Le nouveau précurseur: journal du soir

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s.n. 1914, 21 August. Le nouveau précurseur: journal du soir. Seen on 25 April 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/hq3rv0dv96/
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JU. I Ventlrecli SI Août 1914 CITOQ centime» HO™-' année — Le Nouveau Précurseur ASOlSTÎSrE^EÎsra'S ; ANVERS, un ail 13.00 fr.; six mois 6.50 fr.; trois mois 8.50 fl\ INTERIEUR, . 15.00 tr.; » 8.00 fr.; - 4.50 fr. HOLLANDB, • 83.00 fr.; » 16.00 fr.; ■ S.00 tr. LUXEMBOURG, » 83.00 fr.; > 18.00 fr.; » 8.00 ir. UNION POSTALE, • 48.00 tr.; - 81.00 fr.; » 10.50 fr. Tout abonnement se pourrait jusqu'à refus formel. ON S'ABONNE i Aavsrs aa bores» da journal et dans tons ha bureaux des jKJtac «B BdgUsaa. JOURNAL DU SOIR TÉLÉPHOIES { » *«* { 39, VIEILLE BOURSE. - ANVERS. A.3Sr3Sr03>TCXEIS ; Ordinairïs, la petite ligne. fr. 0.30 I Réclames, la lign«. . fr 1 50 » 144 lignes. » 1.00 Faits diykbj, la ligne. . .'a'60 Financières, la ligne . . - 0.50 I Chronique Anvers .... s'oo La annonça de l étranger et de la Belgique sont reçua aussi par ÏAonux Basas, M, plat» da Martyrs, * Bnmclla, 8, Plaot de Ut Borne, * ï>mris, m jo lltgh Botbon, * Londres. ' irir ■ tiiwiii -lawHMBBia—iMMa——Ba—ataaB—B—— Les forts de Liège [ Une dépêche officielle de Paris annonce que les forts de Liège qui se sont si brillamment comportés résistent ■jours. is Allemands à Bruxelles Hier après-midi les Allemands sont entrés à Bruxelles. Le soir à 6 heures des patrouil-es de cavaliers traversaient la chaussée de .ouvain. • - • - . • - • , ï I ■ •. • - - -• . \ T Il n'y a pas d'Allemands à Matines I. Çe matin on ne signale la présence 'aucun Allemand à ialines. I A. ANVERS ■La Chambre de Commerce belge ! à Londres ' ^■Chambre de commerce belge de Lon-^Esmet à la dispos;tion des négociants ^Hlustriels belges, pour leur faciliter la Brades intérêts qu'ils pourraient avoir ' H des marchandises flottant sur des na-fcsàe pavillon ennem1', lesquels navires ^Kieut été saisis par la marine anglaise. (ribunl des prises en Angleterre va ] ■prsous peu, et il est dans l'intérêt de ^■compatriotes de prendre les mesures Hssaires pour soutenir leurs droits. Les Mressés peuvent notifier immédiatement Khambre de commerce belge, 24, St. Bhri's Buildings, S. Dunstan's Hill, ■jj&Tfcs, C.., donnant tous les détails mfieur cas, et elle leur fera savoir après ■pa préliminaire les documents requis Vf les premières démarches. Les Belges ■veulent établir leurs titres à des mar-■dises, doivent faire promptement des Riches, pour parer à toute éventualité. Secrétaire général, Le président, ■P. DORCHY. L. GODCHAUX. ■mité de contrôle d'assurance des Vents contre les risques de guerre RiComité de contrôle d'assurance des contre les risques de guerre est ■mu couvrir les risques de guerre des Agents toutes provenances se trouvant ou en magasins à Anvers. intéressés doivent produire les piè-Riivantes: police ou arrêté d'assurance, R des mesures, arrêté d'affrètement ■tire de location des magasins. ■prime d'assurance est fixée à 1/8 p. ç. Rois payable d'avance. ■valeur à assurer ne peut excéder celle ;R police ou de l'arrêté, le comité se ■int le droit de réduire la valeur qui Rraîtrait exagérée. Provisoirement la R maximum est fixée à fr. 25 les 100 Rur la quantité existante à bord ou jR^asins au moment du sinistre. Pour nos soldats ■Me nous l'avons annoncé, la ville a ■deux ouvroirs pour la confection de B'b, de linge de corps et de chausset-■Hinés à nos vaillants soldats.Us fonc-B' à l'Institut supérieur pour demoi- ■ longue rue de l'Hôpital, 29, et à ■ de couture, jardin d'enfants n. 8,rue ■ 'jiciqur, 71. B; renouvelons instamment notre ap- ■ ''» population anversoise pour soute-Bte œuvre par l'envoi de linge, de fla-Hde laine, etc., à ces deux locaux. ■ A la Société de pharmacie Msociété de pharmacie d'Anvers nous ■ dire que dans \es officines da ses B'is, les soldats pécsssiteux recevront e meilleur accueil et obtiendront, ainsi que eur famille, la gratuité des soins pharma-:eutiques.Volontaires civils Ce groupe, constitué sous l'égide des autorités compétentes, prie les personnes qui luraient des chambres ou quartiers garnis ibres en ce moment, de vouloir bien écrire lu local du susdit groupe-Jardin d'enfants, narché au Lin — en indiquant notamment: 1. le nombre de chambres disponibles; 2. si ces chambres peuvent être mises à la lisposition gratuitement ou dans la néga-;ive, à quel prix le plus modique. Il s'agirait de loger les personnes que les circonstances douloureuses, que nous traversons, obligeraient à quitter leur foyer. Navires et marchandises saisis La commission des navires et marchandises saisis porte à la connaissance des intéressés:Attendu que dans certains vapeurs saisis, se trouvent des marchandises appartenant à des neutres qui les réclament par l'intermédiaire de firmes belges établies sur place. Attendu que vu les circonstances spéciales .plusieurs de ces firmes ne peuvent produire aucun connaissement et qu'il échet cependant de prendre des mesures exceptionnelles pour mettre ces marchandises en lieu sûr et neutre. La commission décide que moyennant payement du frêt afférant à ces marchandises entre les mains de M, le délégué à ce désigné, et dépôt des frais éventuels de débarquement, camionnage et emmagasinage à évaluer, les marchandises pourront être mises dans un magasin de la ville qui en remettra le certificat de dépôt au susdit délégué pour échanger ultérieurement contre connaissements ou preuves sijffisan-tos çle propriété, le tout aux risques et périls de la marchandises et sans assurance. Le débarquement à défaut de se faire par les agents des vapeurs, pourra être effectué par des firmes à désigner par la commission. L'enlèvement et le camionnage des jnarchandisas débarquées pourront de même çpr,fiés aux firmes également à désigner. par ëïïéï Un «Taulie» Hier après-midi, vers 5 heure,% un «Tau-be» a survolé les environs d'ÀnVprs. Immér diatement, un tir nourri fut dirigé sur l'aéroplane qui s'empressa de "disparaître à l'horizon. Le gaz, l'électricité et l'eau Voici une nouvelle qui rassurera itos concitoyens: Il n'y a rien à craindre bour le gaz, l'électricité et l'eau. Il y a du charbon en quantité, largement.suffisante à Anvers pour assurer le fonctionnement de ces ser-vices, même si Anvers devait rester pendant de longs mois isolé: du rëste du pays. COMMENT ILS SE COMPORTEE Les Allemands à Tongres — La raison d plus fort... -- Conduite scandaleuse — Prêtres arrêtés -- Les mains en l'air - Maisons incendiées -- Fusillades dans les rues « Les bébés ne sont pas respectés Nous avons reçu ce matin la" visite d'ui: habitant de Tongres qui nous a fait un ré cit simple mais émouvant de l'entrée des Allemands en cette petite ville. — C'est le mardi 11 août que les Allemands sont venus chez nous, raconte-t-il. Ils étaient très polis — il faut dire qu'ils n'étaient qu'en petit nombre — et les officiers nous disaient même que les Tongrois étaient de braves gens. Aussi toute la population s'empressait-elle de bien les soigner dans l'espoir que les Allemands ne feraient pas d'excès. Cela alla fort bien jusqu'à llundi dernier, lorsque les Allemands reçurent des renforts. Alors l'ordre fut donné de désarmer toute la population. Toutes les armes devaient être remises à l'hôtel de ville, sous menaces de graves représailles. On s'exécuta. Mardi dernier, l'état-major arriva avec 5,000 hommes et la soldatesque s'installa dans la ville. Vers 8 1/2 heures du soir, continue notre interlocuteur qui est charcutier je fermais mon magasin lorsque je vis passer des soldats portant d'une main une bouteille de cognac et de l'autre une bouteille de vin.Soudain, j'entendis trois coups de fusils I suivis de près de cinq à six autres détonation®, ^uis une fusillade épouvantable, une véritable bataille dans les rues noires, car la lumière électrique s'était tout à coup éteinte.Les Allemands, ivres, s'entretuaierit d'ans les caves. C'était épouvantable et à certains moments les cri s gutturaux des officiers et leurs coups de sifflet dominaient le bruit de la fusillade. 1 Je ne sais combien de temps cela a duré, Lorsqu'enfin le silence s'était quelque peu rétabli, je me hasardai sur le seuil de ma porte et je vis du côté de la gare, tout un pâté de maisons en feu. Quelque temps après, un groupe de soldats, précédés de deux Umbours et commandés par un officier,prévenaient toute la population qu'elle avait à niitter la ville dans le plus bref délai. On ne no'is accordait même pas le temps de changer de vêtements ni de rassembler ce que nous avions de plus précieux. Pour quitter la vile on nous fit prendre les chaussées priicipales. Pendant une heure et demie nous wons dû marcher par troupeaux, les maint) en l'air. On nous a visité au moins une vingtaine de fois et il fallait marcher si lentement qu'au bout d'une heure et demie nous n'avions pas encore fait trois quarts d'heur de marche. Toute une cité ouvrière, le hhg de la chaussée de Maastricht était e*\ feu et projetait des lueurs sinistres. A environ une lieu» de la ville, les soldats nous ont quitté; ^eu de temps après, nous avons entendu uni très forte fusillade. La croyant dirigée contre nous, nous nous sommes sauvés dans lét champs où pendant plus d'une heure, ious nous sommes couchés à plat ventre. Apr® ce temps, nous nous sommes remis en riute par petites étapes, vers Maastricht, ou nous sommes arrivés vers 8 1/2 heures <& matin après, avoir été arrêtés encore pluieurs fois par des ayant-postes et de petits détachements allemands. — Mais avant de vous avoir Passés, vous ont-ils également malmenés? — Il est impossible de vous fore tout ce que nous avons eu à subir de n part des envahisseurs. Ainsi, un jour, u/e dizaine de soldats entrent dans mon magasin et demandent des saucisses. Je leur'dis que je n'en ai plus. Nous allons voir çq me dit une (Je ces brutes, descendez avec nciis dans la cave. A coup de canon de fusil \ans le dos,ils me poussent dans ma cave et n'est qu'après avoir constaté que j'étais, sincère qu'ils sont partis après m Voir grossièrement injurié t malmené. Chez une- famille amie, des soldats -ont entrés dans la maison après avoir enfcicé la porte à coups de crosse. La mère et 'es filles qui s'étaient enfuies dans la cave >ti ont été tirées par les oreilles et les cheVeiîk puis traînées par les cheveux dans la ruV Lg,s officiers qui entraient dans un mag-a sin de cigares pour chercher de quoi fumer avaient toujours le revolver au poing et lorsqu'ils dînaient, ils avaient constamment le revolver à côté de leur assiette. Ces Allemands ne connaissent que le revolvei ou le fusil braqué sur la poitrine des malheureux sans défense. Et pendant notre exode, les soldats nous mettaient constamment en joue et celui qui, fatigué de gardei lps mains en l'air, faisait mine de laisser retomber ses bras, était menacé d'être tue sur-le-champ. Ainsi, à côté de moi, marchaient mes deux enfants, dont un bébé de 4 fins et ma femme. Je voulais donner la main à mon enfant qui ne savait plus suivre. On me l'a formellement défendu et (se qui est plus barbare encore, mon pauvre petit garçon devait ausgi} tenir les mains en l'air comme si ce bébé eut été capable de tenir un revolver! On menaçait même dé le lugiîj Presque tous les prêtres ont été arrêtés et malmenés. Un seul est arrivé avec nous à Maestricht.On ne l'avait pas reconnu parce qu'il avtait P§H*u son chapeau. tfeureusemeni, nous avons* été très bjerj accueillis par la population de Maestricht Jamais nous ne pourrons assez dire notre gratitude à ceux qui nous ont reçus là,corn me des frères. Un comité est constitué à Maastricht et se. charge de loger les fuyard? dans les .villages des environs. Voilà ce que nous narra ce malh^ureujj Tongrois qui a la conviction intime que"si leg Allemands ont expulsé les habitants de la ville, c'est pour piller plus à l'aise les habitations auquelles ils mettront en suite le feu afin de fair» disparaître toute trace de pillage. Pierre Corri. ■ Les boissons fortes il A partir de ce jour il est défendu de vendre encore des boissons fortes. Les contrevenants seront sévèrement punis. Le bétail Maintenant qu'il est établi que l'état sanitaire du bétail est excellent en France, en Belgique et en Hollande, on se demande pourquoi le gouvernement s'obstine à garder les frontières hollandaises fermées pour le bétail. La Hollande, dont l'industrie principale est l'exportation de bétail ne demanderait pas mieux que de nous envoyer sa surproduction d'autant plus que le. commerce des porcs va très mal en ce moment, plus aucun porc n'étant abattu pour l'Angleterre. En ce moment on peut acheter le porc à 40 cents le kilo sur pied, ce qui revient à environ 1 fr. 25 le kilo de viande abattue. Si le gouvernement permettait l'importation de bétail, ce serait un bienfait pour la population des deux pays. Les émigrés en Hollande Un très grand nombre de familles allemandes expulsées de la Belgique, de la France et d'Angleterre se sont établies à Sclieveningen, où le gouverneur militaire de La Haye a fait mettre les givands hôtels, tels le «Palace Motel», le iKurhauss», le «Savoy», le «Seinpost.» à la disposition des indigents. Dans les autres villes hollandaises se trouvent aussi' beaucoup de familles belges. LES PRIX DES DENRÉES ALIMENTAIRES Alors que grâce à la maîtrise de la mer les pays de la Triple-Entente sont certains de ne pas avoir à souffrir du manque de vivre, l'Allemagne et l'Autriche ne tarderont pas à connaître les affres de la faim. Déjà, en ce moment, les denrées alimentaires en Allemagne atteignent des prix exagé-ivs On aura lu d'autre part qu'un journal de Kiel engage déjà ses lecteurs à tuer les chiensl Voici à titre documentaire le prix des den-rés alimentaires pendant le siège de Paris en 1870. Viande de cheval le 1/2 k frs. 12.— Viande de chien le 1/2 k frs. 4.— Jambon frs. 40. — 1 chat frs. 15.— 1 lièvre frs. 75.— 1 Dindon frs. 150.— 1 Œuf frs. 5.— 1 Rat frs. 2.— Pommes de terre le bois. (16 k. frs. 35.— Carottes le boisseau frs. 75.— Oignons 'la boisseau frs. 80.— 1 Chou frs. 16.— 1 Navet frs. I. 1 Poireau frs. 1.— 1 Pied céléri frs. 2.— Le pain était composé de riz, d'avoine et de son. D1NS LE PSÏS Une proclamation du bourgmestre de Gand <M. iBraun, bourgmestre de Gand, a fait afficher une proclamation disant que les Allemands se sont installés dans différentes villes de da Belgique et qu'il se pourrait qu'ils viennent aussi à Gand. Le bourgmestre dit que si pareille éventualité se réalise, il compte sur le calme et le sang-froid de la population. Il engage ses concitoyens à se débarrasser des armes qu'ils 1 posséderaient et dit qu'aussi longtemps qu'il •' sera on liberté, 11 protégera les droits de ses administrés. Les guerres IN ZEPPELIN FAIT UNE RECONNAISSANCE EN DANEMARK ,h fr|i'fespqndaqt à Copenhague du «Temps» 1 dit u'nn ;i'vu un dirigeable «Zeppelin» planer au dssus de Barding. Il se trouvait à 300 mètres m hauteur et se dirigeait vers le nord. ' LE LANPSTUHNE HOLLANDAIS Hitr le landsturne volontaire a fait à bicy-clettt une reconnaissance vers Schiedam, Vlaaidingen, Naassluis, Naaldwyk, Monster et Te-heyden où une manœuvre a été exécutée. La roupe s'est dirigée ensuite sur Loodsdui-Miîi W8!eF!i#P. Qelft, Pynacker. " Scliiê-bi'fiecl et'HpttérdaW' LE COLONEL SEELY j Le t®nel Seely, l'anpien ministre de la guerre; est actuellement en service actif dans lf corpsfexpéditionnaire anglais. Le colinel Seeiy a pris part également i la guerre aiglo-boer. MANQJE DE VIVRES EN ALLEMAGNE l e ïîÇisli); Zeuung» conseille à la population de tuer tois les chiens afin de supprimer autant que possible des bouches inutiles. Cettfe note prouye n^e le manque de vivres se fuit déjà sentir en Allemagne où les denrées atteignent d'ailleurs des prix exorbitants. LA GUERRE AUSTRO-SERBE Des détachements serbes et monténégrin avancent en Herzégovine. Ils se trouvent au: environs de Raguse. Raguse est une ville de 13,000 habitants su la côte de l'Adriatique. L'ITALIE Le «Temps» dit que des conversations son engagées entre les représentants de la Tripl Entente et le cabinet de Rome. i LES FAUSSES NOUVELLES Les autorités anglaises prennent de sévère: mesures à l'égard d'individus qui répanden de fausses nouvelles. Hier on a condamné à un mois de prison ui individu affublé d'un uniforme d'officier qu racontait avec force détails une terrible défait* qu'auraient essuyée les troupes anglaises. Il va sans dire que ce récit était entièremen fantaisiste. EN BOHEME Un correspondant de la «Novoie Wremia» de Saint-Pétersbourg donne d'intéressants détails sur les récents événements en Bohême, Des soldats tchèques et polonais se mutinèrent, fusillèrent leurs officiers allemands et crièrent: « A bas l'empereur allemand », « A bas l'Autriche», « Vive la Russie». La ville de Prague a été pendant toute une journée entre les mains des mutins. Le lendemain les Autrichiens reçurent des renforts et réussirent à pénétrer dans la ville tuant impitoyablement les Tchèques qui se montraient dans les rues. Les eaux Moldava étaient teintées de rouge par le sang des tchèques assassinés. Une fusillade nourrie a détruit la plupart des monuments qui faisaient l'ornement de Prague. De nombreux magasins ont été pillés. LE JAPON ET L'ALLEMAGNE Une dépèche de Londres annonce que l'attaché japonais quittera sous peu Berlin. Une grande force de police garde l'ambassade japonaise de .Berlin. La plupart des Japonais, dont un grand nombre sont étudiants aux diverses universités, quittent l'Allemagne.ÈN HAUTE MER LE «GOEBEN» ET LE «BRESLAU» Des nouvelles de source anglaises disent que Je «Goeben» et le «Breslau» ne seraient pas sortis indemnes de la chasse que leur ont donnée des navires de guerre anglais. Le «Goeben» donnait de la bande ce qui semble indiquer qu'il a été atteint par un projectile en dessous de la ligne de flottaison, les cheminées du «Breslau» ont été en partie démolies par le tir des poursuivants. LA FLOTTE AUTRICHIENNE Une dépêche de Cattaro au «Secolo» et reproduite par le «Daily Chronicle» signale qu'une escadre autrichienne s'est jointe à la flotte autrichienne ancrée à Pola où des mesures seraient prises en vue d'un combat en haute mer. Pour l'enfant du soldat Nous attirons à nouveau l'attention de nos lecteurs sur cette œuvre dont le siège est, rue Gérard, 20. Elle a pour objet de procurer aux enfants dont le père ou le soutien est sous les armes un secours mensuel de 15 fr. par mois et ce pour la durée de l'a guerre. Ce secours est payé a la mère ou à la personne qui prend soin de l'enfant. Les adhérents à l'œuvre s'engagent à fournir ces 15 fr. chaque mois jusqu'à la fin des hostilités. Ces 15 fr. sont payés directement à la mère de l'enfant par l'adhérent à l'œuvre sur «présentation d'une carte délivrée par le secrétariat. Si 1 adhérant le préfère les 15 fr. sont encaissés par les soins de l'œuvre sans qu'il ait à recevoir la visite de la famille secourue. Nous faisons appel à l'esprit de bienfaisance de nos lecteurs pour obtenir leur adhésion à cette organisation qui de la façon la plus pratique donne précisément des secours à ceux qui en ont le plus besoin et qui le méritent le mieux puisqu'ils sont donnés aux enfants de ceux qui à ce moment même versent leur sang pour la défense de la patrie. Il ne faut pas que nos soldats au moment où ils combattent sentent peser sur eux ce souci que ceux qu'ils ont laissés soient dans le besoin. Participer à l'œuvre c'est leur enlever cette inquiétude et aider d'une façon indirecte mais certaine au salut de la Belgique. Nous publions ci-dessous la liste de ceux qui jusqu'à ce moment ont par leur adhésion permis de secourir déjà de nombreuses familles de soldats, Tous renseignements complémentaires sont donnés au secrétariat tous les jours entre 10 et 11 heures du matin. Les mères des enfants qui ont besoin de secours peuvent se présenter au ecrétariat chaque après-midi entre 3 et 4 heures. L'œuvre s'occupe à ce moment, et d'abord, de celles qui ont la charge de 3 enfants et plus. Les secours sont alloués après une enquête minutieuse. ~ * VQici la liiie des premiers adhérents à l'œuvre «Pour l'Enfant du soldat»: Nombre d'enfants M. Jacques Adler \ M, Walter Aeby Mme Alphonse Aerts 5 Mme Marcel Baelde 5 Mme V. L. Baetens \ Mme Beaucarne Mme Baeyen§ Banque dVuivers 35 Banq'ue de Commerce 15 Banque Centrale Anversoise 25 Banque Crédit Anversois 25 Banque Crédit Foncier d'Anvers 10 Banque de Crédit Commercial 15 Banque De Kinder 3 Banque d'Epargne et de Crédit 10 Banque Générale Belge 25 Banque Popul. pour l'Arrond.d'Anv^fa 10 Banque Soc. Franç.de Banq.et de Dôp. 15 Banque Société Hypothécaire Belge 10 M. le notaire fiatkin j MlU® Paul Becker 1 Mme G. Born ia Mme E. B|»sschaert de Bouwel a Mme Bouvry ' j Mme Bracbt-ftuttge 2 Mme Brandes 1 M. Ed. Bunge 10 Mme Bureau M. le docteur Caeymack^ ] I Mme Carlier 2 M. le docteur Cautermans 1 s M. le notaire C. Ceulemans 1 c M. le notaire F. Ceulemans 1 M. Collignon-Stoffelen 1 r Mme Cols 1 Mme Cools j Mme Coulomb 1 Mme Cupérus 1 Mme Danco 1 t Mme Xavier De Beuckelaer 1 3 Mme F. X. De Beuckelaer 1 Mme E. De Beuckelaer 1 M. le baron Alb. de Borrekens 1 Mme G. De Braeckeleer i Mme De Bruyn 3 > M. Louis De Bruyn 5 t Mme De Cat 1 Mme De Cleene 1 1 Mme Paul De Gottal 2 l Mme R. De* Gottal 1 ! Mme De Jardin g Mme De Kepper 1 Mlle De Koninck 2 Mme délia Faille de Waerloos 1 Mme Jules délia Faille 1 Mme Henri délia Faille 1 Mme De Maeyer 1 Mme Dens 1 M. Daniel de Prêt Roose de Calesbergh 4 Mme de Schoutteete de Tervarent 2 Mme Willy Devos 1 Mme De Wael-Rul 1 Mme G. De Wael 1 Mme De Winter 1 Mlles Dhanis 1 Mme Peelaerts 1 Mme Edmond Peeters 2 Mme Pierlot 1 Mme Rodolphe Plissart 2 Mme Ivan Plissart 1 M. F. Raeymaeckers 1 Mme Alph. Royers i Mme Rodius-Bunge 1 Mme Louis Rudolphe 2 Mme C. Scheidt 3 Mme L. Scheidt 2 M. Sehewyck 1 Mme Joseph Schobbens 1 M. Th. Smekens ] M. Marcel Souwein 1 Mme Spée 1 Mme Spruyt 1 M. G. Stappers 1 Mme Casimir Steenackers 2 Mme Steenackers 1 M. Daniel Steinmann 1 Mlle A. Storms 1 Mme A. Sweerts 1 Mme Van Aubel 1 Mme F. Van Brée 1 Mme Van Cutsem 1 Mme Van Dael 1 Mme Van de Clerck 1 Mme Van der Avoort 1 Mme Charles Van der Linden 1 Mme A. Van der Linden ] Mme Van der Molen 2 M. Oscar Van der Molen, 1,000 fr. Mme Van der Straten-Ponthoz \ Mme Van der Zanden Mme Louis Van de Velde 2 M. le notaire Van de Velde 1 M. Aug. Van de Velde Mme L. Van de Velde Mme Léonce Van de Werve Mme Van Diest 1 Mme Van Dooselaere Mme Van Geert 1 Mme Van Leckwyck 3 Mme Van Migem j Mme Van Reeth Mme Van Roosendael Mme Camille Van Santen Mlle Van Santen M. Van Schevensteen 1 Mlle Marie Verbeeck M. le notaire Verbeeck 2 Mme G. Verbeeck j Mme F. R. Verbert 1 Mme Verhelst 2 Mme Ad, Verspreeuwen 1 M. A. Vloebergs j Mme Jules Vrancken Mme Walton Mme Diegerick 1 Mme Albert Dîneur 1 Mme J. Dujardin 1 Mme F. Dujardin j Mme A. Dumont Mme E. Dumon Mme A. Elsen 5 Mme L. Elsen \ Mme Maurice Elsen 1 Mme H. Engels-David 1 Mme W. Engels 3 Mme Fester 4 Mme L. Fierens 2 Mme Fiocco 3 M/ Charles Franck 3 M: Frans 3 Mme Frè?a 3 Mme Fnbourg 3 Mme Friling 2 Mlle Froidbise * Mme Goemaere-Hollaerts 2 Mme Maurice Gevers 3 Mme Gheysens 3 Mme Goddem 3 Mme C.. Goemaere 3 Mme Good 30 Mme A. Grisar 3 Mme E. Grisar 4 Mme Ernest Grisar, 1,000 francs Mlles Hagemans 2 Mme Edmond Hagemans 1 M. G. Hamspohn 1 Mme E. Herkens j Mme A. Hertogs 3 M. P. Huybrechts 2' Mme Huybrechts 3 Mme Hynen j Mme E. Jacobs 3 Mme Joostens 2 Mme E. Karcker 2 Mme P, Karcker 3 M. E. Kielbaey 3 M. D. Klynens 3 Mme A. Kreg'inger 3 Mme Paul Kr^iin-^r Mme Kronackor Mme Km;» Mme Kryn Mme LeàutïiTesser -, Mlle Lateste Mme Leblon Mme Lefèvre M. Lehman 1 Mme Charles Lejeune Mme Lombaerts -1 Mme Lucy [ Mme Albert Maquinay 4 Mine Victor Maquinay o Mme W. Marsily Mme Mayer-Van den Berg Mme J. Meer j Mme Me eus iMlle$. Melges E. Meurisse V M. Edouard Mischaux Mme Muller-Myins • ? Mme Outshoorn 1 Mme Pauwela ' 1 Mme E. Pauwels Mm.ç R Pecher ^ : <\Jme R. Pécher « Mme L. PeeJaert

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This item is a publication of the title Le nouveau précurseur: journal du soir belonging to the category Liberale pers, published in Anvers from 1902 to 1914.

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