Le soir

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04 December 1918
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f SE* AWS . - • \ -;v _ • . ABONNEMENTS Provisoirement 2 tr. par mois pour Bruxelles et ] soit 8 tr pour la période 1" décembre 1918-31 1919. Nous espérons qne ia baissa des matières pre: nous permettra d'appliguer bientôt de nouveaua mieux en concordance avec le passé. Les Allemands nous ont spécialement pillés ; ils n ont laissé qu'une vieille machine. Nous paraissons ; lernent dans i'es conditions de fortune, et en format : Maos ovnni! nrt nmorulii nn matirinl /tAm-nlnl An AWi/ LE SOIR numéro provisoirement : I© centimes. S» Demandes d'emplois (tant reuuit; . . peuio» ligne* Toute îignd en pluf Toutes autres rubriques ou annonces commerciales. . 5a )ign« Faits Divers (lr* partie) — — (2"" partie) ...... — — partie) — Sport et Réparations judiciaires • • • • — Nécrologies ^ . — Réclames avant les annonces. • • • . — Tliô&tres et Spectacles ...... — Tflépli. : Annonces: à 591 — Admhûst. : A 4738 — Itéd. : À 196 el PAS DE DISTINCTION Los Allemands, les socialistes allemands su; annoncent leur intention do rechercher, pour: et punir les auteurs responsables de la guer j a certainement des degrés dans la culpal mais, on ne saurait assez le répéter, tous les mands sont responsables de la guerre, tous de contribuer aux justes réparations et souscrir garanties nécessaires pour l'avenir. Le Vorwatr s apprend que le comité exéca Conseil central des soldats, qui siégeait au vaut à Bruxelles, a fait savoir au gouverne allemand qu'il exigeait lo châtiment des pers qui s'étaient, en Belgique» rendues coupabli méfaits, et cela avant qu'uno pression en ce èsoit exercée par les Alliés. ]1 eiige la constitution d'une Baute-Cour d ttee qui ouvrira une enquête sur les objeti vants ; 1* Rechercher immédiatement des auteurs des c Utiona d'ouvriers belges en Allsmagne; t9 Etablir les responsabilités «n ce qui concei (instruction des entreprises industrielles belges ; 8° Faire une enquô;e minutieuse sur le procès d( Cavell ; exiger la production des documents de l'ai Le Comité désigne 1» général Sauberzweig comi •'principal conpajle. Tontes les personnes responsables devront être rement punies. Nous approuverons teut ce que les Allen feront dans cette voie, à la condition toutefois ne cherchent pas par des enquêtes intermina] éluder ou à retarder trop longtemps le règle des comptes avec l'Entente. Et pour dire toute notre pensée, nous n'a pas plus de confiance dans le Voruaerts, que la Gazette de Cologne ou le Lohal Anzeiger voici une raison : Au cours d'une polémique récente, que! mois avant la débâcle, entre les « Féaux de ] pereur », les Kaiserstreuen et le Vorvoaerti a pangermanistes dénoncèrent en ces termes 1 oaliié de la presse allemande : La Gazette de l'Allemagne du Nord ne pourra paraître trois jours sans la subvention de l'Etat : chacun le sait. Mais le Vorwaerls touche un qu< ■n demi-million par an du gouvernement,et le lier Tageblatt deux millions et quart — d'après des so officielles i cela, très peu do gens le savent. Ru Mos«é reçoit de l'Empire, au total, pour ses joun trois millions trois quarts par an.Quinze millions d le début de la guerre. Le Vonoaerts répondait qu'il s'agissait du « boursement partiel » que 1e gouvernement a< dait à tous .es journaux pour les indemniser < hausse du papier... Pauvre explication. Que et pour couvr ir lepr x du papier ou celui des arti la distinction, en vérité, importe peu. 11 y a d'autres raisons encore qui justifient r scepticisme à l'égard du journal officiel des s listes. Les articles sur la prise d'Anvers, no ment, et sa réponse au programme de la C< ronce socialiste de Londres : « Le temps de cuter ces questions académiques est passé, parole est à Hindenburg. » A cette époque Ludendorf avait promis la de Paris. Le distinguo du Vonoaerts, entre les auteui la guerre et ses adversaires, entre les dirige coupables et le peuple allemand innocent, soi date trop récente. Lorsque 1e président "Wilstfn crut faire ce d'adroite politique en soulignant lui aussi imaginaire distinction, il s'attira de M.Otto E dans la Post, une réponse dont voici un pas significatif : Vous dites qu'il .'au t distingue/ chez nous le go nement et le peuple, c'est-à-diro entre les Hohen/x et le peuple, donc qu'il y a scission, Qu'en savez-Y Moi, je vous affirme qu'il n'y a dans le monde e aucuue dynastie plus vénlrée et plus aimée que dynasties princières, y compris celle des Hohen/o! Jamais dans l'histoire, un ptuple n'a fait la guerr par un accord aussi étroit avec son gouverner Certes, il j a chez nous une poignée de gens qui soi de la guerre ( notre peuple compte 70 millions d'^ et je j^arle de l'arrière) ; il y a aussi uno poign théoriciens qui veulent libérer le monde par leurî cours ? il y a enfin une poignée de misérables qui intérêt personnel, se uliaitent une paix boiteuse. M peuple-allemand est uui comme il y a trois ans et : votre distinction entre gouvernants et gouvernés. La était la vérité. Là est encore la vérité. Que les Allemands fassent toutes les enquét tous les procès qu'ils veulent; qu'ils penden Hohenzollern si cela leur plait, mais qu'ils sac bion que l'Entente, elle, ne peut faire aucune tinction entre gouvernants et gouvernés bochei D\ Lettre de Hollande (D'un correspondant.) On R:rouiè:te Se liron^riiiz dans des ai belge». — Les troupes alieiuaiidcs < portent le butin beige à travers le H. bourg. La Haye, l01' décembi La Hollande s'est toujours montrée extri ment chatouilleuse, depuis 1a gueire, en ce concerne ce Qu'on a appelé fort impropron la politique annexionniste belge.En 191G no menti à la suite d'articles parus dans les j naux belges du Havre, et de la publica par M. Pierre Nothomb de son livre remar ble La Barrière Belge, que tenta de réfi assez maladroitement d'ailleurs, M. le géi] néerlandais retraité de Bast. Le monde ofl hollandais s'émut au point que notre min: La Haye, M. Fallon, dut intervenir, et qu "•■-H^Bdéclaration officielle fut publiée proclan .^^que ni lo gouvernement belge, ni les gouve iments alliés ne poursuivaient une politiqu conquête hostile a la Hollande. Cette déclaration avait coupé court à la c pagne assez vioiente menée par la presse Imanophile de Hollande, et notamment pa Nieuwe Courant et le Vaderland de La H qui n'ont cessé de donner contre nous les p ves d'une mauvais* foi insigne. Or, le mouvement a recommencé depuis c que s semaines, parallèlement au triomphe Alliés. Le jour même ou il publiait en édi spéciale les conditions d'armistice fmpo par le maréchal Foch aux Allemands, le derland annonçait froidement, en carac gras et avec manchette, que le bolchévismc Vissait dans l'armée beige, que deux régim belges s'étaient révoltés contre la « tyrai anglaise », à Roulers ; qu'il y avait eu « morts et des blessés », que des conseils Boldats avalent pris la tête de l'armée f çaiso aussi, et que les soldats italiens ret nalent dans leurs foyers après avoir égalen fecoué toute discipline. >'e vous récriez pasJ Nous en avont ente r\ PJ Pas mal d'histoires de cette sorte en Holl* J iiS d'autant plus graves que le lecteur hollai d'ordinaire ne lit qu'un seul Journal et < •tout dur 001111110 *er à tout ce qui s'y trouve iuivre primé 1 Il k0 même i°ur. te Nleuwe Courant annor .': : non moins sérieusement, que ce n'est poi: au Hollande qui a enlevé deux provinces Aile- Belgique en 1839, mais la Belgique qui vront pris neuf à la Hollande! S'il était qu-e; 0 aux de restitution, il fallait donc que ce fût la gique er.tière... qui redevint hollandaise! 1 tif du oomment certaines gens raisonnent à La F par&. Il n'est point superflu qu'on connaisse cet ment d'esprit & Bruxelles* >nnea * * ;s de En ce moment la presse hollandaise est sens blement ennuyée. L'excellent ministre de; faires étrangères, le jonkheer Loudon, te avec le précédent ministère, a été remx J . par le jonkheer van Karnebeek, ancien bc SUI" mestre de La Haye, qui visiblement mai d'envergure. épor- Quand l'ex-Kaiser se réfugia en Holla ce ministre perdit la tête au point de délé ne la à la frontière son propre chef de cabinet : le recevoir officiellement. Quand ce fut le t Miss du kronprinz, même cérémonial, et l'on faire, alors cette chose inouïe : le général Oh ne le qui commande les groupes d'internemen Hollande, et qui emploie en cette qualité sévè- autos militaires belges réfugiés en Holla lors de la chute d'Anvers, trimbaler le sin , vaincu de Verdun, le grand responsable 1 tant d'atrocités commises, le bourreau d juil» Belgique, dans un auto belge, avec un ch >lcs à leur belge (militaire interné) et de l'essi ment belge ! On avouera que c'est pousser un loin la plaisanterie. von» Dans l'affaire du passage des troupes dans mandes par le Limbourg hollandais, c'est gn core le jonkheer van Karnebeek qui a mar vré avec une virtuosité que les journaux landais eux-mêmes mettent en évidence, que» Là, il n'est pas un Hollandais qui n'a', 'Km- Que le ministre des affaires étrangères n'a les un pas de clerc. « Quand le maréchal Foc ^ vé- fixé les conditions de l'armistice, disent-il avait devant lui une carte de guerre oi Limbourg hollandais figurait en territoire : t pas tre, infranchissable aux armées allemande cela, retraite. Il est évident que s'il avait pû pré krtou que l'armée d'occupation en Belgique a Uner couper au court de la sorte, il aurait appai urces ment fixé d'autre délais d'évacuation. La loiph lande, en tolérant le passage, a donc accoi iaux, un acte de véritable hostilité envers les Alli epuis C'est fort juste. Mais oô qui est tout aussi grave à notre ; — et ce que l'on ne sait pas sufflsammen _ c'est que les Hollandais ont autorisé les . :cor. mands à passer non seulement avec leurs 10 *a gages, mais encore AVEC LEUR BUTIN, c soit à-dire avec le produit des vols qu'ils ont pe cles, très partout en Belgique.au moment de leuir part, produit qu'ils n'auraient certainement otre enlever, faute du temps matériel nécessfi ocia- s'lls avaient dû passer pas Liège. tain- 11 y avait septante mille hommes de troi allemandes au camp de Reverloo au mon de la signature de l'armistice. dls" Dès le lendemain, une bataille sangle La éclatait entre elles, la majorité ayant pria et cause pour la révolution contre une pe • minorité restée irréductiblement fidèle Kaiser. Il y eut ane trentaine de morts et centaine de blessés. Un millier d'Impériali s "e passèrent en Hollande avec quelques pi< ants d'artiherie, et se firent interner. Tous les au ît do trouvèrent plus simple de traverser la Mol de pour retourner en Allemagne, et c'est r uvre eux Que la tolérance tant critiquée fut ac jette dée- IIs franchirent la Meuse par le pont ,llst Maeseyck, et filèrent par la grand'route ' Susteren, suivis de nombreuses bandes ver ° de la province d'Anvers. Or, toutes ces troupes étaient abondamn iver- pourvues de bétail, de chevaux, de meuh llein de carrioles, de charrottes, de vivres de t< ous 1 espèce, volés en Belgique, de leur propre a^ ntier et dont ils revendirent une partie en Holla no9 pour se procurer de l'argent de poche. N lem, avons vu, de nos propres yeux, vendre des 3 uni ches 100 mark, 200 mark, 50 mark ; des \> nent. 50, 20 ou 10 mark, etc., etc., suivant ce que tt las paysans hollandais voulaient bien en doni mes, au vu et, au su de la maréchaussée et des 4e de dats hollandais. Il y a eu là une véritî dis- complicité dont le caractère de gravité a , par tainement échappé au gouvernement hol us le dais. •itde Hâtons-nous d'ajouicr que cet évènemer été en général fort sévèrement Jugé. Voilà les faits précis et tels qu'ils se f passés. Nous en garantissons l'absolue ex* es ot tude, et nous pouvons appuyer nos dires t les des témoignages. hent Par contre, nous nous inscrivons énergn dia- ment en faux contre la légende qui repa dans la presse belge et alliée, et selon laqu ^ les Hollandais auraient laissé des troupes « mandes traverser un coin du Limbourg hol dais en 1914. Cela est faux ! Nous étions d le Limbourg néerlandais à cette époque ; n en avons parcouru les frontières ; nous a\ questionné d'innombrables témoins ; r itos avons fait une enquête minutieuse. Nous ] Diu- vons affirmer formellement — et il n'est iiaa- un Bel8e ayant séjourné à cette époque c le Limbourg cédé qui n'affirmerait avec r e — qu'aucun soldat allemand n'a mis le ] sur le territoire hollandais à ce moment. *me- rapports très complets ont du reste été envc à ce propos aux gouvernements alliés, qui tent, vent pertinemment ce qu'il en est. Ceux am" s'en vont répétant encore, sur la foi de br pur- sans consistance, que la neutralité des P tion £jas a ^té violée comme la nôtre en 1914, q: rjua- possèdent des documents photographiques «er, autres le prouvant, s'illusionnent comp .ei!a{ ment, et desservent notre cause en entach iciei aux yeux des Hollandais, d'une apparence stre mauvaise foi, les autres griefs, très foi un® ceux-là, qu'ils formulent contre la Hollai ^ UN LIMBOURGEOI î de L'Sîatcnîe el ia Mollande On mande do Londres au sujet de la déclart a^n" publiée par le gouvernement hollandais, concer ® j* le passage do troupes allemandes par le Limbo lye, que les gouvernements associés ont fait des déi peu- ches pour s'enquérir auprès du gouvernement landais do toutes les circonstances du passag< uel- ces troupes. des Les explications reçues jusqu'ici ne sont tion regardées comme satisfaisantes,et il semble pi q110 nouvelles représentations seront f; si les explications subséquentes ne donnent PETITE GAZETTE A C. M. -W» A m £~û-' iLéC ik ék i 'an- L'adresse du Sêaa lent commission de l'adresse du Sénat, en rép au discours du Trône, est composée comme i .1 MftL d» Favereau, présiceu: ; Braun, Desca inde, de la droite ; Halot, du groupe indépendant jdals keu, socialiste ; comte Goblet d'Alviella et ;roit, gnette, libéraux. M. Braun, désigné on qualité de rapporte çait, chargé de rédiger le projet d'adresse. it la *L© miuistère des Affaires économie] m *a ^"0 JasPar sera installé 20, r 'tir»n ' ^es bureaux du ministère seront é: Bel- P^ace Royale. foilà conseil d'iionn aye. Des conflits assez graves ont éclaté dans d état départements ministériels entre les fonctionn et employés qui ont refusé de travailler pour Demi et ceux qui ont accepté. visi- Le» premiers refusent absolument de repre î af- la besogne avec les seconds. ^ Le gouvernement, pour mettre un terme ; un?- ét?1 de chos.es» évidemment préjudiciable à 1 îque pris© des affaires, a déridé de constituer des t d honneur, qui seront appelés à se prononcer nde, cas ^te chacun de ceux qui ont prêté leur juer vice à l'ennemi. ^our Dons l'ncxué vit sera> Pou® a?sur°-t-on>Ie général de Ceuni Qen ancien ministre de ia guerre, qui remplacer , er; lieutenant général Michel, à la této de la 4e les 510,1 d'armée actuellement commandant en ch< ade, l'armée d'occupation en Allemagne. Le lieutc istre général de Ceuainck sera donc sous les ordre de lieutenant général Michel. service de senlc <5e l'arsitc ince Le lieutenaut-général Nelis, inspecteur-gér peu du service de santé de Karmée, vient de réinsti ses services à Bruxelles. Il a établi ses bur; ille- 129, rue Franklin. en Lo général Nelis partira mercredi pour laPr rhénane, où il ira organiser les services îsanitc no1" de l'armée. -oue ®e i'cSai de gaerre ù l'éîûl de slègi fait Bruxelles passera aujourd'hui de l'état degu h a à l'état de siège, c'est-à-dire des mains du lie 5» ** nant-général Gulain, chef d'état-major de l'an ^eu_ en celles du général commandant la province » en ïi'd«î-ma]or a« peredu CiEi«t2ii;:SeBa[i ^oir Une œuvre de W£nç' Le maître statuaire Thomas Vinçotte, faisait 1 assisté de Mme Vinçotte, à quelques privilégie! nptl honneurs du monument à destination de font §s. » 1uacbôve d'ériger au parc du Cinquanrenï Lo lieutenant-général Giliain, chef do l'état-ma ;ens le lieutenant-général Arnoald, les gén . raux t— glcùse, Bihi n, baron Léon Greindl et la barc ille- Léon Grindl, Mlle Marguerite Vande Wicle,M. ha- les Bosmans. secrétaire du Roi, admis à voi riyé- vasio. composition en pierre blanche par laqu dé- a syntîirtisé l'œuvre matériel.e et pU raie de la Belgique au Congo, en ont admû ire, belle ordon. ance, le noble caractère et legv style. pes Bj'occîspalîcm du lent. L© ïndJor-K:iyte« ot îo J^ïuiuii.uis rSpicux l'état-major de la 6U.division d'armée, Yie::i fait désignés pour aller organiser la « nom tit0 land « —le terrain neiuro — au delà du Rhin, au Ces doux ofScieis régleront les questions d'o< une pation du territoire dans tous leurs détails. stes Us auront un guide excellent : le Répertoire {ces arrêtés édictés par les divers gouverneurs bo< très qui se sont succcdé ici. Eîoasiaei; voire or « îa BSanîjue talion; cor- Quo coux l'ont conservé — malgré les rte naces allemandes et l'appât du gain — aillent de triotiqueu.ent le po.ter à la Banque Nationale. ;ues Nous apprenons que le conseil d'administra de îa Banque, suivant l'excellent exemple do lent en Franco, a ddeidé de remettre à chaque dépos si minime quo puisse être son apport, un dipk reu d0 " Reconnaissance nationale ». La confection de ce diplôme a été conflie à ! ous de nos meilleurs artistes. va- Le grèsâùeiiE de îa Presse br^cISots< lor" Une délégation do l'Association de la Pn S0]l bruxelloise, composée de nos confrères MM. J tble nier, Patris et Housiaus, a été reçue hier cer- M. Max, à qui elle a ofi'ert la présidence d'1 tan- néur de l'Association. Notre conaère et bourgn tre a remercié avec émotion, ajoutant qu'il n< ' a contenterait pas du rôle passif habituellement i0nt volu aux présidents d'honneur. icti- fisiisioâre <2e E>rîgr:sa5« Par Si îo public en général doit se délier des pc que l'on colporte, ii appartient surtout à la pre raît semble-t-il, de ne pas s'en faire l'écho. elle C'est la réflexion que se fera sans contest L2]e- confrère qui annonçait, hier matin, quo des so! [an- belges avaient été tués a ia frontière par des fra ans tireur» allemands. ous Lo général Giliain nous déclare que c'est ons ridicule invention. ous A Èa coli p^g Le Ministre des Travaux Publics, M. Anse ans accompagné de MM. les sénateurs Coppicter ous Vinck, et de M. le gouverneur Beco, partira j )ied la côte belge procéder à une inspection de nus « Des balnéaires et aviser aux travaux immédiater >yés nécessaires. sa: Un joli SGceè u^s Le premier concerta la Monnaie donné par n iys. admirable symphohio de l'armée, sous le bâtoi l'ils Corneil de Thoran, a produit la coquette somn: ou fr. 11.577 pour la caisse des Orphelins d ète- guerre. ai^ 52aÊsc^;s aSîenaua^es sons céqne îdés Les autorités judiciaires belges ont mis : 1(je séquestre plusieurs maisons allemandes a; g ' leur siège à Bruxelles, nqtamment la Deut: Bank, la National Bank, les magasins Tietz De plus toutes les maisons allemandes re tion sentées par des Belges seront également ir iient sous séquestre, et les opérations financière commcrcmles de ces maisons seront diri par les séquestres que la justice désignera °aij' même les intérêts de sujets allemands dan: "ol" entreprises financières ayant leur siège en » de gique, telles que les sociétés maritimes, ( niâtes, etc., sont remises entre les maiiiî pas séquestres qui régleront toutes les opérati oba- toucheront les coupons, etc. Lites «Le Saînl-iltarccan Pas Le Champagne Saint-Marceaux, malgré la bi volonté de son représentant, la Maison F. Rompaye fils, ne pourra être introduit en Belg Eque dans quelques semaines, les circonstance tuelies ne permettant pas le transport, mém< auto-camion. *• Un don des CuSi onso La Commission nationale cubaine de pi uit : gande pour la guerre et secours à ses vict npu, vient d'envoyer par le câble, à M. Ingenbl ; Le- îjrélaire de S. M. la Rein.e, la somme de Ma- Dile francs, destinée au soulagement des dis invalides; des familles des héros m ur a i ur la Patrie, ainsi qu'aux sociétés de Sec< ' ax victimes civiles de la guerre. ,ncs> cS>" " Le rebor de nos ÎKieraés Les ministres de la guerre et des colonies cur. ^ hier à Capellen au devanc du premier co vers dater nés belges revenant des camps hollandai îi-^s en les recevant, a prononci l'en- discours dans lequel il a dit notamment : moment où, libérés d'un long internement, ndre r^trez au pays, le gouvernement nous a. délégués, ! ripistre hranck et moi, pour vous saluer en son i i cet P°yez les bienvenus! a r Nous savons combien difficile fut votre tâche. i.Le gouvernement le pro elamo hautement : ceux urys .«e;ont trouvés dai s la dure alternative de se rendn sur lie m and s ou de îranchir la frontière nécrJandaisï ser- de leur droit et ont fait leur devoir'èn arracha utfeni:emi détesté le triomphe de traîner derrière lu g. lésons de prisonniers do guerre, nck l'ennemi avait espéré prendre dans Anvers le R . ' !o Gouvernement, l'armée d« campagne et l'armi a. . fofieresse. Il n'y a rien trouvé de tout cela, rien q divi- rélstance obstinée et indomptable des autorités et < if de ' po|r.!aôon civiles. nant ..Nous compatissons de toutnotre cœur aux souffre s du matérielles et morales quo vous avez supportées. \ codage, votre foi dans la Patrie et dans l'avenir i ;aiiais faibli. Aujourd'hui le Gouvernement et le Pays vous acc éral lei.i parmi vos frtres d'armes et vos concitoyens da iller ^oieet la dignité. L'armée attend de vous une coopér; laux Priante et dévouée. La paix n'est pas conclue cnc îttsse le Ciel qu'elle le soit sans qu'il y ait à tir^r à jau l'épée. Mais si le Desûn le voulait autrauie^ itys sait qu'il peut compter sur vous« - M. Louis Franck, en flamand, a harangué, à tour, nos internés. Brre ' " Z ^omniuiiicahoRs îéléfraplî'q^ une activité fébrile règne depuis quelques ji '© danp nos services télégraphiques, ei des eom:.;i iV.e caUons sont, dès à présent, rétablies pour i'i ier rieur du pays et l'extérieur, à l'usage des part ; leS liera et de 1a presse. L'envoi dé ce j télégram line soumis à une réglementation dont voici ire. principales conditions: jor> Les télégrammes doivent être exprimées en i Ma- gjge clair et, surtout très conçis. Leur admis: nno c'* subordonnée à la nécessité do, télégraphier ju_ doivent être émis de bonne foi et ne pas s'occj r la d© ,choses de guerre ou militaires. Loô ad rc; elle coriv jaues ne sonl pas a.1 mises. Le nom et i'adr; mo- ■ i'oxp diteur doivent ôtre inscris s sur ia mi. é ia ( UJélégramme. and Pour ce qui concerne l'extérieur, des I f;fammes prives ot do presso sont adaiis pôar j.'aXs en relation avec la Belgique, c'est-à-dire (iq 'Ps&t' 011 soutres: Les fcOiégra.uîuies po'ur Je," ^ au. 'es pays et ceux devant passer en transit par î. pays sont refusés. Les tancs appliquées sont celles des veiej ,cu_ vie-;, sans tenir compte des exceptions prévues j: Je cas d'interruption. C'est-â-di:e que si ia directe ne fonctionne pas et qu'il faut passe.-,:les des voies indirectes, lo tarif n'est pas aug;i;e ll" Le tarit réduit pour les télégrammes de Presse f appliqué. iiC. j-our la France et l'Angleterre o; les lélégram me- passant en transie par ces pays, les Ijnguesirany pa- ctanglaiso sont seules admises. Les léîégja.i. adressés poste restante ou à un bureau restau; ; Lion exclus. nné Pour l'Italie et les télégrammes envoyés en 1 ; uit, s"u par ce pays, notamment pour la Grèce, les ( une grammes doivent comprendre outre le non l'adresse du destinataire, le nom et l'adresse 'un ' ' c,! diteur, Les mêmes îègles sont suivies ^ ■* v-^olonies ita'.iennos. Pour l'intérieur du pays, les communicat sont rétablies vers Gànd, Bruges, Ostende et îsse vers" Que^uôs l'oses fonctionnent dans le I }er- bourg et le Hainauti Pour la province de Li par Narattr et Luxembourg, il n'y a encore rien. [ùn_ Pour l'étranger comme pour l'intérieur du ] la censure est maintenue. 1 sQ Les télégrammes sont acceptés a la poste dé. ^raie aus risques des expéditeurs. Des retards sont évidemment à prévoir. Pqur le léiépîiOi-e, riea n'a eucore pu '• réorganisé. tins S5a' À la Chambre de Gommer Lu de Bruxelles 1CS" La Chambre de Commerce de Bru relies réunie lundi après-midi, en assemblée pl<iinèr3, uno la présidence de M. Delannoy, président. L'a tanâo est extrêmement nombreuse. '• M. Delannôy, après avoir i ait acclamer ie ele, la Familie. royale, l'armée bolge et les an s et alliées, notre bourgmestre et tous coux qui on >our déportés en Allemagne, aborde lo point prim :ites do l'ordre du jour : la reprise des travaux. ien° Nous avens bien acquis le droit de disposer de i mêmes, de diriger nos destinées économiques en primaut, notamment dans nos traités de coin m 0(,rc ia clause de la nation la plus favorisée, i do Nous sommes décidés, tout en affirmant notr e do <*ails ^erié des échanges, à user, jusqu'à l'i . de la légitime réparation à laquelle nous avons ( B des rigueurs nécessaires à l'égard de ceux qu rêvé et poursuivi sans pitié l'anéantissement do sïre industrie, de notre commerce. (Applàud.) >ous Certaines liberiéa ou des extensions de nos lit) -ciat doivent sortir dos délibérations législatives, de ma îChe à établir, avec plus de dignité entre les intérescéi etc. rapports régis par les lois du travail et du capital. pi«ô- L*6 devoir de chacun est d'y aider, mais ce souci ises l'as incompatible avec celai de ia défense des im s ci des classes moyennes, ïûes Chambre de commerce de Bruxelles, (jui n'a p J3e de défendre les intérêts industriels et comincr^ ; jeg espère qu'il plaira au gouvernement da tenir comj Pîej_ ses efforts et qu'il reconnaîtra l'absolue név; :olo- d'une représentation de tous les éléments, sir an ai ; t[e des conseille; s directs de la Couronne, tout au moi ons s®"1 commissions do techniciens on do spécia recrutés notamment parmi les" chels de notre ind et de la finance et au sein de la classe ouvrière. M. Delannoy rappelle ensuite ce que fut l'activ >n;ie la Chambre de commerce pendant l'occupation. Van La Chambre de commerce de Bruxelles est restée iquo nimement fidèle aux principes libre-échangistes q s ac- va*u a Belgique sa prospérité économique s par estime qu'après les ruines accumulées par l'ennem ^ dans lo nord et l'est de la France quo chez no . devoir des alliés est de conclure entro eux des ac ayant pour but d'interdire à no» ad ver -aires opa- importation de matières premières et d'outillage; imss exportation de produits manufacturés, do soui :eck, l'usage de leur liotte marchande et de leurs tran 500 par terre à !a réglementation des allié.1-,jusqu'à ce q sol- pays dévastés soient à même de reprendre leur 02"tS normal d'avant la guerre. >urs Mais devançant votre approbation, ie burea# a cl que tous les Allemands, Autrichiens. Bulgares ou T actuellement membre» de la Chambre, seraient c de notre compagnie. (Applaud.) Montrant les difficultés qui se surgiront la bourgeoisie, que ia Chambre de commercer* 0 . sente, les terriblesassauis qu'elle aurai suppo ttv01 M. Delannoy insiste pour que les courages c s" énergies s'unissent afin de conserver à la bour J u sic industrielle et commerciale la place d'hor qu'elle n'a cessé d'occuper dans l'histoire de : vous pays. \l. le En terminant son discours chaleureusemen I0m' plaudi, il remercie les membres pour la conf qu'ils ont témoignée au bureau,dont il n'a accej j présidence que pendant la durée delà guerre, , uux rant la passer à un plus jeune. ont M. De Bal demande que les sans nation: mt à soient égale aient exclus de la Chambre de 1 des mer ce. 11 annonce que M. Delannoy vient d'avoir un ^ y trevue avec le ministre des affaires économii ie la et a °^tcnu crêotion de comités do consulta h la techniques composts de commerçants. (Appl MM. Dollcur etVlemihckx demandant l'anni xîccs de l:Escaut et de l'enclave de Maestricht. otre M. Van Elewyck réclame le principe de l'ont berté industrielle et commerciale. Il s'effraye collectivités, des coopératives à créer par les ueil- vojr pU5];cs, dont i'on ne fait plus que parlé a considère ia liberté individuelle comme bien ma ition ore. «Si l'on veut assurer à tous les marchandises i ion- saires, la reôlauration a^'ra rapide, dit-il; ce n'es L, le par la liberté et non par la contrainte, si savair présentée qu'elle soit, qu'on y arrivera. son Ii signale l'impossibilité de trouver des ouv et l'attribue aux fonds de chômage toujours tribués. Concernant l'entrée des marchandises exoti g en Belgique, il réclame une réglementation, cz stocks do l'étranger ne sont pas sufHsants iv.rs satisfaire tout le monde. 11 faut qu'elles s mi- réparties entre les commerçants patentas : né- 1914 en se basent sur leur chiGVo d'allaii - c u- cette date, et cela jusqu'au moment où tout .les liberté pourra être rétablie. les Un membre de l'assemblée prend alors îa pa mais sa voix csl aussitôt couverte par les cris > an- taille .- « IIou i IIuu ! A la porte le rédac.eu ;.on Quoi die n. » A la porto! » Il veut s'expliquer, i ils M. Deianiu y s'est levé et i'arréte par cette pl per cinglante : •ses m Monsieur, ia Cliaml.re de commerce de xciles n'co. pas Un tribunal où l'on vient jus ,Ute de sa condukc sous l'occupaMon de l'enuemi 6-uince est lev.e ». Et ie comrnvs çarvfc doublé ê-é- do ces journalistes occasionnels de i'occuputi'. sauve piteusement, les | ^ ^ ^ ^ °-s ï m Ooîtîî MiVfi'qe «îa? ifâa'hsm sai: lia ùaiiiriiLuldS ibj "f* Elis sera distribuée le 2S décent "OiO par Ncus publions aujourd'hui notre deuxième :té. cn rappelant aux lecteurs du Loir, — ils or esc l'oublier 1 .puis 1014 — que :a moindre obole, ce un pe.'iL w,:. sera la Lie;.venue. nés Si chacun d'entre eau voulait y aller de lise petit sou, quelle magnUi.r:c moissou ce serait j nés des.;és"itos ! »Oiii Kous les attendons, les pe.lis sons, et les aussi. Il y a taut de jo;e a donner a nos pe..:s •an- out etc seviés de douceurs depuis si longtomp: éîé- 2° LIS7;i: 1 jva PvtJactio:'. du Soir, Fr» 1( ^e M. Beco, gouverneur du Brab; n:, : iour M. Péchcvin Maurice Lcmonuier, : î»f. l'échu vin Stccns, o;;s M. ia baro;: Jaasseu, Jt »v... | At:oi'.yme, ! *• Mme itaymoaà Bùn-Dclhaize, _ M. Jules• Çoil i:!, I! •ôe» M» Cé;;aire L'e Vos, Perfor.nel de i dépôts à découvert, Banque 'ays Nationa'e, Cercle is-rat iite d:agrément " Allr n » ur.o c;en- partie des bénéf"i«--.s do ia fête v'.u '.i;.ov. ; Madeleine Gocsscns 2.50; «. h. i;.t'.a.;e T.éOj Hommagé à la Lil'*e :-chjr; <• l'.ôO; être nies vœux so réaliï-ent 2.0 ; Dos whisteui'8 réunis O.i'Ô; il«;uie.;\ il a.oir mon cuivre 5.C0; Georgcllt-, je r ie retour de mon parrain C-.'iar 15 ; J., p pour que cela réussisse 0.50 ; i'o-p la réussiîa dq nia lettre 1.213; Pour rue noire bonheur dure longtemps 1.15 ; Pour le bonheur dômes cnfviï.ts l.'.ô i s'est : • sous Fr. 5sis. Report de îa Iç® liste Fr. Total à co jour Fr. 1,1 R-oi, Nous avons reçu en outre de M. Ôccrgés ie Pas, nées teur du « Jouct trt-lge - un bon pour un lot de j r, été valeur fr.. 25.00 ; et de Madame Dicrs, 74, rue di •ipal teaux, un don de joueti divers. — Merci à tous. icus- 9« TT1 ;f» SUp. LwuIIaUà o o iïiuuwiiO i:rce, Dno lettre de M. Servais, directeur, et d j . Louis Lambert, pr^ si deut Un consoii d'ad'aiin ieure ,IOil Société méfallu: gique .Sambre-et-Mo roit nous permet de compléter co que nous avoi: i ont hier au suje; de l'erreur dans laquelle on ; aotre tomber notre correspondant au front anglais. Voici ce que MM. Servais et Louis Lan>berl - rte a disent noiammcnt : aière , jes Le 0 août 1914, la Société tkm'.n e-el-lîo.,elle la marche deses usines, îi l'cxceptiun d'un haut-foui n'est 'lu' lui-m'nne fut éteint le 22 août suivant. éréta Depuis lors, malgré les sollicitations et les nu de toutes aortes dont nous avons été l'objet, nous cessé catégoriquement et constamment refusé d'appo: unts l'ennemi i-ar notre travail une aide quelconque c ite dé ou indirecte. .ssité Nous aussi, pour avoir refusé de nous incliner t la fore», nous avons été occupés; nos machines as ;ru installations ont été en partie détrulies, nos ma l.stei dises enlevées ; un préjudice so chiffrant par m istrid noas a été cause. Nous avons ainsi rempli un devoir élémentaire < ité de n'aurions jamais pensé à nous en glorifier ; mais comprendrez quo nous devons à nous même et au3 una- breux collaborateurs qui, sans défaillance, sont ai ont ^ lîOS pôtés, de ne pas permettre qu- lo plus léger el|e ço:i vienne nous effleurer, i tant C'est on no peut plus légitime, et cette m eords P°^nt nG (1UG confirmer co que nous ave t0ute kier sur la bollo attitude de Sambre-et-Mose!î< touto tude qui a valu à son directeur, M. Servais, ueitre choisi par lçs maîtres de forges du bassin do sports leroi comme présidont de leur association. Le passage de la frontière ™ L8 passage ee ia ironuera écidé * , nrcs, L Alsace des Wallons xclus (uc notre corresvondant au front britannique) 1)0U1. Malmédy, 1er décembre. 1; . Les die vaux de eette armée que le Ivaiser <26-cîiu appelait la méprisable petite armée i-: ' -.n-rter, nique, foulent de leurs sabots depuis co 1 , t le» je soi allemand. Tandis que les Pclt . ?eoi- tiraient ù Aix-la-Chapelle, la cavalerie neur pénétrait en Allemagne par quatre poi; do iot:e la frontière : par Wëlkenraodt, marc! ; ^ Eupen; par le lieu dit le Poteau; pr.v E - • fc ap- champs, marchant sur Malmédy et par 5: J0 mai-cliant sur Saint-Vith. Soyons p/cci.v t.- .-t té li A 8 lieuros faeure allemande, que îa Trou >-re ':® . fui franchie à hauteur d'Eupen en c. joar ciesi- consacré à Saint-Eloi. Le boy qui passa le .premier crut 3t>ien îaire en inscrivant son nom dités « PUchard », sur ie poteau orné de l'aigle im com- périal. Quant aux autre poteaux, ceux qui montrent la route, toutes leurs indications ont été e en. noircies par ks Allemands, sans doute en ue3 aoûl 1914. t'ons Nous étions partis de Liège au petit jour, par , v la route dn plateau de Hervo, où les Allemands . commirent dès le début de la guerre leurs pro-:xiou miôres atrocités. Vu. vont glacé balayait les plateaux couverts de givre qui, dans l'aube la li- blême,-.prenaient des teintes d'un bleu d'acier, des Des écliarpes roses et violettes se déroulèrent pou- dans le ciel vers l'Orient. Et puis un neau so-v> et leil jaune parut qui éclaira les sombres f.oii-iade. daisons du Hcchwald et do l'Herzogenwald, les premiers contreforts de HSifel. Voici II . vû éces» avec sa pittoresque flèche si curieusement J.'je-t que tée de son église, autour de laquelle les Loches ment incendièrent une quinzaine de maisons. Dans le village, abondamment pavoisé, un brasseur riers a dres&^ sorte de reposoir, formé de tous ij- les cuivres qu'il avait cachés, doitt une énorme cuve. Des soldais belges ou anglais, vo; c.:m de quel côté nous allons, nous foui un ci.:: d'ouii 'tuca au passage, d'un air entendu. j ies Nous traversons Henri-Chapelle et voici Wcl-pour kenraedt, la gare frontière belge. Des drapeaux Diont tricolores partout et puis soudain, nous observant vons que les façades ne sont plus pavolsécs i jc es d'un seul côté «le ia route. C'est que le;-- mai-I* sons qui leur font vis-à-vis, de l'autre cCt-j de !a route, sont allemandes. Et nous voici bien-, tôt eu pleine Allemagne. Notre auto croise lo 1i'û\e> tramway électrique venant de Hej.; ~:iial. Tous »e ia »es voyageurs ont le nez à la vitre. Nous en- • du trons dans Eupen au moment où le_- geiis germais lent de la preyiiière messe. Dans eeiic roule» -.-aso nombre de îenctionnaires allemai-ds, douaniers, facteurs, accisiens, gardelchampâtres „, portant dos uniformes qui les font ressembler ii des officiers bavarois. Les gens regardent ,iccr avee un ai ■ viorne abattement ou avec une La sorte d'aliurissement qui rappelle celui de la d'un vaclie au passage d'un train. Dans les maisons, n so des mairie furtives écartent les rideaux aux fenêtres. Des enfants murmurent, quand nous passons : Xnfjldnd rr. « ies Anglais... ? Tout à l'heure, derrière ies patrouilles que nous sui-vons, vienJ.a un régiment do cavalerie préoé-j|;'\ «1é d'une ia;;fare civne beige. Le trombone et t le bu-ùbardon : voilà les seuls instruments dont. ? les victimss d.ee atrocités de 11JI4 usent pour les représailles en'territoire allemand. Eupen ■ ■ est une petite ville industrielle, que cent ans l"~y d'adnnnistration allemande ont bien prussist-nisôe. Plus lien de roman ne subr»i:-ie dan^ coite lut- ville, qui portait autrefois un nom wallon : Nêou. Mais il en est tout autrement à .Yiil7^< .iy» son on va ie voir. Nous allons d'Kupen A jy >our en traversant le territoire belge et nous p;. « us ■il c'i i mètres d'altitude par la Baraque Michel, vr0s peint culmii'.aut de la Belgique. 3 - On découvre de ià un panorama immense. y1 émouvant, le paysage âpre et désolé de la Fagne et' tout le plateau de Herve aux prairies coupées de haies noires. Après avoir trav.rsô >0.00 ànê vraie mer de nuages, après avoir »i.00 tré quelques postes brîtaniques, nous ti. .n-dons dans la vallée de la Warche, par une route sinueuse qui nous offre à tous ses dé-tours des échappées sur un paysage admirable, >'v)0 très voisin de celui de l'Alsace. Parmi ies sa-îo'.OO pins éiiormes, je «rois descendre vers i :uuy kxÔD I-'ar la route Joffre. .'.'.00 Voici Malmédy, eharmante petite ville de cinq mille habitants, où l'on respire l'cué-u:' .8.25 salubre du tan. Les tanneries constituent avec les papeteries, et notamment la fabrication du >2.00 papier photographique, la principale industrie de Malmédy. Ici, malgré une certaine retenue f assez compréhensible, les gens ont un air avenant, engageant, et nous sourient. Nous sommes ici en pleine Wallonie. Malmédy et les . bourgades environnantes aux noms délicieusement wallons : Weismes, Ligneuville, Béver-fée, Xhoffraix, ^eilevaux, Faymonville, Robert-ville, Floriheid Burnonville, Champagne, (iueuzaine, Céromont, Ouden-ral, Grosbois, Tlii iimont, dépendaient autrefois de la principauté M.25 de Liège. Elles .ie furent rattachées à la Prusse v ,. tiu'en 1815. Tout le monde ici parle un wallon n*»7îo chantant et pittoresque, analogue à celui de Stavelot, et dans lequel sont écrits quelques :i.50 beaux nools. Tout le monde entend le français, dirco* Jamais les habitants ne parlent entre eux l'al-uc'.o, îomand, qui leur est enseigné à l'école. Voyez :s Co- les enseignes : les fonctionnaires prussiens, le I^andrat von Korff, gouverneur du district, ont eu beau interdire ie français dans la rue ou à l'église. Ils n'ont pu changer le nom des habitants. Epiciers, aubergistes, merciers s'appellent Laloire ou Nouprez, Dragard ou Clos^on. 0 m. Dans un calé où nou- entrons, tout de suite •s. on nous dit l'espoir de devenir E. lgc-s, d'être ' i*. " rattaché à la Wallonie. Dès hier, alors que les troupes britanniques n'étaient pas encore là, 3 .uU' un certain nombre de Malmédifens se sont t iaic réunis et ont décidé d'écrire au roi Albert pour demander le retour de leur pays ù la Belgique, nou» et au président Wilson, en invoquant le droit des peuples à disposer d'eux-mêmes. Dès Î917, Vandervelde, chef du parti socia-an-eia jjs-0 belge, dans une note adressée au s. c ; r-1 •aeau, ^ pétro?;rad. justifiait le retour de cette Alsace wallonne à îa Belgique. maccs Les fonctionnaires allemands ne pourront avons rien fajre contre ce mouvement irrésistible. ni f431" à certains membres éu clergé. Ce matin, le curé irecto dc Malmédy prononçait en français, un sermon assez allemand de ton. levant j)jcu nlercj j Tous les prêtres du pays ne mé-ct nos connaissent pas à ce point les sentiments véri-tables de leurs paroissiens. Le chef du mouve-nlions ment walleai est l'abbé Pietkin, curé de Sour-brôdt, qui naguère prêchait en wallon, et que * nous jes Allemands arrêtèrent, brutalisèrent au dé-vous €|C5 hostilités, sans respect pour ses clie-nom- veux blancs. ruits y a viiie de Malmédy a donné cinq cents sol-soup- c|,îig ^ l'armée allemande. Deux cents sont morts. Un survivant que nous avons vu, démo-•se :u bilisé de la veille, et qui prit part au siège de -.s .lit Xowo-Giergowsk. nous dit cn souriant: « Voilà ma croix do fer! Elis ne me quitta jamais. « Et il no".;s montra une médaille avec le coq (^e 0èrG allure et l'inscription : « Wallon tou Lnar- jours ! > .Veis 10 h. 30, tous les Malmédiens, ma§ç£

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