Le nouveau précurseur: journal du soir

1963 0
20 January 1914
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s.n. 1914, 20 January. Le nouveau précurseur: journal du soir. Seen on 20 April 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/cv4bn9xz1k/
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■f^ardi «O Janvier 191 Cir¥Q CENTIMES MO'année — I¥° 80 Le Nouveau Précurseur A-SOisriTEivrErKrTS t ..ure-»*? un an 12.00 fr.; six mois 6.60 fr.; trois mois 8.B0 fr. - 15.00 fr. . 8.00 fr.; » 4.60 fr. Km ANM! « 32.00 fr. » 18.00 fr.j » 8.00 fr. Pt^MBOURO, • 82.00 fr.; . 16.00 fr.; » 8.00 fr. UWON POSTAU - 43.00 fr.; » £1.00 fr.; , 10.50 fr. Tout abonnement sa pourauit jusqu'à- refus [ormel. ON S'ABONNE i AjiTers au bureau du journal «t dan3 tous les bur»aui de» «/\<tns en Belgique. JOURNAL DU SOIR TÉLÉPHONES { Ariminifitra.tiûn ; N. »«4 { 39, VIEILLE BOURSE. - ANVER! A.insroisroB3 r orcnuommhlapsufahgn». fr, 0.80 i Rmxauïs, la ligne. . . fr. 1 50 • i m ligna» . » 1.00 Faits divers, la ligne. . - 2.50 FiR4jg<stB£6, la ligne . . » 0.50 I Chrokiqus Axyers . . . » 3.00 Let annonces de l'étranger et de la Belgique sont reçues aussi par l'Agence Hax**t 8, place des Martyr^ à 1imasUit, & Place de la Bourse, à Paris, et 20, Hloh Holbom. à Londres. LA CHARITÉ PUBLIQUE EXPLOITÉE I A propos de l'Œuvre de la Bonne Soupe Hii v a quelques jours, nous avons signal H. pffiuvre de la Bonne soupe, tout ei l Et elle-même sans aucune couleur poli BP , était en fait une dépendance dui H? f'nt du grand établissement des non .i,, rue du Congo. ■Lus savons qu'en signalant ce fait, nou ■Îm froissé quelques-uns de nos lecteurs I Eut quelques-unes de nos leetnecs qu E les uns et les autres, dans ce group. Rliéraui facilement entraînés par des pa IvousTroyons' devoir insister aujourd'hu B rfire que l'Œuvre de la bonne soupe n'es Ko des nombreux moyens employés pa Bs'oouvents pour faire de l'argent. Bgi nous croyons devoir insister, c est qu. ft: confrère Le Ma tin a cru bon de ré Kdre à notre observation; sa réponse ; K la forme du récit d'une visite à eta Issement de la rue du Congo, ou TŒuvr d la bonne soupe, et les dames dévouée 3bi s'en occupent, distribuent gratuitemen de la nourriture aux indigents. ■ indirectement on nous a traité de sec Rjrr' on a longuement décrit les installa Bbns'de ce restaurant économique; on nou ESmontré les dames charitables portant elles Hêmes les plats aux pauvres affamés, de ■mes, appartenant i toutes les opinion politiques, puisqu'il faut parler politique Hme en matière de charité 1 Toiil non, il ne faudrait pas parler poli tique en matière de charité, quoique nou ■chions par une longue pratique et d Hombrcux exemples, que les catholique Hinsidèrent comme un devoir de conscienc de ne secourir que ceux qui ont des convie lions religieuses et qui envoyent leurs en fants aux écoles cléricales. Les faits qui s I sont passés à Bruxelle et que M. C. Huys » a récemment cités à la Chambre prou Béni que pour les cléricaux, politique e charité sont nettement liées; nous le savon aussi par expérience; chaque fois que l'o crée une œuvre charitable par des comité mixtes, en dehors de tout esprit politiqm les cléricaux mettent, la main dessus,et, s'i1 n'y parviennent pas, ils tentent de faii Kvorter l'œuvre commune. « » * » Dans l'Œuvre de la bonne soupe, nos am: tes libéraux et surtout les dames libérale sont admirablement roulés; qu'on nous pai Bonne le mot, nous n'en trouvons pas ret ijant mieux notre pensée. I Le Matin a fait une très belle et très loi ,gue description de l'établissement de la n du Congo. Evidemment, il a été documen! par quelqu'un de la maison; mais le guic ,de notre confrère ne lui a pas fait remar . quer la chose principale que nous avior Signalée; tout cela,restaurant et cuisine,n'e: [ au fond qu'un couvent. C'est l'établissemei I ■ 'des Sœurs missionnaires fransciscaines.poi ■eompte desquelles le restaurant est exploit ■comme est exploitée pour leur compte l'Œv gSvre de la bonne soupe, et les ressources f ^Biancières qu'elle assemble. T Nous disons ..exploités", et nous prouve |»rons qu'il s'agit d'une véritable exploit: tion de la charité au profit d'un couvent. I. La Métropole, après s'être quelque pe ■jaussée de l'admiration du Matin pour c i™* établissement, lui décoche le trait suivan "Mais ses lunettes magiques ne lui ont p ermis de constater que le local en question t ne dépendance du couvent des Sœurs Franci aines, mise gratuitement par elles a la d lOsition de l'œuvre, ni de voir les sœurs se d ouant à côté des dames patronnasses, ni de eriilre compte de ce que l'œuvre de la Bon oupe, dont il fait un si brillant éloge, mé !, mais malheureusement incomplet, était t( implement 1 hôtellerie-estaminet dénoncée a indicte publique dans l'étude (III) sur les iustries des couvents, que le même „Mat: dmira si complaisamment naguère. "C'est regrettable et nous nous faisons devoir de communiquer ces renseignement; iOtre confrère, certains qu'avec sa franch outnmière il se h&tera d'en faire part à ecteurs. On sait, en effet, que le „Matin" ti é une exactitude exempte de toute préoccupa-u tion personnelle, politique ou autre. n Nous voilà donc d'accord, la Métropole el nous, sur un point important: l'établissement de la bonne soupe n'est en somme que g l'hôtellerie-estaminet du couvent des Fran-3 ciscaines. ' Pour une fois que nous sommes d'accorc e avec la Métropole, nous sommes heureux de le constater. « * c ii Mais où nous ne sommes nullement d'ac-it cord avec notre confrère catholique, c'es r quand il affirme que cette dépendance di couvent est mise gratuitement à la disposi-e tion de l'Œuvre dé la bonne soupe. Celle-ci paye très cher le local et la coo-a pération des nonnettes et celle des élèves d< la prétendue école ménagère qui préparer e la nourriture vendue à l'œuvre charitable ■S Pour le prouver nous n'avons qu'à pren-it dre les données fournies au Matin par celu ou celle qui a documenté notre confrère; ce; chiffres prouvent tout simplement ceci lorsqu'on achète à l'Œuvre de la bonne sou-:s pe, un bon de dix centimes, on donne poui le moins au couvent la moitié de cette som-is me; nous disons ,,on donne" et pas ,,or is paye", car nous ne pouvons pas appelei î, autrement le fait de payer une chose ai moins le double de sa valeur. A l'hôtellerie-estaminet des sœurs Fran-is ciscaines on fait payer 10 centimes une as-:e siette de lait battu, enrichi de gruau et d( is riz. Enrichi est admirable de précision! Qui e vaut cette assiette? Elle est large, d'un format double de celui de l'assiette ordinaire nous dit le Matin. Mettons qu'il ne soit pa: :<3 très grand, l'assiette aura le volume d'u; demi litre tout au plus, on paye donc ai couvent 10 centimes pour avoir un demi litri ît de lait battu. Que vaut le lait battu? Dan. îs n'importe quelle petite boutique, on obtien m du lait battu au prix de 10 b. 12 centimes 1. 5s litre; prix en gros il vaut 8 centimes; et le e, bonnes sœurs le vendent aux clients de 1; ls Bonne soupe, à 10 centimes le demi litre :e plus du double prix de revient. N'avons nous pas raison de parler d'ex ploitation. Ail même prit do oentimoo, le ouuvcn ;. débite un demi litre de "soupe aux légumes ',b aux fèves et aux pommes de terre passées" Encore une fois nous nous en tenons au: renseignements de l'inspirateur du Matin. x~ Il s'agit d'une soupe absolument maigre potage aux légumes cuits, purée de pom ~ mes do terre ou de fèves, et cela coûte 1 J? centimes la grande assiette, donc moins d'u: demi litre. ; Allez donc voir ce que fournissent ceu ■" qui n'exploitent pas la chariïS» publique. Les restaurants ouvriers de l'Union pou s; la protection du travail donnent pour 1 même prix de dix centimes non une assietti 1,r mais un litre mesuré d'un potage compre nant pour 35 litres d'eau: 3 kilos de pomme de terre, 3 kilos de petits pois, 1/2 kilo d'oi gnon, 1 1/2 de graisse de Liebig ou de lar< 1/2 kilo de pain, plus les ingrédients néces e" saires. C'est là une soupe plus appétissante i plus nourissante que celle des sœurs Frai: ciscaines et pour la même somme de di "r. centimes, on en fournit plus du double qv "• la quantité reçue à l'hôtellerie-estaminet d couvent. 'g? M. Bossart avait-il raison de dénonci js_ cette hôtellerie comme une des exploitatioi is- industrielles des couvents? ié- Continuons. se Le client de l'hôtellerie obtient pour d ine centimes une assiette de pommes de terr :ri" dans lesquelles, les jours de fête seuleme on introduit un petit morceau do viande.L 'in_ autres jours, les pommes de terre sont pr. in" sentées avec une sauce à l'oignon. Quand ou- songe que les oignons valent un centimes le kilo on doit admettre que 3. à sauce à l'oignon nécessaire pour une assiet "se de pommes de terre cuites à l'eau n'a p de valeur appréciable; c'est peut-être i — nnart nu un huitième de centime. Que valent les pommes de terre? Prises en gros et en provision,elles n'attei gnent que rarement le prix de 10 centime le kilo; or, c'est à ce prix que l'on débit l'assiette qui ne contient pas un demi kile Vous me direz: il faut la préparation, 1 service, le local, etc., etc. • Erreur. Le local? il est dû il la générosité de pieux donateurs. Le service? il est fait par les nonnette et les dames charitables de la Bonne Soujj qui par leur travail vont gagner de l'arger pour le couvent, alors qu'elles s'imaginer se dévouer aux malheureux. La préparation? elle est faite par les élè ves de l'école ménagère qui, certes, dar cette hôtellerie où les pommes de terre soi pelées par des machines électriques n'aj: prennent pas à préparer le dîner de lei futur ménage. Et cette école ménagère rap porte des subsides plantureux au couven Et voilà comment on exploite la charil publique au profit des couvents. Et des da mes généreuses et dévouées se laissent prer dre à ce traquenard, et des libéraux aus qui détestent les couvents sont entraîne par leur cœur à acheter de cette Bonne souj qu'on leur offre au nom de la charité. On a donné récemment une fête au prof ; de l'Œuvre de la bonne soupe; cette féi a rapporté un bénéfice de 10,400 francs. Eh bien, de ce bénéfice, fr. 5,20U est al directement dans la caisse du couvent-école ; hôtellerie-estaminet-blanchisserie de la ri 1 du Congo. Est-ce cela qu'ont voulu les nombreu libéraux qui ont participé à cette fête. Nous en doutons. Léon TOULAINE. i Au Deliors ANGLETERR : Contre coup de l'Afrique du Sud L'arrestation dans l'Afrique du Sud d'un ch ! travailliste anglais, membre de la Ghamb ' basse, a produit une violente indignation da les cercles travaillistes d'Angleterre. Même 1 presse bourgeoise condamne cette arrestati' ï que rien ne justifie. Le „Times" donne pl 5 sieurs télégrammes de Johannisbourg et de Pr l toria, qui affirme que le gouvernement r j pas hésité d'arrêter des groupes entiers de tr ^ vaillistes en grève. Même la presse conserv J trice proteste contre la politique Sud-Africî * ne. Elle attaque le général Botha pour sa pa , tialité à l'égard des capitalistes et le parti tr vailliste anglais, avec lequel le gouverneme doit décompter, a voté des résolutions conl le général Botha. Gomme le gouverneur gén , r ni I.or J OlaJulo—n 1:—- aux mesures prises par Botha on demande s » rappel. Dès la rentrée des chambres le mini tre des colonies sera interpellé au sujet de c c événements. FRANC 3 L'abbé Lemlre L'abbé Lemire a donné hier sa démission c vice-président de la Chambre. Il déclare da sa lettre qu'il n'agit pas sous la pression de n naces, mais uniquement pour que sa préser r au fauteuil de la présidence ne donne pas li e à des incidents incompatibles avec le prest: », de la Chambre. A la fin de la séance d'hier, M. Descha: 3 a fait connaître qu'il a reçu une lettre de l't bé Lemire. C'est devant une Chambre ext j" mement attentive et silencieuse que le pré dent donne lecture de la lettre de l'abbé, d( nant sa démission de vice-président de la Cha bre. >t La fin de la lecture est accueillie par de no breux applaudissements sur les bancs de j. Gauche. La séance est levée. Calmetto contre Caillaux Les adversaires de M. Caillaux espèrent pi îr voir faire tomber le ministère avant les él IS tions. C'est le „Figaro" qui se fait le prota niste des ennemis du ministre des finances annonce la publication d'une série de do ■[X monts sur le rôle de M. Caillaux dans l'aff; d'Agadir. Lj II n'est pas difficile de deviner que les i ^ neurs de cette campagne doivent être cherc 23 parmi les anciens collègues de Caillaux. Un Incident étrange 15 la Le président Mornier avait rendu une . donnance de mise sous séquestre de3 pi<! pla'cées par M. Schneider, dont il fut pari as propos de l'affaire Prieu, dans un coffre-îii loué par M. Pollet dans un grand établis ment de crédit. Le séauestre nommé. M. ; nage, fit ouvrir le 17 janvier le coffre-fo malgré la défense qu'en fit M. Pollet, et s trouva absolument rien. Le coffre était vi( En conséquence, M. Schneider a déposé u ® plainte en abus de confiance contre M. P( * let, dans le but de retrouver son dossier, de e il a besoin immédiatement. Ce dossier est, d il, relatif à l'affaire Prieu. 3 ALLEMAG N s Pour refréner l'arméo ? Le parti progressiste a déposé au reishst , un projet de loi relatif à l'emploi de la force n Lt litaire pour l'éxécution de mesures de co trainte publique dont le premier article < ainsi conçu: „La force militaire ne peut ù' s employée pour la répression des tro it bles intérieurs que sur la demande des au! rités compétentes. Le cas où une telle dema r de est recevable et les formes dans lesqu les elle doit être exécutée sont détermir par le Conseil fédéral. En pays presqu'enneml On télégraphie de Strasbourg au „Berlii îi Tageblatt" : is Le général von Deimling a interdit, par e ordre du jour adressé à son corps d'armée ses soldats et aux sous-officiers l'entrée [t de toutes brasseries ou restaurants où se tre e veraient des journaux français. Parmi ces joi naux, sont cités deux journaux alsaciens: . ,,Journal d'Alsace-Lorraine" et le „Nouvell 6 te". " Ce générai a interdit, en outre, à ses s ■Q dats l'accès des réunions e% des associatk où l'on parle en français. x Un certain nombre de volontaires de la B. se-Alsace, qui voulaient entrer dans l'armée Jejnande ont reçu l'avis que leur demar était repoussée. A la 1re Chambre d'Alsace-Lorralne ^ Les incidents de Saverne ont donné liei une interpellation à la Ire Chambre d'Alsa Lorraine. Ç L'interpellation a été développée dabord M. Curtius qui est prussien d'origine mais fend les droits de la population civile de l'Ai ce-Lorraine. Après une déclaration de M. Zern de Bulu re secrétaire d'Etat affirmant que le Statthal ne se laissera pas enlever le droit de don la des instructions à ses plénipotentiaires au C m seil fédéral, l'assemblée vote un ordre du je •j" présenté par son président, et qui condan l'attitude de l'armée à Saverne. i a Prussiens contre allemands a- ll" A 3'Assemblée de l'Union prusienne di r" nous avons parlé hier, un orateur, le géne a" de division von Kracht, a tourné en ridicule nt Bavarois qui reculèrent, à Coulmiers, tat que les Prussiens tenaient bon. -x On a re/usé d'envoyer au chancelier de l'E f_ chalieure^èniT,r,Rfnv.<!L sJ™E^iej mais d eg nistre de la Guerre de leur attitude. Un orateur a reproché aux Allemands du l d'avoir trop d'esprit, parce qu'ils buvaient t i- de vinl t Le „Berliner Tageblatt" s'élève non s raison contre ces excitations et ces Injures, ^ SERB Un parti anti-russe eu Au cours de la réunion tenue par un gr ge pe d'hommes politiques qui sont restés à l'é des groupes politiques actuels il a été cor iel tué un nouveau parti conservateur, b- M. Péric, le leader du nouvetu parti, s *ê- prononcé en faveur des deux chambres ( si- réclamé le changement de la politique e in- rieure qui, déclara-t-il, consiste uniquen m- à adherer à la politique russe. L'orateu insisté sur la nécessité qu'il y a pour la i m- tique serbe de s'appuyer sur la Triple allianc( la particulièrement de rétablir des relations î cales avec l'Autriche-Hongrie. De vifs applaudissements ont accueilli déclarations de M. Peric. >»: AL BAN Le prince de Wled Le candidat de l'Europe au trône d'Ali annonce son départ pour son pays nouv nP_ c'est aujourd'hui qu'il devait y arriver, ; il semble ne pas s'être mis en route. On dit maintenant que des troupes e péennes l'escorteront à son arrivée à Durr; Un certain nombre d'Albanais, qui hab les provinces de l'Italie méridionale, aur; or- demandé à faire partie du contigent it ces qui se rendra en Albanie. é à La ,.Wiener Allgemeine Zeitung" dit poi fort affirmer que le prince de Wied se rendre ;se- cessamment en Albanie, probablement er Vlé- dans le courant de janvier. rt. GRECE ne Pour l'amitié française ne 'h La Grèce a grand Intérêt à se ménager l'ami J1 tié de la France, ne fut-ce que pour le place ment d'un emprunt qui lui est absolument né cessaire. Aussi, son premier ministre M. Venizelo E fait -il l'impossible pour effacer la mauvais impression, produite en France par l'attitud du roi Constantin à la cour d'Allemagne et so affirmation que c'est à l'instruction militaire a] ag lemande que la Grèce doit ses succès, îi- Hier soir, la colonie grecque à Paris a offei n- un banquet à M. Venizelos. Celui-ci y a pronor ;st cé un discours disant que beaucoup d'officiei ,re grecs ont reçu leur éducation militaire e u- France. o- M. Venizelos rappela ensuite que son pa} n- natal, la Crête, n'avait jamais trouvé ailleui 3l- qu'en France d'amis plus sûrs, des défenseui ,é3 plus convaincus et d'orateurs plus éloquent Il termina en déclarant: ,,La Grèce ne vei pas de conquête, mais elle revendique poi elle le respect qu'elle professe pour le bie d'autrui. Fermement attachée à la paix, fonde ter sur le droit et la dignité, elle poursuivra sai relâche, dans l'esprit le plus libéral dont el un ne s'est jamais départie, la mise en valeur c à son patrimoine et le développement des forci de économiques dont elle vient de donner a u_ cours de ces guerres des preuves hautemei ir_ significatives. Elle répondra ainsi à la confiai je ce que vous avez placée en elle en devena: jS_ dans le proche Orient un -sérieux facteur d'o: dre, de progrès et de civilation'\ 51- 0 ■=. r Nouvelles de l'Êtrangei 1 k Pour la sécurltô en mer 3e- La conférence pour la sauvegarde de la v par humaine en mer a terminé ses travaux dai ié- l'assemblée plénière des plénipotentiaires, q 3a~ s'est tenue lundi après-midi au Foreign Offic Elle a voté à l'unanimité le projet de conve: ch, tion et de règlement, qui avait été rédigé par ter président de la délégation française, M. Gue ner nier, et approuvé par le comité -rédacteur. Ce code considérable ne comprend pas mol: ur. de 60 pages „in-octavo". me on peut en résumer les grandes lignes de manière suivante: Après avoir déterminé sur quels navires 1 personnes sont plus particulièrement exposé aux risques de mer, notamment à raison de le )nt. accoutumance à la vie maritime, les délégués :[*al la conférence ont adopté différentes manièr de prévenir les sinistres, notamment en sign lant aux navigateurs les phénomènes ou 1 événements qui peuvent les provoquer. Ils proposent même d3 les écarter en instituant i 1 a .4£L?'Ea;yj2s_._M ai s si néa par la disposition appropriée de compartimer 3Ud étanches, mis à même de conserver sa flottai rop lité et une stabilité relative pour rallier le p( le plus proche ou tout au moins attendre 1 secours que lui apporteront d'autres navires, navire devra, en outre, être pourvu d'une ir — tallation radio-télégraphique qui, quelle q I E soit la gravité du sinistre, lui permettra de coi muniquer aussi longtemps que possible a-s les navires qui se porteront à son secours. H fin, au cas où, malgré les compartimei ou- étanches, le navire ne pourrait, à cause de ïart gravité du sinistre, continuer d'offrir un as sti- sûr jusqu'à l'arrivée des sauveteurs, des eng appropriés permettront aux sinistrés dans 'est mesure du possible, d'attendre des secours. ;t a D'ailleurs, s'il importe de résister aux sin très qui proviennent de causes extérieures ient faut également parer aux sinistres qui trouv r a leurs causes sur le navire même, notamm ,oli~ l'incendie. Les mesures édictées en vue de 1 e* sister aux sinistres demeureraient lettre mo si elles n'étalent soumises au contrôle admir tratif, mais il convient que le contrôle exe ce9 par un Etat contractant soit tenu pour bon les autres Etats contractants. De là, l'institut de certificats qui attesteront que le contrôl IF été dûment exercé. Les délégués ayant ainsi réalisé 1 objet qu s'étaient proposé ont convenu des mesures nérales à prendre et de la procédure à sui anie pour faire produire à la convention tous ses eau: fets. nais Cette conférence où, comme on le sait, c sept grandes puissances maritimes étaient uro- présentées, a été l'occasion d'un gros suc izzo. pour la délégation française, dont les prop itent tions les plus importantes sont devenues la lient générale. ilien Une grève persiste au Transvaal rfn- La Fédération du Intiment a refusé de core prendre le travail. Son secrétaire a été a té. - Le procès Krupp M. Brandt, ancien chef de bureau de la maison Krupp à Berlin, a déposé aujourd'hui qu'il n'avait jamais eu en vue que les intérêts de sa maison quand il se procurait les prix de concurrents.Il a déclaré ensuite avoir renoncé à faire ap-s pel, quoiqu'il se considère comme injustement o condamné, parce que, de toutes façons, il avait e déjà purgé sa peine et par égard pour le di-u recteur, M. von Eccius et la maison Krupp, qui désirait ne-pas voir recommencer le procès. L'ancienne maîtresse de l'accusé Schleuder ■t a déposé ensuite. Schleuder lui a déclaré un jour qu'il cormWiniquait souvent des renseigne-s ments à certaines pursemres' qui l'indemnisaient n largement. M. von Metzen, cité comme témoin, a fait s savoir de Menton que son état de santé l'em-s péchait de venir. •s 3. Les cheminots portugais it :r Les cheminots reprennent progressivement n le travail. Quelques trains ont circulé lundi sans e incident. 1S A l'arrivée du Sud-Express, entre Magnaldo e et Pampilhoza on constata que la ligne et le le matériel avaient été sabotés. !S u Un ministre des sports it _ Sur la proposition du général Veyefkow, le lt Conseil des ministres de Russie a donné son assentiment à la création d'un ministre spécial des sports pour la Russie. Parmi les attributions du nouveau ministre se trouveront l'application de méthodes scientifiques de culture physique, en conformité avec les conditions spéciales du pays et de la population, et la préparation des instructeurs. Le nbuveau ministère servira aussi de lien m entre les sociétés athlétiques et de gymnasti-^ que existantes. On espère que le ministère des sports provoquera l'amélioration physique du peuple russe.» NOS ÉCHOS A la Croix roufe r_ Après la fête de distribution des diplômes aux infirmières et aux ambulanciers, dont is nous avons parlé hier, les membres de la Croix Rouge se sont réunis dimanche en un 'a banquet intime, à la fin duquel ils ont applaudi le toast au Roi et à la famille royale, ^ dont le texte a été télégraphié à Leurs jr Majestés. i M. le Dr Van Langermeersch vient de re^ as cevoir la réponse suivante: ^ „Le Roi est très touché du télégramme se vous 'u' avez adressé en vous faisant m l'interprète des sentiments de patriotique n_ attachement des membres du comité tic la ts gê dé vous en'rëffifcïîillf iîfaS"rfgsT!(ft-alîfll:-» 'i- ment en son nom. ,rt " Le chef du cabinet du Roi." es • s- Une mauvaise plaisanterie ue Décidément, l'administration des chemins n- de fer se moque de ses clients. La gare do e0 Bruxelles donne l'exemple de la plus ridi-cule désorganisation", et c'est le train-bloc la qui est principalement l'objet de ses facé-jie ties; on dirait vraiment que les chefs de ins gare ont une horreur spéciale pour ce train, la On comprend que s'il y a un fort brouillard ou une chute abondante de neige, il y ls- ait quelque retard dans le service des trains; s lj il faut bien constater que ce matin le cici était très clair et les voies absolument dé-barrassées de la neige tombée il y a huit rte jours, llien, mais absolument rien n'excuse iB_ un retard quelconque dans l'expédition des rcé trains de Bruxelles, surtout Je ceux du ma, par tin. ion Et malgré cela, la gare de Bruxelles a î a trouvé le moyen do mettre le premier train-bl°c de la journée en retard de 25.minutes; et ce retard a eu sa répercussion sur toute la journée. ef_ Ce matin donc à 7 h. 52 minutes, au moment de son départ de Bruxelles, le train-llx- oloc ne démarrait pas, pour la simple rai-re- son que la machine n'était pas prête, cès _ Oui, c'est incroyable; alors que lous les °£i J?ur3, ^ 'a même heure, une locomotive doit s atteler à ce train-bloc, les ronds de cuir ont trouvé moyen d'oublier ce détail qui a cependant son importance dans l'exploitation du railway. re- Les voyageurs du train-bloc ont eu lo Té- plaisir de voir partir devant eux le train Bruxelles-Anvers qui doit les suivre. Et I Feuilleton du «Nouveau Précurseur» 39 SANG DE s kl. Grand Ilomnn inédit PAR tFélicîen XACLA TROISIEME PARTIE Vers l'inconnu —Et je ne peux même pas savoir S' I qui portent toutes ces expériences dont vo I me parlez si souvent, et dont le résultat I m'est jamais connu... 11 y avait de l'amertume dans la voix I la jeune fille. Berckson ne s'en montra pas autremç I affecté et répondit avec le plus gra I calme: [ — C'est mon secret encore, mademoise H Ce qui est conviction pour moi pourrait I pas l'être pour vous; c'est lorsque j'au I toutes mes preuves en mains que je v( I donnerai des noms. Découragée, lasse de lutter contre les res suppositions, Edmonne ne trouva riei dire en dehors de ces deux mots:. — Je désespère! H L'Anglais, plus ému qu'il n evouiait i laisser voir, répondit: — Vous me désolez en parlant ainsi; .1 lui ai au contraire grande confiance... Puis, changeant brusquement de conv sation, il ajouta: — 'Paurais besoin de m'entretenir a votre frère... Pouvez-vous lui dire q vienne me voir au château, dès qu'il sera rentré? t — Bien volontiers, monsieur, répondit , Mlle Ridley surprise. Et sur ces: mots Berckson prit congé J d'Edmonne, la laissant à sa douleur. En présence de l'Anglais, les nerfs de la jeune fille l'avaient soutenue; mais revenue à la solitude, elle était retombée dans son fauteuil, inerte, telle une épave que les vagues ballottent jusqu'au jour de la tempête où elles la brisent contre un écueil. Son corps était anéanti, seul son esprit était traversé par les craintes les plus cuisantes, les plus cruelles. „Qu'a voulu dire Berckson? se demandait-elle... Quoi! mon frère?" Une crise de larmes abondantes la secoua 1T quelques minutes. is „Cet homme est terribleI... J'ai peur de ^e lui... J'ai peur qu'il m'apprenne l'horrible vérité!... Non... je ne veux pas la savoir." ûe Sa tête était renversée en arrière... ses traits pâlis disaient éloquemment la souf-nt france énorme qui l'étreignait dans un étau nd de fer. Son cœur se serrait comme pour échap-'e- per aux flots d'amertume qui l'assaillaient, ne De sa main posée sur sa poitrine elle rai cherchait â en saisir les battements... elle 'us le sentait à peine... la torture le paralysait Cette agonie se prolongea quelques mi-pi- nutes. 1 îi Puis lentement elle se ressaisie; un portrait était suspendu aud-essus de sa tête elle le prit... Un sourire pâle expira sur se.' le lèvres en même temps qu'un peu d'espoii revivifia son cœur dont les pulsations rede-noi venaient régulières. C'était le portrait de Jean! er- Oh! comme elle l'aimait à cette heure. De tous ses vœux elle appelait son re-vec tour, et elle baisait sa photographie ave u'il amour, avec transport. Berckson n'avait-il pas dit quand elle lui demandait si de Villeray n'était pas le coupable: — Peut-être. Et cette simple parole dubitative se transformait dans son âme de fiancée en une affirmation vigoureuse. Le soleil du bonheur se levait sur- sa vie; après tant do tourmentes, la joie entrait en elle, elle voyait des jours heureux, des jours clairs succéder aux jour* sombres... Jean était près d'elle... Sa présence l'inondait de bonheur. C'était un rêve d'extase. Elle le carressa longtemps. II ATTAQUE DIRECTE Berckson avait pris cette détermination un peu en dehors de ses habitudes, de prie: Auguste de venir au château, afin d'évité "à Edmonne la pénible impression que n'au rait pas manqué d'avoir sur elle un entre tien sur des questions aussi cruelles pou elle et où le rêle d'Auguste pouvait deveni tragique. Et s'il avait pu deviner la crise où 1 jeune fillo était tombée immédiatemer après son départ, il se serait félicité d'au tant plus de son idée. Une certaine nervosité se manifestait e lui; il allait et venait dans son salon d'u pas fiévreux. Il attendait. 1 Auguste fut introduit. — Que nue voulez-vous, Berckson? — Vous parler? — Me voilà. — Je vous remercie d'être venu. Je ti'ei à m'entretenir avec vous de l'absence pri longée de Jean de Villeray. ; — Ah! fit lo jeune homme étonné. Puis, se ressaisissant soudain, il atténi son exclamation de surprise par un: „Eh bien!" d'acquiescement à la proposition de Berckson. —■ Voilà de longs mois que dure le mystère de cette disparition étrange... Jean de Villeray voyage, c'est entendu... — Non! répondit Auguste avec un hochement de tête. — Comment, non? — J'étais hier au soir au café de la Plage, lorsque je vis attablé près de moi, l'air très calme d'ailleurs, M. de Villeray... J'en suis sûr. — Et vous ne lui avez rien dit? — Si, je lui ai parlé; nous avons échangé des banalités, comme le font gens étrangers entre eux. — Alors, il n'y a pas do doute... c'étail bien lui. > — Pardon, interjeta Auguste, de Villeray s'était grimé et pensait probablement ains: ' être méconnaissable. — Et vous avez respecté son incognito' — Parfaitement... ne l'eussiez-vous pa: '' fait? r — Si, répondit Berckson, après un instant de réflexion. a Mais immédiatement après,à brûle pour-t point, il s'écria: — Puisque de Villeray m'a tout l'ai d'être un homme perdu pour nous, auque n nous n'aurons probablement plus affaire n le moment est venu, je pense... Auguste eut un froncement de sourcil; „ Encore une question embarrassant comme seul sait en poser Berckson", peu sait-il en lui-même. L'Anglais, poursuivant sa pensée, repre nait: is — Le moment est venu de me donne i- quelques éclaircissements sur votre con versation avec M. Ridley, la nuit du cri me. ia — Oui... balbutia Auguste, que la rap dité du coup droit avait surpris. Puis, se ravisant, il ajouta: Certainement... Je cherche... Mais j'hésite... Je ne me rappelle pas grand'-chose. , Auguste avait repris tout son sang-froid et se préparait â tenir tête à l'orage que Berckson semblait vouloir déchaîner. Vous ne vous souvenez pas bien, fit celui-ci... Je vous aiderai, ajouta-t-il sur un ton pressant. Plus je rassemble mes souvenirs et plus j'estime que mon grand'père ne m'a rien dit de nature à vous intéresser. — Comment?... Vous m'étonnez. — Cela est pourtant exact. Et vous m'avez dit vous-même, ici dans ce château, que votre grand'père faisait des retiscences en vous racontant le crime dont il avait été témoin avec sa longue-vue. La voix de Berckson vibrait d'indignation contenue. Mais le frère d'Edmonne conservait en-1 core toute sa présence d'esprit. „Ah! tu veux me faire parler, pensait-■ il... Attends, je vais te dérouter." — Des réticences, reprit-il... au sujet de • qui? sur quoi?... à quel propos? — C'est vous qui pouvez me le dire. — Non... mais ce que je peux vous dire, 1 c'est ceci... , Berckson devint attentif. La voix d'Auguste était sonore et tranchante.î — Soit, fit l'Anglais. —- Ce même soir, à la tombée de la nuit mon grand'père me fit appeler dans Si -' chambre... nous étions seuls. " — J'ai quelque chose de très grave ; r te demander, Auguste, me dit mon pauvri grand-père. " Je m'approchai très près de son fau teuil, et je ne perdis pas un mot do ce qu'i - disait. I — Il continuait: — Tu as entre les mains des papiers compromettants sur la famille de Jean de Villeray... Oui, lui répondis-je, puisque c'est vous-même qui me les avez confiés. ' Eh bien, j'ai réfléchi... Il vaut mieux que tu me les rendes... tu comprends... ijs ont un caractère de telle gravité pour lo fiancé d'Edmonne... ils sont de nature à empêcher le mariage... Ta sœur en serait si malheureuse, qu'il est préférable de détruire ces papiers... Va les chercher. Sans répliquer, j'obéis immédiatement.Et devant moi, dans sa cheminée, grand-père les brûla et ne releva pas la tête que le dernier morceau ne fût détruil." Berckson interrompit ce récit, qu'il jugeait fantaisiste: — Et le débris que j'ai retrouvé le lendemain, dans la chambre... Sur lequel était écrit le mot „hélice"? Il ne devait pas provenir des documents que grand-père a brûlés. — Admettons... Mais comment m'expliquez-vous que M. Uidley vous redemandAt ces papiers le soir même du drame de l'aéroplane?...Le jeune homme hésitait visiblement vreT6I1S°nge SOrtait avec peiric de ses rivô" ^ ^en' voicî i'explication... J'y ar-uua*' res^ran*' avec force> Auguste conti- t - Grand-père avait probablement reconnu dans l'aéroplane... î ^ ~ Qui &v$it-il reconnu? questionna ' Berckson. Ponctuant ses mots, Auguste affirma: j — Le fiancé de sa petite-fille. (A continuer.)

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This item is a publication of the title Le nouveau précurseur: journal du soir belonging to the category Liberale pers, published in Anvers from 1902 to 1914.

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