Le nouveau précurseur: journal du soir

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14 January 1914
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Mercredi 14k Janvier 1914 CHVQ CENTIMES 80'année — 14 Le Nouveau Précurseur A.BOISTÎ>T33^ïnsrT3 ? ANYKRS, un an 18.00 {t.; six mois 8 50 fr.; tpcâs mois S.BO ft, INTERIEUR, - 15.00 fr.; ■ 8.00 fr.- . «.SOIS. HOLLANDE, • S2.00 fr.; . 18.00 ftL » S.OOtr. LUXEMBOURG, • 82.00 fr.; • 18.OO fr.; • 8.00 Éf. UNION POSTALE, - 43.00 fr.; - 21.00 £r.; • lO.WMt. Tout abonnement se poursuit Jo»qu1 refos forraci. ON S'ABONNE il Anvers an bureau &a )c*muil et dac3 toa* l*e bureaux des po»tes «n Belgique. JOURNAL DU SOIR T&ÉNO*œ>{ îjSSSSittas { 33, VIEILLE BOURSE. - ANVERS. A IM'i-TOï-Tcrs o&aoùraas, la petite ligna. fr. 0.30 I Réclames, la liane. . . fr. 1.60 • i à 4 » 1.00 { Faits» wviais, la Ligna - . » 2.5# Financières, la ligne . * 0.50 ' Chronique Anvers . . - 3,00 Lgs (te lei-xuigcr et de lu lielffique sont reçues aussi par PAger. Rat-as, S, place des Martyr g, à BruiceUee, 8, Pi&se de la Bonne, à Parie, et 2^ High Ekr&orn, à Lotidroê. LE PORT AUTONOME ( Voir nos numéros des 1-2, 3, 6, 7, io et 13 janvier) VII L'avant-projet de M. Corty Nous parlions hier de l'organisation ad- bus, tous autres moyens da transport existants ttùnistraUve du port de Gênes à l'exploita- ou à créer, tous les hangars et autres bâtiments tion et à l'extension duquel préside une établis pour le service ou pour l'entreposage commission, nommée Consorzio, et qui com- des marchandises, usines et machines pour prend des délégués de l'Etat, des départe- /i* i .i -t r ments, de la ville et de la Chambre de com- i.) Toutes les écluses- distribution; merce.mais qui est absolument dominée par jj lc pilotage; l'Etat, dont elle n'est en fait qu'un rouage. k) La surveillance du port et du fleuve. U'est à une pareille commission que l'on Seront placés sous l'autorité directe du con- rôve de confier le sort d'Anvers et de son seij et ne ressertiront qu'à lui, les services trafic maritime. suivants : Nous le répétons, nous n'avons pas vu le , capitainerie du port; dossier constitué par le président de la teur du tort^ 1 ingénieur en chef-direc- Chambre de commerce; il contient, parait-il, c) Le pilotage à Anvers' des documents qui, d'après la Métropole, d) La police du port; ne doivent pas être livrés aux discussions e) La direction des magasins et entrepôts quotidiennes et superficielles du journal, ressortissant au conseil; Pn se demande à quoi devraient bien servir 0 Le service de l'ingénieur en chef-direé- les journaux s'ils n'avaient pas la mission teur des travaux d'entretien du fleuve. d'étudier et de discuter les problèmes qui „ .. , , ,, ,. intéressent l'avenir du pays. Les journaux On voit au une notable partie du pays ne seraient-ils faits que pour chanter les , a.\n,sl simplement soustraite aux louanges des hommes de leur parti? Certai- autorités régulières en ce qui concerne 1 ad- nes questions appartiendraient-elles au do- ministration. maine exclusif de quelques personnes et de , e,,nej?? Pas seulement les pouvoirs de quelques comités, triés sur le volet? ^ iS au. es communes li- Telle n'est pas notre conception du devoir Slfj If ■ • vCali <'ul IJ?s?on^J1 Ç® cc!~ de la presse et c'est pour cela que nous étu- lui-ci absorbe aussi les droits de dions et discutons l'idée lancée par le pré- J,P , ^ ^ Neuve, son droit de police et Sident de la Chambre de commerce. Ie »en' 1,33 PomW de,s d£UI preWs N'ayant pas été admis à parcourir ce fa- ° "GUVe: 11 .ab7 meux dossier, nous devons nous en rappor- ® "i® watcrmgues tout ter, quand à son contenu, à certains de nos f.t * .® ,, _ ■ . . , confrères qui, eux, ont obtenu la faveur firnits onnvoroinc i f SUr ! de contempler ce Saint Graal rédempteur. ajoute- ' Pr°J conttnVunf^ipfojl^trq"a constUu- aulft^lb^u tion d'un conseil de direction du port d'An- dans ffifit sont sanfap- pelj" 'ld0-n° ^ref' c'est un Petit état souverain et desdans son numéro du 16 décembre dernier, potique qui se meut dans l'Etat régulier ? ufrLrft qUe n°US trans0rlY0ns tex" H lui faudra bientôt ses émissaires et ses lueitement. ambassadeurs pour traiter avec les Etats . , étrangers, puisque la Belgique elle-même Direction (lu port n'aura plus rien h dire sur une partie do son propre territoire. La direction du port d'Anvers est confiée à Ce sera 'la constitution d'o la République un conseil composé de 29 membres se subdlvi- de la Venise du Nord. eant en trois groupes de 9 membres chacun et iMais de quoi vivra cet Etat. un gronpe de 2 membres. . Quelles seront ses ressources. Le premier groupe est désigné par le gou- r eg voici d'anr^ ip Matin- vernement et comprend le ministre de la ^es VOiC1» Q aPres ie Marine, le directeur du pilotage, le commîssai- re maritime, le ministre des travaux publics ftlOySHS f!MânCIGTS ou son délégué, un ingénieur supérieur des ponts et chaussées, le ministre des chemins de Lgs moyens financiers dont le conseil dis- fer, un fonctionnaire supérieur des chemins de pose sont les suivants* fer, le directeur général des douanes et acci- £) Les droits de piiotage; 6e5, b) Tous les droits à percevoir du chef Le deuxième groupe est désigné par l'admi- d'accostage aux quais, bouées, etc., ou d'entrée nistration communale et comprend notamment ou de séjour en rade ou le long des quais du le bourgmestre, l'échevin du commerce» quatre fleuve ou des bassins, ou dans ceux-ci; membres du conseil communal, l'ingénieur en c) Les droits de hangar, de dépôt sur quai, chef du port, le commandant supérieur du port, de cale sèche, d'entreposage en magasin, etc.; et l'échevin des travaux publics?) d) Les impôts à voter éventuellement par Le troisième groupe comprend sis membres le conseil; & désigner par la Chambre de commerce (dont e) Les crédits obtenus du gouvernement par •!r président), deux membres à désigner par la le conseil, soit sous forme de subside perpétuel Fédération maritime, un membre à désigner ou temporaire, ou autrement; par l'Union pour la protection du travail au *)_ Les dotations quelconques pouvant port. groupe devra comprendre un délégué échoir au conseil; ouvrier et un délégué des corporations et ar- g) Les bénéfices pouvant résulter de toutes rirneurs. les entreprises ou exploitations quelconques Le quatrième groupe comprend deux délé- Que le conseil jugera utile de gérer ou de faire fjués de' la Députation permanente. . gérer, ou dans lesquelles il déciderait d'inter- La présidence de la direction appartiendra venir. successivement et pai' roulement annuel au ministre de la marine ou à son délégué, au N'insistons pas beaucoup en te iïioment, bourgmestre ou à son délégué, au président de mais, constatons, rloiïs, pauvre petit jourria- la Chambre de commerce ou à son délégué. listé, indigne d'après la Métropole de' nous Le bureau se composera du président, de occuper de ces questions, constatons que ce -.eux vice-présidents pris dans les deux autres projet donn5 à ^ comUé d x ^ d gioupes, d'un secrétaire et d'un trésorier- 29 i6. droit de voter des imnrttq chef du département des finances, ces deux 'ai,,™ oo « « impots. derniers «tant rééligibles. . A1°I S' 29, personnages, quelques-uns simples délégués de sociétés particulières, yn remarquera que cette composition à»im" ressemble assez à celle du Coitsorzio génois, frApr 2 [)0,ufr.iî sauf que le comité proposé ne comprend f!o ■ ]„;= ni friU ? -1' tn P 1 P|S une majorité do membres nommés par marc,handises et rétabli^indirecSenT les la miité!ément n'y COnStitUÔ " 1Ui 86U) Ç? Il est à noter aussi que les délégués de la P°Et dirG quc a3plJis des siècles, le Belge a Chambre de commerce de Gênes, qui est une touJout3 réoiam(f et obtenu le droit de se institution officielle, sont remplacés par laxer lui-même par ses mandataires régu- des mandataires d associatoms libres, qui iiers 6 n'ont aucune existence légale, qui peuvent 0n va changer tout cela; l'Anvérsois rede- disparaître demain ou se scinder en deux viendra tàillable et corvéable à merci sous groupes revendiquant chacun les droits et ie nouveau sceptre du Port autonome diri- les titres, soit de la Chambre de commerce, gé par quelques-uns eoit de la Fédération maritime. Allons donc! On se demande pourquoi le projet fait Paul RADDY. choix do ces institutions privées et pas d'au- _ très; il y a à Anvers d'autres associations «—«=— de négociants intéressés au progrès du port: -g-3 6T">.tT®CSî celle des armateurs, celle des commission- ' " naires-expéditeurs,des négociant»-en grains, « fetc. Pourquoi privilège d'un côté et exclusion ANGLETERRE île l'autre? ,, p-. ^ u u i u n r, u Continuons l'exposé du projet et passons à Le voyage de fw. Asqulth UmïcoSnn rlu , M. Doumergue a déclaré au correspondant miSSIOll QU comité du Daily News" qu'il n'avait pas été informa officiellement de la visite do M. Asquith à Le conseil dirige et gère l'exploitation de tou- Pa.rif' yisit0 a un caractère strictement tes les installations du port, notamment: prive. Aucune entrevue n'a été prévue entre a) L'Escaut maritime depuis la frontière lui et 10 Premier ministre anglais. néerlandaise jusqu'à la limite amont de l'agglomération anversoise; ^-a pollco secrèto ruse© b) Tous les quais à établir dans le fleuve, T le long des deux rives, tant pour la navigation . SveIJ,nS StandlaH" aéiu^léè énergique- intérieure que pour la navigation maritime; nient l action secrète dfc la police russe à Lon- c) Tous les bassins que comprend le port * ei 1 organisation d'un système d'espion-d'Anvers et qui sont actuellement ou qui seront 5iaSe- Les divulgations sur laquelle le reste dedans la suite la propriété de l'Etat ou de la iîî,J)r.^5Se T&ar'le lo silence font une grande im- 1 Ville; pression. Le journal ajoute que peu avant que d) Tous les quais des dits bassins ainsi que i.vû ïii?+ Cordiale fufc. c°nclue le chef de là pôles terres-pleins y adjacents avec tous les en- f^UGi russ.e -V!.nt à Londres pour y éri-gins de levage et de manutention, hormis ceux Luf ^U1 \u\mJse entre ^s mains de appartenant à des particuliers ayant obtenu SprpMp aîiwïuioP8! ^ x * ru?se" ^ctte Poll'ce l'autorisation du conseil en vue de l'exploitation pnif„ro J? À0 . Prt,s russe ayant.d(: des dits engins particuliers dans le port; avPC la q11c«L n£e connaître ses relations e) Toutes les cales sèches existant avec ac- sc ras^mi^ont S r • 1ru,ss^s cessoires (eicepté celles appartenant à des vine ef so fon* 2?? maison du Nora de la particuliers, comme cl-dessus) ; au cours dJ H ?AiSPpts sur .lKaT aotiïi é f) Tous les magasins et entrepôts (excepté lent les émicranfq Twm'^ft9 i p,0n| Slirve,1~ deessut)-artenarlt il deS particuliers' comme ci- vernement russe ies noms et Ss de feux g) Tous les ponts, bateaux et pontons de sirabtesfïï p,lupârt°de ç^x-cf%ontîfâ 'émî passage, tunnels, transbordeurs, bateaux-omnl- grants pour cause politi^ ou dis déserteu™. 9 FRANCE Le bureau de la Chambre Le parlement français a repris les séances hier. Le Sénat s'est ajourné. La Chambre a nommé son bureau. M. Deschanei a été réélu président presqu'à l'unanimité des votants et sans concurrent. MM. Etienne et Dron ont été nommés vice-présidents au premier tour du scrutin et M. Augagneur au 3me tour. L'événement du jour est la nomination de l'abbé Lemire, comme vice-président. C'est, pensons-nous, la première fois que sous la 3me république un prêtre fait partie du bureau de la chambre. C'est la réponse à l'entransigeance cléricale de l'épiscopat français qui veut forcer l'abbé Lemire, prêtre démocrate et républicain, renoncer à son mandat. Au premier tour sur 385 votants, l'abbé Lemire a obtenu 491 suffrages, il était presque élu ; au deuxième tour il obtient 275 suffrages sur 382 votes valables. La Fédération des gauches Mardi soir s'est tenue à Paris une réunion de la Fédération des gauches, au cours de laquelle a été arrôté le texte de la déclaration à adresser au corps électoral. Cette déclaration reconnaît notamment la nécessité d'une modification du régime électoral.Les deux premiers articles dc3 statuts du groupement ont ensuite été arrêtés. 102 parlementaires assistaient à cette réunion, notamment MM . Briand, Barthou, Millerand, Etienne, Pichon, Dupuy, etc. L'Impôt sur le capital Sous le nom d'impôt sur la richesse acquise, M. Caillaux va présenter un véritable impôt sur le capital; il atteindra les fortunes supérieures à 50,000 francs, après déduction de 5,000 fr. par enfant. L'impôt sera progréssif avec un mouvement annuel de 2.50 p. c. Il sera établi d'après les règles du droit sur les successions. L'administration espère qu'il produira 190 millions par annee» ALLEMAGNE Les impôts d'empire M. Winkler, conservateur, a déclaré, mardi, à la Chambre des députés de Prusse, au cours de la première lecture du budget, considérer comme regrettable que l'on ait agi concernant les nouveaux impôts de l'empire, d'une façon qui met en ffirilse l'indépendance des différents Etats. Le chancelier de l'empire aurait dû, ajoute l'orateur, s'opposer dès le principe à l'inauguration de cette politique financière condamnable et funeste. M. do Bethmann-Holhveg, en sa qualité de président du conseil des ministres de Prussé, répond que le rejet de l'impôt sur les successions rendait plus urgents les impôts sur la propriété. Nous avons été obligés, dit-il, d'attaquer en première ligne la propriété pour pourvoir aux énormes besoins d'argent créés par la loi militaire de 1913, mais nous n'avons pas voulu proposer de nouveau l'impôt décroissant et ascendant, afin de ne pas faire renaître les luttes qui ont empoisonné pendant des années notfre vie politique. Leé conservateurs n'Ont pas soutenu les gouvernements confédérés à un degré qui puisse justifier les reproches formulés actuellement. Ce n'est pas condescendance envers les partis, ce n'est pas non plus par passivité que les gouvernements confédérés ont approuvé les propositions 4u parlement d'empire; c'est parce qu'ils avaient conscience de leiir lourde et grave responsabilité d'honneur que de faire les sacrifices, même les plus pénibles, lorsque la puissance et l'indépendance de l'empire l'exigent. (Vifs applaudissements.) La réforme électorale Le chancelier s'occupe ensuite de là réforme électorale. En ce qui concerne la réforme électorale, dit-il, le gouvernement est d'avis qu'il nè peUÊ se laisser imposer aucune réforme par le parlement. On doit laisser de côté une parole royale non reprise. Le discours du trône est un acte du gouvernement dont le gouvernement seul a la responsabilité. Le passage du discours du trône qui annonça jadis la réforme électorale, a été mis à exécution par là présentation d'un projet de loi. Si la réforme n'a pas abouti, ce n'est ^as la faute du gouvernement. Il est par coÏÏ quent tout indiqué de s'en remettre aU gouvernement pour la question de savoir quand il faudra déposer url nouveau projet. La question Quelfô En ce qui conberne l'acbession au prince Ernest-Auguste au trône ducal de Brunswick, le chancelier fait observer crue les déclarations du prince Ernest-Auguste concernant la question du Brunswick ont été considérées au début comme suffisantes. Il ne s'est produit du virement que lorsque lès Guelfes du Hanovre ont mis rn doute la déclaration. Les Guelfes ne peuvent pas ébranler la portée de ce que le duc a déclaré. La parole d'un homme d'honneur ne se met pas en doute. Je suis autorisé par* le duc régnant à déclarer devant la Chambre et devant tout le pays que tout appel au duc en vue de la réalisation des efforts du parti germano-hanovrien est en contradiction directe avec la volonté du duc. (Vifs applaudissements.) Il y a dans le pays des éléments auxquels aucune leçon ne profite* mais nous ne laisserons pàs prendre au tragique les fôveries de ces hommes. En Alsace-Lorraine La discussion des quatre interpellations sur l'affaire de Saverne a attiré mardi grande affluence dans les trlbiinës dé la Diète* a'Al-bace-Lôrr&ine.Avant la séance, deux courants se manifestaient parmi u^putes. Les uns étaient d'avis qu'il ne fallait user d'aucun ménagement envers le gouvernement puisque grâce à son inaction les faits dé Saverne , a.vaipnt pris une t>?lle ampleur; lés. ail très èiaient plutôt disposés h ménager le ministre afin de nè pas aggraver encore la situation déjà si difficile. C'est le premier point de vue qui a dominé. Successivement prennent la parole M. Per-rotes, du parti çocialiste; Knœpfer, cdnservà-te|ir, maihS de bâvèrne; Weber, du parti lorrain; le député socialiste Incks et M. Borger, progressiste. Tous ont des mots très durs , pour lés officiers et surtout pour le colonel von Beutter; Ils se plaignent de l'inaction du gouvernement civil, tout en louant fort, M. Mahl; ils dénoncent le parti pris évident dans la manière de conduire les débats de l'affaire von Rc.utter. M. Zorn de Bulach, secrétaire d'Etat, répond: Après avoir dépeint les différentes phases de l'incident qUi a son point de départ dans les paroles prononcées inconsidéremment par un jeune officier, paroles qui ont été soulignées par des commentaires passionnés de ; la presse et qui ont produit une vive émotion dans la population, parce qu'elles ont ère interprétées comme une offense à tout un peuple, le secrétaire d'Etat conclut do la façon suivante:Entretemps le Conseil de guerre a parlé et sa décision, bien qu'elle n'ait pas force de loi, doit être respectée par le gouvernement comme J toute sentence légale. Le gouvernement considère cependant comme de son devoir do constater expressément qu'à Saverne les civils et militaires avaient toujours vécu JUsque-là en bons termes et que les autorités civiles et militaires entreprenaient des rapports amicaux, enfin, que les paroles injurieuses ne s'adressaient primitivement qu'au lieutenant von Fortner. Il faut repousser catégoriquement l'allégation qu*3 l'antipathie contre les militaires ait été le mobile des démonstrations; mais le gouvernement ne doit pas manquer non plus de mettre en garde la grande majorité contre toute tentative pour tirer des regrettables incidents de Saverne des points d'attaque contre l'armée et pour rendre cette dernière responsable des différents incidents qui peuvent se produire. L'armée, dans laquelle tant de milliers d'enfants de l'Alsace-Lorraine ont servi et servent encore avec orgueil en bons soldats, n'est pas un corps étranger mais la chair de la nation et le gouvernement est convaincu de donner sa véritable expression au sentiment militaire toujours vlvace chez les fils de notre peuple en disant qu'ils rejettent loin d'eux toute insulte au vêtement d'honneur qu'ils ont eux-mêmes porté un jour et que par suite les regrettables incidents de Saverne, déterminés par une irritation momentanée, ne peuvent et rie doivent ! pas troubler les bons rapports qui ont existé jusqu'ici entre la population militaire et la population civile. L'armée est le rocher sur lequel reposent la puissance et' la grandeur de l'Empiré et qui l'ébranlé commet un crime • contre la patrie et sa sécurité. On a adressé au gouvernement, par suite de son silence au début, de graves reproches. On l'a pour ainsi dire accusé d'avoir perdu de vue la tâche que lui a confiée l'Empereur et qu'il a assumée comme un devoir sacré afin de sauvegarder les intérêts du pays. Il semble absolument inadmissible de prendre publiquement position dans une question de compétence pour la solution de laquelle on n'a pas quali.é. Le gouvernement est resté en contact permanent avec le commandant général du premier corps d'armée. Il prit sans retard les mesures qui pouvaient, elles seules, l'amener à constater les culpabilités et à punir les coupables. D'ailleurs, le gouvernement ne resterait pas un jour de plus au pouvoir si on ne lui accordait pas une entière confiance pour la rigoureuse sauvegarde de sa compétence constitution neilé. AUTRICHE-HONGRIE Accord ontre les deux chambres Au cours d'une conférence entre délégués de la Chambre des seigneur» et de la Chambre des députés, un compromis est Intervenu au sujet de la loi sur l'impôt personnel sur le revenu. Les difficultés qui empêchaient les réformes financières d'aboutir sont désormais écartées. BULGARIE Dissolution du sobrenlé Le sobranié a été dissous. La nouvelle Bulgarie Le recensement effectué par les autorités militaires dans les nouveaux territoires a donné les résultats suivants: La Thrace bulgare compte une population totale de 494,190 habitants comprenant une population nulle de 225,000 hommes; la Macédoine bulgare k 175,070 habitants avec 42,000 hommes; l'arrondissement de Mustapha-Pacha compte une population totale de 33,139 habitants.GRECE Vers l'entente avec l'Europe Au dernier conseil des minimes, M. Streit a communiqué à ses collègues les dépôciiés dej M. Venizelos sur les entretiens qu'il a eus à Rome au sujet des questions pendantes. Les ministres ont décidé de ne pas communiquer à la pressé dés détails f?ur les résultats des démarches de M. Venizelos. Il so confirme néanmoins que M. Venizelos a quitté Rome dans un état d'esprit optimiste, à condition toutefois que ses propositions soientt bienveillamment ay cueillies dans les autres capitales.Il est presque certain qu'au cours des nouveaux pourparlers engagés entre les puissances au sujet des prétentions helléniques, M. Venizelos a soumis des propositions qui aboutiront probablement à la revision des décisions dé Londres. L'occupation hellénique en Epîre sera prolongée parce qu'elle constitue une garantie de paix et de sécurité pour les populations de la zone contestée. Roumanie et Grèce La "Neuo Wiener Tageblatt" publie une longue conversation que le docteur Nikolaïdes a eue à Bucarest avec le roi Cafoî. Au cours de ceto conversation, le Roi a déclaré que les Grecs et les Roumains, les seuls peuples de race non slave dans les Balkans, dévalent fàarelier la main dans la main. Il a rappelé qu'il a toujours été l'airii des Grecs, qu'il a même soutenu les Crétois par des subsides en argent, au cours de la lutte de 18G7. Enfin le roi Carol a parlé de l'Albanie qu'il considère pdur longtemps comme l'enfant de douleur de l'Europe. TURQUIE Les élections Los élections des députés sont ajournées "sine die". On croit cependant qu'elles com-. mencçrôftt bientôt' L'accord aveo les Arabes, est d&jbitil; Lès comités unionistes provinciaux avisent le comité central que la nouvelle de l'achat du dreadnough "Sultan Osman" produit une excellente impression. Les comités de province déclarent que tous les éléments voteront pour les candidats unionistes.On croit que la chambre ottomane se réunira dans le courant du mois de mars. MEXIQUE La failiito officielle Dans une séance qui s'est prolongée fort tard dans la soirée de lundi le conseil de cabinet a décidé de ne pas servir l'intérêt des titres des dettes intérieure et extérieure à échéance d'ici siz mois. Le ministre dés affaires étrangères est chargé d'en informer les gouvernements des pays étrangers. Le Ifendredl-Salnt Le ministre de la marine a été autorisé par ses collègues à rapporter la circulaire ordonnant aux navires de guerre se trouvant dans des ports étrangers de célébrer le Vendredi-Saint.Calmetto contre Calilaux Les démentis pleuvcnt sur M. Gaston Cal-mette et aussi les procès de la part des personnes citées par le "Figaro", et des banques désignées par ce journal. Cependant les accusations contre M. Caillaux vont donner lieu une interpellation ù la chambre et le "Rappel" annonce des nouvelles révélations sensationnelles. Tout cela semble bien Osé pour le moins bien exagéré. BILLET PARLEMENTAIRE î-e 14 janvier 1914. Très belle séance mardi à la Cliambre des représentants. Il s'agissait de l'action des missionnaires catholiques au Congo ou plutôt de leurs tentatives de mettre sous leur domination toute l'administration locale et, avant tout, la magistrature. Nous avons ou, en Belgique, de nombreux échos de oette lutte. Elle a pris pour prétexte qu'il y avait lieu de combattre l'influence des loges maçonniques dans la colonie. Personne ne conteste que parmi les premiers conquérants pacifiques du Congo, il n'y ait eu de nombreux, de très nombreux francs-maçons; cette constatation est tout èi l'honneur do la franc-maçonnerie. Maintenant aussi, parmi ies fonctionnaires et magistrats du Congo, et entro les employés privés, surtout dans les hauts grades on compte beaucoup de maçons. Cela gêne les missionnaires qui ne voudraient avoir, devant eux que des fidèles enfants de l'Eglise catholique, prêts à faire tout ce que les prêtres réclament. Mais ceux-ci réclament trop; ils ont excédé jusqu'au ministre des Colonies, M. Rcnkin, qui est un profond catholique -et un pratiquant sincère. Do là une lutte sournoise des missionnaires contre les magistrats congolais, obligés de ies faire rentrer dans la légalité. Et do là, ces dénonciations basées sur des pièces qui ont été volées par des individus se mettant aux ordres des missionnaires. De lit aussi cette haine contre le ministre qui ne veut pas que toute l'administration et toute la magistrature s'inclinent devant les missionnaires.De là enfin cette campagne commencée en Belgique par le Bulletin anti-maçonnique, du député M. Brifaut et poursuivie dans quelques journaux comme le Patriote et la Presse d'Anvers. C'est ce que l'interpellateur, M. Brunet, rappelle en termes très élevés et c'est à quoi lé ministre répond dans un langage tout aussi digne. M. Renkin n'est eertes pas de nos amis politiques, mais nous devons reconnaître qu'il défend avec ardeur, on dirait presque avec passion des magistrats vilipendés par des hommes aux ordre et à la solde des missionnaires.Il fallait voir avec quel mépris il rejetait les manœuvres louches de ces gens qui achètent des coquins et des hommes tarés,— ces mots sont de lui,— pour voler des documents de ceux qu'ils veulent compromettre. M. rienkin a lu son discours; il ne i'n pas très bien lu; mais le fait qu'il avait cru devoir écrire sa réponse à l'avance montre toute l'importance qu'il attache à la question.On peut dire que les missionnaires au Congo, et leurs hommes en Belgique, les Valentin Brifaut et autres, ont été jaugés à leur valeur réelle par deux hommes, de partis différents, le député socialiste Brunet et le ministre clérical Renkin. On pourrait dire: la cause est jugée, s'il n'était do toutte justice d'entendre encore l'accusé. L'accusé, c'est M. Valentin Brifaut, le meneur de la campagne. Mais parlera-t-il? m aossffja. Nouvelles de l'Étranger M. Gér! et la jjJoconde" M. Géri, l'antiquaire de Florence, auquel Per-rugia offrit Ja „ Joconde"en vente, vient d'assigner lÉtai français en paiement d'une rérnuné- : ration de 10 p. c. de la valeur du célèbre tableau, valeur à fixer par experts, avec une condamnation provisionnelle de 100,000 Tfancs. ^ Le sous-secrétariat des Beaux-Arts, considé rant que M. Géri a eu 25.000 francs de la Société des amis du Louvre et la rosette d'officier de l'Instruction publique du gouvernement français; n'a plus rien h réclamer. R/îme Sarah Bernhardt sei'£-i~el!e déooréa Mme Sarah Bernhardt a été proposée par M. Vivlahi sur la liste des candidats à la Légion d'honneur,, établie au titre de l'Instruction publique. Enfin, disait-on, U. Grande ( Chancellerie va se décider à décorer la tragédienne. Or, aux dernières nouvelles le général Marchâhd, membre du Conseil de l'Ordre, se déclarerait à nouveau irréductiblement défavorable au projet.D'autre part, M. Vivlani, soutenu energique-ment par le président de la république, sê fêra jusqu'au bout l'avocat de l'artiste et renverra obstinément le dossier tant qu'un,avis favorable n'aura pas été donné. N'oublions pas que M. Poincaré, grand'mattre de l'Ordre national, peut Intervenir souverainement... La terre a tremblé au Japôrt Samedi, dé nombreuses secousses eismiques ont été ressenties au Japon. C'est samedi matin que s'est produite là première éruption dans l'île de Sakurashima. D'énormes blocs de pierre ont été projetés fr une hauteur de plus de 2,700 pieds et quelques-uns sont tombés à une distance do 20 milles. Des torrents de lave coulaient des flancs du volcan et ont enseveli trois villages. Uriè paftie d<23 habitants, pris de panique, avaient déj.'t quitté les villages. Le nombre des gens qui ont dû disparaître sous la coulée de lave n'est pas connu, mais il doit être de plusieurs centaines. Un incendie a gagné sur le continent voisin une forêt où se trouvaient des réfugiés. De nouvelles éruptions ont lancé de la lave vers Kagoshima qui a pris feu. Les habitants se sont enfuis pôle-mêle vers la gare. Il a dû y avoir plusieurs centaines de morts. Les habitants ont pris d'assaut les trains de marchandises qui sont partis vers le nord. Le soir, il ne restait personne à Kagoshima. Cette ville comptait 70,000 Ames. Un télégramme reçu hier matin au bureau télégraphique de Kumamoto rapporte que le télégraphiste, fidèle à son devoir, est le seul fonctionnaire resté à son poste <\ Kagoshima, dans la fumée et au milieu dès ruines. Un raz do marée Suivant des nouvelles, reçues h Tokio, un raz de marée est venu compliquer la situation Sa-kourachma. Des centaines de maisons se sont effondrées et ont été* lézardées. Il y a de nombreux blessés. EN AFRIQUE DO SUD La grève générale La Fédération des syndicats proclame la grève générale pour tout le sud de l'Afrique. Les mineurs de Johannesburg, à une majorité dépassant les 2/3 des votants, sont p-<i-noncés pour la grève. La grève générale est considérée comme certaine pour mercredi. Aussi tous les préparatifs se "poursuivent-iI~s pour faire face à la situation. L^s membres du cabinet sont maintenant accompagnés partout par une escorte armée. L'état do siège L'état de siège a été proclamé dans le Trans-vaal; il le sera aujourd'hui dans la Colonie, du Cap où l'ordre de mobiliser est donné gradin -lement ù de nouveaux arrondissements de la province,. ■ ■ it?» o NOS ÉCHOS Pour sios marins En réponse à une question lui posée le 9 décembre dernier, le ministre de la Marine a répondu que la question de la revision des statuts de la caisse de secours et de prévoyance pour marins était actuellement à l'examen de l'administration de la marin.■. A ce propos, le „Koninklijk Belgisch Zc -manskollegie" vient d'envoyer au ministre compétent une longue lettre pour lui exposer que l'office de l'assurance et de la prévoyance sociales dont la créâtion au ministère de l'Industrie et du Travail vient d'être décidée est mieux qualifié que l'administration de la marine pour élaborer l'étude si délicate de la refonte complète des statuts d'une institution de secours et de prévoyance.Le „Zeemanskollegie" attire tout spécialement l'attention du ministre sur l'urgence que présente la modification de l'art. 5 des statuts et signale la nécessité qu'il y a à nommer dè3 maintenant au sein de la commission de la caisse un fonctionnaire compétent de l'office de l'assurance et do la prévoyance sociales, en même temps que des représentants du personnel do machine et des marins subalternes. Et le „Zeemanskollegie" ajoute: „Nous pensons qu'avant toute modification radicale que serait chargé d'é'.ud -l'office précité, il serait utile qu'il se rendo compte, par l'examen de son fonctionnement, des défectuosités de l'institution autres que celles qui sautent aux yeux par la simple examen des statuts et qu'il entende les réclamations de toutes les catégories d'intéressés. " Nous croyons également, et ce sans que nous soyons inspirés d'aucune façon par des considérations de personne, qu'il' conviendrait que la présidence de la commission ne soit plus dans l'avenir attribuée aurchef de l'administration de la marine. Le rôle de l'administration centrale doit se borner à exercer sa haute surveillance sans intervenir dans les mesures d'exécution. Elle n'en acquerra que plus d'autorité dans l'examen des plaintes éventuelles de ceux que M. lu ministre du Travail appelle dans son rapport au Roi paru au Moniteur précité du l't novembre, des "économiquement faible-'. Vous ne l'ignorez pas, M. ie ministre, dans de (ombreux cas. ceux-ci sont aussi des "intellectuellement faibles" et c'est pourquoi nous nous permettons d'adresser en leur faveur' cet' appel à votre haute sollicitude. " Une autre mesure qui s'impose d'urgence, et qui est complètement indépendante de toute modification aux statuts, est l'affectation d'un local spécial au secrétariat de la caisse où se trouverait le personnel chargé du travail administratif; ce personnel aurait pour devoir de renseigner les affilié;; sur leurs droits et leurs obligations. " Dans tout le bâtiment du pilotage et v quoique la caisse compte pius de 5,000 affiliés, il n'est pas une seule porte au-dessus de laquelle on puisse lire; crisse de si cours. " Nous osons espérer que vous partagerez, sur ce point notre avis, qui nous est inspiré principalement par la considéi-ation que les deux millions, qui constituent ie fcapilal i,: la caisse, sont incontestable»};nl et inlifci-î -lement la propriété des affiliés et qu il lanf, qu'ils se sachent chez eux lorsqu'ils juguit nécessaire do se rendre au local qui leur si i réservé. Précisément plusieurs locaux sont en co moment vacanis entre le commissariat do la policé maritime, où s'effectuent i , retenues et le bureau du receveur maritmi -, où se font les paiements." # * # Service du past-age Ue 1 Escaut En réponse à plusieurs questions de M. Raefndonck, lo ministre do la Marine a déclaré hier qu il avait décide de créer à coté du sers ice actuel du passage d eau qui relie les deux rives de 1 Escaut devant Anvers, un service nouveau qui fonctionnera pendant les mois d'été, et qui, cxclùslverïiciil réserve au transport des personnes, sera assuré au moyen de petits bateaux a vapeur* effectuait 'a traversée à des intervalles plus rapprochés que les bateaux actuels. La création de ce service nouveau est justifiée par l'accroissement sans cesse grandissant du nombre des passagers. L'exploitation actuelle sera maintenue, tant entre la gare d'Anvers-W aes et la h : ie du chemin de 1er on i'iandre, aux heutes de départ et d'arrivée des trains, qu'entre le ponton du canal au Sucre et la 'ieie de Flandre. Les voyageurs qui désin nt continuer à faire la traversée de l'Escaut au moyen des bateaux du service actuel ne perdront donc aucun des avantages qui leur ont été jusqu'ici réservés, notamment en matière d'abonnements ouvriers, de tarifs, etc. Le ministre compte néanmoins améliorer certains do nos bateaux actuels présente-talent'en usa^'è, do façon à on augmenter la capacité de transport, et à utiliser leurs ponts dans une plus large proportion qu'aujourd'hui pour le transbordement di véhicules, des animaux et des colis. La nouvelle unité à mettre en ligne prochainement sera construite spécialement dans cette intention et permettra d'accélérer ce genre de circulation entre les deux rives. A cô« du service actuel, l'administration de la marine inaugurera bientôt, et selon toute probabilité dès l'été prochain, un service de passage par steam-launches. Il se

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This item is a publication of the title Le nouveau précurseur: journal du soir belonging to the category Liberale pers, published in Anvers from 1902 to 1914.

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