Le progrès libéral

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s.n. 1915, 31 May. Le progrès libéral. Seen on 25 April 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/mw2891360v/
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LUNDI 31 MAI 1915. CINQ CENTIMES LE NUMERO PREMIERE ANNEE. — N. 66. LE PROGRES LIBERAL ABONNEMENTS our Bruxelles et faubourgs : Pour la province : Un mois . . . fr. 1.50 Un mois • fr. 2.40 Trois mois .... 4.00 Trois mois, . . Six mois 7.00 Six mois . . • 12.40 Un an . .... 12.00 Un an . . • • 22.50 JOURNAL QUOTIDIEN ADMINISTRATION - REDACTION ; 102, BOULEVARD DE LA SENNE, BRUXELLES Maurice SAUT Albert VOS PUBLICITE Petites annonces, les trois lignes s . , . . . fr. 0.60 Pour chaque ligne supplémentaire fr. 0.20 ES Domiciliation au bureau ^ . fr. 0.20 Nécrologie, la ligne fr. l.OO Demandez tarif de publicité w>ur les grandes annonces- La Zwanze et la Blague La « zwanze », de nature essentiellement bru- ( xelloise, diffère de la « blague » en ce sens qu'elle ( est moins superficielle; parmi les célébrités françaises de la blague, Lemice-Terrieux, Vivier, Ro- , mieu et Sapeck seuls auraient été admis au titre . de « zwanzeur ». Les bonnes blagues de notre regretté camarade Alphonse Allais sont rarement-sorties du domaine de la théorie. Lemice-Terrieux qui était « dans le civil » un fonctionnaire fort grave, fit longtemps le désespoir des braves concierges de Paris; il excellait surtout à faire livrer aux locataires ahuris les objets les plus abracadabrants : l'un d'eux vit un jour arriver chez lui, au saut du lit, un ordon- i nateur de pompes funèbres, un cercueil, un pas- | teur, un corbillard : c'était une blague. Romieu, le fameux joueur de cor, qui divertis- j sait follement Napoléon III, s'enquit un jour, t du mieux qu'il put, des noms et adresses des bos- 1 sus de Paris; puis, sous prétexte d'une importan- | te communication, il les convoqua tous Passage • des Panoramas, à la même heure : il en vint une < centaine. Le spectacle fut, paraît-il, inoubliable. Romieu, lui, aimait à faire la farce suivante : Avec un de ses amis, il arrêtait un fiacre. L'un * des deux montait dans la voiture. L'autre, resté c sur la chaussée, refermait la porte et affectait ( d'achever une conversation commencée. Pendant < ce temps, le premier s'enfuyait par la portière opposée. L'ami donnait l'adresse et choisissait de préférence une rue très fréquentée. La même manœuvre était recommencée une * centaine de fois et toujours l'adresse donnée était c la même. Rien n'était plus drôle que de se rendre ( ensuite à cette adresse et d'y voir l'étonnement, < le désappointement des braves cochers et l'en- j combrement produit par ces nombreux fiacres arrivant sucessivement au même point. Sapeck fit aussi bien longtemps la joie de ses contemporains; il avait fait le pari d'interrompre ( pendant un quart d'heure la circulation au bou- . levard des Italiens. Il le gagna : un de ses amis et lui, munis d'une blouse et d'une casquette de cantonnier, tendirent simplement une ficelle | d'un trottoir à l'autre. i L'Allemagne compte aussi quelques mystificateurs célèbres; mais, ici, il faut dire que le but est plus pratique que celui de faire simplement rire | ses contemporains. L'histoire du cordonnier Voigt, devenu capitaine de Kœpenick, est encore présente à toutes les mémoires, mais les exploits du sous-officier Wolter, mettant par une fausse dépêche toute la garnison de Strasbourg sur pied, ne sont pas moins joyeux. Plus recente et cependant moins connue,1 aventure du gendarme d'Heilbronn est aussi bien savoureuse.Un audacieux filou avait revêtu l'uniforme de gendarme. Casqué, botté, le fusil sur l'épaule, il arrive sur le coup de midi au village de Bilens-bach, se rend chez le greffier, déclare à brûle-pourpoint qu'il est envoyé par le procureur royal d'Heilbronn, afin de procéder à une revision de la caisse communale. Le greffier lui confie les livres et la caisse. Le gendarme jette un coup d'œil sur la comptabilité, empoche 500 francs et dit au greffier : •— En somme, je devrais vous arrêter, car vos livres ne sont pas en règle; mais je tiens à éviter le scandale. Veuillez toutefois vous présenter demain au Parquet. A Gagernberg, il procède également a 1 inspection de Ta caisse, prend 500 francs et veut prélever un dépôt spécial de 1,100 francs, mais le greffier déclare qu'il faut, avant de toucher cet argent, en aviser le bourgmestre. Pendant qu il court le prévenir, le gendarme, qui ne tient pas à se rencontrer avec le maire, prend la poudre d'escampette. . Mais la palme revient toujours à la bonne zwanze bruxelloise. Il en est de célèbres. On se rappelle que pendant le procès Dreyfus, Zola disparut; tout Paris fut en émoi. On se perdait en conjectures, quand un télégramme arriva de Bruxelles au «Matin». On avait vu Zola au «Pot Carré», où il venait quotidiennement prendre sa chope de gueuze. Le «Matin» publia une édition spéciale, et le soir même, le «Pot Carré» était bondé d'une trentaine de reporters de grands journaux, qui attendaient fiévreusement l'arrivée de l'auteur de «Germinal». Quand Mirbeau vint en Belgique, il lut la proie, dès son arrivée, d une bande de zwan-zeurs féroces qui lui firent voir les grandes villes sous un jour tout à fait pittoresque : à Anvers, on lui fit croire qu'on n'avait jamais vu d'automobile; des figurants bien stylés s approchaient avec stupeur de l'engin de Mirbeau, la fameuse 628-E-8, palpaient d'un air ahuri les pneus et la jaquette à poils du chauffeur : Mirbeau n en revenait pas. Un jour, tout le comité du quartier de la Montagne de la Cour fut convoqué chez le ministre de l'intérieur; ils s'y rendirent en grande pompe, pour trouver porte de bois : le ministre^ était a Paris, et la convocation était l'œuvre d'un zwanzeur. Peu de temps après, le comité ayant été réellement convoqué, au moment où tous les membres avaient déjà endossé leur habit noir pour ee rendre au ministère, ils reçurent chacun un télégramme décommandant l'entrevue. Le ministre, furieux, passa une heure à les attendre dans son cabinet : ces télégrammes étaient encore l'œuvre d'un zwanzeur. Il est des milliers d'exemples de la bonne zwanze; par exemple celle qui consiste pour un jour nal à annoncer, le 1er avril, une exposition d'ânes, au Parc du Cinquantenaire : les lecteurs y vont en foule et se trouvent nez à nez. La zwanze est une des traditions de notre terroir; elle lui est aussi indispensable que la bonne bière. COLOPHORTUS. LA GUERRE Italie Home, 39. — D'après l'« Osservatore Romano , le- diplomate® de-s belligérants auprès du Saint-Siège auraient reçu l'ordre de quitter Rome parce que leur situation était intenable-, même si le gouvernement italien avait toléré qu'ils communiquent av<>c leur gouvernement sous la garantie du Saint-Siège. Ils n'auraient pu rester à Rome sans porter atteinte à la dignité de leur rang. Leur départ a été ainsi rendu nécessaire par la participation de l'Italie à la lierre. Par ce fait, le Pape ne peut plus communiquer avec les gouvernements des belligérants et ne peut se former une idée réelle de la situation. Le rôle international du Pape est donc fortement diminué. Venise, 29. — A dix kilomètres de Venise, le duc d'Aos;e et plusieurs officiers qui raccompagnaient dans une visite qu'il venait de faire à l'arsenal, ont été victimes d'un accident d'automobile, sur lequel les détails manquent encore. On sait seulement que le duc et ses compagnons de route ont été légèrement blessés. France Paris, 29. — On mande de Saint-Nazaire : Le paquebot « Champagne » qui a échoué sur un rocher près de Saint-Nazaire, a été coupé littéralement en deux entre les deux cheminées, à la marée montante. Le bateau venait de Oolo et avait à bord 978 passagers, parmi lesquels 909 soldats de couleur. L'équipage était de 180 hommes. Le vapeur «Rigel» a amené les naufragés à Saint-Nazaire. I.a cargaison se composant notamment de mille tonnes de café, est- perdue. Angleterre Londres, 29. — Un télégramme de Mudros au « Tiiuct » dit que -130 hommes de l'équipage du « Triumph » ont é'té sauvés. * * * Londres, 29. — Les câbles télégraphiques qui relient l'Angleterre à la norvège ne sont plu® utilisables depuis quelques jours. On cherche en ce moment la cause do cette perturbation.. • . Londres, 29. —Le gouvernement/ a institué la centrale de surveillance sur la vente de boissons alcooliques dans les régions où on fabrique les munitions. Lord d'Aber-non en a été nommé président. Londres, 29. — Le gouvernement anglais avait projeté d'appuyer sa lutte contre l'alcoolisme par une surtaxe sur les vins. La France eût subi un préjudice de ce fai'C. Le projet ayadit. été vivement combattu en Angleterre même, le gouvernement l'a ajourné sine die et a ordonné la restitution de'1 droits déjà perçu». Danemark Copenhague, 29. — Les pays Scandinaves se trouvent dans un cruel embarras par suite de la guerre. Nul n'ignore que le charbon fait défaut au Danemark aussi bien que sur la presqu'île Scandinavie. Or, l'Angleterre réserve ses provisions pour la guerre. Heureusement, la « houille blanche » existe en Suède et les chutes de Grallhatta peuvent éclairer la ville de Copenhague. Cela prouve que les ingénieurs Scandinaves qui avaient préconisé la construction de chemin® de fer électriques avaient raison dans leurs prévisions D'autre part, si la guerre se prolonge, des mesures spéciales devront être prises pour assurer le chauffage des grandes villes Berlin, 29. — Le vapeur danois « Ely », avec 2,000 tonnes de charbon à bord, a, au cours d'un voyage entre l'Ecosse et Sundsval, rencontré une mine et a coulé en cinq minutes. I.es hommes d'équipage ont pu se sauver en abandonnant tout ce qu'ils possédaient. Grèce Berlin, 29. — On annonce d'Athènes à la « Berliner Ta-geblatt », que le roi do Grèce va mieux aujourd'hui. Athènes, 29. — On s'intéresse ici au au blocus dey côte3 albanaises décrété par l'Italie, notamment en ce qui concerne la côte sud du cape Kefali. Les Grecs, qui occupent le nord de l'Epire, voient ce blocus d'une manière défavorable. Allemagne Berlin, 28. — Emile Ludwig, un coliaboxabeur de la <,Berliner Tageblatt», a eu, à Constantinople, un entretien avec Talaat bey, le ministre des Affaires intérieures. Le ministre assura que la Turquie ne déclarerais pas la guerre à l'Italie. Nous pouvons, attendre, dit-il; celai nous laisse froid. Que peut nous faire l'Italie? Le ministre de la guerre m'a assuré (donc Talaat bey) que tout est déjà entièrement préparé. Des surprises sont impossibles. Il est vrai que l'Italie a rassemblé depuis longtemps de grandes forces militaires, mais nous savon® aussi que depuis quelque- jours des transports d'officiers et de soldats retournent en Italie. Ludwig fit la remarque que l'Allemagne estimait incompréhensible la résolution d© l'Italie, ce à quoi Talaat bey répondit : Nous également! Un haut diplomate italien dit aussi : Ils sont tous fous à Rome! Ainsi pensent tous les hommes d'E-tait intelligents de l'Italie à l'étranger. Vous avez lu les ridicules motifs de l'Italie. On recherche de vieilles affaires d'il y a dix mois, pour trouver une excuse. Les Italiens auraient pu découvrir la prétendue rupture des traités, il y a dix mois, quand il® promettaient une amicale neutralité. Talaat a dit ne pas croire à une guerre balkanique Bratia-no est un homme trètsi honnête. Lui et le roi garantissent la neutralité de la Roumanie. L'« Indépendance Roumaine » écrit depuis plusieurs jours contre l'Italie. Des journaux grecs font de même. Et qu'est-ce que la Bulgarie pourrait gagner à une entente avec nos ennemis 1 Le petit coin près d'Andrinople n'en vaut pas la peine, et parce que les Bulgares savent qu'ils ne recevront jamais Constantinople; ils voient d'un meilleur œil les Turcs ici que les Russes ou les Anglais. Dépêches diverses Stavanger, 29. — Le chalutier hollandais « Très Fra-três >, est arrivé ici avec sept hommes du bateau suédois eRoBvall» d'Oskarsham. La barque était en route pour Sunderland avec un chargement de plantes. Près de Malmoe,le bateau fut arrêté par un sous-marin allemand qui le laissa partir après examen do ses papiers. Le 26, après-midi, vers quatre heures, une explosion se produisit qui fit sau'cer dans les airs le pont du « Rosvall », qui coula vers 10 heures du soir. Juste à ce moment s'approchait le chalutier néerlandais qui sauva l'équipage. L'explosion a tué deux hommes. • * • Lisibounc, 29. — Le Congrès a siégé hier. On s'est mis d'accord a ai sujet de la communication à faire au Parlement annonçant que l'ordre était ré'tabli. Les relations extérieures du Portugal sont inchangées. On fait ensuite appel aux Portugais pour donner à la nation un gouvernement d'après la composition du Parlement. Le Congrès a adopté la loi qui fixe les élection® au 13 juin. On croit que le président de la Cour de cassation, Abel Finho, sera nommé Président de la République à la place de M. Arriaga. Lisbonne, 29. — Le Congrès a nommé en premier scrutin, avec 98 voix contre 1, Théophile) Braga, Président de la République. COMMUNIQUÉS OFFICIELS Communiqué allemand. i BERLIN, 29 mai. — Dans les discussions au sujet des E mesure® à prendre pour la. guerre, le député socialiste Eberts I disait : D'après les explications du chancelier de l'empire, ^ l'Autriche et l'Allemagne avaient fait des concessions très 1 larges à l'Italie qui indiquaient l'intention de conserver la 1 paix. Le peuple italien a été jeté dans les horreurs de la f guerre. L'Italie désirait, en dehors des possessions autrichiennes de langue italienne, atteindre une puissance au delà, sans tirer l'épée ; conséquenrment, l'Italie fait en ce moment une guerre d'attaque et de conquête. Nous sommes j d'accord sur cela avec nos amis de parti en Italie. Dans j une heure de danger plus grave, nous restons fidèles à no- ] tre pays et nous employons toute notre force pour le peuple , allemand, pour protéger notre pays. Nous sommes d'accord ] avec les grandes masses de tous les peuples que nous vou- , Ions la paix sans l'oppression d'autre nation et par cela , nous assurons un travail harmonieux pour toutes les nations , cultivées. On ne peut pas considérer le désir de vouloir faire la paix comme une faiblesse devant les succès militaires de notre pays et devant les succès de nos alliés. Nous autres, socialistes, nous mettons dans cette lutte gigantesque toute notre force pour l'indépendance de l'Allemagne. Le député conservateur, le comte Wesbarp, a tenu les paroles suivantes : Nous nous tenons entièrement au point! de vue sur lequel s'est placé, daii9 tes explications d'hier, le chancelier de l'empire, de se procurer toutes les garantie» possibles pour que personne n'ose jamais nous faire une guerre, cela ne peut être atteint quand exclusivement les intérêts militaires et politiques de l'empire sont pris en consà- , déraition et alors je veux ajouter que nous ne dovohs pas nous effrayer devant le désir de conquête ; la déclaration de guerre italienne a forgé par un coup de marteau l'unité de tous les peuples, le désir de faire tous les sacrifices — Le député nationaliste libéral, M. Sciffer, disait : Le discours de M. Eberts est dans son ensemble une nouvelle déclaration au peuple allemand, il a prouvé devant le pays et l'é-! tranger que la conduite des 'socialistes n'a pas changé depuis la déclaration de guérie. La nation entière se tient; il n'y a rien de plus grand que le calme digne et fier avec 1 lequel le peuple allemand a accepté la déclaration de guerre ; italienne. Nous respectons les propriétés étrangère® et ne i faisons pas des excentricités, comme cela s'est fait en Italie i et en Angleterre; c'est la honte de l'humanité. Nous non lus, nous ne faisons pais de guerre de conquête, mais les s< acrifices énormes en bien et en sang nous oblige de nous v irocurer une assurance formelle que ces sacrifices n'ont pas f< té faits en vain. Pour le cas où ces assurances doivent de-aander un agrandissement de frontière pour être mieux ar- aés contre les attaques, il est de notre devoir que cela se f as>se ainsi. ^ BERLIN, 31 mai. — Communiqué officiel : Théâtre de la guerre à l'Ouest Après une préparation de dix heures, les Français ont at-aqué nos position® au nord de l'Houdt, à la ferme de Mi-uii't. L'attaque a été repoussée avec de fortes pertes pour 'ennemi. Un certain nombre lia zouaves provenant de c luatre régiments différents ont été faits prisonniers. Entre e canal de la Bassée et Arrais, il n'y a eu que des combats C, l'artillerie. Nous avons fait prisonniers quelques douzaines le Français noirs qui étaient cachés dans un petit bois. La t •anonnade habituelle des localités derrière notre front par es Alliés a fait beaucoup de victimes parmi les femmes et < înfants qui restaient près de leurs biens. Théâtre de la guerre à l'Est Notre cavalerie a rejté une division ennemie a Iloky, à ' 30 kilomètres au sud-est de Libau, dans la direction nord J et nord-est. Une petite division allemande a dû abandonner < l'attaque dans la localité Sawlynits, sur le fleuve Dubis- i sa. Quatre canons sont tombés entre les mains de l'ennemi. Des renforts arrivés à temps ont repris le village et rejeté l'ennemi. Des attaques ennemies ont été rejetées dans les environs de Szawle. L'adversaire ai subi de fortes pertes. Théâtre de la guerre au Sud-Est Lors des attaques russes sur les troupes allemandes près de Lubaczowta (au nord-est de Jaroslau), aussi bion que dan sles environs de la Stryj, l'adversaire a subi de fortes pertes. Communiqué turc. CONSTANTINOPLE, 29 mai. — Concernant le torpillage d'un autre navire de guerre anglais, nous avons devant nous la nouvelle plus détaillée qui suit i Hier matin, vers 9 h., on observa, près de Suigindere, au nord de Sedd-il-Bahr,de plusieurs endroits ^objectivement et indépendamment l'un de l'autre, comment un vaisseau de ligne anglais fut torpillé. Une colonne d'eau immense s'éleva du bord. Le navire s'inclina fortement de côté et fut ensuite remorqué par un autre navire de guerre vers l'île d'Imbros. Ver® midi, le navire de ligne endommagé, qui appartient probablement à la classe « Agamemnon », se trouvait entouré de petits vapeurs à la côte sud-est de l'île d'Imbros. Après cette nouvelle entreprise efficace de sous-marins allemands devant les Dardanelles, l'adversaire, par crainte de nouvelles attaques de sous-marins, retira tous les navires de guerre, en dehors de quelques destroyers, de l'entrée des Dardanelles et en-frma sa flotte d'attaque dans les baies de l'archipel Egée. CONSTANTINOPLE, 29 mai. — Le quartier général communique : Au front des Dardanelles, rien d'important ne s'est passé hier. Concernant les événements sur mer, il n'est pas encore arrivé des nouvelles détaillées à Constantinople. Rien d'important sur les autres fronts de guerre. Communiqué français. PARIS, 25 mai (15 heures). — Les contre-attaques de l'ennemi contre les positions conquises par nous près d'An-gres, ont continué cette nuit. Nous les. avons repoussées. A Ab 1 ain-Saint-Nazaire, nos troupes se sont, au début de la nuit, emparées d'un groupe de maisons, notamment du presbytère, que l'ennemi avait fortement organisé. Elles ont ensuite pris les tranchées allemandes sur le chemin creux qui va d'Ablain au Moulin MaJon, au isoid-est d'AJ^lain. Au lever du jour, elles ont, dans la direction de Souchez, enlevé de gros ouvrages allemands dits « fortins des quatre boquetaux ». Le bombardement d'Ecurie et Roclincourt par les Allemands, signalé hier, a duré toute la nuit. I1 n'y a pas eu d'attaque d'infanterie. A la lisière du bois Le Prêtre, nous avons entrepris une attaque qui nous a procuré un gain de terrain et nous avons fait 60 prisonniers Sur I ie reste dix front-, non de neuf. ' PARIS, 28 mai (23 heures). — Près d'Angres, les attaques I ennemies ont confirmé. Nos positions ont été maintenues malgré un bombardement continu d'une extrême intensité. I Au nord d'Ecurie, dans la région difficile du Labyrinthe, I nous avons progressé d'une centaine de mètres. A la lisière 1 du bois Le Prêtre, notre dernière attaque nous a permis I d'atteindre en deux points la route de Fey-en-Haye. A Nor-I roy, nous avons fait 150 prisonniers. Nou® avons pris une I mitrailleuse. En Alsace, dans le massif du Schnepfenrieth, I nous avons progressé de plusieurs centaines de mètres. Communiqué russe. I PETROGRAD, 28 mai. — Communiqué du grand état-major général : Dans la région de Chawli, nos troupes se I sont emparées vers le soir d'une position près de Dubissa.A ia Dubiïisa inférieure, de violents combats ont été livrés. I En Galicie, les combats sur la San se poursuivent avec le même acharnement. Pendant la nuit de jeudi, nos troupes I ont entrepris une offensive contru les positions ennemies au I nor dec à l'est de Sieniawa. Le lendemain, nous avons en-I levé les retranchements isoir le front Pigany-lgna.ce, où le I troisième corps d'armée caucasien a capturé 6 canons. Mais I au sud et à l'est de Radymno, l'ennemi par la supériorité de son artillerie, réussit à gagner quelque terrain sur les I deux rives de la San. A l'est de Gussakow, près de Ziot-I kource, l'ennemi, après un combat acharné de quelques I jours, a réussi à s'emparer de nouveau de tranchées de nos I deux bataillons déjà nommés. Sur le front des grands ma-I raas du Dniester jusqu'à Dolina, l'ennemi, qui a fait hier I une série d'attaques résolues, a été presque partout repous-3 I sé. Il n'a réussi à se maintenir dans quelques secteurs de-s I vant nos réseaux de fils de fer barbelés, d'où il a été ve-s I foulé progressivement par des contre-attaques. 1 -■ ■■ 11 ii ■ , t, i i. 3 (panières de Ooip et Façons de pense? r Depuis que Les jemmes ont imaginé de décolleter leurs e I corsages en hiver et de se couvrir les épaules jusqu'aux e oreilles en été, on pensait avoir atteint les bornes de la I loufoquerie : la mode européenne n'a pas cependant la a palme. r 1 Ceux que la lecture des communiqués officiels finit !t I par ennuyer et que la guerre commence à lasser, trou-I oeront une ample compensation dans la chronique de la ^ mode du «New-York Herald». Il paraît que les blouses d sont plus décolletées en Amérique qu'ailleurs, si bien îi' que les gouvernements des Etats ont décidé de réglemen-B; I ter le costume féminin, ce qui ne s'était plus vu depuis ^ I la loi Oppia; c'est la législature de l'Etat d'Ohio qui donne le branla : elle met en chantier une loi sévère,prohibant les bas à jour, leg empiècements de dentelle, les I chemisettes trop minces et pour limiter à deux pouces kR (environ cinq centimètres) la hauteur de peau nue que eg I les dames pourront laisser voir entre leur col et leur menton. La commission chargée de rédiger ce projet, comprend une mère de famille nombreuse, un clergyman et un phi-ge I lanthrope; cette dernière qualité semble un titre un peu us I vague ; il faudrait préciser que le philanthrope se dou-11 > I blera d'un personnage cfue Molière mit à la scène et que I la moindre échancrure de corsage indignait terriblement : 'r' I Tartufe, ire I Le s citoyennes de l'Qhio se plaindront de la chaleur.

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