Le petit times: organe antigermanique destiné au développement des relations économico-amicales avec les pays de langue anglaise

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01 November 1918
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s.n. 1918, 01 November. Le petit times: organe antigermanique destiné au développement des relations économico-amicales avec les pays de langue anglaise. Seen on 23 April 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/dj58c9sb5r/
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Le Petit Times Organefantigermanique destiné au développoment des relations économico-amicales avec les pays de langue anglaise - Ce journal deviendra hebdomadaire dès que les circonstances le permettront. Direction : Marco MARCOVICI Auteur Polyglotte 108 Boulevard du Nord BRUXELLES La Roumanie déclare la iriierre à l'Allemagne Ultimatum à la Hongrie I ■ TT« J ~ T / TT LaRevanclieflelaRoumanle Posté comme une sentinelle avancée entre l'Occident et l'Orient, ce pays est une veritable lie latine dans une mer slave. Tout comme la France, la Roumanie avait son Alsace-Lorraine. Elle réclamait à la Russie, la Bessarabie, et à l'Autriche, la Bucovine et la Transylvanie. Mais ces deux ex-grands Etats ont toujours refusé d'écouter les doléances des Roumains, et pour cause. La guerre mondiale éclate. La Belgique est envahie, la France est menacée. Les cœurs des 8 millions de Roumains, ces Belges de l'Orient battent pour leur grande ainie : la Belgique. Ils battent aussi pour la France, leur sœur aînée. Mais ils craignent de subir le sort de la Serbie, faute de secours des alliés de l'Occident.Les Russes, ses voisins, ne lui inspirent pas trop de confiance. On se rappelle que dans la guerre russo-turque deco les Ro umains sont intervenus au sernrs des Russes, q ui allaient être écrasés pa Osman Pacha, le fameux généralissime ottoman. Ayant assuré la victoire aux Russes, les Roumains reçoivent comme récompense la Dobroudja, une sorte de Sahara d'Europe, qui leur appartenait jadis et ils doivent céder à l'Empire du Tzar, la Bessarabie, pays de grande fertilité. La Roumanie, prudente, n'allait pas se jeter dans cette mêlée universelle, les yeux fermés, surtout que les Russes n'étaient pas en mesure de la soutenir. Saint-Pétersbourg lui montre la Transylvanie à délivrer, lui promettant de tenir les Bulgares en échec. Le gouvernement de M. Bratiano crut à la parole de Sazonoff, qui lui disait: Aujourd'hui ou jamais /La reine Marie de Roumanie, princesse écossaise et nièce du roi d'Angleterre, entraîne son royal époux, dont l'âme est purement roumaine. Tournant le dos à la Dobroud ja, où 80,000 Russes devaient barrer le passage aux soldats Bulgares, les troupes du roi Ferdinand de Roumanie passent les montagnes des Carpathes, bousculent le cordon autrichien qui garde la frontière... Victoires sans lendemain ! Les Bulgares, aidés par les Allemands, s'avancent. Les Russes sont partout... excepté en Dobroudja ! L'armée russe de 80,000 se réduit à peine à 10,000, et les 400 mitrailleuses envoyées par les alliés et qui d'Arkhangel, où elles sont débarquées, sont attendues de jour en jour à Bucarest, sont gardées à Saint-Pétersbourg pour y tenir en respect un peuple qui fermente. La rumeur publique prétend — et cette affirmation n'a jamais été contredite — que Stoessel, le généralissime russe, et la Tzarine même n'ont pas été étrangers au retard ou au manque de secours de leur pays pour les Roumains. Ainsi trahie, abandonnée, accablée par les forces coalisées, la Roumanie, après une lutte héroïque, durant laquelle elle avait déjà élibérée presque toute la Transylvanie de la tyrannie hongroise,est obligée de rebrousser chemin .. On connaît la suite. La Russie, son alliée apparente, était devenue, en réalité, son plus grand ennemi, avec la perspective d'être prise à revers par les révolutionnaires marxistes. Mais la diplomatie roumaine veille. Profitant des luttes intestinales de l'ancien empire moscovite, l'armée roumaine qui, loin d'être écrasée, s'est maintenue toujours debout, passe la rivière du Proutoul et occupe la Bessarabie, élibérant ainsi une population de 2 millions de Roumains, heureux de retrouver leur mère-patrie. Si, comme il résulte des promesses du président Wilson, la Transylvanie et la Bucovine seront rétrocédées aux Roumains, la Roumanie rétablira sont erritoire de l'époque romane, connu sous le nom de Dacia-Trajana.Avec une population totale de plus de 12 millions d'habitants, avec le Danube, la mer Noire et les montagnes des Carpathes, la Roumanie redeviendra le plus grand et le plus beau pays de l'Europe orientale. Marco Marcovici. P. 3. — Au moment de mettre sous presse nous re-eerons la communication de» nouvelle» concernant lt pat rra #»»*■» l'Allamaja» at l'Ulliwatwm a Hongrie Il se confirme que le Gouvernement national Roumain, soutenu par les Alliés, a déclaré de nouveau la guerre à l'Allemagne. La Roumanie a également envoyé un ultimatum au Gouvernement républicain Hongrois, lui accordant un très court délai pour l'évacuation de la Transylvanie, dont la population de race roumaine s'est déjà soulevée et a chassé les .autorités officielles. Budapest,la capitale de la Hongrie,va être occupé par une division française sous le commandement du général Henrys, qui vient de traverser la Roumanie et la Transylvanie. Durant la guerre mondiale, au milieu de ruines, vandalisme et extermination de vies humaines ; au milieu de bombardements et de torpillages, une voix humaine, quoique autoritaire, s'est élevée pour crier à l'ennemi : « Halte! ». Cette exhortation, dite d'abord sous forme de conseil, s'est transformée bientôt en menace, pour finir par une exécution Le grand ennemi n'a pas compris raison, et voici la voix du Président Wilson, remplacée par celle du canon américain, qui a su vite étouffer celle de la Germanie, déjà enrouée et cassée. Au Congrès américain du 8 janvier 4918, Wilson, cet homme de cœur et filo-belge par excellence, s'est écrié que : " Le monde entier est d'accord pour dire que la Belgique doit être évacuée et restaurée, sans que la moindre tentative soit faite pour limiter sa souveraineté qu'elle possède au même titre que les autres nations libres. , Dans celui du 12 février, même année, il a dit notamment : " Toutes nos forces seront mises au service de cette guerre de délivrance, guerre qui doit mettre un terme aux projets de domination d'un groupe égoïste de souverains autocratiques. Quelles que soient les difficultés à surmonter, nous demeurerons immuables dans notre force, bien décidés à ne pas continuer, à vivre dans un monde dominé par la force et les intrigues ! , Et à cette occasion, le Président n'a pas non plus oublié la Belgique : * D'autre part, a-t-il dit, la Belgique doit être évacuée et rétablie, quels que soient les sacrifices que cette évacuation et ce rétablissement puissent entraîner, quelles que puissent en être les conséquences. , Wilson, qui portait déjà le titre de Prince de la Démocratie, a travaillé depuis le début des hostilités, à mettre fin à la boucherie prussienne. Et les sujets du roi de Prusse exilé, qui faisaient jadis la sourde oreille aux propositions de Wilson, ont été bien heureux de s'adre-ser à lui, pour que l'on mette fui à la guerre qu'ils ont fomenté depuis de longues années! Mais comme l'ennemi ne cessait pas ses injustices envers la population civile, Wilson fit savoir, le 15 octobre 1918 que : " Les Alliés ne consentiront pas à un armistice, aussi longtemps que les Allemands continueront les traitements inhumains, les pillages et la destruction. , Le monde sera donc unanime de proclamer le président Wilson : Le Champion de la Paix Universelle ! M. M. Vive la Belgique — Vive les Alliés! Un mot de Leopold II. Sans ambition politique,la petite Belgique veut être de plus en plus la capitale d'un notable mouvement intellectuel, artistique, civilisateur et économique, être un membre modeste, mais utile, de la grande famille des nations, et rapporter sa petite part de service à l'humanité. LÉOPOLL) II. Le Sens de la Victoire (Extrait du Temps 18 octobre 1918.) Les lecteurs du Temps voudront bien reconnaître que, depuis trois ans, j'ai toujours prévu et annoncé notre victoire, avec une confiance que d'aucuns ont pu parfois taxer d'optimisme tendancieux. Même aux heures critiques que nous avons traversées, naguère encore, j'ai conservé, autant dans la justice immanente que dans la force supérieure de la France et de ses alliés, une foi sereine et communicative. Et certes, ce n'est pas pourtant sans avoir discerné et dénoncé, avec bien d'autres, toutes les fautes, toutes les erreurs, qui ont prolongé la guerre. Mais j'ai vu et jugé aussi celles de l'adversaire, et il ne me paraissait pas possible que l'Allemand qui, après un mois de campagne, avait été arrêté à la Marne en 1914, qui n'avait pas pu réaliser du premier coup les certitudes de vaincre sur lesquelles il s'était fondé pour déchaîner la guerre, fût capable de reprendre le dessus et de résister à la coalition qui se dressait contre lui. Et cependant, il a remporté des victoires incontestables; il a porté l'invasion et la bataille sur les territoires ennemis. Les nations al liées ont ainsi payé la dure rançon de l'infériorité de leur organisation militaire et de leur préparation guerrière. Et il arrive ceci, qui explique, à mon avis, jusqu a un certain point, le brusque et inattendu renoncement de l'Allemagne à continuer la lutte, c'est que la victoire des alliés n'est acquise que sur les champs de bataille de France, de Belgique et de Serbie, hors des teri itoires allemands, qui n'auront subi ni les douleurs de l'invasion ni la dévastation de la bataille. Les armées allemandes sont sans doute à bout de forces; l'Allemagne est exténuée, l'estomac du peuple allemand défaille; ses complices, l'Autrichien, le Bulgare, le Turc, lâchent pied. Mais les chefs militaires, dans l'amertume de la défaite, peuvent s'enorgueillir d'avoir épargné à leur pays les maux directs de la guerre, et d'avoir cédé, comme Napoléon, qu'à la supériorité d'une coalition formidable. Quelles que soient les conditions de paix dont sera frappée l'Allemagne, il resterait à ses ppuples, avec l'espoir du relèvement, le sentiment profond d'avoir combattu pendant quatre années, glorieusement, en pays ennemis et de n'avoir pas souffert les mêmes terribles épreuves que leurs adversaires. Et un tel souvenir, bien entretenu par une habile politique, suffirait à arrêter toute transformation de leur mentalité et à les maintenir dans le même esprit, sous la discipline prussienne, qui réserverait les reprises de l'avenir. Et c'est pourquoi il aurait fallu que la guerre fût portée en territoires allemands, que les pays allemands connussent à leur tour la ruine et la destruction.Mais si l'apparente défaillance de l'Allemagne évite précisément cette dure et nécessaire sanction à ses populations, les alliés n'en ont pas moins le droit et le devoir de faire entrer leurs armées victorieuses, armes sur l'épaule, si l'on veut, mais drapeaux levés, dans les pays allemands, et de les y établir tout le temps qu'il faudra pour que soient payés les comptes de la guerre. Et l'armistice, qui n'est que l'introduction aux conclusions de paix, prend tout soit caractère par cette pénétration en territoires allemands et pat leur occupation. Les conditions de l'armistice donnent le sens de la victoire. Je ne veux les considérer ici qu'au point de vue militaire, qui est d'ailleurs le seul, auquel se place un armistice. Désarmer le vaincu, le mettre hors d'état de reprendre les armes par traîtrise et guet-apens, telle est la condition essentielle de tout armistice imposé par le vainqueur. Mais dans l'affaire actuelle, qui dépasse infiniment les leçons de l'Histoire, il ne s'agit pas d'un desarmement partiel et momentané, d'un aveu de la défaite par capitulation, précédant un traité où le vaincu paye son dû en territoires et en argent, Nous ne pouvons même pas comparer la Numéro 2. Novembre 1918. DOCUMENTS HISTORIQUES PRIX : 1 5 eentimas.

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