Le nouveau précurseur: journal du soir

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s.n. 1914, 12 August. Le nouveau précurseur: journal du soir. Seen on 24 April 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/pg1hh6d50x/
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lUnrtM'edi l*i Août lî)14 cïko cENsnaiigs» 80" année I*° Le Nouveau Précurseur A.BOKn^3"E3^3Œ33STTS ; ANVERS UI1 an 12.00 fr.; six mois 6.50 fr.; trois moi» 3-50 fr. INTERIEUR, - 15.00 fi;.; . 3.00 fr.; - 4.50 fr, HOLLANDE, » 33.OO fr.; . 16.00 fr.; » g-00 £• LUXEMBOURG, » 83.00 fr.; . 16.00 fr.; » «.00 fr. UNION POSTALE, * 43.00 fr.; . 21.00 fr.; » 10.60 fr. Tout «bonnement.se poursuit jusqu'à reW formel. ON S'ABONNE & Anvers au bureau ia journal et dans tow V» bureaux de» fMte» w Balgiq». JOURNAL DU SOIR TÉLÉPBOKES { SSSâtion: *• { 39, VIEILLE BOURSE. - ANVERS. A.3ST3Sr03ST0ES ; Ordinaires, la petite ligne. fr. 0.30 I Réclames, la ligne. . ; fr. 1.50 » 1 à 4 lignes . » 1.00 Faits dtvkks, la ligne . . » 2.50 Financières, la ligne . . » 0.50 ■ Chronique Anvers ...» 3.00 La annonces de l'étranger et de La Belgique &ont reçues aussi par VAgence Ravas, 8, place des Martyrs, à Bruxelles, 8, Placé dé la Bourse, à Paris, et 20, High Solborn, à Londres, On se bat à Tongres I i puis ce matin, une importante ren- j Constatons cependant que le seul tait outre a Heu entre des cavaliers allemands qu'elle s'est produite, montre que les enva-il des troupes belges. hisse.urs ne sont} pas les maîtres de la Resta bataille se dessinait en faveur des baye, comme oû le disait hier et que leurs tjjlgcs, ou plutôt des alliés, car des sol- avant-gardes dans la région au nord de jjts français combattaient à côté des nô- Liège, au lieu d'avancer ont une tendance à lies. reculer. Nous no connaissons pas encore le résul- Partout les Ijlelges luttent avec énergie et Ut de cette rencontre. arrêtent le coljjssc allemand. Tout indique qu'une bataille importante doit se livrer au sud de Liège, si elle n'est pas commencée depuis hier 9 heures du soir com~ «e le bruit en a couru. L'Etat-major général n'a fait ce midi aucune allusion à catte rencontre qui, par conséquent ««s'est pas encore produite. I. ... pont de !a Boverie, retournant sur la rive Ci matin la garnison allemande tle Liege , , . droite du fleuve. envoyé de3 renforts cFe cavalerie vers le Ils devaient s'être embarques a la gare au Longdcz. dont les voies conduisent vers la De nombreux cavaliers ont passe par le i région de l'Ourthe. Hier, près de Tirlemont t'n combat de cavalerie de certaine im- un coihmandant, et un lieutenant, p.ins Élance a eu lieu hier, entre Tirlemont et" qu'un très petit nombre d'hommes, tan saint-Trond, aux environs d'Orsmàel-Gns- : tués- que -blessés.' àaoven. Les combats ont recommencé après Des forces importantes de cavalerie aile- sur le front de Saint-Trond-,TodçigiiP, où h -aride, évaluées à plusieurs milliers d'hom- cavalerie allemande a tente l'offensive, nés et munies de mitrailleuses portées à Cependant, elle n'a réussi a peieei null i\::, de cheval, ont attaqué le régiment de part. Nos troupes avancées' restent su 1-Kiers envoyé à leur rencontre, en avant leurs positions. ïïrlem.ont. jl egt probable que ces engagements von Le combat commença à la carabine, puis augmenter d'intensité. is lanciers chargèrent et mirent en déroute Ue not!.e côté> COmme du côté allemand «ne partie de leurs adversaires. Ceux-ci ar- jj uy a eu jllSyu'ici que des troupes d'avanl rivèrent:alors en/force et mirent en action garde engagées. leurs mitrailleuses. j cs Ij^atiisseurs ont montré des sent: Devant le nombre et sur l'ordre de no monts peu humains. Sous prétexte que ne [«ut exposer inutilement ses forces, le ré- soldats se sont retranchés dans des ma rimm de lanciers recula après une éner- sons bordant les routes et y ont fait le cou '"/"e résistance. cie ,-ellj i]s incendient les habitations et or .Vous avons perdu deux officiers, dont tué les occupants de ces demeures. I PAS D'ENERVEMENT I -, ^■(lnrp.s que la Belgique ait> jamais vécues, I parce que des cavaliers allemands fo: ^fctoe quand elle luttait pour son indépen- çaic-nt sur des lanciers belges, clés timoré ■fonce naissante. des gens qui n'ont jamais confiance en lei ■ F;es armées d'aujourd'hui ne sont phis bon droit, -en la force de notre énergie, o: celles de 1830. Les armes sont cent fois plus iseraé le découragement et la crainte. Meurtrières, parce que plu^ rapides; les , Et nos braves soldats leur ont réponc soldats sont mille fois plus nombreux. en reprenant Landen aux Allemands, < Les armées qui seront aux prises compte- les faisant reculer jusqu'à la limite No '"itt près de 800,000 hommes, et toute fa- du champ de leurs investigations. mille belge aura un parent exposé au feu. # lît cependant nous devons rester calmel quoi qu'il arrive, et même si nous sommet Les opérations de la cavalerie alleman sans nouvelles de tous ceux qui nous sont dans la région Tirlemont, Waremme, Rail f'iers, sans nouvelles du pays lui-même, Trond. Tongres, n'ont pour but que.de kVl •; ;û les Belges aiment tant, quoique pen-, le pouls à notre armée. •'arit des années, ils aient affecté la pln.'l Chacun sait, le Roi y a passé une revi Optique indifférence. qu'une partie de notre armée se trouvait Le calme est la marque de courage du Louvain> n y a quelques jours. ''Vil «>rome du militaire. \ y ^le ' encore? Quelle est sa for, Soyons calmes. quelle est la direction qu'elle prend? tj # * x faut-il lui opposer? . Voilà toutes questions que la cavale Et pourquoi s'enerver? \allemande doit résoudre et c'est pour c> Les succès ne répondent-ils pas ample- ^'elle couvre en force cette rég'on, com: ment m nos espérances les plus osées? antérieurement elle avait couvert le Luxe Qui donc*il y a quinze jours, croyait que ,jour(y he]crQ les petits Belges auraient arrêté la colos- LJ Français ont ,hî.sli, les AUemar sale masse de l'armée allemande? di, régions du stid de la Belgique; les s Hier, des cavaliers de l'armée envahis- A be) fonf m,uler dans Ie nol,tl santé ont parcouru le pays au Nord-Ouest ijo Liège, entre Tirlemont, d'une part, et ZEDJ A ANVERS Les armes Le Bourgmestre a été invité à afficher l'avis suivant: «Le Lieutenant Général Gouverneur de la position fortifiée d'Anvers porte à la connaissance de la population anversoise qu'il est formellement interdit à toute personne non militaire d'être porteurs d'armes! * Les étrangers qui, même sans être porteurs d'armés, en recèleraient dans leurs habitations, seront considérés comme espions.»Les affiches Le lieutenant-général, gouverneur de la position fortifiée d'Anvers, porte à. la connaissance de la population anversoise qu'il est formellement interdit de faire placarder des affiches présentant un caractère anonyme.Seules, les affiches ayant un caractère officiel et émanant des autorités constituées, ou lés affiches ayant lin caractère commercial, sont autorisées. Ces dernières seront, au préalable, soumises du visa de l'autorité communale. La Croix Rouge de Belgique Le comité, désireux de faciliter son travail de comptabilité, désîreu'x également de pouvoir procéder plus aisément à toutes vérifications, a pris, concurremment avec l'autorité communale, certaines dispositions qui sont portées à la connaissance du public. Il a été décidé que toutes les listes de souscription, actuellement en circulation, seront rapportées, endéans les deux jours, aux bureaux du comité de la' Croix-Rouge, siégeant place de Meir, 30, Ces listes seront remplacées par des listes nouvelles, numérotées, portant le cachet de la Croix-Rouge, l'estampille de la ville, la signature de MM. Van Langermeersch et Edouard Lens, respectivement président et secrétaire du comité. Toute autre liste serait considérée comme irrégulière. Les bons de réquisitions La Banque nationale, pour éviter l'encombrement et par conséquent une grande perte de temps pour le public, a arrêté un roulement pour le paiement des bons de réquisitions militaires. Le paiement des bons pour l'usage des automobiles ne viendre probablement en ordre utile qu'à partir de lundi prochain. Le prix du pain Le bourgmestre a.pris l'arrêtjé. que voici: Revu sVr arrêté du 4" août 1^14; Vu la décision nouvelle du lieutenant général, gou^rnéur de la place fortifier d'Anvers, inspiré par les circonstances nouvelles;Porte à U connaissance de ses concitoyens qu'à dater de ce soir, le prix des denrées ci-après tst fixé comme suit: Froment, première qualité, maximum par i 100 kilogr. 25 francs; t Farine 00, maximum par 100 kilogr. 34 fr.: Pain d'un kilogr., maximum 0 fr. 35. Les commerçais et détaillants qui ven-i dront au-dessus t\e ces prix seront punis d*un emprisonnement d'un mois à cinq ans ? et d'une amende dé. 26 à 500 francs, avec v application éventuelle de l'art 85 du coda pénal. t Indépendamment do ces peines, les denrées alimentaires et Marchandises dénommées ci-dessus et se trouvant chez le contrevenant pourront en tout ou en partie, être saisies et confisquas. Elles seront immédiatement remises à l'autorité militaire. .'- Chevaux allafcands j Un escadron du 1er réginent des guides, ou plutôt ce qui reste de l'e^adron, en tout 17 hommes — est venu ce rratin à Anvers, pour échanger les chevaux ourbus contre d'autres pris aux Allemands et qui sont ^ prisonniers à Beveren-et à Sçint-Bernard. Il y a environ 150 chevaux allemands dans ces deux dépôts. Rémunération des voioitaires Un doute a surgi sur le pointde savoii si la rémunération prévue pour n période de mobilisation doit être allouée au famil les des miliciens de 1913, admises ou non au bénéfice de la loi du 110 août 19!}, ainsi qu'aux familles des yolo/itaires de ïferrièrt -1" enrôlés pour la durée dp la campagie. s, Le ministre de l'Intérieur a préveni le; ir 'autorités communales ftue cette rémméra rLt tion s'applique à ces deux catégorie. & soldats. Le département de la guerre s efforserî lu de dresser la liste des volontaires pour Jtr< ;ii communiquée aux coxinnunes, mais, en %t rd tendant, les administrations peuvent pay» l'indemnité à leur fî.mille, si elles ont ( preuve matérielle or morale que les inti ressés se trouvent réellement sous les dis peaux. I . le Jl va de $oi fju.e fi service des militain It rentrés ou admis dfns l'année après le li août n'ouvre des d-oits à l'indemnité qu dater de la rentré? ou de l'entrée effectif sous les armes. ie, Les communes :)ù se sont réfugiées di a familles ayant dioit à la rémunération venant des régions occupées par l'enner devront leur paver l'indemnité au même I :e? ire qu'à leurs administrés. Les îléwuetîianls iuoriestes rje C'est le moctent où tous les dévouemen se font jour Chacun veut, dans la m sure de ses/môyens, collaborer à la d ne fense de la/patrie et chasser de notre s m- l'enhaïsseu/ Nous ne devons plus parler de nos s< dats ni d/ nos volontaires qui courent ( masse à h frontière. On sait leur couraj ol" et leur abnégation- qui ont déjà émerveil le monàj civilisé. La gs/c'e civique aussi a une tâche nu et pénitle et nop' gardes s'acquittent de lei devoir avec un dévouement remarquable. D'autres travaillent dans des sphères plus modestes, il est vrai, mais non moins utiles. Ceux qui quittent la nuit leur foyer pour aller surveiller les entrepôts et les installations maritimes sous les ordres de M. le commissaire honoraire Evers, méritent éga- ; lement la reconnaissance de tons. Il en est de même des gymnastes qui ont formé un corps de pompiers volontaires et nous préservent ainsi d'un fléau presque aussi terrible que la guerre: le feu. Hier, M. Cupérus, président de la Fédération de gymnastique, a présenté au collège des bourgmestre et échevins le groupe dê gymnastes qui veulent bien assumer le rôle de pompiers volontaires. M. le bourgmestre De Vos el remercié chaleureusement ces gens de bonne volonté et a serré la main aux chefs et sous-chefs, MM. A. Hoedemaekers, 0. Delaise, A. Portielje, Van den Wijngaert, Lherlinx et Antonis. Au Palais de justice L'auditeur militaire est débordé. On lui adjoint un des juges d'instruction pour la besogne ardue dont on s'occupe en ce moment.La défense d'Anvers On sait que dès les premiers bruits de guerre des mesures énergiques ont été prises pour mettre notre place complètement à Kabri, Ces travaux se sont poursuivis et se poursuivent. encore. Ils doivent être achevés du côté du Nord, puisque les' ouvriers qui y travaillaient ont été remerciés. Cent mille francs pour la Croix Rouge La Ville vient de, voter un crédit spécial de 100,000 francs qui sera remis à la Croix-Rouge de Belgique, section d'Anvers, pour secourir les blessés. Ne pas confondre Messieurs Otto et AJbin Wiskemann, propriétaires de l'«Orfèvrerie Wiskemann», place de Meir, 22, à Anvers, sont sujets belges, nés de parents suisses, et ont rempli et remplissent encore tous leurs devoirs de citoyens belges. Aux destinataires des marchandises neutres Il est porté à la connaissance du public que les destinataires des marchandises neutres saisies à bord de navires ennemis dans le port d'Anvers, pourront être admis à en prendre livraison en s'adressant à cet effet, à M.. Emile de Bae.r, 26, Canal -des Bras-' seurs, au rez-de-chaussée du bureau clés experts nautiques: Les intéressés auront à se munir des pièces justificatives. Ils pourront, s'ils le jugent utile, demander l'intervention pour cette opération du consul de "leur nation. Le visage vanné, les yeux fatigués, deux Iignards du 14e catoyelït sans mot dire le square de la Banque nationale. Nous nous' emparons d'eux et les menons se réconforter dans un café des environs. L'exhibition de la carte de collaborateur au Nouveau Précurseur a tôt fait de leur dévoiler nos intentions, à la fois pacifiques et curieuses. Originaires de Tongres, ils parlent un flamand empreint de certaines intonations teutoniques qui à première ouïe pourrait engendrer une certaine méfiance à leur égard. Méfiance injustifiée, toutefois, car bientôt lour admiration pour la vaillance belge déborde, il nous faut les inviter au calme pour éviter l'attroupement des badauds.L'un d'eux nous fit remarquer sa casquette abimée par la maladresse du tir allemand. Est-ce bête, fit-il, que de ne pas pouvoir mieux viser? — A combien évaluez vous le nombre de soldats allemands anéantis' par lés forts liégeois? On. nous parle de 25,000? — Oh, certainement, fut la réponse, il doit y en avoir eu bien au delà, mais quant à fixer leur nombre, c'est impossible. —. Et nos troupiers, quelles sont leurs pertes? Un haussement d'épaules et des larmes qui perlent allaient être la seule réponse, lorsque le plus jeune, se ressaisissant, s'exclama: «Ben quoi, quelques centaines, et puis quoi, celà ne vaut-il pas la déroute des Allemands? ' — Déroute? ripostâmes no\ï.S, — Eh nui; déroute, 11 faut bien le dire; le soldat allemand n'est qu'une machine à ( activité limitée; il est assuieti par ses chefs; il obéit; il fait feu à l'ordre de son ! supérieur; mais il perd le nord lorsqu'une balle enneVnie supprime son conuuandani; 1 ;s le soldat Uleçnayid (l'existé plus' dès qu'il i 'lest livre à luLmêin'e: son éducation n ! *la prussienne en fait un automate, mats I e i}on un i Nous leur (temandons s'il est vrai qu'une f indication ert'onnée de la part d'un de nos ^ aviateurs a produit le triste spectacle de | nos troupiers faisant feu sur un détachement belge? l( Ql>! non. w'vHi;"ftssent-ils de s'exclamer, c'est un faux bruit, car tout chez nous est merveilleusement agencé! Is — Et l'aviateur tué? — Malheureusèment, vous avez raison "m e" œcl, mais il n'eut été pas possible qu'aucun o' H'ojeetile allemand n'ait porté. C'était un Kplan militaire monté par un officier, un d- dacteur et un observateur. Un obus alle-n mind, cette fois bien dirigé, l'a fait choir, îe Mais, hâtons-nous de le dire, sur le sol lé belge. pliant à l'armistice, de 24 heures, dê-le maide par les Allemands, il ne fut pas de ir 24 heures; les Allemands désiraient 30 heu res; on leur accorda huit heures de repos et la bataille reprit! Nos braves troupiers ne tarissent d'éloges à l'égard des brancardiers tant militaires que civils, qui font des prodiges pour enlever du champ de bataille les morts et les blessés, dont la vue pourrait produire une mauvaise impression sur nos soldats. Fiers de la bravoure et du beau zèle de nos troupiers, nous serrons avéc émotion la main aux deux solides gars, leur souhaitant bonne chance et... au révoir. d'ARGEVILLE. DANS LE PAYS De la monnaie On ne chôme pas à l'Hôtel des Monnaies à Bruxelles. Journellement on y frappe pour. 100,000 francs de pièces de 1 franc et pour 200,000 francs de pièces de cinquantes centimes.A la légation de France Depuis hier, le drapeau belge a été arboré à la légation de France à côté du drapeau français. Le cavalerie française Mardi 700 à 800 chevaux français conduits par la bride par des soldats français, sont passés avenue de la Toison d'Or, se dirigeant vers Etterbeek. Tous lés soldats portaient sur leur képi un petit drapeau belge. Les petits princes Les petits princes de Belgique se sont promenés hier après-midi à Bruxelles, la foule les a escortés tout le long des boulevards, où ils ont. été ovationnés à plusieurs reprises. Les relations ferrées entre la Belgique, la France et l'Angleterre La compagnie des chemins de fer du Nord annonce la mise en marche d'express de Palis à Lille, Bruxelles, Boulogne et Londres à partir d'aujourd'hui, souS réserve des événements et sans aucune garantje. Le premier départ de Paris se fera à 7 heures du matin. Le ' train prendra les voyageurs des trois classes partant de Paris pour Lille, la Belgique et Boulogne et l'Angleterre. Le retour se fera à Paris à 20 heures 25. Le train prendra seulement les voyageurs .pouE_Paris_et._Y.enaj]!, d'Angleterre, de Boulogne,, de Belgique et dé Lille. Les heures d'arrivée et de départ de Bruxelles et de Londres ne sont pas encore connues. Un aviateur anglais Lun^li dernier un aéroplane a survolé une partie du Limbourg belge et a pénétré en Allemagne en passant au'-dessus du Limbourg hollandais. A la frontière de l'Allemagne, il fut.soumis au feu de canons et abattu. L'aviateur a été blessé à la jambe. C'est un aviateur anglais; l'appareil qu'il montait était cuirassé; cet appareil a été transporté en Allemagne, à Bhegat. A Liège La ville de Liège est bien approvisionnée de vivres; d'importants dépôts de farine ont. été établis rue. Grétry. EN ALSACE D'après des nouvelles de source allemande, les Français auraient subi à Mulhouse un échec assez important. Le 15rne corps français aurait été rejeté jusqu'à près de }viinévil|e, en France. Les Allemands leur auraient pris 2 canons, un drapeau et 4 mitrailleuses. (Les Allemands n'auraient eu que 700 tués, dont un général. €es pertes nous semblent bien minimes étant donné les résultats affirmés; c'est pourquoi nous doutons de l'exactitude de ces renseignements,LES OPERATIONS FRANÇAISES Voici le communiqué du ministre de la guerre de France, passé à la presse hier soir à 11 heures. « Les troupes françaises sont, sur presque tout le front, en contact avec l'ennemi.- Les soldats français montrent partout un courage et une ardeur irrésistibles. Dans la région des Vosges, les Allemands ont attaqué, à Spincourt, dans "là soirée du 10 août., les-avant-postes français qui se replièrent. d'abord devant l'ennemi, mais reprirent l'offensive avec Vappui de l.a réserve. L'ennemi a été repoussé avec des pertes considérables. L'artillerie française a détruit une batterie allemande. Les Français ont pris trois ça-nons, trois mitrailleuses et deux eais^onn de munitions. Les régiments de pavaterie allemande sont très éproijvoa, la régiuii tle Château-Salins, vers Mon-< el, un bataillon et une 'batterie allemandes provenant de Vie et tentant d'attaquer les avant-postes furent repoussés avec de grosses pertes. Dans la même région, le village Lagarde, en territoire annexé, i\ été enlevé à la haïonnet-tP.Les Allemands se sont présentés devant Longwy qu'il* sommèrent de se rendre Le comman.lant refusa fièrement. La campagne de fauses nouvelles continue en Allemagne, où des affiches représentent le président de la République et le tsar à la potence. Les journaux allemands les répandent dans les pays «voisinants, notamment en Suède p.[ r,n Uanemark. — (Havas-BeUter). DES ESCARMOUCHES On signale des engagements entre Allemand? et Français sur le front à Lôngwy, Longuyon. Marville et Virton. Des patrouilles de cavalerie allemande on été rencontrées dans le nord de l'arrondisse ment de Montmédy. LES TURCOS Les troupes d'Afrique, principalement le: tirailleurs indigènes, ont terminé leur débar quement à Marseille et ont été dirigées su Belfo11. LES AUTRICHIENS Nous ayons dit que l'Autriche a envoyé deu: corps d'armée sur le Bhîn, et on rapporte leu : arrivée à Lutted. Elles arrivent trop tard, c'a ■I ■ SI! ■! Itf i W iT"»» ^31' .1 T-1I~.fl 'V»-^ ... - . les Français doivent être en possession Ue la rive du Rhin à cet endroit. On dit que lés deux corps d'armée en question sont le lie d'Ins-pruck et le 3e de Gratz. L'Autriche remplit le rôle qui eût éventuellement été assigné à l'Italie. EN RUSSIE Les nouvelles de Russie sont bonnes. Une ligne tirée du .Nord au Sud par Brest-Litovsk représente assez bien la ligne sur laquelle se tiennent les armées russes. La droite a envahi la Prusse orientale A Eydtkubnen et , a pénétré jusqu'à Solluponen. La gauche a traversé le Steyr en Galicie et parait opérer contre Lem-berg.De leur côté, les Allemands et les Autrichiens ont pénétré en Pologne. Leur triomphe y sera facile jusqu'au moment où ils approcheront île la Vistule et pénétreront dans les centres de la concentration russe à l'Est du fleuve. Les armées ennemies trouveront devant elles une. Russie unie ét préparée à tous les sacrifices. -Les mouvements que l'on signale sur les flancs de l'immense "front russe sont probablement de simpleg mouvements d'avant-garde, niais ils donnent à' penser qUe les armées eu arriére sont à peu près prêtes à entrer en action. Avant, la fin du mois, nous saurons ce que valent les armées en présence. SUCCES RUSSES On mande de Loutsk (Yolkyme) que, dans des combats, le 8 août et le 9 août, entre troupes russes et autrichiennes, entre l'otchaief et 13e-restetchko, les Autrichiens ont été repoussés. Ils se sont repliés sur Radzivilof et ont incendié Brody, que les Russes ont occupé. De nombreux Autrichiens ont été blessés, faits prisonniers et amené» à Berestétcliko. Les Russes ont repoussé les Autrichiens retranchés à Zolochtse, au sud-ouest de Radzi-wilow. Les Russes ont sabré un'peloton d'infanterie autrichienne. Les autres Autrichiens se sont enfuis. Un demi-escadron de lanciers autrichiens qui avaient franchi la.frontière à Volotscliik, a été attaqué par les Russes. Il a perdu 16 tués dont un officier et 3 prisonniers. Au-delà du Dniester les Russes ont attaqué le 8me lanciers autrichien qui a eu 10 tués. AUTRICHIENS ET SERBES En ce qui concerne les opérations militaires austro-serbes, l'Agence Reuter apprend des milieux serbes bien informés, qu'après des essais infructueux pour tràverer la frontière au nord de la Serbie, à sept différents endroits, les Autrichiens ont abandonné l'offensive ayant été sévèrement répoussés sur toute la ligne. Les Autrichiens ont subi des pertes énormes. Les pertes serbes sont également élevées Malgré toutes les attaques, pas un soldat autrichienne se trouve en territoire serbe. Les opérations militaires futures des Serbes dépendent de celles de la Russie. LES MONTENEGRINS A SCUTARi Une dépêche de Cettigné confirme que les Monténégrins ont occupés le mont Tnrraboch dominant Scutari {en Albanie). Depuis longtemps, depuis le début de la première guerre balkanique, le Mbnténégro a voulu s'emparer du port de Scutari qu'Essad pacha défendit contre eux. L'Autriche s'est opposée à ce que cette ville-leur soit attribuée après la guerre. LA COTE MONTENEGRINE L'Autriche affirme avoir mis le blocus devant, les deux ou trois ports du Monténégro. CATTARO BOMBARDE Les batteries monténégrines du Mont Lov-cen ont bombardé Cattaro. (Cattaro est le port autrichien le plus important, situé à l'extrémité méridionnale de la Dalmatie, dans l'Adriatique. Ce serait pour la flotte autrichienne un refuge assuré, s'il n'était exposé au bombardement du Mont Loveen, situé en territoire monténégrin et qui le domine). PAYS-BAS Mobilisation •La reine Wilhelmine a- ordonné la mobilisation d'une partie du pays et la mise à l'état (le siège du Brabant septentrional de la Zélande, du Limbourg et d'une partie de la province de.Gueldre. tières f°rCeS imposantes s0lU misées aux fron- ANGLETERRE Les suffragettes Toutes les suffragettes subissant actuelle-, ment la peine de l'emprisonnement, ont été remises en liberté sans condition. AUTRICHE-HONGRIE En Doimaîiç D après une dépêche 'de Niscli, donc de source^ serbe, la révolution aurait éclaté en Dnlma- ITALIE Neutralité maintenue On mande de Rome à l'«Eclair» que M. Tit-toni, dès son retour à Paris, a assuré M. Don-mergue.que sous aucun prétexte l'Italie ne se laissera entraîner à violer son engagement de neutralité absolue. BULGARIE Mobilisation Le Sobranié a autorisé le gouvernement a décréter l'état de siège quand il le croira nécessaire;Le gouvernement demande un crédit de cinquante in illions pour /la mobilisation éventuelle si les événements l'imposent. ROUMANIE La Roumanie sortirait de la neutralité Une dépêcne de Bucarest publiée par aQ(l_ zette de Cologne» affirme qu'au dernigsf^onseil tenu, le roi de Boumanie serait pa^énu à convaincre ses ministres, les chefs^s partis poli" tiques les officiers généraux*que le seul moyen pour la Roumanie dé s'v.ïfnmr.hir de la Russie • J*™ de se joindre résolument à la Triple-AI- Et le conse.-ù des ministres se serait rallié à cex avis. ncmvel ordre, nous tenons cette nou-» , i,°T £n*«ieie,,se. Il est parfaitement ■ nVn, H?ei" R,ouman|e n. PO»1' diverses raisons, . penche très longtemps vers la Triplice Ell» numn^rt"1^ " ;'Alltl irhe Par une convention r- cette convention, arrivée à son terme d échéance, na pas été renouvelée et le i caractère même des délibérations qui se sont r poursuivies a Bucarest montre que la Rouma-r me a les mains libres. «ouma

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