Le peuple gantois

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04 September 1914
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GANTOIS Édité par la Société Coop. « Volksdrukkerij » 29, Rue Haut-Port, 29, GAND. Édité par la Société Coop. « Vo ksdrukkerij » 29, Rue Haut-Port, 29, GAND. Les français échappent à l'enveloppement LE C OUVERNEME NT QUITTE PAS» Une grande victoire russe en Galicie U SITUATION DE «11)1 Gand, 3 septembre-Le Daily Telagraph dans un article remarquable sur l'anniversaire de Sedan, appréciait ainsi la position des armées alliées et de leurs ennemis : « Nul doute que les Allemands ne tâchent de pousser à travers les troupes alliées. Mais si ces troupes sont suffisamment retranchées et si les français sont revenus de leur erreur fatale de disperser leurs forces sur un front immense plutôt que de les concentrer aux points vitaux, nous ne devons avoir aucune crainte. L'offensive allemande ne peut durer plus longtemps. Encore une vigoureuse résistance et cette offensive doit dépenser ses dernières forces. » Le généralissime Joffre, si nous en jugeons d'après ie communiqué officiel du ministère de la guerre de France, suit une tactique à peu près analogue à celle dont parle le correspondant militaire du Daily Telegraph. Après avoir résisté pied à pied, pendant huit longs jours, à, l'offensive allemande dirigée contre son aile gauche, le généralissime français a ordonné aux forces alliées de se replier en partie vers le sud et en partie vers le sud-ouest, afin d'échapper au mouvement enveloppant des allemands et parce qiïune action décisive eut été dangereuse dans de pareilles conditions. La conséquence de ce mouvement sera, sans doute, de rapprocher les allemands jde la Capitale de la France, mais au prix de quelles pertes redoutables ! Mais, en même temps, les armées al liées se replisant sur leurs bases restent intactes et se fortifient par d'adjonction d'éléments frais, en vue d'une action décisive.Il est certain, dès aujourd'hui, que la marche des allemands en France, même victorieuse, sera très lente, très pénible et par conséquent très dangereuse pour nos ennemis. Chaque jour qui passe affaiblit leurs troupes et diminue leur chance de victoire. Le gouvernement de la République va quitter Paris. C'est que les autorités militaires croient un investissement possible. Cela ne signifié point, toutefois, que l'action des alliés en France sera, par le fait, frappée d'impuissance. Loin de là. N'oublions pas que le grand auteur militaire, von Bernhardi envisage comme une éventualité désagréable, mais sans conséquence décisive, l'occupation de Berlin. Ayons donc confiance. Nous devons l'avoir d'autant plus, que r7-' l'Est les meilleures nouvelles nous arrivent.Les russes viennent de remporter un grand succès et une brillante victoire. Us chassent devant eux, les troupes autrichiennes et ils vont pouvoir hâter leur marche sur la Capitale du Kaiser. Et ces bonnes nouvelles sont d'autant plus réconfortantes, que le bruit d'une grande victoire allemande sur les russes est controuvé. Ils s'agissait d'un simple succès local, sans conséquence. En France Le Communiqué français Pour éviter l'enveloppement, les français se replient sur un autre front. - Le gouvernement quitte Paris ANVERS. — Communiqué du ministre de la guerre le 1 ceptembre à 23 heures : A l'aile gauche, par suite de la continuation du mouvement enveloppant des Allemands et afin de ne pas accepter une action décisive qui aurait peut être engagée dans de mauvaises conditions, les; troupes françaises se replièrent en partie vers le sud, en partie vers le sud-ouest. L'action engagée dans la région de Rethel a permis aux forces françaises d'arrêter momentanément l'ennemi. Dans le centre et à droite, à Woevre, en Lorraine et dans les Vosges, situation Bans changement. * * * PARIS. — Un manifeste du président de la République et du gouvernement, annonce qu'à la demande de l'autorité militaire, le gouvernement transporte momentanément sa résidence sur un point du territoire où il puisse rester en relations constantes avec l'ensemble du pays. (Bavas.) Les français auraient ané« anti les allemands ilans Gharleville Par une ruse de guerre, les Français paraissent avoir attiré à Charleville un grand nombre de troupes ennemies avec canons et tout leur matériel. Les Français firent sauter les trois ponts, coupant net toute retraite et faisant tomber une grêle d'obus sur les Allemands. En moins de dix minutes, toute la vi.le fut rasée en même temps que les troupes ennemies qui l'occupaient. Le bombardement de Pont-à-^Sousson. — Une protestation du gouvernement français Le mémorandum suivant a été adressé par le gouvernement français aux puissances signataires des cenventions de La Laye, après le bombardement de Pont-à-Mousson: « Le 11 août, à 3 h. 30, le 12 août, de 10 heures à 12 heures, et le 14 août, de 4 heures à 6 heures, sans aucune sommation ni avertissement préalable, la ville de Pont-à-Mousson (Meurt&e-et-Moselle, 13,000 habitants), ville ouverte et non défendue, a été bombardée par les forces allemandes dans les conditions suivantes : Le bombardement a été effectué au moyen de canons placés et dissimulés de l'autre côté de la frontière. Un aéronef, ayant pris position au-dessus des batteries, permettait de rectifier lf tir. Celui-ci a porté plus particulièrement sur l'hôpital, monument historique, régulièrement signalé par le drapeau de la Croix-Rouge. Les obus tombés dans la ville ont tué 7 personnes et en ont blessés 8 autres, toutes des femmes et des enfants. Les conventions de La Haye ont été ainsi violées sur les points suivants : 1. Le bombardement s'est effectué contre une ville ouverte et non défendue (art. 25 du règlement annexé à la convention 4 de La Haye) ; 2. Le bombardement a eu lieu sans avis préalable (art. 26 id.); 3. Il a spécialement porté sur un hôpital, monument historique (art. 27 id.). On cherche vainement le but de oe bombardement; il n'a été précédé d'aucune sommation de reddition et n'a été suivi d'aucune reddition, ni d'aucune occupation par les forces ennemies qui ne se sont même pas présentées devant la localité. Il constitue donc un acte de cruauté in-utile. » En Belgique Les communiqués officiels ANVERS, 2 seplembre. — 10 1/4 heures soir. — Situation inchangée dans les provinces d'Anver et de Limbourg. Les Allemandsincendié quelques fermes dans les environs de Merchtem et d'Assche. Gand ENSEIGNEMENT PROFESSIONNEL La réouverture des cours du jour dans les écoles professionnelles communales aura lieu aux dates fixées avant les vacances d'été ; à avoir : a) paur les Ecoles Carels et Nicaise le lundi 7 septembre, à 7 h. du matin pour les élèves ayant déjà fréquenté l'établissement, à 9 heures pour les élèves nouvellement inscrits ; b) pour l'Ecole du Livre, le jeudi, 10 septembre, à 8 heures, pour les élèves de la section de matin, à 2 heures, pour les élèves de la section de l'après-midi; c) pour l'Ecole professionnelle de jeunes Filles (rue des Deux Ponts), le jeudi, 10 septembre, à 8 30 heures ; d) pour l'Ecole professionnelle ménagère, rue Ste Marguerite, le jeudi, 10 septembre, à 8,30 heures. —= 1 u-—«**-• le " Zeppelin „ au-dessus d'Anvers Nouveaux détails. - Troisième apparition. - Il est dépisté C'est dans la nuit de mardi à mercredi, à 3 h. 1/2 du matin, que le Zeppelin survola les environs d'Anvers. Il avait été aperçu une première fois vers 11 heures du soir, mais les projecteurs le firent fuir. Après avoir fait divers crochets, il revint à 3 h. 1/2 et jeta plusieurs bombes en différents endroits atteignant deux constructions où sont établies des ambulances sur lesquelles flotte le drapeau de la Croix-Rouge. Les forts dirigèrent un feu nourri sur le dirigeable qui a été atteint par de nombreuses balles, mais il a néanmoins réussi à s'échapper dans la direction de Malines. D'après l'analyse qui en a été faite, les projectiles lancés par le «Zeppelin» sont inconnus dans l'artillerie et différents de ceux qui atteignirent la ville la première fois. Ils se composent d'une double enveloppe mince et à fragmentation préparée par des joints, dont les rivets, en forme de champignon, font balle. L'intérieur est rempli de boulons et de rivets. On fait observer que c'est la première fois qu'on trouve des boulons à l'intérieur d'engins militaires. C'est de cette façon qu'étaient composées les bombes fabriquées par Bonnot. L'autorité militaire recommande une fois de plus à tous les gardes qui n'ont pas d instructions spéciales de ne pas tirer sur les Zeppelin. Toutes les dispositions sont prises pour ies dépister et pour les atteindre. Tout tir non commandé ne peut que gêner l'action des postes, placés sur les divers points d'où les Zeppelin peuvent être abattus. Que ce dernier avis soit enfin écouté ! On écrit d'Anvers à la date du 2 septembre : Le Zeppelin a reparu cette nuit mais il n'a pu survoler la ville. Les projecteurs l'ont dépisté à temps pour l'empêcher de commettre des dommages importants. Les Allemands lancent des bombes à Semerzaeke, Wetteren, Eyne En attendant l'occasion de commettre leur attentat à Anvers, les passagers du Zeppelin ont fait tomber quelques bombes de-ci de-là. Notamment à Semmerzaeke, à 250 mètres de l'Escaut. Les habitants ont été réveillés par l'explosion. La bombe est tombée dans une prairie où elle a fait un trou de deux mètres de profondeur. La gendarmerie a fait rapport. Puis à Wetteren, au hameau Fantegem, non loin des viaducs du chemin de fer Bruxelies-Midi-Ostende. La bombe est tombée, ici également, dans une prairie, près de la ferme Cornelis, mais n'a pas fait explosion. F.'le s'est- enfoncée profondément dans le sol. Ensuite à Eyne. Ici non plus, aucun dégât. Le transfert des malades de Malines Mercredi soir, vers 6 heures, sont arrivés à Gand-Sud, par train spécial, tous les pensionnaires de l'hôpital de Malines : vieillards, hommes et femmes, atteints de maladies mortelles, enfants malades. Il était plus de 11 heures lorsqu'on eût achevé de transporter, avec tous les ménagements nécessaires tous ces malheureux. A notre Littoral ! La flotte et les troupes E Anglaises j Dans le courant de la semaine passée ce f |ut à Qsteade un mouvement extraordinaire I ^ vjo/uoc ae uouarquemëiii/s contissels de r troupes anglaises. C Ces débarquements s'effectuèrent sous la c protection d'une partie de la flotte de ] guerre anglaises dont les lourds bâtiments j vinrent stationner en vue de la ville. L'armée anglaise débarquée campait aux environs de Westende, le long de la chaus- 1 sée de Nieuport I Depuis deux jours les troupes anglaises c sont parties ainsi que la flotte pour une j destination inconnue. On pense que l'armée débarquée est allée joindre les armées alliées. Débarquement sie troupes E belges t Hier après-midi trois grands steamers J français sont venus ancrer en rade d'Osten-de. À cause de leur trop grand déplacement d'eau, ils ne pouvaient entrer dans le port. Un petit vapeur belge envoyé à leur rencontre est revenu pour débarquer des soldats belges. On assura que 10.000 soldats avec mitrailleuses et d'autres matériel de guerre seraient débarqués. Il s'agit des soldats de la 4e division oelge, qui défendit la place forte de Namur et a du se retirer en France devant les forces supérieures allemandes, retenues par les armées françaises et anglaises. A S^Siddelkerke Mardi sont arrivés ici plusieurs blessés, venant des ambulances gantoises. C'est une idee excellente, i. . braves troupiers blessés_ jouissent ici des meilleurs soins et d'un air bienfaisant. Aux environs, des fils-à-papa jouaient au tennis comme des sans-souci. Dans d'autres villas la plus grande joie éclatait. Et ce pendant que la fleur de la jeunesse ^ ouvrière s'offre et se fait tuer pour l'inJ> * pendance et la neutralité de la patrie, ces I fils-à-papa s'amusent égoïstement. ' t Voilà l'éternel antagonisme de classe. I La marche des Russes Double victoire russe. - Un splendide bulletin de vàcïosr'e {Officiel) LONDRES, 29 août. — Communiqué de l'état-major du généralissime russe, le 28 août. — Près de Lustchoff, la 15me division autrichienne fut complètement défaite. Les commandants de la division et de la brigade et le chef de l'état-major furent tués. Cent officiers, quatre mille soldats et six cents blessés ont été faits prisonniers. Les troupes russes prirent en outre 20 canons et le drapeau du 65me régiment autrichien. Le champ de bataille est couvert de nombreux cadavres de l'ennemi.(Reuter.) ANVERS, 2 septembre, 10 heures du soir. — La légation impériale de Russie communique le télégramme suivant de Petrograd, le 2 septembre. — Officiel. — Dans la Prusse orientale notre cavalerie a détruit les stations de chemin de fer Landsberg, Cessel et Bisschoffsteim, ainsi que la voie ferrée sur les lignes Heilsberg-Zinten et Bartenstein-Kœnigs-berg.Sur le front sud (nord de la Galicie) le 31 août se sont livrés des combats acharnés où toutes les attaques autrichiennes ont été repoussées. Ici, nous avons pris 3 canons, 10 mitrailleuses et fait plus de 1,000 prisonniers. Au dire de ces derniers, les pertes autrichiennes sont énormes.Dans la Galicie orientale, notre offensive continue. Un combat particulièrement opiniâtre s'est livré pour la possession de la rivière Gnilaïa Lipa. Cette position, aux dires des prisonniers, était considérée comme imprenable par sa nature et était en outre vigoureusement fortifié©, Elle a été enlevée par nos troupes. Les tentatives de l'ennemi de nous retenir par des attaques répétées, du côté de Halicz, ont échoué. Les Autrichiens ont été rejetés de cette position en laissant 4,800 morts sur le champ de b«£ taille. Dans ce combat, nous avons failt de nombreux prisonniers, dont un gén$=. ral ; nous" avons pris 32 canons, un dr% peau, beaucoup de parcs d'artillerie et de trains militaires. Gonfirmaii&n de la grandie victoire russe Les Russes remportèrent en Galicie une grande victoire. Les détails ne sont pas encore complètement connus. (Hauas.) A propos d'un échec local des russes LONDRES, 2 septembre. — Relativement à une dépêche publiée par les journaux anglais aujourd'hui, signalant un échec russe dans la Prusse orientale, dans lequel trois généraux russes tombèrent, l'agence Reuter apprend par un télégramme reçu dans la matinée à Londres de l'état-major russe, que cet échec doit être considéré comme purement local et est dû au renforcement soudain des Allemands par l'arrivée de leurs pièces de siège. Des renforts russes arrivèrent immédiatement.200,000 roubles aux premiers soldais qui entre* ront à Berlin PARIS, 1er septembre. — La souscription publique ouverte à Saint-Pétersbourg, en faveur des soldats russes qui pénétreront les premiers à Berlin, a atteint la somme de deux cent mille roubles. Le numéro : 5 centimes Vendredi 4 septembre 1914

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