Le patriote

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s.n. 1914, 04 August. Le patriote. Seen on 23 April 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/n00zp3wt3d/
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Mardi 4 août 191L MHMMMT. « ..'*ttuaKayfe-. T¥i«V —m.rt.1-1 »| ■ i«rr-—' - — ■ o centimes le ^méro pour toute la Belgique. Trente-unième année N. 216 Administration (tél. H82) - Rédaction (tél. SS2) BRUXELLES 12, Mont«ane-*ux-Herb«3-Potttaire3, 12 Les manuscrits non insérés ne sont pat rendus. ABONNEMENTS BELGIQUE : Un an, 10 fr. ; 6 mois, 5 f» ? 3 mois, fr. 2.50. Étranger: Un an, 30 fr.; 6 mois, fr. 15.50; 3 mois, 8 francs. Hollande et Grand - Duché de Luxembourg l B mois fr 6.50; 0 mois ir U.50; 1 an Ir. ta-OU. A l'*trane»r. la ulupaxt des bureaux posteaui d*-lurent d*s abonnements avec réduction sur ces prix. LE PATRIOTE Trolsj^idition (miimit) ANNONCES (téléphone H82) Elles sont reçues exclusivement au bureau du PATRIOTE, 12, rue Montagne-aux-Herbes* Potagères et à l'Agence Havas, S, place des Martyrs, à Bruxelles. Sujets demandant place : 1 à 4 petites lignes 0.75 DEMANDES et OFFRES D'EMPLOIS id. i.OO ■—- : de 1 à 3 lignes 1 -20i (Chaque ligne supplémentaire) 0.40 BÊCLAMES, • - (av'les Bourses)la ligne 1.25 FAITSDIVERS(comm'.milieuouflnjrS^ou 3.00 REPARATIONS JUDICIAIRES : la ligne. . 4.03 NECROLOGIES : la ligne a.OO On ne garantit pas les dates d'insertion. UN ULTIMATUM ALLEMAND A LA BELGIQUE p. Réponse ' ferme et digne „. — Une nuit historique j Palais. — Le Roi sur le front de l'armée de cai « • • $ ■ y? s pagne. -- Le ministre allemand quitte la Belgique % 1 Un corps expéditionnaire anglais arrive avec Fret 1 | au secours de la Belgique. — Le Parlement be ; convoqué mardi. A l'heure où le Ministre d'Allemagne clarait hier, dimanche, que la Belg n'avait rien à redouter de la guerre et < lui paraissait même inutile de renonvi au nom de l'Empire, l'engagement de pecter la neutralité belge, un ultima était élaboré à Berlin : il a pour but d'o nir qu'elle facilite les opérations des t pes allemandes contre la France. A 7 heures du soir, dimanche, le mini d'Allemagne a remis cet ultimatum h 91 ministre des affaires étrangères de B< que. Le délai pour la répouse était fis lundi matin, à 7 heures. Dans la nuit,les troupes allemandes fi ehissaient la frontière belge à Visé. Lu h 9 heures, on les dit à Tongres, en qï tité considérable. Les communications téléphoniques ont interrompues dès le matin. A 9 h. 1/2, prévoit l'arrêt des communications téléj phiques, A La nuit de dimanche à lundi, sitôt l'u matum reçu, le Roi informé, le Conseil ministres délibéra, plusieurs heures, rant, au Palais, arec le chef et le sous-c d'état-major général de l'armée, le chc lier de Selliers et le baron de Byckel. La réponse à l'ultimatum a été confié M. Jules Van den Douve!, ministre d'E et à >1. Paul Hymans. Le projet en a t * -lî. iftgf «tf ilrtot qui a été présidé par le Roi; les délibé tions ont duré jusque quatre heures. La réponse à l'ultimatum est assnrém négative; à 10 heures, on n'en connaît ; encore la teneur» «*• La Belgique avait confiance en l'Allei gne, en la parole de ses ministres, et l'Empereur. Aussi la consternation a immense ce matin. Tout le pays fait avec son gouvernent et son Roi, un cœur et une âme» •% Le ministre d'Allemagne a quitté Brus les lundi à 9 heures, pour rentrer en A! magne. Le Roi sur le front des froup Le Roi, dit-on au département de guerre, se rendra sur le front des trc pes et prendra le commandement l'armée de campagne. Vive le Roi ! Vive la Belgique 1 V: l'armée ! La réponse à Fultinrïiuatu alteman « La réponse à l'ultimatum allema ist lerme et digne », dit un de ses e leurs. * Voioi oo qu'en dit un® dâpéoh© Havas Hier soir à 7 heures, le ministre d'A] magne à Bruxelles, a remis au nom de i gouvernement au gouvernement beige ultimatum l'informant que l'Allemagj ayant appris que des masses françaises i portantes se disposaient à opérer sur Gi et Namur, il se considérait dans l'oblij tion de prendre des mesures défensives que par conséquent il priait le gouver ment belge de faire connaître dans si heures si la Belgique était disposée à faciliter les opérations militaires. Le gouvernement belge a répondu qt était trM surpris de ces affirmations au * jet des mouvements de l'armée françai ayant reçu au sujet de la neutralité de Belgique les assurances les plus formel de la France, que d'ailleurs la Belgiq avait trop le sentimeut de sa dignité et ses intérêts, qu'elle s'appliquait à sau' garder depuis 1830, pour accéder à par< le mise en demeure, que la Belgique se fusait donc nettement à faciliter les opé: tions allemandes, protestant contre tdi violation de son territoire et résolue p tous les moyens en son pouvoir, à défenc énergiquement sa neutralité, formellemt srarantie par les traités ©t notaœaiment ï S. M le Roi de Prusse. Communiqué officiel sur L relations germano-belge. Lundi, à 10 heures, ce texte nous est remif Le ministre d'Allemagas a remii hier : ministre des affaires étrangères une not de la part de son gouvernement. _ A la. suite d'une délibération du Cons< des ministres auquel c;it ité appelés les n nistres d'Etat, le ministre des affaires étra gères a remis ce matin une note en répon au ministre d'Allemagne. Nul ne peut douter que le gouverneme n'accomplisse oomplètemens ses de.voira. " Une communication 1 allemande , A 9 h. S/4, M. le baron Van der Elst, - crétaire général du département des A i res étrangères, a porté à M. de Broqui . le, un pli urgent venant de la légation d , lemagne. s Pourparlers. > A la suite de l'ultimatum allemand ei ■ la réponse que le Gouvernement belge i faite, un pli, d'origine allemande, a été mis au ministre des affaires étrangère ■ Bruxelles. Il s'en est suivi, dit-on, , pourparlers sur la nature et la portée • quels on n'est pas encore fixé, , Au département des Affah étrangères règne une animation extraordinaire, 0 un va et vient continuel de diplomates, autos arrivent et repartent à chaque stant. La foule suit anxieusement ces allées venues dont elle entrevoit l'importai Les commentaires vont leur train. Au Département de la guerre l'animat n'est pas moins grande. Des estafettes partent dans toutes les rections. ; Les boy-scouts réunis dans la Cour l'hôtel de M. de Broqueville aident les i data cyclistes. devant le ministère. Le câble anglo-belge interromp Depuis quelques heures,le câble Bruxell Londres ne fonctionnerait plus. Sir Hei Villiers, ministre d'Angleterre à Bruxell est sans nouvelles de son gouvernement. Dans la nuit de dimanche à lundi, nombreux télégrammes avaient été échi gés entre le ministre d'Angleterre et £ chef, Sir Ed. Grey. Le limbourg n'est pas enval PAS D'ULTIMATUM ALLEMAND La Haye, 3. — De source officielle on i ment de la façon la plus absolue le br que le Limbourg Hollandais serait envj par les Allemands, comme le dit la proc mation du bourgmestre d'Anvers Aucun ultimatum n'a été adressé par 1' lemagne à la Hollande, contrairement bruit qui avait couru le matin. Pour le maintien du prix du pai On nous assure que le gouvernement b ge est en négociation avec des représenta] autorisés des négociants en froment et t meuniers, en vue d'arriver b une^entente i aurait pour conséquence de maintenir p> dant plusieurs mois le prix actuel de la rine et partant celui du pain, m BMJII Au Département de la Guerr Lundi, 10 heures. — Une délégation ci&liste. composée des députés Van den de, Bertrand, Royer, Hubin, Brunet Wauters se présente au cabinet de M. BroquoviUe. Les ministres sont on oonsi M. Wauters nous dit : — Non« venions entretenir le chef oabinet de la question des vivres. Mais va de soi,, vu la tournure dos événemen que nous nous bornons à exprimer la et vicfcion que le Gouvernement prendra ti tes les mesures nécessaires. » A cette heure, ajoute M- Bertrand, il inutile que nous distrayions une minu d'un temps précieux pour le Gouverneme: Et la délégation se retire. m»** De hauts fonctionnaires "des finances o apporté h plusieurs reprises de gros sa rempli d'or et d'argent LE GOUVERNEMENT A ANVERS! Rien n'est décidé à cet égard. H n'< même pas question, actuellement (lundi heures) de transférer le gouvernement Anvers. *** 11 heures. — On commence à envisager transfert du siège du gouvernement à A vers. A la Chambre des Députéi règne une animation extraordinaire, lundi 10 h. 1/2. Des députés de tous les pari viennent d'arriver et dans les couloirs < .commente très vivement les événements. C croit que la réunion du parlement sera ' j cée. Les membres des deux Chambre! | convoqués pour demain mardi à 10 h re *** On annonce que le Roi présidera la » ce de la Chambre des députés, mardi ' . prononcerait un discours. *** L'entrée du Palais de la. Nation, per porte principale, est exclusivement rés vée à MM. les membres du o,^r;is dipîor tique et des Chambres législatives ( Les cartes permanentes de la session éc lée sont valables pour la séance., Les communications télégraphiques et téléphonique Lundi, 10 heures. — Le servioe télég phique et téléphonique est supprimé a les lignes vers i'AIlemagne. Le service téléphonique privé est susp du avec les provinces d'Anvers, de Liège de Limbourg. Les communications coupé entre Liège et Bruxelles Les communications sont coupées ou h le point de l'être entre Bruxelles et Li& Le téléphone ne fonctionne plus entre < deux villes, depuis 9 heures du matin. Un télégramme que nous expédions — " gent^— à notre correspondant à Lî<^„ de possibilité d'envoi. À 9 h. 45, le téléphone fonction encore entre Bruxelles et Liège, nu seules les communications offîcieU sont transmises. Les archives à An ver Dans les administrations, on emballe t vreusement les archives qu'on va expédi sur Anvers. Anvers en état de siège. Anvers, 3.— Une proclamation du boni mestre d'Anvers dit que la place est n: en état de siège. •** Anvers, 3. — L'autorité militaire vient/ donner l'ordre de supprimer les appareils de légraphie sans fil qui existent encore sur les i vires séjournant dans le port d'Anvers. La situation d'Anvers n'a pas changé. La ; pulation est calme. Le ravitaillement à Anven A Anvers un comité officiel s'oooupe d cheter des vivres et de créer des magasi: communaux pour assurer le ravitailleme de la population.. Un GODSiili des ministre H Paroles de M. Helleputte 10 h. 1/9. — Un conseil des ministres « réuni en oe moment au palais de Brux' n les sous la présidence du Roi. Rencontré M. Helleputte qui s'y rendai Il nous a dit : L'heure qui vient de sonner*est la plu | grave que la Belgique a4 connue depui la proclamation de son indépendance jNous avons délibéré toute la nuit. Lt décisions que nous allons prendre peu vent être très graves. Nous comptons sur le patriotisme d tous les Belges. Que chacun fasse so devoir ! La nomination de deux nou veaux ministres d'Etat libe raux a été faite au cours du Conseil de Cabine tenu dimanche avant l'arrivée de l'ultim tum allemand. LES IMPRESSIONS DANS LES RÉGIONS MINISTÉRIELLE; Quelqu'un lance cette boutade * — L'Ultimatum paraît Stre an procéc pour s'assurer si l'armée belge était cap; ble de se mobiliser en cas de guerre. Aucu fait de guerre n'est signalé. Aucune esca mouche. Aucun point frontière n'a été to ché. La Hollande garde sa frontière holland belge. Pas un Allemand dans le Limbourg hc landais. Ce qu'on croyait être des Allemam c'étaient des Hollandais qui mobilisaient Nos aviateurs ont fait d'intéressantes r connaissances. *♦* Le gouvernement demande à la presse ( ' flétrir les manifestations dirigées cont l'un ou l'autre des pays voisins. NOS AVIATEURS. Les services de l'aviation militaire ont f) l'objet des soins tout spéciaux de l'état-maj< au moment de la mobilisation. M. Léon Gérard, président de l'Aéro-Club b ge est venu demander au Gouvernement l'aui risation de partir pour Anvers. Il pleure de joie d'avoir reçu cette autorû tion. II a également offert le concours d'unie diz: leïeSe aiîiêèabï4rto',Wôati"âiaFgt^itë'S8uJ 15,000 volontaires- Les quatre bureaux qui reçoivent les engaj ments de volontaires, sont débordés. .Pour le pays, le nombre des engagements i lontaires est de 15,000. Au bureau de la place de l'Etat-Major, r Royale, la foule est enorme. #** Les engagements continuent. Us arrive en masse. Des jeunes gens, de très jeun gens même, des hommes, se présentent demandent à prendre du service. Les demandes d'engagements et d'offi de service ont été extraordinairement no: breuses lundi matin. M. Pastur, le jeune député catholique Nivelles, a signé son engagement. * * * ( Le R. P. Provincial des Capucins de B( gique a mis à la disposition du ministère < la guerre ses maisons et ses Pères et Fr res. Il s'offre pour tous les services, aum i neries et ambulances. LE COURS FORCÉ DES BILLETS. La Banque .nationale de Belgique est di pensée, jusqu'à nouvel ordre, de l'oblig tion de rembourser s.os billets en espèces. Les billets doivent être reçus comme mo naie légale par les caisses publiques et p les particuliers, nonobstant toute convent» contraire. SUPPRESSION PARTIELLE DU SERVIC DES MANDATS-POSTES. Le service des mandats et bons postaux ( supprimée pour les provinces d'Anvers, de L ge et de Limbourg. LE TELEPHONE PUBLIC NE MARCHE PLUS A BRUXELLES. 2 h. 45 le service téléphonique nous refï une communication à Bruxelles avec une ag< oe de la oapitale. Le téléphone ne fonctionne pl que poux les administrations publiques. 100 MILLIONS D'OR DIRIGÉS SUR ANVERS. Un train spécial a quitté la gare.de Bruxel ^Nord), lunda, emportant à Anvers, 100 millic La France offre sa garantie à l Belgique. ~ La Belgique attendr et avisera selon les circonstan ces. - Les Allemands ne soni pas quant à présent entrés ei territoire belge. Lundi, 3 h. 1/2. D'après une note officieuse, il est permis d'affirmer qu'en cas d'hostilités dii gées contre la Belgique, la France s'est déclarée prête à remplir les obligatio incombant aux puissances, garantes de la neutralité de la Belgique, conform ment aux traités de 1839 et de 1870. Mais le Conseil des Ministres, dans la coni rence qui s'est terminée lundi à midi, a décidé qu'il ne ferait pas actuelleme appel à la garantie des puissances. Suivant les circonstances, le gouvernement belge avisera à l'attitude qu'il dev prendre. Le gouvernement affirme que, jusqu'à présent, les Allemands ne sont pas e .très en Beleiauft, ^ ~ " 's it' Les troupes allemandes ont-elles franchi la frontière belge ? Lundi, midi et demi. A 4 heures du matin,lun M, le go" , .rneu; le la position fortifiée Liège, à. faii ■irer cinq coups de canon par tous les forti le la position, afin de donner l'alarme c ioute l'armée. C'est ce fait, croit-on, qui a induit la po pulation à oroire que l'on se battait. M. Van Hoegarden, député de Liège, esi irrivé à 11 heures du matin de Liège, et lutomobile et est venu déclarer au dépar ;ement de la guerre que tout est calme dan; a région liégeoise et que l'armée belge n'' pas encore fait sauter les ponts, quoi qu'oi en ait dit. ♦% La situation de l'armée est excellente lous le3 régiments ont manœuvré oe ma tin comme d'habitude. A LA CONVOCATION DU PARLEMENT. UN CONSEIL DE CABINET. Les télégrammes d'Etat oonvoquan d'urgence le Parlement en session extraor* dinaire, ma.rdi à 10 heures ,sont prêts èi être lancés et le seront peut-être à l'issue» du Conseil de Cabinet qui se tient en cef moment. Tout le personnel de service de.s deu^ Chambres est convoque. / \ Les troupes françaises ont-elles franchi la lron*. tière belge? J Note Havas : 1 Bruxelles, . — Aucune confirmation offfc ciedle n'a encore été reçue de l'entrée de» troupes françaises en Belgique. / *% I Note de la même agence: ^ Bruxelles, 3. — La demande de l'aufci bassadeur d'Allemagne ne tendait à rien moins qu'à la mise à la disposition des AJi4 lemands des forts de Namur. On dit que le gouvernement belge aurait déclaré qu'il considérait comme ennemie,; toute armée étrangère entrant en Belgique, même les Français,si ceiui-ci entraient! en Belgique sans y être appelés. INTERDICTION DE L'EXPORTATION DE! DENREES ALIMENTAIRES. Est interdite l'exportation par toutes frontiè res de terre et mer haricots, pois, leguxno secs, pommes de terre et toutts autres denree alimentaires. SUSPENSION DE TRAFIC Bruxelles, 3 août . — Est suspendu jusqu' nouvel ordr&, le trafic complet des marchandise à gsande et a petite vitesse et des cohs postau à destination de la France via Blandain, Quiç vrain. ttoisin, Quévy, et Erquelumcs, ainsi au destination du chemin de fer Central neerlai Est suspendu jusqu'à nouvel ordre, le trafi complet des marchandises à grande et a petit vitesse et des colis postaux à destination : 1.) du Grand-Duché de Luremboure. de 1 AIi< ma<*ne et des pays au-delà lia Bleyberg (fror tière) Welkenràedt (frontière), Benonchamp (frontière). Stc.">enich (frontière) et Ath ; 2.) de l'Allemagne et au-delà, eu transit r>a les Pays-Bas. quand les envois sont accompagne re) Signeuls (frontière), Lamorteau (frontière] Givet et Vireux (frontièer). TRANSPORTS DES PRODUITS DE BOULANGERIE. A dater du 4 courant, un train extraordinaii sera mis journellement en marche pour le tram port des produits de la boulangerie en destin! tion d'Anvers (Sud).'tarages militaires devar la boulangerie militaire) . Ce train partira tous les jours de BruxeLU (ouest) à 10 h. 56 pour arriver à Anvers (Suq à 1 heures 29 de l'après-midi. SUPPRESSION DE TRAINS DE VOYAGEUR Treize trains de voyageurs ci-après seront sui primés à partir du 4 courant. Ce sont ceux poi tant les numéros : 181, 182, 90. 91, 585, 610, 6l 654, 3075, 3356, 3367, 2996. LES EFFETS DE LA MOBILISATION A BRUXELLES. Une boulangerie mise à sac. — Dimanch la foule a mis à sa« le magasin d'un boulan ger de la rue des Fleuristes qui réclamai cinquante centimes pour un pain. Plusieurs magasins de l'agglomératio ont également été saccagés. Dimanche soi la police bruxelloise a dressé de nombreu: procès-verbaux à charge de négociants e denrées alimentaires qui demandaient de prix excessifs pour leurs marchandises. Les effectifs de la police bruxellois étaient fort restreints par suite du dépar de deux cents hommes rappelés sous les ai mes, M. Max, bourgmestre de Bruxelles a demandé au Ministre de la Guerre qu les officiers et agents de police puissen rentrer dans leurs foyers pour reprendr leur service dans la police. En vertu d'un ordre de réquisition, pri conformément à la loi du 14 août 1887 e signé par le capitaine commandant de dii trict Blaize, il a été ordonné de fair procéder immédiatement, partout où il ai partiendra 1. Au relevé de tout approvisionnemon en gros existant en huile pour auito, pneu bandages et accessoires pour automobiles. 2° De mettre sous scellés tous ces appre visionnaments destinés à l'armée. Ce travail sera établi par quartier et 1 relevé devra parvenir, le plus raipidemen possib'e, à M. Max, bourgmestre de Bri x elles. *** A la suite de l'émotion qui règne à Bru xelles, M. Max vient d'ordonner à la pc lice de défendre aux marchands de crie les journaux. •** Tous les officions et agents spéciaux de 1 police bruxelloise ont reçu l'ordre de fair leur service en uniforme dans les différent commissariats. Il y aura toujours dans ehî que commissariat, un second officier qui s tiendra à la disposition de toute réquis tion. **♦ Par suite des réquisitions des automob les, beaucoup de chauffeurs sont sans en ploi, 1« gouvernement vient de les réquis tionner. LE DEPART DE NOS TROUPES SAMEDI MATIN Nos soldats ont quitté Bruxelles très tôi leur départ, a été émouvant. Tous les hommes étaient calmes, fier1 Mais cette sérénité ne cachait pas la rag qu'ils avaient au cœur,. Le pas était vif, alerte. Lee officiers a laient superbes et souriants. LA MARCHE DE LA TROUPE DANS L FORET DE SOIGNES. Les grenadiers magnifiques d'élan et d'en train ont traversé la forêt de Soienes. ei chantant « 1® Brabançonne j^ /'" Lorsque M. Pastur, député de Nivelles^ qui allait à Bruxelles signer son engagement rencontra le régiment, il descendit! d'auto. Il salua avec émotion les partants, qui lui remirent leur correspondance. Après des accolades émouvantes, le député et lea soldats se sont quittés au cri de : Vive la Belgique i ' UNE SOUSCRIPTION I va être ouverte sous les Auspices de l'Association de la Presse Belge pour venir en; aide aux femmes et aux enfants dos miliciens rappelés sous les drapeaux et qui ont, sans une minute d'hésitation répondu à l'appel du gouvernement. SUR LE RAILWAY. Le service des voyageurs est interrompu sur lai plupart des lignes de chemins de fer conduisant* aux frontières. Toutes les voies sont réservées à l'autorité militaire pour le transport des trou-^ Vr'ntr6 v.»ros fier 'mnaenr reBrarqna:oie. Les vôyageurs attyi.^ dent sans impatience l'heure du départ. Dan» les gares les soldats sont l'objet d'acclamation^ enthousiastes. BEL EXEMPLE. Dès le premier moment de la mobilisation ié notre armée, le Prince de Crov Solre, seigneur du Rœulx, s est empressé d6 télégraphier au Roi, priant respectueusement Sa Maieste de dispose® de sa personne et de lui faire donner ses ordres^ Le Roi, très touché de cette offre si patriotique, •> répondu télégraphiquement pour félicites le Prince et lui exprimer sa vive gratitude. Nous savons d'autre part, que la Princesse da Crov de Solre. née d'Arenberg, a mis sur pied la service de la Croix Bouge à Mons et, avec l'aida | du comité de Dames wallonnes, dont elle est l'infatigable présidente, prend en ce moment les dernières mesures, pour assurer le fonctionnement de cette admirable institution charitabe et par trioticjue, les secours aux victimes da la guerres FAUSSE NOUVELLE. On racontait, lundi, vers 3 heures aux abords de la Chambre et du département de la guerre qiu'un pharmacien de la rue du) Trône venait de recevoir d'un médecin de Verviers avis de préparer d'urgence dea pansements pour 1,500 blessés dirigés da Verviers vers Bruxelles. : Renseignements pris, cette informations est complètement fausse. Voici œ qui s'était passé : Un médecin d» la rue de Trône avait tout simplement prié; oe pharmacien de préparer des pansement^ pour les besoins éventuels de la Croix-Rouge. J La Croix Rouge Avis aux Dames Les femmes belges, qui voudraient s'ensi rôler dans les effectifs de la Croix-Rougtf sont priées de s'adresser ou d'envoyer leuij! adhésion à M. le docteur T-obinet, rue diï Commerce, 33, à Bruxelles. La Reine ef la Croix Rouge, La Reine s'intéresse vivement au service»; de la Croix-Rouge. Sa Majesté a reçu le Co* mité directeur de l'œuvre en Belgique. ' Ce Comité a tenu une réunion, qui a eui lieu au département de la guerre. Des som< mités médicales du pays y assistaient. i Toutes les dames qui voudraient s'engaJ ger dans la Croix-Rouge doivent s'adresse^ d'urgence au Comité de 'eur commune., • Od mi On Cardinal mereiei Malines, 2 a-oût 1914, j Au clergé et aux fidèles i du diocèse de Malines» j Nos bien chers frères, Hier, now faisant l'interpiète de vos sentiments, nows envoyions à n&3 soldats le saluât de l'attachement fraternel, de la reconnais* sance, du respect. Noue avons chanté aujourd'hui pour eux*' dans notre église métropolitaine, les Litanies de tous les Saints; nous !es avons vua de près, nous nous sommes incliné devant eux, nous les avons bénis. I Us sont alertes, vaillants, mais il n'est paa malaisé de lire sur leur front la mélancolie! de leurs souvenirs, plus encore^ peut-être,; que l'inquiétude des perspectives ai demain* Leur vie, ils en feraient, sans beaucoup yi penser, le sacrifice, maie, à leur foyer, il manque une tête, il manq ie des bras et ils cherchent avec angoisse qui, durant leuis absence, aura soin de leurs vieux parents,; de leur femme, de leur mère, de leurs petits enfants. Le Gouvernement siaat de ^rendre onfl

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This item is a publication of the title Le patriote belonging to the category Katholieke pers, published in Bruxelles from 1884 to 1914.

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