Le messager de Bruxelles

1022 0
close

Why do you want to report this item?

Remarks

Send
s.n. 1915, 07 March. Le messager de Bruxelles. Seen on 20 April 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/th8bg2j58m/
Show text

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software. 

Dimanche 7 Mars 1915 (Edition P. L. G. — i\° H 5) JLe Numéro ÎO Cmes 31me Année — N° 65 >J ■ ■ ■■ ■ ■■■ ■- 'P".. ■ ■ "■ . . - ■ • - . . .J ■ 1 ■■■ . ...y.'..,,. ,il* ..A n ■ !. . - -— ^ ^ , LE MESSAGER DE BRUXELLES JOURNAL. QUOTIDIEN, ECONOMIQUE ET FINANCIER ABONNEMENTS : (Pendant la durée de la guerre) i mois fr. 1.50 3 » » 4.00 1 an » 12.00 ..'1 1 1 A, VIS. — Adresser toute correspondance à la direction du « MESSA.GI9FI DE BRUXELLES » _ 1 , % ,. , ■ _ - AUCUNE QUITTANCE NE SERA VALABLE SI ELLE NE PORTE LA SIGNATURE OU DIRECTEUR DU JOURNAL PUBLICITE : 4m* page, la ligne fr. 0.30 Commerciale 3m* » » » 0.50 2m« » » » 1.00 Nécrol. la Ug. 1.50; Judic. la lig. 0.50 ; Financière : à forfait Hedactioii et A.cl m inistration : Bruxelles, 1, Quai du Chantier, 1, Bruxelles. « Téléphone A 1(5 ÎO Le Dernier Conquistador Ne nous aipparaît-il pas, en effet, comme le descendant de ces audacieux aventuriers qui, sans autre fortune que la confiance inébranlable qu'ils avaient en leur étoile, s'en allaient, il y a quelques siècles, se tailler des royaumes en1 des terres inconnues, ce cosaque Atchinoff qui, voilà environ trente ans, fk tant parler de lui et qui, avec quelques compagnons, fondait une colonie dans le petit part de Sagal'lo, construit par les français au début de l'occupation d'Obock, puis abandonné et où, agissant pour son propre compte, il se maintint, malgré toutes les observations diplomatiques, jusqu'au jour où, cédant à la force des armes, il fut contraint à l'évacuer. Tout d'abord il importe de préciser quelques points. Le mot « cosaque » dont nous nous sommes servis pour désigner Atchinoff ne signifie pas comme on pourrait le croire un soldat régulier de - l'armée russe. Atchinoff était un cosaque libre du Caucase. On sait ce que 'k conquête de cette région a coûté à la Russie et avec quel acharnement les populations du Caucase défendirent leur indépendance. Cependant, vaincus par la sympathie que leur inspiraient les russes plus encore que par leurs armes, lies cosaques du Caucase firent leur soumission. Ils sont certainement aujourd'hui les plus fidèles et les plus valeureux des serviteurs du Tsar. Le cosaque semble né pour la guerre et plus particulièrement pour les longues expéditions militaires. Nul mieux que lui ne sait soigner et ménager son cheval; nul n'est plus débrouillard.Suivant les besoins et les nécessités de la campagne, il est tour à tour sellier, bottier, tailleur, conservant sa gaîté en dépit de 'la fatigue et pouvant fournir d'invraisemblables étapes, en montagne comme en plaine. La Russie les utilise surtout sur ies frontières asiatiques les plus éloignées ; ,là ils se transforment en pionniers, se construisent des habitations, sèment et récoltent les céréales nécessaires à leur alimentation, vivent en un mot comme des colons sans pour cela négliger quoi que ce soit de leurs devoirs militaires. Ont-i'ls besoin de bétail? N'étant pas extrêmement scrupuleux de leur naturel ils l'enlèvent tout simplement par delà la frontière. On comprend que dans ces conditions ils peuvent rendre de très grands services sans (beaucoup de frais pour le Trésor pu-pliic.Atchinoff, aussi bien au physique qu'au morail, représentait admirablement le type du parfait cosaque. De haute tai'lle, doué d'une force herculéenne, il était superbe d'aspect et extrêmement décoratif. Intelligent, instruit, audacieux, il était également d'une bravoure folle. Par contre, avec îles qualités des cosaques, il en possédait aussi les vices. Il était joueur comme les cartes, s'en-nivrait un peu trop souvent et avait aussi, paraît-il, quelques dispositions pour la débauche. Antérieurement, à l'époque où son raid sur Sagal'lo mit son nom dans toutes les bouches, Atchinoff s'était déjà fait connaître. A plusieulrs reprises il s'était rendu chez le Négus d'Abyssinie, dans un but de propa- . gande religieuse, car nous avions oublié de le dire, Atchinoff poussait le fanatisme religieux jusqu'au mysti- , crame. Un jour, à Jérusalem, s'étant lié , avec un représentant de l'Eglise Cophte — culte que professe le peu- , pie abyssin — ce prêtre qui précisé- ( ment était un ami particulier du Négus, l'avait engagé à se rendre en Abyssinie auprès du roi et à lui sou- , mettre l'idée d'un rapprochement possible entre l'Eglise Cophite et celle ( de Russie (i). j Un tel projet devait enthousiasmer Atchinoff qui se voyait déjà chef ; d'une mission à la fois religieuse et ' guerrière. Allait-il être un successeur ] de Yermaik qui avait conquis la Sïbé- , rie, de Bogdain Kimelmitz qui libéra au XVIIe siècle le sud-ouest de la < Russie, de la domination persane ; , (i) Les deux cultes sont séparés depuis , l'an 451 de l'ère chrétienne; le Cophte fut même anathématisé par le concile de * Chalcédoine pour sa doctrine du nonorpby- I sisme. € son nom devait-il comme lies leurs passer à la postérité ; serait-il, lui aussi, un héros national ? M partit donc pour Î'Abyssinie et son éloquence persuasive sut décider le Négus qui lui concéda un vaste terrain pour y construire un monastère et en faire un centre de colonisation dans un but de propagande religieuse.Ceci se passait en 1887. Atchinoff, qui n'avait pas abandonné d'idée d'un rapprochement eritre les deux cultes parvint à décider le Négus à envoyer une mission en Russie pour assister à l'anniversaire des neuf siècles de christianisme qui devait "s'y célébrer en juillet 1888. Cette mission fut fort bien reçue à Kiew où elle vint assister aux fêtes religieuses ; Atchinoff, accompagné d'un religieux du mont Athos, le P. Parssi, se rendit à St-Pétersbouirg, obtint une audience du Tsar et lui développa ses projets qui furent favorablement envisagés. Sans perdre un instant, on s'occupa de recueillir les fonds nécessaires à l'expédition qui comportait bon nombre de cosaques libres, armés de fusils à tir rapide, des artisans de divers métiers, leurs femmes et leurs enfants; en tout deux cents personnes environ. Par nn beau imatin, ia petite troupe quitta la Russie, à bord d'un bâtiment autrichien, fit escale à Constan-tinople et entra dans la mer Rouge. Son objectif était de pénétrer en Abyssinie par Massouah. Malheureusement pour notre, conquistador, les italiens, prétendant qu'Atchinoff allait ravitailler le Négus en armes et en munitions, s'opposèrent à son, débarquement. C'est alors qu'Atchinoff trompant la vigilance de la croisière française vint tout bonnement débarquer ses popes, ses ouvriers et ses soldats à Tadjourah, sur le territoire d'Obock qui était colonie française. Il fit même bien mieux et, avisant le petit fort de Sagal'lo, dont nous avons parlé plus haut, il y installa tout son monde et arbora le drapeau de commerce russe. C'était agir un peu en cosaque ; le commandant français d'Obock ne prit, cependant, pas les choses au tragique; il se rendit auprès d'Atchinoff pour lui faire les représentations que comportaient une prise de possession aussi cavalière. Atchinoff fut d'une politesse extrême mais aussi d'un entêtement absolu; iil ne voulut rien savoir. « Je suis ici chez moi », déclarait-il, «j'y suis par droit de conquête. Ce fort n'était à .personne ; je l'ai pris et je 'le garde. » Le diplomate n'avait plus qu'à boucler sa valise. Il demanda des instructions à Paris qui en référa à St-Pétersbourg.Le gouvernement, -russe répondit qu'Atchinoff ne pouvait en aucune façon se réclamer de la Russie qui, au surplus, se désintéressait complètement d'une entreprise toute personnelle.De nouvelles palabres s'engagèrent entre M. Lagarde, commandant d'Obock et notre obstiné cosaque. Il ne s'agissait plus, cette fois, d'avoir à vider ies 'lieux; le gouvernement français consentait à l'instalila-tion de la caravane dans sa colonie, lui demandant simplement de se conformer aux usaiges établis, c'est-à-dire de ne conserver que les armes et les munitions nécessaires pour sa sécurité et de déposer son appareil guerrier que les indigènes considéraient à juste titre comme une menace d'intrusion armée sur le territoire français. Dans cette courtoisie, Atchinoff crû voir de la défaillance; plus éner-que que jamais, il déclara qu'il était maître de Sagallo; qu'il en faisait un point de débarquement pour les navires qu'il attendait d'Odessa et qui devaient lui apporter des armes et des munitions en quantité. La situation se compliquait étrangement, certains troubles se manifestaient déjà dans la population indigène quand le gouvernement français, averti par télégraphe, donna l'ordre au contre-amiral Orly, qui croisait dians le Levant, de se rendre à Obock et de sommer une dernière fois Atchinoff d'amener son pavillon et dé se conformer aux prescriptions qui lui étaient imposées. Et comme le cosaque persistait dans son entêtement, la parole fut donnée au canon. Le Seignelay ouvrit le feu sur le fort. Devant cette mesure de rigueur, i'intraitable Atchinoff voullut bien capituler ; il arbora le drapeau blanc et se rendit avec toute sa troupe. Malheureusement le tir du croiseur avait fait des victimes, cinq russes lurent tués dans la bagarre. Les prisonniers furent envoyés à Suez où on les rapatriât à l'exception des popes et du P. Païssi qui préférèrent continuer leur route vers l'A-byssinie.lit c'est ainsi que se termina l'épopée d'Atchinoff qui promettait tant à son début et qui se serait terminée un peu comme un vaudeville si l'on n'avait pas eu à regretter la mort de quelques-uns des braves compagnons qui payèrent ainsi de leur vie la confiance illimitée qu'ils avaient placé dans les destinées de leur chef. Un peu dégoûté par cette aventure, Atchinoff qui, d'ailleurs, fut vertement semoucé pour sa folle équipée, se résigna à adopter un gen/re de vie phis conforme à la civilisation et aux mœurs actuelles. Il prit femme, eut beaucoup d'enfants et fut, sans doute, heureux. En effet, comme dans la chanson, son histoire s'arrête là. . > afe J. ——•—•—•—•— — — ■ ' '— BULLETINDU JOUR LA NEUTRALITE DE LA SUISSE M. Motta, élu président de 1a Confédération suisse, a pris ses fonctions. Dans ce pays de traditions essentiellement démocratiques une élection semblable, qui se renouvelle chaque année et porte chaque année sur un magistrat différent, laisse en général le public tout à fait calme. , L'étranger est souvent surpris de constater que de très bons Suisses ignorent absolument le nom du président de ila Confédération ; itl est vrai de dire que ces très bons Suisses mettent parfois leur coquetterie à faire remarquer que seul le conseil fédéral in cor pore gouverne. Sans modifier cette manière de voir, en tout point conforme à la Constitution, les circonstances actuelles placent, cependant, singulièrement en évidence l'homme qui préside aux destinées du Conseil Fédéral; l'élection de M. Motta a été, il faut le dire, accueillie avec faveur, non seulement en Suisse, mais aussi dans tous les pays qui l'entourent. M. Mot ta est originaire du canton du Tessin. Sa langue maternelle est l'italien, mais, orateur remarquable, M. Motta parle le français et l'allemand avec une aisance, une volubilité et souvent une éloquence que son léger accent ne fait que souligner. Naturellement, le nouveau président a été copieusement interviewé; déçu de certains propos qu'on lui prêtait, il a condamné sa porte aux journalistes; un correspondant du Temps est parvenu, cependant, à la forcer. Résumons ses déclarations au sujet de la neutralité : — Notre neutralité, dit le président, notre neutralité, qui résulte de notre propre volonté, ne peut surprendre ceux qui connaissent la Suisse, ses traditions, sa population de races si diverses cependant si étroitement unies et sa situation dans le monument économique que forme l'Europe. Mais — et cela est de la première importance — je ne comprendrais pas une neutralité passive. » La Suisse faillirait à son idéal, à son histoire, si elle demeurait simple spectatrice des deuils, des larmes et des douleurs présentes. Elle doit avoir une neutralité agissante, bienveillante ; elle doit s'efforcer de panser les blessures; elle doit, elle si petite, mais vaillante pourtant, s'ejm-ployer à diminuer :1a somme des souffrances humaines et à parler, autant que cela est en son pouvoir, aux horreurs de la guerre. » Les témoignages que !e Conseil fédéral a reçus des pays belligérants, témoignages qui l'ont vivement touché, prouvent que non seulement notre rôle n'a point été méconnu par les gouvernements intéressés, mais que ce rôle était bien celui que nous dévions avoir au triple point de vue de la politique, de la diplomatie et de l'humanité. Autour de la Croix de Genève, protectrice des blessés en campagne, se sont groupées les agences pour les prisonniers de guerre, pour les internés civils et tant d'entreprises accessoires, toutes destinées à soulager une misère inconnue dans le rayonnement de la paix. » L'a Suisse ne sortira de cette neutralité-là que le jour où elle serait elle-même attaquée. Il y va de son honneur, de sa réputation1 parmi les peu- • pies qui voient en elle une nation i consciente de sa force, mais consciente aussi de ses responsabilités histo- 1 riques. » : Au sujet des sympathies suisses : « A les examiner sans passion, dit . !>"' président, des divergences s'expliquent fort bien. Des affinités naturel-. l*s, des relations personnelles prédis-l «psaient certains esprits en faveur de un ou l'autre des belligérants, avant . iiiême qu'ils eussent examiné la ques- • tion au point de vue politique. Et ; voyez comme malgré tout, malgré les . rrces différentes qui vivent sur son 4*1, notre .pays est uni. N'est-ce point la preuve évidente qu'au-dessus des questions de races il faut placer, pour former un peuple, un idéal commun sous ses yeux ? » Au sujet de questions d'ordre économique : § « Est-il besoin de dire, explique le . président, que nous avons fait notre devoir, tout notre devoir, vis-à-vis des nations.quil nous avoisinent, innovant même dans notre pays certaines mesures dans le seul but de garantir officiellement nos voisins contre des spéculations privées ? » Nous avons créé, en fait, un monopole fédéral des blés. Recevant des 1 blés de France et d'Allemagne, nous nous sommes engagés à ce qu'ils ne soient utilisés que sur notre sol et destinés au seul approvisionnement de la Suisse. La Confédération est devenue marchande de blés, avec contrôle immédiat et sûr de ses acheteurs. L'exportation du blé a été interdite dès le 3 août d'une manière absolue. » Si, de notre côté, nous observons avec l'exactitude la plus minutieuse ■nos engagements vis-à-vis des belligérants, nous avons lieu d'être très reconnaissant à la France de nous avoir ouvert ses ports de Saint-Na-; aire, de Bordeaux et de Marseille. is relations, j'en ai In ferme assurance, ne se départiront point de leur courtoisie .précieuse et efficace. » » ,— POUR ROULER A VELO Pour rouler à vélo, il faut acquitter la taxe provinciale, nous l'avons dit, ici, voici quelques jours. N'empêche que pas mal de jeunes geVis s'entêtent à considérer la loi comme lettre-morte. C'est une grosse erreur de leur part et, comme le service de la police est fort bien fait à Bruxelles, quantité d'amateurs de la pédale ont été, hier, arrêtés au passage par nos agents. Nous avons remarqué que, agissant en cela avec beaucoup de tact et d'impartialité, nos policiers de sont contenté d'avertir les intéressés. Seulement, le classique « c'est bon pour une fois » prend aujourd'hui une signification sur laquelle nous attirons toute l'attention des cyclistes qui ne sont pas en règle avec le receveur des contributions. Afin de faire utile et complète besogne, les agents des divers commissariats se communiquent, entre eux, les numéros des machines et les noms die ceux qui les montent de sorte que ces derniers sont toujours certains d'être pincés au demi-cencle. * * * Puisque nous parions cyclisme, il serait peut-être opportun que quelques procès-verbaux — non. théoriques ceux-ci — fussent dressés à des néophytes qui, dans leur grand désir de lauriers futurs, prennent nos boulevards pour pistes de vélodromes. Ils '« jouent coureurs» et c'est vraiment miracle que les deux énergu.-mènes que nous avons vu tout à l'heure, place de Brouckère, n'aient pas mis proprement « knock-out » quelques passants. Il y a des instants où une amende, appliquée au bon moment, fait l'office du frein le plus vigoureux. Eh puis, l'effet est plus durable. TRESORS D'ART A Fur 11 es, on réussi à sauver de nombreux triptyques, tableaux, documents, notamment une grande toile d'autel, de l'église de Loo, du pinceau de J. VanBoekhorst, surnommé « Lange Jan», élève de Rubens; dans la même égli&e : un triptyque attribué à Jérémie Mikemdorff, d'Ypres, 1621 ; les sculptures, banc de communion, chœur, etc. ont été naturellement abandonnées. On a emporté de nombreux tableaux, notamment : de Wulveringem : un VaaHouck (Christ en Croix), élève de Van Dyck ; de Oostkerke, un crucifiement, probablement de Rog. Van der Weydem. Ces reliques d'art sont en lieu sûr. . COMMUNIQUÉS Communiqué Officiel Allemand Berlin, 5 mars : Sur te front occidental Au sud d'Ypres, notre teu a infligé aux Anglais des pertes importantes. Les Français ont fait une contre-attaque sur la hauteur de Lorette, hier après-midi, attaque qui fut repoussée. En Champagne, les Français ont continué hier et cette nuit leurs attaques au nord de Lemesnil. Plusieurs de ces attaques ont été repoussées et nous avons conservé nos positions. Des attaques sur nos positions, près de Vauquois, à l'est de l'Argonne, ainsi que dans la forêt de Consenvoye, à l'est de la Meuse, ont échoué. Diverses tentatives pour nous reprendre le territoire que nous avons conquis ces derniers jours dans la région de Ba-donvillet, ont échoué. Une attaque entreprise par les Français hier soir, et avec des forces considérables, sur la hauteur, au nord-est de Celles, a échoué. L'ennemi a subi de fortes pertes. Plusieurs autres attaques de nuit ont été vaines. Les Français ont eu plus de mille morts. Sur le front oriental La situation dans les environs de Grod-no est inchangée. Les attaques russes ont été repoussées. Au nord-est et au nord de Lomska, des attaques russes ont échoué. L'ennemi a éprouvé des pertes sérieuses. De nombreux prisonniers des 1re et 2e divisions de la garde russe sont restés antre nos mains. Plus à l'ouest, jusqu'à la Vistule, la situation est inchangée ; quelques essais russes à l'est de Piock n'ont pas eu de résultat. A l'est de Skiemuvice, une forte attaque de nuit ennemie a complètement échoué. * * * Berlin, 4 mars. (Officiel). — D'après un communiqué officiel de l'amirauté britannique, le sous-marin allemand « U-8 » a été coulé dans les environs de Douvres par un souB-marin anglais. L'équipage a été sauvé. +. Communiqué Officiel Français Paris, 3 mars, 11 heures soir : Entre la mer et l'Aisne, l'artillerie est entrée en jeu sans interruption. Les Allemands ont bombardé Reims. En Champagne, au nord de Souain, de Mesnil et de Beau-Séjour, nous consolidons les positions acquises ; nous avons en notre possession des tranchées ennemies sur une longueur de 6 kilomètres et une largeur de 1 kilomètre. ecnoue. Paris, 4 mars, 3 heures soir : En Belgique, notre artillerie a détruit des tranchées ennemies. Au nord d'Arras, l'ennemi a pris une partie de tranchées. Le bombardement de Reims dure toujours.Les attaques de l'ennemi sur la hauteur de Mesnil prise par nous, ont été violentes; elles ont échoué. En Argonne, à signaler quelques duels d'artillerie. Nous avons progressé dans le district de Vauquois. Paris, 4 mars : Un aviateur français a lancé des bombes sur le magasin de grains de Donaus-chingen.Communiqué Officiel Russe Pétrograd, 4 mars : Notre offensive continue sur le front entre le Niémen et la Vistule. Dans les environs de Grodno, nos troupes continuent à avancer. Près d'Ossowiecz, il y a eu un violent combat d'artillerie. A l'est de leduvabno, nos troupes ont atteint les tranchées ennemies ainsi que les villages de Mozarze et de Sestranka. Notre succès à Kerzec a continué et nous avons rejeté l'ennemi hors de ce village. Entre les rivières Orzic et Vistule, il y a eu des combats très violents. Dans les Carpathes, entre Ondawa et lan, les Autrichiens nous attaquent nuit et jour sans succès. En Galicie orientale, la situation ne s'améliore pas pour les Autrichiens; il ont dû reculer au-delà de la rivière Loewka. -♦ Communiqué Officiel Anglais Londres, 4 mars : L attaque des Dardanelles continue ; l'amirauté n'en a pas encore fait connaître les résultats. Communiqué Officiel Turc Constantinople, 6 mars. — Le quartier général communique : La flotte ennemie essaya, le 4 mars, de débarquer des soldats près de Sed-iil-Bahr et de Kumkale. 60 soldats qui avaient débarqué près de Sed-iil-Bahr prirent la fuite sous notre feu et se réfugièrent à nouveau dans leurs chaloupes, laissant 20 morts et blessés. Quatre cents soldats qui tentèrent de débarquer près de Kumkale furent repoussés avec pertes. 80 morts restèrent sur le champ de bataille. Dernières Dépêches L'ACTION CATHOLIQUE EN ITALIE Rome, 4 mars. — La réforme élaborée par le pape, relativement à l'action électorale du parti .catholiqitue italien, tend à affranchir les évêqnes de la responsabilité de désigner les candidats ; elle accroît par conséquent l'influence de l'élément laïque dans l'organisation et la tactique électorale qui, jusqu'ici, étaient soumises au contrôle direct da l'autorité ecclésiastiqiuie. Cette réforme est un indice d'esprit nouveau et affecte une grande importance parce qu'elle implique l'abandon d'une des plus anciennes traditions de la politique pontificale en Italie. LE TRANSPORT DES GRANDS BLESSES Berne, 4 mars. — Le transport à travers ia Suisse des grands blessés, prisonniers de guerre, commencera très prochainement. Pour des raisons techniques d'ex ploitation, les trains devront traverser la Suisse pendant la nuit ; chaque train transportera 250 blessés et sera sous le commandement militaire. Les soins se-1 ront donnés aux blessés pendant le tra:et par des sœurs et des équipes de la Croix-Rouge. On sait que le nombre des blessés français à rapatrier de Constance est de 2,500. Celui des blessés allemands qui se-rort ramenés de Lyon n'est pas encore déterminé. Un train circulera dans chaque direction tous les deux jours. Ces grands blessés sont des convalescents licenciés des lazarets et impropres à la guerre. Ajoutons que le service de rapatriement des internés civils a pris fin le le>r mars, à minuit. LE ROI D'ESPAGNE A ST.SEBASTIEN Saint-Sébastien, 3 mars. — Le roi d'Espagne est arrivé hier de Madrid, accompagné du marquis de Viana et de Mgr Qutnones de Léon. Il est descendu dans un hôtel de la ville. Dans la nuit est arrivé le professeur Moure, venant de Bordeaux, qui a été immédiatement reçu par le souverain. On pense que le séjour du roi à Saint-Sébastien durera quelques jours. DES ECHANGES Berne, 4 mars. — La France et l'Allemagne ont échangé tous les internés civils. ENVER PACHA REÇOIT LA CROIX DE FEfi Amsterdam. — La « Gazette de Voss > annonce que l'empereur d'Allemagne : conféré la Croix de fer à Enver Pacha. LES TARIFS D'ASSURANCES MARITIMES AUGMENTENT AUX ETATS-UNIS Washington, 2 mars. — Le bureau de*-risques de guerre élèvera le tarif d'as su rance des cargaisons à destination et ei provenance de Londres, Liverpool el Glasgow de 3/4 p. c. à 1 p. c., et le tari; d'assurance des bâtiments à 1 1,2 p. c. aller et retour. Les tarifs, aller et retour, entre l'Aile magne et les Etats-Unis, seront élevée pour les bâtiments, de-4 à 6 p. c. ; et poui les cargaisons autre que la contrebande de 3 à 5 p. c. UNE INFIRMIERE VICTIME DU DEVOIR Au milieu d'une grande affluence, ont eu lieu les obsèques de Mlle Seiler, âgée de vingt et un ans, infirmière volontaire, décédée à l'hôpital militaire de Rethe-nans, des suites d'une fièvre typhoïde, contractée en soignant des soldats à l'ambulance de Dannemarie. Le ministre de la guerre lui avait dé cerné une médaille d'or. Le directeur du service de santé de la place lui a fait rendre les honneurs mi litaires, comme à un soldai mort au champ d'honneur/., UN ATTENTAT A CALCUTTA ' Calcutta, 3 mars. — L'inspecteur de police Suresh Clrunder Lukerjee a été assassiné ce matin par quatre jeunes Bengalis armés de revolvers. Une femme' a été blessée. Les assassins ont pris la fuite. SOLIDARITE La mère d'un de nos soldats écrivit dernièrement à son fils qu'elle avait subi une perte importante, sa chèvre unique et bien familial, et seule ressource, était morte. Lorsque la lettre arriva dains la tranchée, les camarades du fils se cotisèrent et parvinrent à envoyer 16 marks à la maman désolée.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software. 

Er is geen OCR tekst voor deze krant.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software. 

Er is geen OCR tekst voor deze krant.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software. 

Er is geen OCR tekst voor deze krant.
This item is a publication of the title Le messager de Bruxelles belonging to the category Financieel-economische pers, published in Bruxelles from 1895 to 1946.

Bekijk alle items in deze reeks >>

Add to collection

Location

Periods