Le messager de Bruxelles

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15 December 1914
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s.n. 1914, 15 December. Le messager de Bruxelles. Seen on 20 April 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/w08w951f7w/
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LE MESSAGER DE BRUXELLES JOURNAL QUOTIDIEN, ÉCONOMIQUE & FINANCIER Abonnements : fendant la durée de la guerre 3 francs par mois (Bruxelles et faubourgs) AVIS. — Adresser toute correspondance à la direction du MESSAGER DE BRUXELLES Dépositaire pour CKARLEROI et environs: M. MOUTEAU, 37, rue Chavane, CHARLEROI. Rédaction et Administration ï 1, ($iaai du Cliantier, 1, Bruxelles. - Téléph. A 1610 DÉTAILS SUM La Bataille Ravale des îles Falkland De source anglaise nous est arrivée hier, v.ires se trouvaient depuis quatre mois en trop tard pour que nous puissions la contrô- mer. Mais entretemps une formidable escadre '1er, la nouvelle d'une grande bataille navale anglaise, sous les ordres du vice-amiral sir dans l'Océan Atlantique. Frederick Sturdee et composée de 38 cuiras- Croiseur cuirassé SC-HARNHORST Voici des détails complets au sujet de ce fait qui est le second événement naval d'importance ; lie premier ayant été, par les mêmes navires allemands qui ont été coulés le 8; la destruction des croiseurs anglais Monmouth -et Good Hope. Cette première bataille eut lieu le 1 novembre exactement à Coronell au large de la côt'1 chilienne. Après ce combat, l'escadre allemande composée des cinq croiseurs Scharnhorst, Gneisenau, Leipzig, Nurnberg et Dresden alla se ravitailler en 24 heures, comme tes règlements internationaux le permettent; à Santiago du Chili puis se lança à la poursuite des croiseurs anglais Glascow et Canopus qui avaient échappé au désastre. Les navires allemands, toujours à la poursuite du Glascow et du Canopus doublèrent le Cap Horn et arrivèrent au large des îles Malouines ou Falkland, dans l'Océan Atlantique à peu près à la latitude est du Détroit de Magellan ; les îles Falkland, une posses- j sion anglaise dont la population est de 2,000 habitants ont pour capitafe Port Louis. L'escadre allemande, à l'abri de cet archipel put faire du charbon et se ravitailler; ces na- sés rapides et croiseurs cuirassés, s'était lan- I cée à la poursuite de l'escadre allemande. 1 amiral accepta bravement le combat. Les navires allemands sortirent en ordre de bataille et lia canonnade commença à 9 heures. A midi ieScharnhorst, le Gneisenau, le Leipzig étaient coulés; la défense fut très ardente et des croiseurs anglais légers, gravement endommagés 'regagnèrent Je hâwe de l'île Wedel où ils s'échouèrent. La flotte anglaise comprenait évidemment l :—ttt sujet de la bataille des îles Falkland : le tôr de nos navires a été bien supérieur à celui de la bataille de Coronell; l'amiral von Spée a lutté avec lia plus grande vaillance et tous sont imorts au champ d'honneur en faisant leur devoir jusqu'au bout. Quelques survivants seulement du Gneisenau et du Leipzig ont pu être sauvés; 'Faillirai allemand est mort sans quitter sa passerelle de commandement. Croiseur LEIPZIG un certain nombre de dreadnought ce qui explique qu'elle ait pu, sans grandes pertes, Le Dresden et le Nurnberg ont pu s'échapper à la faveur du brouillard, vivement poursuivi par les croiseurs cuirassés anglais les plus rapides. Un télégramme de Londres au « Nieuwe Rotterdamsche Courant» annonce que, la même journée le Nurnberg a été rejoint au nord de l'Archipel et coulé: la poursuite du Dresden continue. Le Nurnberg de 3473 tonnes filait 23 nœuds,, mais lie Dresden de 3470 tonnes est plus rapide d'un nœud et demi et. a, paraît-il, des chances de s'échapper- C'est après trois heures die combat que te Scharnhorst coula ; lé Gneisenau résista encore pendant deux jours. L'équipage des trois navires coulés dans te premier combat comportait 1,800 hommes. L'amiral sir Frédéric Sturdee qui commandait l'escadre anglaise avait été nommé, il y a un mois, chef d'état-major de la marine; mais personne ne soupçonnait qu'il commandât uine escadre. Il est âgé de 55 ans; l'amiral von Spee en avait 53, il était né en 1861 à Copenhague. Il avait deux fils dont l'un : comte Otto von Spee servait sur 1e NurnbergK coulé dans la même bataille- Croiseur cuirassé GNEISENAU Le 8, au matin, elle la découvrit masquée faire taire lie tir du Scharnhorst et du Gneise- par l'île Wedel et aussitôt la bloqua entre nau, unités puissantes mais moins fortement cette île et la tarre principale; l'amiral von cuirassées. Spée, dont le Scharnhorst battait pavilllOn- Le correspondant naval du Times écrit au LA GUERRE Les communiqués officiels, aussi bien les allemands que ceux qui nous parviennent des alliés, se montrent dfe plus en plus sobres de détails. Nous comprenons, d'ailleurs, parfaitement que les états ^majors ont d'autres soucis que celui de livrer aux commentaires des quelques centaines de millions de personnes, qu: dévorent en ce moment les journaux, te récit de leurs faits et gestes, ainsi que te secret de leurs intentions futures. C'est une vérité que personne ne conteste, et cependant lia mentalité de la foute est si différente de celtes des agrégats humains qui la composent, qu'elle n'est pas loin de se montrer fort mécontente lorsqu'on ne lui sert pas en pâture son petit massacre quotidien. Si sommaires qu'ils puissent être, cependant, ces communiqués, ils nous montrent que tes opérations, si elles ne sont pas couronnées chaque jour de résultats sensationnels, n'en continuent pas moins sur tes deux fronts immenses qui constituent te théâtre de ia guerre. (Nous négligeons momentanément, comme étant d'importance assez négligeable, ce qui se passe du côté de la Turquie, tout en étant certain d'avoir bientôt l'occasion d'aborder ce sujet.) Dans l'Europe occidentale, en effet, nous voyons, par 1e communiqué allemand du 11 décembre, que plusieurs combats ont été livrés en Flandre. Ces attaques réciproques avaient sans doute été préparées par les duels d'artillerie, dont le communiqué français du 8 courant fait mention, en ajoutant qu'ils se développèrent depuis la mer du Nord jusqu'à )la Lys. Une autre indication de ce communiqué nous montre combien est lente la marche en avant des troupes après un succès remporté. Chaque position prise de quelque minime importance qu'elle soit, doit être immédiatement organisée et fortifiée sous peine d'être reprise le lendemain par l'ennemi. C'est encore l'artillerie qui a la parole en Argonne, mais elle se double parfois de furieux assauts d'infanterie dont tes avancées ont pu se protéger en raison de la nature mouvementée du terrain. Alors que quelques retranchements allemands furent emportés à la baïonnette, nous voyons par contre une tranchée française 'sauter par suite de l'explosion d'une mine dont les sapeurs allemands parvinrent à établir le fourneau jusque sous te retranchement- Xe comparions-nous pas justement 1*Argonne à une forteresse 'géante qui serait occupée à l'a fois par tes deux belligérants. En Europe Orientale il convient de noter cette information d'un journal allemand qui fait allusion aux forts retranchements établis par tes Russes sur une petite rivière, la Miaz-ga, à environ 12 kilomètres de Lodz. Nous pouvons en conclure que si l'occupation de cette ville est un fait des plus intéressants pour îles allemands elle n'a pas eu pour conséquence stratégique de désorganiser les effectifs russes qui la défendaient. Nos lecteurs ont le plus grand intérêt à consulter notre 4e page, ils y trouveront la liste des personnes dont on nous demande des renseignements. DERNIERES NOUVELLES Communiqué officiel français. Paris, 10 décembre, 3 heures. — La journée d'hier dans les régions de Flandre et d'Arras a été calme ; du côté du Quesnoy, nous avons gagné quelques centaines de mètres de terrain. Sur l'Aisne et dans les environs de Reims, notre artillerie lourde a démoli quelques tranchées ennemies. Cette évacuation fut opérée sous le feu de notre infanterie. Dans la région de Parthes, l'ennemi tenta par deux contre-attaques de reprendre les tranchées qu'il avait perdues le 8, mais fut repoussé, et le terrain pris par nous est solidement gardé. Nous avons aussi fait quelques progrès en Argonne, et pris quelques tranchées ; quelques con tre-attaques ennemies ont été repoussées. Sur les hauteurs de la Meuse, il y a eu des duels d'artillerie. Sur le restant du front, il n'y a rien à signaler. Communiqué officiel autrichien. Vienne, 12 décembre. (Nouvelles officielles d'hier midi.) — Nos opérations dans les Carpathes suivent régulièrement leur cours. En Galicie, rien de neuf. Les attaques russes ont été rejetées avec pertes pour ces derniers. Tranquillité aussi sur notre front en Pologne. Przemysl est entouré par l'ennemi mais pas attaqué ; il n'y a eu que quelques petits combats sans importance. Dernières dépêches Le « Times » écrit de Washington : Le secrétaire d'Etat Bryan a déclaré que le président de la Steel Company Schwab a remis les plans de construction des bateaux sous-marins, commandés pour des Etats belligérants. —o— M. Schwab a reconnu, et en cela influencé par le président Wilson, que la livraison même des parties de bateaux non assemblées est contraire à la neutralité que désirent garder les Etats-Unis. Le « Times » ajoute que cette décision du président est due aux Allemands qui, d'ailleurs, protestent aussi contre la vente, par des firmes privées, de munitions aux alliés. Suivant la « Frankfurter Zeitung », la Russie n'accéderait pas à la demande du pape de consacrer le jour de Noël par une suspension d'armes d'un jour. Suivant une dépêche de ce même journal, la Bulgarie aurait refusé de laisser passer par son territoire une expédition de 300 canons et 250 mitrailleuses commandés par la Russie au Creusot français. Ce matériel de guerre aurait été renvoyé en France. Suivant une dépêche d'Hongkong au Lloyd, le vapeur allemand « Elisabeth » a été coulé par un croiseur anglais, tandis qu'il transportait du charbon de Tsingtau à Yap. Sur la demande du gouvernement belge, le gouvernement anglais vient de décider de procéder à l'immatriculation, dans des régistres spéciaux, de tous les réfugiés belges en Angleterre. —o— Le doyen du Sacré Collège, le cardinal di Pietro, est mort à Rome. Il était âgé de 86 ans. Il fut nonce à Munich de 1881 à 1887. bimancbe 13 Décembre 1914 (S^ditioD P. L. li. — So) L JLe Numéro lO CmdS 56me Année—- 171

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This item is a publication of the title Le messager de Bruxelles belonging to the category Financieel-economische pers, published in Bruxelles from 1895 to 1946.

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