée. Il abattit ain- six ennemis en se dissimulant avec tant de "î ■udence qu'il ne fut pas aperçu. Le soir venu, | réussit a se traîner jusqu'à une maison voi- J ne, où un paysan le chargea sur une brouette le conduisit à la prochaine ambulance. Cel--ci se trouvait être allemande. Emile D... y :çut les premiers soins et fut quelques jours us tard recueilli par des automobiles belges, un moment où les troupes allemandes s'é- P ient retirées. Aujourd'hui ses blessures vont bien — et il ne a: .mande qu'à recommencer, h Tout cela se fait simplement, obscurément, comme les braves gens accomplissent leur devoir. Seul le hasard révèle quelques-uns de ces actes de bravoure parmi cent autres qui restent inconnus. Dans l'Entre-8f mbre-st-îieuse — Les atrocités allemandes Ce n'est pas seulement dans la vallée de la Meuse que les hordes teutonnes ont exercé leur barbarie. Mais c'est encore entre les hauteurs de l'Entre-Sambre-et-Meuse qu'ils 1 ont agi en réels bandits. Les beaux villages < d'Onhée, d'Anthée, de Rosée, n'existent plus. > A Surice, paisible village, habité par des cultivateurs paisibles, sous prétexte que ce 1 village avait bien reçu les troupes françaises, les barbares ont tout détruit par le fer et par le feu. De tout le village il ne reste qu'une maison. Sur les 600 habitants les cruels Allemands ont fusillé le curé, 4 prêtres et 35 civils, puis ils ont canonné les maisons et incendié le . reste. Sous les ruines il y a plus de cent victimes que l'on ne sait retirer des décombres. " Et il n'y aurait pas de justice pour punir : de tels crimes? : l-agglri III» Le secret morte! de la France ; Des obus qui paralysent — La "Turpinite" La Pall-Mall Gazette, de Londres, écrit; M. A. A. Roberts, le chimiste-analyste bien ' connu, nous écrit: — Un journal du soir de jeudi dénier a publié ce qui suit; On se de- ! mande quelle espèce d'obus les Français ont pu employer pour obtenir cet effet qu'un Té-giment d'infanterie allemande soit mort dans les tranchées, debout et tenant encore ses fu- : sils en joue? Le correspondant du Daily Telegraph rapporte les remarques d'un membre américain ! de la Croix-Rouge qui aurait vu: «Les tranchées allemandes,après que les ca- ! nons français avaient tiré sur elles,étaient pleines de morts, mais de morts dans une attitu- ^ de telle que le monde n'en a point revu depuis ' que les anges destructeurs passèrent sur le camp des Philistins durant la nuit vengeresse dont parle l'Ecriture. Ils se tenaient en ligne, i le fusil à l'épaule comme une légion silencieu- i se de spectres.» : Et le correspondant ajoute à ce qui précè- ] de: «Tel fut le récit de mon ami. Je le donne sans commentaires.» Il n'y a plus aujourd'hui de nécessité à tenir secrète une .chose qui n'est d'ailleurs plus un secret. Au demeurant ce n'est pas au cours de cette lutte colossale que l'ennemi peut espérer exercer ses dispositions imitatives à contrefaire la «Turpinite». La fabrication de ce nouveau produit diabolique à.... a donné aux autorités françaises ample matière à étude. De nouveaux canons maniés par i des spécialistes Une des particularités les plus frappantes ' de ce composé terrible, est qu'il ne peut être 1 utilisé par les canons de campagne ordinaires; il faut pour son utilisation des canons ; particuliers d'une fabrication difficile. L'emploi de ces canons est confié pour l'in- ] stant à des spécialistes Si les expériences heu- : reuses qui ont été effectuées à Châlons-sur-Marne avaient été entreprises plus tôt, les ré- ' sultats de la guerre actuelle,tout moins en ce 1 qui, concerne ses phases premières, auraient pu j être différents. ' La «Turpinite»—qui doit son .nom au célèbre inventeur de la mélinite — occasionne une pa- : ralysie complète de certains organes, causant ' invariablement une mort instantanée et ab- ! solument sans douleur à tout être vivant qui ■ se trouve à portée de ses effets. Le fait que la mort ainsi provoquée est sans douleur ni convulsion, se trouve démontré par de longues séries d'expériences. Il s'ensuit que parmi tous les instruments mis au service de . la guerre moderne cette dernière invention est de beaucoup la plus humanitaire. L'explosif produit un effet absolument différent de celui des vapeurs de lyddi'te et possède au point de vue militaire bien d'autres qualités encore. Qui pourrait dire que la va- ' leur thérapeutique de cette découverte ne s'affirmera pas un jour et qu'un antidote ne pour- 1 ra être trouvé plus tard à son action? C'est évidemment une autre question que de 1 savoir si ce dernier produit pourra être'mis au 1 service des armées. En Extrême Orient1 Devant Kiao-Tcheou LONDRES, 22 septembre. — Une dépêche de : Pékin, en date du 21. porte : i «Selon une nouvelle de Pimo, un croiseur ■ allemand a coulé un torpilleur japonais à la hauteur de Kiao-Tcheou. Lis mensonges allemands Extrait d'un journal allemand pbiié à Liège T1I Nous avons donné des extraits des deux iremiers numéros de cet infâme Vôllcsfreund jue les Allemands répandent à Liège en une idition bilingue. Voici d'autres passages encore que nous rouvons dans le n° 3 du 18 septembre. Les causes historiaSes de Sa guerre C'est le titre textuel d'un très long article jui ne prend pas moins de deux pages en-(ières.C'est un tissu dé mensonges et d'élucubra-,îons saugrenues exprimées d'ailleurs dans le Dlus pur iroquois. Voici notamment comment ce digne fils 'le a «Kultur» allemande parle de l'Angleterre: «La Russie a repoussé la Prusse pour se •éunir avec l'Angleterre l'ennemi héritier. :'est justement l'Angleterre que nous devons îpprendre à comprendre. Il y a 30 ans une guerre avec cette Angleterre parente aurait ete 'ncompréhensible. Nous nous laissions duper le l'Angleterre, le libéralisme allemand lan-;ait sans cesse des œillades vers l'Angleterre et ious consentions à toute tutelle. En ce temps ious croyions encore les Anglais, nous les connaissions pas encore. Mais si nous voulons juger jusîe, alors nous devons connaître l'An-jleterre.» , N'est-ce pas que ce texte barbare méritait l'être reproduit? Mais voici un autre passage — toujours textuellement copié, avec les bour-les et les fautes d'orthographe — qui nous ou-•-re des horizons sur l'accord «des Allemands»: «Maintenant nous avons la coalition des trois Puissances contre nous. Cette coalition a eu un jrand avantage, car sans elle nous n'aurions fias ce que sur lequel se base notre invincibili-;é: notre accord. On ne l'aurait jamais pensé le nous. On s'était fait une caricature de l'Al-;emagne et on ne voyait rien du propre préjugé et de la présomption à cause des veillères jnormes. Nous sommes d'accord parce que ious ne nous sentons pas comme des parties l'une machine, parce que le dernier mousque-;aire se prend aussi pour un homme. Nous sommes un peuple de camarades et nos sol-lats ne sont pas capables de faire des infamies, les assassinats et des félonies. Il est déjà ter-'ible sssez pour nous de d.evoir blâmer des faits pareils. C'est déjà assez dégoûtant pour nous l'être obligés de pendre ces brutes. Malheureusement nous sommes obligés de le faire et ne pouvons espérer- que nos hommes ne s'abrutissent pas par ce métier horrible et qu'ils ne soient pas obligés de descendre un degré plus aas de la civilisation.» Ce texte ambigu est, en sQmme, un demi-iveu des atrocités commises par les Allemands. Etre obligé de dire que «les soldats n'ont point 3ommis d'assassinats», ne peut être, sous la plume d'un journaliste allemand, que la preuve formelle des crimes commis... Le suprême aveu Enfin, voici le comble. L'Ami du Peuple avoue que l'Allemagne méconnaît de propos délibéré les règles du droit international. Nous citons textuellement: « En somme nos ennemis: si les zépelins jè-tent des bombes sur Anvers, c'est une violation du droit international, et les Français se vantent d'avoir survolé et bombardé Nuremberg, une ville ouverte. (Mensonges odieux, évidemment, et que nous trouvions déjà dans la déclaration de guerre de l'Allemagne à la France. N. d. 1. R.). « Qu'est-ce qu'on appelle donc droit international? Le temps actuel nous apprend que le droit international comme tout droit EST NUL, s'il'n'y a pas une puissance qui oblige de l'observer et qui est à même de punir celui qui y manque.Comment peut-on appliquer cela aux Etats?» Cette fois, c'est le cynisme dans toute sa hi-deur. Mais quel châtiment,dès que l'Allemagne sera écrasée! Conclusion ! Terminons par la conclusion de cet article, qui atteint aux limites de la folie: « Mais si l'Allemagne et l'Autriche gagnent alors il viendra un Jour où ils auront le pouvoir de forcer, s'il est nécessaire le monde à la civilisation et à la paix. Nous ne voulons pas ériger un empire mondial de Napoléon. (!!!) « On a déjà versé des larmes et du sang en quantité. Des plus grandes quantités seront encore versées avant la fin et le deuil et la misère fera son entrée dans chaque maison. Mais nous voulons faire ce que le jour exige, avec le regard vers l'éternité, allons en espérant, en croyant et en agitant (?), avec Dieu pour le roi et pour le peuple.» Sans autres commentaires... En Italie Les bpuits de démission de SVS. Di San Giuliano Le bruit de la démission de M. di San Giu-iano, qui avait été dernièrement démenti, a ^ouru de nôuveau avec insistance dans les cou-oirs de Monte-Citorio, où un sous-secrétaire l'Etat a laissé entendre que cette éventualité stait à prévoir d'un moment à l'autre. — Il est cependant certain, disait-il, que l'u-lique raison de retraite du ministre des affaires étrangères serait son état de santé, et non )as, comme on l'a prétendu, ses dissentiments ivefi le président du conseil. La Stampa publie justement un article de ;on correspondant de Rome, exposant la si-uation de l'éminent malade dont un douloureux accès de goutte nécessite la double visi-e quotidienne du docteur Marchiafava. Le marquis di San Giuliano ne serait pas remplacé. Le président Salandra assurerait 'intérim du ministère, déjà pourvu d'un sous-lecrétaire d'Etat, en la personne de M. Borsa-relli.o- Les Etats neutres L'opînion publique en Roumanie LONDRES, 22 septembre. — Une dépêche de îucârest au Times en date du 20, dit: «Le sentiment public en faveur des alliés lugmente chaque jour. «Les journaux expriment leur satisfaction inanimé des succès des armées anglo-françaises et russes. — Reuter. Les Belles et l'Etranger Les réfugiés arrivent à Foikestone LONDRES, 22 septembre. — Presque 1,000 *ré-'ugi'és arrivèrent à Foikestone hier, venant l'Ostende, Flessingue,' Calais, Boulogne et Dieppe. Un autre contingent est attendu aujourd'hui. — Reuter. En Autriche- Hongrie Graves désordres à Vienne MILAN, 19 septembre. — De graves désordres se sont produits à Vienne cette nuit et la nuit précédente. Une foule énorme a envahi le Ring et des démonstrations violentes 6nt eu lieu devant le ministère de la guerre et devant le ministère des affaires étrangères. La populace a jeté des pavés dans les vitres de ces ministères.Ces désordres sont causés par le rappel sous les ordres, en une tentative désespérée, des jeunes gens de la classe de 1915 et des vétérans de 1893 et 1894. La classe ouvrière de Vienne qui, depuis le début, s'est opposée à la guerre, commence à se rendre compte que l'armée est battue et que le peuple a été trompé par les récits de prétendues victoires que le gouvernement faisait circuler dans la presse. Confirmation NEW-YORK, 20 septembre. — De graves révoltes se produisent à Prague et à Vienne. Des patrouilles circulent constamment dans la capitale et défense formelle est faite aux soldats do parier en public des faits de guerre. En Afrique Un corps de volontaires à Elisabetî.ïille LONDRES, 22 septembre. — Suivant une dépêche d'Elisabethvi'lle, en date du 21 septembre, un fort corps de volontaires a été formé par les Belges. Le sentiment d'amitié cordiale entre Anglais et Belges augmente, les Belges étant reconnaissants de l'intervention anglaise, et les Anglais admirent le courage des Beiges contre l'attague allemande.

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This item is a publication of the title Le matin belonging to the category Liberale pers, published in Anvers from 1894 to 1974.

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