Le nouveau précurseur: journal du soir

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s.n. 1914, 22 July. Le nouveau précurseur: journal du soir. Seen on 20 April 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/6m3319sx06/
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«s1- cnrvQ cteivxiimf;^ 8GB" minée — TV0 S03 Le Nouveau Précurseur AEONTsTElVnEN'TS Î HNVER3. un an 12.00 fr.; six moia 6.50 fr.; trois mois 3.50 fr. INTERIEUR, * 15.00 fr.; » 8.00 fr.; » 4 52 ?" HOLLANDE, » 3?.O0 fr.; » 16.00 fr.; • 8-00 fr. LUXEMBOURG, » 33.00 fr.; » 16.00 fr.; » 6.00 fr. UNION POSTALE, » 42.00 fr.; » 81.00 fr.; » 10.60 fr. Tout abonnement so poursuit jusqu'à refus formel. an friRfiKNR 4 Anvers au bnrean du ionrnal et dans tous lis bureaux dos JOURNAL DU SOIR rttiPHOliS { «sas.' { 39, VIEILLE BOURSE. - ANVERS. A-3SrnsrC3KTCE 3 r 0RDmAmns,)a petite ligne, fr. 0.80 I Réclames, la ligne. î Ir. 1.50 • d à 4 lignes . » 1.00 Faits divers, la ligne. . » 8.60 Financières, la ligne . . » 0.50 I Chronique Anvers ...» 3.00 Les annonces de Vétranger et de la Belgique sont reçues aussi par VAgence EcCoas, 8, place des Martyrs, à Bruxelles, 8, Place de là Bourse, à Paris, et 20, ffiah Holborn, à Londres. Au Dehors —» - ANGLETERRE La conférence du Home rule ! tgsfjiefs des différents partis politiques di i rjeIIient anglais, qui devaient faire partit ( £ fo conférence irlandaise ont été reçu: ■ iSer, par le roi George V, à Buckingham Une foule énorme se trouvait massée au: alentours du Palais.- M. Dillon, l'un des chef, irlandais; M. Bonar Law, M. Craig et M Carson ont été l'objet à leur arrivée d'une cha leureuse oVttlion. M. John Redmond est ar ' rivé, suivi de lord Lansdowne. MM. Asquitl pi Lloy'd George sont arrivés les derniers. Le Roi a expliqué aux personnalités qu prendront part à la conférence, dont la pre inière séance a lieu ce matin, à 11 h. 30, 1< but de cette conférence, but qui est de trou ver un terrain d'entente pour écarter les pos abilités d'une guerre civile. Dans le monde parlementaire de la majorit libérale, on ne pense pas que la conférenc puisse aboutir, Une protestation Le groupe travailliste de la Chambre de communes a voté un ordre du jour protes tant contre la convocation par le Roi d'un conférence au sujet du home rule. Cette irr mixtion de la Couronne dans le parlement? risme crée un précédent fâcheux. Copie d cet ordre du jour a été envoyée au premie ministre, avec prière de la transmettre a Roi. Une dissolution du parlement Le bruit courait mardi soir avec persis tance dans les couloirs de la Chambre de communes que des élections générales étaien imminentes. Certains membres du parti libéral, au non fcre d'une centaine, se sont réunis hier après nlidi h la Chambre des communes et on adopté un ordre du jour très énergique d< mandant au gouvernement de ne faire av i tm concession qui soit inacceptable par le I nationalistes irlandais et de. ne pas consenti à une dissolution du Parlement avant que 1 fj'il! supprimant le privilège accordé à cei tains électeurs de voter plusieurs fois, ait ét transformé en loi. FRANC! Les toat3 de Peterhof Les toasts échangés à Peterhof provoque) en France un vif enthousiasme. On consta avec satisfaction que l'entente russo-frança se, qui date de 25 ans, a eu pour la Fran< de très appréciables conséquences et que c'e grâce à elle que la France a vu son prestij se relever & l'extérieur. Le passage du di cours du tsar, où celui-ci rappelle l'amit avec l'Angleterre, a- confirmé les prévisioî au sujet d'une entente loyale et durable et u rapprochement anglo-russe dans la questic navale. 11 est maintenant hors de doute que les n gceiations sur la question brûlante des sou ces d'huile de pétrole en Perse auront une i sue favorable. RUSSI M. Poincaré en Russie Hier, mardi, dès 11 h. 1/2 à Saint-Pétei bourg, la foule se masse derrière le servi' d'ordre en face de l'embarcadère impérial c doit descendre le Président, et du pont Nie las. Les voies publiques sont pavoïsées ai couleurs françaises et russes, notamment 1 quais et la perspective Newsky, que suivra cortège au cours des visites. De nombreux c melots vendent des médailles populaires ai effigies du tsar et de M. Poincaré et de peti drapeaux français et russes qu'ils écoulent r pidement parmi la foule. Un clair soleil, tel péré d'une, légère brise* ajoute à l'éclat c spectacle que présentent le port, la Néva et 1 larges perspectives de la capitale. A 1 heure 15 l'«Alexandria», venant de Pét( hof et ayant à bord M. Poincaré, accoste < ponton impérial du quai Anglais. Le Président se rend à la forteresse Pier et Paul, où il a visité les tombeaux des sou\ ïains russes. A 2h. 30, il s'est rendu à l'ambassade Franco, où il a reçu la colonie française. Ai Poincaré a ensuite visité l'hôpital fra fa/s et a posé la première- pierre d'un dispe faire antituberculeux. A 4 heures, M. Poincaré a fait en voiti: une promenade à travers les principales rr de la ville, au milieu d'une foulé compacte,ç ) pousse de retentissantes acclamations.M.Poincaré se rend au Palais d'Hiver, où il reçoit le corps diplomatique et une délégation de la noblesse (1e St-Pétersbourg. Le Président, après différentes visites, se rend à l'ambassade de France, où il donne un [ dîner en l'honneur des ministres russes et aux personnages de la Cour. Avant de quitter Saint- Péterbourg, M.Poin: caré a tenu à se rendre à l'hôtel de ville où il i a été reçu par le maire et conduit dans la salle ; des fêtes. Après avoir entendu quelques mor- > ceaux russes M. Poincaré a quitté l'hôtel de ville et au milieu des acclamations s'est rendu : à l'embarcadère. Il s'est embarqué avec sa > suite sur l'«Alexandra» qui a démarré à 11. h. 30, illuminé par les projecteurs du «Standard», au milieu de nouvelles acclamations et des cris de «Vive la France I Vive Poincaré I ». i . Des banquets [ • L'amirauté a offert mardi soir à la Maison du Peuple un dîner à 600 marins français qui, à leur arrivée, ont été accueillis par les cris enthousiastes de-la foule, s La « Marseillaise » et l'hymne russe ont été 3 joués puis une représentation théâtrale a suivi. A l'hôtel de ville un banquet de 200 couverts a été servi à 8 heures, en l'honneur de l'amiral Lebris et des officiers de l'escadre, dans la salle des fêtes décorée à profusion de dra-5 peaux français et russes et de guirlandes. AUTRICHE-HONGRIE Contre la Serbie e ..... ... r La «Tribuna», de Rome, annonce que la 1 note do l'Autriche à la Serbie aura la forme d'un ultimatum. A Vienne on affecte de redouter l'intransi-gence de la Serbie, soutenue par le Monténégro.La «Deutsches Volksblatt» voit surtout une s difficulté dans le fait que le prince Georges t serait protecteur des agitations panserbes et l'Autriche viserait d'anéantir l'influence du prince. Or, le prince Georges, fils aîné du roi, ne possède aucune influence; il a même dû 1 renoncer ù son droit de succession au trône. Les arrestations en Bosnie s r On mande de Serajevo que la police con-0 tinue à arrêter de nombreux habitants de la région. Quatre prêtres ont ainsi été mis en c état d'arrestation à Serajevo, dont deux à la sortie de l'église où ils venaient d'officier. La situation dans toute la Bosnie est de- - venue intolérable pour l'élément serbe. BULGARIE ^ Une enquête ,l" Par une note verbale communiquée à h légation de Roumanie, le gouvernement bul ^ gare insiste pour qu'une enquête internatlo nale soit faite par les attachés militairsi fl étrangers à Sbfia ou à Bucarest, au choi: , du gouvernement roumain, sur les récents in * cidents survenus à la frontière roumano-bul n eare- é- GRECE ET TURQUIE r- s- Vers l'entente M. Venizelos, qu'accompagnent M. Politi? ~ directeur général au ministère des affaire — étrangères, et son fils M. Kiriako Venizelos comme secrétaire particulier, est parti mard viâ Tri este pour Bruxelles où son arrivé coïncidera avec celle du grand vizir, qui pai s* tira, croit-on, vendredi de Constantinople. C'est le 30 de ce mois que M. Venizelos rer ,u contrera à Bruxelles le grand-vizir. On assure dans les cercles diplomatique IX bien informés de Constantinople que le granc -s vizir a déclaré à plusieurs chefs de mission le diplomatiques qu'il partira après la fête n; a- tionale du 23 juillet pour l'Europe afin de s ix rencontrer dans une ville de Belgique ave ts M. Venizelos'. On croit que les deux chefs d a- gouvernement espèrent arriver à la solutio n- des questions en suspens entre la Turquie i lu la Grèce, notamment la question des îles ■ es celle de l'émigration. ;ru ALBANII Négociations difficiles re Dans leur réponse, qui a été reçue hier Durazzo, les rebelles déclarent refuser de n gocier avec les représentants des puissanc dans une localité autre que Gliiak. Il est dit dans cette communication que 1 n" mandataires des insurgés sont obligés d'i sister pour que tes négociations aient lieu « re milieu du peuple albanais. Les représentai! es des puissances décideront aujourd'hui s'i ui doivent se rendre à Chiak. Les troupes grecques A la suite des informations tendancieuse répandues en Europe au sujet d'une soi-disan participation des troupes régulières grecque à la prise de Corytza, le gouvernement, liellé nique a fait savoir aux puissances, qu'il cor sentirait volontiers à 3a constitution d'un commission internationale d'enquèfle, ajoû tant qu'il avait le plus vif désir d'arriver a' plus tôt à faire établir la vérité à ce sujet.- MEXIQUE Encore Huerta De nombreux câblogrammes annoncent r* gulièrement chaque jour que l'ex-présiden Huerta a quitté Puerto-Mexico. Mais tandi que les dépêches annoncent tantôt qu'il s rend en Jamaïque • et tantôt qu'il fait rout vers l'Europe, on apprend tout simplemer qu'il fume d'excellents havanes dans un Wf gon qui ne se décide pas à abandonner 1 station de Puerto Mexico: «Le président fi m« et converse, mais paraît moins gai qu d'habitude», disent les câblogrammes Hostilités suspendues Le général Carranza a promis de suspeï dre les hostilités pendant les négociation avec la Commission chargée par le présider Carbajal de prendre des dispositions pour ] changement du gouvernement de Mexico. Un Mexique du Nord Les milieux officiels des Etats-Unis ont ai pris que le général Villa lève des impôts dar le Nord du Mexique, malgré les ordres d général Carranza. D'après les renseignements reçus par le ministères américains de la Guerre et de 1 Marine, le général Villa a l'intention de fo: mer une République distincte, composée de Etats de Chihuahua, Coahuila et Senora, doi il serait le dictateur. PERS! Les fêtes du couronnement Les fêtes du couronnement du Shah ont e lieu hier à Téhéran et dans toute la Perse a milieu d'un enthousiasme populaire énornii Après avoir prêté le serment d'usage au Pa lement et avoir assisté à un service religieu: le Shah a reçu à la mosquée' le corps dipli matique et tous les dignitaires qui lui ont êl présentés par le régent. L'ordre n'a cessé de régner. AUSTRALII L Dissolution du Parlement fédéral ; Au grand étonnement des sceptiques, le m nistère fédéral a passé de la menace 'à l'actio et vient de dissoudre à la lois les deux Chan Lies du Parlement. On sait que les dernière élections avaient abouti à ce résultat singuli< de rendre chaque parti maître de l'une d'e . les. Le Sénat qui est aux mains des travailli tes, a rejeté récemment un projet de loi ado] té par la Chambre pour interdire formellemei aux administrations publiques d'employer d( syndiqués de préférence au reste des citoyen s C'était l'occasion cherchée par le gouvern ment pour tenter de se débarrasser de ces s i nateurs "ncommodes. La Constitution lui pe b met de renvoyer en cas de conflit les deu •- Chambres devant les électeurs. Il en a profit M. Cook, le premier ministre, ne pouva choisir champ de bataille plus favorable. I parti travailliste n'a pas de point plus faib s que sa partialité pour les syndicats qui 1 [- fournissent à la lois ses cadres et ses fonds, s vient d'affablir encore sa position par des cri i - ques intempestives contre le gouvernement g e néral pour s'être prêté à une dissolution. Ui c victoire des libéraux serait donc certaine, n' e tait une vague impopularité, une défiance il n précise que leurs attachés dans le monde d >t affaires semblent inspirer â quantité de gens. On ne serait qu'à demi surpris si le cor électora1 maintenait l'état de conflit entre 1 _ deux Chambres. Il eût été difficile d'irnagin - une Constitution plus absurdement majoritai que celle du Commoweal.ht. A une Chamb élue au scrutin unnominal, elle superpose i Sénat au scrutin de liste par six circonscri ^ tions dont chacune nomme six sénateurs. Av j deux partis presque égaux en force, il suf ,g d'une différence de quelques.centaines de vc pour que le plus nombreux soi^ seul représen •s I.a date des élections est incertaine. Il n- trouve que les listes électorales sont en v< iii do reconstitution, sans compter que le Par ts ment actuel ne doit se séparer qu'après av< ls voté les douzièmes provisoires nécessaires pc attendre la réunion de son successeur. Drame épouvantable ^ dans les airs î i Une femme tuée, dans une chute vertigineuse de 650 mètres, voilà la clôture affreuse du grand meeting d'aviation de ■ Stockel, près de Bruxelles, meeting par ailleurs si intéressant. chaque journée se terminait par la descente en parachute d'une très jolie femme, qu'un aéroplane élevait à des centaines de [ mètres de haut. s L'aviateur se nommait Champel; l'auda- 0 cieuse femme était Mme Cayat de Castella. e Les jours précédents son succès avait été énorme. 1 * * * i. Mardi, à 5 1/2 heures, Mme Cayat de o Castella se fait attacher sous l'appareil de Champel. Serrée à la poitrine, aux épaules et aux cuisses par des bandes, elle a le mouvement des mains et des jambes libre. C'est Faviateur lui-même qui doit déclan-i- cher l'appareil et laisser tomber la para-s chutiste. p Mme Cayat de Castella embrasse son mari avant de partir, crie gentiment «Coucou!» aux journalistes, à qui elle fait signe de la main. Il est exactement 5 h. 40 m. lorsque Cham pel s'élève; il effectue plusieurs tours de s piste en prenant de la hauteur, jusqu'à ce a qu'il ait atteint 650 mètres. * * * s Le biplan ralentit un instant, et l'on voit f très distinctement le parachute se détacher ^ de dessous l'appareil. jf Une angoisse étreint le public. L'engin s'ouvrira-t-il? Hélas! tout espoir semble perdu. Avec une vitesse vertigineuse on r voit Mme de Castella descendre vers le sol, traînant au-dessus d'elle un paquet de cordages et de toile. A maintes reprises elle fait des efforts u désespérés pour ouvrir le parachute qui u reste fermé. ). La chute s'opère en dehors de la plaine d'aviation, derrière le dépôt des tramways, :, dans un champ de blé. >- La foule se rue vers le lieu de l'accident. é On brise les clôtures; on traverse le champ de blé. La charmante petite femme, si jolie, si - gentille, n'est plus qu'un cadavre mutilé, - les jambes brisées et recroquevillées, la tête sur l'épaule droite, un mince filet de sang à la bouche et aux oreilles. j. Sur elle, la toile du parachute semble n être déjà un linceul. 1- Un ouvrier, nommé Berças, la soulève s dcacement. Mais la.foule, bête, stupide.bru-r taie, accourt et menace d'écraser ce qui fui [' Mme Cayat de Castella. 5" La gendarmerie dégage rapidement; la Il Croix-Rouge de Stockel amène une civièn ,s et Von transporte ainsi le cadavre dans une 5. dépendance du champ de courses. 2- Le docteur Lisin, médecin militaire, ' es saie de prodiguer des soins à la malheu r" reuse femme, mais hélas! ne peut que cons f tater le décès. ^ Les membres de l'Aéro Club et les orga (0 nisateurs, atterrés, entourent, dans un au le tre local, M. Cayat de Castella, dont la dou ii leur fait peine à voir! H «Ma poupée, ma pauvre poupée!» gémit il. • C- * îe * * é- Quelles sont les véritables causes de ce n- accident? Nul ne le sait. Le parachute n 3s s'est pas ouvert, ça tout le monde a pu 1 constater. Mais pourquoi ne s'est-il pas ou ?s vert? Voilà la question! es Le parachute est un vaste parapluie don er l'extrémité la plus large est entourée d'ui re tube en caoutchouc gonflé comme un pnev Ce tube étant roulé sur lui-même, se de p. tend dès qu'il est lâché et maintient donc 1 ec parachute dans sa forme de parapluie, fit Le tube a-t-il crevé ou n'était-il pas su ix fisamment gonflé? té- M. Cayat de Castella croit que c'est cett se dernière hypothèse qu'il faut admettre. ;ic Et la foule fut dans sa cur'osité, ma ur saine, brutale et presque sadique; elle voulu voir, elle a escaladé les plates-fo KaBK—M—MBBBHaCTE——BWK—BU— mes des trams qui étaient à cinq mètres d lieu de l'accident, puis elle a foulé 1( champs de pommes de terre, les carrés d pois, pour voir, pour m^eux voir le -dram et c'était scandaleux. Nouvelles de rÊtrangei Les grèves russes D'après des données officielles, le nombi des grévistes de St. Pétersbourg s'est élevé lui di à 111,000; des journaux les évaluent mên à 150.000. Ils ont parcouru les rues en portai des drapeaux rouges, en chantant des chan révolutionnaires, p; mt arrêté la circulatic des tramways. Ils ont jeté des pierres à : police et ont blessé trois officiers de po! ce et onze agents. Dans quelques cas police a dû tirer des coups de revolver poi disperser la foule. Personne n'a été bless Quarante-cinq ouvriers ont été arrêtés. Dans la soirée, dans le quartier de Wibor il s'est produit des troubles graves. Des mar testants ont renversé la voiture d'un tra à chevaux. La foule, ainsi que dés personn placées aux fenêtres- des maisons, ont jeté d pierres et tiré des coups de revolver sur l'a p lice qui intervenait. La police a tiré sur 1 manifestants et sur les personnes placées ai fenêtres ouvertes. On ne sait pas encore s'il a eu des blessés parmi les manifestants. Tro agents jut été blessés. Une autre grève à Bakou Les employés des stations qui fournissent la ville de Bakou la force électrique et le pe sonnel des -fosses de filtrage municipal o cessé le travail et se sont mis en grève. La ville est menacée de manquer d'eau p table. On a fait ajinel aux troupes du gén pour parer à la situation. Le doyen des avocats Le doyen des avocats d'Angleterre et pei être bien du monde, M. Williain-Augustus Gc don Hake vient de mourir à Brighton, des si tes d'une bronchite, à l'âge de 103 ans. Il était le plus jeune fils de Thomas Bedfo Hake, organiste à la cathédrale de Leeds, et petit-fils, par sa mère, du capitaine Gordon, q appartint à l'état-major du général Wolfe qui le vit mourir en 1759 à la bataille de Québ où iMontcalm trouva aussi la mort. Entré ; barreau en 1835, il eut la gloire d'y «patronne lord Broughain, qui ne prit ses inscriptions q trois ans après lui. M. Hake avait pris sa retraite en 1864, prévoyant pas, sans doute, qu'il lui restait e core un demi-siècle à vivre, et était venue fixer à Brighton dans un cottage construit p le roi George IV à l'usage des invités qui pouvaient trouver place au Royal Pavillon. Par préférence personnelle ou par amour • style, M. Hake ne s'y éclaira jamais qu'a bougies. Fort attaché à l'étiquette de sa prof' sion, il estïmait qu'un avo; at ne doU pas vo} ger dans une voiture publique, à moins ( être accompagné, par trois ou quatre confrèr et se vantait d'avoir fait quelquefois plus de 1 milles à pied plutôt que de déroger à ce prin 1 pe. C'est d'ailleurs à l'exercice régulier de marche qu'il attrbuait sa vigoureuse vieilles quand ses enfants, devenus sexagénair avaient peine à le suivre: «Bonne fatigue, le disa t-il; c'est un clou de moins à notre c cueill» P ut-être aussi devait-il sa longévité à culture classique; comme beaucoup de vii lards et comme tous les vieux avocats, il eu vait la muse et traduisait Horace On a de un poème «Société organized: an Allegor et l'on aurait aussi sa traduction en vers l'ami de Mécène si un valet de chambre ne | vait brûlée par mégarde. Ce fut un de ses grài chagrins. t | A cela près, il vécut heureux jusqu'au b 2 .j et confiant dans l'avenir. A 101 ans, comme 3 2 lui conseillait de porter des lunettes: «Ah! n J . dit-il, je ne veux pas abîmer mes yeux.» £ mobilier était des plus modestes. Un jour qu t de ses bôtes, pour faire sa toilette, demanc i* une glace, il lui apporta une lame de ras< i c'était, dans sa maison, ce qui ressemblai! plus à un miroir. e Une trombe d'eau Hier, une trombe d'eau s'est abattue sur verses localités du département des Bouches-Rhône.e t A Pelissanc, la rivière la Douloubrc a dél dé, ravageant les,champs. A Saint-Cannat,!' a envahi les maisons. A Rognes et les villa environnants, Peau a également causé d'i ■ p a râbles dégâts aux cultures. Des maisons ci , sont écroulées. A Salon, toute la ville fut ir r- dée. NOS ÉCHOS e e *** Un miracle Il n'y a pas d'erreur, ce n'est qu'aux églises qu'on trouve les miracles. Ainsi, voyez l'église St-Jacques ou plutôt sa tour. Depuis que vous la connaissez,— à moins que vous ne soyez un contemporain de Na-% poléon I, — vous ne l'avez jamais vue sans sa carcasse de planches et de poutres que d'aucuns prenaient pour un échafaudage et sur laquelle on voyait de loin en loin un ouvrier faisant semblant de travailler.Tous les Anversois avaient fini par croire que e cette boiserie faisait partie intégrante de l' la tour;que l'architecte qui dressa les plans lt de l'église, l'avait ainsi voulu et on était bien certain que nulle force au monde ne n serait parvenue à sortir la tour de son cor-a set de bois. Il fallait donc bien un miracle i- pour que quelqu'un put voir encore la tour •a dans son état primitif. J.r Ce miracle vient de se produire; mais au contraire des miracles habituels, ce n'est y pas une apparition, c'est une disparition i' qu'on a constatée. En fort peu de temps, on -n a vu les poutres et les planches disparaître, ïs Comment? On ne le sait pas, comme on îs ignore où elles sont passées. Peut-être bien 3" les intempéries les ont réduites en pous-sière, avant que les travaux de restau-' ration ne fussent achevés, car ceux-ci fs avaient l'air de ne jamais devoir être terminés. Alors, il va falloir rebâtir l'échafaudage. Cependant, il semble que telle qu'elle se présente, la tour de St-Jacques a fort bon air et qu'on pourrait la laisser a quelque temps ainsi pour que dans ce siècle nouveau, une génération au moins puisse la connaître. o- . Et bientôt nous aurons l'échafaudage ie autour de la flèche de la cathédrale. Cela suffira amplement, sans compter que St-Charles-Borromée tient toujours sa tour cachée derrière les poutres. it- * * * iL Le bluff ii- Le 1er juillet on devait organiser le nouveau service de passage entre les rives de ^ l'Escaut devant Anvers. ^ M. Segers l'avait formellement promis et et l'on sait que ce ministre, contrairement h ec son collègue, le toujours souivant M. Heile-iu ! putte, ne manque jamais à sa promesse, r» Jamais? je C'est beaucoup. Au commencement de juillet, trois ba-teaux-mouches ont été amenés en rade se d'Anvers. On en a beaucoup parlé; ils ont àr été l'occasion de maintes louanges à l'a-ne dresse de M. Segers. Mais un beau jour, ils ont disparu, faisant la nique aux Anversois. lu Depuis ils sont on ne sait où. Est-on bien certain qu'ils aient réellement i existé. Ces bateaux-mouches n'ont-ils pas . été prêtés à M. Segers ad pompam et osten-ÎS, • tationem, comme disaient les légistes ro-301 mains, pour la pompe et l'ostentation, ci- ; Pour faire du bluff, disert les modernes, la , * * * Les décorations nationales ur ' On dit parfois pour blaguer nos compa-er- triotes que le Belge est essentiellement un homme décoré. ?a ; Il est de fait que l'on en distribue des :J. . décorations en Belgique. jy- : Nous ne parlons ni de l'Ordre de Léopold, yn. ni de l'Ordre de la Couronne, ni de l'Ordre de de Léopold II, ni même des décorations l'a- congolaises, des décorations civiques ou ids militaires et autres croix et médailles, accordées pour de longs et loyaux services à ,ut l'Etat. ^ A côté de toutes, ces distinctions-là, il y ;0j-| en a des séries d'autres, 'un A l'occasion des fêtes nationales, le gou-ait vernement. vient de décerner plus de 8,000 )ir; décorations. le i En voici le compte: | Décorations de mutualité: Ire classe, 220 ; décorés; 2e classe* 1,290. ! Décorations de prévoyance: Ire classe, 17 di. décorés; 2e classe, 27. du- Décorations de copération: Ire classe, 2 décorés; 2e classe, 40. )or- Décorations des unions professionnelles 2îllJ Ire classe, 3 décorés; 2e clase, 70. &c.s Décorations spéciales agricoles: 540 déco rés, dont 140 de Ire classe. |on. ! Décorations ouvrières agricoles: 410 déco : rés, dont 160 de Ire classe. Feuilleton du «Nouveau Précurseur» 6( LA PLUS FORT! Grand Roman PAR Robert 8AIRJVILL: Trop meurtrie pour se tenir debout, < demeurait accroupie sur le sable, me jçante et telle qu'une bête à qui l'on v tirait arracher son petit. En apercevant Adolphe Tournel, < S'écria d'une voix rauque: ^ — N'approchez pas!... n'osez pas touc & mon enfant! Pour toute réponse, le bossu saisit îouet, s'en servant comme d'une mass le souleva et le fit retomber sur la tète la jeune femme. Mme de la Rochebriant poussa un s pir étranglé et s'affaissa sur le sable. — Ca y est, pensa le sinistre gredin. Toi, il faut que le jusant t'emporte et tu serves à déjeuner aux poissons. Non sans peine, il la souleva par 'épaules et la traînant sur le sable, il er dans l'eau. — Voilà qui va bien, dit-il. Tâchons d'aller assez avant pour qu Courant l'entraîne. Mais soudain, il s'arrêta. Une légère rumeur venait de lui f dresser la tête. A quelques cent mètres de la côte, vis aux rayons de la lune maintenant dég< des nuâges, louvoyait sur l'ondulation i\ot une barque de pêche. C'était une de ces barques à voiles ges comme on en construit au villagi Sené. s j» ■■■" — ■■■«■ — Le sénégaud, ainsi qu'on le appelle i pays de Nantes, était en train de faire n maraude. H, Toutes voiles déployées, il draguait U côte, cherchant à ramasser des huîtres. — Oh! oh! murmura le bossu avec c 1ère, coup raté!... Filons et vite. Il lâcha prise et,abandonnant le corps Mme de la Rochebriant, que ne recrouvn pas entièrement le flot, s'élança vers le •lie vage- la_ Là, prenant à pleins bras la petite Tan _ " ra, toujours évanouie, il remonta vers chemin. îlle ^ s'éloigna en courant. 101 LE RAPT lé Toujours courant avec son léger farde ue> dans ses bras, Adolphe Tourne! franc de dunes pour remonter la route parci rue tout à l'heure. ou" Il allait d'un pas rapide, parfois reto nant la tète, il regardait autour de lui. Ce bandit, qui, tout à l'heure, avait*; 3ue dacieusement bravé tous les périls, ét maintenant aiguillonné par la peur. lfiS Le moindre bruit du vent, la plainte 'tra présent affaiblie de la vague, le cri mo tone de la chouette dans la lande, tout faisait tressauter. 3 lc Par instant, il croyait entendre les précipités de gens acharnés à sa poursu — Ah! ah! se disait-il, ce sont les lu [llTe mes du bateau. Tls m'ont aperçu et courent après ib!c pour me saisir. Lg?e Alors sa course se précipitait, forcei ( 11 haletante. Soudain, il trébucha et roula à terre rou- , c|e II se releva en jurant. Le disque de la lune,émergeant d'un r ^ t 1 ,u ge roussâtre, épandait en ce moment la clarté dure et froide qui éclairait viol ment tous les détails du passage. Devant lui, dans une flaque de sang < gulé, s'étalait un amas informe d'os, °~ lambeaux de chair, de muscles écrasés, fragments de viscères, tout le débris c être humain. C'était le cadavre du malheureux■ A£a: l[} qui, d'abord piétiné par les sabots des ri" vaux, avait ensuite été broyé sous les r< de la voiture. a" Le tronc, presque complètement coup • tenait plus que par quelques fragment? reste du corps. Le visage, resté intact, gardait l'empi te sur ses traits convulsés des affres l'agonie. Entre les lèvres tordues et tuméfiées, nu tait la langue noire et pendante, [j'it Les yeux demeuraient ouverts; opac )u_ vitreux, ils semblaient se fixer sur Ado Tournel avec une menaçante obstina ir_ — Pouah! fit le gredin. Et repoussant le mort du pied, il c IU- poursuivre son chemin. ait Mais, presque aussitôt, il s'arrêta, pé d'une idée subite. 1 ^ Déposant l'enfant sur le sol, il se pe no~ sur le cadavre et se mit à fouiller dan le poches de sa victime. Elles ne contenaient que quelques p •£e de menue monnaie, un mouchoir à )m^ reaux, ime pipe. Quant à la montre, elle avait été ré 110i en miettes; de plus, étant en nickel, el présentait aucune valeur. , Le bossu poussa un nouveau juron e sissant l'enfant reprit sa course. Enfin, il atteignit l'extrémité du ch à l'endroit où il va rejoindre Auray. A ce moment, se détachant de I'oj tua- une femme se rapprocha de lui. mo Elle était grande, osseuse, toute vûtue 3m- noir. Aux clartés de la lune, son visage livi loa_ et décharné ressemblait à une tôte de mo: (10 D'une voix mystérieuse et avec un rie ,le nenient étouffé: l'un ~ ("'est toi, mon homme? demanda-t-el ' — Oui, ma- belle Anaïs, c'est bien m -ius riposta l'autre, à voix basse. ■I,e. — Enfin!... Et où est l'enfant? aies — Ee voici. Ah! ça n'a pas été tout se et il m'a fallu trimer. 5>ne — Montre-la moi vite que je la voie! i au prit la femme Bartel. — Adolphe Tournel déposa la petite '1 ■ein- mara par terre. ; cto La veuve Bartel s'accroupit auprès de fillette, et, se penchant sur elle, la regar sor- longuement, silencieusement. L'enfant, toujours immobile, ne donn ues, pas signe de vie. lphe On (lirait qu'elle est morte! gromm Lion enfin et d'un ton courroucé la vieille. Morte! répéta Adolphe, que non p liait Elles oAt l'Ame chevillée dans le co toutes les gosses de cet âge. ■ran. Ah! la satanée créature, m'a-t-elle doi du fil à retordre! — Mais pourquoi est-elle inanimée? ncha Dame, je lui ai donné une tape sui s les i télé, histoire de la faire taire. Elle criait à réveiller les gendarmes, ièces Vrai,si tu ne m'avais dit qu'il te la fal car- vivante, je... • ..... 11 n'acheva pas, mais des mains il fit duite geste qui complétait sa sinistre penséo, le ne — Bien, bienj Où est son chapeau? — Je l'ai jeté, à la mer. t sai- — Un chapeau de prix! Pourquoi? ■ Pour qu'on crût que la môme s'é emin noyée. — Imbécile! Il fallait me le rapporte nbre, Puis, se relevant, la vieille se rappre de son complice et murmura: m fr" Il ;le — Alors tout a été exécuté comme c'él convenu? le — Oui, à p"eu près, 't. — Comment, à peu près? s'écria la vei a- avec inquiétude, la voiture et les gens sont pas dans la mer? — Non, un accident a brisé une des ro de la calèche et elle est restée sur la gri — Jobard! idiot! maudit avorton! c . avec fureur la femme Bartel. 11 II fallait tout pousser dans l'eau p qu'on crut à un emballement des cheva — Je te dis que c'était impossible; fait ce que j'ai pu. Après tout, qu'importe, puisque perso ne pourra rien dire? cjq — Sont-ils du moins morts, bien me le cocher et cette Rochebriant? ait — Pour le cocher, il a son compte! Si 1e cœur t'en dit, tu peux t'en assi îla toi-même. Va donc le voir! asi — Et l'autre? pS — Elle ne vaut guère mieux! — Quoi! comment?... elle n'est pas tllé à- fait morte! exclama rageusement vieille. — Si elle ne l'est pas, elle a la vie d la ricana Adolphe; je lui ai brisé le cran ensuite l'ai proprement roulée dans flots. lait Elle doit être noyée, à présent. La femme Bartel murmura quelques : un telligibles imprécations, puis alla s'acc pir de nouveau auprès de la filette nouie. L'œil fixé sur l'enfant, elle semblait i un retour à la vie. tait Soudain,comme galvanisée par ce re aigu, Tamara tressaillit et avec un lu r. convulsif revint à elle. cha Tout d'abord, elle promena autour < des yeux ahuris et effrayés. ait ! Puis, se redressant, la fillette se leva, j En même temps, elle criait avec angoiss< ■ et terreur: îve 1 ~ Maman! maman! 110 j - - Bon, la voilà qui recommence à brail ' 1er, cria Adolphe. Tu verras qu'elle va nous perdre. L^es j Mieux vaudrait en finir tout de suite. . j Crois-moi, laisse-moi la refroidir. na i Et d.éjà de ses longs doigts l'immond scélérat serrait le cou délicat de l'enfant. T. Mais d'un vigoureux coups de poing, 1; t» '• femme Bartel le repoussa. J1 Es-tu fou? cria-t-elle. Je te dis qu'il faut què cette enfant viv( — Et pourquoi? Ta vicomtesse ne t'a pa demandé qu'on la lui amenât vivante. - » Elle sera toute aussi contente de palper 1 cadavre et... — Et moi, je veux qu'elle vive! interron Lrer pit la vieille. Tu entends, chacal! Pendant qu'ils se disputaient de la sorti Tamara, profitant de ce qu'elle était libi de ses mouvements, prit son élan et se sai i va en courant. la Où voulait-elle aller? Elle n'eût, su le dire. ure> Sans doute, la nuit, la solitude, la mo e et même l'épouvantaient moins que les de\ les êtres qui l'entouraient. Mais, pauvre enfant, sa force ptoysiqi n'était pas à la hauteur de son courage. nin" A peine eut-elle fait quelques pas, qu'u] rou_ main brutale s'abattit sur elle. éva- Et tout en la frappant et en secouant av fureur, le bossu s'écriait: ïpier Tiens! tiens! Voilà pour t'apprendre t'enfuir. gard Si tu recommences, tu sais, je te tue! •quet La malheureuse enfant, à moitié morte saisissement, faillit de nouveau perdre cc i'elle naissance. (A continuer.

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This item is a publication of the title Le nouveau précurseur: journal du soir belonging to the category Liberale pers, published in Anvers from 1902 to 1914.

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