Le messager de Bruxelles

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s.n. 1915, 20 June. Le messager de Bruxelles. Seen on 18 April 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/ns0ks6jw70/
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LE MESSAGER DE BRUXELLES JOURNAL. QUOTIDIEN ABONNEMENTS : i mois fx, i.oo 3 » 3.00 6 » 5.50 r an . m.nn Administration et Rédaction : 45, Marché-aux-Poulets, Brux. AVIS. — Adresser toute correspondance à la direction du " Messager de Bruxelles „ Bureaux de Vente : 1, Quai du Chantier, 1, Bruxelles PUBLICITE s 4" page, la ligne . fa. 0.30 Commerciale 2* » u » i»uc ! 3* » a 11 0.50 Nécrot. la lig. 1.50 - Judic, la lig. 0.60 ; Pinancièie : à I riait Ordres et Decorations « A n'en pas douter, c'est à la pliu. haute antiquité qu'il convient de re monter si l'on veut chercher l'origiiu de;s décorations militaires. Le guer rier qui s'était distingué dans un com bat, voulut tout d'abord, ipar un sign* vtisible quelconque, commémorer sa hauts faits. Une simple branche d< feuillage dont il entoura sa coiffure un orriememt dont il chargea son cos tume ou ses armes, choisi arbitraire ment d'abord, puis, plus tard, ave< l'assentiment de ses pairs, plus tare encore, déterminé par la volonté rai sonnée des chefs militaires ou polità ques servit à glorifier sa bravoure et ; la donner en exemple aux yeux de se contemporains. Les décorations sont donc, à pro prement parler, plus anciennes - ue le armées méthodiquement organisée: elles-mêmes, car la lutte des hommes entre eux, est probablement auss vieille que l'humanité- mais nous ni voulons pas entretenir nos! lecteurs dx ces insignes qu'à bon droit nous pour rions appeler préhistoriques, puis qu'ils datent de la préhistoire et sur tout parce que l'Histoire ne commen ça à en faire mention qu'à une épo que relativement très rapprochée de k nôtre. Nous ne parlerons donc ici que de: ordres de chevalerie dûment catalo gués par les chancelleries, dont d'origine est parfaitement connue et don les statuts fuirent strictement observé au cours des âges. Tout d'abord et avant d'entrer dan: la partie purement didactique de cett< étude, .mentionnons le fait que certains Jùats ont complètement aboli le; ordres de chevalerie. 11 en est mêm< où les ordres étrangers ne sont jamai; portés par les nationaux. Aux Etats-Unis d'Amérique, pan exemple, la constitution s'oppose à c< que les officiers de l'armée fédéral* portent les décorations qui leur son attribuées par les gouvernement* étrangers sans une autorisation spéciale du Congrès. La Sui'sse, elle, ne possède aucur ordre de chevalerie et nous avons vu, lors de la proclamation de la république au Portugal, déposer devant les Chambres une proposition de loi tendant à abolir le port des décoration; dans lie pays. Parmii les ordres les plus connus, quelques-uns ont, dit-on, une origine iort ancienne, bien que cela paraissf inexact, leur existence .réelle ne devanl prendre date que du jour de leur réorganisation définitive. Ainsi l'ordre ck la Jarretière, en -Angleterre, a été fonde en 1349 ; celui de ,1a Toison d'Or en 1429 ; celui de d'Ahnonciade en 1518. Selon d'anciennes chroniques, l'ordre de l'Eléphant de Danemark remonterait au roi Canut VI, bien que la date de 1458, suffisamment éloignée, semble plutôt l'époque exacte de sa création. Dans le même pays, le Danebrog remonterait à 1279 ; cependant les premiers documents officiels et irréfutables qui le mentionnent datent de 1690, On sait également que l'ordre des chevaliers de Malte fut fondé en 1048, (durant la croisade, et que celuii des Templiers, qui remonte très certainement à la même époque, fut aboli en J3!2. En émumérant les ordres de chevalerie affectés spécialement aux princes et aux souverains, nous nous attacherons surtout à décrire ceux qui existent actuellement. Notons tout d'abord la hiérarchie adoptée par la très grande majorité de ces ordres. Le grade le plus inférieur est celui de chevalier ; le dignitaire porte la croix suspendue à un ruban sur le côté gauche de la poitrine» Dans quelques ordres, le grade supérieur à celui de chevalier est celui d'officier, pour lequel le signe distinc-tif se complète par une rosette. Vient ensuite le commandeur, dont la croix est de plus grande dimension et est suspendue au cou par un ruban formant cravate. Les grands-croix ont un large ruban placé en sautoir sur l'épauile droite et venant en écharpe sur le côté gauche ; ils portent de plus sur la poitrine une étoile appelée « crachat ». Les grands commandeurs ont le même ruban, accompagné d'insignes dis-tinctifs, ce grade étant le plus élevé tout au moins dans la majeure partie des ordres existants. Un des ordres les plus célèbres est l'ordre anglais de la Jarretière. Il fut fondé en 1349, comme nous l'avons dit plus haut et se compose d'environ 50 chevaliers, la plupart souverains régnants. Aucun d'eux n'a un titre inférieur à celui de comte. Le ruban de cet ordre est bleu ; sa devise bien connue est : Honni soit qui mal y pense. C'est le roi Edouard III qui après avoir ramassé la jarretière perdue par la comtesse de Salisbury, la fixa à son bras en prononçant ces paroles et en ajoutant, pour des courtisans railleurs qui commentaient ce geste : Tel en rit aujourd'hui qui s'honorera de le porter demain. Toujours en Angleterre, mentionnons l'ordre du Chardon et celui de 'Saint-Patrick, fondés en 1540 et en *783- . | D'aorès les statuts originaux, l'or- , dre de la Jarretière ne devait compter > que vingt-cinq chevaliers, celui du 1 Chardon seize et celui de Saint-Pa-jlus I t-rick vingt-deux, mais les nombreux re_ membres de la famille royale ont sin-ine 'guilièrement augmenté ces chiffres. 1er- L'ordre du Bain, qui, dit-on, re-xm- monte à 1399, a en réalité été orga-rne nisé tel qu'il l'est actuellement, en ses i725- de II comprend soixante-cinq grands-ire, croix, deux cents trois chevaliers-com-os~ mandeurs et mille quarante chevaliers ire- ou compagnons. C'est un des ordres vec les plus estimés du Royaume-Uni ; iil ard est affecté à la récompense de services rai- civils ou militaires rendus. Le grade it'i- de commandeur confère la noblesse à *t à celui qui en est titulaire et qui prend ses rang immédiatement après le baronnet. L'ordre de l'Etoile des Indes est «ro- attribué pour les hauts grades» aux les rajahs indiens et aux princes ; les grades des inférieurs se distribuent, aux fonces, tionnaires civils et militaires. issi L'ordre de Saint-Michel et Saint-ne Georges, créé en 1818, est essentielle-de ment diplomatique. Les ambassadeurs nr- et les gouverneurs de colonies reçoi-lis- vent les grades les plus élevés, tandis ■ur- que îles grades inférieurs restent l'apa-en- nage des fonctionnaires attachés aux po- services étranger et colonial. - -a 11 compte quarante grands commandeurs, cent cinquante chevaliers-com-des mandeurs et deux cent soixante sim-Jc- pies chevaliers. yn~ Comme ordre militaire, signalons la jnt croix de Victoria, créée en 1856 pour ves récompenser les actes de bravoure. Cet ordre est le plus estimé de tous îins en Angleterre. Avant la guerre actualité Je, il me comptait, croyons-nous, que er- cent soixante dignitaires. Le Danemark est aussi le pays des 'me | anciens ordres de chevalerie. Nous ais avons déjà cité l'odnre de l'Eléphant, qui ne se confère qu'aux princes et 3a,r ne compte que trente chevaliers. L'or-dre de Danebrog comportait à l'ori-gine quatre classes, auxquelles on en ->nt: a ajouté une cinquième en 1809. / La décoration consiste en une croix or et blanc avec bord rouge ; d'autres ,un petites croix dorées garnissent les an- vu, &1,es- y;. La croix de girand commandeur est les en brillants; celles des grades infé-2ji- rieurs portent la devise : Gud og Kon->ns i?en (Pour Dieu et le Roi). Le» ruban supportant la décoration est blanc avec US) bords rouges. ine En Russie, les ordres de chevalerie sse jouent un grand rôle; en effet, chacun amt d'eux comporte des prérogatives spé-or- ciales, ainsi que des pensions. Les en-de fants des chevaliers de Saint-Georges, idé1 par exemple, reçoivent l'instruction en aux frais de l'Etat; de plus, les titu-18. laires sont anoblis, ainsi que leurs Ire descendants. te- L'ordre de Saint-André ne se dé-1 ate cerne qu'aux hauts personnages. Les m- officiers généraux reçoivent le Saint-' sa- Alexandre Newski et l'Aigle blanc de og Pologne, institué en 1325. Ces ordres re- ne comprennent qu'une seule classe, -ta- Par contre, les ordres de Saint-30. Georges, de Sainit-Wladimiir, de Saintes te-Anne et de Saint-Stanislas ont cha-1-8, cun quatre classes. les L'ordre de Saint-Georges, exclusive- vement militaire, confère la noblestse j en héréditaire. A Moscou, où se trouve son siège, | 'a- des colonnes de marbre portent, ins--6s crits en lettres d'or, les noms des che-i ie- valiers. is- La première classe de cet ordre, ' wd comprenant vingt-deux croix, est at-' Ln- tribuée aux généraux victorieux. Les commandants de-corps importants de lui troupes reçoivent la seconde classe.1 la Pendant la guerre de 1877 contre la Ie Turquie, le Tzar distribua seulement huit croix et trente-sept décorations de »u7 troisième classe. lui Quant à la quatrième classe, elle est lc_ attribuée aux simples officiers ayant fait preuve d'héroïsme. Avant la guer->nt re actuelle, on ne comptait en Russie an que deux cent quatre-vingt huit titu-,laires de cette catégorie. En France, comme on le sait, la ;u- Révolution a aboli tous les anciens ortie dres monarchiques, qui furent rem-,u- placés sous le consulat par la Légion d'Honneur. On ignore généralement »• que cet ordre fut réorganisé en 1852 [ê- pa,r Napoléon III et que selon ces nou-ls- veaux statuts il' comprenait quatre-vè vingts grands-croix,deux oents grands tie officiers, mille commandeurs, quatre j mille officiers et un nombre très con-;st sidérable de chevaliers 111 Ce n'est pas en France cependant ns que les décorations sont Jes plus ré->n pandues et il nous paraît assez in-téres-115 sant de terminer cette étude forcément n_|très écourtée, en rappelant qu'un sta-tisticien français avait démontré, en n_ 1886, que notre pays est celui où l'on e- .rencontre le plus de décorés. Il en ès comptait un sur soixante citoyens ar adultes mâles et sous une autre forme . « il disait qu'en France il y a une per- : 3n sonne décorée sur 1,000 hectares, tan- ] dis qu'en Belgique cette même pro- 1 portion existe pour 66 hectares, "r~ Mais la guerre actuelle aura très < certainement pour conséquence de sjn- : n~ gulièrement modifier ces chiffres et, ' Ie dans quelques années, les statisticiens 1 in pourront, sur nouveaux frais, recom- 1 mencer oe travail de dénombrement. 1 ir- de T. 1 COMMUNIQUÉS ALLEMAND (Officiel) Berlin, 19 juin. (Communiqué de midi. Théâtre de la guerre à l'Ouest l'ennemi a entrepris de nouvelles atta ques contre notre front au nord d'Arras et a subi de nouveaux échecs. Au nord di canal de la Bassée, nous avons repoussi aisément une attaque des Anglais. Près d< ia hauteur de Lorette, des deux côtés d< Neuville et au nord-est d'Arras, plusieurs attaques des Français se sont écroulée* ' sous notre feu. Nous avons obligé l'enne mi à évacuer quelques morceaux de tran ' chées qu'il nous avait enlevés dernière ment. Dans l'Argonne, des attaques pure ' ment locales de l'ennemi ont été repous sées à la baïonnette. Les combats de Vau quois n'ont abouti à aucun résultat. Ai nord-est de Lunéville, nous avons pris l< village d'Embermenil que les Françait avaient fortifié et otscupé. Après y avoii détruit tous les retranchement ennemis nos troupes se sont retirées dans leurs , anciennes positions emmenant une cin . quaiHaine de chasseurs français qu'elle; , ont capturés, Dans les Vosges, on se bai encore à quelques endroits de la vallée dt Fecht. Au Hilsenfirst, nous avons fait prisonniers plus de 200 Français. Théâtre de la guerre à l'Est. Dans fa région de Szawle et de la Da wina ainsi que dans le secteur de la Szla wanta, nous avons repoussé des attaques russes. Au sud-ouest de Kalvaria, nous avons progressé et pris d'assaut te village de Wolkowizna. Théâtre de la guerre au Sud-E«t. Les Russes sont rejetés à l'ouest du Sar jusqu'à la ligne Zapuscie-Ulanow et à l'est au delà de la ligne Tanew-Pauczka. Nous attaquons la position de Grodek. Les trou-pes ennemies qui se tenaient encore au sud du Dniester, entre les maraia du Dniester et le Stryj, ont été attaquées el refoulées vers le nord. L'offensive continue.—»—■ AUTRICHIEN (Officiel) Vienne, 19 juin. (Communiqué d'hier) : Front russe Au nord de Sieniawa, nos troupes, en poursuivant l'ennemi, ont pénétré en territoire russe, atteint les hauteurs au nord de Kres;ow, puis la plaine du Tanew et pris Tarnograd. Les forces russes qui se trouvent entre le San inférieur et la Vis-tule ont aussi raculé à plusieurs endroits. Nous avons pris Ciesanow et les hauteurs au nord de cette localité. Dans les montagnes à l'est de Niemirow et dans la région de Janow, nous avons constaté la présence de gros effectifs russes. Sur la Wereszyca, des combats sont engagés. Nos troupes ont déjà P^is pied en quelques endroits à l'est du fleuve, Au sufi du Dniester supérieur, les Russes, après de violents combats, ont dû abandonner leurs positions près de Litynia et se sont retirés \ sur Kolodruby. Nos troupes ont atteint ' l'embouchure de la Wereszyca en poursuivant l'ennemi. Ailleurs, sur le front du Dniester, la situation n'a pas changé. Entre le Dniester et le Pruth, le groupe est de l'armée de Pflanzer a repoussé hier huit assauts des Russes. 'L'ennemi, qui a fait des efforts désespérés pour rejeter nos troupes de la Bukovine, a eu de très fortes pertes causées par le feu de notre artillerie ; il s'est retiré en désordre. Nous avons capturé 8 officiers, 1,002 soldats et 13 mitrailleuses. Front italien Sur le front de l'Isonzo, les nouvelles attaques des Italiens n'ont pas eu plus : de succès que les précédentes. Près de Pla-J va, nos braves Dalmates ont repoussé, | dans la nuit d'avant-hier, l'attaque d'une brigade italienne. Hier, l'ennemi a encore attaqué en v$int Dans le secteur d'attaque, nous avons constaté I» présence de 2 brigades piémontaises et d'un régiment de milice de l'armée mobile. A cet endroit comme dans la région du Krn, les pertes des Italiens sont très fortes. Dans la région du Plôcken et sur le Monte Costem, nous avons repoussé également de nouvelles attaques. FRANÇAIS (Officiel) paris, 17 juin. (Communiqué officiel d« 15 heures.)— Dans les Vosges nous nous sommes rendus maitres de la ligne des hauteurs qui dominent la vallée de la Fe&ht au nord de Steinarbriick et de Metzeral, Au sud nous avons également gagné du terrain entre les deux branches de la haute Fecht et sur les hauteurs qui séparent la vallée de la Fecht et celle de la Lauch. Sur le restant du front ii n'y a rien à ajouter au communiqué d'hier. Paris, 17 juin. (Communiqué officiel de 23 heures.) Grande activité sur tout le front pendant les deux derniers jours. Les combats au nord d'Arras ont nris deouis le 16 une | extrême intensité. Les actions d'infanterie ont été nombreuses et acharnées. Le vio-j,j j lent duel d'artillerie continue. Nous avons ; réalisé des progrès qui presque tous ont ;ta. ' été maintenus malgré les contre-attaques ras furieuses de l'ennemi. Dans ia partie nord du de ce secteur nous avons enlevé plusieurs ssé lignes de tranchées des deux côtés de la de route Aix-Noulette-Souch.ez. L'ennemi se (je maintient encore dans le fond de Buval ; jrs mais il y est presque complètement entou-éea ré. Nous avons avancé le 16 et le 17 vers ne. Souchez dans les directions nord-ouest, sud-ouest, ouest et est. Plus au sud nous re. ! avons pris pied dans le parc du château re- !Carleul, dont les fossés remplis d'eau U3. servaient de base aux défenses ennemies, enlevé le cimetière de Souchez et gagné Au du terrain sur les pentes au sud-est de ie Souchez (côte 119). Grâce à plusieurs as-ai8 sauts !iS résultats du 16 ont été élargis le ojr 17. Au nord, à l'est et au sud de Neuville |js nous avons pris la première ligne enne-Jrs mie, et dans certains points de la seconde in- ''g"», les unités engagées se battent à la leg baïonnette et à coups de grenades. Sous tex un ,eu violent d'artillerie, notre infante-du rie, efficacement appuyée par un tir de près de trois cent mille obus et après avoir attaqué a dû faire face dans la nuit de mercredi à jeudi à des contre-attaques ja. violentes et répétées menées par des gros ja. effectifs. Celles-ci furent repoussées sur ies tout le front. Nous n'avons évacué qu'un nu9 Pet'* b0'3) conquis le 16 au matin, au sud lie de la côte 119 et que le feu de l'artillerie i ennemie rendait intenable. L'ennemi avait j engagé onze divisions qui ont subi des an pertes élevées. De notre côté nous avons est éprouvé des pertes sérieuses. Le nombre tus des prisonniers ennemis a dépassé 600 )U„ dont plus de vingt officiers. Nos escadril-au 'es de bombardement, ont efficacement du bombardé les réserves ennemies à Given-et chy et au « bois de la Folie » et ont dis->n< persé des rassemblements en formation. Une pièce à longue portée a bombardé à deux reprises Villers-Cotterets (un biessé). A Reims l'examen des points de chute des projectiles ennemis a permis de constater j j que plue de quatre-vingts obus, dont plusieurs incendiaires sont tombés sur la en ville. En Alsace nos succès ont continué. er. Nous nous sommes emparés de Altenhrof rtj (faubourg de Metzeral), puis de Steina-et! bruck ' continuons à progresser sur les ge c!ei«x i"«fes dts la Fecht. L'ennemi a prois. voqué des incendies à Metzeral. Un avion ts. ennemi a été abattu par un de nos appa-lu_ reils en Alsace. Les deux aviateurs Alle-lea mands ont été tués. ns * ité RUSSE (Officiel) l«|* . . ^ ..«< - Petrograd, 16 juin. — Dans la région , du village de Liazkow, près de Windau, jj " [ les Allemands nous ont attaqués ces trois derniers jours sans résultat. |re Le combat de mardi s'est terminé en j notre faveur. Dans la région de Popeljany, nos trou-nt pes ont traversé la Wenta. Notre cavalerie ,r" a poursuivi l'ennemi. *1 : Le combat près de Sjawle continue. ► Quelques villages ont été pris par l'en-P® nemi. er Sur la Dublssa il y a de la canonnade. a En Galicie occidentale, le combat con-er tinue sur le San en augmentant d'opiniâ-es treté. re L'ennemi amène régulièrement de nou-U8 velles forces sur le terrain. e* Les combats sur le front entre Tysmie-nica et la Bystryca ont continué lundi et mardi en notre faveur, 89 Au sud de Zydaczow, nous avons fait us des prisonniers et pris du buiin de guerre, j Pétrograd, 16 juin, (Caucase.) — Dans la région côtière, il n'y a e(u lundi que 116 de la fusillade. °" | Dans la région de Deryk et du col do lt* : Tsjoekhaghianoek, quelques petits com»-oe bats avec les Kurdes. 1 Sinon rien à signaler. et "> ITALIEN (Officiel) is. n- Rome, 16 juin. — L'occupation de posi-e- tions dominantes à la frontière du Tyrol et du Trentin continue. Dans Cadore, l'ennemi a fait tte nombreuses et opiniâtres tentative» pour tra» i verser, surtout vers le col du Monte Cro-i* ce, où il a fait lundi matin une violente attaque. n- L'ennemi a été repoussé. ui Rome, 17 juin. — Le chef de l'amirauté fe communique : '9 Un de nos avions a survolé des camps j re fortifiés ennemis et a jeté des bombes sur >r le réseau de chemin de fer à Divaco, occa-la sionnant de forts dégâts. it Malgré la canonnade ennemie, notre i- aviateur est revenu indemne. | Notre souç-mailrç « Merfuse », qui avait le déjà rendu dq grands services, a été tor-j pillé et coulé. \ 1* j Les rapports austro-hongrois annoncent ts qu'un officier et quatre hommes ont été te sauvés et faits prisonniers. Nouvelles Publiees par le Gouvernement Général Allemand ïn ns Constantinople, 19 juin. — Le Quart ne général mande : Sur le front des Dar> ■T- n elles, notre artillerie a réduit, le 16 ju n- les positions des mitrailleuses de l'en o- mi et plusieurs postes importants d'obs vation. Un oanon ennemi a été mis h ès de service. Un des régiments de no n- aile droite a pris une partie des tranchât ( ennemies et s'y est installé. Hier, <la les régions d'An Buxnu et de Sedd-Bahr, on n'a signalé rien d'important (> n'y a eu' qu'un faible échange de ©an< nade et de fusillade. Depuis le H ju er l'ennemi emploie des projectiles déj a- géant des gaz asphyxiants. Sur les auti n, fronts, rien de nouveau. e- Londres, 17 juin. (Reuter.) — Le vape r- britannique « Trafford », allant de Ço rs à Sydney, a été coulé hier par un soi re marin allemand, dans la Mer d'Irlanc es L'équipage a été sauvé. is Londres, 17 jiun. —■ Le Lloyd mande il- Milfordhaveg : Le vapeur britanniq il « Strathnairn », j augeant net 2,812 tonrn n- allant d« Penarth à Arkhangel, a été t< n, pillé, la nuit dernière, près de la côte < Pembrokes'hi.re. Le capitane et 12 matelots ont péri. La Haye, 17 juin. — Le « Nieuwe Cou: rant » mande : Un communiqué annonce qu'un Zeppelin a survolé hier la côte nord-est de l'Angleterre ; il a jeté des bombes qui ont provoqué quelques incendies, dont on s'est rendu maître. 15 personnes ont été tuées et 15 blessées. DEPECHES 11 se » ival ; GRAVES INONDATIONS EN SIBÉRIE itou- Le « Russkoje Slowo » annonce qu'il 3 vers a de grandes inondations du côté de le uest, Lena. Plus de 30 villages sibériens son nous anéantis. Il y a de nombreux noyés et le iteau perte en bétail est considérable. La détreS' l'eau se est immense. nies, a«né LA SUISSE ET LE VATICAN 4 fin s On mande de Bàle que la Confédératior js jj Helvétique pourrait bien ^uivre l'exemple ville Par l'6S Pays-Bas et nommer ur nne alui)assat'eur auprès du Vatican. andé Le rePréseutant suisse pourra ainsi à la m'eux su'%r® toutes les négociations de Sous ^aiX °U auu'es décisions humanitaires que . Benoît XV aurait l'intention de poursui- . vre. I* Qô , Seulement, le « Bund » suisse ne s'est nuit Pas encore déclaré. AUGMENTATION DE LA LANDSTURM EN HOLLANDE u'un ' Sur les cin(ï sections qui ont à vérifier sud a discuter le projet de loi sur la land- lerie s'-urm> 'deux sections de la Ze Chambre ivait hollandaise ont déjà déposé leur rapport, des ^ ^es *r°is autres 11e peuvent tarder. irons 11 est P®u probable qu'elles seront tou- nbre tes favorables .au projet ; au contraire, on 000 s'attend a de la discussion. dril- nent LES MINES DE DIAMANTS ven- AFRIQUE DU SUD dis- 1 ^-e ^aP> Juiii- — Malan, le ministre tion. de l'industrie minière, au cours de son lé à voyage dans la région minière, a visité ssé). aussi Koffyfontein, et a promis que le des gouvernement fera toui ce qui sera possi-ater ^le pour que le travail puisse être repris plu. dans les mines de diamants, fut-ce même ■ |a seulement sur une petite échelle. nué. i hrof <( CE SERAIT LA PLUS BELLE PAGE ina. DE L'HISTOIRE DE L'AMÉRIQUE », )es DÉCLARE M. BRYAN. pro- Washington,, 18 juin. firyan, dax.s la irion Pf'emière partie de sa note sur la paix, jpa- Parie de la guerre actuelle, qu'il appelle Ule- une " guerre sans objet, sans but », 11 ajoute que pour les Etats-Unis ce serait une des plus belles pages de son histoire, si grâce à son intervention on pouvait arriver à couclure la paix, tant dési-ïion rée par tout le monde, (au, — rois MORT D'UN AVIATEUR ANGLAIS Le « Star » de Londres annonce que le en lieutenant Wameford, l'aviateur anglais ; qui détruisit récemment un Zeppelin à rou- Gand, s'est tué à Paris en essayant un erie nouvel avion. lue. CUMUL DE FONCTIONS — 'en- On mande de Pétrograd que le chef de 1 état-major de la marine, le vice-amiral ide. | Russin, vient d'être attaché au ministère. :on-, de la marine, tout en conservant sa si-"Iâ- ^ tuation actuelle. ,ou- MANIFESTATIONS A REVAL De Bucarest à Berlin : n'®; Les journaux roumains auraient reçu lndl | des nouvelles de Russie, annonçant des manifestations contre la guerre à Reval, fait dans les provinces baltiques, rre' ; Il y aurait eu des rencontres sanglan-ans tes entre la foule et ia troupe. Les jour-t'lUe | naux de Reval auraient cessé de paraî-1 tre, de 0m" TROUBLES A MOSCOU On mande de Stockholm qu'à la suite des troubles grave® qui ont eu lieu à Moscou, le commandant de la ville a décidé que la population de Moscou et des en-osi- virons ne pourrait plus sortir des maisons rro.1 entre 10 heures du soir et 5 heures du matin. Exception est faite pour des em-jm- ployés ayant une autorisation spéciale. tra-i Les portes des habitations devront être !ro- rigoureusement fermées pendant les heu-nte res indiquées. Les infractions à ce règlement seront punies de peines allant jusque trois mois uté de prison ou d'amendes pouvant se ehif- ; frer à 3,000 roubles, nps _ sur LA LEGATION NEERLANDAISE ca- PRES DU VATICAN i On télégraphie de La Haye : La pre-tre mière Chambre a voté la joi portant l'établissement d'une légation temporaire 'ait près du Saint-Siège. tor- ( BdORN BJORNSON ent ! La « Neue Freie Press » annonoe que été Bjôrn Bjôrnson est arrivé à Vienne. Autorisé par le commandant en chef de *** l'armée, l'archiduc Frédéric, il va se rendre sur le front en Galicie pour suivre les opérations. STEAMER COULÉ Le vapeur anglais « Trafford », de ga- Cork, en route sur Sydney, a été torpillé res et coulé dans la nier d'Irlande par un sous-marin allemand. L'équipage est sauf. ;u;r • >rk LES ALBANAIS PROTESTENT us- L'agenoe bulgare communique : de. Les Albanais habitant Sofia ont fait parvenir une note aux différents repré-de sentants des grandes puissances, dans la-[ue quelle ils protestent contre les nouvelles es, attaques serbes en Albanie et demandant or- à ce que les troupes serbes quittent le ter-<lu ritoire albanais. S LA MAJORITÉ, EN GRÈCE, IRA A VENIZELOS h Contrairement à ce que les premières e nouvelles faisaient prévoir, le paru gou-e vernemental grec est loin d'avoir la ma-s jorité. Veniaelos aura bien 193 sièges, tandis que Gunaris, parti gouvernemental actuel, n'en aura qu'à peine 95. Les autres - représentants du pays occuperaient une trentaine de sièges. Les journaux gouvernementaux déclarent que le cabmet Gunaris restera au pouvoir jusqu'à la rentrée des Chambres, soit le 20 juillet. 'j ON CHERCHE A RÉGLER LA QUESl IJN a DES IMPORTATIONS ET DES EAFUH-j. TATIONS ENTRE LA SUISSE ET L'ITALIE. Les « Basler Nachrichten » annoncent qu'il y a en ce moment des négociations en cours entre la Suisse et Titane au su-e i jet de l'importation et de i'exporiauon en-(1 tre les deux pays. Le représentant italien à Berne sest rendu a cet eflet à Rome et l'on pense qu'une solution favorable inter-e i viendra. e BULGARIE ET TURQUIE O11 mande de Sofia au « Az. Est » de t Budapest que Kaltsjew, qui servit oiii-cieilement d'intermédiaire entre la B,ui-garie et la Turquie dans les négociations ' ue frontières, est arrivé à Solia. Kaltsjew a déclaré dans certains cer-r cies officieux que la marche des négocia- - tions était des plus favorables et quil î espérait que sous peu on arriverait a mie , entente entre les deux gouvernements. r-O^r- 1 EN MARGE Industrie de Guerre :re Au début de l'occupation, nous on avons eu plusieurs fois L'occasion de ité faire- remarquer combien le chômage le s'étaiit particulièrement étendu à ces si- différentes formes de l'industrie qui, ris bien que non reconnues par les lois, procurent en général les plus beaux dividendes. En raison d'un ensemble de causes très complexes sans doute et " qu'il serait en tous cas bien difficile de déterminer, les' escarpes de toutes , ^ les catégories: vulgaires apacfws, cam-brioleurs audacieux, pick-pockets- vo-leurs à l'esbrouffe ou à l'américaine, semblaient s'être assagis au point de jg. vouloir tous concourir pour le\ prix de [s.. vertu. Sur ce point, mais sur ce point u_ seulement, hélas, nous en étions pres-3i_ que revenus à l'âge d'or où les serrures compliquées et les coffres-forts tripleu ment bardés d'acier étaient encore inconnus des capitalistes. le Petit à petit, cependant, et avec la is 1 reprise de la vie normale, nous avons a vu se remplir la rubrique des « faits m divers » qu'alimentent surtout les rapports de la police. En ce moment, comme vous pouvez je le constater chaque jour, on peut affir-al mer que le monde de la haute et de la cp basse pègre a repris ses habitudes d'antan. Ce qui prouve bien qu'on se lasse de tout, même de l'oisiveté. Il est cependant une catégorie de ces ingénieux industriels qui, jamais m n'a complètement chômé, je veux par-es 1er des faux monnayeurs. A peine les ll> petits et disgracieux billets de banque i par quoi se chiffrent actuellement nos Q~ | fortunes, eurent-ils fait leur apparition qu'on dut mettre le public en garde 1_ contre les imitations plus ou moins contre les imitations plus ou moins grossière, émises sans privilège particulier, par les contrefacteurs. te On a toujours fabriqué des faux bil-lets de banque, mais on peut hardi-ment affirmer qu'on n'en a jamais tant fabriqué qu'à présent. u Les circonstances, cependant, pa-3- raissent bien défavorables aux faux monnayeurs et surtout à ceux de leurs •e complices qui se chargent de l'écoule-1- ment. Les moyens de> transports plutôt ra-1- res dont nous disposons, ou plutôt is dont nous ne disposons pas en ce f- vioment, rendent ce travail aussi difficile que dangereux. Il faut opérer sur place, dans un cercle relativement fort restreint, ce qui fait qu'on ne tar-N de! pas à se faire pincer. Mais les faux monnayeurs apportent à leur indus-trie une persévérance vraiment remar-e quable; à peine en a-t-on arrêté un que deux autres reparaissent et ils apportent une telle candeur dans l'exercice 1 de leur petit trafic, ils trouvent leurs agissements si naturels que c'est tout e ' juste s'ils ne crient pas à la persécu-j 1 tion quand dame Thémis leur alloue ^ cette villégiature qu'ils ont si bien gagnée.C'est à croire qu'avec la guerre, la mentalité d'un grand nombre de nos e contemporains s'est modifiée. Tel qui é eut certainement hésité, il y a un an, n à remettre en circulation le faux billet f. accepté par in-advertance n'y regarde plus de si près aujourd'hui. Les billets sont d'un import si modeste que cela ne tire pas à consèquen-it ces, n'est-ce pas. î- Puis, que voulez-vous, c'est la guer-1- re; on se débrouille comme on peut, le is tout étant de ne pas se laisser prendre* t Mauvais calcul, s'il en fut, car dans ce métier on est toujours pris. V. G. DIMANCHE 20 JUIN 1I1S (Edition I». L. t. — N° 217 A » CENTIME» Lf NUMERO ||" ANNEE. — 107

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This item is a publication of the title Le messager de Bruxelles belonging to the category Financieel-economische pers, published in Bruxelles from 1895 to 1946.

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