Le nouveau précurseur: journal du soir

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17 January 1914
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s.n. 1914, 17 January. Le nouveau précurseur: journal du soir. Seen on 23 April 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/s17sn0232z/
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ainedi 11 et Dimanchel8 Janvier 1914 CIÎVQ CENTIMES HO* année - IVT0 1 Tt et 18 Le Nouveau Précurseur ABOISTTNJ jjis^rEnsrTS - ■ vitM un an 12.00 fr.; six mois 6.50 fr.: trois mois 3.50 fr. TCTElUEbïV. - 15.00 fr.; . 8.00 fr.; - 4.50 fr. HniIANPE - 82.00 fr.; - 16.00 fr.; » 8.00 fr. ii!XEMB0U R0 » 82.00 fr.; . 16.00 fr.; - 8.00 fr. UNION POSTALE, - 42.00 fr.; . 21.00 fr.; . 10.50 fr. Tout abonnement se poursuit jusqu'à refus formel. ON S'ABONNE i Anvers au bureau du journal et dans tous les bureaux dos postes en Belgique. JOURNAL DU SOIR TÉLÉPHONES { ££Sàtio*: { 39, VIEILLE BOURSE. - ANVERS. Ow^cfAïkM,lapôUfeligne, fr. 0.30 I Réclames, laligno. . . fr. 1.50 » i 64 Mguea . » 1.00 Faits divers, la ligne. . » 2.50 FcfÀnooisNcs, la ligrio . . » 0.50 I Chronique Anvers . . . » 3.00 Les annonces de l'étrange)' et de la Belffique sont /eçtms aussi -par l'Agence llatas, 8, place de» Martyrs, à Brtmcilae, 8, Place de la Bourse, à Paris, et 20, Elgh Holbom, à Londres. LA DEMOLITION DE LA CATHEDRALE OUI rengainez votre désespoir aussi spontané qu'intense, car il ne s'agit nullement rt'un fait à venir, mais d'une question sou -levée vers la fin du 18me siècle, alors que Notre-Dame saccagée par les républicains français, ne contenait plus grand'chose qui vaille En effet, s'il faut en croire un historien dont les sentiments religieux contrastent'assez vivement avec ceux du libéralisme le marquis Charles d'Herbouville, aurait décrit comme suit, l'état de la Cathédrale lorsqu'il la visita dès son arrivée dans "0tElle'présente le hideux spectacle de la ruine et de la désolation. Les débris des autels et des statues encombrent toute la nef 11 plusieurs pieds de hauteur. On marche en frémissant sur des fragments de pierre, de brique de marbre, confondus avec les ossements'des cadavres que les dévastateurs avaient été arracher de leur tombeau. " L'extérieur de cette belle église n'est pas moins dégradé que l'intérieur. Sa couverture est détruite en partie et sa tour, monument d'élégance, de grâce et de légèreté, menace de s'écrouler par défaut d'entretien."Pauvre temple, oh, malheureuse tour, sœur siamoise de celle de Pise, te voilà condamnée depuis l'année 1800 où l'on te disait branlante, je me plais à reconnaître que ni la tempête, ni les intempéries, ni cette li4me année qui vient de s'adjoindre à la date fatidique n'ont réussi à produire le cataclysme qu'on disait imminent. Je ne vois pas trop bien ces terribles dévastateurs qui nécessairement ont dû s'en prendre premièrement aux autels et aux statues, déblayer la besogne faite pour s'attaquer ensuite aux tombeaux. Je ne m'attarderai pas à vouloir blanchir la mémoire des républicains français ;après les innoubliables actes certainement inqualifiables mais assurément grossis de beaucoup par la presse bien pensante d'alors laquelle, on le sait, était omnipotente et omnisciente. Ce fut donc par une requête émanant de l'administration centrale des Deux Nèthes (datée du 13 vendémiaire a n7), et contresignée par F. Van Breda, prés. J. Saunier et Aubert que fut demnadée la démolition de la Cathédrale; aux fins d'édification, voici la teneur textuelle de cet écrit: « 2e bureau Domaines Nafciq-naux. Vente de l'église Cathédrale d'Anvers. 5 Sn, n. 1982 de l'enregistrement. Citoyen Ministre, Nous croyons devoir vous donner connaissance des motifs qui nous déterminent à mettre en vente la cl-devant Eglise Cathédrale de cette commune, dont nous venons d'ordonner l'estimation. Ce temple est immense et ne peut être considéré comme un monument précieux qu'à cause des matériaux qui le composent. Il contient une quantité considérable de plomb, de fer, de cuivre et de fort belles charpentes. La tour qui en dépend ne Se soutient que par la quantité de~fer et de plomb qu'elle renferme; encore menace-t-elle d'une ruine très prochaine (I) si l'on ne continue de dépenser 12 à 15,000 livres par an pour son entretien; il faudrait môme une somme plus considérable vu que les réparations à y faire seraient incalculables parce que l'on a cessé de l'entretenir depuis l'an 1^90. Cette église occupe d'ailleurs un local qui serait infiniment mieux consacré à agrandir et régulariser une place que la municipalité d'Anvers et nous avons sollicité de former au corps législatif et pour la formation de laquelle nous avons demandé à être autorisés à faire quelques (?) démolitions. C'est au milieu de cette place que nous avons proposé d'élever un monument à la mémoire de l'infortuné Roché qui a été assommé à coups de marteau sous l'écharpe municipale dans cette même église, qui rappelle sans cesse aux Patriotes, aux amis de l'humanité le souvenir douloureux de cet assassinat, ouvrage de fanatisme.Cette dernière considération est une de celles qui déterminent le plus à vendre cet édifice, pour l'aliénation duquel nous prendrons toutes les mesures préliminaires nécessaires afin qu'elle puisse tourner au plus grand profit de la république. Nous vous invitons, citoyen ministre, dans le cas où notre lettre ferait naître quelques observations, à nous les transmettre. Ainsi .gu'on le voit, il s'en est donc fallu de peu pour que l'admirable joyau qu'est notre Cathédrale passât de vie à trépas. Quant au dit "Roché" pour lequel on se serait plu a annihiler honteusement une œuvre d'art ayant coûté des fortunes, ce ne fut ni un roi ni même un grand dignitaire, , mais simplement un membre de la municipalité, un ex-membre de la commune de Paris cherchant à établir la vérité du proverbe "nul n'est prophète en son pays"; il s'installa donc chez nous, malheureusement il prit un faux départ et se vit fracasser le crâne. En effet, le clergé s'étant refusé à formuler le serment de haine à la royauté, etc., etc., se vit tout d'abord contraint de surseoir à l'exercice du culte et ensuite à fermer le 27 septembre 1797 les portes des églises.Cette dernière ordonnance fit l'effet d'une explosion de poudre; aussi dès le 26 au matin, le peuple mû par un sentiment de conservation fort légitime courut vers les différentes églises afin d'enlever et de sauvegarder ce qui sauver se pouvait. Malheureusement, la municipalité, dont on allait déjouer les projets, se porta sur les lieux; le plus fougueux parmi ses membres fut précisément le dit Roché qui n'hésita pas à protester vivement quoique entouré d'une foule furieuse...deux coups de marteau lui appliqués sur l'occiput lui imposèrent le silence et quelques jours après, il passa l'arme à gauche. Et voilà comment il ne s'est fallu que d'un iota pour faire disparaître une merveille à l'édification de laquelle on travailla pendant des siècles. Grâces soyent rendues à l'édilité qui imbue de sentiments artistiques larges et généreux saura par de prudentes réfections sauvegarder cette parure unique qui non seulement fait la gloire de la métropole du commerce, mais celle de la Belgique entière. Et puisque nous voilà parlant restaurations, qu'on nous permette d'appuyer sur le mot "prudentes"; en effet, quoique n'étant nullement du métier, nous frémissons à l'idée de cette surcharge de 65 mètres cubes de soliveaux dans lesquels aux fins d'études préliminaires, on va pendant un laps de temps assez long emprisonner la superstructure de la tour. A cette hauteur, la résistance présentée au vent par ce volume considérable étant énorme, il y aura lieu de ne pas agir à la légère. d'ARGEVILLE. Au Deliors ALLEMAGNE L'Empereur et le duc do Brunswick A dfner de gala qui a été servi au château en l'honneur du duc de Brunswick, l'empereur a porté un toast au duc et à la duchesse. Après avoir souhaité cordialement la bienvenue au duc, il a ajouté: „Je compte que, à l'avenir, il régnera entre le Brunswick et la Prusse un esprit d'entente étroit et de sympathie pour l'alliance fédérale et que les deux Etats s'estimeront et se protégeront l'un l'autre, quant à leur territoire et quant à la nature propre de chacun d'eux comme constituant des membres inviolables de l'unité nationale. J'ai la ferme et joyeuse conviction que votre accession au gouvernement du Brunswick a fait entrer parmi les princes régnants de l'Allemagne, un souverain qui accomplira avec une fidélité toute allemande ses engagements envers l'empereur et l'empire." Le duc a remercié de l'accueil extrêmement bienveillant qui lui était fait et des paroles si gracieuses de l'empereur. „Je considère aussi, dit-il ensuite, comme une des tâches essentielles de mon gouvernement, d'entretenir de bonnes relations, et comme chef d'Etat et personnellement avec l'empire, avec la Prusse, et surtout avec Votre Majesté; sans cela, le pays de Brunswick ne 6aurait prospérer." Les Inoldents de Saverne Le comte de Wedel.statthalter d'Alsace-Lorraine, est arrivé à Berlin. Il a été reçu hier par 1 Empereur. Do nouveaux armements Selon certains bruits qui circulent dans les millieux parlementaires, une nouvelle loi militaire serait déjà prête dans les bureaux de l'é tat-major. Il s'agirait de la réforme de l'artillerie de campagne, le canon de 96 N A, de 7G millimètres, étant jugé aujourd'hui insuffisamment moderne. A la Chambre bavaroise, le député Muller posa avant-hier à ce sujet une petite question au ministre de la Guerre, le général von Kress. Celui-ci répondit qu'il ne pouvait donner aucune explication. L'armée, dit-il, doit toujours rester à un certain niveau de supériorité technique. Aucun ministre ne saurait dire à quelle hauteur se trouvera ce niveau d'ici à quatre pu cinq ans. Il est donc impossible de prévoir quand les perfectionnements techniques s'imposent aux autorités militaires. Cette déclaration semble bien indiquer qu'on envisage en fait, dans les milieux militaires, la transformation du canon de campagne. On ne juge pas, pour des raisons budgétaires, que le moment soit venu de présenter au Reichstag une nouvelle loi sur les armements. On se rappelle que le 28 novembre, M. de Hertling, président du Conseil de Bavière, déclara à la Chambre bavaroise que le moment était venu de faire une pause dans la série des lois militaires et que le peuple allemand était incapable de supporter d'ici à plusieurs années un accroissement de dépenses. Malgré cette négation formelle, les autorités militaires ne perdent pas espoir. La réserve que s'imposa le général de Kress est une intéressante indication. Le moment n'est pas encore favorable pour la présentation d'une loi, mais déjà on en parle dans la presse et les Diètes. Ces articles et ces interpellations ont toujours dans une certaine mesure l'avantage de préparer le terrain. Les députés guelfes S Les cinq députés guelfes du Reichstag ont publié dans la presse une déclaration pour protester contre les affirmations énoncées par M. de Bethmann-Hollweg dans son discours de mercredi. Aucun membre de la maison de Brunswick-Lunebourg, lit-on dans cette déclaration, n'a renoncé directement ou indirectement à ses droits sur le Hanovre. Changement de politique D'après les nouvelles que l'on reçoit à Londres sur les débats du Reichstag on a comme la certitude que sous peu on donnerait une autre direction à la politique intérieure en Allemagne, que ce soit à droite ou à gauche. Aussi le départ du chancelier est envisagé comme très possible. Le „Times" et le „Daily Tele-graph" n'ajoutent aucune foi aux démentis que l'on donne à ce sujet tandis que le „Daily News" et le ,,Morning Leader" les prennent aux sérieux et croyent pouvoir assurer que d'ici longtemps il n'y aura pas de changement de personnes dans la direction de la haute politique.ROUMANIE Le nouveau cabinet Voici la composition du nouveau cabinet: Président du conseil de guerre, M. Jean Bra-tiano; finances, M. Costinescu; affaires étrangères, M. Porumbary; intérieu, M. Mortzun; agriculture, M. Constantinescu ; instruction publique, M. Duca; commerce, M. Radovitch; justice, M. Antonescu.; travaux publics, M. Anghelescu. C'est un cabinet libéral. Il prête serment aujourd'hui.TURQUIE Pour trouver de l'argent Le bruit court à Constantinople que dans le cas où les négociations entamées à Paris en vue de la conclusion d'un emprunt de 700 millions viendraient à échouer, Djavid pacha rentrerait à Constantinople pour engager des" pourparlers avec un syndicat américain. Ce syndicat représenté par l'ambassadeur des Etats-Unis, qui est lui-même un banquier, aurait offert de consentir à la Turquie un emprunt d'environ GOO millions contre d'importantes concessions dans la Turquie d'Asie, en particulier contre le droit d'exploiter certaines forêts. Proclamation d'Ever bey Le ministre de la guerre vient de lancer une proclamation disant: Notre armée n'ayant pas du remplir dûment son devoir et ayant perdu lés régions les plus prospères de notre bien-aimée patrie, notre Souverain, pour ne plus voir à nouveau des jours aussi sombres et pour défendre l'honneur du Khalifat avec la bravoure historique de l'Islam, m'a chargé de réorganiser l'armée. Bien que la tâche soit grande et lourde, j'ai commencé ce travail. Je demande à l'armée deux choses: une obéissance absolue et un travail de jour et de nuit. J'ai la conviction que chaque officier travaillera à effacer la tâche que les derniers événements malheureux causèrent à notre armée. GRECE Pour cultiver l'amitié allemande La reine Sophie de Grèce partira incessamment pour Berlin, avec le diadoque, afin d'assister à l'anniversaire de la naissance de l'empereur Guillaume II, son frère. ALBANIE Un souverain musulman Malgré les démentis, la candidature d'Izzet pacha, comme prince d'Albanie, prend une forme plus précise à la suite de l'insistance de l'élément albanais musulman qui réclame un prince musulman. On affirme qu'Izzet pacha aurait déclaré à un diplomate: "Je suis d'origine albanaise;par conséquent, je ne puis pas me désintéresser de l'avenir de l'Albanie." D'autre part, dans les milieux albanais, on estime qu'un prince chrétien en Albanie sera une cause de troubles continuels, de lutteis fraticides, rendant impossible la viabilité de l'Etat albanais, tandis qu'un prince musulman constituerait, au contraire, une garantie de paix, de tranquilité et d'union. LesGrecs se retirent Le gouvernement provisoire de Valona a reçu une dépêche annonçant que les Grecs ont évacué Colonia, Voskopia et la caza de Coritza. ESPAGNE Contre le fanatisme clérical Le roi a signé la grâce du colonel protestant Labrador, qui était sous le coup d'une peine de six mois de forteresse pour avoir refusé d'assister à une messe du Saint-Esprit. MEXIQUE l.a marche sur Mexico Suivant des nouvelles de Chihuahua, le général Villa se propose de faire à Guadalajara sa jonction avec le général Carranza et de marcher ensuite sur Mexico. Il va avoir 25,000 hommes pour frapper le coup final à Mexico. Emprunts forcés Une dépêche de Mexico annonce, d'après un rapport émanant du palais, que le général Huerta rendra aujourd'hui un décret autorisant les emprunts forcés. BILLETPARLEMENTAIRE Le 16 janvier 1914. La séance de vendredi a débuté par un incident; M. Buyl, ayant dit la veille que le père de M. Raemaekers, avait aussi été un instituteur communal persécuté par los cléricaux pendant la guerre scolaire do 1879, le député du Limbourg a demandé la parole pour protester, cela est son droit. Mais il l'a fait dans des termes qui ne sont admis nulle part, allant jusqu'il dire à M. Buyl: vous en avez menti. Ceci prouve que sous une indifférence jouée, la droite cache un excessif énerve-ment surtout après le discours si documenté du député d'Ostende. Le président a toute la peine du monde à amener M. Raemaekers à un peu de calme et à lui faire exprimer un regret quelconque de l'emploi de cette phrase peu parlementaire et encore moins polie. ♦ Puis recommence l'abatage d'une série d'amendements que la gauche continue il défendre avec une patience inlassable. Et nous voici arrivés à un des points les plus délicats du projet. Il ne s'agit plus d'un moyen de la eléri-ealisation des écoles, mais de la question flamingante. Quelques outranciers, comme MM. Del-beke, Daens, Van Sande, demandent qu'il soit interdit dans les écoles d'enseigner une seconde langue avant la 5me année; c'est évidemment le français qu'ils veulent exclure des écoles des villes et surtout de celles de Bruxelles et des faubourgs.Ils veulent même que l'enseignement tout entier, sauf celui do la 2de langue, soit donné dans la langue maternelle et pour' constater quelle est la langue maternelle, ils exigent que le directeur de l'école fasse passer un examen au jeune enfant quand il l'âge de 6 ans, il se présente à l'école. Nous le répétons, c'est le français qu'ils veulent exclure dos écoles des villes. Les parents no pourront donc plus faire apprendre le français à leurs enfants dans les écoles communales; quant aux écoles cléricales, 011 y fera ce que l'on voudra. Et comme on objecte il M. Delbeke, la liberté du père de famille, il réplique que cette liberté ne peut exister en matière pé-dagogique.C'est le renversement du prétexte même de la loi, c'est toujours la contrainte imposant le flamand et le flamand seul. MM. Borginon, Henderickx et Augusteyns se' lancent il la rescousse. I M. Maroille, très monté, fait observer que l'intérêt des Flamands est d'apprendre le français. Le débat continuera mercredi. En attendant signalons un amendement proposé par MM. Lemonnier et Féron, ainsi conçu: "Les parents ont le choix de la langue dans laquelle ils désirent voir instruire leurs enfants. " Une section primaire flamande ou française sera ouverte dans chaque écolo chaque fois que le nombre d'élèves inscrits pour le régime flamand ou français justifiera cette mesure." Jean GOSSING. J Nouvelles de l'Ètranger , Le Krach de Paris La Société auxiliaire du Crédit dont l'administrateur délégué et président, M. Charles Victor, a été liquidé à la Bourse sur des positions prises à la hausse notamment sur des actions Rente foncière, Métropolitain, Ateliers du Nord et de l'Est, Electricité et Gaz du Nord, Société d'électricité de Paris, la Société de distribution d'électricité, les Grands Lacs, puis en rente extérieure espagnole, est au capital de 15 millions de francs, divisé en 30.000 actions de 500 francs. Il a été créé en outre 1,000 parts bénéficiaires qui ont été attribuées à M. Charles Victor, fondateur. Les dividendes distribués ont été les suivants: en 1907, 6 fr. 25; 1907-1908, 15 fr.; 1908-1909, 17 fr. 50 sur les actions libérées de 250 francs. A partir de 1909-1910, les actions ayant été complètement libérées, le dividende a été porté à 35 fr. Il est resté à ce chiffre pour les exercices suivants. Au 30 juin 1912, les réserves s'élevaient à 1,817,880 et les amortissements à 2,284,430 fr. D'après les journaux, la Banque Auxiliaire du Crédit aurait un découvert de 42 millions environ, mais les intéressés déclarent que la partie n'est pas encore perdue et comptent toujours sur des interventions assez puissantes pour l'empêcher. Un concours nouveau aurait été offert pour reconstituer le capital. D'autre part, le "Temps" annonce qu'aucune suite judiciaire ne sera donnée à l'enquête faite par M. Daru, commissaire aux délégations judiciaires, sur la défaillance en bourse de la Société auxilliaire de Crédit. La note du "Temps"ajoute qu'aucune plainte n'étant déposée, et la banque dont il s'agit paraissant en mesure de rembourser ses déposants, il n'y a pas lieu de faire procéder à une instruction. Un nouvel aéroplane militaire Hier après-midi, l'aviateur Espanel a essayé à Villacoublay un nouveau biplan militaire'blindé, construit sur les indications fournies par l'armée. L'appareil, qui est destiné à lutter contre les dirigeables, est muni d'une mitrailleuse à tir rapide. Cet engin sera bientôt examiné par une commission militaire spécialement désignée à cet effet. Un paquebot allemand disparu On a de vives inquiétudes sur le sort du paquebot allemand "Dania" qui, parti des Açores pour la Havane, avec trois cents passgers, devait arriver dans ce port lundi dernier. Des messages radiotélégraphiques lancés à son adresse sont restés sans réponse. Le voleur de la Joconde Perugia, le voleur de la "Joconde" a, annonce un correspondant de l'"Echo de Paris", été accusé d'avoir mis en circulation de faux billets dCvbanque. Cette dénonciation ayant été faite à Milan, Perugia, y sera amené pour y être mis en présence de ses accusateurs. Les cheminots portugais L'état de la grève est stationnaire sur le réseau du Nord. Sauf quelques actes de sabotage commis sur les trains de marchandises arrêtés en route, on ne signale aucun désordre. Les cheminots des autres réseaux n'ont pas suivi le mouvement. Les automobiles, ainsi que les voies fluvia- ] les et maritimes, ont été utilisées pour les services des transports. J Les cheminots grévistes déclarent, par la voie de la presse, "qu'il serait dangereux de recourir à la violence et que la corporation désire poursuivre son mouvement dans le calme". Le tremblement de terre de Llvourne , Il y a eu six secousses de tremblement de , terre à Livourne, de 4 h. 25 à 9 h. 27 du matin. La seconde secousse a été la plus violente. La population, affolée, est descendue dans les rues et s'est réunie sur les places, où des brasiers et des torches étaient allumés, mais les dégâts ' sont insignifiants et il n'y a pas de victimes. Attentat turc à Paris De plus en plus il apparaît que la tentativo contre Cherif pacha avait bien un caractère politique. On connaît l'agresseur il se nomme Djevad Ail, il est âgé de 22 ans et est originaire de Monastir. Une perquisition a été faite à son domicile et amené des découvertes intéressantes. On a remis au juge une lettre saisie rue des Carmes et adressée en langue turque par Burhan Ed-dine à Djevad Ali. Cette lettre démontre que ces deux individus étaient en relations. La lettre n'est pas encore traduite, mais elle porte l'adresse de Burhan Eddine, avenue Flachat, à Asnières. M. Drioux a, en conséquence, maintenu Burhan Eddine en état d'arrestation et l'a fait écrouer à la prison de la Santé. La police parisienne vient de mettre la main tout à fait par hasard sur 12 jeunes turcs qui complétaient un nouvel attentat contre Che-riff Pacha. Un sous-marin coulé La marine anglaise vient d'éprouver une perte cruelle. Le sous-marin „A VII" s'est coulé près de Plymouth. Il y avait à bord 2 officiers et 9 marins. Pendant une manœuvre le sous-marin a disparu. Les scaphandriers descendus les premiers, ont reçu une réponse aux coups qu'ils frappaient contre la coque, mais quand ils sont descendus à six heures du soir, aucune réponse ne leur est venue de l'intérieur. Les scaphandriers n'ont découvert aucune avarie ni aucun défaut à l'extérieur du sous-marin. On croit que les pompes servant à rejeter l'eau enmagasinée pour effectuer la plongée ont dû gripper. Le navire coulé avait à bord des moyens de sauvetage tout spéciaux de façon que l'on croyait qu'au cas d'une catastrophe on aurait pu aisément lui porter secours. Le navire se trouve par 108 pieds de profondeurs. On a suspendu hier soir, les travaux de sauvetage, certaine que l'on était de la mort de tout l'équipage. C'est le septième sous-marin anglais qui est coulé depuis dix ans. En Afrique.du Sud La grève générale dans l'Afrique du Sud peut être considérée comme terminée grâce à la déclaration de l'état de siège et à la conduite énergique du gouvernement qui n'a pas craint ^d'arrêter les meneurs. Malgré cette amélioration le gouvernement reste prêt à frapper; les meneurs sont condamnés à des peines variant de 8 semaines à 3 mois de prison, que l'on puisse ou non prouver qu'ils ont été les instigateurs de la grève générale. Le gouvernement a surtout l'œil sur les travailleurs venus de l'Australie, parce qu'on les tient en grande partie responsables de la grève. Par son énergique attitude, le général Botha n'a pas seulement triomphé des travaillistes, mais c'est encore un succès qu'il a remporté sur ses advepsaires politiques; de sorte que sa situation s'est absolument raffermie. NOS ÉCHOS .5 Criticomanie "Depuis des mois la Métropole avait cessé es attaques systématiques et absurdes con-re l'administration du port. Voilà qu'elle recommence avec la même neptie que jadis, à moins que ce ne soit de a mauvaise foi. Elle se plaint de l'encombrement qui rêne au bassin Siberia,engorgé d'allèges,ot où, lit-elle, se trouvent en ce moment 352 allées collées les unes contre les autres. „Toutes les allèges, dit notre confrère, [ui arrivent sont envoyées au n. 70, qu'elles ùennent pour transbordement ou en séjour, ilors que jadis on les répartissait dans es bassins de la Campine, Asia et Mexico." Jadis? on faisait donc quelque chose de ion, jadis, à l'époque où la môme Métropole onnait chaque jour contre l'incapacité no-oire de ceux qui avaient la responsabilité le la gestion journalière du port. Ce qui se faisait jadis, ce fait encore main-enant.Ce n'est pas seulement le bassin Siberia lui est encombré d'allèges, ce sont tous les >assins d'Anvers, même le Bonaparte, le îuillaume, le Kattendyck. Il y a, paraît-il, 125 allège dans le Siberia dock; c'est bien >ossible; mais il y en a plus de 1,600 dans out le port. Cet encombrement est habituel i cette époque de l'année, où la navigation :st interrompue sur de nombreux canaux it risque do l'être sur toutes les voies navi -;ables. Les bateliers au lieu d'exposer leur lateau, préfèrent hiverner à Anvers. La Métropole indique un remède à la si-uation. Pourquoi, dit-elle, ne permet-on iux allèges de faire usage de l'immense itendue d'eau des nouvelles darses, où mal-;ré l'abaissement des eaux, il y a toujours me profondeur suffisante pour les allèges? Notre confrère, avec sa sotte manie de ;ritiquer l'administration communale, ajou-e:„Ce doit être là un des nombreux mys-ères administratifs que le service du port iropose à notre perspicacité." Mais non, ce n'est un mystèro pour lersonne, pas même pour la Métropole. Les nouvelles darses sont construites pour lofnpte de l'Etat qui doit les livrer à la /illo. Or, jusqu'à présent, l'Etat n'a pas ivré ces immenses nappes d'eau qui se-aient très utilisables comme remise aux illèges en séjour. M. Helleputte, quoique la Ville ait accepté on prix et propose de payer comptant ces 5 à 16 millions, ne prétend pas encore re-nettre ces darses à la ville d'Anvers et à on commerce qui, cependant, en a un bénin urgent. Il profite de l'encombrement îabituel à cette époque de l'année pour se ivrer à un véritable chantage à l'égard de a Ville. La Métropole sait cela, mais, dans son zèle i critiquer l'administration libérale, il payait qu'elle a perdu tout cela de vue. Les dangers de la rue Evidemment la propreté flamande est une >elle qualité... à condition qu'elle soit bien jlacée. Mais l'excès en touY est un défaut. En ce moment de gelées continues, on .rouve de par Anvers encore pas mal de nénagères qui, ce samedi, ont crû absolu-nent nécessaire de faire à grands seaux l'eau, la toilette hebdomadaire au trottoir levant leur maison. Si elles ne l'avaient fait, îlles se seraient crues déconsidérées pour ,e restant de leur vie. Le résultat ne s'est ;jas fait attendre. Toute cette eau, même ■haude, ce qui a beaucoup étonné ces braves remmes, s'est subito presto transformée en ïlade et les passants n'ont qu'à faire qu'un létour s'ils ne veulent se rompre les os. L'agent de ville est arrivé et .a menacé l'un procès-verbal si l'on no faisait disparaître illico cette glace sous une couche de îendres ou de sable. Résultat: la rue est beaucoup plus sale maintenant qu'auparavant. Qu'importe aux ménagères propres, elles ont nettoyé, et sous la couche de glace, leurs pavés sont propres. C'est là leur seule ambition. Mais, comme cette ambition présente pas mal de dangers pour le malheureux passant, M. l'agent de police ferait peut-être bien de dresser un procès-verbal et non de s'en tenir à une simple menace. Ce serait plus effi-:ace..S C'en est trop Oui, c'en est trop et les voyageurs commencent par la trouver mauvaise. Non seulement, depuis quinze jours, aucun train belge n'est parti ni arrivé à temps, mais voilà-t-il pas qu'ils se mettent à plaquer leurs voyageurs en beau milieu du chemin. Actuellement on n'a plus besoin, pour prendre le train de consulter l'indicateur, ce serait, en effet, un véritable „puzzle".Les blocs partent d'Anvers au moment où ils devraient arriver à Bruxelles; un train qui doit partir après un autre file avant. Hier, c'était encore plus fort. Par le plus grand des hasards, le bloc de 17 h. 23 n'était parti qu'avec 5 minutes de retard. Tout alla bien jusqu'à Malines, mais à peine dépassé cette gare, le bloc est bloqué. Aux voyageurs consternés, les conducteurs répondent avec leur plus doux sourire que ça ne durera qu'une bonne heure, le temps de chercher une nouvelle locomotive, celle du train étant avariée. Ce bloc qui devait arriver à Bruxelles à 17 h. 57 y a débarqué ses malheureux voyageurs à 19 h. 25. Rien que deux heures pour aller d'Anvers à Bruxelles. Ce n'était pas assez pour cette journée. Ce même bloc repart pour Anvers d'où il reprend vers 9 heures sa course pour Bruxelles. Tout va do nouveau relativement bien jusqu'à Malines, où encore une avarie se produit à la seconde machine.On va en chercher une troisième et le train arrive à Bruxelles vers 10 h. 15, alors qu'il aurait déjà dû quitter cette station à 9 h. 52. Evidemment, on peut trouver tout cela amusant dans les bureaux du ministère,mais tout do même les pauvres voyageurs la trouvent mauvaise, d'autant plus qu'on gèle dans ces trains pour peu qu'ils soient arrêtés en rase campagne. Ce n'est pas tout. Le premier accident de machine avait désorganisé tout le service; le train international Hollande-Bruxelles a quitté Anvers à 17 h. 31; il a été arrêté à Malines jusqu'à ce que le bloc le précédant ait pu être remisé à Vilvorde;il est arrivé à Bruxelles aveo 40 minutes de retard etjes autres à l'avenant.Plus fort que cela. A 6 heures du soir on savait que la machine du train-bloc était avariée et que, par conséquent, les rames spéciales ne pouvaient faire la navette et qu'il fallait constituer des rames nouvelles. Croit-on qu'on ait pris cette mesure à Anvers pour le train devant partir à 7 h. 19, ou 19 h. 19? Pas le moins du monde. On a attendu jusqu'à 8 heures moins un quart un matériel qui ne pouvait arriver; ce n'est qu'alors qu'on a songé à le remplacer. Il paraît que la direction de Bruxelles n'avait pas prévenu celle d'Anvers de ce qui se passait. Anvers, du reste, n'a pas non plus prévenu les voyageurs et pendant près de trois quarts d'heure ceux-ci ont dû b.attre la semelle sur le quai, attendant un train qui n'était pas parti. On n'a pas même eu la charité de les prévenir pour qu'ils puissent s'abriter dans la salle d'attente. # * * La manifestation Doncy Hier soir a eu lieu à Bruxelles la manifestation organisée en l'honneur du général baron Donny, qui, depuis tant d'années, so consacre à l'œuvre civilisatrice du Congo. Tous ceux qui s'occupent de colonisation étaient là: deux ministres, MM. Renkin et Davignon, d'anciens congolais, des négociants et des missionnaires. Le général a dit toutes les initiatives des Belges en matière coloniale. Il rappelle que des Belges furent parmi les fondateurs da New-York. Flamands et Wallons, ils furent unis, prospérèrent, et ne furent absorbés peut-être qu'à cause de l'abandon, nécessaire, du pays d'origine. Ainsi, les Be!ge3 n'ont pas attendu aujourd'hui pour être colonisateurs. Après 1830, nous étions si heureux d'être enfin chez nous qùe nous ne pouvions songer à coloniser. Mais le roi Léopold 1er songeait déjà aux possibles richesses lointaines; Léopold II visita, pour cela, la majeure partie du monde et, enfin, nous donna un empire. Nous n'y étions pas préparés. Il nous fallut du temps pour comprendre les devoirs de notre bonne fortune. Ces devoirs ne font que commencer Il nous faudra des hommes, des sacrifices; mais le présent et l'avenir surtout se préparent, saurons nous donner la plus grande Belgique. Une belle ovation a été faite au général Donny, dont les mérites ont été répétés successivement par le sénateur Halot, par la général Thys et par le sénateur de Ro. La cérémonie s'est terminée par un très intéressant défilé des Boy-Scouts. » * • A la Corbeille Hier ont eu lieu les élections non pas. comme dit la Métropole pour la commission des changes et fonds publics, mais pour La désignation d'une liste double de candi-clats à soumettre au collège échevinal qui seul est appelé à nommer les membres de la commission de la Bourse financière; ce n'est pas tout à fait la môme chose. Ont obtenu: Pour les mandats pour les fonds publics expirant le 31 décembre 1916: M. G. Smeets, 52 voix; MM. Firmin De Braekeleer et il \an Cutsem, 46 voix; M. Tony Deckers, 42 voix; M. Louis Hartman, 31 voix; M. A Mul-der, 26 voix, et M. J. A. Servais, 24. Mandats pour les changes expirant à la même date M. Henri Rosaer, 40 voix' M G Nauwelaerts, 36 voix. Mandats pour les fonds publics expirant le 31 décembre 1915, M. Th. Boone, 39 voix- M. Ch. Van Roghout, 25 voix. »»» Le prix du sucre MM. Giroul, Mechelynck, Feron et Crick viennent de déposer une proposition de loi réduisant de vingt à quinze francs le droit a accises sur les sucres. On sait que cette proposition avait déjà été introduite par voie d'amendement au budget des voies et moyens; mais le ministre des finances y ayant opposé la convention internationale conclue par la Conférence ^cr,es' 'es au''eurs de la proposition ont décidé d user (je l'initiative parlementaire pour saisir la Chambre de la question. La Conférence des sucres a en effet établi un régime très onéreux pour les consommateurs belges, qui paient le sucre le double de sa valeur; de plus, l'industrie sucrière, jadis si prospère, s'en ressent et d'année en année le nombre de usines diminue. • • • Bustes royaux Les sculpteurs Lagae et Samuel ont fini les bustes en marbre, le premier, celui du Roi, le second, celui de la Reine, que l'administration communale leur avait commandés.Ce sont deux œuvres magnifiques qui, ce matin, ont été placées dans la salle du collège do l'hôtel de ville des deux côtés de la cheminée monumentale. Elles y produisent un excellent effet et ce sera mieux encore lorsqu'on aura remplacé les piédestaux provisoires sur lesquels ces chefs-d'œuvres so trouvent en ce moment. Au Conseil Communal La commission spéciale, désignée par lo Conseil communal pour réviser le règlement d'ordre intérieur, se réunira sous peu. Ou veut éviter à l'avenir les scènes regrettables qui so sont produites lors de la dernière séance. * * * Un peu d'espoir Il fait froid, très froid; il gèle depuis plusieurs jours et nous nous plaignons de cette température à laquelle nous ne sommes plus habitués. Heureusement, cela va finir à en croire les pronostics du Vieux Général. Nous savons par expérience qu'il faut toujours prendre le contropied de ce qu'il prédit. Ainsi, il nous avait annoncé du 9 au 15 janvier des pluies, du dégel, un temps désagréable et malsain ; or, ces jours. ont été marqués par le gel et la sécheresse. Maintenant le Vieux Général nous annonce pour le 18 au 22 un refroidissement sensible et de la neige. Donc, nous allons avoir un réchauffement très marqué.

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This item is a publication of the title Le nouveau précurseur: journal du soir belonging to the category Liberale pers, published in Anvers from 1902 to 1914.

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