Le nouveau précurseur: journal du soir

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05 September 1914
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s.n. 1914, 05 September. Le nouveau précurseur: journal du soir. Seen on 29 March 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/q814m92c3b/
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I^edi Septembre 1914 CKïVQ CS^iVFî.^K^ 80™ année IV Le Nouveau Précurseur Asoi^nsr^nvnENrrs - «ïiTftS. un an 12.00 fr.; six mois 8 50 tr.; trois moi» 3 50 fr. ffîEUB. * 15.OO fr.; - 8.00 fr.; .- J £0 fr. EtinDB, • 38.00 fr.; • 16.00 fr.; » g.00 fr. frtBilBOUkG. • 88.00 fr.; . 18.OO fr.; » .5*9? £• gjlON POSTALK, - 48 00 tr.; . 81.00 fr.; • 10.50 fr. Tout abonnement se poursuit jusqu'à refus formel. OJC triBœoŒ i Inri *■ borna àm IitiwI et d*i» ton* lfl« hereaux des kpa. JOURNAL DU SOIR TÉIÉPBOIES { N" *•* { 39, VIEILLE BOURSE. - ANVERS. AOST l>TOKr CTB 3 z Oedotaiebs, la petite ligne, fr. 0.30 I Réclames, la ligne. . . fr 1 50 • 1 i 4 lignes . » 1.00 | Faits mvkrs, la ligne . . » Z.60 Fwancïèrks, la ligne . * 0.50 Chronique Anvers ...» 3 00 Les annonces de l'étranger et de la Belgique sont reçues aussi par l'Agencé Haras, », pistes des Martyrs, à Bruoelles, », Plaet lU la Bowrts, à Par*, * K, Htgh Holborn, a Londres, planche russe aRHEES russes poursuivent leur bche victorieuse. — elles metTENT L£S armees autrichiennes iiiucroute.— une hecatombe d'autrichiens. communiqué officiel de la légation donne des détails sur la prise de la lorte (Je Halicz et de l'occupation 'le M par les troupes du tsar. , armées autrichiennes sont défaites à «int qu'elles ont perdu temporairement i (acuité d'agir. Dans les environs de J on a trouvé près de 20,000 tués et & autrichiens. Le nombre des prison-, n'est pas encore déterminé mais on l'é-e j plusieurs dizaines de milliers. ,s Russes ont fait un butin énorme. Ils pris 200 canons, tout le train, etc. „ années autrichiennes sont en pleine ne dépêche au Dnilij Mail ajoute que les ocliiens sont complètement démoralisés, régiments entiers ont été anéantis. irai les prisonniers se trouve un géné- a opérations ont été menées sous les (S du général Rousky, qui participa à russo-turque où il se distingua, en 0 ii lieutenant. Il a fait depuis une Hante carrière. . brillante victoire à Lemberg et à Haie place parmi les meilleurs chefs d'ar-: Je la Russie. Dans la Prusse orientale Une récapitulation des opérations russes L'ambassade de Russie à Rome, commu-! nique la dépêche suivante de Petrograde; elle récapitule les opérations accomplies jusqu'au 23 août par les troupes russes dans la Prusse orientale. La retraite du troisième corps d'armée allemande de Lyck — bataille du 17 au 21 août — a eu un caractère précipité. Le butin des Russes à Lyck a été de dix locomotives, de plusieurs wagons et d'une grande provision de fourrages. On confisqua au trésor 50,000 lire. Le 20, les Allemands, ne comprenant pas moins de trois corps d'armée, tentèrent, près de Gumbinnen, d'envelopper l'aile droite des Russes, mais ils furent repoussés, pendant que les troupes russes prirent l'offensive et s'emparèrent d'un grand nombre de canon. L'ennemi, ayant subi de fortes pertes sur l'aile droite, demanda un armistice pour ensevelir ses morts et ramener ses blessés. Cet armistice ne fut pas accordé. Le 21 août, les troupes russes occupèrent Goldap et Arys. Le 22 août, après une retraite en désordre, l'ennemi passa le fleuve Augerapp par un pont se trouvant à la portée des Russes. Johannisburg, Ortelsburg et Willenberg sont maintenant occupés par les Russes.1 Le 23 août, Soldau fut également occupé. L'ennemi se replia vers le Nord. Un autre communiqué de l'ambassade russe à Rome annonce que les Russes se sont emparés d'une partie de ponts sur le fleuve Sereth, en Galicie, qui part parallèlement de la frontière russe et est à une trentaine de kilomètres de là. Sereth est un affluent du Dniester. ans la mer du Nord Exploit d'un sous-marin On mante de Londres, qu'un sous-marin daisa^ulé dans la mer du Nord un hy-ip/a/je allemand. Les deux hommes qui montaient, un officier de marine alle-nd et son mécanicien, ont été faits pri-niers. hOÊmmmmkmmti II -Il ' ■ La situation en France De Paris: Aucun événement de quelque importance n'est à signaler. L'ennemi continue son mouvement dans la direction de Paris, mais sans qu'il y ait ! eu contact. On signale des échecs subis par les Allemands dans la région de Verdun. A ANVERS Avis aux réfugiés es comités constitués pour venir en aid< [ lonvanistes sont établis au «Kalkoen llaan», marché St-Jacques, à Anvers •Beffroi», à Gand, au «Gilde», à Bruges . i Hôtel Guillaume», à Blankenberghe. ille Alphonsine Liégeois, rue de la Sta 1,(8, à Louvain, est priée de donner de: uvelles à sa famille à Anvers. [m Torfs et sa fillette de Bourg-Léo i)d et M. Léopold Bosmans, adjudant ie carabiniers, Ire batterie, 3nie compa ie, 6me division, de Bourg-Léopold, peu rit prendre nouvelles chez M. Emil; mooghe, infirmier, hôpital militaire ; ivers ou bien aux «Volontaires civils»: arché au Lin, 26/28. Le ministre de France'en -Belgique a An >ïs, a été chargé de recueillir des rensej lemeuis sur le sort et la résidence actuel 1 s personne s ci-après désignées: Spannont, Pierre, Louis. Mme Paul Nagelmockers, Angleur. A- Michel, au couvent des XJrsulines, îvrfc Notre-Dame. lime eu, \a Vallière, couvent de Marie-Rt ratrice, à Liège» Marie Gréviste, chez Alexis Grévisse, ibay-La-Vieille. Parles Laurent, étudiant, 30, rue Chai LMorren, Liège, Odette et Jean Brébion, au couvent d< sustines, à Montzen. Bœuf, Joseph, chimiste à Ruysbroeck, Gunther, 2, rue d'Or, â Bruxelles, Mme et Mlles Gretot, artistes, à £.cal Inufc Mme Guyard et enfants, à Rulle uwnbouvg belge. 1/. Pibeau, qui aurait quitté Berlin le it pour rentrer en France; il, et Mme Van Gucht, 112, rue de la Fe i â §t-Josse-ten-Noode. adré Fehr, ayant quitté Bonn-sur-Khl 1er août pour rentrer en France. Ime Coune, née P&yrol et sa fille Odett me des Fauvettes a gfgnsoux. iaubies, Roger, originaire jàa Decazev; H présumé ce trouver a Bruxelles. "me Gaston Monier et ses enfants, en >; Sature à Terne («Luxembourg belge), t août. j'me Châtain, née Fourni ni s, 53, chau ■ ie Forest, Bruxelles, lime et Mlle Marvillot, à Marche. X5» Marie. Pons au couvent dft Saci à, (Qfivegnée. 's famille Pavesne, 140, rue Trou-Sourl Grivegnée. 'a famille Buisson, k Marchin, près i if. Hme veuve Emler, 25, place du Thé«it| %. Mlle Marie Bichot, au couvent des Urs Ses de les Dames. M. AlbertWchot, au collège St-Joseph, •ton. Mlle Jeanne Méliande, à l'asile des Vie rds de Tihange, près de Huy. la famille Minette, en villégiature à Fo 1» (place de Namur); flme Quey riaux-Visignal, 28, rue V: pmée, Bruxelles. Félix et Maurice Samat, enfants originaires de la Réunion, en pension en Belgique.Mme'Jeancet et ses enfants, 90, chaussée Merchten, Molenbeek. Mme Philippe Riveslange, rue Leys (Cinquantenaire) Bruxelles. M. Ambrosiny, maître de ballet au Théâ-, tre Royal de la Monnaie, Bruxelles. On est prix de vouloir bien adresser les renseignements à la légation de France -n Belgique, 96, avenue des Arts, à Anvers. » * * ~ Le consul de France à Liège, actuellement à Anvers', a été chargé de recueillir ' des renseignements sur le sort et la résilence actuelle des personnes ci-après désignées;Mlles Allizen et Henriette de St-Julien,qu! se trouvaient chez M. Beckmans, a Vveir, La famille Kogan, 56, quai des Ardennes B b kiége. Rosalie Hayrin, Roger Paillaud, 51, rue du Fort Mahon, à J«niep^e. Mlle Covillot, hôtel Bristol, à Vei;viers. l1 Henriette Anquetin, couvent St-Joseph, à Montzen. Alice Garnir, dite Leroux, à Meix devant ? Virton. M. Pommier, à Strépy-Bracquegnieà. M. Omer Grondel, ind striel, 11, rue }ïeniriepyrti Liège. ,s On est prié d'.adresser 1§| renseignements ii la légation de France en Belgique, Q6, avenue des Arts à Anvers. i, La circulation 9, Le lieutenant général- Dufour, gouverneur militaire de la position fortifiée d'An-2 vers, charge le bourgmestre de communi-o quer à ses concitoyens l'avis ci-après: Des abus constatés obligent le gouverneur militaire â grenme des mesures plus n révères pour la circulau.on entre les com- ïnimefï de la position fortifiée, e, L'accès des différentes localités est interdit aux personnes que leurs occupations 1- habituelles ou des née ssltés; du moment n'appellent pas dans ces localités. ir jEr, conséquence, toute personne obligée le dr-, se rendra dans une localité se munira de documents quelconques constatant cette s-, obligation. Le gouverneur rappelle qu'il est Interdit s'approcher des travaux de défense et 6» ciue le" couir-;variant sera poursuivi pour espionnage.A ri vers, le 3 septembre 1914. Le lieutenant général gouverneur, Par ordre: o Le chef d'état-major, WERBROUCK. n- pojir extrait conforme: En l'hôtel de ville (l'Anvers, le 4 sept.1914. j.è f"iOU«.gru(.slpp> J, DE VOS, il- Avis important r- 1 Le lieutenant général, gouverneur de la n position fortifiée d'Anvers, comme suite a l'arrêté du 31 août 1914 relatif a]ix intérêts des étrangers et comme suite à la note interprétative qui a suivi cet arrêté, invite tous les intéressés à lui transmettre par écrit, à la commission instituée pour assurer l'exécution de l'arrêté du 31 août 1914, rempart Kipdorp, n. 28, tous les renseignements utiles à la mission des délégués désignés en vertu de cet arrêté. Ces communications doivent être transmises sans délai, et ultérieurement être faites au fur et à mesure des transactions nouvelles qui donnent lieu à intervention des délégués. Faute de donner suite au présent avis,les peines comminées seront appliquées. Note interprétative de l'arrêté pris par le gouverneur militaire d'Anvers le 31 août 1900 quatorze et relatif aux intérêts des étrangers. L'objet des dispositions prises est double: 1. — Empêcher qu'il soit porté atteinte aux droits des Allemands ou des Autrichiens qui possèdent des biens en Belgique; 2. — Protéger les intérêts nationaux et mettre obstacle à la transmission à l'étranger de capitaux au profit de personnes ressortissant de pays en état de guerre avec la Belgique. L'arrêté s'applique à et désigne par le mot «paiement» toutes opérations financières traitées par toutes les personnes physiques ou morales ou par tous tiers chargés d'un mandat par ces personnes. L'arrêté vise toutes personnes physiques ou morales faisant habituellement ou non les opérations dont question sous le paragraphe précédent et ce sous une forme quelconque. Tombent sous l'application de l'arrêté: 1. — Toutes personnes de nationalité allemande ou autrichienne; 2. — Toutes sociétés en nom collectif, en commandite simple ou par actions dont un ou plusieurs des associés ou gérants sont de nationalité allemande ou autrichienne; 3. — Toutes sociétés anonymes ou coopératives dont un ou plusieurs administrateurs ou gérants sont de nationalité allemande ou autrichienne, sauf les exception® à déterminer par le gouverneur militaire; 4. — Toutes sociétés anonymes, coopératives ou en commandite par actions lorsqu'il résulte des actes constitutifs ou des publications y relatives qu'une part importante des capitaux y engagés sont allemands ou autrichiens; 5.— Les porteurs de procuration des sociétés et personnes physiques ou morales énumérées aux alinéas précédents. Les banques belges peuvent procéder à toutes opérations, même traitées avec des personnes de nationalité allemande ou autrichienne, lorsque ces opérations ont pour objet de faciliter le règlement de comptes au profit de nationaux belges. Toutes personnes physiques ou morales pourront disposer des fonds requis pour payer le salaire de leurs employés résidant en Belgique ou prélever ces sommes sur les crédits de banque. Il en est de même des avances nécessaires aux étrangers, même de nationalité allemande ou autrichienne, pour rejoindre leur pays d'origine ou subvenir, dans les limites des secours alimentaires à leurs besoins. La disposition des Goffrcs-forts loués p^r les banques et l'enlèvement des valeurs y contenues reste absolument libre et ne sont soumises à aucune restriction, ni aucun contrôle, m£mç de la part du curateur. S'il surgit un doute "au sujet de la pa|!0_ nalité des personnes physiques ou morales visées par l'arrêté dont question, il y a lieu d'en référer à la commission. Les curateurs ad hoc désignés par le gouverneur militaire seront qualifiés «délégué du gouverneur militaire désigné par application de i'arrêté du 31 août iyi4,reliitif aux intérêts des étrangers»): Les délégués désignés comme il est. dit ci-dessus, seront nommés soit d'une ïaçôn permanente pour assister les personnes auxquelles s'applique le dit arrêté, soit en vue dg £f;!!i!iopup!' une question ou une espèce déterminée», L'intervention des délégués' est limitée aux cas ou des sujets allemands ou autrichiens interviennent dans les opérations et ças pi) ejes intérêts allemands ou autrichiens sont on eaus«. Les curateurs ne pourront permettre la sortie de Belgique de capitaux que dans les conditions suivantes: secours alimentaires, l'wglernenli cQ'nptes au profit, de Belges, et toutes autres situations 'analogues. Volontaires civils Les différents services ayant lins une extension très grande, un plus grand nombre de membres leur est nécessaire. Le comité fait donc un nouvel appel aux personnes d'âge posé, sérieuses et décidées à roîojdlr Ifilî1' devoir.d'une manière consciencieuse. Le. comité est persumié qu un grand nombre de personnes se trouvant dans les conditions ci-dessus énoncées se présenteront marché au Lin, 26/28. munies d'un certificat de moralité. Quelques jeunes gens cvcfîstes, pour fai-re"service nY.a,.fgtfg seront agréés Ove( grand plaisu*: A la population Le lieutenant général Dufour, gouverneur militaire, charge le bourgmestre de fairi connaître à ses concitoyens l'arrêté suivant: çuartieF te I jsêrçtepîbre 1014 1. Les sujets allemands 't autrichien! doivent avoir qu.tté la Belgique pour le ( septembre 1914, à. 24 heures. "i. ijép pujfts allemands et autrichiens na turaiisés belges doivent aypir Quitté lg no sltiofl fortifiée d'Anvers pour le fi segtgrrifiii 1914 à Zi heures. Exception est faite pour les sujets aile mands et autrichiens dont les fils sont 01 ont été incorporés dans l'armée belge pou un ternie de milice. F.n outre, certains ca: Spéciaux pourront elre ex^uitî'é:.. Le gouverneur militaire de la position fortifiée DUFOUR. Anvers, le 5 septembre 1914, Le bourgmestre J. DE VOS. A TERIViONDE Une violente bataille — Pertes allemandes Une violente bataille a été livrée hier devant Termonde, qui a été attaquée par des forces allemandes importantes de toutes armes. Devant la supériorité numérique écrasante des forces allemandes, la garnison a dû abandonner la ville et s'est retirée au nord de l'Escaut sans rien laisser à l'ennemi. On sait que la place de Termonde est déclassée. Son abandon n'intéresse donc pas directemeng Anvers. Des personnes arrivées des environs de Termonde racontent que la bataille a repris et que les Allemands ont reculé, abandonnant la position qu'ils occupaient. LA GRÈCE ET il TURQUIE Une guerre serait imminente Un télégramme de Petrograde (on sait que selon l'ordre du Tsar, Saint-Pétersbourg portera désormais le nom de Petrograde), adressé au Standard, signale que dans les journaux russes bien informés, on est d'avis que la guerre entre la Grèce et la Turquie serait imminente. Un grand nombre de troupes turques ont débarqué sur les côtes de l'Asie-Mineure à Smyrne. Près de Chatalja et à l'est de Scutari (le faubourg asiatique de Constantinople) des forts sont construits avec une hâte fébrile sous la direction d'officiers allemands. Le général Liman von S'anders commandera la deuxième armée turque et Enver-bey sera général en chef. LA RUSSIE ET LA BULGARIE Un ultimatum Selon une dépêche communiquée par Je Sudslavische Correspondenz, le ministre des Affaires étrangères russe, M. Sassonoff, a télégraphié au cabinet bulgare pour lui demander s'il compte garder une attitude neutre bienveillante à l'égard de la Russie en cas de conflit russo-turque. Ce télégramme, qui a toutes les allures d'un ultimatum, a produit une grosse émotion à Sofia. L'attitude de la Turquie Les sentiments germanophiles de la Turquie ne font aucun doute, aussi est-on unanimement d'avis qu'elle ne tardera pas à se mêler au conflit en faveur de l'Allemagne et de l'Autriche. Comme un diplomate l'a dit, cette atti-turlo sera fatale à la Turquie qui n'a rien à gagne r et tout à perdre, En attendant la déclaration de guerre, la Turquie essaie de faire valoir son influence en Albanie. Des nouvelles venues de Rome disent que "la Turquie veut pousser lWlbanie à s'attaquer -aux Serbes et aux Monténégrins, en faveur de l'Autriche et de l'Allemagne. EN ITALIE Crédits pour ia guerre On mande de Rome: La Gazetta Ufficiçilç publie un décret inscrivant, au budget de la guerre une somme de 21,212,000 lire pour pourvoir aux événements internationaux. PROPOS OE GUERRE Vous l'avez certainement rencontré. Il pullule, en ces jours troublés, et jette dans le désar'*oi sombre de l'heure, une note de fantoche comique qui n'est pas à. dédaigner, Dame, on ne saurait eonst:uy>[y|£n{; ylvi-e dans l'angoisse et la douleur. 11 est bavard, frénétique, encombrant; il vous toise d'un œil dédaigneux, à moins que vous ne daigniez prêter à ses propos extravagants une oreille complaisante. Il est... le Monsieur qui a vu des uhlans! Le ^PÛgre vous en fait une description effarante et terrible. L'ogre ne devait pas paraître moins épouvantable au petit I^ucet. Ah! ces uhlans... Les e.y: saques, )^s cKiitiibyles et les nachi4K>u-zcucks les plus déchaînés, pâlissent à çôt^ , de ces lanciers d'outre-Rhin! Du moins, notre narrateur l'affirme. Par quel miracle a-t-il pu échapper à leurs griffes sanguinaires? Ne le lui demandnz j$$ij il vous r;v conté r ait "d'inùernîinàtiiès histoires de bri-i garnis. Brave homme; il les raconte avec i tant de conviction qu'il finit lui-même pai y croire. Comme il croit, d'ailleurs, avoii échappé miraculeusement à la mort, er passanf à travers la «uHraiUe, une grêlé d'o i bus et de 'shrapnels. C'est tout jusle s'il ne vous afifrme pas lù «dus froidement du .monde, qu'un «Zcp i pelin» tout entier lui est tombé sur le crâna Notons que la plupart le prennent au sé ^ rieux... et! s'affolent dava;i[agg! Gardons Ijoys du Monsieur qui à vu des uhlans.., J nous faut tout notre sang-froid. Admirons , ai? contraire, les braves troupiers qui re \icnnent du feu, fourbus, o^cove Uui ft'é mieeants et yeux comme hallucinés Ecoutons ces vaillants qui ne bluffent pas et vous racontent simplement, presque naïvement des traits d'héroïsme dignes de l'antjque. Puisons dans leurs récits admirables de stoïque candeur, le réconfort nécessaire. Eux seuls peuvent nous sauver, moralement et matériellement! * * .* Et sus aussi, aux oiseaux de mauvaise augure — agents provocateurs ou citoyens aux nerfs en déroute — qui répandent, comme à plaisir, les nouvelles les plus invraisemblables et les plus alarmantes. Un médecin qui soignait un officier allemand à l'agonie, a reçu de celui-ci, avec son dernier souffle, l'aveu qu'Anvers serait impitoyablement attaqué, par l'extérieur, par l'intérieur et par le dessus. Trois ou quatre «Zeppelin»!!! y déverseraient des bombes à profusion, et sans relâche. Pour cette ville, point de merci... Ceci se colporte couramment, on devine dans quel but. Si pourtant on punissait, comme ils le méritent, les mauvais citoyens assez naïfs ou assez cyniques pour rapporter de telles calembredaines. — Si l'on investit Anvers, l'autorité expédiera toutes les femmes et tous les enfants en Angleterre. Quant aux hommes,pas un ne pourra sortir de la place. On les en verra aux remparts, et chacun recevra., deux fusils. Deux fusils seulement? J'espère aussi quelques canons et un de ces fameux obu-si ers de 48, que nos ennemis nous abandon» nent à tous les coins de route! Et il y a d'autres rumeurs, tout aussi ab siïrdes et destinées à jeter la panique parmi nous. Heureusement, notre bon sens national reprend vite le dessus. Nous ne nous affolons pas pour si peu!... * * * Le stratège de cabaret m'agrippe, et les sourcils froncés, vitupère: — Comment on va nous envoyer des Cosaques maintenant? — Dame! Cela me paraît fort rassurant. — Rassurant? Des gens qui mangent de la chandelle, des sauvages... — Erreur, mon ami. Moins barbares, en tous cas, que les soldats ennemis, dont les effroyables exploits emplissent de clameurs indignées l'Univers tout entier. Et puis,qui nous dit que manger de la chandelle soit moins civilisé que déchirer à belles dents la viande d'animaux, souvent pas très propres — le cochon notamment. N'oublions pas que ces sauvages ont des littérateurs remarquables, des penseurs éminents — j.e génie de Tolstoï a rayonné bien loin — des musiciens novateurs, qui enseignèrent à la jeune école française des voies fééri-ques et nouvelles. Un tel peuple, ardent, résolu, fécond peut devenir le maître du monde, à tous les points de vue. — Et ce sera le péril slave, en attendant le péril jaune, qui ne fut longtemps qu'un spectre et qui est devenu un soldat très réel, armé d'un excellent fusil à magasin. — On peut conquérir le monde, sans fusils, sans canons, comme l'Allemagne était en train de le faire, lorsque l'agression insensée de son parti militaire, est venu, à jamais compromettre son prestige et porter le coup mortel, à sa prospérité CQmmar-ciale et industrielle.. —- Evidemment, vous êtes pacifique. Le pacifisme est un état d'esprit contre lequel il n'y a point d'objection. Tout le monde désire la paix, comme tout le monde désire le beau temps. Mais, ni le beau temps, ri la paU ne dépendent de notre volonté. Le tsar ne fut-il pas l'inventeur de la conférence de La Haye? Ce qui est écrit, doit arriver...— Aussi, le Tsar n'a.441 accepté la lufte, que contraint et f'orcé par les aboiements insupportables et odieux des pangermanis-tes.— Bref, après ç.osaques on nous enverra des Japonais. Çe sera charmant. — Le Japon est une civilisation neuve et qui promet. — Peuh! Vivre d'une poignée de yig .t d'un morceau de poissoyi sale), habiter une maison de bois et de papier, une maison dont les mura sont des feuilles de paravent, s'éclairer avec des lanternes, ignorer le linge, les chaises, les tables, manger par terre, à mêpie une «cuelie, pouvez-vous appeler uela être civilisé? En tout cas,c'est une civilisation inconfortable, malgré les Kakémonos bigarrés, les statuettes lironge ou d'ivoire, les coffres $6 laque; et ie plus humble de nos ouvriers n'en voudrait pas. Il est vrai que les Japonais ont demandé d'abord, aux autres civilisions) ce qui accroît leur force: des errasses, des canons, quitte à accroître ensuite leur bien-{Hi'a.Mais des lits moelleux.des banquets somptueux, du luxe effréné et des habits étriqués ne font pas le bonheur ni la grandeur d'un peuple. Le Japon a des savants universellement renommés^ des généraux qui ont fai{; Jours prouves. Nous aurions mauvaise grâce à dédaigner leur alliance, comme d'ailleurs celle des Russes, puisque l'Angleterre, qui est le plus avancé, le plus fier et le plus beau des pays, leur tend loyalement la main. Ht, mon grincheux, à bout d'arguments, me tourna le dos avec un grognement de dépit... FANTASIO. La Finlande et la Suède On 1 1 dans le Corriere dalla Sera: «Malgré les difficultés des dernières années, le peuple finlandais prend part & 1s guerre avec un enthousiasme unanime.Tou tes les opérât if)' s de réquisition et de mohi lisut.o'. ont é(é faites avec une louable rapi ï dit,;'-, grâce â l'aide de tous. Tous les hom mes valides demandent à servir dans l'ar niée, russe, et cela leur a été accgrçlo. On signale, d'autre part, Q\i$ le peuph suédois a fait un &c^,»eff chai ureux et fra ternel aux milliers de Russes expulsés d. l'Allemagne et. qui sont arrivés çn âuèd' i feans aucune ressource. , Des soins d^YQuéa leur ont été donnés. Cet étal d'esprit du peuple suédois es particulièrement intér ssant quand l'oi songe à la méfiance que la campagnç. r\ prrsse allemande contre la Russie aval i excitée çn S^ède dans les ^ernières années TORPILLEURS ALLEMANDS COULÉS Selon un télégramme arrivé au «Pressbu-reau» à Londres, sept contre-torpilleurs allemands sont arrivés à Kiel, gravement avariés. On signale que d'autres torpilleurs ont coulé dans le voisinage du canal. ^ 0 On proteste Nous recevons la lettre suivante: «Monsieur le directeur, Des mesures sévères et radicales ont été prises contre les débitants de boissons et de denrées alimentaires qui profitaient des circonstances pour augmenter les prix d'une laçon exagérée. Tout le monde a applaudi à ces sages mesures. Or, il est un autre genre d'exploitation contre lequel il faudrait protester. Par suite de la suppression des trains et autres services de transport motivés par les circonstances, des part'euliers ont organisé un service de transport vers l'Angleterre et réclament plus du double du ticket en première classe payé en temps normal. Cela est-il admissible?. Veuillez agréer, etc.. L'Allemagne menacée de famine La situation, en Allemagne, se complique de jour en jour. Le Figaro se dit en mesure d'affirmer d'après des informations absolument sûres que des mesures ont été prises pour réglementer la consommation des vivres. Dans plusieurs districts, les autorités ont déjà dû avoir recours à cette mesure extrême: rationner la population. Dans les maisons particulières, les stocks de vivres ont été saisis. Des voyageurs revenus à Rome de Berlin disent que l'aspect de la capitale allemande est sombre. La plupart des grandes villes présentent la même physionomie attristée ou inquiète. On voit débarquer chaque jour par milliers des habitants de la Prusse orientale qui ont abandonné leurs foyers envahis par les Russes, et cet exode continuel contribue beaucoup à augmenter la panique.Ces voyageurs résument la situation en ces termes: Le pays est bien loin, il est vrai, d'avoir épuisé ses ressources en hommes, mais si les difficultés qu'il a rencontrées et qu'il rencontrera plus encore se prolongent, il sera acculé à la capitulation par la famine, tous les débouchés maritimes lui étant interdits.Billets belges monnaie anglaise ■A raison du grand nombre de Belges réfugiés en Angleterre, la Banque Nationale s'est préoccupée des,moyens de leur assurer des facilités pour l'échange des billets de banque belges contre de la monnaie anglaise. Elle a réussi à obtenir l'ouverture d'un guichet a la Banque d'Angleterre ù Londres, où l'échange se fera à_ concurrence des besoins réels de la vie courante. Le service sera assuré par la Banque d'Angleterre—elle-mêmo avec le concours d'un fonctionnaire de la Banque Nationale de Belgique; l'intervention de oe compatriote sera de nature a faciliter aux Belges leurs démarches et leurs explications éventuelles. La Banque Nationale a fixé le taux d'échange de la livre sterling à 25.40. Le service fonctionne dès à présent Cette marque exceptionnelle de bienveiL lance de la Banque d'Angleterre est un «ranrt pç>llv notre pays, et ne, manquera pas (1 OtïHà hautement appréciée comme une mnnifestation nouvelle de profonde sym! prèsieduOpneUnpî?ea0| 8' 6pr0U™e *>»«»»- LA NEUTRALITÉ DE LA HOLLANDE M, Klewit de Jonge, président du «Algemeen Nederlandsch Verbond», vient d'envoyer en son nom personnel le télégramme suivant à notre concitoyen, M. Pol de Mont: «Je puis vous donner de façon absolue l'assurance la plus formelle qu'il n'y a. rien de vrai du tout dans toute affirmation, d'où qu'elle vienne, que la neutralité des Pays-Bas serait violée, même dans la mesure la plus infime, politiquement ou économiquement par une des puissances belligérances. En outre, je puis vous faire savoir que la mise en liberté du bourgmestre et du doyen de Brée a été obtenue du gouvernement allemand par les Pays-Bas, à la demande de la Belgique. Le curé de Mç^land, J. Drees, a envoyé hier 31 a.oiH, à S. M. la reine Wilhel-nnne des P.iy^Bas, fr l'occasion de son anniversaire, }e télégramme suivant: «234 réfugiés belges, prGÎondôment émus par les sentiments de sympathie qui leur ont été témoignés pendant leur voyage d^Eysden à Olcle-broek, ainsi que par leur réception et leur bon logement dan* cette localité, prennent la respectueuse liberté d'exprimer à V. M. leurs sentiments de liante reconnaissance. (S.) L Drees, cuvé belge de Mouland, actuellement à Qldebroek au lieu de refuge.» En dehors de ces exilés, tous les vAfugics belges soignés a Eysden, au ralvuri$nb&rg,1 les malades hébergés -chez M- Regciut à Maastricht, bref, tous Iph réfugiés dans cette ville, au nombre do plusieurs milliers,ont également exprimé par télégramme à S. M. leur grande reconnaissance pour l'hospitalité reçue par eux en territoire hollandais. Tâche*/ de donner connais-' si'.nce de ce qui précède à la population belge, î autant Que c^ela vous est possible, et Vassurer que tout le peuple néerlandais est profondement affecté du sort rte lh Belgique et que ^ beaucoup de Hollandais désirent donner l'hospitalité de grand cœur a leurs amis belges dan?* ees jours de détresse. Je vous télégra-5 j phie tout, ceci personnellement et non en ma t ; qualité de président du A. N. V.» . ■ (S.) Kiewtt de Jongo.

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This item is a publication of the title Le nouveau précurseur: journal du soir belonging to the category Liberale pers, published in Anvers from 1902 to 1914.

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