Le mouvement géographique: journal populaire des sciences géographiques

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08 February 1914
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s.n. 1914, 08 February. Le mouvement géographique: journal populaire des sciences géographiques. Seen on 29 March 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/vq2s46jp8g/
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8 FÉVRIER 1914. TRENTE-ET-UNIEMË ANNEE. — ,\° (3. LE MOUVEMENT GEOGRAPHIQUE ABONNEMENTS Belgique . . . . 12 francs par an. Union postale . . 15 — — On s'abonne au siège du journal et dans tous les bureaux de poste. JOURNAL PARAISSANT TOUS LES DIMANCHES publié sous la direction de A.-J. WAUTERS, SECRÉTAIRE GÉNÉRAL DE LA COMPAGNIE DD CONGO POUR LE COMMERCE ET L'INDUSTRIE. BUREAUX ADMINISTRATION ET REDACTION 13, rue lîréderode, à Bruxelles. Adresse télégraphique : « Congo « Téléphone n° 564. SOMMAIKE : Le problème du Brahmapoutre. — Le chemin de fer allemand du Tanganika. — L'Acte de Berlin et les missions religieuses. »+— La Finlande aux mille lacs. — Nouvelles et informations. — Chronique géographique. — Rapport du conseil d'administration de la Compagnie du Lomami. LE PROBLÈME DU BRAHMAPOUTRE M» des problèmes de la géographie asiatique qui ont Gjf fait couler le plus d'encre. A 225 kilomètres de son embouchure, au fond du golfe de Bengale, le Gange reçoit, à sa rive gauche, son principal affluent, le Brahmapoutre, venant du N.-E. et qui lui apporte un volume d'eau considérable. Longtemps les géographes sont restés dans l'incertitude sur l'origine du fleuve, se demandant quel étai.t celui des — —- Le Gange et le Brahmapoutre. nombreux et puissants cours d'eau qui ont leurs sources dans le Tibet qui devait être considéré comme son cours supérieur. Après bien des tentatives pour pénétrer le mystère de la région montagneuse et forestière située au delà des plaines de l'Assam, ils hésitèrent entre l'Irawadi supérieur, le fleuve de la Birmanie, qui débouche dans le golfe de Martaban, et le Tsangbo, le fleuve tibétain par excel-| lenee. La direction générale des cours d'eau appuyait l'hypothèse première, tandis que la seconde était contrariée par la direction opposée du Tsangbo et du Brahmapoutre, séparés, du reste, par la chaîne de I Himalaya. Au nord de celle-ci, le Brahmapoutre est déjà un fleuve considérable portant des embarcations. Il s'y écoule directement vers l'est à une ■ altitude de 4,000 à 4,800 mètres. Aucun autre fleuve de la 1 terre n'est navigable à une pareille hauteur. La Kitshu le relie à Lassa, la ville sainte. L'ingénieur Harman est le premier parmi les explorateurs qui ait réussi à entrevoir la vallée du Tsangbo qui (se prolonge vers l'est (1877). Or, au point terminus de son voyage, le cours d'eau faisait une courbe accentuée vers le nord, s'écartant par conséquent du Brahmapoutre. Le cours connu de la rivière déroutait les géographes, comme le firent en Afrique, quelques années plus tard, i'Uele de Schwein-furth qui s'écoulait vers le nord-ouest, et l'Ubangi de Grenfell qui descendait du nord. Au xvme siècle, d'Anville, utilisant les documents des érudits indigènes, fit du Tsangbo le cours supérieur de l'Irawadi. C'est le cartographe anglais Rennell qui exposa l'hypothèse du Tsangbo-Brahmapoutre, qui, à partir de ce moment, fut la plus communément adoptée. Mais pendant de longues années, l'avis de Rennell demeura une simple conjecture. que l'absence de toute observation sur place ne réussit pas à transformer en une vérité géographique. En dépit des tentatives répétées, les explorateurs ne parvinrent pas à pénétrer dans la région d'où sortait le Brahmapoutre oriental et à reconnaître de visu le grand coude mystérieux, long d'environ S00 kilomètres, réduit dans ces derniers temps à 1S0, qui relie le Brahmapoutre, qui s'écoule de l'est, au Tsangbo, et qui descend de l'ouest. Les racontars les plus fantaisistes sur la nature de la topographie de cette région et sur les chutes et rapides qui y barraient le fleuve ne cessaient d'être rapportés. Cependant, la grande difficulté de pénétration ne résida pas dans le relief impraticable du pays, mais dans l'extraordinaire densité des forêts, habitées par des indigènes d'un état si primitif, qu'il éiait pour ainsi dire impossible de trouver des guides parmi eux, pas plus qu'une autorité à qui s'adresser pour obtenir une sauvegarde. La végétation luxuriante du pays y est entretenue par les précipitations atmosphériques exceptionnelles qui se produisent dans ce carrefour de l'Himalaya, orienté O.-E., et des chaînes indochinoise, orientées N.-S. Bref, bien que la question fût résolue en faveur de l'hypothèse Rennell, par tous ceux qui l'avait approfondie, la preuve restait à faire par la constatation sur le terrain. Deux capitaines anglais viennent de la fournir. MM. Bailly et Morshead ont traversé tout le pays s'étendant entre les deux sections déjà connues du puissant cours d'eau qui, dans son cours supérieur s'appelle Tsangbo, dans son grand coude oriental en amont de Sadvya, Dihong, et dans sa partie inférieure, avant son confluent dans le Gange, Brahmapoutre. D'après les premiers rapports sommaires des explorateurs, ceux-ci ont réussi à se faire bien recevoir d'abord par les Abors, par les Tibétains ensuite. Quant aux fameuses chutes du fleuve, en sa partie longtemps inconnue, elles ne sont qu'un myihe. Il est toutefois probable qu'il y a en cette section une succession de rapides importants, qui seule expliquerait la différence de niveau observée entre le Tsangbo et le Brahmapoutre. LE CHEMIN DE FER ALLEMAND DU TANGANIKA jj w'œ e télégraphe annonce l'arrivée de la voie ferrée à jjpiH Kigoma, terminus de la voie sur le lac. Dès le début de la colonisation allemande à la côte de Zanzibar, en 1884, la question de la construction d'un chemin de fer vers le Tanganika fut mise à l'étude. Toutefois le projet ne prit réellement corps que longtemps après, en 1892, et ne reçut de sanction officielle qu'en 1904, année où le Reichstag vota les capitaux nécessaires à la construction du premier tronçon par la Deutsche Ostafri-kanische Centralbahn. Les travaux furent inaugurés le 5 février 190S. Les fonds nécessaires pour le dernier tronçon, de Tabora à Kigoma, ne furent votés qu'en 1911. La longueur totale de la lignf, depuis le littoral jusqu'au lac, est de 1,268 kilomètres, quatre fois la longueur de la ligne Bruxelles-Paris. Morogoro fut atteint en 1908; Tabora, en 1912; Kigoma, en 1913. U'après le cahier des charges, la ligne entière ne devait être terminée que le 1er avril 191S. Les constructeurs ont donc gagné quatorze mois. Le prix du ticket, en première classe, d'Europe au Tanganika, sera d'environ 1,000 à 1,100 francs. Le trajet en train ne demandera pas plus de trente-cinq à quarante heures. Les conséquences économiques de l'ouverture de cette Le chemin de fer allemand de Dar-es-Salam au Tanganika. ■ 67 — — 68 — ■ 69 —

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