Le nouveau précurseur: journal du soir

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s.n. 1914, 16 June. Le nouveau précurseur: journal du soir. Seen on 25 April 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/639k35n506/
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Uardi 1€> <*1 uin. CIPVO CENTIME© ^Om' tannée iv 16 r Le Nouveau Précurseur AB03SrïSTEME2STT3 : ANVERS. un ail 12.00 fr.; six mois 6.50 fr.; trois mois 3.50 fr. INTERIEUR, » 15.00 fr.; » S.00 il'.; " 4.50 fr» HOLLANDE, » 32.00 fr.; - 16.00 fr.; » 8.00 fr. LUXEMBOURG, » 32.00 fr.; - 16.00 fr.; » 6.00 fr. UNION POSTALE, » 42.00 fr.; » 21.00 fr.; - 10.50 fr. Tout abonnement se poursuit jusqu'à refus formel. ON S'ABONNE à Anvers au bureau du journal et dans tous les bureaux des postes en Belgique. JOURNAL DU SOIR TÉLÉPHOHES { N° { 39, VIEILLE BOURSE. - ANVERS. A.3ST3Sr03SrCE3 ; Ordinaires, la petite ligne, fr. 0.30 i Réclames, la ligne. ; ï fr 1 50 » i à i lignes . » 1.00 Faits divers, la ligne . . » 2.60 Financières, la ligne . . » 0.60 I Chronique Anvers . . . » 3!00 Les annonces de l étranger et de la Belgique sont reçues aussi par l'Agence Kams, s, place des Martyrs, <4 SruaeUes, S, Place. Ut la Bourse, i Paris, et 29. High Holborn,, à Londres, ' N Chronique anversoise IRéflexions féminines sur la procession et., le décclletage. — Exhibition de mâles nus. — Gela n'émeut-il pas les femmes? — Question de beauté. je devais, dans mon for intérieur, donner raison à la dame qui venait de voir la procession, dimanche. Elle soutenait que le spectacle pouvait être beau dans son ensem-i:î,mais qu'il ne souffrait pas l'analyse de détail; qu'elle n'avait pas vu, parmi tous :e'ux qui portaient un cierge, un seul hom-^ plus ou moins beau; que tous, ou presse, avaient quelque chose de rébarbatif; ;!e, d'ailleurs,la procession ne justifie pas ]f désarroi qu'elle cause dans le service ivs trams, dont toutes les lignes, sauf ^s, étaient désorganisées trois heures jurant... j'allais lui faire comprendre que pareille j thèse relevait de l'intolérance, lorsque je compris où elle voulait en venir. '-Et ce sont-là, dit-elle, les gens qui fulminent, par la bouche de leur cardinal, litre les innocents petits décolletage's que nous impose la mode actuelle? Elle partit à fond de train. Elle prétendit ne point comprendre que les hommes sa scandalisent de robes entravées, des •hancrures des jupes, des bas à jour et ■jbout de peau révélé par une blouse un r;ii décolletée. Après tout, disait-elle, la jrmme ne montre que cette partie de son orps qui ne la distingue pas de l'homme, i l'exception de la poudre de riz dont elle la blanchit: le cou, Encore ne trouve-t-on aue très rarement des cous d'une ligne irréprochable: souvent, il y a des fosses, et parfois la clavicule saille, rompant ainsi jan trait brutal l'harmonie des lignes... Et la dame conclut en disant que le nu yijl est chaste. « * * D'ailleurs, croit-on que les hommes seuls aient des désirs? Il y a eu, la semaine derrière, en notre ville, un match de boxe. Des longs jours, on a expose des portraits .je gaillards musclés, dans des costumes imperceptibles et démonstratifs. Je penche i croire que ces boxeurs ne sont pas exhi-[fe devant un public exclusivement com-josé de représentants du sexe fort, et que loir nombre de curiosités féminines se sont tressées autour de la piste. Les femmes ne qjiit pas insensibles, pas à l'abri de la tension; et il est incontestable que, sous prétexte de sports, de water-polo, de culture; physique, les hommes se livrent à des inhibitions qui vaudraient aux. femmes les., prieurs de Ta correctionnelle. Vous allez me répondre que ces enam-Oions du coup de poing, dans leur presque nudité, ne sont pas bien beaux; que leur ;orse puissant et poilu supporte, le plus souvent, une tête inintelligente et laide copiée une gargouille. Seulement, telle est notre conception, à nous; nous les voyons tels ;vec nos yeux, à nous. L'imagination de la femme étant plus fragile à exciter, sa perversité étant plus grande,elle peut voir de la beauté où nous ne voyons que de la laideur. Au demeurant, nous-mêmes, quand nous voyons une jeune femme. aimable, le petit défaut qu'elle a, — le nez trop retroussé, une tâche de couperose, un léger zézaiement, que sais-je? — devient une attirance de plus. Donc, j'estime que le beau sexe peut s'émouvoir, et fortement s'émouvoir devant des hommes qui s'enlacent tout nus. Et je me demande pourquoi l'archeveque n'intervient pas. * * * Car, notez-le bien, il n'y a pas que celles oui assistent à un match de boxe qui s é-meuvent à la vue de tant de nudité! On ne saurait plus ouvrir une revue, plus regarder un journal illustré, sans avoir devant soi quelques princes du muscle dans un appareil excessivement simple et qui ne _ dissimule rien de leur mâle beauté. Croit-on que cela ne fascine pas les jeunes filles, que cela pousse l'âme des femmes vers le mysticisme et la métaphysique? Je suis bien certain que les Jeux Olympiques, que notre cher gouvernement veut nous coller pour réserver à d'autres une exposition universelle, doit plaire à toutes les filles d'Eve, et que les exercices de ces jeunes gens peu vê tus les feront rêver à autre chose qu'aux théogonies. Et l'on s'offusquerait d'un léger décolleté?Jadis, la beauté résidait dans l'ensemble des formes, dans l'harmonie des lignes, alors que le corps offrait presque sans voiles aux regards satisfaits la radieuse pureté de ses contours; mais cette beauté se localise insensiblement à mesure que les vêtement emprisonnaient davantage les mem- 1 tyres et les scellaient plus hermétiquement. C'est le christianisme, ou, si vous préférez, l'art chrétien, qui localise toute la beauté à l'ovale du visage, et fit cette ensorcelante invention d'attribuer toute fascination aux yeux. Ces yeux, qui consituent le principal et troublant attrait de celles que nous croyons aimer, si compliqués dans leur arsenal de paupières, de cils, de prunelles, de sourcils,de souriantes caresses et d'irrésisti- j bles larmes... A présent, les femmes découvrent leur nu- i que. Les gens d'église s'en trouvent scanda- i lisés, alors qu'ils trouvent tout naturel j qu'on montre aux jeunes filles des gaillards entièrement nus ou si peu vêtus que c'en est tout comme. Eli bien, moi, j'aime mieux voir une jolie femme en léger décolleté qu'un bedeau en costume de boxe. Pierre MARZERELLE. ANGLETERRE S aigle d'armes A Londonderry, on a saisi deux caisses de munitions arrivées de Glascow et destinées aux volontaires de l'Ulster en vue.,de la résistance au liome-rule. FRANCE La déclaration ministérielle C'est aujour'hui que le cabinet Viviani se présente devant le parlement. Hier un conseil de cabinet a arrêté les termes de la déclaration ministérielle qui doit avoir été soumise ce matin au président de la République. Elle sera lue cet après-midi aux deux Chambres.Elle sera nette au point de vue politique. Elle préconisera une politique de gauche avec une majorité de gauche. La politique laïque lu cabinet, y sera'affirmée avec force. Le cabinet demandera au sénat d'incorporer dans le budget de 1914 le projet d'impôt général sur le revenu voté par la précédente chambre. Son incorporation sera suivie du rote des dispositions de la réforme encore à .'étude devant la commission sénatoriale. Le gouvernement annoncera son.. .intenti-a». io ycn-ncir# ou budget de 1915 le projet d'impôt sur la richesse acquise. Cet impôt sur le capital sera progressif. La déclaration affirmera la nécessité de réaliser l'emprunt dans le plus bref délai possible.Après le passage sur la politique extérieure, politique qui a sa signification dans une allian-:e toujours plus étroite et une amitié toujours plus solide, la déclaration se terminera pas un appel très énergique à la majorité républicaine qu'eMe conviera à une action réformatrice aux points de vue financier, laïqué et social. L'emprunt •L'emprunt de 800 à 900 millions de francs sera, dit-on, de 3 1/2 p. c. amortissable en 25 années. L'immunité restera acquise aux rentes anciennes mais ne s'étendrait pas aux nouveaux titres à émettre. Les dépenses extraordinaires de la défense nationale s'élèveront à 1 milliard 800 millions de francs, échelonnés sur plusieurs exercices. Les disponibilités de la trésorerie et les rentrées permettront d'attendre la fin de l'année et c'est par simple précaution qu'il importe de réaliser l'emprunt. Le projet ne pourra être voté par la Chambre que dans un certain temps. La Chambre ne possède pas en effet à l'heure présente l'organisation réglementaire nécessaire pour l'examen du projet de loi. Il n'y : a plus de commission du budget, celle-ci ayant disparu avec la précédente législature, et il faut, par suite, nommer une commission spéciale, dite commission des crédits, chargée d'examiner tous les projets financiers en attendant l'institution d'une nouvelle commission du budget. Or la Chambre n'a pas même décidé suivant quel mode elle nommera ses grandes commissions.Le gouvernement va conférer avec M. Paul Beschanel pour lui demander de consulter la Chambre le plus promptement possible sur le système d'élection des commissions et d'inviter l'Assemblée à. nommer ensuite ù. bref délai celle qui statuera sur l'emprunt. La loi de 3 ans. Les socialistes ne sont pas satisfaits de la partie de la déclaration ministérielle relative aux trois ans. Ils estiment que cette formule équivant au maintien indéfini de la loi de trois ans. M. Jaurès annonce l'intention des socialistes d'interpeller immédiatement lé gouvernement à ce sujet. D'autre part, l'«Echo de Paris» annonce que le cabinet sera interpellé demain par un partisan des trois aris, probilàblement M. André Le-fèvre.Le cabinet est résolu à faire la réponse la plus nette en faveur du maintien de la loi de trois ans. Au Conseil Municipal de Paris Hier après-midi M. Mithouard, républicain, a été élu président du conseil municipal de Paris par 42 voix contre 19, à M. Bertbaud, socialiste, et 17 à M. Rebeillard, radical M. Massard, nationaliste, et Lemarchand, républicain de gauche, ont été élus vice-prési-1 dents du conseil municipal;L'élection du syndic a donné lieu à un ballotage au premier tour entre M. Gay, syndic sortant, et M. Badini-Jourdain, nationaliste. Au second tour M. Ba-dini-Jourdain a été élu par 48 voix contre 26 à M. Gay. ALLEMAGNE Les recrues d'Alsace-Lorraine Avec l'autorisation de l'empereur, il a été décidé que l'incorporation de' la Classe de l'automne prochain, ainsi que celle dés autres classes se fera, pour toutes les régions d'Alsace-Lorraine, uniquement dans des garnisons situées hors du pays d'empire, ainsi que cela avait lieu avant 1903. DANEMARK Dissolution etei Landstag Le roi Christian a fini par céder devant les insistances de son gouvernement s'appuyant sur une forte majorité du Folkelhing, c'est à dire la Chambre élue. Il a accordé la dissolution du Landstag, sans distinguer entre les membres élus et ceux nommés S vie par le roi. Les décrets ont été lus et le Reksdag (parlement) est ajourné à une époque indéterminée. ROUMANIE Les toasts de Consiantza Le «Journal de Berlin à midi» commente de la façon suivante les toasts de Constantza: D'après le texte de ces toasts, on ne saurait conclure qu'il existe entre la Roumanie et la Russie une entente politique et militaire. Les passages où il est question de l'amitié réciproque des deux pays sont cordiaux, mais ixx'i-i i... *r- point pane très événements balkaniques actuels ni du rôle que la Roumanie doit y jouer. Il est peu vraisemblable qu'une entente ait eu lieu à ce sujet entre la Roumanie et la Russie. Aussi longtemps que la Roumanie restera libre de tout engagement, elle conservera sa position d'arbitre dans les Balkans. ITALIE Les élections de dimanche •Les journaux confirment la victoire à Rome, de la liste constitutionnelle catholique. Le «Messaggero» dit que .la défaite du parti démocratique est le résultat) de /l'irritation générale qu'ont provoquée les récente événements qui se sont produits dans diverses régions de l'Italie. D'après les résultats connue jusqu'à présent des élections administratives, à Milan, les 64 candidats socialistes seraient élus avec une majorité de 33,000 voix et 16 constitutionnels avec, environ 30,500 voix. D'ans les" élections au conseil général, les constitutionnels ont été élus dans six circonscriptions et les socialistes dans deux. Les derniers spasmes Malgré la décision du comité d'Ancône ordonnant la cessation des grèves partielles des chemins de fer, certains groupes de cheminots semblent vouloir résister. Ceux de Bologne, notamment, seraient résolus, d'après le «Mat-tino», â adresser à tous les cheminots italiens un manifeste contre la décision d'Ancône et à favoriser le développement de la grève, mais il semble bien que la raison de ce mouvement soit uniquement le désir d'obtenir de l'administration la promesse que des représailles ne seront pas exercées au moment de la reprise du travail. Le service des voyageurs, assure-t-on, s'effectue normalement, mais il n'en est pas de •meme du service des marchandises pour le quel on ne prévoit le fonctionnement normal que dans trois jours. ALBANIE Le sort de Durazzo On est sans nouvelles de Durazzo. Hier à 4 heures une dépêche a été expédiée disant que la ville était calme, mais, que deux troupes d'insurgés étaient à peu de distance de la ville, et pouvaient y faire à chaque instant irruption. Les morts et les blessés, ajoute la dépêche sont très nombreux. On craignait une attaque de nuit suivie de pillage de la ville. Depuis lors on est sans nouvelles. Le prince de Wied Un télégramem de Rome à l'agence ^Information». annonce que la ville a été prise et que le prince s'est embarqué sur un stationnaire italien; mais il ne faut accepter cette information que sous réserves, car il semble que le seul têlégrammè direct arrivé de Durazzo soit celui que le baron Aliotti a réussi à transmettre.La dépêche de Rome a été lancée hier dans la journée; elle serait antérieure à celle de 4 heures que nous mentionnons ci-dessus, et dans tous les cas à la nouvelle ci-dessous. Au secours de Durazzo Le prince a appelé d'Alèsie des renforts de Mirdites et de Malissores. Hier à $ heures du soir 1,500 Malissores et Mirdites sont partis pour Durazzo. Seront-ils arrivés à temps? Des officiers turcs On attend à Durazzo l'arrivée de 45 offiôiers ottomans, choisis par le ministre de la guerre de Turquie dans les divers régiments de la ganiison de Constantinople. 25 de ces officiers se sont embarqués jeudi à destination de Durazzo. De quel côté se rangeront-ils. Seront-ils pour ou contre le prince de Wied. La flotte internationale Un navire anglais est arrivé hier à Durazzo; un autre navire sera détaché de l'escadre de Malte pour les eaux albanaises. L'amiral anglais, en qualité de doyen, aura le commandement des forces internationales. L'escadre italienne est à Ancône prête à partir pour Durazzo au moment opportun. Le croiseur français «Edgar .Quinet» qui appareilla hier de Toulon emportant de forts approvisionnements en vivres et matériel de guerre sera probablement suivi aujourd'hui par un autre croiseur. On croit que la France représentera la Russie dans la formation de l'escadre internationale. Fidèle au prince D'après la «Correspondance Albanaise», de d'Albanie, avant de partir pour Valona, un io-légramme où il le prie d'accepter l'assurance qu'il continuera, le restant de ses'jours, à servir son souverain avec la même fidélité qu'il avait servi sa patrie. SERBIE Pour l'armée La Skoupchtina a voté hier en deuxième lecture la loi portant prolongation à une année du temps de service réel des recrues privilégiées. Elle a adopté également un crédit extraordinaire de 122 millions 8(30,000 dinars pour l'armée,pu's s'est ajournée â samedi pour entendre la lecture du décret de dissolution. L'opposition n'assistait pas à la séance. GRECE ET TURQUIE Une démarche pour la paix Hier,les ambassadeurs français et russes, ont fait des démarches simultanées à Constantinople et à Athènes. Es ont conseillé aux deux gouvernements, la conciliation et la modération et ont averti la Turquie que de nouvelles persécutions contre les Grecs en Asie-mineure et en Thraee pouvaient conduire à des difficultés internationales et à des interventions non souhaitées. Le gouvernement turc a donné à l'ambassadeur français des assurances formelles que la Turquie ne désirait rien moins que des complications ou un conflit. La démarche à Athènes ne fut pas aussi heureuse, M. Ve-nizelos se prononça avec v'olence contre les agissements turcs et déclare ouvertement ne pas se fier aux assurances de la Sublime Porte. Réponse à la note grecque Aujourd'hui à Constantinople on é'abore au conseil des ministres la réponse à. faire à la note de la Grèce. Tous les efforts du gouvernement turc sem» blent porter vers une détente de la situation. Détente Le «Jeune Turc», dans une article d'allures, officieuses, dit: Notre opinion publique, confiante dans l'œuvre du gouvernement, saura rester calnm. Quant aux décrets du gouvernement grec, de quelque nature qu'ils soient, ils ne peuvent,,en aucune façon la nier. L'opinion est foncièrement convaincue que les Puissances, se rendant compte de la réalité et comprenant d'où viennent les provocations .sauront s'abstenir de tout geste que nos adversaires pourraient interpréter comme une approbation de leur conduite. Neutralité bulgare Le «Timès» reçoit de Sofia les nouvelles suivantes: Ici on déclare toujours qu'en cas de conflit armé entre la Turquie et la Grèce, la Bulgarie se maintiendra dans une stricte neutralité. On s'occupe sérieusement à renforcer les fortifications de la frontière de Thraee: En cas d'hostilité, ces territoires pourraient être envahis par les Turcs. Le gouvernement de Sofia a résolu d'éviter toute politique d'aventures, il -se. contentera de défendre le territoire bulgare. MEXIQUE La médiation D'après l'entretien que les délégués des Etats-Unis, du Mexique et des Etats médiateurs ont eu hier, la transmission des pouvoirs s'effectuera probablement entre les mains d'un président provisoire et de quatre ministres et non entre celles d'une commission spéciale qui ne serait pas constitutionnelle.Des noms oqt été mis en avant qui 4nt. discuté ou même rçfusé. . La tension augmenterait. La lutte' se livre entre les Américains qui soutiennent' les rebelles, et les médiateurs, qui sont d'accord avec les Mexicains. Les délégués des deux parties démentent ces bruits, mais la-presse, le «Sun», par exemple, les reproduit et dans les milieux de la conférence on n'en fait pas mystère. Nouvelles de l'Étranger Au canal de Panama Le président Wilson a signé le bill abrogeant l'exemptiqn des droits do péage du canal de Panama, dont devaient bénéficier les caboteurs des Etats-Unis. Ce bill a maintenant force de loi. Un livre de valeur A une vente qui avait lieu..ces jours derniers et "L/TJriai —Ori Tmirrovui ... j • ling un exemplaire de la première édition des «Aventures de #1. Pickwick». Congrès des villes allemandes Le Congres de -l'Association des Villes allemandes, qui comprend toutes les cités ayant au moins 25.000 habitants, s'est ouvert hier, à Cologne, sous la présidence de l'ancien secrétaire d'Etat aux finances, M. Wermuth, qui est actuellement, maire de B r'in. Dans le discours d'ouverture M. Wermuth a parlé, .entre autres, des»efforts accomplis par les villes allemandes pour trouver une solution à la question du chômage des ouvriers. Profitant de l'occasion, l'ancien secrétaire d'Etat s'est plaint du gouvernement impérial, auprès duquel, a-t-il déclaré, les villes allemandes ne trouvent pas l'aide qu'elles sont en droit d'en attendre. M. Wermuth a ensuite, soutenu la thèse suivant laquelle les cités allemandes ne jouissent pas de l'influence et de la confiance qui devraient leur être accordées. Quatre jours d'appointements Les décrets de nomination des membres du cabinet Ribot ayant paru à 1' «Officiel» le 10 juin, et les décrets de nomination du cabinet Viviani ayant paru le 14 juin, MM. Ribot et ses collaborateurs toucheront pour leur court passage au pouvoir, chacun la somme de 666 fr. 64. Le traitement des ministres français est de 60,000 francs par an, payab'es par mois échus de 30 jours. En cas de départ au cours du mois le décompte est fait par journée. Orage meurtrier à Paris Hier soir, vers 4 heures, la foudre est tombée sur un bâtiment en construction appartenant à la Cie P. L. M. à Choisy-le-Roy, et dans lequel s'étaient abrités une vingtaine de maçons. Deux d'entre eux ont été tués sur le f ======». coup; huit de leurs camarades ont été assez grièvement blessés. Au cours de l'orage, la foudre est tombée sur un bateau de la Cie Parisienne qui passait a la hauteur du pont de l'Aima. Le fluide a renversé plusieurs perron np<; qui n'ont eu aucun mal. iei' La foudre est tombée place de l'Aima et sur son passage a brûlé au isagè cinq ouvriers domine pansement' ont PU regagner leur La foudre est tombée sur le clocher de l'é- • russ1.?e ^ rue Jean de Bêauvais. La clocher a été endommagé, un commencement paonne8 déClaré' PaS de Métropolitain inondé ' timieSniCnhf.aontc"S,d,u Méll:°P0litain en .construç-tion place Saint-Augustin, à Paris sont nom-plètement inondés, depuis lundi soir. (iÏÏ? excavation s'est produite rue de la BoS-tie et une autre avenue d'Antin /wK 飰?ts se s.ont crevès en Plusieurs en-drpxts, notamment rue de Rivoli, où la oircu- on oet ?U ¥étr°P°,litai'i est interrompue. 11 en est de meme ù la gare Saint-Lazare. On eraint que plusieurs personnes surpri-ses par les eaux se soient noyée's ■' La circulation est interdite. Des excavations sur la voie publique s est eIf,on'lri5 dans plusieurs rues de Paris, a cause de la survenance des eaux et de la rupture des é goût s. . teow Princt!: i!«y excavations se sont produites place Saini-Augustin, place Saint-Phihppe du Rouie et boulvard Haussmann I lace Samt-Augustin, deux trous se sont formes. Une tapissière s'est engagée dans l'un mais personne ne fut exposé à un danger Dans 1 autre, un taxi-auto est tombé avec son chauffeur et une voyageuse; une massé de pierres et de terre a enfoui le véhicule Les pompiers sont arrivés. Après; de loncs efforts on a mis le taxi-auto au jour, mais'le chauffeur et la voyageuse étaient morts. Place Saint-Philippe du Roule.l'éboulement revêt le caractère d'une véritable ; catastrophe. La, 1 excavation atteint 150 métrés carrés et la profondeur s'accroît d'instant en instant. II était 6 1/4 heures, l'orage faisait rage De nombreuses personnes qui s'étaient mises A l'abri devant la boutique d'un marchand de vm furent entraînées par l'éboulement et cinq d'entre elles furent noyées. L'eau jaillissant des conduites rompues, avec la force d'un torrent empêchait de rechercher les victimes. L'électricité et le gaz ne fonctionnaient plus.Le quartier était plongé dans l'obscurité et les pompiers ont dû recourir à des réflecteurs.A 2 heures du matin on a retiré de .l'excavation de la place Saint-P.hiiippe du Roule le cadavre d'un -homme. On travaillait, à extraire ..le cadavre d'une femme qui a été retiré 0! 3 h. 13'. A 4 heures un 3me et peu après un 4me cadavre ont été retirés. Enfin, boulevard Hausmann, il n'y aurait pas de victimes. Une flamme jaillit soudain, suivie d'un fort dégagement de fumée.Une panique se produisit, parmi les spectateurs. conduite de gaz qui venait de. La chaussée s'est pourtant brusquement affaissée formant une excavation de cinq mètres de large sur dix métrés de long. Une conduite d'eau s'étant rompue, un véritable torrent s'est engouffré dans l'excavation.Au moment de l'accident, un homme qui passait, tomba. Il fut retiré sain et sauf. La chaussée continue à s'effondrer. ÎMOS ÉCHOS Une parte pour ceux Qui aiment à rire Dans quelques mois, le Conseil communal d'Anvers sera privé de son plus bel ornement; le conseiller Bongers va se retirer, ou plutôt va devoir se retirer. M. Bongers est élu en qualité (3*e patron industriel. Il est forgeron. A la dernière révision de la liste des patrons industriels, le bureau de l'hôtel de ville fit demander à M. Bongers s'il avait encore des ouvriers à soii service;M. Bongers répondit que non et signa sa réponse. De patron il devenait-donc artisan et ne pouvait plus figurer sur la liste des patrons. Il en fut donc rayé. Les délais d'appel expiraient le 5 juin;l'af-fichage des appels a été fait aujourd'hui. M. Bongers n'a pas relevé appel de la décision que le raye de la liste des électeurs patrons pour les conseillers supplémen-! taires. Or, il est de jurisprudence que celui qui ne figure pas sur cette liste d'électeurs, ne peut plus continuer à exercer son mandat d'élu. C'est la jurisprudence qu'on a appli- amiJt 11. l p ia .tiai Feuilleton du «Nouveau Précurseur» 38 Puis FORTE Grand Roman PAR — Ah! je comprends la douleur maternelle!Qu'il est touchant le désespoir d'une mère!Moi, quand je vais à l'Ambigu, je pleure toujours. Elle s'arrêta et fixant un regard aigu dans les yeux d'Yvonne. — Où ' est-elle enterrée la petite morte? demanda-telle lentement. La cynique expression fit passer un frisson sur les traits de la jeune mère. Ayant toutes les superstitions de l'amour, elle se demandait si son propre mensonge n'allait pas porter malheur à son enfant. — Que vous importe? répliqua-t-elle avec rudesse. Mais l'autre, se faisant mielleuse : — Il m'importe beaucoup, belle éplorée. D'abord, je voudrais lui porter une couronne.On est pauvre, oui, mais on a le culte de la tombe et le respect des morts. De plus en plus angoissée et voulant à tout prix changer de conversation : — Est-ce vraiment l'objet de votre visite, madame Bartel? demanda Yvonne. Mais l'autre poursuivant son idée et regardant la jeune femme en face: — Ah! ah! elle est donc vraiment morte, la petiote? Mais alors, c'est d'une mauvaise mère de courir comme vous le faites les soirées et les spectacles. On m'a dit qu'on ne voyait plus que vous au théâtre, au Bois de Boulogne, dans la tribune des courses. Tenez, hier soir encore, paraît-il, vous étiez aux Folies-Bergère. Ah! Irène, Irène, rappelez-vous votre première clameur de mère: «Je l'aime!» Moi j'en avais les larmes plein les yeux. Doux Jésus, comme on vous a changée! L'exaspération d'Yvonne augmentait. Assurément, l'horrible vieille se moquait d'elle. Elle eût voulu sonner et donner l'ordre qu'on la jetât dehors. Elle n'osa pas. — Assez de votre bagout! dit-elle insolemment.Au fait et dépêchez-vous! —- Soit, dit là veuve Bartel en cessant de ricaner, j'arrive au fait, comme vous dites. ...Il est lamentable!... Voyez plutôt, madame la vicomtesse. Elle fouilla dans sa poche et en tira-so- 1 lennellement toute une liasse de papiers, des bleus, des verts, des roses, des jaunes. Puis, les étalant sur ses genoux: — Les temps sont durs, larmoya-t-elle Vous, ma belle, qui avez chevaux, voiture, hôtel, larbins de cuisine et d'antichambre, vous ne soupçonnez guère combien les temps sont durs! Mais nous autres, pauvres gens, nous souffrons et nous pleurons. Elle cueillit sur ses genoux un papier couleur d'azur, et le tenant entre l'index et le pouce: — Voici un commandement d'huissier d'avoir à payer à mon propriétaire, — car vous savez, hélas! que l'hôtel du Coq Gaulois ne , m'appartient pas, — trois termes arriérés. Soit un millier de francs, sinon expulsion et saisie! Quelles canailles, ces proprios!... Ce n'est pas tout, voici d'autres, poulets. Elle saisit trois autres papiers et poursuivit d'un ton geignard: Ce sont toutes lés feuilles du percepteur.Il voudrait faire vendre mes meubles, cet amour d'homme, parce que depuis un an je n'ai pas pu payer ma patente. Ah! aii! moi payer ma patente pour entretenir la fainéantise des repus-et des aris-tos!Plus souvept, ma chère! - Et que m'importent vos histoires! s'écria Yvonne avec colère. Payez ou ne payez pas! Mais laissez-moi tranquille! — Mauvais cœur! fit placidement la vieille. J'espérais bien que vous payeriez pour moi! — Moi! moi! Vous êtes folle! s'écria la jeune femme, de plus en plus irritée. — Non, on a de l'âge, mais on a encore son bon sens. Vous payerez pour moi! De geignante qu'elle était, la voix de la veuve était devenue presque menaçante. — Donc, reprit-elle, c'est deux mille cinq cents francs que vous allez m'offrir. Quinze cents francs pour le percepteur, sommation et commandement, tous frais compris. Pour le propriétaire, mille francs. — Je vais vous faire jeter dehors, madame Bartel! s'écria Yvonne. — Dehors!... Ah! ah! le temps est beau et j'aime à prendre l'air. Donc, deux mille cinq cents francs avant huit jours, madame la.vicomtesse, ou sinon je fais connaître à M. Frémont l'histoire de Mlle Yvonne Lambert. — Comment savez-vous mon nom? exclama la jeune femme, perdant en sa terreui tout empire sur soi-même. — Comment? mais on a sa police, et une police infaillible. — Je connais plus d'un mignon secret vous concernant, ma petite dàme. Je sais, par exemple, qui èst le père de cet enfant qui a vu le jour chez moi. Elle fit une pause, puis avec lenteur, scandant chaque mot, chaque syllabe: — Monsieur le comte Pierre de la Roche-briant du Menech? Sous le choc de cette révélation, Yvonne Lambert avait chancelé. Quoi, le douloureux mystère de sa vie qu'elle avait crû enveloppé, comme dans un linceïïli a .plus profond de son cœur, venait d'être si impudemment violé! Et par qui? Par cette ignoble créature qui espérait en tirer profit! Mme Bartel reprit d'une voix qui se faisait de plus en plus menaçante: — Et je ne désespère pas, ma belle vicomtesse, de découvrir bientôt la retraite où vous cachez votre enfant. Il vit encore et, fit-elle,en se rapprochant d'Yvonne, vous l'avez vu aujourd'hui,votre toilette en est la preuve! Cette fois, la jeune femme poussa un cri étranglé: Blanche comme un linge, elle fixait* sur l'impitoyable vieille un regard où se mê-1 laient l'épouvante,l'horreur et le désespoir. Elle s'efforça de parler. Ce fut en vain. Les mots refusaient de sortir de sa gor-ge.Et heureuse de son succès, Mme Bartel la contemplait en lui souriant. — Supposez, dit-elle très doucement, que, sortant de chez vous, j'aille de mon pied léger avenue du Bois-de-Boulogne, chez M. le banquier Gaspard Frémont. Les domestiques veulent me fermer la porte, mais, je pénètre tout de même. J'arrive jusqu'au cabinet de travail où cet illustre financier étudie les cours de la Bourse. J'entre et je lui dis poliment: — Monsieur le baron, le comte Pierre de la Rochebriant, votre gendre a été l'amant de votre maîtresse. Que dira votre fille si elle apprend qu'il est né un enfant de son mari et de la femme que vous entretenez? Voyez-vous l'étonnement... — Silence, interrompit fiévreusement Yvonne, on vient! En effet, une voix donnant des ordres aux domestiques se faisait entendre sur l'escalier.Quelques instants plus tard, on heurtait un léger coup à une porte et on entrait. C'était M. Gaspard Frémont. Il s'approcha d'Yvonne, et, avec désinvolture:— Bonjour, belle Irène, dit-il. On m'a çlit que vous aviez du monde, une dame... Où donc est-elle? San3 répondre, Yvonne désigna d'un coup d'œil la visiteuse. Mais déjà la femme Bartel s'était levée et d'une voix mieilleuse: — C'est moi, la dame; une amie de votre vicomtesse. Mais je me retire, monsieur le baron, ne voulant pas gêner vos épanchements. Et elle sourit d'un air qu'elle voulait rendre obséquieux. Puis elle se dirigea lentement vers la porte, et, s'inclinant très bas: — Vous avez tort, madame la vicomtesse, de ne pas profiter de cette occasion unique. Que sont trois mille francs pour vous? une misère! N'est-il pas vrai, monsieur le baron? — Trois mille francs, grommela le ban-quieur.C'est l'intérêt de soixante mille francs. De quoi s'agit-il donc? — De rien! interrompit vivement Yvonne. Ce n'est pas la peine d'en parler. — Mais si, mais si, riposta la veuve. Une surprise quelle pourrait vous ménager, monsieur le baron. Aussi a-t-elle grand tort de rie pas vouloir vous prouver son attachement pour vous. — Votre attachement pour moi? dmeanda le banquier à Yvonne. Que veut dire cette personne? — Mme la vicomtesse de Nangy vous l'expliquera, monsieur, dit là vieille. Je m'en vais! Elle fit une nouvelle révérence et se dirigea vers la porte. Au moment de l'ouvrir, elle se retourna vers Yvonne, je vous donne cinq jours pour vous décider. Passé ce délai, chère madame, il serait trop tard. Et elle sortit en laissant échapper un singulier ricanement. Quand la porte se fut refermée sur la* femme Bartel, M. Frémont s'approcha d'Yvonne.Il darda sur elle un regard perçant et soupçonneux: — Ah! ça! ma chère amie, voulez-vous m'expliquer quel est ce mystère? — Quel ton de mélodrame, cher monsieur, s'écria-t-elle avec un rire qui sonnait faux. — Point de détours, Irène, et répondez à mes questions. — J'écoute. — Quel est le sens de cette grotesque comédie à laquelle j'assiste depuis un quart d'heure? Yvonne s'efforça de prendre une attitude de dignité offensée: — Grotesque comédie! Vous vous oubliez, je crois, exclama-t-elle. (A continuer.) ft.

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This item is a publication of the title Le nouveau précurseur: journal du soir belonging to the category Liberale pers, published in Anvers from 1902 to 1914.

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