Le national bruxellois

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s.n. 1914, 09 August. Le national bruxellois. Seen on 28 March 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/th8bg2k478/
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Dimanche 9 août 1914. La publicité ae nos oïrss gtaemniss d'emploi et ds sujet? est l\ plm cansidirabls en Balsas. 24IBO année. —-1\° 221. NATIONAL JjRVXELLOi: » jwumreems.nyA' j ju»r|m..J j uiaoujuj t« ^ _*8«s^îif;.:>^; ANNONCES* « S Le NATIONAL eél dislrroue au rei-de-chaujl -\ ' Tes annonces Affll exclusivement reçues] Sujsb demandcmi plaa 1 à 4 li<rna. . . -fr. Ô.T'S sée de toutes les maisons silu6es j l'intérieur ê ,u « NATIONAL », 12, Monlagne-aux- ^T^AfFlSS^1 ' î> ' *!oo des boulevards circulaires moyennant rembout» >fierbes Potagères. (Téléphone 1183) et /Chaque ligne tupplémeniaifz .- 40 centimes J semeni du prix du port, soit 30 centimes pal I i» a niniv^'ï? "M A "VA. Riclames S* page (avant BourseJ, la lifne . . . fr. 1.53» mois. A ! elage ou au delà des boulevards, il esl ài-A. " ' Ville ei faubourg» Jn ou S* paye. . . Ç> cl perçu 1 O centimes par semaine, eu £50 cep- Bnrcam «BTerts dej La situation« est bonna» Samedi, 4 heures. On demande des nouvelles; l'intérêt di pays est de n'en pas donner; l'intérêt d< l'ennemi serait d'en apprendre. Les chefs responsables répondent : Li SITUATION EST BONNE. ,Voilà qui suffit. Les forts de Liège sont en état excellent Ils arrêtent l'ennemi. Ils l'arrêteront long temps. Ils remplissent leur mission. Liège place ouverte, ne joue iei qu'un rôle tou secondaire. De nos alliés chacun voudrait avoir de: informations sûres. L'autorité, digne d< confiance, nous dit : LA SITUATION ES] BONNE. Les états-majors, on le sait de puis hier soir, sont d'intelligence entière. Notre armée de campagne est à la veilh de donner : tout est disposé pour cela. Le uhlans, éclaireurs hâtifs, agents d'intimi dation, battent les chemins, mais les cin< ;ou six corps d'armée allemands, avant d< &e réunir et d'affronter notre armée, ds ■vront patienter. Samedi, 21 heures. 'Au ministère do la guerre, on nous di que la situation s'améliore d'heure ei 'heure. ... Les progrès de 1 armée française conti nuent méthodiquement. Samedi, 22 heures. Le grand état-major de l'armée belge noui remet la note officielle suivante : L'offensive allemande, qui a été brisé par l'héroïque résistance de la garnison d Liège, paraît décidément entièrement ar Têtée depuis troia jours. Autour de Liég a actintr oSca .-Tarareise i;vu /«slir : P-cimer-s -4 pare ses forces et reste immobile en dchor de la portée de nos forts. La marche des forces ennemies amorcé ces jours derniers vers la haute Ourthe : 5été, elle ausai, complètement suspendue. L'attitude expectante des Allemands dé note d'ailleurs une préparation ineomplèt et une concentration encore inachevée. Cette situation est de nature à nous don lier toute assurance quant au châtiment qu la suite des opérations réserve à nos en va tisseurs. Les armées françaises occupent depui hier une grande partie de notre territoar qui est d'ores et déjà soustrait à l'invasion LA TROISIEME DIVISION. La troisième division de notre armée qu te si brillamment combattu à Liège est re constituée. Après un repos de 24 heures, elle de manda à retourner au combat. • Brillantes victoires françaises à Altkirch ei à Mulhouse. Paris, 8. — Les troupes françaises on franchi la frontière d'Alsace. Elles ont li »ré îi Âltkiroh un combat très violent. Les troupes françaises se sont emparée fi'AUkirth et ont pOursuiTi les troupes al leniandes en retraite. Elles continuent leu mouvement (lans la direction de Mulhouse Ce succès des troupes françaises est ex ïrêmcmCnt brillant. Les Alsaciens-Lorrain joyeux de voir arriver les troupes françai ges ont arraché les poteaux frontière. Les Français sont entrés à Mulhous (Alsace) en vainqueurs. Les Allemands auraient perdu 30,00 hommes; les Français, 15,000. Cette victoire est attestée officiellement Elle a été communiquée à l'état-major d l'armée belge. Mulhouse a fait aux Français un aecupi d'un enthousiasme indescriptible. DIEU ET LE DROIT. Nous, Belges,nous pouvons,le front haut avouer devant tous l'objet, le but des prié rrs que notre patriotisme adresse à Dieu Les mains des petits enfants et le cœur de citoyens, sont d'une pareille pureté. La Belgique, c'est le droit violé, menacé Les Belges, en luttant pour lenr droit, re présentent ce qu'il y a de pins respectable et aussi de plus sacré : le dévouement pou la défense du bien, du vrai, du Juste. L'Empereur allemand, dans une procla mafion en date du 4 août, a « fait appel i son peuple pour s'unir à lui dans nnc com mime prière et observer la journée du I noût comme Jour extraordinaire de prièrci Eénérnle.s, de se réunir dans toutes les égli ses de l'Empire pour invoquer Dieu, afii H11 'il soit avec les Allemands et bénis» leurs armes, i tlne telle adjuration au Ciel peine tout croyant. Le plus horrible attentat contre une petite nation sans reproche, voilà le début d'une action placée sous le patronage céleste. Ou ne discute pas un tel égare, ment. Dieu, c'est le dernier ami, le suprême re-eours, l'inévitable vengeur des malheureux, (les opprimés, des innocents i '-rsécutés. La Belgique prie Dieu; elle a fout confiance en Dieu. Vendredi soir,dans un restaurant du centre de la ville, un Belge, mêlé ardemment à une conversation sur les événements, B'é-ena : — Ah 1 ils ont voulu mobiliser le bon Dieu 1 Et bien, le bon Dieu ne marchera pas avec eux I - -• » Ce qu'on dit des Belges à Londres et à Paris.1 Londres, 8. — Le « Tim^s » dit qu'aucun mot ne peut exagérer l'importance de la ; résistance des Belges dans Ut défense de 3 Liège. Elle a donné aux Allemands une pre- - mière indication de la réception qu'ils trouveront partout. Cette résistance aura une 1 place dans l'Histoire qui ne périra jamais. 2 Le« Morning Post » dit que la défense de " Liège par les troupes belges est une preuve du courage des anciens alliés de l'Angleterre lors de Waterloo. Paris, 8. — Tous les journaux disent que b c'est par une acclamation générale que sera 1 accueilli le geste du Président de la République donnant à la ville de Liège 1a croix de la Légipn d'Honneur. C'est la première ville étrangère qui reçoit cet insigne. Le « Petit Parisien » dit: Liège depuis 3 jours se couvre de gloire.Le souvenir de sa vaillance indomptable et l'énergie avec la-! quelle il a arrêté la barbarie teutonne resteront célèbres dans l'histoire des peuples 2 combattant pour leur indépendance. Le 3 geste de M. Poincaré a traduit le sentiment ae tous les Français et consacre à jamais l'alliance des deux peuples 3 M. Clemenceau dans l'« Homme Libre > - - L» 0e)(^qNA prendre *<n -trois 3 jours une des premières places d'honneur dans les armées européennes. Le « Figaro » publie une lettre ouverte 3 de Robert de Fiers adressée au Roi des x Belges dans laquelle il est dit que le peuple belge a donné à l'Univers un exemple de bravoure et d'énergie tel que l'histoire le conservera dans la gloire de ses hauts faits 3 efc dans la piété de ses souvenirs. Le pays du bien-être est devenu le pays du bien- - mourir. 3 La lettre ajoute : Nous pensons. Sire,que l'hommage de notre respectueuse et profonde reconnaissance à la Reine est le meilleur moyen qui nous soit offert de 5 plaire à Votre Majesté. Nous nous empres-3 sons de le saisir. Le c Gaulois » dit que la Belgique se cou-' vre de gloire. La victoire pour elle nous donne avec l'exemple le temps nécessaire dont nous lui devons de la reconnaissance, i Pour en perpétuer la mémoire, de même - que la France a décoré la Ville de Liège, les femmes françaises broderont plus tard un étendard aux couleurs belges qu'elles offriront respectueusement à la Reine des Belges. A Londres. 8. — Les journaux dans leurs articles de fond font l'élo^® des Belges. 1 Lo « Daily Telegraph » exalte le courage belge: A dit que ce que les généraux belges ont ac- Icomp est incroy^hle. -a forteresse de Liège ré sisto toujours. —7 Le « Standard » dit que si la guerre pour (a civilisation est gagnée, le plus grand honneur reviendra à la nation la plus petite. Des actions béroTfues seront accomplies autre part, mais on ne pourra trouver une preuve plus magnifique de superbe courage que dans la défense de Liège. t — La c Daily Express » fait l'éloge des Belges dan3 -un article sous le titre « David et Goliath». 3 - Le coopération franco-belge. r ÉCHANGE DE TÉLÉGRAMMES EN'IKE • LE ROI ALBERT ET M. POINCARE. Le Roi des Belges a envoyé au Président de la République, le télégramme suivant : Bruxelles, 6 août 1914. B A Son Excellence Monsieur Poiacaré, Président de la République irança'se: Paris. Je tiens à exprimer à Votre Excellence sn D mon nom et au nom de mon peuple, ma plus profonde gratitude pour ''empressement avec lequel la France garante de no-' tre indépendance et de notre neutralité est B venue, répondant à notre appel, nous aider à repousser les armées qui, au mépris des 1 traités ont envahi le sol is Belgique. Albert. Le Président de la République a répondu : Paris, 7 août. , S. M. Albert 1er, roi des Belges, Lruxelles. Je remercie Votre Majesté de son télé-9 gramme. J'avais eu l'occasion de lui donner naguè re l'assurance précise des sentioients de la France pour la Belgique. 3 L'amitié de mon pays pour le peuple bel- §e s'affirme aujourd'hui sur les champs de ataille. Les troupes françaises sont fièces . de seconder la vaillante 'innée belge dans la défense du sol envahi et dans la gloriea-9 se lutte pour l'indépendan< j. r Raymond Poincaré. Le ptaiissime Mire m loris se Liège. Le généralissime Joffre et son état-major ont visité les forts de Liège ; ils ont déclaré au général Léman que ces forts sont * «nnraivaKl»» La Belgique en état de siège o i Le « Moniteur » de samedi matin publie l'ar rê Sur la proposition de Notre conseil des mi- I nistres, | Vu l'article 5^ du décret-loi du 24 décembre t 1811, I Nous avons arrêté et arrêtons: 1<> L'état de siège est proclamé dans le Bra- : bant, le Hainaut, la Flandre orientale, la Flandre occidentale et la province d'Anvers, qui constituent, à dater de ce jour, des postes militaires.2o Les commandants militaires des provinces sont revêtus, sous l'autorité du ministre de la : guerre, du commandement en chef sur toutes les autorités civiles de leur ressort, ainsi qu'il est dit dans la circulaire du 11 janvier 1815. 3° Les tribunaux militaires ne se substitueront pas aux tribunaux civils, l'état de siège ne comportant pas nécessairement cette conséquence.4° Les bourgmestres du ressort des postes militaires prendront toutes les mesures et ordonnances de police requises par le commandant mi- tJ .i que voici: i'eaire de la province. En cas de refus de ieu» »art, le commandant militaire agira conformé mnt à l'article 101 du susdit décret, ainsi li->eilê : « Dans les places en état de siège, l'autorité » dont les magistrats étaient revêtus pour le ► ma:ntien de l'ordre et de la police passe toul > entière au commandant d'armes, qui Pexerc< ; ou leur en délègue telle partie qu'il jug* uti ) ie. 5> 5o Notre ministre de la guerre est chargé d< 'exécution du présent arrêté. Donné en Notre quart«er-géncralf le 7 aou-15)14.ALBERT. Par le Roi * w Le ministre de la guerre, Ch. de BROQUEVILLE. Le ministre de la justice, H. CARTON DE W1ART. La ville de Liège et l'armée ) décorée de la Légion d'hon- ; nsur. Voici le texte du rapport publié à oe sujet par l's Officiel » : Paris, 7 août. !» Monsieur le président, » Au moment où l'Allemagne, violant délibérément la neutralité de la Belgique, reconnue par traités, n'a pas hésité à envahir le territoire belge, la ville de Liège appelée en première ligne à subir le contact des troupes allemandes vient de réussir dans une lutte aussi inégale qu'héroïque à tenir en échec l'armée des envahisseurs.Ce, splendide fait d'armes constitue pour la. Belgique et pour la ville de Liège en parti- j culier un titre admirable de gloire dont il convient que le gouvernement de la Répu- j bliaue perpétue le souvenir mémorable on, conférant a la ville de Liège la Croix de la] Légion d'Honneur. - - J'ai, conséq*r*noc I'hrmru?-ï!r sçcviî} proposer de décider que la Croix de la Lé gion d'Honneur est conférée à la ville de Liège. » Le ministre des affaires étrangères. » Lo président de la République française: t Sur proposition du ministre des affaires . étrangères, décrète: y> Art. 1er. — La croix de Chevalier de la Légion d'Honneur est conférée à la ville de Liège, » MScholiaerî à i. DescSianel Dans les graves événements qui se dé- : roulent, votre démarche si bienveillante et si flatteuse nous' touche fortement. Nous vous en témoignons à vous et à vos collègues notre profonde gratitud ». Victime d'une agression inqualifiaole, parce qu'elle a loyalement rempli son devoir, la Belgique saura opposer une résistance opiniâtre à l'envahisseur. i/-ucun sacrifies ne nous < coûtera et quoi qu'il advienne, l'honneur | sera sauf. Notre chère et valeureuse armée montrera que nous méritons de vivre injlé- ' pendants et libres. Le souvenir des liens pe "sonne!s qui vous attachent à notre patrie nous est précieux et nous vous remercions ie no as les rappeler.Agréez... etc. F. Schollaerfc. Le président de la Chambre belge au général Léman. Le cœur débordant d'enthousiasme et de fierté, j'acclame le glrieux défenseur de Liège. Schollaert. • La mobiiijalion russe. L'armée et les milices formeront une masse combattante de 7 millions d'hommes. Le gouvernement russe a appelé sons les armes tons les -citoyens de 21 ii 50 ans. L'armée russe, après cette mobilisation formidable, comptera 7 millions d'hommes, dont 5 millions seront euyoyés à la frontière allemande.• Du calme! Du. sang-froid! Nous approuvons ce langage d'un journal socialiste du Hamaut: D'après les lois de la guerre la guerre est l'affaire des militaires, et des militaires seuls. Les civils n'ont 'as a s'y mêler. D'abord, parce que ce n'est pas leur rôle,ensuite qu'ils ne sont pas à meme do e faire utilement. Il m'est arrivé d'env^ndre des exaltés,^ des femmes par exemple, proférer de terribles menaces contre les Allemands. Si c'est simplement du verbalisme soulageant leur indignation patriotique, je n'y vois pas grand mal. Mais de grâce que ces farouches ne songent pas, ne songent ia-mais à passer à l'action. En croyant rendre «ervice h la défense nationale, ils attir aient, au contraire, sur ^ux, su.* leurs voi ins. sur les çens de leur village, les plui embles représailles. Et comme ces repré ailles visent surtout à être imprecsionnan ies plutôt qu'à ctre justes, d'affreux mal leurs atteignant des innocents peuvent ain i être la suite de l'acte inconsidéré d'ui jcervelé ou d'un fou. Qu'on se le dise 1 Se fondons l'autorité de tout notre pouvoir nais abstenons-nous d'initiatives ictempes ;ives et conservons notre calme et notri ang-froid. C'est rendre service h la popu ation aue de le lui répéter incessamment chacun le peut, chacun le doit fairu autou je soi; cela vaudra mieux que de colporte ies potins imbéciles. L'Angleterre promet sa pro tection à la Hollande et î la Norvège. Le gouvernement français a communiqu • toutes les communes de la République ] V..-HOÎC . Angleterre a fait une démarche par voi< télégraphique auprès gouvernements néer landais et norvégien pour attirer leur at :ention sur le fait que question indépeo iance Belgique n'intéressait pas seulemen ïe dernier pays, car la mène question étai posée pour toutes les puissances riveraine ies mers du Nord. Angleterre est piête i se joindre dans une action commune poa iéfendre l'indépendarce d la Hollande e ie la Norvège si elles venaient i être atta ^uées. L'Angleterre sera . côte de toutx puissance qui se trouvera dans les condi dons de la Belgique. NOS HÉROS Nous recevons la lettre suivante que noi idresse un sergent du 1er chasseurs à pied, a* luellement dans une ambulance de Bruxelles, A! i. Fivet. Personne ne pourra la lire sans émotion € ians un profond sentiment de vive admiratw jour nos troupes. Nous étions 2,50(U< lions > ne demandai qu'à se battre contre l'ennemi. Après avoi assuré la protection des villes d'Andenue € ie Huy, nous avons reçu l'ordre de parti mercredi à midi, pour Liège. A cette noi velle, nos braves chasseurs ont manifest la joie la plus vive; les bidons de soupe fi rent renversés et nous voilà partis 1 Arrivé à Liège, nous avons campé près du Por de Fragnée, jusque 10 heures du soir. Nos hommes ne demandaient qu'à ma cher le plus vite possible. Enfin, le signal est donné ; vite le sac ei au dos, les faisceaux sont rompus et en roi te. Le ciel était chargé de gros nuages et 1 lune ne se montrait qu'à de rares interva les. Arrivés sur les hauteurs de Kinkempoi les dispositions sont prises. Grand hoi neur, ma compagnie, la 2e du 1er bataille marenera eu tête Je demande à mon cap taine, un brave homme de pouvoir marche en avant en patrouille. Cette autorisatic m'est accordée. Je demande trois brav< pour m'accompagner : 200 se présentent; ; n'ai que l'embarras du choix. Prudemmen nous scrutons le terrain. Nous marchons de la sorte pendant un k lometre environ Arrivés devant une redoi te que le 9e de ligne avait abandonnée,noi entendons des bruits suspects ; je fais pr venir mon capitaine et je choisis un empli cernent convenable où ma compagnie pou ra s'installer. Elle arrive au pas gymnast que: une pluie de balles s'abat sur ellf mon capitaine et mou lieutenant tomben Me voilà, moi, simple sergent, commandai de compagnie. Je fais se déployer ma coc pagnie (200 hommes environ) et je donr l'ordre de tirer. Nous étions à 20 mètr< des prussiens. On tirait avec entrain ; on était vraimei grisé. A peine avais-je tiré ma première bail que j'en reçois une au bras droit, j'ai coi tinué le feu et j'ai brûlé toutes mes ca touches; quand je n'en ai plus eu, j'ai ej levé celles aue portait un df mes camar des tué et ]'ai continué à tirer. Tous m< hommes étaient tombés. Je restais seul, t ne pouvais tenir. Je suis retourné en a rière, poursuivi par 5 allemands qui oi tiré plus de 200 balles sur moi, mais ci gens-là ne savent pas viser. Je suis arrii près de mon colonel que j'ai mis au courai de ces faits. Que se p&ssa-t-iï après ? Je n'en sais rïei On m'a conduit à l'hôpital installé au co lège des Jésuites, à Liège, où on m'a se gné. Il faut rendre hommage au personn de la Croix-Rouge qui se multiplie pour -donner les soins nécessaires aux blessés. C Je suis actuellement à Bruxelles. Dès que je le pourrai, je demanderai à repren- ' are du service dans un régiment quelcon- ; que. Un homme doit être particulièrement heureux de la belle conduite des chasseurs, à C'est le lieutenant général Baix, comman- à dant la 1er divison a'armée et qui fut colo-nel du 1er chasseurs à pied. 11 c Vive le 1er chasseurs 1 Vive la Belgique I j( » d< ▼î ) ^ VKr-.— Jg Le paiement m > des bons de réquisition. ^ Le Ministre des Finances nous prie de ^ porter à la connaissance du public qu'en ] vue de prévenir l'encombrement aux gui- j gl chets de la Banque Nationale à Bruxelles, | D( et en province, les Bons de réquisition nu-;ic méro 32 seront payables ainsi qu'il suit; p. les Bons de fr. 500 et en dessous, le lundi ^ 10 août courant; les Bons de 500 à 1000 frs (( le mardi 11; les Bons d'un montant suipé-1 S( I rieur les jours suivants. Il sera fait face à! tous les engagements ; les mesures ci-dessus . ont uniquement pour but de régler les paie- lc j ments en donnant la priorité aux petites . créances. d; ~ * " d: Amnistie pour les déserteurs p et insoumis français. ei L'amnistie pour tous "aits antérieurs a-u U î 2 août 1914 est accordée à .ouïs !es insoumis n - et déserteurs des armées de terre et de msr c< ; et des bâtiments de commerce qui se seront j r présentés ou se présenteront volontaire- ti r ment aux autorités militaires ou aux g agents diplomatiques et consulaires jus- cl qu'au 11 août inclus pour ceux qui résident d en Belgique et dans les autres pays limitro- B phes de la France; jusqu'au 17 août inclus „ pour les autres pays d'Europe et les autres || , pays du littoral de la Méditerranée et de j l la Mer Noire; jusqu'au 14 septembre inclus pour te us les autres pays. _ ho La Chancellerie de la Légation continue- ] | L ra à recevoir les soumissions des déserteurs J - et insoumis de 9 heures à midi et de 2 heu-1 re à 6 heures du soir; ils seront rapatriés vers Lille par les trains partant de Bruxelles à S h. 52, 2 h. 14 et 10 h. 03._^ - Le ministre de France, u (s.) A. illobukowski. a t # s « La tactique des uhlans r . . V 11 1 Nombreux prisonniers . allemands. n Une des caractéristiques de la tactique allemande, c'est d'inonder le pays envahi, a de cavaliers qui affolent les jop^lations p bien qu'en général ils soieat pour ainsi dire , d inoffensifs. fc r On signale des uhlans partout. Ils se fau-4 filent entre les lignes de nos troupes à travers les bois et parviennent ainsi très loin dans le pays. Vendredi ou en a vu à 30 ki-s_ lomètres de Bruxelles. Mourants de faim ' ils se rendent à la première sommation d'un t garde-chasse, d'un garde champêtre ou mê- t me des paysans. Le nombre des prisonniers c u que nous faisons est vraiment extraordi- ç naire. Ils sont immédiatement conduits de- c , vant l'autorité militaire et interrogés. La -ç plupart déclarent que la guerre n'est pas s populaire en Allemagne. Certaines compa- I £ gnies n'avancent que sous la menace du re- c volver des officiers. f é ^ 1 L- ^ ^ Des Allemands achèvent les blessés et tuent les prison- 1 r nier s. st J i- Des soldats revenus de Liège racontent a que certains allemands se conduisent avec une cruauté sans exemple. Ils achèvent les ^ blessés à coups de bayonnette. t xl Un de nos soldats a vu des Allemands fu- c n siller 17 prisonniers belges. Le comman-i- dant de la compagnie, prisonnier égale- r ment, ne put résister i la vue de pareille * ^ cruauté. D'un coup de browning i abattit fi e l'officier prussien, qui commandait le feu, jt b, mais lui-même fut tué à coups de bayon- c nette. c 1_ 11 convient de dire que U>us ne se condui- £ lg sent pas de la même façon. Certains régi- j a- ments respectent les lois de la guerre et i- paient même aux populavicns les vivres I r~ qu'ils réquisitionnent* i- 1 >; ^ 1 t. c ^ Les Allemands ne savent pas s e qu'ils combattent les Belges. 5 La plupart des simples soldats faits pri- ^ ît sonniers par nos troupes oont tout étonnés * quand on leur apprend qu'ils sont nos eu- 3, nemis. Les officiers leur iont croire qu'ils I i- combattent contre les Français entres en r- Belgique et comme ils ne connaissent pas * i- les uniformes le stratagème réussit. îr Les Allemands prisonniers chez nous sont ' îs bien traités. c "e Les prisonniers reçoivent de l'eau et r- quelques aliments avant d être interrogés. T ît Lorsqu'ils ont comparu devant 1 autorité J ;s militaire, ils sont emmenés discrètement I 'é sous bonne garde. Quant aux officiers, nous f it en avons vus qu'on emmenait en automo- 2 bile, accompagnés d'un officier belge ie 1 i. leur grade. I 1- Quelques soldats belges s'étaient permis • i- de huer des prisonniers. Ils ont été sévô- £ 3] rement réprimandés par leurs officiers- 1 rn Belge dans les lignes aile-nandes. — Il nous raconte ies impressions. Un Ixellois, M. Jules V..., vient de rentrer Bruxelles, après avoir fait une t promenade A travers les lignes allemandes massées en tace la place do Liège. M. Jules V... a bien voulu us donner quelques détails sur son voyage. Je parle, dit-il, couramment VAllemand., i me suis présenté dans ua corps de gar-: où j'ai demandé si ou savait Q" se trou-it « mon » régiment. J'avais connu, à ruxelles. un garçon coiffeur allemand qui 'avait donné divers détails sur le règlent dans lequel il avait servi; il m'avait paiement cité des noms i'officiers. Grâce à s indications, les soldats allemands à qui m'adressais furent aisément trompés. Ils me confièrent alors leurs impressions ir les combats de ces derniers jours. Us ) s'attendaient pas à la îésistance que ur ont opposée nos soldats; ils ne cachent is leur admiration pour ceux-ci : c Dasa nd garn keine soldaten, dass sind lôwenl» le ne sont pas des soldats, déclarent-ils, ce »nt des lions !) En Allemagne, on avait certifié aux sol-its que la Belgique accueillerait avec joie s troupes du Kaiser. Tout cela déroute et démoralise les sol-its allemands. D'autre part, ils se plaignent beaucoup 3 fatigue et ae faim. Leurs i ertes sont us grandes encore c.ue celles renseignées ir les journaux belges. Les compagnies itières ont été fauchées. Feignant d'être éclopé, j'ai réussi à me ire admettre dans une ambulance où ou .'a admirablement soigné, il faut le re-mnaître.Un détail intéressant : On a évité de met-e dans les régiments lancés contre la Bel-ique, des Allemands oui avaient habité îez nous. On les a versés de préférence ins les corps destinés à marcher contre la ussie. LES HOSTILITES Le lieutenant aviateur Massaux a fait ne longue et fructueuse reconnaissance u-dessus de l'armée ennemie. A son re-}ur, comme son biplan ne portait aucun igné di3tinctif, des soldats belges tirèrent ur lui, heureusement sans l'atteindre, 'aviateur atterrit alors et le curé du vil* ige lui remit un drapeau belge qui fut at< iché à l'avion. Lo lieutenant Massaux put lors continuer son voyage sans incident.. ÏN TÉLÉGRAMME DU MAIRE DE LYON. Le bourgmestre de Bruxelles a reçu du îaire de Lyon le télégramme suivant: € Ami fidèle de la Belgique, je voua dresse, en ces minutes émouvantes, l'ex* ression de l'admiration et de l'enthousia* ie de tous mes concitoyens. Je vous em-rasse fraternellement. (S.) Herriot, Maire. » Faits d'armes. Parmi les faits d'armes accomplis par nos roupes, on raconte le suivant : Sous les forts de Liège, une compagnie 'un de nos régiments de ligne avait pria osition en face des Allemands. Elle fau-ha les premiers rangs ennemis. D'autre» inrent les remplacer, ils subirent le même ort. Douze fois ce-fut la même boucherie... ,es soldats allemands ne voulaient plufl 'exposer au feu de nos lignards. Leurs of-iciers durent les y contraindre en leui aettant leur revolver sur la poitrine. Plusieurs centaines d'allemands rest& ent sur le terrain. Finalement les ennemis prirent la fuite» ls auraient tous péri. ♦ [.es correspondances de et pour les militaires. Depuis l'ouverture des hostilités, l'Adminis-ration des postes a pris les décisions suivantes n faveur de militaires sous le armes : Les correspondances de et pour les mili-aires sous les drapeaux circulent en fr an-bise postale, dans le royaume. Celles adres-» ées à ces militaires sont dispensées de tou-* e formalité de contre-seing. Quant aux orrespondances expédiées par eux, il suffit u'elles portent la qualité de l'expéditeur u toute autre mention (« Service mili-aire », « S. M. », etc.) indiquant qu'elles iroviennent d'un militaire. Les envois recommandés adressés à des ersonnes sous les drapeaux, à leur domine et sans indication de la qualité de mi-itaire. peuvent être remis contre émarge-aent a un membre adulte de la famille du; lestinataire, à la condition qu'il n'y ait au* un doute au sujet de P identité de la per-< on ne appelée à donn er décharge. Jusqu'à nouvel avis, les comptables des >ostes sont autorisés à payer les quittances mises par le Département de la Guerre au profit des volontaires avec primes en mains ; 1°) de l'épouse, lorsque le volontaire avec* •rime a un ou plusieurs enfants à sa charge ; 2°) de la personne ayant la garde des en-ants, si le volontaire avec prime est veuf; 3°) du père ou de la mère si elle est veuve, orsque le volontaire avec prime est soutien' le ses ascendants. Les militaires anglais et français faisant; lartie des corps d'armée en campagne eu Belgique obtiendront, dans nos bureaux de ►oste, le payement des « Money orders », Postal orders », bons de poste et mandats nternes émis à leur profit dans la Grande-Bretagne ou en France. De plus, les clit? mreaux pourront échanger contre espèces es timbres-poste belges, français ou an-;lais, qui leur seraient présentés par les rai-itaires

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