Le messager de Bruxelles

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24 January 1915
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LE MESSAGER DE BRUXELLES JOURNAL QUOTIDIEN, ÉCONOMIQUE & FINANCIER Abonnements : Fendant la durée de la guerre 3 franos par mois (Bruxelles et faubourgs) i| AVIS. — Adresser toute «orrespondante à la direction du MESSAGER DE 3RUXELi.£$ j| Aucune quittance ne sera valable al elle ne porte la signature du directeur du Journal. Rédaction et Aclmliiïsti-atloii s 1, Quai du Clismtiei% 1, Bruxelles. - Téléph. A 1610 Les Inondations Les pluies constantes de ces derniè res semaines ont converti la plupar des chemins de halage, non .seule ment dans nos provinces mais, d'un façon générale, dans tous les pays en autant de «succursales» temporai ■res du lit des fleuves et des rivières A côté de -cela, que de contretemps, t que d'ennuis, que de malheurs pour la population riveraine. C'est le cas î présentement encore. Combien de , communes comme Flémalle, Val-St-Lambert, Bressoux, Wandre et Visé, . pour ne parler que de celles de la pro- Sur tout le cours de la Meuse, en France et en Belgique, depuis le plateau de Langres jusqu'à la mer, les barrages ont été couchés et l'étiage normal des biefs a accusé une sérieuse augmentation aux échelles des -écluses. En période de paix, les grands bateaux de commerce qui vont de Givet à Veniloo, par exemple, peuvent gagner plusieurs jours en descendant la Meuse, .n'ayant plus à perdre énormément de temps au passage des «cluses où ils doivent attendre leur tour. Certaines marchandises arrivent ainsi plus vite à destination. C'est là le seul avantage que l'on îetire des inondations- vince de Liège, dont plusieurs voies de communication sont coupées! Déjà le ravitaillement ne se faisait pas très aisément. Voici que les éléments eux-mêmes se mettent de 'là partie pour apporter des entraves à I un service fort peu commode. Le cliché de ce jour montre le moyen de fortune qui doit être mis en application dans les prairies du pays de Hermalle-sous-Argenteau, entre Liège et Visé pour gagner plutôt péniblement les maisons proches. La photographie originale ci-dessus nous a été envoyée, voici quelques ; jours, et nous espérons qu'à l'heure actuelle tout est rentré dams l'ordre. E. FONCLOS COMMUNIQUÉS Communiqué Officiel Allemand Berlin, 22 janvier (officiel) : Le ministre cie la guerre chef d'état-major de l'armée die terre, von Falkenhayn, a été promu général d'infanterie, et relevé sur sa demande de ses fonctions de ministre de la guerre. Le général-major Wild von Hohenborn a été nommé ministre de la guerre et promu au grade de lieute-îiant-générai.Vienne, 22 janvier (officiel) : La situation est inchangée. Sur tout le front, il n'y a eu, qu'à certains endroits, des combats d'artillerie. Constantinople, 22 janvier (officiel du grand état-major général) : Les attaques des Russes sur le front du Caucase sont arrêtées sur toute la ligne. Communiqué Officiel Français Paris, 20 janvier, 11 heures soir. — L'ennemi a, hier matin, pris fortement pied dans nos tranchées de Notre-Dame -de Lorette, mais nous l'en avons délogé par une contre-attaqu«. A la suite d'une attaque de nuit dans le district d'Albert, au sud de Thierwal, les Allemands ont pris nos barricades, mais nous les en avons repoussés. Trois attaques sur La Boisselle ont été rejetées. De même; ^après un violent combat, nous avons rejeté une attaque sur Fontai-ne-aux-Charmes, dans l'Argonne. Paris, 21 janvier, 3 heures soir. — De la mer à la Lys, on signale des combats d'artillerie particulièrement violents, ainsi que de la Somme à l'Aisne. En Champagne, à l'ouest de Reims, dans les bourgs de Prosnes, les Marquises et Moronvillers, nous avons détruit des ou-vrages ennemis et pris des tranchées. Nous avons fait sauter un dépôt de munitions.Au nord-ouest de Beau-Séjour, nous avons fait des progrès et nous nous sommes installés dans trois postes ennemis. Notre artillerie a fait taire le feu ennemi au nord de Massiges. En Argonne, la situation est inchangée. Au sud-ouest de Saint-Mihiel, nous nous sommes emparés de 150 mètres de tranchées dans le bois d'Apremont, et nous avons repoussé une contre-attaque. Au nord-ouest de Pont-à-Mousson, l'ennemi a repris une vingtaine de mètres des tranchées perdue3 par lui les jours précédents dans le Bois Le Prêtre. Sur le front près de Thann, l'Infanterie livre en ce moment un violent combat dans la région de Silberlech, Hartmanns et Weilerkopf. Pendant la nuit du 19, nous avons avancé lentement. Communiqué Officiel Russe Pétrograd, 20 janvier. Communiqué de l'état-major de l'armee du Caucase : Hier nous avons eu, contre l'arriève-gar-de turque, un violent engagement dans ïes villages de Ahalitz, Lavsor et Kyaga-ny, que l'ennemi a évacués ; nous avons pris un camp. Pétrograd, 21 janvier. — Sur le front en Prusse orientale, aucun changement sur la Mlavsra; nous sommes en action très serrés avec l'ennemi qui attaque violemment nos positions. A la suite d'une attaque, nous avons avancé dans les environs de Skempe. Sur la Bzura et la Rawka, un violent due! d'artillerie continue ; sur ce front, neus avons réduit au silence des batteries ennemies. Au sud de la Pilica et en Gaiicie, on ne s'est pas battu ; le canon s'est fait entendre par intervalles éloignés. En Bukovine, un combat nous a rendus maîtres de Vorokhta. Communiqué Officiel Turc Constantinople, 21 janvier. — Nous avons rejeté toutes les attaques russes sur notre front au Caucase. DERNIÈRE heure Lisbonne. — Mercredi soir, quelques offices monarchistes du 21e régiment de cavalerie se sont mutinés et ont essayé d'entraîner quelques camarades du 5° régiment d'infanterie. Le gouvernement s'est rapidement rendu maître de oette sédition militaire, et a pris toutes les mesures que comportait la situation. Les chefs de la mutinerie, qui ont essayé de gagner la frontière, ont été arrêtés. Frankfort.— Un biplan Farman, de nationalité inconnue, a laissé tomber mardi après-midi une bombe sur un district de l'Escaut oriental, en territoire hollandais. L'avion éiait sans contredit, de .nationalité anglaise, et était du modèle en usage dans l'armée anglaise. La bombe explosa sans occasionner de sérieux dégâts. LA GUERRE En lisant cet aperçu du Rotterdam-sche Courant, ne croirait-on pas lire un chapitre de Wells : Hier soir un dirigeable allemand apparut au dessus de Yarmouth, plana pendant dix minutes au dessus de la ville et y jeta cinq bombes. Trois personnes furent tuées, plusieurs maisons détruites et une quantité de fenêtres brisées. Deux bombes tombèrent sur la plage. Le dirigeable restait invisible en raison de l'obscurité, mais on entendait parfaitement les moteurs. Des flammes étaient également visibles dans l'air. Le dirigeable se dirigea vers She-ringham et y jeta deux bombes qui ne causèrent toutefois aucun dégât. Le dirigeable jeta également des bombes sur Corner. Le dirigeable parut à io h- 3/4 au dessus de Kiingslynn, où il jeta quatre bombes. Deux maisons ont été détruites et une endommagée. Dans une des maisons un jeune homme fut tué, son père fut enseveli sous les décombres. P!ar lie bruit des moteurs on reconnut que le dirigeable volait dans la direction Est. On mande également de Sandirimg-ham, où est la villa résidence du Roi, que le dirigeable y a fait également apparition. Presque tous les habitants de Yarmouth étlaient chez eux lors de l'arrivée du dirigeable. Il y a sans doute peu de dégâts au> édifices publics. Une .bombe est tombée près de l'église St-Pierre, une autre sur le square Norfolk, vis-à-vis de l'habitation du bourgmestre. Cette bombe fit un trou très profond dans le sol. A Sherring-ham, cinq bombes ont été jetées, mais personne n'a été touché. A Kiings-lymm sept bombes causèrent des dégâts considérables. A Londres on a convoqué la nuit dernière des agents de police auxiliaires et tenu prêt pour toute éventualité le corps des pompiers.Nos réfugiés qui sont hébergés dans les châteaux des environs de Yarmouth; ont été livrés à une panique intense; mais ce sonit en majorité dies gens riches. * * * A Soissons et à Roye on se canon-ne vigoureusement. Roye, simple chef-lieu de canton dans l'arrondissement de Montdidier! Combien de fois, depuis la bataille de la Marne, depuis qu'a commencé celle de l'Aisne, combien de fois les communiqués officiels en ont-ils fait mention ! Toute modeste qu'elle soit, cette petite ville a désormais sa plage dans l'histoire nationale. Et quelle page! Depuis trois mois qu'elle voit se dérouter une lutte épique, sans trêve — car, en dépit d'une accalmie factice, on se bat toujours dans là région — cette localité aura connu tous les malheurs, toutes les misères, toutes les angoisses, toutes les espérances comme toutes les déceptions. Position stratégique d'une très grande importance, aux confins du département de la Somme, située dans un bas-fond, sur la voie ferrée de Saint-Just à Cambrai, Roye commande les lignes de Picardie et de 'Flandre, et l'on conçoit l'intérêt que les armées en présence ont constamment attaché à sa possession. Cette bourgade fut en quelque sorte le pivot du mouvement tournant que dessina l'armée française, quand l'ennemi se retrancha sur le plateau dé Craonine et de l'Aisne. Et l'on put craindre un instant, plus tard, qu'il ne tentât de percer les lignes en cet endroit, Roye étant en quelque sorte au sommet de l'angle que décrit son front de combat se redressant vers la mer. Aussi, de combien d'engagements meurtriers, de violents duels d'artillerie cette région n'a-t-elle pas été le théâtre, depuis des semaines et semaines ! Roye est destiné à devenir le théâtre de prochains engagements, que les effectifs accumulés de part et d'au tre en cette région rendront très meurtriers. * A * * Sur lie théâtre oriental de la guerre rien à signaler; au Caucase les nouvelles sont tellement contradictoires qu'il -n'est permis de tirer aucune oon-. clusion des bulletins de victoire réciproques.* * * M. Ghenadieff, ancien ministre bulgare, a été interviewé à Florence par Ile correspondant de la Tribuna, auquel il a confirmé qu'il est chargé d'une mission à Rome ,mais n'en a aucune dans d'autres pays. M. Ghenadieff fait remarquer que les rapports de la Bulgarie avec la Serbie manquent encore de clarté, mais que ses rapports avec la Grèce s'éméliorent- En ce qui concerne la Turquie, la Bulgarie n'a plus aucun motif d'hostilité contre elle. La Bulgarie, a ajouté M. Ghenadieff, observe vis-à-vis des belli/gé-irants une neutralité rigoureuse; elle m'est guidée, dans ses sympathies, que par son propre intérêt-. Le [parti stambouloviste n'est (ni russophile, mi russophobe. Il fut, il y a quelques années, en lutte avec la Russie,parce que ses chefs estimaient que les intérêts de la Bulgarie exigeaient cette lutte. Aujourd'hui encore, sans rancune ni sentimentalisme, il suivra uniquement une politique favorable à Ha Bulgarie. L'anrivée de M. Ghenadieff a donné lieu à de nombreux commentaires dans la presse roumaine. La plupart des journaux attribuent des buts divers au voyage de l'ancien ministre; mais ce sont là, naturellement, de 'simples hypothèses établies sur des données d'une extrême fragilité. * * * L'activité de l'artillerie et des aéroplanes est le seul point à retenir depuis le combat de Soissons; voici de source française le résumé de l'action aéroplanes : Le 11 janvier un albatros volant à 2,800 mètres est chassé au-dessus d'Arras par un avion qui le force à retourner 'dans ses lignes. Dans la nuit du 12 au 15, une escadrille allemande bombarde la gare de Noyon, très éclairée, en y lançlant 14 obus. Le 13, bombardement par avion de la voie ferrée Altkirch-Carspach, en Alsace, et de la gare de Remilly-sur-Nied, en Lorraine. Le même jour, deux avions donnent la chasse à un appareil allemand qui se dirigeait sur Nancy. Le pilote Gilbert et le lieutenant de Puechredon ont abattu un avion ennemi d'ans des circonstances qui valent d'être relatées. Le pilote Gilbert et le lieutenant de Puechrçdon, observateur, se trouvaient le 10 janvier près de Chaulnes ■rentrant de reconnaissance, lorsqu'ils aperçurent un avion ennemi se dirigeant sur Amiens- Ils le poursuivirent en prenant de la hauteur afin de le dépasser sans être vus. Non loin d'Amiens ils le rattrapèrent, le coupèrent et l'observateur tira quatre balles de sa caila-. bine. Deux de ces balles touchèrent l'observateur ennemi, lieutenant de Falkenstein (et non pas de Falkenhayn, comme il a été dit à tort). La troisième balle atteignit le pilote Kel-. 1er au cou; «lia quatrième perça le ra-• diateur. Le pilote, blessé, atterrit et fut fait i prisonnier. LE PRIX NOBEL AU PEUPLE BELGE MM. Jean Durand, Paul Laffont et Mons, députés français, ont pris l'initiative d'un vœu tendant à ce que le Prix Nobel pour la paix soit attribué au peuple belge, qui, en combattant héroïquement pour la défense de sa neutralité, a rendu un éminent service à la cause de la paix et du droit. Dernières Dépêches Selon des informations reçues de Mexico, la Convention a adopté une résolution; enjoignant au général Guttierrez de fournir des explications sur les dix millions et demi de pesos qui se trouvaient dans le Trésor quand il prit la fuite. Le département d'Etat annonce que malgré la surveillance et la protection dont Mexico était l'objet, il y eut cependant quelques exécutions sous prétexte de révolte. Une certaine inquiétude se manifeste dans la population. Le Cap, 19 janvier — On télégraphie les renseignements suivants sur l'occu-ipation de Swakopmund, le 14 janvier : « Avant l'occupation, les mines préparées par l'ennemi firent explosion, tuant deux Anglais. Les bâtiments de la ville sont intacts, mais l'usine électrique, la jetée et le câble télégraphique ont été détruits. Swakopmund est le plus important des ports de la colonie allemande de l'Afrique sud-occidentale. Mardi matin, à 11 heures, on a fait exploser une mine à Colynsiplaat (Zélande), près du centre de la commune. A 10 h. 1/2, le crieur public avait prévenu la population d'ouvrir les portes et fenêtres. Au-moment de l'explosion, les débris furent dispersés dans tout le village et l'énorme déplacement d'air occasionna des dégâts considérables. Des centaines de vitres sont brisées. Dans une école, un élève fut blessé à la tête. Une demi-heure après, on fit e>ploser une seconde mine. Le quartier général serbe se trouve à Nish, où le roi Pierre, définitivement remis de son indisposition, réside déjà. Le steamer « Nowg vro.l », de la flotte russe, est parti pour Vladivostock. Il est chargé de 32 wagons de matériel de guerre pour la Russie. Ce matériel se compose principalement de quatre grands canons qui, avec les munitions, pèsent chacun 10.000 kilos. Les canons ont été coulés dans une usine de la Pennsylvanie. On mande de Melbourne qu'un navire de guerre australien a coulé, le 8 janvier, le paquebot allemand « Rleonore Woer-mann ». Tout l'équipage a pu être sauvé. De nombreuses secousses sismiques de -plusieurs secondes se sont fait sentir dans la Forêt Noire. Paris, 22 janvier Sur or die de l'autorité militaire, la population civile de Soissons a dû évacuer la ville. On annonce dans la presse portugaise que la Chambre vient de voter un crédit de 7,200,000 francs pour l'acquisition de nouveau matériel de guerre. Cap Haïtien, 19 janvier — Le général Vilbrun Guillaume a été proclamé président de Haïti par les rebelles. Les troupes ont marché sur Port-au-Prince nour faire tomber le gouvernement du président Théodore Un steamer, dont on n'a pu reconnaître le nom ni la nationalité, a coulé subitement dans la Manche mercredi, vers la nuit ; on suppose qu'il a touché une mine et on craint que tout l'équipage n'ait péri. Marseille, 20 janvier — Un violent incendie s'est déclaré cette nuit dans une huilerie de la rue de Plombières. A deux hèures du matin, le sinistre était circonscrit au bâtiment des machines. Sébaspotol, 20 janvier. — Des torpilleurs russes sont entrés dans la baie de Sinope (Asie-Mineure) et ont coulé le vapeur « Meorges » et trois voiliers. Les équipages ont été sauvés. New-York, 20 janvier. — Les exportations de cuivre, du 2 au 9 janvier, s'élèvent à 6,784 tonnes, ce qui porte à 25,000 tonnes environ le cuivre exporté par les Etats-Unis] durant les six dernières semaines.Presque tous les chargements ont été adressés en France, en Angleterre et en Italie. Paris, 21 janvier. — M. Millerand est rentré à Paris, venant de l'est et du col des Vosges, où il a vu manœuvrer les trounes dans la neige. Dimanche 24 Janvier 1915 {Edition P. L. il — V 74 î^e Numéro lO Cines >ime Aonee — N° 24

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This item is a publication of the title Le messager de Bruxelles belonging to the category Financieel-economische pers, published in Bruxelles from 1895 to 1946.

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