Le trait d'union: bulletin de guerre des anciens du collège Notre-Dame de la Paix

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s.n. 1918, 01 March. Le trait d'union: bulletin de guerre des anciens du collège Notre-Dame de la Paix. Seen on 25 April 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/542j679c9b/
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LE TRAIT D'UNION BULLETIN DE GUERRE des Anciens du Collège Notre-Dame de la Paix <û j- a 1 u ? S s u ■ JS ï w s ■a < Adresser toutes les communications à R. VAN BENEDEN, Z. 108. CRUX Ils ont crucifié leur Roi, leur Créateur ; ~ Il est là bafoué comme un vil imposteur, Le Corps ensanglanté, la Face agonisante, Devant la foule lâche, ingrate, indifférente, Riant de sa douleur, méprisant ses bienfaits. Trois ans, 11 répandit sur ces hommes mauvais Des prodiges à Ilots ; ses merveilles divines Ont pour reconnaissance une branche d'épines, Diadème sanglant que leur impiété Inventa pour railler sa sainte Royauté. — Jérusalem, ô toi sur qui tombaient ses larmes, Objet de son amour, de ses tendres alarmes, Qu'as-tu fait de ton Dieu, qu'as-tu fait de ton Roi? Dans ton ingrat orgueil, ô ville déicide, Tu préfères la mort au flambeau qui te guide Au sentier de la Vie et de la Vérité X... LE R. P. CASTELEIN Le brouhaha. . . académique d'une entrée au cours. On entre par groupe sans interrompre sa conversation. Les bancs se garnissent. On s'interpelle. On multiplie les poignées de mains. Flac ! Floue ! disent les « Droit .Naturel » en s'abattant avec fracas sur les pupitres. Quelques, œillades vers le fond aux petits Pères, qui, en enfants sages, se taisent debout, les yeux baissés hum !... pas tous par exemple. .. Mais la porte se ferme. Chut ! chut ! les murmures s'éteignent. La bonne et sympathique tête du P. Caste-lein vient jeter son éternel sourire parmi cette sémillante jeunesse qu'il aime tant. Dame ! Il a vu des auditions se succéder au pied de sa chaire et ses « anciens élèves » se chiffrent par centaines. Là, il jouit, il est dans son élément. Ah ! qu'ils sont malicieux ces petits yeux tout rapetisses d'avoir tant lu et qui se cachent derrière de savantes lunettes ; ce nez, ces pommettes rougeoyantes, cette physionomie sereine et bon enfant, tout cela encadré dans une couronne de cheveux blancs qui retombent sur son col, et illuminé par son sourire. N'ouvrez pas son livre, étudiez cette physionomie vous j lirez toute sa philosophie: un optimisme inébranlable. A petits pas branlants, murmurant des «Pien!... Pien !» il a gagné sa chair. Il se frotte les mains avec ojnviction en se met ta1 ! en communication avec son auditoire par quelques hochements de tête pleins de bonhomie'. D'une voix chevrottante, il récite le « Veni, Sancta Spiritus » dont on n'entend guère que le « . .. m nia saecula saeculonuin ». Puis, deux gestes rituels scrupuleusement observés chaque jour, 1111 pour nous inviter à nous asseoir, l'autre pour faire fermer les trois fenêtres Tout cela ponctué par des «Pien!... Pien !... » Il s'assied ou mieux il disparaît derrière la chaire ; sa petite tête et ses épaules émergent du pupitre. Il est tout entier à son affaire. On sent qu'il va vivre une des « ponnes heures de sa fie » et, en déposant devant lui sa montre qu'il entoure de la chaîne, il commence : « Nous afons fu dans le cours précédent » ou bien « Monsieur, •que répontriez-fous à cette question ? » Et sur la réponse de l'élè-ve : « Pien..., très pien ! Che fois que fous afez l'esprit philosophique. » Et il commence un de ces cours qui restent parmi nos meilleurs souvenirs de Namur. Qui ne se souvient des citations dont il illustrait périodiquement ses leçons '« Oui,Messieurs, le plus pëau fers de la langue française: '« Et monté sur le faîte, il aspire à tescentre. » « Quel chénie p...uissant ! Ah ! Corneille ! Ch'espère que fous comprenez. » ' Et Sairtt-Augustiri « le chénie de la Concision »': « Rec'feperunt riïércedem suam. » Mais un chœùi' d'élèves _ publication autorisée Deuxième nnée. — N° 17. — Mars 1918. par l'autorité militaire

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This item is a publication of the title Le trait d'union: bulletin de guerre des anciens du collège Notre-Dame de la Paix belonging to the category Frontbladen, published in S.l. from 1916 to 1918.

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