Le progrès libéral

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s.n. 1915, 20 May. Le progrès libéral. Seen on 24 April 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/wd3pv6cq2d/
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JEUDI SO MAI lit 15 HTNO CENTIMES LE NUMERO. PPFMTF/RT, ANNET TV ?ifi LE PROGRÈS LIBÉRAL ABONNEMENTS Pour lJnixclfcs et faubourgs : Pour la province : Un mois . . . fr. ' 1.50 Un mois . • fr. 2.40 Trois mois .... 4.00 Trois mois. . . 6.70 Six mois 7.00 Six mois . • • 12.40 TTn an .... . 12.00 Un an . . . ■ 22.5(1 JOURNAL QUOTIDIEP ADMINISTRATION - REDACTION : 102, BOULEVARD DE LA SENNE, BRUXELLES PUBLICITE Petites annonce-, les trois lignes ...... fr. 0.C0 Pour chaque ligne supplémentaire fr. 0.20 £ Domiciliation au bureau fr. 0.2C- Nécrologie, la ligne fr. 1.60 Demandez tarif de publicité pour les grandes annonces- EN ALBANIE Depuis que le prince de Wied quitta Durazzo laissant carte blanche à Essad Paclia exilé d'avant hier, dictateur hier, assiégé aujourd'hui par ses anciens partisans, la situation de l'ancien royaume est devenue de plus en plus embrouillée; la question albanaise est un problème quasi insoluble que la future Conférence de la Paix devra cependant chercher à résoudre. C'est qu ils sont terriblement difficiles à gouverner les anciens sujets du prince de Wied. - , De mémoire d'homme, en effet, les Albanais n'ont jamais pu supporter de gouvernement. La domination ottomane de ces derniers temps n'était, en somme, qu'apparente et ces rudes mon-itagnards avaient toujours continué à vivre à leur guise et à se gouverner eux-mêmes. Autrement dit, ils étaient continuellement en guerre de tribu à tribu ou de clan à clan pour savoir quel chef dominerait et quel serait celui qui posséderait le plus de troupeaux volés ou de femmes en esclavage. Pour l'Albanais, la guerre est une nécessité, la vendetta un principe et dans ce pays charmant, 70 p. c. des hommes meurent de mort violente. Ce n'est pas que l'Albanais soit un sauvage ou un barbare, c'est uniquement un primitif qui a gardé les mœurs en honneur dans la plus grande partie de l'Europe,il y a quatre oq cinq mille ans. L'organisation sociale est sincèrement partriar-cale et analogue à celle des peuples pasteurs de l'antiquité. A la base est la famille régie par le chef. Les familles réunies forment les tribus, lesquelles s'agglomèrent en clans. Chaque village a son conseil des vieillards, le Plékré. La tribu est dirigée par les anciens, le clan enfin est gouverné par le conseil des têtes « le krina » c'est-à-dire par les chefs de toutes les tribus. A la tête du « krina » se trouve le baïraktar ou commandeur. Par suite de la « vendetta », qui est une loi sacrée en Albanie, touties ces familles, toutes ces tribus, tous ces clans sont constamment en guerre. Les célèbres lois des Douzadjius formulent id'ailleurs nettement la conduite à tenir. Elles débutent par l'axiome suivant : « Qui tue est tué par les parents du mort. » Elles ordonnent de réclamer « un sang pour un homme tué, un sang pour le rapt d'une femme mariée, un sang pour la rupture de la parole donnée ». Le mariage est une autre cause de meurtre très fréquente en Albanie. Pour s'assurer la possession d'une femme, l'Albanais l'enlève, par la force à ses parents; quelquefois le rapt n'est qu'un simulacre mais la coutume exige qu'il ait toujours lieu. , ••• En Albanie il arrive donc normalement qu on tue le père et le frère de celle qu'on aime pour s'en assurer la possession. Avec de telles coutumes on se rend compte aisément de ce que le massacre soit continuel. Il y eut des familles où la dette de sang ne fut payée qu'après cinquante ans d'extermination réciproque. •• Comme dans tous les pays musulmans, en Albanie la mariée ne connaît presque jamais son époux avant la noce. Une tradition bizarre veut qu'elle apporte dans son trousseau un drap qui lui servira cl® linceul ainsi que des bandelettes et un mouchoir pour lui attacher les mains, la tête et les pieds. Une fois installée dans sa maison nouvelle, la jeune femme tissera avant tout des- draps mortuaires pour son mari, son beau-père et toute la famille. "Chez les Turcs, la femme est une; captive, chez les Albanais, c'est une esclave. A table, elle sert et ne s'asseoit jamais. Le repas est toujours éclairé par un morceau de pin résineux que tiennent allumé les femmes ou les domestiques. On mange à même le plat avec les doigts. On ne peut se servir à cette fin que de la main droite, la gauche étant considérée comme impure. La femme albanaise a cependant un moyen d'obtenir quelque considération et de ne pas travailler : c'est de s'habiller en homme, de porter les armes et de prendre part aux expéditions militaires. C'est alors un guerrier intrépide qui, commes ses semblables, devient habile à voler les bestiaux des tribus voisines. Un Ides côtés les plus pittoresques de l'Albanie, c'est le véritable culte qu'on y rencontre partout pour les abeilles. L'Albanais pousse ce culte jusqu'à l'idolâtrie et ce montagnard rude qui a un juron dans chaque phrase qu'il profère, ne blasphémera jamais dans une maison où ii y a des ruches.On travaille peu en Albanie. Il faut dire aussi que ce pays, hérissé de rocs et de montagnes, se prête peu à une exploitation quelconque. Les habitants vivent du produit de leurs troupeaux et comme chez les anciens grecs, vendent le miel, le lait et les fromages. Avant les troubles actuels, il existait même cha que semaine à Durazzo, la capitale, un marché aux fromages très fréquenté. C'est là qu'on se retrouvait et c'est là qu'on s'approvisionnait d'armes et de munitions pour les luttes futures. Descendants d'une vieille race, fiers et valeureux, les Albanais sont avant tout attachés à leur religion et à leurs coutumes ancestrales, ils 11 désarmeront pas. A son arrivée à Durazzo, le prince de Wiei i avait reçu des mains d'un érudit un recueil d ■ proverbes albanais. Certains de ces proverbes di ; saient : « Un sac de farine et une bourse d'argent, voil. , les meilleurs amis. » î « Seul le potiron a une tête qui n'a pas d . soucis. » « Celui oui attelle un âne à sa voiture doit auss ; supporter les incongruités de cet animal. » L'homme de décision que les puissances charge . ront plus tard de régner sur le pays d'Albani aura vraiment une tâche qu'il ne sera pas exagér de nommer ingrate. RUSES DE GUERRE ^ Un vieil adage fort connu dit que l'art de la guerre pc sist-e à travers les âges essentiellement le même. I L combien il est vrai et peut être vérifié. C'est ainsi que la ruse de guerre qui, de tous temps, fi permise et indispensable, doit certes être en honneur et core aujourd'hui chez les belligérants. Elle s'impose ei > core maintenant sans doute, comme elle s'est imposée loi des guerres passées, car pour déconcerter l'ennemi loi 1 d'une attaque ou bien tout simplement pour lui donner ^ change, l'emploi de la ruse es! tout indique. Pour surprei % dre les mouvements do troupesi qu'il pourrait tenter, <sl. était anciennement également fort prisée. Mais depuis qv l'aéroplane fait les reconnaissances d'une façon beaucou plus rapide, la ruse ne doit plus guère être employée à ci î fins. Dans les guerres des temps passés, elle devait quelqi peu suppléer à la trop grande insuffisance des moyens d'à 3 taque et de défense, et malgré toutes les inventions mode nés et les progrès formidables réalisés en matière d'obse 1 vation et de destruction, les belligérants persistent, sai C conteste, encore à l'employer, mais beaucoup plus raremei sans doute. Lors de la guerre contre la Russie-, les Japonais "mploy 3 rent des ruses d'apaches pour ne pas. être exposés a la. \i 3 des jumelle';i russes. Lorsque des colonnes d'infanterie d vaient traverser des plaines rases où elles auraient pu fae i lement être découvertes, le mouvement ne s'opérait jamai g s'il faut en croire les correspondants de- guerre, qu'apri que la plaine eût été savamment, au cours de la nuit, ga nie de meules, de haies de bambous et de touffes de ma " postiches, qui permettaient aux détachements de passer sai 3 être aperçus. De ce temps, les aéroplanes aux yeux de lyi £ ne repéraient pas les colonnes en marche ! Combien de fo aussi, ne fut pas, dans l'antiquité, employé ce truc qui co: siste à remplacer par des mannequins sur lesquels se cou-ce 5 trera le feu ennemi, les- éclaireurs d'un détachement en o ^ servation à un endroit périlleux, taudis que les éclaireu en chair et en os poursuivaient Iern*1 observations à un ei g droit plus caché, à une trentaine de mètres de là. Nous nous souvenons tous de ces pantomimes de cirqu dont nous étions tous plus ou moins friands en nos jeun< années, où des canons de bois remplaçaient les canons c fer qu'ils voulaient représenter.Eh bien! ce truc fut emploi S maintes fois par les Chinois' et autres peuples ma] armé pour tenir l'ennemi eh respect, quand ils durent en déco ^ dre. Comment, en effet ,.soupçonner — à moins d'être i très malin — que pareils canons, desservis par des servan qui se meuvent, puissent être de vulgaires troncs d'arbr très bien travaillés et posés sur des roues, également < L- bois. y L'Histoire rapporte qu'en 1870, une batterie d'artiller g occupa pendant quelques jours les hauteurs de Montreto et arrêta les mouvements ennemis. Le - gueules menaçant' 1 de cette batterie étaient celles de quelques conduites d'e: qui avaient été disposées très habilement par d'ingéniei combattants ' q Improviser des ruses longtemps à l'avance est reïativ j. nient chose facile, mais les improviser au cours du comba alors que le feu fait rage, est chose 'plus difficile. Je v , souviens d'un épisode de guerre qui Eut raconté en si 't temps par un témoin oculaire. C'était au cours de la gm e re russo-japonaise, si fertile en enseignements de toutes h [_ tes. Les Japonais attaquaient. Leur première ligne d'infa 3 te rie fut anéantie par le feu des Russes ; la deuxième, co tinua à avancer, mais fut exterminée avant d'arriver à pc '® tée de bayonnette de l'ennemi. La troisième ligne s'avanç; et ayant déjà subi de fortes pertes, lorsqu'arrivés à moi ;2 de cent mètres^ des Russes, les survivants suivant les i structions de leurs officiers, se laissèrent tomber à terre < restant immobiles, firent croire à l'ennemi oue tous les i saillants avaient été tués jusqu'au dernier. Le feu des Ri H ses cessa. L'attaque, croyaient-ils, avait été enrayée. M; ÎS sur un commandement rapide, les prétendus morts se re vèrent et, d'un bond formidable, comme en savent faire ! Japonais, sauteurs émérites ,atteignirent l ennemi qui, si n pris, fut rapidement défait. Ruse héroïque, mais comtoi î, cruelle ! Il est vrai que, pour faire la guerre, il no fa pas être sensible. n L'Histoire a enregistré également de nombreuses rus de guerre... marines, si je puis ainsi m'exprimer. Une < plus connues, est celle employée par, les officiers de cei frégate anglaise qui, en 1755, s'approcha du port de Cala 1- son pavillon en berne et ses voiles paraissant déchirées, t i, mandant du secours. Malgré l'état de guerre, les habitai ig ne refusèrent pas le secours demandé et envoyèrent de chaloupes vers la frégate. Leurs hommes accostèrent le 1 teau en détresse, mais ils furent aussitôt terrassés et I 3> aux Fers, tandis que1 la frégate filait toutes voiles dehors lt H use peu loyale, celle-ci, il faut l'avouer. g. Pour terminer, rappelons cette histoire, sortant, qu-elq m TK" r'n cat^1>e ('° œ sujet, mais se rapportant étroitement l'histoire des canons de bois. Il y a quelque quinze ans, s~ vice-roi de Chine fut mis eu disgrâce parce que les in.sp il- teurs militaires, lors de leur visite annuelle, avaient eons té que toute l'artillerie du vice-roi était en bois sculpté, les obus... en rioreelaine. Le vice-roi, \il brocanteur, ai bazardé son artillerie et ses obus au poids du bronze s'était, grâce à cet argent, vautré pendant quelques sein nos dans l'orgie la plus basse ! et ...Si les ruses de guerre sont autorisées pour autant qu je les ne sont qu'habiletés, elles sont cependant prohibé lorsqu'elles deviennent des perfidies. Les lois de la gue: ont précisément été instituées pour cela. a- Jean de IIASSELT :ié Recommandez le PROGRÈS LIBERAL tous vos amis et connaissances. Insistez s u- le PROGRÈS LIBERAL auprès de vol ur vendeur. LA REVOLUTION AU PORTUGAL ASSASSINAT nil PRÊSinPNT P.HAfiAS l Madrid, 17 Suivant un avis de Lisbonne, lo sénaitei -, Freitas aurait tiré sur le nouveau président Chagas, e cours d'un voyage d'Oporto a Lisbonne. Le sénateur Frc tas fut tué par des gendarmes. Le président Chagas, q 1 est grièvement blessé, a été conduit à Lisbonne. Les tro bles ont recommencé. - y. « * • a Lisbonne, 17. — Pendant que le président Chagas vena / d'Oporto pour être installé comme ministre-président, 0 fut attaqué à la station Entron-Caniento par le sénat©! Jean Frcytas qui lira sur lui des coups de revolver. Fr« tas fut tué sur place et M. Chagas, grièvement blessé, f conduit à Lisbonne. Berlin, 17. - Comme on mande de Madrid au « Lofa Anzeiger >>, il semble qu'une intervention anglaise au Po tugal soit imminente. Les mouvements à Lisbonne et dai le nord du Portugal prennent le caractère communiste. I bombardement des édifices de Lisbonne par l'escadre, fi suivi sur une grande échelle de pillage, et de faits sanglan de vengeance Des patrouilles de la garnison ci la garde c vile furent plusieurs fois mises à contribution. Le nombi des morts et des blessés à Lisbonne,Coimbre,Oporto et Sa: tatem est évalué à plusieurs milliers. On cite Alfonso Cosl COMMUNIQUÉS OFFICIELS . «fc Communiqué autrichien. VIENNE, 10 mai. Communique officiel d'hier : Les Alliés, qui, en livrant de» combats acharnés, ont forcé le pastag': du San à plusieurs endroits, ont pris pied sur la rive est du flenv \ Les contre-attaques des Russes ont été reptlissées partout. L'ennemi a été rejeté vers i'est. Sur le Dniester supérieur, de violents combats sont engagés. Sun le Pruth, rien de particulier. Au nord de Kolomea, nous avons repoussé des attaques isolées do l'ennemi. Le total des prisonniers faits pendant la premier© moitié de, mai est de 174,000. Nous avons capturé en outre 1-iô ca-, norjs et ÎÏ68 mitrailleuses. Communiqué turc. CONSTANT1NOPLE, 18 mai. — Aux Dardanelles, il n'y a eji hier, près d'Ari Mur nu, aucun combat important. Un petic bateau transport a été endommagé par nos grenades. Au sud de Sedd-il-Balir, notre aile droite a pris une colline qui se trouve à 200 mètres de nos position». ( V _>N SX AN '11N OPLEv 18 mai. —. Un croiseur français a débarqué hier 60 soldats pies de Sarskale, à 1-ouest de Me-krij au sud de la «6tc.de Sniyrne. Ces soklafe s'enfuirent quand lies a.van,t-postes ouvrirent le feu. l u autre croiseur débiirqua environ 100 soldats près de S< fat, à l'ouest dbj Fenikci Nos ' roupes repoussèrent l'ennemi, qui eut 10 tués et blesses. Dans la nuit du 15 au 16, 2 croiseurs se retirèrent devant le posue de Smyrne, après qu xoi de ces-vaisseaux eût été endommagé par le feu de nos batteries. Rien de sai lant sur les autres fronts. CONSTANTINOPLE, 18 mai. Le quartier général mande ; Sur le front des Dardanelles, il n'j a eu hier aucun changement dans 1» presqu'île de «Gllipoli. Des navires «prierais oui canon né de loin sans succès nos batteries à l'entrée du détroit. Le <-rci'eur-cuira -é Albion a ét<> atteint par un de nos gris obus. Nos aviat 'urs ont survolé Sedd-il Ba.hr. • Su r ' les autres fronts, rien d'importun! Communiqué franesh, l'AHIS, 17 mai. Communiqué officiel de 11 h suites du soir : lin Belgique, l'ennemi a, au cours le la dernière nuit, évacué les positions qu'il occupait encore à l'ouest, du canal de l'Yser. D'autre part, nous avons maintenu sur la rive est tous nos gains. Au nord de la Massée, les croupes britanniques, fortement contve-attaquées dans la. nuit de s dimanche à lundi, ont continué à combattre. Elles ont,dans la journée de lundi, enlevé plusieurs tranchées allemandes s et infligé à l'ennemi de graves pertes. Nos alliés ont fait des prisonniers et pris des mitrailleuses. \u nord d'Arras, n pendant toute la journée, une brume épaisso a empêché toute action importante des deux côtés. La lutte, uéau moins, continue très vive sur les pentes de la hauteur de. Lorctte. Nous avons repoussé toutes les contre-attaques allemandes. A Ville-au-Bois, près de Berry-au-Mac, l'ennemi a attaqué nos tranchées. L'attaque fut arrêtée. Dans le combat de Ville-sur-Tourbe, nous avons fai't 3.50 prisonniers non blessés et 50 prisonniers blessés. Ce matin, au Bois d'Ailly, nous àvon-s exécuté une attaque, enlevé plusieurs ouvrages allemands, pris trois mitrailleuses et fait 250 prisonniers dont plusieurs officiers. A la lisièie. du Bois Le Prêtre, deux bataillons allemands ont, à plusieurs reprises, tenté de sortir de leurs tranchées. Ils furent arrêtés1 par notre feu. Communiqué russt, SAIN J PETERSBOURG. 17 mai. L'éUit major général de l'année du Caucase mande : Dans la région d'Olty et la région de la côte, il n'\ a eu que des, échanges de sai-ves d'infanterie. SAIN ! PETEl»SBOURG, 17 mai (retardée dans la transmission). Toute la légion a l'est de la Windau (le bassin de cette rivii re se trouve à peu près entre Liban et Chavli) oc de la Dubissa (rivière dij^ Niemen) .entre la frontière de la Prusse orient aie jet KowuLâest aujourd'hui évacué,> par l'ennemi. Les Allemands, (««fui avaient essayé depuis plusieurs it tus de prendre- l'offensive contre Chavli, ont été repoussé le 1-1 courant. Le 15, à l'ouest du Niémen, plusieurs combats favorables pour nous ont eu lieu. A la San, des combats, commencèrent dans la région de Lizachow (rive est en aval cle la susdite rivière) et de Jaroslau. Au sud de Przemysl, l'ennemi ne tient plus contact avec notre" cavalerie que par des pa trouilles. Au Pruth, les combats1 du M courant ont été ; poursuivis et -tir quelques points nos trompes ont atteint ) la ligne du chemin de fer Dilatyn-Kolornea. 'SAINT PËTERSBQUIiG, 18 mai. Communiqué du gian detat-maior : Depuis hier matin, les combats dans la région de Chavli se continuent favorablement pour nous. Après avoir traversé la Dubissa, nos troupes attaquèrent les Allemands, conquirent leurs tranchées et prirent des canons et deis prisonniers. Entre la Pilica et la Vistui® supérieure, nos troupes furent suivies par des colonnes ennemies et se retirèrent sur un nouveau front près de Ghelnew, Rousikbrod et Soukhedniouw. Nos troupes ont fait" brusque ment des Contre-attaques. Dans la région entre Wierzbnik et Opatow et au sud de celle-ci, des attaques de nos troupes ont repoussé les colonnes avancées de l'ennemi sur une distance, de 10 vers' s. A la San, de l'embouchure de la Wis lo kiusqu'à Przemysl, il \ a de violents combats d'irtille rie. Dans la direction de. Stryj et Doliua, l'ennemi entreprit des attaqués infructueuses contre notre ligne, de combat prise i1 y a. peu cle temps. Cela nous a fait prendre des prisonniers. Au Pruth, l'ennemi a fait, samedi dernier, des attaques répétées de Delatyn et Kolomea, qui ont été ri-poussées. SAINT-PETERSBOURG, 18 mai. De l'armée-du Caucase Samedi, l'habituel combat d'artillerie a eu lieu sur la côte. De Dilmaai et en Perse, près de Resjt, non loin de la mer Caspienne, les Turcs ont été repoussés. Nos troupes ont poursuivi l'ennemi e; occupé le passage ( 'hanesoer. Sur les autres parties du front, rien de saillant. Communiqué monténégrin. CETT1GNE, 18. Les troupes autrichiennes ont manifesté une certaine activité sur plusieurs points cle notre front, notamment près d'Ahepenepolis sur la côte d'Herzégovine ; et près de Goradje en Bosnie. Nous1 avons repoussé les attaques-de l'infanterie de l'ennemi. Deux aéroplanes autrichiens ont survolé notre front du mont Lovcen et ont lancé sans résultat plusieurs bombes sur un campement monté-; négrin. DERNIÈRES DÉPÊCHES —— Italie Rome, 18. Le Conseil dès ministres s'est entretenu des communications qui seront présentées jeudi à la CLaûibre. * # » Rome, 17. - Le Couseil d s ministres ■ t occupé en ce moment à la rédaction do la communication qu'il fera jeudi à la Chambre. # * • « Durazzo, 18. — Depuis quelques semaines, dos bandes al- • bauaisss afficheno ouvertement leur hostilité contre l'occupation italienne. Les insurgés prétendant que Durazzo serait déjà entre leurs mains si l'Italie n aidait pas en^ munitions et en hommes les forces commandées par Essad pacha.. Ils auraient en outre constaté la présence d'officiers italiens durant les dernières .sorties' de la garnison de Du-îazzo. Des bandes fortes de plusieurs milliers d insurgés ont fait leur apparition aux environs de Vallona et ont pillé tous les villages environnants. L Italie iuquiétée par les nouvelles dispositions des insurgés albanais, vient d'en voyer des renforts importants à Vallona pour p^rer à toute éventualité. Genève,' 18. — L'ambassadeur d'Italie à Conslantinople a eu hier une entrevue avec le grand-vizir et le ministre de 1 'îlifalMfll 1' Milan, 18. Le , Corriere délia Sera » annonce que l'état de guerre a été proclamé en Tripolitaine, à la suite des événements récents et de l'agitation croissante des indigènes. Angleterre Gibraltar, 18.'— 1 n bureau le recrutement pour les \o-lontaireS de guerre vient d'être, ouvert a Gibraltar. Johannesburg, 18. — Samedi dernier, le calme étart re venu ;i Johannesburg. La \ ie y continuait comme si rien ne s'était; passé, et les décombres furent déblayés. Tous les magistrat sic l'Afrique du Sud ont communiqué aux journaux que les sujets des Etats ennemis doivent se présenter lundi pour être internés. . • . Londres, 18. Le leader travailliste bien connu Rdberts, député, a déclaré, au cours d'un meeting de propagande organisé a Hull, en faveur du recrutement, que l'Angleterre sortirait de la guerre sans devoir recourir au recrutement forcé. Toutefois, s'il devait s'apercevôir, au cemrs de ses tournées de propagande, qu'il y a. des gens récalcitrants au volontariat, l'orateur n'hésiterait pas à mettre de côté ses idées préconçues e, à faire en sorte que ces .jeunes ççcns scient forcés cle s'enrôler.

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