Jeudi 10 Septembre 1914 GIHQ CBARET1IXÎ<K* 80" aimée — IV Le Nouveau Précurseur AJBOi<risrEn5»acEas3Ta t AITVKRS, ail as 12.00 fr.; sii moi» 6.60 Ir.; troia mois 8.50 Or. HmERIECa, - 18.00 fr.; » 8.00 fr.: - 4.50 fr. HOLLANDE, » aa.00 fr.;" > 16.00 fr.; • S.00 fr. LUXEMBOURÔ, • 83.00 tr.; . 16.00 fr.; » fi.00 fr. UNION POSTALK, » -4».00 Ir.; . 81.00 fr.; • 10.50 fr. Tout «boooemeflt «e poursuit joaqu'i refai tarmeL JOURNAL DU SOIR iflOIE» ( ÎSôâSitu., »SM { 39. VIEILLE BOURSE. - ANVERS. •A-ÏTlsr ONOBS : Ormiuikss.U petite ligne, fr. 0.30 | Rjcuns, la ligne. . . fr l 60 • 1 1 4.lignes . » 1.00 Faits arr-jRs, là ligne. . . aiso FiKANCïfcaïs, la ligne . . - 0.50 ! CimbmçfCB Anvïjrs . . . » 3.00 Lu cxnonoct de l'étranger et de la Belgique sont reçue* autà par ïAccnct Hatat, s, pinot da Martyrs, à BrvseUa, S, Pimot tU U Botm, * Pmrit. * m Hig\ BoOem, k Loadra. ' ' Les opérations militaires en France Les Allemands renforcent leur aile droite. -- Ils tentent des attaques infructueuses.'--L'avance des alliés Vv ANVERS, 10 septembre.— Communiqué officiel de la Léga» tion de France : 9 septembre 1914. De la Tour Eiffel 17 h. 40 - Les Allemands, pour protéger leurs communications menacées sur leur droite, y envoient des renforts et font des attaques infructueuses. Partout ailleurs, avance lente, mais générale des alliés. Situation d'ensemble pour arméss franco-anglaises chaque jour meilleure. A notre aile gauche, bien que les Allemands aient renforcé leurs troupes, la situation demeure satisfaisante. L'ennemi se replie devant l'armée anglaise. Au centre, notre avance est lente, mais générale. A notre aile droite, aucune action de l'ennemi contre la grande couronne de Nancy. Dans les Vosges et en Alsace, pas de modification ; la situation y reste bonne. Un convoi de prisonniers Une grosse nouvelle Ce matin, une nouvelle se répandait pe toute la ville comme une traînée de poudn Un convoi de prisonniers allemands ca] turés la veille à Aerschot allait débarque à la gare du Sud et devait être conduit a quai de l'Escaut pour être embarqué en de lination de l'Angleterre. Et c'était étrange de voir combien ra)ç îlement cette nouvelle se passait de boucl en bouche, et excitait l'animation publiqu De toutes les rues voisines des avenues ce: traies débouchaient des hommes, des fer mes, des enfants, pour vite occuper ur fionne place sur le passage des soldats ail mands. La colonne des prisonniers C'est. jJ.dix heures exactement que les pr mieis-ïfïîSomriefs altemancfa sortent de l gare du. Sud. Us sont environ 400, mais des officiers 01 été" retenus dans la gare pour «tre.conduit à une destination spéciale et d'autres coi vois suivront encore. Les soldats qui ont passé ce matin, dar noè rues font partie de la landsturm; i sont originaires de la région de Magd bourg. Ils ont été pris hier à Aerschot, en mêir temps que le convoi de vivres dont le Noi veau Précurseur parle d'autre part. Ces hommes paraissent absolument éreii tés des fatigues qu'ils ont supportées ci jours derniers, avant d'être P-i'is par L Belges. Us ont pris le train le 24 août a Bur; près de Magdebourg, et sont arrivés, le I août à Louvain, en passant par L.égé, c ils n'ont même pu descendre du train. Le 1er septembre ils sont partis à pied. : Louvain à Aerschot, où ils ont été pris.hie le 9 septembre. Ils sont tous d'un âge assez avancé; b:< peu paraissent n'avo'r que 35 ans et bea coup en portent bien davantage. Ils sont revêtus, d'uniformes 1 s plus di parates. Les uns ont l'uniforme gr's actuellemei ieu usage dans l'armée allemande; d'autr ont Lo culotte bleu foncé avec un vest< gris; d'autres encore ont la culotte bleu fo té et la tunique bleu un peu plus clair. La réunion d'hommes d'uniformes si c vers prouve que l'Allemagne a dû faire a pel à tous ses anciens soldats pour en fo mer fles corps, spéciaux chargés. d'occup la Belgique. Parmi les prisonniers, il y a un certa nombre de sous-officiers;, il y a aussi, parr ' eux, quelques types spéciaux que l'on dira vraiment être dés officiers; ils portent d éperons; leur veston a encore,l?s traces to tes récentes du ceinturon,argent ou or,sig j iistinctif de leur grade. On dirait des of ciers, qui ont voulu échapper à la surve ïancè spéciale dont sont i'objet les mi | taires de leur grade. Beaucoup de prisonniers portent sur patte sur l'épaule !e n. 26 qui est celui leur régiment ou de leur ancien régime] la plupart n'ont pas de chiffre sur l'ui forme. Aucun d'eux né porte le casque; ils o tous le bonnet rond habituel de la peti tenue allemande; quelques-uns seuleme. ont un sac sur le dos ou en bandoulièi ceux que nous croyons èt rc des officie n'ont aucun bagage et aucune charge. ;js marchent assez rapidement, garda îeur pas cadencé; mis ils n'ont plus du to j'allure militaire qu'on remarquait aux S« ,'lats allemands quand ils pénétraient da: notre pays. Ce J) est, cependant pas le U d'être prisonniers de guerre qui semble 1 abattre; ils passent assez indifférents à gui se produit autour d'eux et paraisse fin, somme, assez heureux d'être arrivés ; j)out de leurs peines. Si on pouvait lire da )£ur tète .or), y trouverait certainement cet pensée; enfin, nous allons pouvoir no reposer. La foule A peine le peloton de gendarmes qui de précéder les prisonniers est,sorti de la ga du Sud, qu'une immense clameur s'élève t toutes parts. M. r Mais, disons-le. immédiatement, aucun des prisonniers, fortement encadrés par des )_ fantassins, de la gendarmerie à pied et de ir la police, aucun de ces'prisonniers n'a été 11 l'objet de la moindre violence; la popula-3" tion belge, tout en exprimant ses .ressentiments, a été très digne et a respecté les vaincus. Des deux côtés des boulevards, où la foule e- devient plus dense à fur et à mesure que v le groupe s'avance,des cris les plus variés partent: à bas les Allemands' Le : nombreu- 2" ses épithètes en flamand; quelques-unes en mauvais allemand, que, du reste, les pri^ sonniers ne semblaient pas plus comprendre que les cris en flamand et en français, î; Tout le long de la place de Meir, beaucoup a > de fenêtres sont- garnies. Là, nous entendons de nombreux cris de: »t «Vive la Belgique!» et, par-ci par-là, on en-s tonne la «Brabançonne». Il y a aussi des: i- «Vive la France!» «Vive l'Angleterre!», mais ils disparaissent parmi les huées de la foule s qui ne continue à voir que les Allemands. s î Au port q II est 10 heures et demie quand on entré i- dans la rua Reynders: on a passé par les avenues, la rue Leys, la place de Meir, le i- marché aux Souliers et la place Verte. »s La rue est relativement étroite; la foule, >s accourue des quartiers populeux voisins est plus dense et plus animée. Chose étrange, ry nous remarquons plusieurs femmes qui pleurent; ce n'est pas le sort des prisonniers ù qui les apitoyé; ce sort paraît moins dur que celui des soldats à la guerre; elles pleu-[e rent au souvenir d'un mari, d'un fils, qui, r, dans les rangs belges, a. été la victime de la guerre atroce que l'on fait à la Belgique; n peut-être même se souviennent-elles d'un parent qui a subi d'autres martyres. On a peine à les retenir et à les éloigner d'un s- spectacle leur rappelant de si douloureuses souffrances. it Et ainsi l'on arrive au quai: Les promets noirs t les passerelles y conduisant sont »n noirs de monde. n- On mène le convoi de prisonniers jus-qu'un peu au-delà de la porte d'eau, à l'em- ii- placement habituel des steamers du- Nord-?- deutscher Lloyd. r- C'est sur un navire allemand, du port de 5i' Brème, le «Canelon», que les prisonniers vont être embarqués. Ce navire a été saisi ri par le gouvernement belge au début de la ;ii guerre. it Maintenant la foule est tenue à l'écart en es dehors de l'enceinte des hangars, u- Toujours encadrés de gendarmes et de ne soldats belges, les prisonniers défilent le [i- long 'les quais, enjambant parfois des il- marchandises 'qui attendent leur embar-li- quement pour l'Allemagne ou qui en viennent.la Un. à un, ils montent lentement sur la le passerelle et passent sur le pont, devant it; des officiers d»? l'état-major beige. Puis, on û- les fait d scendrt dans les cales du navire. Ils y resteront jusqu'à ce que d'autres ut convois les rejoignent et que le navire ait te s,a pharge entière pour aller en Angleterre, nt En att.end.afit, le «Canelon» stra placé au e; milieu du fleuve.. rs Aucun incident lit ut Constatons à la lovange de la population )1-' anversois.e, .qu'aucun' incident ne s'est prp-is duifc le long du trajet .it II y a eu des huéesi imposs.ibl.es à éviter; es des cris d'une réprobU'on toute naturellci; ce des coups de sifflet et\(les chants, mais, ré-ut pétons-le, bien haut, il n'y a eu aucun acte lu Me violence; si on a mWtré le poing à nos is enemis,personne n'a touché un seul de ces te prisonniers et l.e t-onv.d <;st parvenu à «a js destination sans qu'un Allemand ait per^p un cheveu ou reçu une ^hiquonaude. Il faut qu'on le dise bien haut pour éviter mi'une légende autre ne naisse, .it * dans la foule il j avait comme un re couT^ffe r.euQifvczv et chacun disait: dans le quelques jours la "Belgique sera débarrassée de ses envahisseurs. ZEDE. A ANVERS Avis aux réfugiés M. Louis Van Nerom, d'Elewijk, demanc des renseignements' concernant sa famill Prière dè s'adresser marché au Lin, 26-2 à.' Anvers. M. Camille Oarpet-Motte, de Charleroi,s rait heureux d'avoir des nouvelles de si parents. Ecrire, Volontaires Civils, marcl au Lin, 26-28,' à Anvers. Volontaires civils Par suite d'une entente, l'œuvre du ve tiaire du soldat réformé sera englobée dar la nôtre. Mme de Meyer est de fait nommée vie-présidente du comité des dames des Voloi taires Civils. Les dons en nature continueront à êti reçus avec reconnaissance rue du Jardi 14, et nous faisons encore un appel chalei reux à nos concitoyens qui s'intéressent a sort de nos braves et vaillants soldats r formés. Avis aux Bulgares Les Bulgares résidant à Anvers et qi n'ont pas encore obtenu le permis de séjou exigé par l'autorité militaire, peuvent n mettre au consulat général, rue Lamor: nière, 127, leurs papiers d'identité et leu photographie non collée sur carton. Leu situation sera réglée, alors, par les soin du consulat général. Au Musée commercial et industriel Un journal a annoncé que le Musée coœ mercial serait fermé. Ce journal est bien mal informéjle mu: n'a cessé d'être ouvert au public, com: d'habitude, tous les jours de 10 à 3 lieu et le dimanche de 10 à 1 heure. Ce n'est que ces trois derniers dimancl ' que, par suite de la guerre, le local a fermer, mais à partir de dimanche p ^ chain, il fonctionnera de nouveau ce je là, régulièrement. » Eteignez la lumière La police a constaté que certains ha tants continuent à faire de la lumière da ^ les cuisines, vérandas, cours ouvertes,et Le bourgmestre fait connaître à la po{ lation qu'il aura pour devoir de dénom à l'autorité militaire les contrevenants la mesure prise dans l'intérêt de tous. „ Pour la Croix-Rouge l" Avis aux brasseurs. — Croix-Rouge, 11 rue des Claires, a besoin de 500 bouteil bière de ménage par jour et désire offr Avis aux bouchers. — Croix-Rouge c mande offres pour fourniture de viam S'adresser, 19, longue rue des Claires. i Aux citoyens américains Tous les sujets américains, nés de p rents américains ou naturalisés Amé r cains, sauf ceux nés en Allemagne ou r Autriche, et désirant obtenir un permis s séjour, doivent se présenter au consul général américain les 10 et 11 septembi de 9 heures à midi, et être munis des doc ments établissant leur état civil. Ils doive également se munir de leur portrait et ceux des membres de leurs familles po lesquels ils demandent un permis de séjou Une bonne prise Hier, les Belges ont surpris et capturé Aerschot un long train allemand avec Iccoir iive allemande et bondé de fourrages et vivres. Cette prise a été conduite à Anvers par i mécanicien et un chauffeur bslges. Le combat qui a précédé cette prise a t livré contre un bataillon allemand chargé la garde des communications, comprenant e viron 1,200 hommes dont 300 ont été faits p sonnters ei ënvoyés à Anvers. Le re§te a e tué ou s'est enfui. Lesîroupes russe: Une armée à notre secours A l'heure actuelle 192,000 soîdats sont arriv en Ecosse. Un grand nombre d'entre eux o déjà été débarqués en Belgique et en Fran< les autres suivent régulièrement. Dans quelques jours cette importante arm russe se mettra en campagne et pèsera de te son poids dans la balance. 250,000 soldats s'embarquent à Archang Nous avons dit hier que dès troupes ri: ses se trouvaient en Belgique pour prend une part très active aux opérations mi taires. Une dépêche de Stockholm adressée i Politiken de Copenhague, annonce le ci part d'Archangel de 250,000 soldats russ qui se rendent en Angleterre, où ils : tarderont pas à débarquer, Le découragement in ». l'armée allemande de « Les généraux sacrifient trop m d'hommes» dit un officier allemar lté de Un journal anglais a reçu d'un de n< n- correspondants une lettre qu'un officier a lemand, blessé sur le front, a envoyé av té s^ens. Voici cette traduction: «La campagne ne se déroule pas comir nous l'avions prévu. La résistance des fo ces alliées est extraordinaire et nous con Smençons à nous énerver et à craindr quant au résultat.'Nos pertes sont terr bles, si terribles que l'empereur en a défei du la publication. Nos généraux ont fa trop peu de cas de la vie de leurs homm< és et ceux-ci ont été balayés par milliers, m Puisqu'il est impossible d'évaluer exact :e; ment nos pertes, j'estime qu'il doit y € avoir de 350,000 à 400,000 en morts, blessé ée prisonniers et malades. 1,4 Si cela continue, nous serons tout à fa incapables de rencontrer les Russes av< quelque chance de succès.)) el , Les Belges prisonniers re [i- Les prisonniers arrivés ce matin d'Ae seliot à Anvers ont déclaré que dans i' lu giise d'Àerschot il y a environ 300 prisoi é- niers belges tous hommes. es Les hommes d'Aerschot de 17 à 40 ai le auraient tous été envoyés comme prisoi niers de guerre à Aix-la-Chapelle. EN TURQUIE 80,000 soldats sont concentrés à Chatalja et à Rodost Une dépêche d'Athènes datée du 7 sei tembre et retardée par la censure, annor ce que 80,000 Turcs ont été concentrés Chatalja et Rodosto. La Turquie fortifi les côtes de la mer de Marmara. Cette concentration a été opérée en pic vision d'un débarquement de troupes russe: La *ie â Bruxelles Les Allemands se sont installés au palai de. justice do Bruxelles, .où, pour se défer dre d'un coup de surprise, ils ont placé pli sieurs canons braqués vers la ville. magistrats et les avocats qui, malgr l:i situation r'&i'iy a Bruxelles p.-ir l'arriyé des Prussiens, n'avaient pas interronip leur mission, ont renoncé depuis samedi, poursuivre leurs travaux, les officiers aïjc mands, exigeant tant des justiciers que de justiciables,, un laisser-passer en due foi me pour l'entrée*au palctin, La justice devant être rendue publique ment il ne peut, en effet, être question d tenir une audience quelconque, du momen qu'il faut une autorisation spéciale pou assister aux débats. Les Prussiens occupent toutes les caseï nés de Bruxelles. Au Petit-Château, les lignards allemand ont enlevé le drapeau belge en tôle peint qui surmontait le pignon de la caserne, e ils l'ont remplacé par une mitrailleuse pc , sée de telle sorte qu'elle peut être dirige vers le ciel pour abattre les avions nllié De nombreux trains de voyageurs soi arrivés d'Allemagne. De ces trains ont d a barque des voyageurs de marque. On a beaucoup remarqué à la descen i- de ces trains, l'arrivée de dames dont 1< bagages ont encombré pendant plusieu; •i heures, la place Rogier, actuellement d e serr.e comme le Saharn, Information prises, ces dames appartiei nent à la haute société berlinoise ' et 01 quitté la capitale de l'Empire teuton pov échapper à l'invasion russe. Elles se soi paraît-il, dirigées vers. Bruxelles, sur le indications des autorités militaires qui lei ont assuré qu'a Bruxelles, elles seraier plus en sûreté que partout ailleurs, .. # .. v tr s Le gouvernement allemand a fait achetf - l'hôtel Astoria, rue Royale, afin d'y insta r lei divers services et notamment la salle de délibérations'de conseil aulique chargé c é gouverner' administrativement et financi. e rement, la Belgique envahie, i Décidément, les teutons se croient bio en pays conquis et semblent bien persuade - que le jour est éloigné ou ils devront faii s leurs paquets pour repasser le Rhin. Cela ne tardera pas, î Piifiiqusi le kaiser s'est retiré à Met L'bmpereur d'Allemagne qui sa troi vatt à Reims, s'est, on le sait, retiré dar la place forte de Metz. s Le Kaiser a pris cette décision en appr e nant l'arrivée sur le théâtre des opératior t de l'armée russe dont nous parlons d'auti part. Dans les bassins Le lieutenant-général commandant 1; position fortifiée d'Anvers arrête: Art. 1. — Les frais et salaires pour ha iée la&e> délialage et déchargement des navire: ne et allèges sont déterminés par le tabfeai ■e3 ci-après: Tableau des frais et salaires les prais <]e décharg. par . u 1016 k. De la cale Frais de récep sous palan-. tion par 1016 k F)'. Nature de la marchandise Fr. 0.80 Marchandises diverses, fer, etc. 1.0! 0.65 Minéral, mise sur wagon 0.51 0.40 Nitrate, y compris classement sous hangar 1.0! ~ 0.43 sur le pont. Froment et céréales, par engins du vapeur. 10.— par 100 balles laine 1.— la tonn< IU" Caisses huile 1.— la tonn< 'er ^ La location de la force hyddraulique n'es , pas à charge des ârrimeurs, mais les pré î posés des treuils sont à leur charge, j Le montant stipulé ci-dessus pour frai5 • de réception des marchandise, comprenc I^q I tous frais de classement par marques, ca eg mionnage, sous hangar et charriage dans ig un périmètre raisonnable. ^ Déhalage, déplacèment des navires le canotier avec canot. Par déplacement: pilote de bassin Fr. 15.— pour canotier avec canot. 0.50 fr. par heure avec minim. de fr. 5.— 0.50 fr. par homme et par heure avec a: minimum de 3.— fi- Capitaine 20.— m 1er lieutenant 10.— ie 2me lieutenant 8.-- at Maître d'équipage 5.— 'e, Mécanicien senior 10.— u- Mécanicien junior 8.— nt Donkeyman 5.— ie Chauffeur 4.— ir Matelot 4.— r- Art. 2. — Les autorités compétentes pourront formuler toutes réquisitions payables i sur la base du tarif .ci-dessus. S Les lomnistes On nous affirme que le bourgmestre et les échevins de Louvain sont tous en sécurité à Tirlemont. Ils auraient même pu se réunir pour s'occuper de l'intérêt général de leur ville. d " LES SUCCÈS DES ALLIÉS ie Un communiqué officiel de la légation i- de France à Anvers, communique le télé-3 gramme suivant que M. Delcàssé, ministre ? des affaires étrangères, a adressé à M. Klobukowski, ministre de France èn Bel-1_ gique: it Dans la journée d'hier l'aile droite alle->s mande s'est repliée au jiord du Petit .\Iorin mande s'est repliée au nord du Petit Morin de rOûrcq, Au nord de Sezaime nos troupes progres-n sent. s, A notre centre, violents combats avec alternatives d'avance et de recul, •j. A notre aile droite, bonne situation à Nancy et. dans les Vosges, , lin navire américain coulé Le mépris de toutes les lois qui caractérise les actes de l'Allemagne depuis le commencement de la guerre, s'est encore mani-festé d'une façon très méprisable. I<e steamer anglais r.BtiwCastle», de Bermude, i- qui transportait une cargaison de nitrate appartenant à des Américains,vers un port ts de l'Amérique, g, été coulé par un croiBçyr i- allemand. [/aï tentai est confirmé par le Press Bureau, et il est probable qu'il entraînera des , difficultés entre l'Amérique et l'Allemagne. ; Le uBowes Castle» était un vapeur de 4,650 ;e . tonnes construit l'an dernier et apparte-. , nant à f.ancashire .^hi^ping Company, à ; Liverpooi. La valeur de la cargaison est ^ estimée à 1,250,000 fr. ». ; C'est le croiseur allemand «Karlsruhe» I qui a coulé le van eu, y, :e i îs i ^ 1 La situation \ en Egypte it 1 3 r «La situation en Egypte, dit le Corriere délia Sera, est certainement .assez délicate par les inconnues qu'elle présente et par les complications qui pourraient subvenir, r | En apparence, on note un calme croissant. 1- ' et l'ordre n'a pas été troublé le moins du s monde.La prévoyance et l'activité clés auto-e : rités anglaises se sont révélées chaque jour I de plus en plus. Le Port-Saïd à Port-Sou-' dan, le long du canal de Suez," et en quel n ' qu.es points de la côte de la mer Rouge, le s' ; commandant militaire anglais a renforcé e ■ les postes de surveillance et a fait construi-| ro des ouvrages de défense par les indigè-I nés. On assure en outre que des ordres i rigoureux ont été donnés pour la cessation de la contrebande et du ravitaillement en faveur des rebelles de la Libie par les frontières égyptiennes, et cela pour être agréa-j ble à l'Italie. 7 j Environ trois mille soldats anglais du ■ corps d'occupation se proposent à quitter i- ! l'Egypte et à s'embarquer pour l'Angle-s terre. f!s seront remplacés par des Hindous i — on c>it 20,000 ou 4X1,000 hommes;- — une petite partie do ceux-ci est déjà arrivée et s est logée à Iléliopolis, près du Caire, alors e que le plus grand^iombre est en voyage ou reste pour s'embarquer à Suez. Plusieurs dépôts de provisions et de munitions oi été formés en différents points; on atten encore du matériel de Malte et de l'Angl 1 terre. Plusieurs navires anglais, chargés sp cialement de la capture des navires ma: ; chands allemands et autrichiens, croiser i en permanence au large de la côte égyi tienne. On sait que le cuirassé, anglais «Blac Prince» a déjà capturé dans la mer Roue deux bateaux à vapeur de la Hambur; America Linie, «Istria» et «Sudmarku corn truits en acier. Une autre dizaine de b: teaux à vapeur, allemands et autrichien: ' restes au port d'Alexandrie et de PoTt-Saic ont eu leurs appareils radio-télégraphique détruits; par suite de la destruction pai > treile des machines ils se trouvent dans l'in possibilité de se mouvoir. Enfin, l'on sait que récemment les sujet • allemands et autrichiens ont été explust; en masse, de sorte que l'Egypte est con ; plètement purifiée des nationaux des deu ■ pays barbares avec lesquels le monde civ Usé est en guerre.» 1) autre part, une dépêche reçue de Nr pies dit:«Des nouvelles parvenues d'Egypt par des navires arrivés à Naples diseVit'qu i des agents allemands tâchent d'exciter le Maliométans contre l'Angleterre. On racon te notamment que les Allemands trion prient partout. Les Mahométans devraien aider la Turquie à combattre l'Egypte, 1; Libie, la Tunisie et autres régions ma'ho niétanes en Afrique et en Asie. A Naplos beaucoup d'Allemands ont été arrêtés.» La situation en Russie Une haute autorité militaire russe résu me la situation actuelle de la façon sui vante: Lorsque commença la guerre, l'An triche étaitijiotre principale ennemie, nar ce que, à l'exception de quatre corps d'ar niée dirigés vers la Serbie, toute l'armé* autrichienne nous attaqua.Maintenant qu< la Serbie a battu les quatre corps d'armét à Shabat? et que nous avons défait le: Autrichiens entre le Dnieper et la Vistule dix corps d'armée russes sont suffisants pour maintenir les Autrichiens et nous avons encore au minimum actuellemem ■ vingt corps d'armée prêts à être envoyés er Allemagne. UH CRÉDIT DE GUERRE AU JAPON On mande de Tokio que la Chambre des députés a voté à l'unanimité un crédit de guerre de 58 millions de yen (132,500,00C francs). Ce pe vaut la parole du kaiser I:11 Américain, M. Wai-ourton, ami pei sonnel du grand-duc Alexandre, raconte el gaiantit 1 authenticité de ce qui suit: « Quelque» jours avant son départ de Pr trograde, le grand-duc Alexandre, beau-frere du tsar, prit le haut commandement de son régiment. Il m'apprit que quelque temps avant les hostilités, alors que ie< deux régiments mobilisaient, le kaiser , n-voya un télégramme -au tsar pour lui faire savoir que dans le cas où la Russie cesonic la mobilisation, il on ferait de même „j,. vous en donne, dit-il, ma parole d'honneur».Le tsar y ajouta foi à cette paroie et de-manrjn (\ son ministre d'arrêter la mobilisation,Le ministre ayant exprimé des doute? sur la sincérité do Guillaume le sangui noire, l.s tsar lui ordonna d'obéir. Cependant, huit heures plus tard, l'ambassade de Russie à, Berlin télégraphia que l'empereur avait donné ordre d'activer la mobilisation.» Ceci est une nouvelle preuve de la valent qu'il faut attacher à la parole du fou furieux qui est en train de conduire l'Allemagne à sa ruine définitive. AU CANADA On nous communique cet extrait d'une lettre reçue de Quebec (Canada), datée du 24- août: « Les journaux d'ici sont remplie de nouvelles de la guerre, plus- ou moins officielles ou exactes, mais il nous faut prendre tout cela «cum grano salis».Il est bien compréhensible qu'en présence de la censure rigoureuse, les journaux d'outre-mer ne sont pas exactement au courant des opérations des armées et nous ne savons en vérité pas ce qui se passe là-bas. » Il y a eu mobilisation générale des troupes canadiennes à Montréal et un fort contingent partira dans quelques jours pour rejoindre ies armées alliées. A signaler le dévouement patriotique d'un millionnaire montréalais, M. Gault, qui a réuni à ses frais un contingent d'anciens militaires, ayant fait la campagne aux Indes et au Transvaal sous lord Kitchener. Cette armée, composée d'environ 2,000 hommes, sera équipée aux frais du généreux donateur et tous les hommes recevront en outre une solde variant de $ 1.50 à §1.00 par jour pendant toute la durée de la guerre. C'est un geste qui a été bien applaudi. Plusieurs autres financiers canadiens ont fourni des fonds au ministère de la milice pour l'équipement des régiments qui doivent partir bientôt pour le théâtre de la guerre. » Un nombre considérable de Beiges et de Français ont quitté Montréal pendant les deux dernières semaine? et les réservistes établis au Canada ont fièrement répondu à l'appel qui Jeur avait été lancé par le consul.

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