Le messager de Bruxelles

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08 December 1914
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LE MESSAGER DE BRUXELLES JOURNAL QUOTIDIEN, ECONOMIQUE & FINANCIER Abonnements : F'endant la durée de la gnerre 3 francs par mois (Bruxelles et taulbourgs) AVIS. — Adresser toute correspondance à la direction du MESSAGER DE BRUXELLES || Dépositaire pour CHARLEROI et environs: M. MOUTEAU, 37, rue Chavane, CHARLEROI. Rédaction et Administration s 1, Quai du Cliantiei*, 1, Bruxelles. - Télépli. A MîlO LA GUERRE Il ne se passe presque rien d'important ou tout au moins de décisif en ce moment; c'est pourquoi nous nous sommes bien gardés d'encombrer nos colonnes de ratiocinations savantes autant que compliquées pour arriver à faire quelque chose avec rien. On fera bien de se tenir en garde contre les nouvelles sensationnelles et fréquemment contradictoires qui nous parviennent par la voie étrangère; elles sont devenues un fouifl-lis qu'il est- impossible de débrouiller. On annonce, en effet, tantôt que îles Allemands transportent des masses considérables sur lé littoral, vers Zeebrugge; tantôt qu'ils préparent contre la ligne de l'Yser unç attaque désespérée; tantôt encore que c'est dâns la région Lens-Anras que se livrera, le suprême assaut; mais d'autre part aussi, on nous dit que les lignes allemandes dans les Flandres s'éolaircissent .rapidement au profit du front oriental et que c'est décidément lia 'Russie qui devient l'objectif des efforts prochains. Qui croire? celui qui dit blanc ou celui qui dit nOir? Il est fort probable qu'aucun des deux n'a raison; il y a quelque part des informateurs à court de renseignements précis qui, ayant vu pass©r quelques trains chargés de soldats en oïit conclu, chacun suivant son sentiment personnel' que se dirigaient là où les 'envoyait leur imagination. Pour ensuite bâtir un plan d'opérations il ne faut qu'un morceau de papier et un crayon. II est ipeu probable que d'ici quelque temps de nouvelles attaques aient lieu, attaques qui aboutiraient à une bataille comme celles d'Ypres ou de Dixmude. et cela pour deux raisons : i° l'Etat-Major allemand ne se risquera évidemment pas à frapper un grand coup avant d'être fixé sur l'issue ses événements en Pologne. Il est un peu en ce moment, sauf respect, comme l'âne de Buridan qui, sollicité des deux côtés ne peut se rendre en même temps aux deux invitations. 2° Les deux adversaires sont si fortement retranchés que, ni l'un ni l'autre, ne peut au moims pour le moment, songer à une offensive en masse. Ils se livrent chaque jour dé •petits combats, ils se canonnent, ils se chicanent, ils s'abordent, mais ils ne peuvent dans ce réseau inextricable de caniveaux où ills se terrent deployer les forces nécessaires à une action considérable. 11 faut en prendre son parti. Comme complément à notre carte de la Woëvre, un lecteur nous demande des explications complémentaires sur la ligne de combat et les position® dans cette région. Ces positions peuvent être décrites avec une exactitude presque mathématique. La distance de Thiaucourt à Menonvilller, sur là Meuse, près de Saint-Mihiel, est de 27 kilomètres- Cette ligne forme la base de deux triangles isocèles, s'étendant l'un au nord, l'autre au sud- Le sommet du triangle supérieur se trouve à Fresnes, à 22 kilomètres 500 de Thiaucourt et de Menonvffle, à 16 kilomètres des deux mêmes localités. Le long des deux côtés du triangle inférieur, et sur le côté gauche du triangle supérieur — de ! Thiaucourt à Bouconville, de Bouconville à Menonville et de Menonville à Fresnes — i les Allemands sont face à face avec les Français.La partie ouest de Saint-Mihiel et son faubourg de Chauvoncourt sont les seuls endroits que tiennent les Allemands sur la rive gauche de la Meuse. Suir une grande partie du front, de Thiaucourt à Fresnes, soit sur une étendue de 35 kilomètre environ, les tranchées avancées des Français et des Allemands se sont (rapprochées les unes des autres parfois de trente ou quarante mètres seulement. En général!, ce rapprochement des deux lignes empêche les actions étendues et rend tout mouvement en avant presque impossible de part et d'autre. Cependant, ta.rvji»» qu'or' **> fa'-. ' "i, un» guerre d'escarmouches — par raison majeure — la bataille de Lodz se déroule avec un acharnement grandissant; elle suscite un prodigieux amas de communications contradictoires, ce qui est hors de doute, c'est qu'elle préoccupe beaucoup la presse allemande; <( l'Empereur, dit le Lokal Anseiger accourt là où doit se jouer la partie décisive. De cette partie décisive qui se joue en ce moment nous ne savons rien et 'personne ne sait rien et ne saura rien, tant que cette monstrueuse partie d'échecs, qui se joue en Pologne, sera dans sa période préparatoire. DERNIERES NOUVELLES Communique officiel russe. Pétrograde, 4 décembre. — Du grand état-major : x Sur la rive gaïu-che de la Vistule, des combats acharnés ont lieu sur le front Howo-Lowitz, ainsi que dans la région de l'Ouest vers Lodz et Pétri-kau„Sur les autres fronts, il n'y a rien de changé. Dans le Caucase, il n'y a pas de combat important à signaler. Communiqué officiel allemand. Berlin, 7 décembre (communiqué officiel d'hier midi). ■Cette nuit, nous avons -évacué, par mesure stratégique, Vermel'las, au sud-est de Béthune, que l'artillerie française avait inutilement bombardé. Nous avons fait sauter, avant de nous retirer, les bâtiments restants. Nos troupes occupent des po-eitions à l'Est du village. Jusqu'à présent, l'ennemi n'a pas pu nous attaquer. A l'Ouest et au sud-ouest d'Altkirch, les Français ont renouvelé, avec des forces nombreuses, eans plus de succès, leurs attaques. Ils subirent des pertes importantes. Sur le restant du front occidental, il n'y a rien à signaler. Sur le front oriental, l'ennemi se tient tranquille. Les combats autour de Lodz se poursuivent selon nos désirs. Bien de changé au Sud de la Pologne. Berlin, 7 décembre (communiqué officiel d'hier pudi) : Lodz a été pris par nos troupes hier. Les Busses battent en retraite avec de grosses pertes. Berlin, 7 décembre (communiqué officiel d'aujourd'hui midi) : Il n'y a rien à signaler aujourd'hui sur le front de Flandre occidentale et sur celui des lacs Masures.Au nord de la Pologne, nous avons investi Lodz et nous avons rejeté les forces russes au nord, à l'ouest et au sud-ouest de cette ville . Nous avons obtenu là un résultat important. Nous avons ocaupé Lodz. Les résultats de la bataille ne sont pas connus vu l'éloignement et la grandeur du champ de bataille. Les pertes russes sont, en tous cas, très importantes. Une tentative des Busses d'envoyer au secours, id|es troupes de Lodz, les armées du sud de la Pologne, ont -avorté par suite de l'attaque des forces austro-hongroises et allemandes au sud-ouest de Piotrkow. ■ o Communiqué officiel français. Paris, 4 décembre, 11 heures. — Aucun fait notable à signaler sur le front. A notre aile droite, nous avançons dans la direction et près d'Altkirch.—o— Communiqué officiel autrichien. Vienne, 7 décembre (communiqué officiel d'hier midi) : En Pologne, la bataille se poursuit favorablement pour nous et nos alliés allemands. En Galioie occidentale, les forces russes ont été attaquées à nouveau par nos troupes et les troupes allemandes. Noms avons fait 2,200 prisonniers de guerre et pris quelques trains ennemis. Dans les Carpathes, des combats partiels ont lieu. Les troupes ennemies entrées en Beskid-Stelburg, ont été repoussées. Nous avons fait 500 prisonniers. \ i-cnne, 7 décembre. — En Serbie, nos troupes gagnent du terrain au Sud de Belgrade. A l'Ouest d'Arandjslovac, l'ennemi reçoit de nouveaux renforts et tente une attaque véhémente. Dans les districts serbes, occupés par nos troupes, les habitants fugitifs .commencent à revenir. Environ 15,000 habitants ont abandonné Belgrade. Le nouveau gouvernement de la ville est entré en fonctions. —o— Communiqué officiel turc. Constantinople, 7 décembre. — Hier, les troupes de débarquement anglaises essayèrent d'attaquer les positions occupées par les troupes entre Ti-gris et le canal. Dans le combat qui suivit, les Anglais furent battus et eurent de grandes pertes. Nous prîmes une mitrailleuse et de nombreuses munitions. —0— Le communiqué anglais ne nous est pas parvenu. EN JVTJLRGJS JProphètes, Sorciers et Thaumaturges Lorsqu'un événement important vient attirer l'attention du monde, il se trouve toujours quelque chercheur, quelque familier de vieilles chroniques, ou quelque déchifjreur de grimoires, potir établir, avec pièces à l'appui, et de iaçon irréfutable, que l'événement en question avait été prédit depuis belle lurette par tel ou tel fabricant d'almanach, qui, à court de copié, une fois sa marche de lunaisons établie et le moment exact des éclipses éventuelles, dûment enregistré, avait sacrifié, au goût du jour, en laissant s'exercer sur un texte fort nébuleux, la sagacité des lecteurs qui s'intéressent à d'autres choses qu'au cours imwuable des astres. Les lecteurs sont ainsi faits qu'ils ne se contentent jamais de ce qu'on leur donne. 1e bon Mathieu Laensberg manipulait, avec un art plein de tact, cette rubrique des prédictions ; il avait, notamment, le talent de ne jamais se compromettre et situait l'accomplis sèment de ses prophéties à une époque telle que toute vérification devait laisser le devm très indifférent. En ce temps-là, les prophètes se décoraient du litre pompeux d'astrologues, certains furent attachés à de royales personnes qui prisaient fort leurs avis. Ce en quoi elles n'avaient pas tort, car les sorciers de toutes les époques furent des gens très avertis, très intelligents et très versés sur le chapitre des petites faiblesses humaines. N'est-ce point l'essentiel pour bien conduire les peuples- Donc, tçut événement d'une certaine ivvpor-tav u a, évidemment, été prophétisé à une epoque quelconque, par un quelconque disewr de bonn-e aventure. Je n'oserais affirmer que ceux-là, qui découvrirent dans les conjonctures astrales l'annonce du conflit actuel, furent, dans le sens propre de l'expression, des diseurs de bonne aventure. Il y a, en effet, dans cette dénomination, un rapprochement de termes peut-être audacieu-sement assemblés. Ils firent preuve, néanmoins, d'une clairvoyance extraordinaire, d'après ce que certains affirment, et je veux bien les croire, pour ce que cela me coûte. Mais, ces devins, ces sorciers, ces astrologues, étant morts et enterrés depuis fort longtemps, ne craignent plus de voir leur perspicacité mise en cause ; il n'en est pas de même du comte Ugo Baschieri, qui, tout récemment, a déclaré que la paix seràit signée le 27 avril IÇ15. Le comte Baschieri est, à mon sens, un vrai diseur de bonne aventure ; il joue franc jeu, car j'espère pour lui qu'il sera encore de ce monde à la date qu'il fixe pour la fin des hostilités. S'il s'est trompé, il risque fort d'être terriblement conspué par ses contemporains. On ne donne pas gratuitement, aux gens, de telles émotions. Mais les sorciers modernes ont de ces audaces devant lesquelles reculaient les bons astrologues d'autrefois. Le sorcier moderne ne porte pas le traditionnel chapeau pointu, constellé d'étoiles, et dont le galon s'ornait des signes du zodiaque ; il s'habille comme tout le monde et suit les dernières modes. Puis, il n'est plus, ni sorcier, ni devin, ni prophète, mais s'intitule modestement Mage. Il tient sa science d'un Brahmane hindou, d'un prêtre cophte ou d'un thaumaturge chail-déen, dont l'esprit vient parfois le visiter, et comme les esprits savent tout, les médiums n'ignorent rien de ce qui peut nous intéresser. Le comte Baschieri fut donc averti, de façon plus ou moins occulte, que la paix serait signée le 27 avril 1915. Acceptons-en l'augure et ne chicanons pas trop si, par hasard, la prédiction ne se réalisait pas à jour fixe. Excusons surtout M. Baschieri au cas où l'oliviér sortirait ses bourgeons beaucoup plus tôt qu'il ne l'a prévu. VG. LES QUOTIDIENNES Bois-Sacré Des démarches sont faites, assure-t-on, pour rouvrir le théâtre du Bois-Sacré. • C'est-à-dire que le théâtre du Bois:Sacré va, non se rouvrir, mais être ouvert, car nous voudrions bien voir la tête que fera Libeau, directeur du Bois-Sacré, lorsqu'il apprendra, en Angleterre, qu'on a ouvert son théâtre sans son assentiment ; et croulé par une initiative choquante et maladroi- e une entreprise qui, après des années de lutte, ivait acquis fortune et réputation. Cette intiative est du genre de celles qui font, ians certain cinéma, ricaner sur l'écran le pauvre Max Linder, mort à l'ennemi. II serait exagéré de dire que le tact n'a jamais, étouffé ces en-repreneurs de spectacles. Ce que le public retrouvera arai Bois-Sacré, oe -ont les murs du Bois-Sacré, les fauteuils du Bois-iacré et la bière du Bois-Sacré ; mais il n'aura ni libeau, ni les artistes du Bois-Sacré, ni les pièces lu Bois-Sacré. Tout artiste dul Bois-Sacré qui reprendra un >oste sous une autre direction que celle de Libeau, sera immédiatement rayé de la troupe pour Faveur. Aucune excuse de misère ne sera admise. Li-)eau ayant fourni à ses artistes des moyens de gagner leur vie. Le public bruxellois se rappellera que le Bois-Sacré, qu'on médite de lui offrir, n'est qu'un Bois-Sacré de contrebande, édifié beaucoup plus dans e but de vendre de la limonade que de damer à Nouvelles du jour \ ♦ La reine Elisabeth de Belgique a quitté Londres nardi pour Foikestone et est arrivée en France nercredi matin, retournant au front, auprès du •oi Albert, où elle reprendra sa noble mission de consolatrice dans nos ambulances. Les sergents Jan Olieslagerset Jules Tyck, avia-eurs militaires belges, dont nous avons annoncé a nomination dans l'OrdTe de Léopold, seront iromus bientôt au grade de lieutenant. + ♦ ♦ Dans les milieux artistiques, on annonce la mort tu champ d'honneur du ténor Girod, attaché demis plusieurs années au théâtre de la Monnaie, :t qui passa plusieurs saisons à Anvers. Nous n'a-■ons, toutefois, pas eu confirmation de cette nou-'elle.La police anglaise a saisi le journal irlan-lais « Irish Freedom », de Dublin, dont la politise germanophile avait été commentée récemment lux. Communes. Mesdames, faites rempiéter vos bas et chaussettes 8, r. Pont de la Carpe C1er étag.), Brux.-Bourse. +++ Le soixante-sixième anniversaire de l'accession tu trône de l'empereur François-Joseph, a été élébré à Borne par une messe en l'église autri-hienne, en présence des agents diplomatiques au-richiens et allemands et quelques membres de la :olonie autrichienne. ♦ ♦♦ Une somme considérable (plus de 700,000 francs) 1 été recueillie par les journaux danois en faveur les Belges réfugiés en Hollande. C'est du plus irofond du cœur que nous adressons un vibrant nerci à nos confrères de Copenhague. *-+-♦- Pendant la tempête qui a sévi ces jours der-tiers sur la mer du Nord, le vapeur hollandais : Batian » est entré en collision, devant Duins, ivec un autre vapeur hollandais, le « Niobé », à 'ancre dans ce port. Les deux navires ont eiu de ;raves avaries, l'avant'du « Niobé » a été emporté :t le navire a dû son salut à ses cloisons étanches ; [uant au « Batian », il a été chassé à la côte par a tempête, le navire faisant eau de toute part. Le bateau de sauvetage n'a pu parvenir jus-[u'au « Batian ». Ce n'est que le lendemain, pen-lant lune accalmie, qu'on a, avec des difficutés nouies, pu réussir à sauver quelques hommes de 'équipage. ■M-f En France, les recrues de la classe de 1916 seront appelées sous les drapeaux dans le courant lu mois de février prochain. Le Président de la République Française a signé e décret convoquant les Chambres en session ex-raordinaire à Paris, le 22 décembre. Les membres lu gouvernement regagneront Paris au début de a semaine prochaine. Les journaux hollandais nous apoprtent quelles nouveaux détails sur la rébellion de Zeist. Le commandant du camp fit montre du plus grand ang-froid. Il -alla haranguer lui-même les mutins [ui l'insultèrent et lui jetèrent des pierres en le ommant de remettre en liberté deux de leurs ca-narades mis au cachot pour avoir volé des bou-eilles de bière à la cantine. Le désordre ne faisant qu'augmenter, après dix sommations, le com-nandant du camp ordonna d'abord de tirer en 'air, ce n'est que lorsqu'il se vit sur le point d'être lébordô qu'il commanda le feu. +++ Les communications par chemin de fer entre Envers (Gare Centrale) et Bosendael( frontière îollandaise) sont rétablies depuis hier. Le gouvernement anglais vient d'interdire l'ex->ortation de vivres et de thé pour tous les ports l'Europe et de la Méditerranée et de la mer Noire, ^exportation des vivres et du thé demeure seule-nent permise pour la France, la Bussie, la Belgi- [ue, l'Espagne et le Portugal. *++ Le Grand Duc de Saxe-Cobourg-Gotha est parti >our le front de Prusse orientale. Mardi 8 Décembre 1014 (Edition P. L. G. — N° 28) JLe Numéro ÎO Cœes 30me Année — N° 166

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This item is a publication of the title Le messager de Bruxelles belonging to the category Financieel-economische pers, published in Bruxelles from 1895 to 1946.

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