Le nouveau précurseur: journal du soir

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s.n. 1914, 16 April. Le nouveau précurseur: journal du soir. Seen on 19 April 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/7h1dj5987c/
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dî' A-vï-II. CM^ CJErVTIBME^ 80" annéi ~ K» 106 Le Nouveau Précurseur ABOMTSTEMEKrTa - ANVERS. 11)1 5111 13 00 fr-r al1 œo>8 6.50 fr.; troia mois 3.50 fr. INTERIEUR, - 15.00 fr.; - S.00 fr.; . 4.50 fr. . HOLLANDE, » 83.00 fr.; » 16.00 fr.; . s.00 fr. LUXEMBOURG, » 82.00 fr.; « 16.00 fr.; • 8.00 fr. UNION POSTALE, » 43.00 fr.; » 31.00 fr.; » 10.50 fr. Tout abonnement sa poursuit jusqu'à refus formel. ON S'ABONNE à Anvers au bureau du journal ot dans tous los bureaux dea pontes en Belgique. JOURNAL DU SOIR TÉLÉPilOSES { { 39, VIEILLE BOURSE. - ANVERS. ^isrxsroisrc^Ba O&i^AiaKS, la petite ligne. fr. 0.80 î Réclames» la ligne. . . fr. 1 50 » 1 à 4 lignes . » i.00 j Faits divers, la ligne. . * 2.50 FiKAKcacèaBS, la ligne . . » 0.50 1 Chronique Anvers . . . - 3.00 Les tmnonees de l'étranger et de la Belgique soiU reçues aussi par l*Agence ffaces, $t place des Martyrs, à Bruxelles, 8, Place d-e la Bourse, à Paris, et 20, High Kotbom, à Londres. ANVERS SPOLIE l'article que nous avons publié samedi, au sujet de l'incroyable attitude çfc M. IJel-leputte, vis-à-vis d'Anvçrs, fajt quelque 'iprès avoir longtemps.réfléchi et avoir ris langue en haut lieUj, la Métropole de « matin" nous répond que notre cri d'alarme est ridicule. Jamais le ministre des Travaux publics n'a voulu empêcher la construction de hangars-autour des nouilles darses. Notre confrère clérical ajoute textuellement ceci: «Le ministre, M. Helleputte, déclara à l'administration communale qu'elle pourrait construire des hangars saris qu'il y ait entente entre l'Etat et la Ville, et qu'au be-loin le gouvernement reprendrait ces. hangars au prix payé par la Ville.» Au moment même où paraissait cette, affirmation de la Métropole, évidemment inspirée par lu. département de M. Helleputte, sinon par M. Helleputte lui-même, un autre Mrnal anversois publiait le texte même de la lettre du ministre à laquelle nous avons (ait allusion. Cette lettre porte: «Il ne m'est pas possible de vous autoriser à exécuter,sur les dépendances des nouveaux bassins appartenant à l'Etat, les différents travaux dont traite votre lettré.» Ces travaux concernent les hangars, et l'outillage mécanique à élever sur les quais des nouvelles darses. Nous avons donc bien raison de déclarer pe M. Helleputte a préparé un coup de Jarnac et qu'il fait défense à la ville d'An-veés de mettre les nouveaux bassins à la disposition du commerce anversois. Mais, dit la Métropole, le ministre a offert à la Ville de reprendre les contrats passés par celle-ci. La lettre se termine, en effet, par cette phrase: «Pour vous épargner des difficultés, je suis prêt à examiner la reprise des divers accords que vous avez conclus jusqu'à' présent, soit pour la construction de hangars, soit pour l'exécu lion de tous autres travaux.» Eh bien, cette offre-là est un nouveau ! traquenard, une nouvelle tentative d'enle- ! ot à la ville d'Anvers son port et ses bassins pour en faire un port de l'Etat, ce que jamais les Anversois ne permettront. La loi et les accords faits, quand M. de Smet de Nayer était ministre, ont donné à la ville d'Anvers le droit d'être et de rester seul propriétaire des installations maritimes du Nord; en expropriant les terrains j nécessaires, l'Etat a agi exclusivement pour j compte de là ville d'Anvers, sauf en ce qui concerne la partie nécessaire à la défense nationale et au détournement des fleuves et des cours d'eau. S'emparer de ces terrains pour y exploiter un port de l'Etat en concurrence avec celui de la Ville, serait un.,acte de spolia- j tion indigne d'un Etat civilisé. La Ville, ni la population d'Anvers, ne se î laisseront dépouiller, et si le ministre re- ; (use de faire droit à leurs justes réclama- ] lions, il y a encore en Belgique, des ma- j jistrats qui osent appliquer la loi et la ' justice même contre l'avis d'un ministre. ] ZEA5S ; I A.U. Dehors ALBANIE Les événements de Korstza D'après de nouvelles informations reçues à Monastir, les incidents de Koritza auraient i l'origine suivante: Les chrétiens çLe" la ville, j doutant les excès des musulmans, auraient ^cidé de ne pas se soumettre à l'ordre de ; désarmement.Ils auraient été désarmés de for- j C3 à l'expiration du délai fixé par les autori- ; Les chrétiens, seoondés par les volontaires ; « la localité, auraient résisté. Les Albanais j | juraient alors mis' la ville à sac et se seraient j [ iwés à des massacres. Cinq villages chrétiens : ; auraient été pillés dans les environs. Des j Volontaires épirotes s'avanceraient à l'ouest ; oe Koritza et chercheraient à s'emparer de la j 1 1 ■J.L'iWl^lMII^IUUUiWLMUnBMWBTWHWIWIII. Les Epirote3 et la Grèce Le bruit court dans les milieux grecs.de Sa-lonique, que le gouvernement hellénique s'opposera à ce quç les chefs épirotes exécutent leur projet de se servir de Biglista, après son évacuation, comme d'une base pour leurs opérations contre Castoria. M.Zorographos invite'les chefs épirotes à attendre de nouvelles instructions avant d'attaquer Koritza. GRECE ï.a note des puissances Suivant la «Reichspost» la remise de la réponse des puissances à la note grecque aura lieu à Athènes, dans le courant de la semaine prochaine. «Il est possible, ajoute le journal que la Triple-Entente et la Triplice remettent deux notes séparées identiques sur le fond, mais différentes par la forme.» L'amitié allemande Le président du conseil M. Venizelos est par- ' ti pour Corfou où, il doit avoir une conféren- ! • ce avçc l'empereur allemand. j TURQUIE j Le3 chrétiens de Thrace Suivant des renseignements reçus à Athè- ■ nés de Viza, Lule Bourgas, Kirk-Kilissé, etc., de nombreux habitants grecs renonceraient à résider dans les provinces de la Thrace ottomane en raison des violences auxquelles se livreraient, vis-à-vis deux, les réfugiés musulmans venant, dit-on, des nouvelles provinces serbes qui s'approprieraient leurs maisons et leurs biens. < Le patriarcat œcuménique de Constantino-ple aurait élevé auprès de. la Porte une protestation contre la situation ainsi faite aux chrétiens de Thrace. ' -, » En Armenie La Porte a annoncé- aux ambassades qu'elle a choisi sur les cinq candidats présentés, MM. wertenenk, Hollandais, et le colonel Hoff,Norvégien, comme inspecteurs généraux chargés ue surveiller i. application des réformes en Anatolie. MEXIQUE Ultimatum des Etats-Unis Les Etats-Unis ont notifié au président Huerta, que dans un délai très bref le Mexique 1 devait donner satisfaction aux exigences amé- j l'icaines, en saluant le drapeau américain, j faute de quoi l'amiral Mago aurait à bombarder Tampico, pendant que l'amiral Het- î cher, occuperait, Vera-Cruz. Le Mexique ne semble pas vouloir s'inçliner. Les causes de l'attitude ries Etats-Unis Un communiqué officiel du département des affaires étrangères des Etats-Unis vient d'être i publié. Il mentionne qu'outre l'arrestation des ma- i rins, un fonctionnaire débarqué à Tampico par le courrier a été arrêté, les dépêches in- ! terceptées et que de nombreuses attaques contre les droits et la dignité des Etats-Unis se sont maintes fois reproduites. Les insultes répétées, dit le communiqué, : dont les représentants des autres puissances n'ont pas eu à souffrir, ont produit impression que ces manifestations de mépris et de mauvais vouloir visent de propos délibéré les Etats-Unis. Quand la gravité des conséquences de ces multiples incidents sera évidente pour leMexi-que, il est probable que le gouvernement mexicain se rendra compte de la nécessité qu'il y a pour lui de donner un désaveu de ces incidents répétés. La dignité du gouvernement du Mexique ne saurait être atteinte si : ce gouvernement reconnaît dans leur plénitude les droits d'un grand Etat souverain qui doit être respecté par lui. Les faits énumérés dans le communiqué i étaient auparavant totalement ignorés du public américain; en ce qui concerne l'arrestation des marins américains, qui était connue, 011 a appris, à la suite de la conférence de la Maison Blanche, que deux des hommes arrêtés l'avaient été à bord même de l'aviso j américain «Dolphin». Un des sénateurs présents à la conférence i estime que si le général Huerta ne cède pas, j le Président Wilson, se conformant aux précé- i dents établis, adressera un message au Con- : grès j La démonstration navale Le transport américain «Buffalo» le cuirassé . ■ «Michigan», les croiseurs «Puittsburg», «Mary- ; land», «Cleveland» et «Chattanogga»,* les trans- î ports de charbon «Jupiter» et «Saturne» ont reçu l'ordre de se tenir prêts à partir immédiatement.La flottille des torpilleurs du Pacifique, stationnée à San Pedro (Californie), a reçu un ordre identique. On dit au département de la marine qu'un ordre a été lancé pour une démonstration générale sur le littoral ouest du Mexique. Un croiseur allemand En raison de la situation sérieuse qui s'est manifestée au Mexique, le croiseur allemand «Dresden» a reçu l'ordre de se rendre de Vera-Cruz à Tampico, à l'effet de protéger, le cas échéant les sujets et les intérêts allemands.Tampico Il semble que le sort du Mexique doive se jouer à Tampico, port relativement jeune qui est située sur une baie profonde du golfe du Mexique. Tampico, le port des pétroles, est une ville nouvelle tout à l'américaine qui s'est prodigieusement développée avec l'exploitation -des puits de pétrole qui abondent dans cette région, et que de puissantes compagnies rivales, l'une anglaise, la Mexican Eagle, d'autres américaines, la Standard OU et la Waters Pierce, ont mis en valeur. Cette rivalité n'est d'ailleurs pas étrangère à la guerre civile actuelle. Le pétrole suinte littéralement du sol. On y enfonce souvent dans un cambouis qui en décèle la pçéçeçce; les péons (ouvriers) et les muletiers doivent parfois faire des détours pour ne pas s'y enlizer. Un des puits, à Tuxpam, débite plus d;e cent mille barils par jours. Les puisatiers ou «drillers» sont presque tous Anglais ou Américains.Des pipelines ou canalisations envoient les pétroles jusqu'à, Tampico, où sont établis les entrepôts et les raffineries, le long de la rivière Panuco, jusqu'à la barre. Tampico compte environ 40,000 habitants, lont 24,000 résident dans la ville même. On parle plus l'anglais que l'espagnol et la région donne assez l'impression d'un de. cçs. «settlements» ou campements miniers caractéristiques du Texas et de la Californie. On y rouve nombre de Chinois et de Japonais. Les "Américains tout à la fièvre du pétrole n'ont ïuère répondu à l'appel du président Wilson _iui les invite à quitter le p.ays. Une compagnie anglaise construit des tramways et la Mexican Eagle a commencé à :réer une station balnéaire à quelques kilo-nôtres de la ville, que le chemin de fer de Vlatamoros à Mexico, en construction, met-.ra à douze heures de la capitale; mais ces .ravaux. sont paralysés par la révolution. CHINE Un complot Le correspondant à Sanghaï de l'Exchange rélégraph Company, télégraphie que les au-orités chinoises viennent de découvrir un complot qu'elles considèrent comme très sé-•ieux: toute une bande de révolutionnaires japonais qui prêchaient la révolte dans les rangs le l'armée est tombée entre les mains de la Dolice. Celle-ci a pu saisir un certain nombre le documents portant, dit-on, la signature du locteur Sun-Yat-Sen et qui ont permis d'éta-)lir, qu'un coup de main comportant le massage des autorités, avait été minutieusement ^réparé pour la fin d'avril. BILLET PARLEMENTAIRE Le 16 avril 1914. On pourrait appeler la séance tenue hier par le Sénat, la séance Wiener, car c'est lui qui y a occupé la plus grande place. Dès l'abord, le président, M. de Favereau, levant ses collègues debout, rend hommage au citoyen dévoué que le Sénat vient le perdre. Puis successivement, le ministre de l'Inférieur, M. Berryer,; M. .Jules Vandenpee-[■eboom, au nom de la droite; M.Goblet d'Àl-l'iella, au nom des libéraux; M. Coppieters, pour les socialistes, et M. Alex Braun, au loin des sénateurs catholiques de Bruxelles, ajoutent quelques mots d'éloge et de -egret aux paroles du président. M. Alex. Braun, qui était très lié avec VI. Sam Wiener, quoiqu'appartenant à un iutre parti, remarque qu'ensemble ils ont 'ait leurs, etudes; que le même jour ils ont prêté le serment d'avocat et que le même our, ils sont entrés au Sénat. C'est une coïcidence de vie assez rare pour qu'elle soit signalée. Un discours posthume Par respect pour la mémoire du défunt, le président autorise la leotipre du discours que M.Sam Wiener aurait prononcé le jour même, si un affreux malheur nç l'avait enlevé au Sénat. C'est M. Hanrez qui se charge de la lec ture de ce discours qui a été retrouvé tout préparé sur la table de travail du regretté sénateur. Nous voudrions le donner en entier, mais u occuperait au moins la moitié du journal. M. Sam Wiener y examine surtout si le projet de loi scolaire est conforme à la Constitution En ce qui concerne l'enseignement,, la Constitution. da,ns son article 17, proclame deux principes que les libéraux ont toujours respectés. Le premier est la liberté absolue de l'enseignement, sauf répression des délits. Le second est l'obligation do l'Etat d'organiser l'instruction publique. C'est une obligation que la Constitution a imposée à l'Etat, comme elle lui a imposé tous les grands services publics: armée, justice.Dans leurs études sur la Constitution belge, les procureurs généraux près la cour de cassation, ces magistrats qui se nommaient Faider et Mesdach de ter Kiele, rappellent l'obligation de l'Etat d'avoir ses écoles publiques.il né peut abandonner l'enseignement exclusivement à l'initiative privée. Le mot «Etat» comprend ici toute l'organisation politique, c'est-à-dire l'ensemble des pouvoirs. On ne peut donc supprimer l'enseignement publie en y substituant l'enseignement privé subsidié.. Or, c'est ce que fait le projet de loi.. ^ Cela devient plus clair quand on suit les diverses formes successives proposées par les constituants pour l'article qui règle l'en- ' geignement et cette démonstration est faite j par la comparaison et l'exégèse des textes , successivement proposés et modifiés. M. Sam Wiener montrait que par enseignement libre, on entendait celui qui échappait à toute action dés pouvoirs, même à toute action adjuvante, par exemple, à celle des subsides. Par contre, tout enseignement organisé exclusivement par l'Etat ou les communes, ou subsidié par eux, tombait sous la surveillance des pouvoirs publics et n'était plus considéré comme libre. Tel était le sens d'un amendement présenté par M. d'Ansembourg et qui fut retiré comme étant inutile. - Les évêques insistaient surtout pour que | les séminaires, c'est-à-dire les. écoles 'de formation du clergé, puissent échapper à ' toute surveillance de l'Etat. 1 1 ; Pour le surplus, les catholiques rejetaient ' tout privilège, tout subside, sachant que la liberté vraie et réelle ne peut se concilier avec, un payement, quelle qu'en soit la forme. Aussi, en exécution de la Constitution, J des lois furent proposées et votées pour organiser l'enseignement primaire, l'ensei- i gnement moyen et l'enseignement public, 1 donnés tous les trois aux frais des pouvoirs l publics, et à côté desquels se créaient les 1 établissements privés, y correspondant. : Réclamer «l'Etat hors l'école» est donc violer les bases mêmes de la Constitution belge. Le projet de loi qui régie l'intervention des pouvoirs publics dans l'entretien des : : écoles libres, méconnaît la Constitution, puisque l'article 17 de celle-ci ne permet l'intervention de l'Etat que pour la répres- ! ! sion des délits. L'enseignement privé ne ] peut être organisé par l'Etat et cependant, 1 c'est ee que l'on propose de faire. M. Sam Wiener montrait combien le pro- < jet de loi règle de points importants de l'en- 1 ; seignement privé ou libre. • ' Et, cependant, chose étrange et contra- j | dictoire, il aboutit à cette conséquence que ( les pouvoirs publics devront intervenir i dans la' rétribution d'instituteurs qu'ils ne 1 t | nommeront' pas, qu'ils ne pourront surveil- ; 1 j 1er et qui même auront le droit de. les atta- ; 1 quer et d'attaquer l'organisation sociale et j ' politique du pays dans l'exercice des fonc- j 1 tions pour lesquelles le pays les paiera. Cela n'existe même pas au Congo, où, d'à- | ( près les déclarations de M. Renldn, les ' , congréganistes chargés de l'éducation des ; i I noirs et subsidiés par l'Etat, restent sous la surveillance de l'administration civile. Jusqu'ici, nous n'ayons connu qu'une puissance en Belgique: celle de l'Etat, Désormais, il y en aura deux: celle de l'Etat et celle 4e l'Eglise. Les écoles de cellè-ci auront non seulement la même liberté que celles de l'Etat, mais elles obtiendront de ce dernier, les mêmes subsides; elles se-sont entretenues par l'Etat,mais- appartiendront à l'Eglise; et seules les écoles confessionnelles recevront des subsides, car s'il faut partout enseigner la morale aux enfants, on proclame en Belgique qu'il n'y a pas de morale sans religion; et, cependant, un de nos constituants, l'abbé de Haerne, déclarait que la morale dépend de la raison individuelle et non des religions exclu- I sivement. j Les bases du projet de loi sont contraires aux principes de la Constitution et c'est ! pourquoi les applications en sont si inco- « hérentes et si souvent contradictoires entre ! elles. Et M. Wiener montrait une série de ces contradictions qui ont déjà été signa- i lées à la Chambre. Le discours se terminait par un chaleu- i reux appel à la concorde et à l'union de ' tous les Belges sous l'égide de la Constitution.Le discours a produit un effet très marqué; poiir un peu, les sénateurs l'eussent applaudi,s'ils n'avaient été retenus par leur respec.t du mort dont la dernière pensée politique leur était communiquée avec une rare solennité. La fin de la séance i M. Lekeu .sénateur socialiste, a repris alors son discours commencé la semaine dernière, dans lequel il s'occupe tout spécialement des méthodes d'enseignement appliquées et du 4e degré. Il termine en constatant que l'obligation scolaire telle qu'elle est organisée par le projet de loi, n'est qu'un trompe l'œil, mais lue le principe étant admis, l'enseignement obligatoire ne tardera pas a être instauré par une majorité de gauche. *»ean aossîKQ. Nouvelle$ de l'Étranger ' Un nouveau canal La «Gazette de Voss» apprend de Duisbourg jue le canal du Rhin à l'Herne a été ouvert îux essais mercredi. Le premier navire qui j 'utilisa est de nationalité belge. Contre le vote des femmes Le C.ongrès de l'Union Nationale des Institu- j ieurs et Institutrices de Grande-Bretagne, qui : ient actuellement ses assises, a discuté hier ! a question du vote des femmes. Le débat fut ! extrêmement animé, l'élément masculin et l'é- ! ément féminin s'invectivant sans se ména- ; ^er. Finalement, les anti-suffragettes triom- ; )hèrent et l'amendement en faveur du vote fut epoussé à mains levées. Le procès de ïMrno Caiilaux Les docteurs légistes, MM. Socquet et Paul tiennent de déposer leur rapport sur les causes de la mort de M. Calmette. Voici les conclusions de ce rapport: «La mort de M. Gaston Calmette a été pro-luite par une blessure occasionnée par un >rojectile ayant atteint la région du bassin. .,â rupture de l'artère iliaque a entraîné une lémorragie. Trois autres coups de feu ont at-eint M. Calmette, deux à la face antérieure lu thorax, un troisième à la" cuisse gauche, .'examen du pardessus de la victime permet le déclarer que trois coups de ffeu ont été ti-•és à 2 mètres au moins et un troisième à me distance un peu plus rapprochée. C'est ce iernier coup qui a traversé la cuisse gauche.» Le juge d'instruction a entendu le publi-;iste M. Fargue, candidat aux élections con-re M. Caiilaux, qui, apprenant que Mme >ueydan avait un dossier contre Caiilaux le ui demanda. Mme Gulydan Véconduisit, af-îrmant qu'elle n'avait aucun dossier contre A. Caiilaux. Le juge entendit ensuite M. de Fonvielle qui ïxpliqua son rôle dans l'affaire Prieu et dé- \ nentit la déposition de MM. Vidal et Labey- : ie, déclarant notamment qu'il n'avait jamais ; j ■ ■! ■ iiifiiwi i * i WT« promis une fortune à M. Vidal. M. dç Fonvielle fournit simplement à M. Calmette des renseignements sur l'affaire Prieu et le mit en rapport avec les ' membres du Syndicat Prieu. Un cyclone Un télégramme reçu à Lisbonne dit qu'un cyclone a détruit le port d'Amélie, dans les territoires de la compagnie Nyassa. Il y a des morts et des blessés, mais seulement parmi les indigènes". Lés Européens, vont être transférés à Ibo. Fin de grève Les mineurs grévistes du Yôrkshire ont décidé, par 27,259 voix contre 11,398, de reprendre le travail. Découverte archéologique A Kyrtz, en Prusse, dans une propriété privée, appartenant à un j-ar^mier de Vehlôw, on a découvert un village gerajain, datant de l'époque allant de 200 ans avant Jésus-Christ à 200 ans après Jésus^Christ On a découvert, notamment, des maisons d'habitation, des écuries, ainsi que les murailles qui entouraient le village. En l'honneur de W. Stead Hier après-midi, à 3 heures dans la salle de lecture de la bibliothèque du Palais de la Paix, a été inauguré le buste de W. Stead, en présence du ministre des Affaires étrangères, du ministre d'Angleterre, du ministre des Etats-Unis et plusieurs autres diplomates. Le président du Comité a prononcé un discours où il a exposé la vie de Stead et son çeuvre pacifique. Le ministre des Etats-Unis a ensuite lu des vers sur le naufrage du «Titanic», dont Stead fut une des victimes. Plusieurs allocutions ont été prononcées, notamment par :e jonkheer Van Karnebeek, président de la Fondation Carnegie, qui a reçu le buste au nom du Palais de la Paix, et par M. John Stead, fils du d'éfunt, qui a exprimé ses remerciments. 1180 préventions Hier ont commencé à Berlin, les débats d'un procès en escroqueries comme on en voit rarement. L'accusé principal est un nommé Huebner, qui se disait directeur d'une société dé prêts et. d'escompte. A ses côtés comparaissent 31 de ses principaux agents et collaborateurs. La société-dont Huebner se disait le directeur n'existait pas en fait, car jamais un emprunt ne fut consenti et les clients en furent toujours pour leurs «frais». Le nombre des accusations formelles est de 1,100 et le procureur général s'était vu dans l'obligation de demander un congé de neuf mois pour préparer 3e dossier de l'accusation. Il a fallu installe ' derrière le tribunal deux énormes casiers pour renfermer les 1,600 dossiers de la procédure. En ce qui concerne les audiences, on suppose qu'elles dureront au, moins jusqu'à la. fin de juin. La conquête de l'air On affirme qu'en Allemagne des essais très satisfaisants viennent d'être faits avec une nouvelle mitrailleuse placée sur un aéroplane. La pièce ne se trouve pas devant le pilote, c'est-à-dire immédiatement derrière l'hélice, comme cela se fait généralement, mais vers le milieu de l'appareil. La mitrailleuse est composée de telle façon que l'hélice ne peut Hre touchée par les projectiles. La pièce peut tirer vers le bas également, grâce à une trouée pratiquée à la partie inférieure de fuselage. La terre a tremblé De légères secousses sismiques se sont produites dans la région du Latium, hier matin, vers quatre heures, causant une grande panique parmi les habitants. Le Kaiser invité à devenir catholique La revue hebdomadaire «Das Katholische Deutschland» publtie une lettre ouverte au k'aiser pour l'inviter à se convertir au cathoii-;isme:«Puisse Votre Majesté, dit-elle, nous faire la ^râce d'apprendre à connaître notre religion telle qu'elle est. Un simple cathéchisme catholique y peut suffire. Oui, c'est le devoir iu père de notre pays de connaître la croyance et les fondements de la croyance que suivent près de la moitié de ses sujets. Nous, catholiques, nous sommes de fidèles sujets de Votre Majesté; nous pouvons même dire, en général, de plus- fidèles sujets que nos adversaires, étrangers à la religion catholique... «Sur son lit de mort* le grand ancêtre do Votre Majesté, Joachim 1er, fit jurer à ses fils qu'ils demeureraient fidèles à la sainte foi •atholique. Les petits-fils et les arrière-petit-■ ils doivent exécuter ce serment.» IIHILU.Wmjlll IIHIIIII— IIIHIIMH tUHta!M13Ur%SavaX&Xi Feuilleton du «Nouveau Précurseur» 29 La Faute de Béatrix PAR ; JUSTUS MILSS FORBAN SW'nn do l'anglais par E. PIERRE LUGUET — I unï ^)rcîs'1, ses mains sur son cœur glacé, I e]]f • U'"ar<* l'cnveloppa, à travers lequel . : J1' "kux yeux bleus qui fouillaient sa [ fe et lisaient dans son âme frémissan-terrifiée. Elle aurait voulu se soulager un î'lant'." elle n'avait plus de voix. Après wg silence, elle dit avec peine: moi ,verrai--- vous pouvez venir avec trav 'iS1 V0US vou'ez-" ie verrai pour le „ " a"endez-moi, je vous rejoins dans »?L moment. DfrnlH emPloya ce qui lui restait de force celant mei- la fenêtre, puis, d'un pas chan-cell» ie rï'r'3ea vers la porte pour quitter fini» ambre d'horreur; une lassitude in-"gf Pesait sur elle. "M t°ut! se dit-elle, tout!... je suis av. Oh' Harry, Iiarryl s'écria-t-elle nie ir P<?ir' sec°uée par une cruelle ago-PéchileU>m ? oub''ée. je suis seule, et mon Harry! oouvert! • vous perdrai, : S9uav®r^ce ^es larrMs vint à elle, inondant iwh iSla®'e' ma's eHe 'es refoula fiévreuse-'®l «t respira avec force. ! tiens S? encoi]e' dit-elle en défiant les an-le snk'eUX a''§n®s lui la regardaient, je tae ■ Pas.encore perdue!... Dieu m'a ou-' 1 SU1S seule, mais je lutterai aussi j ; longtemps que j'aurai de force. Oh! Harry! ! peut-être puis-je nous sauver encore... peut-i être puis-je sauver notre amour... peut-être, i Harry, peut-être! Alors, fermant la porte derrière elle, elle rejoignit Herbert Buchanan et l'homme aux yeux bleus. XXI BEATRIX FERME SA PORTE Faring revint assez tard le troisième j,our, juste à l'heure du dîner — ils avaient pris l'habitude de dîner de bonne heure pour profiter encore dans le jardin du soleil couchant et du crépuscule. Béatrix l'attendait à la grille du chemin couvert. Il pâlit en la voyant; ces trois jours et ce qui s'était passé l'avaient terriblement éprouvée. Il sauta de la voiture qui l'avait amené, lui prit les mains et la regarda fixement jusqu'à ce que la voiture eût repris le chemin des écuries et que le valet de pied eût porté son bagage dans la maison. — Qu'y a-t-il, dit-il tout bas. Oh! Betty, qu'y a-t-il? Qu'est-il arrivé? Elle étouffa un sanglot et cacha son visage sur la poitrine de son mari. Enserrée dans ses bras, elle se blottit plus près, se pressant contre lui si fortement qu'il sentait les sanglots qui la secouaient de la tête aux pieds. — Rien, Harry, dit-elle, rien, rien!... seulement ne vous éloignez plus de moi; je ne peux pas... vraiment ce n'est rien... croyez-moi; je ne peux pas... vraiment ce n'est rien.-., croyez-moi, mais je ne peux supporter la solitude... tant de choses peuvent arriver! Ne me laissez plus jamais seule, Harry! Faring se mit à rire d'un rire nerveux et fatigué. — Je ne vous perdrai pas de vue, je ne m'éloignerai jamais de vous, mais vous savez, je ne me suis pas amusé non plus!... Si je n'avais eu honte, j'aurais tourné bride et serais revenu au bout de vingt-quatre heures. Dans tous les cas, je n'irai pas seul la prochaine fois, c'est certain... Regardez-moi!■ Elle leva la tête. La joie de le voir là, de s'appuyer à sa force, de le toucher, le son de sa voix, avaient tant de pouvoir, que, pour le moment au moins, l'effroi et la crainte semblaient l'avoir abandonnée, laissant une gloire à leur place. Faring rit encore, d'un rire de seulagement cette fois. — Ah! c'est mieux! dit-il, je vous retrouve, Betty!... Vous m'aviez effrayé. — Tenez-moi bien près, Harry! s'écria-t-il elle dans un murmure sauvage, plus près!... Je veux être meurtrie... je veux tout oublier, excepté que vous êtes ici encore!... Ah! ne vous éloignez plus jamais de moi, mon bien-aimé, jamais... jamais! Ils dînèrent, puis sortirent dans le jardin. En bas, au-dessous des roses, dans l'enclos des fleurs précieuses, l'homme aux yeux bleus s'occupait, sans trop d'ardeur, à un travail d'arrosage, et Joë, souriant de son aimable sourire, le regardait, assis sur une brouette renversée. — Hallo! dit Faring, qui sont ces deux-là?... de nouveaux jardiniers? — L'un d'eux au moins, celui porte la barbe... L'autre est un pauvre vieil homme un mendiant, malade et épuisé qui ne peut travailler beaucoup. Il m'a été envoyé par... (elle allait dire Arabella Crowley, mais ce nom pouvait présenter un danger) par des gens de mon village du Connecticut... Il a passé par de dures épreuves et je désire le réconforter pendant un moment... Il faut me laisser faire, Harry... c'est un caprice. Faring rit doucement. — Ayez tous les caprices que vous vou lez... et satisfaites-les tous... Le pauvre vieux bonhomme paraît avoir besoin de bien-être; par Jupiter! voilà une vilaine tou,x!... L'a,vez-vous mis dans une des cabanes?... Bien! Faring s'arrêta près de l'homme à l'arrosoir et le regarda attentivement en fronçant le sourcil comme s'il essayait de se souvenir de quelque chose — Je vous ai'déjà vu quelque part mon garçon? dit-il enfin. — Oui, Monsieur, répondit l'homme poliment; et comme Faring ne continuait pas,il ajouta: Cela se peut, j'ai été dans beaucoup d'endroits. — Oui. Et Faring fronçant énergique-ment les sourcils: J'aimerais savoir où... c'est singulier. Soudain BéaLtrix vit iiaitre une lueur dans les yeux bleus qui -semblèrent se dilater un peu, puis se baissèrent; l'homme mit une' main sur sa bouche, et la jeune femme crut y voir un redoutable sourire de triomphe — Je crois savoir où, Monsieur, dit l'homme en relevant les paupières. — Oui?. . Où donc? L'homme regarda Béatrix qui respirait à peine. — Je pense que ce doit être à Cap Town, Monsieur, il y a trois ans. J'arrivais de Ma-feking justement à cette époque. — Oui, répondit Faring lentement, c'est possible... j'y étais... Je croyais vous avoir vu plus récemment; cela n'a d'ailleurs pas d'importance. — Non, Monsieur, répondit l'homme en regardant toujours Béatrix. Celle-ci poussa le bras de-son mari. — Venez, Harry, dit-elle, nous manquerons le coucher du soleil, venez! lis continuèrent, mais Faring s'arrêta un instant près du vieillard courbé, assis, souriant, sur sa brouette retournée. J — Mrs Faring m'a dit que vous aviez été j malade; je suis content qu'elle se soit occu- | péé de vous... Noiis vous remettrons bien- ; tôt d'aplomb, sans doute, mais si j'étais j vous, je ne resterais pas dehors à l'air de ; la huit... ce n'est pas bon pour le rhume. Herbert Buchanan fit une sorte de révérence.— Merci, Monsieur, la belle dame a été très bonne pour moi, Monsieur. Je me sens très bien... je mange si bien et si souvent! j et j'ai un vrai lit pour dormir!... Je suis | très bien, Monsieur, je vous remercie. Faring fit un signe de tête bienveillant et les deux époux se dirigèrent vers le sentier qui gravissait la petite montagne de Phrv-né. Au bout d'un instant Béatrix chancela et serait tombée si son mari ne l'avait soutenue dans ses bras; elle poussa un léger cri. — Ce n'est rien, dit-elle, je me suis heurté le pied, venez, continuons. Elle s'appuya un peu plus lourdement sur son mari, attirant son bras autour de ses épaules. Faring pensa que c'était une de ses petites expressions de tendresse, et quand ils furent hors de vue des deux hommes il s'arrêta et lui baisa les lèvres. En réalité, elle avait été près de s'évanouir. Elle n'avait pas compris, jusqu'à ce que le moment en fût venu, quelle torture horrible elle endurerait quand Faring se trouverait l'a ce à face avec ce qui restait d'Herbert Buchanan, et lui parlerait; elle avait volontairement provoqué la rencontre, mais quand elle eut lieu, quand Faring se détourna avec un signe bienveillant, tout devint subitement sombre... elle cria et serait tombée sans le secours de son mari. Assis dans le petit pavillon ouvert, la tête de sa femm9 sur son épaule, Faring regardait lêhorizon empourpré, le froncement de ; ses sourcils annonçant de nouveau l'effort de mémoire auquel il se livrait. isaœ?scna««Bsgg33BBtga283»aqgssB III ■MMiMrmafciicnracaggaCT — Cela m'ennuie d'oublier les choses, dit-il, encore bien plus d'oublier les gens... Où ai-je déjà vu votre vilain jardinier? Ses yeux durs sont extraordinaires, on les oublie difficilement... Je croirais presque qu'il a un rapport quelconque avec un événement funeste... mais lequel?...Qu'est-ce qu'il peut avoir sur là joue gauche... Il a laissé pousser sa barbe, haut sur les pommettes, mais du côté gauche il y a comme un commencement de cicatrice au-dessus de la ligne de la barbe... Si je pouvais le voir rasé, je me souviendrais... Voyons!... un homme avec des yeux bleus, une joue couturée... Si seulement il n'avait pas cette barbe inculte! Béatrix agita sa tête avec malaise;Faring' se mit à rire et se pencha vers elle. — Barbe, cicatrice et yeux bleus ne sont rien pour nous! — Non, on' non, tout cela n'est rien pour nous, oublions-le!... ce n'est rien pour nous! Il semblait à la pauvre femme que son âme se tordait, frissonnante. La splendeur douce du ciel d'Orient s'assombrit devant elle, et, sortant de l'horizon, deux lueurs froides brillèrent, des lueurs d'un bleu pâle, une paire d'yeux fixes qui guettaient, guettaient, jamais fermés, immobiles le jour et la nuit. — Il sait tout! lui disait son âme palpitante, tout!... Quand parlera-t-il? Faring causait; un second moi extérieur l'entendait, lui répondait machinalement; bientôt elle eut conscience que ce moi était engagé dans une conversation variée et longue qu'il conduisait avec une surprenante habilité, comme elle aurait pu le faire elle-même; intérieurement, elle restait seule avec son àme sans défense, affaissée, s'efforçant d'échapper aux yeux pâles qui fouillaient, fouillaient, riaient et attendaient leur heure. (A continuer.)

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This item is a publication of the title Le nouveau précurseur: journal du soir belonging to the category Liberale pers, published in Anvers from 1902 to 1914.

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