Le messager de Bruxelles

1236 0
close

Why do you want to report this item?

Remarks

Send
s.n. 1915, 08 March. Le messager de Bruxelles. Seen on 20 April 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/pr7mp4wd64/
Show text

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software. 

JOURNAL. QUOTIDIEN, ECONOMIQUE ET FINANCIER ABONNEMENTS : (Pendant la durée de la guerre) i mois ........ fr. i-so 3 » » 4.00 1 an » 12.00 A.VIS. — Adresser* toute correspondance à la, direction du « MESSAGER DE BRUXELLES » AUCUNE QUITTANCE NE SERA VALABLE SI ELLE NE PORTE LA SIGNATURE DU DIRECTEUR OU JOURNAL PUBLICITE : j 4m* p^ge, la ligne fr. 0.30 Commerciale ! sm' » » » 0.50 j 2mt » » » 1.00 Nécrol. la lig. 1.50; Judic. la lig. 0.90 ; Financière : à tortaii Hedaetion et Administration s Bruxelles, 1, Quai du Chantier, I, Bruxelles. - Téléphone A HîlO A l'Hôtel de Ville L'n jour, plus tard; quand nous serons seuls, nous pourrons établir le -réquisitoire définitif. Il serait déplacé de taire en ce moment le bilan de l'inaction et de lia couarderie du collège échevinai pendant ia période que nous traversons. Mais- tout de même, H est des moments où l'indignation déborde et où il faut lui donner un exutoire. * * ♦ Il est dans nos moeurs séculaires que les édiles chauffent leurs électeurs ; ce couvage intensif des personnes à suffrages multiples ne s'est pas Interrompu par la guerre. A l'Hôtel de Ville même, des tripotages, des passe droits sans nom se produisent; le service de l'alimentation a révélé des scandales, on a montré une tolérance coupable pour les bouchers, Ses boulangers, les pâtissiers, les accapareurs de farine et de pommes de terre ; on ia permis <tous les abus puisque, ceux qui les commettaient étaient des électeurs. C'est à M. Lemonnier que nous nous en prendrons ; il est tête de file et responsable en sa qualité de premier échevin de tout ce qui se passe; il a comme excuse d'avoir été envahi, dès le premier jour, par une frousst intense. Ai. Lemonnier est un excellent tribun; nul mieux que lui ne commente dans les meetings les résultats du bureau 13, dépouillant les bureaux 123 et 145; dans les soirées électorales, chacun prend à l'entendre un iplaisir extrême; malheureusement nous .sommes .loin des 2 juin. il nous faïut, en ces temps héroïques, des preuves d'activité; nous les attendons toujours; les rares initiatives du collège échevinai arrachées à force de récriminations, étant jusqu'à présent demeurées platoniques. Il ne fallait les attendre quie de M. Lemonnier ; Mi Steens se contentant d'être un « patje » amène et plein d'urbanité; Max Hal'let, avant été longtemps malade; M. Camille Huys-mans, se contentant d'être plein de bonne volonté. Il nous faut reconnaître que M. Jacqmain est le seul qui a, si j'ose dire, du poil. * * * Le Collège échevinai a mis cinq mois à né pas résoudre là question du pain — les boulangers étant des électeurs — al a permis tous les abus — favorisé par son silence tous les accapareurs, tous les bluteurs de farine' et permis que des fonctionnaires de l'Hôtel de Ville emplissent leurs caves de farine blanche, alors que les simples contribuables devaient se contenter de l'humble boule de son — quand les boulangers voulaient 'bien la leur livrer. On dira un jour : — Que pouvaientiils faire? On leur répondra : *— Qu'ont-iils proposé de 'faire? Nous savons bien que si la question du pain est réglée cahin-caha, notre collège échevinai n'y est poui .rien * * * Nos édiles ont émis quelques règlements au sujet de la viande; ils sont demeurés lettre morte parce que jamais personne n» s'est donné la peine d'en surveiller l'application. Les bouchers vendent couramment ia viande à un prix nettement supérieui au prix officiel; iils ne le font pas clandestinement ; si M. Lemonnier, qui doit avoir des loisirs, veut se donner 1a peine de vérifier tes petites étiquettes de métal qui se trouvent à l'étalage de certains bouchers du Centre de la viil'le, il s'en rendra compte aisément. Jamais on n'a dressé un procès-verbal. D'autres bouchers — car tous ne s-ont pas des exploiteur^1— respectent le règlement de la v fe; mais disent-ils, ils sont compris- à avec os ». Alors pour une livre d-fe'viande, ils ajoutent une livre d'os. 0 * * * Une ordonnance communale a fixé le prix maximum des graisses et des lards; elfe prescrivait que les prix doivent être affichés sur les marchandises exposées en vente. Aucune charcuterie ne respecte l'arrêté; là, non plus on n'a jamais ni contrôlé, ni dressé un procès-verbal ; partout te» prix sont surfaits ; partout on vend fr. 1.50 les graisses et lés saindoux qui ne peuvent au maximum être vendu qu'à fr. J.20. II n'est de secret pour personne, que des industriels peu scrupuleux accaparent en ce moment les pommes de terre. Le tubercule de M, Parmentiei augmente dans des proportions étonnantes.Après le pain, la pomme de terre est l'aliment le plus utile, le plus nécessaire aux pauvres. L'administration communale eut l'occasion d'acheter, il y a quelques semaines, un million de kilogrammes de pommes de terre à huit centimes, aLie 11e vouiut pas conclure le m a relié; maintenant el'le en achète à 12 centimes.Mais ce n'est là qu'une «gaffe», ce qui serait plus nécessaire, c'est un ■règlemerft, un prix maximum, des amendes aux accapareurs. L'administration communale attend peut-être que l1 administration allemande la devance, comme pour la question du pain. * * * Mais le fond de toute cette aventure est l'anarchie qui règne en ce moment à l'Hôtel de Ville. Les passe-droits qui y sont courants, la malveillance dont les employés les phîs méritants sont l'objet. • Voici, parmi une douzaine, un état de service : M. X..., entré le Ier juillet, comme deuxième commis, à 1,200 francs, était antérieurement petit employé de banque; le ter avril 1912, il fut nommé secrétaire du cabinet de l'échevin des Finances avec traitement porté d'emblée de 1,400 francs à 3,000, puis à 3,600 francs. Actuellement cet homme est proposé pour le grade de chef de division avec traitement initial de 6,000 francs. Le titulaire ne possède aucun diplôme, mais il est très bien avec M. Max Hallet. Le .cadre de cet article ne permet pas de donner les onze autres; nous en ferons prochainement le sujet d'un article spécial, mais tous sont à l'avenant.* * * Comme conclusion, il est dès à présent établi que nos édiles ont fait moralement faillite ; nous n'avons aucun motif d'accorder un soupçon de confiance à des édiles qui sacrifient l'intérêt général à la vaine satisfaction d'intérêts particuliers. La reponse, nous l'entendons d'ici; nous avons un intérêt « politique » à ennuyer l'administration communale. Nous ne faisons pas de politique, nous n'en avons jamais fait ; faire de la politique en ce moment, aussi bien iibénalle que cléricale ou socialiste serait criminel . Mais nous avons élu des mandataires communaux pour nous défendre contre des exploiteurs et les accapareurs; ces mandataires ne nous défendent pas. Alors nous demandons simplement, au nom du peuple de Bruxelles, que ces mandataires s'en aillent pour faire place à d'autres mandataires libéraux, catholiques ou socialiste, peu nous chaut, qui accompliront moins mollement feui mission. M. S. Impressions d'Italie LA CRISE SOCIALISTE San Remo étale, auprès de la mer bleue, ses maisons blanches et ses palmiers. Le soleil, ce matin, y est entré comme mn triomphateur, promettant une magnifique journée de printemps. Sur la promenade de l'Impératrice, les habitants se promènent a\ ec nonchalance. Peu d'étrangers ; la ville, si fréquentée jadis comme station d'hiver, ne comprend plus guère au-jourdhui qiue sa population autochtone. Je rencontre l'avocat Raymondo. C'est un homme d'une quarantaine d'années, \iîa ardent et délicieusement bavard. Des dons exceptionnels d'éloquence et d'esprit en ont fait rapidement l'un des premiers avocats de Gênes et de l'Italie, et lorsqu'il fut élu à la Chambre des députés, il y a deiùoc ans, comme socialiste, battant un conservateur sortant, ses débuts à la 'tribune parlementaire — un discours contre M. Çiolitti — furent paT-ticu liérement remarqués. Je l'interroge sur la situation de l'opinion italienne. L'évolution est lente, complexe. Le parti socialiste est déchiré par des tendances diverses; tandis que les éléments réformistes, d'une part, se prononcent pour la guerre, que, d'autre part, les révolutionnaires suiven t Mussolini dans la même direction, la grande masse des ouvriers organisés, les socialistes officiels sont pour la neutralité. Et ces dissensions ne se résolvent point en seules paroles ; chaque semaine .amène une bagarre. En somme, le parti socialiste italien est un exemple de la crise q/ue le socialisme traverse dans le monde entier. Les événements ont posé brutalement devant lui le problème des nationalités, de la liberté des peuples et de la patrie, d'une façon à laquelle il n'était pas haoitué, et le voilà tout déconcerté ! En temps normal, se plaçant exclusivement .iu point de vue économique, il proclamait qiue les dépenses militaires étaient autant de prélevés sur les ressources d.es travailleurs, que ceux-ci, également opprimés partout, devaient être hostiles à tout conflit armé et exiger exclusivement l'amélioration de leur sort par une plius adéquate distribution au travailleur du produit de son travail. Les aspects matérialistes de la doctrine se dissimulaient sous des déclamations pacifistes et humanitaires contre la violence et le sang versé. Et voici que tout ce qui était, sinon péremptoire, tout au moinsf défendable vis-à-vis d'entreprises coloniales -au de guerre de conquêtes devient décevant et creux vis-à-vis d'une guerre. 11 apparaît que la préparation militaire est indispensable.Mais cela n'apparaît point à 'tous ave la même rapidité et la même évidence. Beaucoup d'hommes n'ont point la souplesse intellectuelle nécessaire pour se retourner, et pour, en face de faits nouveaux, accepter, des idées nouvelles. La plupart-persistent, au contraire, à répéter les mêmes discours alors que les événements, autour d*eux, ont changé. Les socialistes veulent .rester, malgré tout, des antimilitaristes. — <t Ils crient, me disait Raymondo : « A bas la guerre ! » Certes, je répéterais avec eux, volontiers : « A bas la guerre ! » Mais, pourtant, si on vous l'a faite, cette guerre, n'est-il pas impérieusement commandé de se défendre ? Sinon, la passivité est de la pleutrerie et peut s'excuser seulement par une veule doctrine de non-résistance au mal, qui est essentiellement l'opposé de l'éthique socialiste. Un Episode de la Guerre Aérienne Le 6 décembre dernier, un avion français devait par suite d'une panne de moteur, atterrir dans les lignes ennemies. Le pilote S... et son passager, le lieutenant observateur B..., furent faits prisonniers. Le stirtendemain, un avioin allemand venait de survoler Dunkerqtie et les aviateurs laissaient tomber une lettre écrite par les français et adressée au capitaine commandant l'escadrille à laquelle ils appartenaient. Un de nos amis a bien voulu nous communiquer la teneur de cette lettre. Lundi, 7 décembre 1914. Au capitaine commandant l'escadrille,.., à X..., Les aviateurs B... et S... Mon capitaine, mes chers camarades, Nous avons eu hier un grand malheur, cependant nous sommes encore en vie. Le moteur marchait bien au moment où nous avons passé les lignes au-dessus d'Ypres. A partir de ce moment, on nous a canonné. Entre Menin et Courtrai, à 2,400 mètres, le moteur a commencé à bafouiller ; nous avons essayé de rentrer, l'appareil n'avançait pas.Ypres était là-bas, nous la voyions, et l'appareil descendait sans cesse. Nous avons dû nous résoudre à atterrir. Pendant la descente, les pièces continuaient à tirer et l'appareil était très ballotté par les remous causés par les obus. Nous avons pu atterrir sans mal. Aussitôt, nous avons essayé de mettre le feu à l'appareiil. Mais ça a été très dur, car les soldats allemands approchaient en tirailleurs. L'essence refusait de prendre feu. Finalement S... a tiré un coup de carabine dans te réservoir. Puis, pendant que S... s'avançait en levant les mains pour montrer que nous avions des intentions pacifiques, j'ai réussi à mettre le feu avec la dernière allumette. Je ne sais comment nous avons réussi à échapper aux balles. S... a été légèrement blessé à la main, et j'ai eu des éclats de bois, sans aucun mal. J'ai pu me mettre à côté d'un soldat avant qu'il ne tire et lui montrer que nous n'étions pas armés. Un officier est venu, nous étions sauvés. Nous avons été bien traités et l'officier nous a dit que nous avions été très courageux. Je crois qu'il était impossible de faire mieux. La journée d'hier a été la plus pénible de notre existence. Je crois qu\Ll vaudrait mieux mourir que d'endurer des souffrances morales pareilles. La panne a été due à uin éclat de sh.rap-nell qui a ouvert la chemise en cuivre d'un de nos cylindres. Nous avons'eu le temps de constater que les toiles étaient déchirées en de nombreux endroits. Des officiers aviateurs sont venus et ont été particulièrement aimables avec nous ; ils ont compris notre douleur et ont eu de bonnes paroles. Nous allons être envoyés nous ne savons où, mais croyez que nous ne nous consolerons pas de ne plus pouvoir être vos collaborateurs. Dites à nos familles que nous serons très bien traités comme aviateurs. Consolez-les. C'est avec douleur que nous vous affirmons notre sympathie. Adieu, et bonne chance. Signé : B... et S... LA VIE FACILE Pour certains, il est infiniment plus commode de se faire nourrir qu« de chercher à gagner sa vie. —0— — Non, vraiment, me disait la personne qui, hier, me donnait ces détails, le p uple n'est pas intéressant. Je ne fais pus de cette opinion une règle absolue qui ne comprendrai!, mulie exception, certes, mais si, comme moi, vous étiez en contact immédiat et permanent avec certains lascars de ma connaissance, vous auriez tôt fait d'épouser ma manière de voir à leur en droit. J'avouai en toute sincérité à mon interlocuteur qu'il prêchait un converti et que je n'avais pas attendu ce jour pour me pénétrer de l'exactitude de ses réflexions. C'est que, moi aussi, hélas ! j'ai, par devoir professionnel, fait quelques enquêtes dans ce que l'on esc convenu de dénommer le « peuple », et je mentirais en affirmant que j'en suis toujours revenu em.iousiasmé. J'-ui touché de près de vraies misères, des misères igncwées de tous, j'ai eu la joie profonde de soulager des infortunes réelles, mais souvent — car les exceptions comirment la règle — je suis rentré de mes visites absolument dégoûté de l'humanité, je l'avoue franchement, car, moi awssi, j'ai mes faiblesses. Dans plusieurs « Tableaux de la Rue », j'ai essayé de montrer ici comment de» parants exploitent leurs propres enfants qu'iis mettent sur la rue aux premières heures du jour avec l'obligation de rapporter au logis ou ami cabaret du coin une somme d'avance arrêtée. Peu import© à ces parents indignes comment ces gosses, garçons ou fillettes, se procureront cet argent. C est le cadet de leurs soucis, à eux, qui n'ont aucun souci de leurs cadets. Ils se sont organisé .une vie facile, simple.. et de mauvais goût. * { * * Mais il est une autre catégorie d'individus qui, sans pousser jusqu au cynisme le plus éhont.é leur amour de la vie facile, n'en sont pas moins grandement coupables aux yeux des gens moralement propres.—t—* Voici quelques jours, me confiait la personne dont je parlais au début de cette chronique, la commune de Schaerbeek avait besoin d'une quarantaine d'hommes pour exécuter un travail manuel peu compliqué et bien .rémunéré dans les environs du Parc .1 osaphat. On choisit les ouvriers sans travail assistés depuis longtemps par la commune et on leur fit connaître qu'ils eussent à se présenter quelques jours après. Sur quarante appelés... quinze se présentèrent, c'est-à-dirè un tiers environ. Les autres avaient préféré le doux « far niente » et la devise de la violette : pour vivre heureux, vivons cachés ! Seulement, le diable, c'est qu'on ne les laissera pas dans l'anonymat. Il est sérieusement question de leur supprimer tout secours à eux, qui n'ont voulu apporter le concours de leurs bras, et ce sera justice. Les autorités feront une sérieuse application de la pâte épilatoire contre le « poil dans la main », poil qui pourrait devenir une perruque si le remède radical n'était appliqué sans ménagement. Ah ! non, ces gens-là ne sont pas intéressants, et le fait de le constater publiquement figure une besogne nécessaire sans doute, mais que je n'accomplis pas sans une certaine répugnance. ^fTo-nc&a — COMMENT LES MOUETTES SAUVERENT UN CUIRASSE ANGLAIS Le recteur de Sanby ayant écrit au Times pour relater comment des mouettes sauvèrent un cuirassé anglais de l'attaque d'un sous-marin allemand, a reçu d'un matelot à bord d'un cuirassé une lettre dont nous détachons ce passage. «Je vais .vous raconter un incident qui arriva dans la mer du Nord. Nous avons toujours une quantité de mouettes qui suivent notre vaisseau, et, après les repas, elles sommeillent. J'étais près d'une de nos pièces de 12 livres après dîner — toutes les mouettes reposant — .lorsque je fus stupéfait de les voir soudainement voler autour d'un objet que nous reconnûmes être le périscope d'un sous-marin allemand. Sans ces vigilantes mouettes nous allions au fond. » Le directeur du Jardin Zoologique de Londres, M. Pocock, nous a expliqué ainsi la raison de ces faits : « C'est une habitude invétérée des mouettes de voler en cercle autour de tout objet qu'elles remarquent sur la surface de l'eau. Elles sont toujours en quête de nourriture, et peut-être ont-elles pris tout d'abord le périscope du sous-marin pour la carcasse d'une baleine morte ou quelque chose d'approchant.Tout ce que ;es oiseaux aperçoivent sur la surface de l'eau et qu'ils supposent pouvoir leur fournir de la nourriture les attire immédiatement, spécialement dans cette saison où ils >nt quelque difficulté à trouver des aliments. » COMMUNIQUÉS Communiqtté Officiel Autrichien ! Vienne, 6 mars. — On communique officiellement : Des avancées partielles des Russes dans le secteur est de Peterkow, en Pologne, échouèrent sa.is le feu particulièrement actif ae notre artillerie. Sur le restant de ce tront, ainsi que sur celui de Gaiileie occidentale, il n'y a rien à signaler. Dans les Carpathes, les combats continuent encore pour quelques pesitions sur les hauteurs. Le mauvais temps continue sur le champ ae bataille du sud-est de la Cali-cie ; après l'activité que nous avons signalée-ces derniers jours, tout y est calme. Communiqué Officiel Russe Pétrograd, 5 mars. — Les comttats continuent dans certains secteurs entre le Niémen et la Vistule. Nos troupes ont eu des succès sur plusieurs p:inist entre autres dans les environs ds Mocarze ainsi qu'à Kon&pka. Dans tes Carpathes, nous avens pris différentes positions ennemies au sud de Kakliezyri. Les attaques autrichiennes ont été hier moins violentes. En Galicie orientale, les troupes russes sont entrées à Stanislawof le 4 mars. Communiqué Officiel Français Paris, 4 mars. - Dans les dunes, en Belgique, nous avons occupé encore une tranchés. Les Allemands ont fait de nouvelles attaques sur les hauteurs au nord-ouest de Mesnil. Des attaques sur Four-de-Paris et Vau-quois, en Argonne, ont été repoussées. Paris, ô mars, 3 neures soir. — Près de Notre-Jame de Lorette, nous avons repris la plus grande partie de la tranchée que nous avions perdue mercredi. L'ennemi continue le bombardement de Reims. En Champagne, rien de nouveau. En Argonne, nous avons rc-^isussé deux attaques près de Vauquois. Communiqué Officiel Turc Constaritinopie, 6 mars. — L'agence Milli annonce de Bagdad qu'une offensive des treupes d avant-garde turques, soutenues par des voiomaires, entreprise vers Schabie au sud de Korat, fut couronnée de succès, «in grand nombre de prisonniers anglais et de blessés tombèrent dans les mains des Turcs. D'après ies dires de ces prisonniers, les Anglais auraient suIm de fortes perles. Dernières Dépêches ~u— SESSION PROROGEE Washington, mars. — La .session du Congrès a élé prorogée « sine die ». LA CHASSE AUX MINES Stockholm, i mars. — Le gauwrnemenf suédois a pris la décision de louer dei remorqueurs pour i-epèi lier min?» iiot-tantes à la dérive au long des côtes suédoises. Ces remorqueur-, oui reçu un équipage spécial composé de matelots expérimentés, reénité parmi ies meilleurs de la marine de guerre UNE POURSUITE MOUVEMENTEE Hoek van Holland, 5 mois. — Le vapeur « Wiexham », de la ligne d'Harwich, a été poursuivi par un sous-marin jusque près du bateau-phare Ma as. Le « Wiexham » n'a dû son salut qu'à la rapidité de sa marche. UNE RADIATION Vienne, 3 mars. — Au cours de l'assemblée générale du Jockey-Club autrichien, le comte Philippe d'Orléans a été rayé des listes des membres de ce cercle. VERS LEUR PAYS Bucarest, 5 murs. — Le gouvernement russe a autorisé 5,000 civils allemands e; autrichiens qui résidaient en Russie, a regagner leur pays viâ la Roumanie. LA SITUATION A LISBONNE Lisbonne. — Le Président de la, Répu blique et les ministres sont en conférence. L'examen du cadavre a démontré que M. C-ardoso, le député tué, a été atteint dans le dos. Une situation normale continue à ré gner dans le Portugal. SVEN HEDDIN Copenhague — Le docteur Sven Hel-din, l'explorateur suédois, a quitté'Stockholm pour Berlin. 11 visitera le théâtre oriental dq la guerre et réunira des indications pour faire un autre livre'sur la guerre. LA GRECE ET LA SITUATION Un conseil de la couronne a eu lieu à Athènes, au cours duquel M. Rornanos, ambassadeur grec à Paris, a exposé la situation politique et militaire des alliés. Le président du conseil, -M. Veni/.elos, a fait connaître la situation que créé a la Grèce l'expédition contre les Dardanelles. le roi a présidé hier un nouveau conseil au château royal, auquel assistaient plusieurs anciens chefs de cabinet. LA CARTE BLEUE Berlin.— Selon le « Berliner Tageblatt > du 27 février, les berlinois recevront cette semaine une carte bleu.e pour le pain. A dater du 7 mars, chaque personne' recevra six cartes valables pour six semaines.ARRESTATION D'ANARCHISTES ESPAGNOLS Madrid. —- On communique de Cadix lue les autorités ont arrêté à bord du vapeur >< Fodoro-Lloreute », les anarchistes Gristoba.l Gutierrez Soto, de Cadix ; Manuel G. Carrera Oola, de Sévi!le ; Se-■ ero Ramos Barnal et Manuel Marmana-10 Puer la de Caceres. Ils sont inculpés d'avoir fomenté un îomplot contre les autorités espagnoles à ranger. LES DERNIERS RAPATRIES CIVILS FRANÇAIS Berne — Le dernier train transportant des internés civils français a traversé la Suisse à destination de Genève. Le dernier train transportant des internés allemands comprenant plusieurs centaines d'Allemands, a quitté également Genève pour se rendre en Allemagne. UN FRANÇAIS QUI EST « ALLEMAND » Sous peip vont entrer en service deux nouveaux vaisseaux de ligne français, ie « Provence » et ie « Bretagne », jaugeant chacun 23,500 tonnes et un équipage de 1,100 hommes. Chose bizarre, le commandant du « Bretagne » s'appelle Allemand. STEAMER ECHOUE Le « Fyord », steamer norvégien, en ■route vers Christiania venant de Glasgow, s'est échoué sur un banc de sable et a été totalement détnuit. L'AMIRAL JELLICOE Londres, 5 mars. — Le vice-amiral Jel-licoe, qui commanda la flotte anglaise dans le dernier combat, a été nommé amiral. POUR FAVORISER UN DEBARQUEMENT La flotte franco-anglaise 11e bombarde pas uniquement les ports de détroit, mais aussi l'étroite langue de terre qui relie les Dardanelles à la Turquie d'Europe. C'est là que se trouve Boulaïr, qui forme le point d'iuine ligne de défense s'étendant du golfe de Saros à la m&r de'Marmara. Le bombardement de cette ligné, qui se fait du golfe de Saros, a vraisemblablement pour but de favoriser un débarquement.COLLISION EN MER Dans le M erse y : Le steamer anglais « Cornish Coast » est entré en collision avec le steamer alternent capturé « Jeannette Woermann » ; le vapeur anglais a coulé, le capitaine et cinq hommes se sont noyés. EN CHANTIER Gênes, 6 mars. — Un nouvcaiu super-dreadnought vient d'être mis sur chantier. Ce sera le « Marc-Antonio Colonna ». DEVANT LES DARDANELLES C'est l'amiral anglais Limpus qui commande la flotte des alliés devant les Dardanelles.C'est à l'amiral Limpus que fut confiée, il y a deux ans, la réorganisation de ia marine turque. LA FLOTTE AUTRICHIENNE DANS LA MER EGEE Rome. — l'ne dépêche de Berlin annonce que, suivant la « Deutsche Tagezei-tung », la flotte autrichienne serait partie pour la mer Egée. LES TROUPES AU MAROC Barcelone, 5 mars. •— Une réunion des députés républicains radicaux a eu lieu hier sous la présidence de M. I.erroux. O11 y a protesté contre l'envoi de troupes ■ un Maroc. LES CHAMBRES FEDERALES AJOURNEES EN SUISSE Berne. — Le Conseil fédéral a décidé d'ajourner la session de printemps des Chambres fédérales, afin de laisser aux commissions parlementaires le temns d'examiner en détail 1e projet de loi sur l'impôt de guerre. Lundi 8 Mais 191S (Edition P. L. G. — 1\° H6) L.e Numéro ÎO Cmes 31me Année — J° 66

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software. 

Er is geen OCR tekst voor deze krant.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software. 

Er is geen OCR tekst voor deze krant.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software. 

Er is geen OCR tekst voor deze krant.
This item is a publication of the title Le messager de Bruxelles belonging to the category Financieel-economische pers, published in Bruxelles from 1895 to 1946.

Bekijk alle items in deze reeks >>

Add to collection

Location

Periods