Le peuple gantois

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16 October 1914
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s.n. 1914, 16 October. Le peuple gantois. Seen on 28 March 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/4f1mg7jz9v/
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Le iiuméro : 5 centimes / u Mercredi octobre 1914 LE PEUPLE Edité par la Société Caop. « Volksdrukkerij » 29, Rue Haut-Port, 29,-GAND. ■ Edite par sa Société Coop. « Voiksdrukkerij » 29, Rue Haut-Port, 29, GAND. LES ALLEMANDS A GAND Les Allemands à Gand Hier matin nous avons pu suivre la première patrouille allemande jusqu'à la Poste, au Marché aux Grains, et constater qu'une masse de curieux accourut de tous côtés. Il paraît qu'à la poste l'officier allemand s'est fait remettre le contenu de la caisse, une somme de... 18 centimes. Accompagnés des deux éclievins, la patrouille s'est rendue par la chaussée de Bruges à Mariakerke où, d'après la Gazette, van pent, l'incident suivant a eu lieu : Au moment où les Allemands allaient franchir la limite ils virent arriver- une auto, dans laque.le se trouvaient quatre officiers anglais en reconnaissance. Uesicor un moment, les Allemands se mirent à tirer sur l'auto qui, sans répondre, se retourna pour filer à grande vitesse dans la directton de Mariakerke. Le. sous-officier qui commanda la patrouille allemande prétendit que l'échevin De jsruyne a\ait envoyé un commissaire de police pour avertir les Anglais, donc pour tranir les Allemands. iNlotre échevin Anseele n'a pas beaucoup de peine a démontrer qu'il ne pouvait être pour rien dans l'incident, que tout devait être attribue au hasard, sur quoi les Alie-•manaa lui ont demande de les reconduire a l'Hotel-de-Ville. be taisant conduire par le camarade Anseele, deux soldats allemands ont fait des vibres uomioiifaires aux environs, et après avoir constaté qu'il n'y avait plus aucun soldat anglais, ils ont permis a ^ T( < :.<'u rii»i' en ville vert midi. personnes sont venus nous dire qu u^^^Çagunent ueaucoup plus serleux a eu lieu au delà de Mariakerke, entre les ci u,s ^ugiais. ils parlaient de plusieurs morts allemands anglais et civils, j. .j /«o u uiOiiû pu conumër ces îaits et nous taisons donc toutes nos réserves. i^ntretemps plusieurs autres patrouilles allemandes sont entrées en ville par la porte d Anvers. vers 11 neures nous avons vu arriver devant 1 liotel-de-Ville une magnilique auto uans iciquciie se trouva, disait-on, le général von oeseler, accompagné d'un olticier. Ces messieurs ont été conduits au cabinet uu oourgmestre, ou bientôt deux autres otficiers sont venus les rejç/ndre. Poulie moment nous ne savons pas au juste ce que ces officiers ont demandé, mais il paiu.il, qu 1,. /lit réclamé l'évacuation complète du marché au Beurre. Entretemps on a vu arriver quatre cyclistes allemands qui, avec une assurance stupéftante, se sont placés en faction de-stupenanre, se sont placés en taction de-Vers midi le général et les officiers ont quitté l'Hôtel-de-Ville, pour aller faire une promenade dans la cité conquise... Plus tard nous avons appris que le général von ueseier~ avait remis au bourgmestre un certain nombre d'exemplaires d'un manifeste rédigé en flamand en français et en allemand. Ensuite le général allemand a exigé que six membres de conseil communal seraient indiqués comme otages, qui seraient responsables de l'exécution stricte des prescriptions du manifeste. Le principe de la représentation proportionnelle a été strictement appliqué au choix des ôtages. Pour ce qui concerne le bourgmestre, les Allemands ont déclaré eux-mêmes qu'il ne devait pas faire partie du groupe des ôtages parce' qu'ils auront trop besoin de lui pour les mesures qui devront être prises pendant les premières journées. Voici le texte du dit manifeste: AUX HABITANTS DE GAND Les troupes allemandes sont entrées aujourd'hui dans votre ville. On ne fera de mal à aucun de vos concitoyens et on respectera vos biens, si vous vous abste nez de tout acte d'hostilité. Par contre, toute résistance, de même que toute tentative de nuire aux troupes allemandes, sera sévèrement punie conformément à la loi martiale. Toutes les armes qui se trouvent en ville doivent être déposés immédiatement à l'Hôtel de Ville, où elles sont à délivrer à mon mandataire. Ceux qui, plus tard, geront trouvés en possession d'une arme ou qui en cacheront chez eux, seront fusillés selon la loi martiale. Sont exeptés : les agents de police et les personnes munies d'un permis délivré par l'autorité allemande. Toutefois cette exception ne s'applique pas à la garde civique. Si des troupes allemandes devaient êtres attaquées dans votre ville, maintenant ou à l'avenir, la garnison sera retirée et la ville sera bombardée sans merci. Je tiens à vous en avertir. Le commandant en chef V. BESELER, Général de l'infanterie. * * * Depuis l'apparition des premières patrouilles nous avons pu constater un grand mouvement dans les ruès. Partout on disait que toute une armée allemande se trouva devant la porte d'Anvers, attendant des ordres pour se rendre en ville. Les uns se rendaient cliez-eux, les autres courraient à leur atelier et les peureux se rendaient aux faubourgs pour s'y réfugier. On nous a dit que des masses partaient par la porte de Bruges pour se rendre à la campagne, dans la direction de Bruges, dans l'espoir de trouver des véhicules, des trams vicinaux, qui les conduiraient vers Ostende et même vers l'Angleterre. C'est vers 2 heures que la masse de la troupe allemande s'est présentée aux abords de l'Hôtel de Ville, et le défilé a duré presque deux heures. Il y avaient des fantassins, des cyclistes, des cavaliers, des canonniers, des autos, dqs fourgons, des canons, des mitrailleuse" et" des'corps de musique composés de tambours et fifres, jouant des airs nationaux allemands, la « Brabançonne », la « Marseillaise » et le « God save tiré king ». Aux environs où nous nous trouvions la masse des Gantois s'était relativement vite appaisée et c'était dans le calme et le silence qu'elle voyait défiler devant elle le cortège imposant. Nous aimons même à porter hommage à ce calme courageux après les moments d'angoisse. Nous félicitons les plus fermes d'esprit qui donnaient un coup de coude à ceux qui grinçaient des dents ou croyaient qu'ils avaient à trembler. La majorité des curieux avait bien vite compris qu'il ne s'agissait ici que d'une manifestation militaire, d'une parade, faite pour avertir la population. Contournant le Beffroi, dont le carillon n'était a-ucunément muet, les soldats allemands se sont dirigés vers la place de St-Bavon, pour se répandre dans les rues de la Croix, du Gouvernement, la place Lievin Bauwens, les environs de la gare du Sud, etc., etc. A 4 heures nous trouvions toute la place d'Armes occupée et nous voyions défiler des compagnies, des bataillons, des brigades par la rue des Champs, par la rue de Braband, par la rue Courte du Jour, par la rue Neuve St-Pierre, par la rue des Agneaux, par le quai dles Moines, par le boulevard Frère-Orban, partout; partout, Dans les rues que nous parcourions nous trouvions par-ci et par-là des factionnaires et des groupes de quelques hommes à la recherche d'écuries et de maisons spacieuses, et tous ces hommes parlaient un français passable. A 4 1/2 heures nous avons entendu donner le commandement « aux armes » aux fantassins qui s'étaient reposés pendant un quart d'heure à la plaine de la place d'Armes et nous avons été fortement impressionné par la discipline qui règne parmi cette grande masse d'hommes, ainsi que par la correction et l'ensemble avec lesquels sont exécutés les mouvements. Nous étions profondément é'mus quand nous voyions parttr cette foule humaine... L'impression était encore plus grande quand, sur la pente de la rue du pont Ma-dou, sur l'ordre de leur chef, un autre millier de fantassins se mirent à exécuter leur fameux « pas de parades » foulant les pavés de leurs bottes lourdes et faisant un bruit infernal qui dominait tout. Des camarades qui les ont suivi plus loin, nous ont dit que les cavaliers sont allés s'installer dans les casernes, où bientôt les cuisines de campagne étaient à l'œuvre pour préparer le souper des hommes et des bêtes. Par ci et par là nous avons vu des hommes, conduisant des chevaux, qui allaient sonner aux plus grandes maisons de maître. La porte étant ouverte devant eux, ils disaient simplement, la .plupart en français : Il nous faut de. la place: pour (autant) de chevaux et (autant) d'hommes. Et. là où la, vieille servant®! avait hier encore fermé la porte au nez des;malheureux fugitifs qui demandèrnt de quoi vivre, messieurs les Allemandsurent accueillis avec une profonde révéré 3 ! A 5 heures une grande çtje des soldats allemands, qui avaient la permission », se promenaient dans les rut s'entretenaient avec des groupes de curie:, allaient faire des emplettes Nous avons \u entrer 1 groupe de plus de cinquante à FHôtel h/al, à la place d'Armes, nous en avons \ entrer partout et nous avons entendu di- par un officier, à une compagnie qui enti dans un café da la rue jà&j Flandre : Allt bezahlen, hôre£ Penmnit toute la soirée et presque dans toutes les rues du centre de la ville nous avons rencontré des grouj|s de soldats allemands. On en voyait dan; presque tous les cafés, buvant leur verre cLparlant avec les consommateurs, natureljment des événements de la guerre. D'autres parlaient d'auves choses colportaient des farces, raconrient des blagues. Nous en avons entendu q' appréciaient la bière gantoise et d'autre qui trouvaient qu'il y a beaucoup de elles femmes à Gand. Il va sans dire que par i et par là il y a eu de ces gaillards qui r étaient pas trop polis, qui tenaient des pi pos brutaux, qui ne respectaient pas les pissants, qui insultaient les femmes, qui aviient bu trop,mais ceux-ci étaient bien vite cpndamnés à l'isolement et à l'abandon. Pendant la nuit le ( Aime n'a pas ét< troublé. Des veilleurs de huit nous ont di que partout ils ont trouve des sentinelles Le silence de la nuit a été un peu troubli 1 1 * ■. 1 >■ vtr! li mais pour autant que nous savons pour 1 unifiât, rie a d'txtra^i-U'iiaiid ne s'es passé. Cette première nuit nous est donc quelqin peu un appaisement dans la triste situatioi et nous espérons que notre population per sévéra dans son attitude digne et sage. isâg——mbmébw i —w ni 1 En France La grande bataille Dans la région da Lille Il va de soi qu'il sera désormais fort dif ficile de savoir ce qui se passe en dehors d> notre ville et de ses environs. Au sujet de la situation en France, nou pouvons encore dire ce qui suit : Il paraît que la grande bataille se pour suit dans de bonnes conditions pour le Alliés. Les Allemands ont tenté un mouvemen tournant du côté de Lille, mais ce mouve ment n'aurait pas réussi. Dans le pays de Lille il y a deux ligne allemandes dont Lille est le centre. L'un de ces lignes se dirige vers le Nord-Ouest l'autre vers le Sud-Ouest. L'aile droite des Allemands qui fut long temps menacée d'un mouvement tournan des Alliés, a reçu, comme on sait, des ren forts considérables. Depuis quelque temps les Français si trouvaient dans une situation critique. Devant eux ils avaient un adversaire d beaucoup supérieur en nombre. Ils ont présent réussi à refouler lentement le Allemands. Un grand duel d'artillerie a e lieu. Les Français firent de nombreux pr: sonniers, parmi lesquels il y avait des soi dats de 60 ans. Autour de Soissons Une victoire anglais* LES ALLEMANDS ABANDONNENT DES TRANCHEES Les Anglais qui luttent autour de Sois sons auraient remporté une importante vi< toire. Les Allemands abandonnèrent de tranchées. Deux canons de gros calibr cimentés dans des tranchées furent égal< ment abandonnés. Les Allemands qui occupèrent le fort d Condé à l'est de Soissons et au Nord d l'Aisne fut assiégés par les Anglais pendar dix-huit jours, et le fort fut finalement pri: après un furieux bombardement durant qu£ tre heures. A un autre endrciit un combat farouch et des contre-attaques furent faites, aini que des charge, à la baïonnette, et de 1 cavalerie. Les Allemands quittèrent leurs trai chées pour s'approcher des lignes angla ses, mais cette manœuvre leur coûta che en hommes. Uéchange de bilSets belges J eis Francs d A la demande de la Banque Nationale de t! Belgique, la Banque de Fra-nce se charge à Paris et dans ses agences de l'échange des billets de la Banque Nationale de Belgique. ^ Cet échange est exclusivement consenti en faveur des nationaux belges qui, à cet effet, } doivent justifier de leur identité. La Ban- ' que Nationale de Belgique procède de son c côté à l'échange au pair des billets de la Banque de France en faveur des nationaux français justifiant de leur identité. ^ En Holiandel Les réfugiés Deux grands camions-autos de la C. R. dans lesquels se trouvaient au moins 50 soldats belges de toutes armes, se sont présentés lundi soir à la frontière à Sas-de-Gand. Après une courte négociation avec les douanes ils ont continué leur voyage. Quelque temps après une autre auto se présenta, occupée par un lieutenant et quelques autres soldats. Après avoir parlé quelques mots avec les douaniers, le lieutenant s'est refusé de franchir les frontières. ; Il a pris place dans une auto anglaise qui ' se rendit a Anvers, laissant à ses hommes la liberté de faire ce qu'ils voulaient. 1 Après avoir pris quelque repos et quel-que nourriture les soldats 3 joints |ï un autre groupe de malheureux t pciii ? rendre en Hollande. Pai 'plusieurs chemins dérobés d'autres 2 groupes de militaires belges, français et ! mêm anglais ont gagné le sol hollandais. - ^a plupart ont été intrnés à Alkmaar jusqu'à la fin des hostilités. Par les grands chemins d'autres groupes j encore se sont sauvés sur le sol hollandais et l'on se demande partout quel sera leur sort s ils n'ont pas les moyens de se rendre en Angleterre ou en France. En Suisse Arrestation d'espions 3 A Genève, on a arrêté trois espions alle-mands qui donnèrent, au moyen de la télégraphie sans fil, des renseignements à un officier allemand. L'officier a pu prendre la „ fuite. Des documents importants ont été 3 saisis par la police. t -1^^ : En Portugal Guerre entre l'Allemagne t et le Portugal ? Le journal hollandais « Maasbode » annonce aux suivants un télégramme de ; Berlin, on s'y attend à tout instant à ce que l'Allemagne déclare la guerre au Por-e tugal. à El Allemagne Le général Léman ^ Le général i^eman, le défenseur de Liège, prisonnier en Allemagne, se trouve à Mag-deburg, et est complètement rétabli de ses blessures. ; La publication du *' Vorwaerts „ s Conditions imposées par f le général von Kessel On sait que notre confrère socialiste e allemand Vorwaerts fut interdit par e les autorités militaires allemandes le 27 sep-it tembre. Il a recommencé à paraître le !, 1er octobre. En tête de ce numéro fut 1- publiée une lettre émanant du général von Kessel, commandant en chef des Marches e de Brandebourg, dans laquelle il est dit que si notre camarade Hugo Haase, membre du a Reichstag, accompagné du gérant du Vorwaerts, le citoyen Richard 1 isher, membre 1- du Reichstag, sont venus le demander, le 28 i- septembre, de revenir sur son arrêt ordon-r nant la suspension du Vorwaerts. La condition posée par le général fut que, étant anné l'unanimité du peuple allemand dénis le début de la guerre, le _ Vorwaerts-evrait s'abstiner à l'avenir d'aborder le îème «haine de classes et lutte de classes». Le général poursuit: Par lettre datée de ce jour, M. Haase iéclare que la rédaction du Vorwaerts a ésolu de rédiger le journal, pendant toute a durée de l'état d&. sisge, conformément t la condition posée nar moi, et de prendre i* l'intérieur de la rédaction, les mesure^ écessaires à l'observation de cette condi» Dans ces circonstances, je me déclara jrêt à revenir sur l'arrêt de suspensioif arononcé contre le Vorwaerts. Je demande, l'aillenrs, que cette lettre soit p^biiee ei> ;ête du prochain numéro du journal. Le commandant en - hef. Général von Kessel. —I——s En Autriche-Hongrie Le siège de Przemysl Un télégramme officiel de la légation Austro-Hongroise, en Hollande, annonça la nouvelle suivante : La garnison de Przemysl a tente ^ plu sieurs sorties qui réussirent. Les Russes faisaient des contre-attaques qui furent rejetée, avec de grosses pertes. Â faand liier nous avons citT rédiger notre journal à la hâte, dans des conuitioûs exceptionnelles, en résumant aussi brièvement que. p-.SMÛ/e les nouvelles qui nous étaient par-v eiiues J/ous n'avons pu dire un mot sur les é\«fiïemeuls de dimanche son-j sur la retirade de nos troupes, à pied, à cheval, en autqs, en trams, en trains vicinaux. Lue grande masse de monde se trouva au centre de la ville,pour applaudir nos braves, qui avaient fait leur devoir,|ss!e'sfyï'au dernier moment, pour saluer i»s vaillants qui n'avaient perdu rien de leur courage et de leur enthousiasme. Lundi matin, déjà à 5 Heures, c'était ua long cortège de blessés et de malades qui se rendaient à la gare du Sud, où F on avait organisé des trains spéciaux pour les transporter à Bruges, à Ostende et plus loin en Westflandre. Quel triste spectacle que ces groupes de malheureux dont les uns avaient la têt& bandée, dont les autres portaient le bras en écharpe, tandis que d'autres encor& boitaient, s'appuyant sur des bâtons sur des béquilles ou sur les bras de leurs camarades. Depuis 9 heures du matin on ne vît plus aucun militaire dans les rues. Sur le territoire de Mont-St-Amand les Angîais avaient encore arrêté une douzaine de personnes suspectes qu'ils ont mis à la disposition de la justice civile avant de se retirer. # * * Le soldat qui, dans les circonstances qu'on connait, a tué la malheureuse cabaretière du quartter de St-Pierre-Alost, a été mis en liberté après la première enquête. * * * Depuis lundi matin on a fermé les portes de toutes les banques, des gares, des bureaux cle poste, ainsi que celles des écoles communales et libres. On nous a dit toutefois que l'échevin De Bruyne aurait décidé lundi soir que les portes des écoles communales seraient réouvertes aujourd'hui pour les enfants dont les parents préféreraient de les voir aller à l'école. * * * Ce matin, vers 7 heures, une «Taube» a survolé la ville dans toutes les directions, pour disparaître du côté de la porte de Bruges, probablemen t dans la direction d'Ostende. •<*- -4i- ^ Depuis le grand matin nous avons rencontré des groupes nombreux de fugitifsj qui se rencontraient devant la gare du Sud... fermée. On nous disait que toute circulation était supprimé jusqu'à nouvel ordre et notia àvons vu partir plusieurs groupes qui von-

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