Le nouveau précurseur: journal du soir

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s.n. 1914, 06 June. Le nouveau précurseur: journal du soir. Seen on 20 April 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/736m03zp0f/
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§»meKli 6 et Dimanche î" Juin 1914 — » : . - * - CINQ dfcJi^TIJMUKe» ^0m. année _ iS7etlS8 Le Nouveau Précurseur ABONNEMENTS ■ ANVERS, on an 18.00 fr.; six mois 6.50 fr.; trois mois 3.S0 fr. INTERIEUR, » 15.00fr.; • 8.00(1'.; » 4.50 tr. HOLLANDE, » 38.00 fr.ï » 16.00 fr.; » 8.00 fr. LUXEMBOURG, » 33.00 tr.; » 13.00 fr.; » 8.00 fr. «MON POSTALE, » 4S.OO fr.; - 81.00 fr.; - 10.50 fr. Tout abonnement so poursuit jusqu'à refus formel. ON S'ABONNE & Anvers au bureau du Journal et dans tous les bureaux des postes en Belgique. JOURNAL DU SOIR AMNa ( { 39, VIEILLE BOURSE. - ANVERS. ^ I . — M». ANNONCE! Ordinaims, !i petite ligne, fr. 0.30 j Réclames, la ligna. . • fr 1 50 » 1 à i lignes . » 1.00 Faits divers, la ligne ". '. - 2 50 Financi*rb6, la ligne . » 0.50 ChMniqde àtctmw . . . » s!00 Lu annonces de l'étranger et ue tu Btigiqm sent reçues misai p*r L'Ajenee ft-avue, S, place des Mttrtpri, « BruacUee, II, Place de la Bourse, a Paris, et St Hitfh Solborn, * Londree. ' Au 3Delxora ANGLETERRE Dans l'Ulster jeudi dernier, deux goélettes ont débarqué en plein jour, dans le port, à Belfast, 3,000 fu sils Mauser, que les volontaires ont déchai gés et portés dans les camions sans que le autorités se doutassent qu'il s'agissait de fu sils destinés à l'Ulster. FRANCE A la Chambre En prenant possession du fauteuil présiden tiel à la Chambre des députés, M. Deschanel r prononcé un discours dans lequel nous rele vous le passage suivant relatif à la loi de î ans, la grave question du moment : « Si nous différons d'avis sur les moyens de rendre la France forte, nous ne pou vons différer sur le devoir de la rendre forte N'ayons que cette passion: la puissance de no tre bien-aimée patrie. Laisser affaiblir la France, ce serait un revers pour la civilisation el un danger pour la paix.» Le discours de M. Deschanel a été longuement applaudi par toute la Chambre sauf pai les socialistes. Quelques cris de «A bas les trois ans» ont- été poussés mais ils ont été couverts par des applaudissements.Le ministère Viviani M. Viviani a prévenu hier soir le président de la République qu'il acceptait officiellement la mission de former un cabinet. Ses futurs collaborateurs doivent avoir eu ce matin une réunion pour arrêter définitivement la répartition des portefeuilles. Le cabinet de demain On donne comme certaine la composition suivante du cabinet Viviani. Président et affaires étrangères, M. Viviani. Justice, M. Bienvenu-Martin. Finances, M. Noulens. Intérieur, M. Malvy. Guerre, M. Messimy. Marine, M. Gauthier. Travaux, M. Fernand David. Commerce, M. Thompson. Agriculture, M. Raynaud. Travail, M. Godard. Colonies, M. Milliès-Lacroix. Instruction, M. Renoult. Secrétaire aux affaires étrangères, M. Abel Ferry. Sous-Secrétaire à l'intérieur, M. Jacquier. Aux Beaux-Arts, M! Ponsot. A la guerre, M. Maunoury. La loi de 3 ans L'accord est fait entre M. Viviani .et ses prin cipaux collaborateurs sur la formule de la déclaration ministérielle relative à la loi militaire.Le gouvernement exposera dans cette formule que la loi militaire doit être appliquée dans son esprit et dans sa lettre. Le cabinet poursuivra la préparation militaire de la jeunesse et proposera des mesures de nature à augmenter la force de l'armée et c'est seulement lorsque ces mesures ofarorit été mises à exécution, que leur efficacité aura été démon trée, que l'on devra songer, si les circonstan ces extérieures le permettent, à une réduction delà durée du service militaire. Ceux qui n'en sont pas La constitution du cabinet Viviani a été marquée par le retrait successif des premiers collaborateurs. A la première heure, on le voyait «aller vers l'extrAme gauche et notamment opposé au service militaire de 3 ans que les socialistes continuent à condamner et que les radicaux-so-cialistes combattent pour la forme. La difficulté était grande pour M. Viviani de former un ministère, acceptant en fait, la loi de 3 ans que lui-même avait refusé de voter. Au premier jour, on annonçait la collaboration de plusieurs parlementaires éminents du parti radical; à fur et à mesure que les pourparlers continuaient, ces personnages se sont éliminés les - uns après les autres. M. Léon Bourgeois, toujours cité quand on parle de la formation d'un nouveau ministère radical, s'est réservé jusqu'à la dernière minute et s'est retiré alors pour motif de san-M. Emile Combes, le chef du bloc, a refusé té. tout portefeuille parce que sa femme est souffrante, et que sa santé va exiger son éloigne-ment de Paris. M. Clementel, un autre ancien ministre, s'est retiré sans donner de motif. M. Jean Dupuy, qui aurait dû prendre les Affaires étrangères, à défaut de -M. Léon Bourgeois, ne fait pas partie de la combinaison. M. Delcassé s'est récusé dès le premier jour. M. Peytral, qui eût été une force pour le cabinet nouveau, n'en fait pas partie. H semble que dans la majorité la confiance ait mqnqué quant à la stabilité du cabinet Viviani. Et de fait, avant même que de naître, il se trouve devant une énorme difficulté. Sa majorité n'existe qu'avec le concours des adversaires de la loi de 3 ans et, en fait, il doit maintenir et exécuter cette loi. C'est pourquoi, M. Viviani n'a pas obtenu des concours très précieux. AUTRICHE-HONGRIE Soldatâ récalcitrants Des réservistes, 500 sur 600, du 61e d'infanterie autrichien, n'ont pas répondu à l'appel. Le fait fut révélé par le «Romanul», journal roumain paraissant à Arad. Un communiqué officiel rectifie, en constatant que ces hommes ont passé la frontière austro-roumaine. A -la suite de pette découverte, et d'autres faits de ce genre, les ré-fiiments recrutés parmi les Roumains vont «tre éloignés de Transylvanie. RUSSIE Pour la flotta D'après le oNovoïe Vremya», la Commission «e la défense nationale de la Douma a décidé voter un crédit supplémentaire de 250 milans de francs pour la flotte de la mer Noire. Le troisième dreadnought sera lancé cetto «emaine à Nicolaïef. Dans un communiqué, le ministre des Fiances a informé la Commission financière 0® la Douma qu'au cours des cinq prochaines JJtoées, la Russie devra dépenser pour son ar-?ee et sa marine 18 milliards 800 millions de francs. SERBIE la politique internationale de l'opposition Sur la'propôsition du président de la Skoup-jtotina, la Skoupchtina s'est ajournée jusqu'à un de la crise ministérielle. Boi a interrogé les chefs des partis sur les questions en suspens. Ils ont déclar ) qu'ils appuieraient la politique de la Tripl Entente. C'est la première fois que les progressiste - et les nationalistes font cette déclaration. ALBANIE Un prince embarrassé Le « Wiener Allgemeine Zeitung» apprend d( 5 source bien informée que le prince de Wiec peut actuellement choisir entre trois éventua lités pour résoudre le problème albanais: 1. Amener, par des négociations avec les élé ments populaires, des dissensions entre les insurgés; 2v Prendre l'offensive avec les nombreuses troupes qui lui arrivent de touies les régions du pays; 3. Quitter Durazzo et établir sa résidence dans une autre ville d'Albanie. i Cette dernière mesure semble d'autant plus probable qUe le mouvement insurrectionnel est limité aux fiefs d'Essad pacha et aux environs de Durazzo. La «Neue Freie Presse» envisage également la dernière éventualité comme prochaine et ajoute qu'elle aurait toutefois un caractère temporaire et se réaliserait dans le cas où il ne serait plus possible au prince de se rendre maître par la force de l'insurreotion. L'état de siège Le lieutenant-colonel hollandais Thomson, qui a été nommé commandant de place, après le rappel du major hollandais Schleuss, a proclamé hier matin l'état de siège dans la ville. La guere civile Le Conseil des ministres a décidé d'envoyer immédiatement les Malissores contre les insurgés; mais il a suspendu ensuite cette dernière décision, voulant attendre les événements et à cause de l'opposition de quelques Malissores à combattre contre les insurgés. La population s'embarque à bord des vapeurs en partance. La situation est toujours grave. Les intrigues Ismaïl Kemal bey, ancien président du gouvernement provisoire albanais, est arrivé à Vienne. Les Italiens sont mécontents La «Tribuna» dit que la présente situation est d'une précision terrifiante. L'Albanie est divisée en deux grands partis: l'un qui veut le prince de Wied, l'autre qui ne le veut pas. Le souverain a demandé deux jours pour délibérer et faire connaître sa décision à la commission de contrôle. Celle-ci, dit la «Tribuna», considère la situation comme désespérée. Le «Giornale d'Ita-liy » dit que la situation s'aggrave sur les frontières albanaises, Les Etats limitrophes s'agitent et vont profiter de la crise actuelle pour réaliser leurs visées égoïstes. La Serbie concentre des régiments sur les confins de l'Albanie. Les troupes monténégrines ont déjà pénétré sur le territoire albanais. Des nouvelles alarmantes arrivent également de l'Epire. L'Autriche elle-même envoie des troupes à la frontière serbe et monténégrine.Le «Giornale d'Italia» exprime l'espoir que le comte Berchtold saura réfréner les impatiences de l'état-major austro-hongrois et ne pas se laisser entraîner à des actes irréparables.Le «Giornale d'Italia» conclut en disant que l'Italie doit faire preuve de vigilanee, et que les intérêts italiens se résument uniquement dans le maintien de l'équilibre adriatique. BULGARIE Les incidents ds Dedeagatch Six Bulgares déportés qui se trouvaient à bord de la «Floride» ont été relâchés au milieu des acclamations prolongées de la foule massée sur le quai du port de Dedeagatch. La mise en liberté des prisonniers bulgares a mis fin à l'effervescence qui régnait dans la ville. ITALIE L'aohat d'une Ile On mande de Rhodes au «Patris»,journal publié à Athènes que les autorités italiennes sont sur le point d'acheter,moyennant 20,000 livres turques,l'îlot inhabité d'Alkonissos.qui appartient à un Grec et qui est situé en face do Boudrom, sur la côte asiatique, près de l'île de Cos. Le correspondant du journal envisage cette acquisition comme un indice de la prochaine évacuation du Dodécanèse, mais il espère que le gouvernement hellénique pourra empêcher que ce territoire du groupe des îles de la mer Egée ne tombe aux mains des Italiens. PCRTUGA L La session parlementaire Le congrès, réunissant la chambre des députés et le sénat, a voté la prorogation de la session actuelle du parlement jusqu'au 30 juin. MEXIQUE La médiation Les médiateurs ont télégraphié au président Wilson une énergique protestation contre l'attitude des Etats-Unis qui n'empêchent pas le débarquement des armes et des munitions pour les constitutionnalistes mexicains. Ils déclarent que la conduite des Etats-Unis pourrait mettre un tçrme à la médiation. Débarquement de munitions Le navire «Sunskine», battant pavillon américain, a débarqué à Tampico des armes et des munitions pour les Constitutionnalistes. Entre ccnstitutionr.aMstes Le bruit court de nouveau à Washington d'un dissentiment entre les généraux Villa et Car-ranza.D'après une version, le général Carranza ; veut enlever le commandement des troupes du Mexique central au général Villa, pour le donner à un général nommé Matera et faire d'autres nominations désagréables au général Villa. Un démenti Une note officieuse du gouvernement allemand déclare qu'il est absolument inexact que, comme l'avaient annoncé certaines dépêches, le croiseur «Dresden» ait accompagné hors du port de la Vera-Cruz les vapeurs «îpiranga» et . «Bavaria», après avoir procédé au branle-bas j de combat. Les deux vapeurs ont quitté le port, : sans aucun incident, après le règlement de l'amende. Aucune protestation n'a encore été élevée à Washington par le gouvernement allemand, l'enquête sur cette affaire n'étant pas encore terminée. ARABESQUES 5 t(ft Comédiens — Amateurs Une dépêche de New-York rapporte une singulière histoire: une épidémie de fièvre scarlatine aurait éclaté à la prison d'Aubun: mille détenus en seraient atteints. Cette épidémie aurait été provoquée par des perruques dont quelques prisonniers avaient été autorisés à se servir à l'occasion d'une représentation théâtrale organisée pour leur récréation. Voilà un nouveau méfait de l'amateurisme au théâtre. Ces méfaits sont innombrables. L'amateurisme au théâtre c'est, resur-gie avec une violence telle que les soins les plus perfectionnés de l'hygiène actuelle sont impuissants à la combattre, la pesta du temps jadis. Combien de veuves, combien de mères pleurent un être atteint de ce mal. Il était d'intelligence moyenne, il est mort fou d'avoir bourré sa cervelle d'une surabondance de textes où Shakespeare voisinait avec Paul Gavault. Un autre était travailleur. Il rapportait ses appointements dans leur intégrité. Il est mort de faim, n'ayant plus eu le temps de se rendre à son bureau, les répétitions, les essayages, la rédaction d'articles élogieux à son adresse, rognant, seconde par seconde, minute par minute les vingt-qiiatre heures de sa journée. Un autre encore — ah! ceci est terrible! — est crëvé d'orgueil. Il se croyait Mounet Sully, il se croyait Antoine, il avait les allures de Lebargy et l'accent de Max. Chaque saison d'hiver le voyait gonfler. On créa alors les représentations d'été en plein air: la mesure déborda. Ecole de vanité, c'est ainsi qu'on noterait d'un trait rapide la caractéristique de l'amateurisme au théâtre. Eh bien! non! je me trompe C'est parfois une école de modestie et j'en ai fait moi-même la triste expérience. A cette heure qui est entre la jeunesse et l'adolescence (pour dire à l'exemple de M. Paul Claudel: en troisième et en seconde de l'Athénée), mes amis et moi nous avons eu, comme tout le monde, notre crise d'amateurisme. Crise délicate. On brossait les cours, on prenait le thé avec des actrices qui venaient de Bruxelles et devaient éprouver à notre égard — je m'en rends compte maintenant sans trop rougir — un sentiment de pitié mêlé de suffisamment d'ironie. Et le soir des représentations, quelles heures triomphales on v! vait. Les sœurs des condisciples venaient éprouver leurs premières émotions sentimentales activées par la perfection de nos grimages qui nous transformaient en Adonis, ce qu'un esprit malveillant aurait pu traduire par: employés à la vente dans un magasin de confection. Dans je ne sais plus quelle pièce je tenais le rôle de jeune premier. Au rebours de nos plus notoires actrices qui jouent les petites filles à cinquante ans bien sonnés, j'incarnais à 16 ans, un personnage de plus de 25 ans et c'est très difficile de se vieillir. Sur mes lèvres vierges on avait collé des moustaches à la fois conquérantes et sévères: gros succès, faut-il le dire, mais succès qui cachait un scorpion, car le rideau tombé, comme je m'étais hâté d'enlever le crin qui tout le long de la soirée, m'avait chatouillé les narines, je rencontrai dans les coulisses une des dames actrices. Elle était charmante, je vous assure, et elle sentait si bon que son parfum m'avait poursuivi long-; temps après chaque répétition. Et ce fut j de sa bouche que sortit cette appréciation, que je n'oublierai jamais: Mon petit! je ; vous trouvais bien mieux avec vos mous-i taches! G. Berriet. i ,— « ■ ■" j ! Nouvelles i de l'Etranger Un nouvel emploi des dirigeables Un ordre de mobilisation par alerte a été apporté à Nancy, par le dirigeable «Adjudant-Vincenot», cjui a évolué "de garnison en garni son à partir de 9 heures du soir. Les troupes de Nancy sont parties ce matin à 3 heures dans la direction (l'Essey. Après les manœuvres, elles ont été passées en revue par le général Foch, commandant le vingtième corps d'armée. Le dirigeable «Adjudant-Vincenot. a accompli admirablement sa mission. Uno famille éteinta 1 On annonce la mort, dans sa terme de Rus tenburg, de Jan Krueger, fils du Président Krueger, qui défendit si vaillament le Trans-vaal contre l'Angleterre. Jan Krueger était le dernier fils de l'ancien Président, tous les autres étant morts lors de la guerre du Trans-vaài.Eruptions voicaniciiies Plusieurs volcans ont fait éruption d'ans les [ îles Sangiri aux Indes néerlandaises. Des torrents de "lave ont dévasté les bois et les plantations dé cacào. Une pluie de pierres a fait d'importants dégâts dans les contrées avoisi-j nantes.Des centaines de maisons se sont écroulées.Les suffragettes poursuivies Le « Star » apprend qu'une décision, d'une importance telle que les autorités n'en n'ont pas pris d'aussi graves depuis longtemps,vient d'être arrêtée pour combat ire la propogande effrénée dos suffragettes militantes. On aurait décidé de poursuivre, sous l'accusation de conspiration, yn çertain nombre de personnes qui alimentent de fonds la caisse de l'Union Sociale et Politique des femmes. Des sommes variant entre 25 et 30,000 francs ont été, en effet, fournies par des femmes possédant de grosses fortunes pour la propagande suffra-giste.Sur les comptes de l'Union pour 1912 figurent les noms de plusieurs pairesses, ainsi que celui de la femme 'd'un millionnaire bien connu. Sur les comptes de 1913. par contre, qui Vieri-r.r-rt d'être publiés, les noms des souscripteurs * des plus grosses sommes ne sont plus indiqués j que par des initiales, mais les perquisitions j opérées dernièrement au siège même de TU- • nion sociale et politique des femmes ont per mis de découvrir une liste confidentielle des généreux souscripteurs. C'est la saisie de cettè liste qui semble avoir provoqué la recrudescence d'attentats,, ces jours derniers. Les autorités, se proposent d'exercer des poursuites contre quelques-uns de ceux dont l'argent a rendu possibles ces attentats. Un Parlement asiatique Le roi du Cambodge, Sisowath, quand il visita l'Europe, se fit exposer en détail l'organisation politique, administrative et judiciaire" des pays européens et se promit de faire bénéficier, a son retour, ses sujets du fruit de ses études. C'est ainsi qu'il commença, par réformer la justice; il organise aujourdUiui, a Pno'm-Penh, un petit Parlement. Ôii f il ne s'agit pas d'une assemblée souveraine, non; le Parlement du roi Sisowath est purement consultatif, mais il } est obligatoirement consulté sur le budget des 1 recettes du Cambodge et sur les prévisions inscrites a ce budget, au chapitre « Dépenses d'intérêt économique et d'intérêt social»; il lui est interdit d'émettre des voeux politiques, mais il peut exprimer ses desiderata sur toutes portes de sujets, à la condition que les questions soient inscrites à l'ordre du jour approuvé par le résident supérieur. Le Parlement cambodgien est, au surplus, appelé à donner son avis sur toutes les questions soumises à ses délibérations par l'administration, après accord avec le roi. Les députés. cambodgiens sont au nombre de quarante, élus par l'élite des sujets du roi Sisowath; il leur est adjoint cinq députés nommés par le Coriseil des ministres. Les élections à la Chambre cambodgienne ont eu lieu dans un calme parfait, Les électeurs avaient été convoqûés individuellement; il y eut "très peu d'abstentionnistes. Le roi a récemment inauguré son petit Parlement, en présence de ses ministres et du résident supé rieur du Cambodge; il a décepnjê à chaque député un diplôme constatant la dignité dont il est investi; il leur a annoncé qu'ils jouiraient d'une très grande Considération, ce qui, a-t-il dit, incitera certainement les plus intelligents et les plus instruits du royaume à briguer le mandat de membre de l'assemblée. Et voilà, dans le monde, un Parlement de plus; mais ce sera, comme on le voit, un tout petit Parlement — à peine aussi peuplé qu'un Conseil municipal de grande v}lle — et dont les pouvoirs .seront très limités puisque ses membres ne seront même pas appelés à fabriquer des lois. Mais c'est ainsi que chéz nous débutèrent les assemblées parlementaires, que l'on désignait sous le nom d'Etats généraux. Le roi de Suède La santé du roi Gustave de Suède s'est considérablement. améliorée. Il quittera C^rlsbad, le 14 juin, pour Baden-Baden, où il rejoindra la reine Victoria à l'occasion du 56e anniversaire de sa naissance. Il retournera à Stockholm, le 20. L'Alpe homicide La saison des ascensions ne vas par tarder à commencer, et 1' «Alpe homicide» fera reparler d'elle. L'année dernière, le nombre des ; morts s'est élevé à 118 contre 119 et i 146 en 1911 L'Autnche-Hongrie seule à [ fourni 44 victimes. L'Allemagne 33 et la Suisse i 19. Les avalanches ont causé 11 morts, les ora-j ges 6 et la recherche de fleurs sauvages 6. Il n'y a qu'un sèul accident mortel par suite de rupture de corde. Le nombre des hommes tués s'est élevé à 112 et celui des femmes à 6 seulement. Il y a eu 3 guides morts. NOS ECHOS Le défilé militaire Avez-vous vu le défilé? C'est la question que chacun de vos amis vous pose aujourd'hui. Et certes celui qui n'a pas vu le défilé de ce jour n'a rien vu à Anvers. Qu'ils avaient donc l'air crâne, nos braves troupiers, qui depuis la pointe du jour sont en route et manœuvrent malgré la pluie qui n'a cessé de tomber pendant plusieurs heures.A la place de Meir, dès 11 heures du matin, la foule était dense, et déjà un important service d'ordre était organisé tant par la gendarmerie que par la police. Notre police à cheval paradait aussi> malheureusement, elle était en petite tenue, qui la fait beaucoup moins valoir que l'uniforme de parade des grands jours de fête. Enfin, les Boy-scouts,tenant à'se militariser, s'étaient rangés en ligne en face du Général Buildings. Plus loin près de l'hôtel du Grand Laboureur, arrivent les autorités civiles et militaires. Nous remarquons au moment où le défilé commence, la présence de M. le baron van de Werve et de Schilde, gouverneur de la province; de M. J. De Vos, bourgmestre; de Sir Cecil Hertslet, consul général d'Angleterre; des échevins Van Kuvck et Albrecht; d'un grand nombre de conseillers communaux, de .fonctionnaires, d'officiers | de la garde civique et de l'armée. Il est midi juste quand le lieutenant général Heimburger, commandant la. 2e division d'armée et la 2e-circonscription militaire, arrive, suivi de tout son état-major. Au loin, vers le fond de la place de Meir du côté de la rue Leys, le bourdonnement des tambours du 5e régiment de ligne se fait entendre et bientôt, quand la musique de ce régiment arrive à hauteur du palais du Roi, elle entonne la marche du régiment. Nos pioupious défilent crânement et pour avoir manœuvré, toute la matinée dans la boue, ils n'ont pas l'air trop fatigué. Leur maintien et leur allure furent des plus corrects. Quand passe le drapeau du régiment, les ! tètes se découvrent; mais ce ne sont que les j invités et les autorités qui exécutent pe : geste patriotique, dans 1a. foule massée le long de l'artère, rares sont les spectateurs , qui saluent les étendàrs; c'est regrettable. Les 6e et 7e régiments de ligpe défilent ensuite et l'on admire l'allure martiale des fantassins. ! Chaque régiment est suivi de son artil-| lerie de brigade, suivant ïa nouvelle orga-' nisation de l'armée, qui classe l'artillerie divisionnaire à la suite de la brigade d'infanterie.Ce fut une déception quand après le défilé des fantassins on n'aperçut pas les mitrailleuses. Cela provient de cè que ces unités n'ont pas encore été définitivement constituées et surtout du manque de chiens dressés à traîner les petits engins. Le génie, tout comme l'infanterie, a défilé • avec succès. | Le clou de cette parade militaire fut le défilé des régiments de cavalerie et d'un groupe 'd'artillerie à cheval, gue nous n'avons jamais et! l'occasion d'admirer à Anvers. Ce fut d'abord l'artillerie à cheval, dont tous les servants sont à cheval, fort peu de spectateurs auront remarqué cette particularité.Les. trois escadrons de chasseurs à cheval suivis des cinq escad-î'ons de lanciers formant le 5e régiment. On s'attendait à voir ce régiment accompagné de son éténdaru, mais comme c'est un corps qui vient seulement d'être constitué l'an dernier, ce régiment ne possède pas encore d'étendard. Le régiment de lanciers obtint iiri très légitime succès; le défilé fut des plus corrects, c'était le groupe le plus imposant des quelque cinq mille hommes que nous avons vu défiler; enfin, son uniforme original et coquet attirait. Le défilé était terminé à midi quarante cinq; il a duré exactement 45 minutes. A son issue le général Heimburger a fait communiquer sa sâtisfaction à la troupe; il a aussi fait lever toutes les punitions. Se. rendant alors auprès des autorités civiles, le lieutenant général Heimburger les a remerciées de l'honneur qu'elles ont fait à l'armée en assistant au défilé. M. J. De Vos, bourgmestre, a félicité le général au nom de la ville d'Anvers de la tenue des troupes sous son commandement. Puis, la foule s'est écoulée lentement e.t partout on n'entendait que des louanges à l'adresse de notre armée. # * * La 7me Olympiade à, Anvers Faut-il ou ne faut-il pas envoyer un délégué de la. ville d'Anvers à Pa?;is au comité international des Olympiades pour appuyer la candidature d'Anvers aux jeux olympiques de 1920? C'est la question brûlante du jour. M. le baron Delbeke, président du comité provisoire de l'Exposition de 1920 (?), pense que oui. Seulement le règlement des Olympiades est formel. Pas de jeux olympiques dans une ville où la même année, il y a une exposition universelle. Alors, si la Vilie envoie un délégué à Paris, le ministre aura beau jeu. — Vous voyez, ne manquerait-il pas de dire, la ville d'Anvers ne veut pas d'exposition universelle, puisqu'elle demande des Olympiades. Ce serait une très belle échappatoire. Aussi le collège a décidé, avant de se prononcer en ce qui concerne les Olympiades de consulter tout le comité de l'exposition. C'est pourquoi M. le bourgmestre De Vos a écrit au baron Delbeke, le priant de convoquer les membres de ce comité à l'hôtel de ville, mardi après-midi. Si ce comité décide d'enterrer l'idée d'une exposition en 1920 à Anvers, on marchera pour les Olympiades; sinon on verra... * * * Endettons-nous M. Van dç Vyvere, vient de lancer, sur le marché de Paris, une nouvelle tranche de bons du trésor 4 p. c., remboursables le 1er juillet 1916, c'est-à-dire après les prochaines élections. Jusqu'à présent on cache les conditions principales d'émission, c'est-à-dire le taux de l'omprunt, et son produit brut déduction faite des commissions, courtages et autres accessoires. Mais tout cela finira quand même par être connu. * * * Une manifestation La manifestation que le conseil d'administration du Bureau de bienfaisance organise en l'honneur de M. Is. Van Doosselaere à l'occasion de son 25me anniversaire comme administrateur et comme président du Bureau de bienfaisance aura lieu en la grande salle du Cercle royal artistique, le dimanche 14 juin, à 11 heures du matin. * * * Un impôt excessif L'impôt indigène, au Congo, va être augmenté. Un projet de décret que M. Renkin soumet au Conesil colonial le porte de 12 à 25 francs. Le XXe Siècle, qui ne nourrit aucune hostilité à l'égard de M. Renkin, fait remarquer que le taux des salaires ne dépassant guère vingt francs, c'est plus d'un mois de son travail que l'impôt va demander à l'indigène.Et cela paraît vraiment exorbitant. * * * Lé Jardin Zdolo-ique Le "Roi vient de faire1 savoir à la 'Société royale de Zoologie d'Anvers que, voulant lui donner un nouveau témoignage de sa bienveillance, Il lui accorde l'appui de Son haut pratroriage. * * * Dans l'industrie et le commerce La Revue du Travail publie une analyse de la première partie du recensement de l'industrie et du commerce en 1910. C'est un peu tard, mais, dit le proverbe, tout vient à point à qui sait attendre. Le nombre des personnes ayant leurs occupations dans les mines, carrières, fabriques, chantiers, ateliers, boutiques, magasins, maisons de commerce, dans les entreprises de transports publics et privés et dans les régies communales s'élevaient, au 31 décembre 1910, à 2,238,008, dont 676.974 femmes, ce qili représente une proportion de 30.14 p c. de l'ensemble de la population, c'est-à-dire que plus de la moitié des hommes et le quart des femmes habitant le royaume et âgés de plus de 12 ans sont occupés dans l'industrie ou le commerce. Dans le commerce, le recensement constate la présence de 50.443 employés dont 14,079 femmes et de 40,494 ouvriers dont 4,370 femmes. C'est le Brabant qui compte le plus d'employés: 126,228; le Hainaut suit de loin, avec 84,654. L'industrie occupe trois fois plus de personnes que le commerce. On relève, dans l'industrie, sur un total de 1,710,161 personnes, la présence de 1 million 270.J84 ouvrier^ dont 286,583 femmes et celle de 87,463 employés, dont 3,728 femmes seulement. Ce sont les provinces de Hainaut (352,067), de Brabant (314.184), de la Flandre orientale. (265,308), de Liège )247,665) d'Anvers (2.03,051) et de la Flandre occiden-• taie (S00.5d3), èpiî fournissent les contin gents les plus élevés de travailleurs industriels. Les trois autres provinces ne réunissent pas, ensemble, 130,000 ouvriers. A propos d'industrie à domicile, aucun travail nouveau n'a été fait; mais, de l'avis du commentateur de la Revue du Travail, le nombre de 118,620 ouvriers et ouvrières recensés le 31 octobre i896, n'a guère varié. * * * Aux Liberale Genootschfcppeu C'est, ainsi que nous l'avons dit, au mois de septembre prochain que les «Liberale Genootschappen» fêteront le vingt-cinquième anniversaire de leur fondation. De, brillantes fêtes commémoreront cet anniversaire^ Le dimanche 13 septembre il y aura notamment un grand cortège suivi de l'inauguration d u£> drapeau et d'une réception à l'hôtel de ville. Le comité organisateur adresse un chaleureux appel à toutes les sociétés libérales pour envoyer leur adhésion, avant le 1er août, au secrétariat, rue. des Architectes, 3. Le comité de patronage se trouve sous la présidence de M. Victor Desguin, éche- vin de l'Instruction publique. *• * * La manne céleste Il y a longtemps que cette rubrique n'a plus paru dans nos échos; rien ne prouve mieux le vide du Trésor public que l'absence au Moniteur d'arrêtés royaux accordant des subsides aux fabriques d'églises. On dit que M. Van de Vyvere — qui est notre actuel ministre des .Finances, quoique le public ne s'en doute pas — on dit que M. Van de Vyvere est parvenu à placer à Paris une nouvelle tranche -de bons du Trésor, Cela doit être exact car, dès ce matin, le Moniteur publiait la part qui revient aux églises dans ce nouvel emprunt. Cette part est de 89,736 fr. 78. Ce n'est pas énorme, mais dans quelques jours nous pouvons nous attendre à une répétition et même à plusieurs répétitions. * * * L'emprunt belg-e en Chine Diaprés le correspondant à Pékin, de l'Agence d'Extrême-Orient, une trasaction est intervenue entre le gouvernement chinois et la Banque de reports, de fonds publics et de dépôts à Anvers, au sujet de l'émission, en Belgique, de bons du Trésor 8 p. c. L'accord a été signé à Londres, le 2 juin, par MM. Liou Yy Ling, ministre de Chiné, et Tchamg Tsing Tao, délégué financier chinois d'iine part, ét M. Rovell, intermédiaire anglais, représentant la banque d'Anvers, d'autre part. Les 31,111 coupons 8 p. c. seront remplacés par 36,000 coupons 5 p. c. représentant une valeur totale de 281,880 livres sterling. Le gouvernement chinois recevra 87 p. c. sur chaque somme de 9 livres sterling émise, impôt, timbres et tous frais quelconques compris. Les clauses de l'ancien contrat concernant les garanties, remboursement et autres détails, sont maintenues. * * * Tragédienne et poète Nous avons signalé le procès intenté par Mme Sarah Bernliardt à M. Edouard Rostand au sujet des représentations cinématographiques de 1' «Aiglon». Le poète, galant, refuse de se mesurer avec sa géniale interprète sur le terrain judiciaire. , Voici le texte de la dépêche qu'il vient d'adresser à l'avocat de la tragédienne, Mtre Clunet: <( Maître, j'ai l'honneur de vous aviser que je me couperais plutôt la main que de constituer un avocat contre Mme. Sarah Bernhardt. Aucune force humaine ne pourrait m'obliger a me défendre contre elle. Vous parlerez donc seul. Il me suffit d'avoir expliqué à ma grande amie la nécessité où , je me suis trouvé un moment de laisser ti-i rer des images de mon œuvre. Devant tout autre, je maintiendrais un principe qui intéresse tous les confrères; mais devant elle, je m'incline comme ils feraient tous. « Je déclare que ce qu'elle veut est toujours bien. Je lui abandonne, si ce dédommagement peut satisfaire ses avocats, la totalité de mes droits sur ces représentations cinématographiques qui la tourmentent et je baise avec respect et reconnaissance ses doigts,, entre lesquels une assignation garde pour moi la grâce d'un lis, Edmond ROSTAND. i -îi- * *• Nair.sanc r- et décès Du 24 au 30 mai 1914, il est né à Anvers 11G enfants, dont 3 de parents étrangers à. la ville. Pendant la même période il est mort dans notre ville 72 personnes, dont 5 appartenaient à la population flottante. La population normale a donc augmenté de 46 habitants. La mort a frappé 4 octogénaires et 9 personnes âgées de 70 à 80 ans. La mortalité infantile a été assez basse puisqu'on n'a dû enregistrer Je, décès que de 15 enfants de moins de 2 ans, don t. 7 n'avaient pas 6 mois. La diarrhée infantile n'a fait que 8 victimes; par contre, il y a eu 10 cas mortels de maladie du cœur et 7 de maladies du cerveau.Les tuberculoses ont causé 11 décès; les affections de l'appareil respiratoire, 8; les tumeurs malignes, 5. En traitement dans les hôpitaux: 7 cas de rougeole, 1 de fièvre typhoïde; 2 de scarlatine; 2 d'érysipèle et 11 de tuberculose pulmonaire.* » * Lundi prochain Lundi, 8 juin, les bureaux de l'hôtel de ville ainsi que les bibliothèques resteront fermés. Les bureaux de l'Etat civil et de la population (déclaration de naissances et de décès) seront ouverts de 9 à 11 heures et le secrétariat (légalisation de signatures), de 10 à 11 heures.v •* * * Comité Frédéric de Merode Le Comité Frédéric de Mérode remercie vivement tous ceux, sociétés et particuliers, qui ont bien voulu participer à la cérémonie de la translation des restes mortels du comté Frédéric de Mérode. Il prie les professionnels et les amateurs qui ont pris de$ photographies du cortège d'adresser les exemplaires avec indication du prix au secrétaire de notre comité, 181, Grande Chaussée, Berchem-Anvers.

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This item is a publication of the title Le nouveau précurseur: journal du soir belonging to the category Liberale pers, published in Anvers from 1902 to 1914.

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