Le nouveau précurseur: journal du soir

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s.n. 1914, 05 August. Le nouveau précurseur: journal du soir. Seen on 29 March 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/0000000r2p/
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%g Août Ï0145: cnifvQ CSOTÏMS;® 80°" année — K° »11 Le Nouveau Précurseur A.B03STTSrElS<rE3srTS . 1WER8. un an 18.00 fr.; six mois 6.50 fr.; trois mois 3.50 f>, &ER1EUR, . IS.OOfr. . 8.00 fr.; - 4.50 fr, [OLLANDE, . 33.00 fr.; » 18.00 fr.; - g-00 fr. UXEMBOURO, » 83.00,fr.; » 16.00 fr.; • S.QO fr. ffllON POSTaLe, » 42.00 tr.; » 81.00 Ir.; • 10.50 fr. Tout abonnement se pounuit jusqu'à refus formel. ON S1 ABONNI! à Anvers au bureau cto Journal et dans tous lis bureaux des Ofe» «o Bt&ique. JOURNAL DU SOIR lîflOIES { iSSite, ( 39, VIEILLE BOURSE. - ANVERS. A.isr3sroKrcEB Ordinaires, la petite ligne. fr. 0.30 Réclames, la ligne. ; . fr. î .so » i à 4 lignes . » 1.00 Faits divers, la ligne. . » 2.50 Financières, la ligne . » 0.50 Chronique Anvers . . . » 3!00 Les annonces de l'étrange- et de la Belgique sont reçue* aussi par l'Agence Bavas, 8, place des Martyrs, à Bruxelles, 8, Placé de la Bourse, à Paris, et 20 High Holbomf à Londres. UISE EN FEU ET A SANG ■Kiev, un détachement allemand s'est de feu tirés des maisons les accueillaient, Lapais de Visé, bourg important sur la ils ont mis le feu aux maisons et ont tiré Mjri iroite de la Meuse, et comme des coups sur des habitants inoffensifs. combatTmminent I Les Allemands ont un corps d'armée entre Dolhain et Verviers d'un côte y la Meuse de l'autre, qui marche vers le sud pour atteindre la vallée de la Heuse, ce corps d'armée est aux prises avec les forcîs belges qui s'appuyent sur les ferts de la Meuse. Une bataille est imminente là. Si déjà elle lie s'est pas produite au- m fini. On disait qn'une rencontre avait eu lieu hier et qu'il y avait de nombreuses fessés du côté belge, les Allemands auraient été repoussés. Cela n'est pas confirmé. Allemands repoussés Une dépêche de source militaire annonce que les Allemands ont jeté un t port sot la Meuse à Lixhe (province de Liège). Ils n'ont pas réussi dans leur pfalive et ont été répoussés par une feu nourri du fort de Fléron. Les Allemands I traversent la Meuse s Allemands sont arrivés hier à Visé,oc- C'est là qu'ils ont passé le fleuve sans ren- ni un grand nombre d'automobiles. Le contrer de résistance. étant détruit, ils ont descendu le fleuve Le gros de ces troupes a pénétré clans ml passé sur le territoire hollandais, notre pays pir le nord de la province de (ii'àEysden. I Liège. ,E ROLE DES PAYS-BAS iqu'à présent on ne décerne pas &xac- ne voit pas qu'elle ait pris une mesure pour at qu'elle attitude prendra la Hol- arrêter la marche des Allemands. ie. Il est temps que nos voisins du Nord se n aimée est sur pied de guerre, mais on montrent énergiques. ■mimimiiiw»!—»——111,11 .'ANGLETERRE NOUS DÉFEND [ L'Angleterre, indignée des actes ds l'Allemagne lui a envoyé un ultimatum de retirer ses troupes de Belgique. [ L'Allemagne n'ayant pas cédé, l'Angietere lui a officiellement déclaré la guerré hier soir, à 7 heures. ! LA FLOTTE ANGLAISE ■La flotte anglaise est mobilisée en son La mobilisation de l'armée du continent H^r: est décidée. Le général French en prend le Bine escadre approche des côtes belges, commandement. 4 H'ne escadre anglaise a été vue dans la L'amiral sir John Jellicol est nommé com- Bjp du Nord à la hauteur de Texel, entre mandant en chef de la flotte anglaise et . HZuiderzee et la mer du" Nord. l'amiral Maddéri chef deTétat-major. I Territoire suisse violu HOn affirme que les Allemands ont passé que l'Allemagne, pour amener plus rapide- »P" le territoire suisse au sud de Belfort. ment des troupes sur le front, les ont fait ■Depuis plusieurs jours des combats se passer sur le territoire de la confédération ^wrent dans les parages de Belfort; il y a helvétique. 1 Bh (ie considérer ces rencontres comme Jusqu'à, présent, toutefois, nous n'avons ■"tôt favorables aux Français. Il se peut aucune certitude du fait. I La Turquie ; I soutient l'Allemagne ' fQ'après l'Agence Rsuler, la Turquie aurait mobilisé toute fsn amiée sous le commandement du général allemand l-imar) von Sandsrs. I Csiî nous fait prévoir la mobilisation en Roumanie et en - Ipi'èce contre l< Tisrquic. A ANVERS A la Bourse La Bourse est fermée officiellement à partir de ce jour, jusqu'à nouvel ordre. Les expulsions Afin d'assurer la défense de la place, le lieutenant général Dufour a ordonné l'expulsion de tous les Allemands et de tous les Autrichiens. La plupart ont déjà quitté la ville avec leur famille. Les vivres Le steamer belge Anvers est arrivé de Buenos-Ayres avec 47 tonnes froment, 22 tonnes orge, 1,050 tonnes maïs, 300 tonnée graine de navette et 3,400 tonnes graine de lin. La Reine ne vient pas à Anvers Malgré les insistances de son entourage, la Reine refuse absolument de quitter Bruxelles avec ses enfants, aussi longtemps que ce ne sera pas absolument nécessaire. Elle ne viendra donc pas à Anvers de sitôt. Au Palais du Roi Pour toute éventualité, le palais du .Roi de la place de Meir a été mis en état. Ce matin de grandes tapissières sont venues de Bruxelles apportant les meubles à l'usage de la famille royale. Le Gouvernement à Anvers Le gouvernement est prêt h être transféré à Anvers. Hier, nous avons dit que la Ville avait pris toutes les mesures nécessaires pour loger les ministres avec leurs familles. Aujourd'hui le gouverneur de la province, baron van de Werve et de Schilde publie l'avi suivant: «Dans l'éventualité du transfert à Anvers des départements ministériels, les familles anversoisôs qui seraient disposées à offrir gracieusement chez elles, le logement aux fonctionnaires de ces départements, détachés à Anvers, sont priées de se faire connaître au cabinet du gouverneur de la province.»Les communications téléphoniques Le président de la Chambre de commeree a par dépêche, insiste près du ministre, M. Segers, pour que le téléphone entre particuliers soit rétabli à Anvers. M. Segérs a répondu que c'était impossible.Lb commerce du café Eu égard à la situation pénible et troublée qui est faite à la Belgique, l'Association des négociants en café a pris la décision suivante: 1. La délivraison et l'expédition de marchandises ne pourront se faire, qu'après, paiement anticipatif de la facture et ce en espèces; 2. Les expéditions sont faites aux risques et périls de l'achàteur et ce sous son entière responsabilité, Le consul d'Allemagne Le consul général d'Allemagne a quitté hier notre ville. Il a remis la gestion du consulat allemand et les intérêts des Allemands aux mains de M. Didetich, consul général des Etats-Unis. Celui-ci a demandé de^ navires de secours pour rapatrier les touristes allemands qui sont ici. Schslde Vrij i, . Sur l'initiative de plusieurs de nos conci-: toyens un corps de pontonniers volontaires ! vient d'être constitué, ayant1 pour mission i de contribuer à la défense de ,l'Escaut. Nous faisons un vibrant appel à la jeunesse, afin qu'elle apporte son aide à la Patrie belge en s'enrôlant dans le borps d'estafettes des Sea Scouts. Elle pourra ainsi suivre l'exemple louable des Boy Scouts et rendre les mêmes services sur l'eau que ceux-ci rendent sur terre ; en faisant le service d'estafette sur les «Wil-j ford» et les bateaux à moteur, que nos 1 yachtsmen ont mis à la disposition de l'ar-| mée. | Les jeunes gens désireux de faire partie i de ce nouveau corps, sont priés de se pré-I senter où d'écrire au Capitaine aii^ long I cours Polydore Dermul, qui siégera eri per-! manence rue Lamorinière, 168. ! Tarification des vivres Le Bourgmestre, | Attendu que certaines personnes profitent des circonstances actuelles pour exagérer le taux des vivres; Attendu qu'il est du devoir de l'autorité i de réprimer ces abus ; Porte à la connaissance de mes conci-î toyens que par décision du Lieutenant-Gé-! néral, Gouverneur dfe la place fortifiée ' d'Anvers, durant les premiers jours et jus-j qu'à nouvel ordre, le prix des denrées ci i après est fixé comnW suit : Froment, nremifre qualité, maximum, 28 fr. les 100 kilos, j Farine, 00, maximum, 38 fr. les 100 kilos. Pain d'un kilo, iVaximum 40 centimes; I.ait non écrémé/ 28 % de crème, 25 centimes le litre; I Lait mélangé, '% de crème, 16 centimes le litre; / Petit lait, 10 centimes le litre; T'ois ordinaires, 0.45 centimes le litre; I-Taricots ordinaires, 45 centimes lo litre; Paz ordinairof. 40 centimes le kilo; Sel de cuisiie, 10 centimes le kilo; Pommes de /erre, 10 à 15 centimes le kilo; Charbons yoai-venant) 80 %, 42 fr. les 1000 kilos; / Charbons /û % i fr. les 1000 kilos; Anthracit/s, 30/50, 52 fr. les 1000 kilos; Anthracicr, 50/20, 51 fr. les 1000 -kilos. ' Les coi:perçants et détaillants qui vendront au-/essus de ces prix seront punis tl'iin emprisonnement d'un mois à cinq ans et d'une amende de 26 à 500 francs. Indépendamment de ces peines, les denrées alimentaires et marchandises dénommées ci-dessus et se trouvant chez le contrevenant pourront en tout ou en partie, être saisies et confisquées. Elles seront immédiatement remises à l'autorité militaire. Fait en l'Hôtel de ville d'Anvers, le 4 août 1914. Le Bourgmestre, J. DE VOS. Les négociants anversois En quittant la Bourse cet après-midi les négociants se sont réunis à la place de Meir en un groupe imposant et se sont rendus, un grand drapeau belge eii tête, aux consulats d'Angleterre et de France, qu'ils ont longuement acclamés. Pour habiller nos soldats A la suite du très grand nombre d'enga-, gements volontaires, il serait utile de faire I le plus grand stock possible d'habillements militaires. Dans ce but, et d'accord avec le lieutenant général gouverneur de la position d'Anvers, plusieurs ateliers de couture ont été formés à l'effet de faire face à ces besoins éventuels.A chaque atelier un tailleur militaire est attaché. Un nombre suffisant de machines à coudre ont été ' réquisitionnées. On demande instamment des dames qui seraient disposées à prêter leur bienveillant concours pour la confection de ces vêtements.Pour tous autres renseignements, s'adresser à M. Jean Waterkeyn, 15, Grande chaussée, Berchém (Anvers). Les rassemblements defendus Afin d'empêcher des scènes regrettables, le bourgmestre, après avoir conféré avec le gouverneur militaire, a pris la décision d'interdir les rassemblements. La proclamation suivante a été affichée en ville: «Des désordres se sont produits dans les rues et des maisons ont été saccagées et pillées; Le bourgmestre, Vu l'état de siège; Voulant prévenir tout désordre, Arrête; Les rassemblements de plus de 10 personnes sont interdits. Les .contrevenants seront arrêtés- par la force armée et déférés séance tenante à l'autorité militaire. En l'hôtel de ville d'Anvers, le 5 août 1914. Le bourgmestre. Les commission de l'alimentation La commission de l'alimentation s'est réunie ce matin à l'hôtel de ville. Elle a été définitivement constituée et entrera immédiatement en fonctions. Les arrestations Un très grand nombre d'arrestations d'espions allemands ont été opérés hier et aujourd'hui. Hier soir, trois Allemands, déguisés en nonnettes ont été arrêtés. On a trouvé en leur possession des appareils photographiques; on a également arrêté un Allemand déguisé en gendarme ainsi que des individus de nationalité allemande qui, sous prétexte de demander l'aumône, essayaient de rassembler des renseignements utiles. Un professeur de français à l'Ecole allemande, un certain von Trostenberghe, et un employé de commerce allemand,nommé Coster, qui habitent rue de Waterloo, ont été mis en état d'arrestation. On a trouvé en leur possession des documents qui les compromettent gravement. Ils ont été écroués. On a également arrêté un grand nombre d'individus louches qui profitaient des mises à sac de cafés pour s'approprier divers objets. C'est principalement dans le quartier maritime que les écumeurs ont opéré. Les arrestations d'Allemands du chef d'espionnage, continuent autour des forts. A Schilde, quatre Allemands ont été arrêtés; on a trouvé sur eux des plans des environs d'Anvers avec des jjklications militaires. Ils ont été arrêtés par des soldats.Sur la route entre Santhoven et Oele-ghem, on a arrêté deux Allemands; chacun d'eux portait un pigeon voyageur. Les instituteurs M. Adriaenssens, président du Diester* wcg, s'est rendu ce matin à l'hôtel de ville pour prévenir le bourgmestre que le corps enseignant se met à l'entière disposition de l'administration communale et de l'état-major.line communication du consul de Grande-Bretagne Le consul général de Grande-Bretagne, sir Cecil Hertslet, a communiqué au bourgmestre que l'état de guerre existe entre l'Angleterre et l'Allemagne. Les manifestations Hier, des manifestations patriotiques,nées spontanément, ont, une fois de plus, montré coinfcien tous les Belges sont enthousiastes et prêts à se dévouer pour repousser l'en-va'ii'-sour.Il était envivon 5 1/2 heures lorsqu'un groupe d'une bipnc centn'.ne de personnes, la plupart des boursiers, se réunit, on ne | sait comment, au rempart Ste-Catherine. Des soldats passent, on les acclame frénétiquement au cri do: «Vivo l'armée! Vive la Belgique!» Une fenêtre s'ouvre et quelqu'un sort un drapeau belge. C'est un tonnerre d'applaudissements, de vivats! de hoiirrahsi qui salue nos Srois couleurs. Aussitôt on réclame le drapeau à toutes les maisons et partout nos couleurs nationales apparaissent comme sur un signal, acclamés par de vibrantes ovations. Le groupe comporte déjà quelque deux mille personnes et s'avance vers la place de Meir, où les mêmes manifestations se pro- Mrî<: Élira aitamlfiMtam'k UUM iui IPJ WU iUXUSJU Ul-f.lL Les Allemands ont attaqué hier la position fortifiée de Liège. A 4 heures et dçmie, l'action était des plus vives. Voici comment se dessine l'offensive allemande contre la France et, par contre-coup, contre la Belgique: D'une part, le huitième corps, massé dans le grand-duché de Luxembourg, a détaché des troupes qui se dirigent sur Virton, de façon à couvrir toute notre frontière luxembourgeoise,Pendant ce temps, le seizième corps allemand, concentré au camp d'Elsenborn, sur la frontière germano-belge, entre en Belgique par Stavelot et les routes voisines et JJU.1 XUM lUi.UXUU.Jj.UU traverse notre province du Luxembourg,du nord-est vers le sud-ouest. La marche de ce corps est protégée, par des flancs-gardes de cavalerie (cuirassiers et uhlans), entrés en Belgique, la nuit précédente, par Wel>pnraedt. Ce seizième corps, composé d'environ 100,000 hommes, se dirige vers la frontière française. Avant d'être en France, il rencontrera de nombreuses troupes belges, dont nous ne voulons dire l'emplacement. La rencontre sera très grave, d'autant plus qu'un corps d'armée de Français pourrait y" prendre part. * LE CONCOURS MILITAIRE OFFERT PAR LE GOUVERNEMENT FRANÇAIS S'IMPOSAIT APRES LA DECLARATION DE GUERRE FAITE A LA BELGIQUE PAR LE GOUVERNE-MENT IMPERIAL. LA FRANCE A MARCHE VITE. SON 1er CORPS D'ARMEE, DONT LE SIEGE DU COMMANDEMENT EST A LILLE, EST ENTRE EN BELGIQUE MARDI APRES-MIDI. MAINTENANT LES FRANÇAIS SONT A TOURNAI ET MARCHENT A LA RENCONTRE DES TROUPES ALLEMANDES. duisent devant chaque maison. Les soldat sont enlevés et portés en triomphe. Au «General Buildings» on arbore le dr* peau anglais. Celui-ci est tout aussi for acclamé que le drapeau belge. A la Sociét Française de banque et de dépôts, on ré clame le drapeau belge et le drapeau fran çais.Et les acclamations 'éclatent toujours Devant la maison Tietz quelques-uns huent mais toutes les demoiselles de magasin s mettent aux fenêtres des étages et agiîen des petits drapeaux belges cependant qu les ouvriers arborent nos trois couleurs au: hampes. Soudain, c'est une véritable plui de drapeaux qui descend sur la foule. Tou les drapeaux belges, anversois et congolai qu'il y a en magasin sont jetés par la fenê tre et la foule les reçoit en acclamant. Quelqu'un voit à la façade de l'immeubl une hampe aux couleurs allemandes. I faut descendre ça. Les employés dégagen la hampe et la lancent dans la rue. La foui s'en empare et en un instant la grande pei che est brisée en quatre morceaux auxquel on attache des drapeaux belges pour le porter triomphalement dans le cortège. A l'avenue de Keyser, la foule est devenu si dense que le cortège est forcé de se par tager en plusieurs groupes qui, chacun d rcur côté, vont continuer les manifestation uans tous les quartiers. Jusqu'à' ce moment, la foule était resté digne, admirable de patriotisme. Malheu reusement, à l'avenue des Arts, un cabare tier allemand provoque la foule en arbe rant les couleurs allemandes. Cela ne dur pas une minute. Tout le monde se rue su le café qui est littéralement mis à sac. Le bruit court alors qu'on vient d'arrêté un peu partout à Anvers et à Bruxelles plu sieurs espions allemands. Le public n'; tient plus. On chante: «Plutôt mort qu'A] boche!» On crie: «A bas les Allemands!» e on se rend devant le consulat allemand. L consul, avant de partir pour son pays,avai enlevé le drapeau, la hampe et l'écusso: allemands. On conspue la maison, mais 1 police intervient et empêche la mise à sac A la gare, un groupe se rend à l'Hôte Weber qui est menacé, mais les gendarme interviennent à temps. On demande au cc mité de la Croix Rouge qui siège dans un dépendance de l'hôtel d'établir ses bureau ailleurs et tout l'hôtel est fermé. Peu après, la «Flora» est mise à six e tous les cafés, cabarets et petits restaurant allemands du quartier de la gare subissen le même sort. Au port, c'est bien pire encore. Là c sont les rudes marins, les dockers, les 01 vriers qui démolissent toute maison, toi: café qui ont une enseigne allemande;on sa( cage tout, tout, tout, non seulement dan les places du rez-de-chaussée mais ausf aux étages. La police, trop peu nombreus( est impuissante, et cela continue ainsi un bonne partie de la nuit. Ce matin le pillage a repris dans le quai tier maritime. C'est pourquoi le bourgmei tre a pris un arrêté interdisant les atroup< ments. La Croix Rouge Le bureau d'enrôlement de la Croix Roug est établi à partir d'aujourd'hui au rentpaj Kipdorp, 21. Le bureau central, où le comi! siège en permanence nuit et jour, est étab à la place de Meir n. 30 (Hôtel de Terw: gne). Le comité fait un pressant appel à la^ p> pulation pour qu'on lui envoie spécialemei des objets de literies, car ce sont ceux-1 dont on aura le plus grand besoin. Mais il faut aussi de la'rgent, beaucou d'argent à la Croix Rouge. Tout fait, ma heureusement, prévoir que c'est par mi liers et par milliers, que les blessés voi être évacués sur Anvers. Il faut pour les soigner des quant.l< énormes de médicaments et de pansement C'est pour acheter ceux-ci que la Croi Rouge fait un pressant appel à la populi tion pôur qu'elle lui vienne en aide et h envoie des dons en argent. Plusieurs particuliers ont mis leur ma son à la disposition de la Croix Rouge poi être transformées en hôpital. C'est le et également pour la salle Memling, avcni des Arts, 72. Un corps de pontonniers volontaires L'avocat Arthur Rotsaert, le vaillai i yachtsman, a ïôVmé un corps de ponto • niers volontaires dans.lequel se sont enr lés aussitôt, la plupart de nos yachtsmc anversois ainsi qu'un grand nombre d'e 3 ficiers de marine, d'officiers et de cadets du navire école et plusieurs marins anversois.t Ce corps a été ausitôt armé de fusils et i de baïonnettes fournis par les autorités militaires. La Ville, a mis à sa disposition l'école communale du marché au lin, où ces vaillants ont établi leur caserne; en , attendant de pouvoir entrer en action, ils 3 s'exercent au maniement des armes, t La nuit dérnière déjà ils se sont exercés 3 à jeter un pont sur l'Escaut, manœuvre ; qui a parfaitement réussi, sous les ordres ; du chef de corps A. Rotsaert et de son ad-3 joint K. Boks. 3 Le service des estafettes est fait par les sea-scouts. Il est probable que le gouverneur militaire versera tous ces volontaires ; dans le corps régulier de pontonniers du J génie. L Déjà le corps compte au delà de 100 hom-3 mes. DANS LE PAYS L'Angleterre et la France 3 sont des amis M. de Broqueville a adressé aux commandants de la province la dépêche suivante: «La Belgique, en état de guerre avec l'Allema-3 gne, ne peut-considérer le franchissement de r sa frontière par des militaires français ou anglais comme un acte d'hostilité.» l' La Belgique ne périra pas / La séance solennelle et si émouvante tenue hier par le Parlement était présidée par le 1 doyen d'âge, M. Ferd. Delvaux, député.à An-B vers. t Après le discours du ministre de la guerre, i faisant connaître la situation dans laquelle x l'Allemagne a mis notre Patrie, le président, doyen d'âge des deux Chambres législatives, j a énergiquement résumé et nos volontés et nos espérances. Vive la Belgique, s'est-il écrié, soutenue par l'énergie des Belges, elle 11e périra pas. e Et les députés et sénateurs ont acclamé cette k mâle déclaration. Non, la Patrie belge ne périra jamais; elle t vivra, par la volonté et par la force de tous ses s enfants. 1 L'état de siège e Voici le texte de l'arrêté proclamant l'état de siège dans plusieurs de nos provinces: t «Albert, roi des Belges, à tous présents et s à venir, salut! »Sur la proposition de notre Conseil, des mi-[ nistres; »Vu l'article 53 du décret-loi du 24 novembre e 191 J, nous avons arrêté et arrêtons: 1. L'état de siège est proclamé dans les provinces de Limbourg, Liège, Luxembourg et Namur, qui, à dater de ce jour constituent des postes militaires- ,»2. Les gouverneurs de nos positions fortifiées sont revêtus du commandement en chef sur toutes les autorités civiles de leur ressort ainsi qu'il est dit dans la circulaire dt 11 janvier 1815. e » Ils régleront tout sans avoir égard à autre t chose qu'à la sécurité do leurs places et à ,é l'ordre public. li »3. Les tribunaux militaires ne se substi-L_ tueront pas aux tribunaux civils, «l'état de siège ne comportant pas nécessairement cette conséquence.»4. Les bourgmestres du ressort des postes [} militaires prendront toutles les mesures et or-à donnance de police requ'ses par le commandant militaire de la province ou de son dé-p légué. 1_ «En cas de refus de leur part, île comman-, dant militaire agira conformément à l'article " 101 du susdit décret, ainsi libellé: lP «Dans les places en état de siège, l'autorité dont leS" magistrats étaient revêtus pour le :s maintien de l'ordre et de la police, passe tout 5. entière au commandant d'armes, qui l'exerce x ou leur en délègue telle partie qu'il juge con-venable.»7 «Donné à Bruxelles, le 4 août 1914.» Création d'un corps d'automobilistes r Un arrêté royal organise un corps d'auto-mobilistes et de motocyclistes volontaires. L'escompte de la Banque nationale L'escompte de la Banque nationale vient encore d'être augmenté de 1 p. c. ït. En conséquence, il 'est fixé ainsi qu'il suit: -j. traites acceptées 7 p. c.; effets de commerce a non acceptés: 71/2 p. c. " Le taux des prêts et avances en compté cou-- rant sur les fonds pull.es nationaux est fixé à 7 p. c.

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This item is a publication of the title Le nouveau précurseur: journal du soir belonging to the category Liberale pers, published in Anvers from 1902 to 1914.

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