Le peuple gantois

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21 September 1914
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s.n. 1914, 21 September. Le peuple gantois. Seen on 25 April 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/hm52f7p405/
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Le numéro : 5 centimes Lundi 21 septembre 1914 LE PEUPLE Edité par la Société Coop. « Volksdrukkerij -> 29, Rué Haut-Port, 29, GANÛ. Edité par la Société Coop. « Volksdrukkerij » 29, Rue Haut-Port, 29, GAND. é——,.,.1111 .... _ , ' _ L'Allemagne s'avoue vaincue Washington, 19 septembre. »— L'ambassadeur allemana annonce que l'Allemagne est prête à déclarer que la guerre est une partie indécise et de faire la paix, pourvu* que le territoire d'Allemagne EN EUROPE ne soit pas démembré. (Reuter Tel. Cy.) Note. — L'Allemagne abandonnerait donc toutes ses colonies aux alliés. • * * * Le «Bien Public» de ce matin commente cette nouvelle et dit : 11 n'est T)a« prnhaMa (Jltr ! l ïrfi'i bv I ! " acnta a faite, le sacrifice de l'Alsace et de la Lorraine, maintenant que la partie est engagée, il n'est pas davantage probable que la Russie renonce à détacher de l'Allemagne les populations polonaises. Il est moins probable encore que l'Angleterre accepte une solution qui ouvre à l'Allemagne la perspective d'une prochaine et prompte revanche. Nul peuple n'a intérêt à ce que la guerre se prolonge. La guerre, dans les conditions .qui n'a pas eu d'analogue dans l'histoire du monde, et qui semble n'être qu'à ses débuts. Mais c'est l'Allemagne qui l'a déclanchée; les autres grandes puissances ne la roulaient pas. Elles l'ont subie. Elles redoutent que, si la, guerre se termine avant la défaite de l'Allemagne, la paix ne soit immédiatement remise en péril. Elles veulent en finir avec la menace perpétuelle.D'autre part, l'Allemagne n'est pas seule impliquée dans le conflit. Elle s'y est jetée k l'occasion de, la guerre austro-serbe. On ne peut raisonnablement supposer qu'elle sè désintéresse de la situation qui sera faite à l'Autriche-Hongrie. On ne comprend pas, si la dépêche de Washington est authtentique, qu'il n'y soit pas question de l'allié. Celui-ci a pourtant bien aussi Bon mot à dire, ce semble. Pose-t-il aussi comme condition de la paix que l'Allemagne ne soit pas démembrée? Ou demande-t-il à n'être pas démembré, lui non plus? La dépêche de Washington nous apparaît donc — réserve faite des doutes qui peuvent s'élever quant à l'exactitude de ^information — comme une simple manœuvre, destinée à donner le change aux Etats-Unis sur les intentions pseudo-pacifiques de l'Allemagne. Pour nous, Belges, il est bien superflu de le dire, nous appelons la paix de nos vœux les plus ardents. Nous n'avons pas recherché la guerre; nous l'avons subie pour ne manquer à l'honneur; nous ne nous dérobons pas aux souffrances tjerribles qu'elle entraîne, parce que l'honneur doit rester sauf; et pourvu que nous puissons rentrer dans la paix avec honneur, nous ne négligerons rien de ce qui peut rendre 1* paix à la Belgique et à l'Europe. * * * Nous y ajoutons : La Belgique a droit à une large indem irisation ; à la reconstruction de tout ce qui • été détruit, au paiement intégral de toutes les pensions des veuves et orphelins de nos braves soldats, ET SURTOUT AU RELEVEMENT ECONOMIQUE DE TOUTE NOTRE CLASSE OUVRIERE, CELLE QUI SOUFFRE LE PLUS 1)E LA GUERRE INHUMAINE ET FRATRICIDE. Cartes d'Europe ! Cartes géographiques très complètes et très pratiques de la Belgique,de la France, de l'Allemagne, etc., au prix de 20 et de 35 centimes l'exemplaire. Les meilleurs pour suivre la marche des armées en campagne. En vente à l'Imprimerie Populaire, rue Haut-Port, 29, Gand. En Belgique Pour les veuves • et iss orphiiins des militaires tombés sur le champ d'honneur En vertu del a décision prise par le Gouvernement, les veuves et les enfants des militaires tués à l'ennemi, recevront intégralement jusqu'à conclusion de la paix le montant du traitement dont jouissaient leurs maris ou pères. Il en sera de même en ce qui concerne l'indemnité payée en vertu de la loi aux familles des militaires sous les drapeaux. Dès la réunion du Parlement, après la conclusion de la paiz, le Gouvernement demandera que les i cuves et les enfants de telle façon que toute souffrance matérielle leur soit épargnée. Le Gouvernement est certain que le pays reconnaissant ratifiera par une loi le point de vue consacré par la décision gouvernementale. i • tu! iu lierre^ Signé: de BUOQUEVILLE O'est «Le Peuple Gan ois» qui d'abord a appelé l'attention sur le 3ort des veuves. Voilà ce qui est mainte iant en ordre pour le moment. Espérons a^ rès la guerre une pension honorable et suffisante. Au Littoral Comment " ils „ sont informés S Ostende, 19 sept. 1914. Une personne digne de foi est rentrée hier venant de Bruxelles à Oostende; elle a fait à l'aller et au retour le trajet de Gand à Ninove en carriole, mais elle affirme qu «aussitôt après son départ les communications par chemin de fer furent rétablies entre Ninove et la capitale des Flandres, via Sottegem; vous pourrez, du reste, contrôler facilement le tait. Cette personne rapporte une bonne impression de son séjour à Bruxelles, tout y est calme, dit-elle, comme lors de son précédent voyage qui remontait à environ huit jours, — ni lors de son entrée en ville, ni lors de sa sortie, on ne lui a rien demandé, cependant elle rapportait plusieurs lettres, notamment pour la France. Rien n'est changé autour de la gare du Nord si ce n'est qu'on tolère, parait il, le passage devant ce qui fut la sortie, mais il eSt sévèrement interdit de stationner à cet endroit; on a dit qu'il se dégageait du hall de la gare transformé en écurie une odeur épouvantable, c'est encore une légende qu'il convient de démentir. Des soldats allemands qui voyageaient dans le vicinal Bruxelles-Ninove se sont montrés très aimables vis-à-vis de la personne qui nous documente, d'autant plus que flamande, elle arriva à échanger quelques mots d'allemand approximatif avec ces soudards. L'un d'eux, arrachant la balle d'une de ses cartouches, la lui offre en souvenir, mais refuse de lui laisser la douille bien qu'il en ait rejeté la poudre, sous le prétexte qu'elle contient encore de la matière explosive. Il fait évidemment allusion au détonnateur de fulminate de mercure. Bruxelles à toutes leurs préférences, plus que Cologne, plus que Berlin, mais leur idéal, c'est Paris, on leur fait croire que le kaiser les attend! Voilà comment ces malheureux sont laissés dans la plus complète ignorance des faits de la guerre; ainsi s'explique la vigueur avec laquelle l'autorité militaire allemande s'oppose à l'introduction des journaux non censurés par elle dans la capitale occupée par ses troupes.. La tempête Après un courte accalmie, le temps s'est remis à la pluie et la tempête, à nouveau, et fait rage depuis 24 heures. Soldats manquants On nous écrit: Les états majors ne ; ourraient ils pas faire dresser une liste des soldats man quants, soit qu'ils sont tués ou prisonniers. comme il est fait pour les blessés, et de ia publier na ■ la vaie des journaux je trouve que ce erait une bonne pré caution, et un ityit avertissement pou les familles intérêt ,ées, et que le coup n serait pas si fatr.1 a jour où ils viendroi question est tuée. J- E. Dédié à qui de d oit. La situation des I ardes-civiquei On nous eomrbii: tque la pièce suivantt dont l'importance i échappera à personne Auvei., le 16 septembre 191< Monsieur le lie itérant général, On me signale, ce divers côtés, que de membres de la gi.rde civique, inspire sans doute par des juristes non avertis, s laissent entraîner ; des discussions incon patibles avec les «avoirs patriotiques qu leur impose la loi, t avec les dures nécef sites de l'heure prvîente. En agissant ain , ils perdent de vu que, de sa nature, i force armée doit êtr essentiellement oUissante, sous peine d ' îWp'n !îfe de. Mettre no i OU uluti S Oit jJc.lT Ce principe a toujours été admis san oonteste par les mtfmbres de la garde ci vique pénétrés du iïentiment du devoir e de l'obligation où iis se trouvent, en leu qualité de dépositaires de la force publi que, de contribuer efficacement à là défen se nationale. Des membres de la garde civique se son demandé, notamment, s ils possèdent I; qualité de belligérants et si les lois, 'le droits et les devoirs de la guerre leur son applicables. D'accord avec nos collègues de la guerr et des affaires étrangères, j'ai l'honneu de vous faire savoir, que nul doute ne peu exister à cet égard. Le gouvernement aurait manqué à l'ui de ses devoirs les plus impérieux s'il avai pu exposer un seul citoyen belge aux ris ques de la guerre sans avoir la certitud qu'il est garanti par ses droits et que l'en nemi ne peut, sans les enfreindre, le trai ter en non-belligérant. Aux termes de l'art. 1er de 1a loi ,fc garde civique est chargée de veiller, nor seulement au maintien de l'ordre et de: lois, mais aussi à ia conservation de l'in dépendance nationale et de l'intégrité di territoire. Or, l'art. 1er de la Convention de La Haye porte que « les lois, les droits et le! devoirs de la guerre ne s'appliquent pas seulement à l'armée, m is encore aux mili ers et aux corps de volontaires réunissant les conditions suivantes : 1° D'avoir à leur tête une personne responsable pour ses subordonnés. 2° D'avoir un signe distinctif fixe et reconnaissable à distance. 3° De porter les armes ouvertement et 4° De se conformer dans leurs opérations aux lois et coutumes de la guerre. » La garde civique réunissant ces condi tions, il ne peut être contesté qu'elle doive etre co verte par les lois et les coutume? de la guerre. Est donc belligérant, tout -arde civique en unifo.rme et en armes, isolé ou agissant en corps, qu'il se trouve ou non sur le ter ritoire de sa commune, que la garde ait été ou n'ait pas été mobilisée, ce qui ne peut avoir d'importance au point de vue du droit de la guerre ou du droit des gens. Au reste, malgré son peu de respect pour la plupart des lois de la guerre, l'ennemi n'a pas méconnu celles-ci puisque dans de multiples endroits il a fait des gardes civiques prisonniers de guerre et que là même :m ils ont été désarmés, il les a traités 'nmme prisonniers en leur faisant accom pl r sous sa surveillance, une mission de police. Autour de Termonde Les Allemands seraient campés nombreux sur l'autre rive de l'£scaut Le «Bien Public» confirme notre supposition d'hier, que les Allemands auraient passé en grand nombre l'Escaut à Baes-rode.Sans vouloir jouer le rôle de stratèges nous devons dire que ce serait une grave faute pour les nôtres de n'avoir pas mieux défendu les rives du fleuve. ; Que les Allemands se jetèrent avec tant i- d'acharnement sur la ville de Termondej r cela nous fit appréhender qu'à tout prix e ils voulaient avoir pied ferme sur l'autre it rive de l'Escaut pour arrêter nos troupes d'Anvers et peut-être pour autre chose encore.D'un autre côté il se confirme qu'au camp de .Moorseele, situé entre les villes d'Alost et de Termonde, plus de 20,000 al-5 lemands se reposent et se rétablissent, recevant chaque jour des groupes nombreux •> qui ont patrouillé aux alentours. : Le rapport officiel y ajoute que vendre-i di soir, après avoir détruits les dernières maisons de Termonde, parmi lesquelles l'hôtel de ville, les Allemands ont quitté s la ville, se rendant dans la direction s d'Alost, en n'y laissant... qu'un officier e blessé(J) l" Ici à nouveau il y a lieu d'insister au-e près de l'état-major de nous fournir des informations plus précises, afin de mettre fin aux conjuctures et aux cancans des e journalistes à l'imagination trop produc-e tive. s 0e qu'ils mangent Un villageois instruit de Leeuwergsm qui, s pendant huits jours, a été employé comme " valet de cuisine au camp des Allemands, nous a conté hier : r On nous a dit que ces diables mangent de l'avoine, mais une fois campés, ils mangent a peu près comme dans un bon restaurant. , Pendant huit heures par jour en deux séances, nous devions chercher, couper et 1 rincer des pommes de terre e't des légumes. ® A notre disposition nous avions une grande cuvelle d'eau, qui avait été préalablement •xaminée chimiquement et désinfectée par l'addition d une quantité d'un ' certain liquide. Le cuisinier allemand dispose d'une vingtaine de marmites, casseroles et poêles en î llluminium qui tous s'ajustent admirablement l'une dans l'autre, de façon que, Kiis en place, on ne voit qu'une grande marmite. Une fois par jour le cuisinier ^répare un hochepot qui, pour moi, était... déli-cieux, très nourrissant et facile à digérer, surtout à la seconde étuvée du soir. 1 De temps en temps le Koeh prépare au | moyen de farines, de viande hachée et d'épiceries spéciales, un pudding que nous aimions bien à manger et qui se censerve 1 pendant plusieurs 'jours. Quand ces messieurs ont abbatu uie vache ou un bœuf, la viande est dépécée comme ' dans une boucherie modèle et les supérieurs 1 se régalent à leur aise aux biftecks les plus fins, sans dédaigner la volaille rôtie. Que dans leur camp ils se sentent à leur aise, les simples aussi bien que les supérieurs obtiennent une fois par jour, du tabac, du vin, du thé, du café et même d'autres friandises qu'ils se sont procuré de la maniéré que l'on connaît. En un tour de main tout le matériel de cuisine et rincé à Peau bouillante après chaque bouillonnement, tout est rais à sa place prêt pour le départ à chaque instant. Malgré notre colère et notre haine nous étions forcés d'admirer l'organisation exemplaire des envahisseurs teutons, ainsi que le calme, qu'ils conservaient dans tous leurs travaux. On ne pourra peut-être le croire, mais dans le camp j'ai vu des soldats qui s'amusaient à faire de la musique et d'autres qui étudiaient dans un livre, tout en restant r.u guet, prêt pour l'alarme eu le départ! A Liège Le correspondant du TéUgraph de Maes-tricht télégraphie à Amsterdam, que la situation est calme. On permet aux habitants de circuler en ville jusqu'à neuf heures, et de fermer leurs maisons. On surveille très activement le trafic des bateaux entre Maes-tiicht et Liège, tous les passagers sont fouillés, les lettres qu'ils apportent sont confisquées. Les compagnies de navigation ont été informées, que la navigation sera interdite, si les équipages continuent à introduire des lettres. Mercredi et jeudi de nombreux régiments avec 40 canons ont passé à Liège, ils se rendaient en France. Ceux qui idéalisent, admettent et subissent passif cillent le système capitaliste de notre société moderne, n'ent pas le droit île se plaindre des effets de la gHerre, puisque la société apitaliste sans guerre sera toujours une utopie! Prelo. En France Bonne nouvelle. « Les alliés sont sur les hauteurs de l'Aisne. - Le Kronprinz s'enfuit ANVERS, 19 septembre, 10 heures soir. — De souxee française sûre, nous apprenons que de bonnes nouvelles sont arrivées ici de la bataille actuellement engagée sur le front Noyon-Verdun. A la gauche des alliés, nos troupes ont gagné toutes les hauteurs de l'Aisne. Les Allemands reçoivent des renforts venant d'Alsace. Au Centre, les Allemands ne sont pas sortis de leurs tranchées profondes. A la droite, l'armée du kronprinz continue à se retirer. Dans le Nord Londres, 19 septembre. — Une dépêcha de Dieppe au «Daily Mail» dit qu' une par- 4 tie d Allemands a essayé de faire sautei le pont du chemin de fer à Oissel, à 6 miles de Rouen, espérant ainsi de couper la communication entre Dieppe, Havre,Rouen et Paris. Tous ces Allemands portaient des uniformes d'officiers français. C'était mercredi,une information fut donnée que deux grandes automobiles avec des officiers «français» soupçonnés sa rendaient vers Rouen. La gendarmerie de Gournay apprit que les automobiles se dirigeaient vers ce village, les gendarmes prirent position à côté de la route et tentèrent d'arrêter les auto-mobiles au passage en tirant sur les allemands, mais ces derniers ripostèrent, blessant 3 gendarmes et s'échappèrent. Apres ce point toutes les traces furent perdues, mais c'est seulement 12 heures plus tard que la nouvelle fut reçue de Oissel qu'une automobile avec 4 allemands avait été capturée ; les hommes étaient arrêtés en assayant de faire sauter le pont. Une grande quantité d'explosifs a ét4 trouvée dans l'automobile. Encore des troupes retirées de France et envoyées à la frontière russe. Londres, 19 septembre. — Une dépêche adressée de Rome au aily Telegraph» affirme de source absolument sûre que huit corps d'armée allemands quittent la France et la Belgique pour être dirigés \ ers la frontière russe. Russie Magnifique stratégie Du Daily Mail: «Les nations anglaise et française doivent d«s remerciements chaleureux aux général lieniienkampf, qui commande l'armée russe opérant en Prusse orientale, du service magnifique rendu à la cause des alliés de la façon la plus loyale et la plus chevaleresque. Pour soulager les armées anglaise et française dans une heure critique, il entreprit un raid audacieux en Allemagne avec des forces absolument inégales, comme nous pouvons aujourd'hui l'admettre en toute certitude. La mobilisation russe était loin d'être achevée quand il commença sa marche aventureuse. En outre, les masses, énormes d'hommes que levait la Russie étaient en réalité dirigées contre - utriche. Le général Rennenkampf eu la niisston <ie détourner l'attention allemande de ce mouvement, et en même temps de porter des eoups assez terribles pour attirer à l'Est un' partie de l'armée allemande de France. Il accomplit sa tâche si bien que le kaiser fut obligé de rappeler de l'ouest 300.000 hommes, force qui aurait pu faire tourner la chance dans la bataille de la Marne. Le général Rennenkampf eut la mission de part directe dans cette grande victoire. Et ce qu'il y a de mieux, c'est qu'il est maintenant revenu à l'abri des forteresses polonaises ave« son armée absolument intacte,

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