Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique

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24 February 1916
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s.n. 1916, 24 February. Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique. Seen on 28 March 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/8p5v69983t/
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LE XXE SIECLE RÉDACTION & ADMINISTRATION {Jter rue Sb la Boursa — IE HAYRE Téléphone: Le Havre n114.05 Ciïfictêur : FESSàBD 8EBRÂ7 Tontes tes communications concernant la rédaction doivent être adressées sS^jrue de la. Bourse,Le Havre• london OFFÏCES < 21 j Panton Street ABONNEMENTS Franoa 2 fr. 50 par mois. » ........ 7 fr. 50 par trimestre Angleterre.... 23h.8d. par mois. » .... 7sh.3d. par trimestre Autres pays.. 3 fr. » par mois. » . S fr. » par trimeatre PUBLICITÉ S'adresser à l'Administration du journkl au Havrd ou à Londres Annonces 4' pages Ofr. 40 la ligne Petites annonces*#» paga: <>fr.30ialiga Les petites annonces sont également reçues à ta Société Européenne de Publicité, io, rue de la Victoire, Paris, qui en a lo monopole pour Paris. Quotidien belge paraissant ao Havre ENCORE LA QUESTION DE LA NEUTRALITÉ BELGE La réponse des faits Le Petit Parisien ayant consacré à lia neutralité belge des articles dont nous avons signalé ici la tendance le directeur M XV Siècle y a répondu dans les colonnes lie notre grand confrère parisien. Voici la partie essentielle de son article qui a paru dans le numéro du U [evricr du Petit Parisien : n Laissons, si vous voulez bien, la question de droit, aussi sérieuse et aussi ac-taetle, d'ans le drame universel, que les disputes juridiques eti théaiogiques des Grecs dans Byzaace investie: Il serait trop facile de démontrer, d'excellents auteurs a l'appui, ' qu'un contrat déchiré et violé par •l'une des parties coti tractantes devient, par ]e fait même, caduc et nom avenu. Tenions-mous en aux laits, que le droit est tenu de .respecter, sous peine de tomber au rang d'un thème pour conférences ou d'une amu-6&tte pour congrès imiernationaux. Le 2 août 1914, quand le gouvernement belgf a repoussé l'ultimatum allemand, il son geait uniquement, tous les Belges en pour jnateinjt témoigner, hs remplir scrupuleuse-raient nos obligations d'Etat neutre. Il lei aurait remplies và&à-vis de n'importe que egresseur. Avant le 2 août 1914, la Belgiqui et les Belges ne nourrissaient, à l'endroi d'amoura die leurs voisins, aucun sentimeai do haine. Mais l'es déloyautés: et les crime d'e l'agresseur ont changé.l'âme de la n-a (ton. Uni peuple qui souffre, qui Sa bat e ■qui hait dans la mesure où l'a fait le peu,pi Ibelge n'est plus, ne peut plus être neutre. Nous considérions-nous encore cornm «jauitres, le 5 août, quand Je gouvernemen de Berlin, déçu par l'insuccès de son attf que h ru «ruée- contre la place de Liège, nou. fit. demander de nous en tenir à l'honorabl résistance de ta division Léman et dfe, dis enter avec lui les conditions auxquelles se: taupes pourraient traverser le pays ? Ui Etat neutre aurait pu au moins prêtei fl'oreHte à ces propositions, peser le risque «ajouter te profit, puis faire entendre que ■ayant fait convenablement son devoir, i Bug serait impossible de prolonger la réeis 'tonoc s'il n'obtenait, dans tel délai, t£ill< (aide de ses garants. L'Allemagne, elle, ni ie'y est point trompée : témoin les horreur: ide Louvain, de Tamines et d'Andtane !.. 'Ou'on: nous dise donc de quel droit, si 1< TteUgilqiiie n'a pas cessé d'être neuit|"e„ la lîHdlJiaïKle, qui' nous a fermé rE=c-aut pen pant le siège d'Anvers, a désarmé et interne iseuoe de nos soSïtats qui ont gagné son terri itoire, après la chute de cette place Voili Wes mois qiue les soldats beilges corrjbatteM fen Afrijjue, avec les soldats de la France e rde l'Angleterre. Avec leurs frères d'arme ils ont porté la guerre siur le territoire en «rai. Ils oinit aitdlé à la conquête <Jui Came roun. Ils feront tout à l'hfcnire flotter nota Vdtrapeaia, à côté dles couleurs françaises e Iferitanniques, sur les villes de l-'Afriqui orientale allemande. Auiouïi vote du Parle tment ne lies a autorisés à sortir des limite: Idte notre cotanfe africaine. Va-ton les rap (peler en arrière et leur interdire de dépas iser la frontière jusqu'au jour où les Charn ïnlee emlfin- rfeunies leur en aiulrontl donn< ïï'autorisatîiaa ? Toute discussion jiuiridiqu/ sur uni fait qu'il n'est plus aui pouvoir di 5>ersonn0 d'abolir ou de modifier rappelle lévérence parler, la dfepmfe des médeciini «Je Molière. Je doute qu'il y ait beaucoup de Belge rçiour porter le deuil de la neutralité de 1 Belgique. Vous savez qu'elle fut imposé par les puissances, en 1831 et en 1839, notre jeune nation, qui n'en avait point so! ■ïicité le cadeau. Sans ce fatal boulet, il es permis de croire que notre pays eût accept longtemps avant 1912 toutes les charges ' ati'il fallait peur avoir une armées à la hau teur du péril auquel nous exposera toujour 3e voisinage de l'Allemagne. Mais la natio: se croyait suffisamment protégée par li « garantie des puissances ». A quoi bon s gêner et se saigner pour la défense natic maie? Ce serait douter de la loyauté de puissances. Et si l'une d'elles, par impos sible, devait un jour violer ses engag< iments, toutes les autres se ligueraient pou l'arrêter, pour la punir, pour nous protégei Oui peut nous garantir que cet argum'en' '<si flatteur pour l'égoïsme public, ne ret-roi; vera point, pas tout de suite assurément mais dans vingt ans d'ici, la faveur des as semblées électorales? En 1914,. la faibiess Militaire de la Belgique a failli livrer tout l'Europe a la domination allemande. Corr ment la Belgique redevenue neutre se pr< ■servera-t-elle, au lendemain de la paix, d 3a camelote allemande et de l'espionnage a îemand installé jadis dans nos villes r Mans nos villages. le monde entier le sai avec les charcutiers, les professeurs, le financiers, tous les gagne-gros et tous le (gagne-petit. d'outre-Rhin? Après la guerr comme avant, îa neutralité belge serait u Bivot de manœuvre pour les "sorige-creu de l'antimilitarisme et du pacifisme ans; bien que pour messieurs les Allemands. L Belgique a failli en mourir: un certain nair Jire de; Rolges sont résolus à profiter è cette terrible leçon. J'ai sous les veux une collection de joui ïiaux allemands, embochés ou simplemer (germanophiles. On y peut relever, depuis 1 mois d'octobre 1015. plus de trente article on faveur, si Ton peut dire, de la neutralit belge. Ces gens savent bien ce nu'ils fon et le chef d'orchestre qui. de la Wilheln strasse, dirige leur musiaue, !e sait encor mieux qu'eux. Obligés d'évacuer et de rei til-uer la Belgîque.les Allemands voudraier sauver leur mise en démantelant noir pays et en le mettant hors d'état de se foi tifier contre leurs futures agressions. Il savent qu'une Belgique neutre serait un Belgique plus qu'à demi désarmée, et il parlent et agissent en conséquence. Est-c que l'intérêt de nos ennemis ne devrait pa Suffire b. nous Miller? » Jules Destrée écrivait, il y a six semaine; clans le « Petit Parisien » : « la neutralit * valu à la Belgique des sympathies et de forces morales infiniment précieuses : 11 Boas privons pas à la légère, .pour l'arenii d'un tel secours.... » Cest quelque chose assurément que l'admiration du monde, même quand elle s'accompagne et se nuance de pitié. On ne m'ôtera pas de l'idée cependant que la force sera toujours, pour les nations comme pour les individus, une protection pius efficace et plus sûre. Ni l'estime ni les larmes du monde civilisé ne nous rendront les biens que nous avons perdus. Cinq cent mille soldats bien armés et bien retranchés sur la Meuse auraient mieux défendu la Belgique, l'Europe et la civilisation que les condoléances et les générosités de toutes les Amériques. Bon nombre de Belges enfin, instruits par une expérience qu'ils veufenit épargner à leurs enfants, préfèrent pour leur pays l'estime qui naît de la force à la commisération inspirée par la faiblesse. Pourquoi l'Italie a-l-elle dédlaré la guerre à'son alliée die la veille ? Bien plus pour achever son unité et accomplir ses destinées nationales que pour conquérir des territoires qn'eMes pouvait obtenir sans tirer l'épfe. Et c'est Ce qui a fait la beauté morale de son intervention, dont elle a déjà commencé à receuilifir les fruits Eh bien, la Belgique aussi a des destinées a accomplir. Son histoire non plus ne date pas d'hier. Bornées par ses limites naturelles et par le tempérament raisonnable de son peuple, ses ambitions, fondées sur ses intérêts et sur ses traditions, sont d'autant plus respectables qu'elles ne peuvent menacer personne en Europe. N'a-t-e8]e pas payé de son sang le droit de les réaliser ? Ce serait casser nos jeunes ailes nue de nous recondamner à la neutralité. Ce serait du même coup travailler pour Sa Majesté le roi de Prusse, i Fernand NEURAY. t « t La mort de la princesse KondacM - Un service funèbre pour le repos dé l'âme 1 de la princesse'Jean Koudacheff, née Olga i Toll, a été célébré mardi à onze heures, en l'église russe de- la rue Daru, à Paris. ; La famille était représentée par S. Exc. le t prince Jean Koudacheff, ministre de Russie près le gouvernement belge, mari de la re-5 gret-tée défunte ; LL. Exc. l'ambassaden ' de Russie, et Mme Iswolâky, ses beau-frè- - îa Xjisioa\si i-UBuainon-snos : jnaos îa eu 3 M'ile Iswolsky, ses neveu et nièce, et la j- princesse Catherine Koudacheff, sa tante. " On notait dans l'assistance : . Le baron Beyens, ministre des Affaires • Etrangères ; le corps diplomatique en té te 1 duquel les ministres des gouvernements re-■ présentés près du Roi Albert ; les notabilités. ! militaires et civiles ' Le Roi, en son nom .personnel, et le gou- i vçrnement, par l'organe de M. de Broque- . ville, ministre de la guerre et chef du Cabi- i net, ont adressé les condoléances de la Couronne et de la Belgique au représentant de - la Russie. i . 1 La taxe décuple ' sur Ses absents Le gouverneur civil de Bruxelles vient de j prendre uo arrêté décidant que la taxe > décuple sur les absents ne serait pa® appli- - qpée pour l'année 1916. • Le cardinal Mercier à lome ' INTERESSANTES DECLARATIONS ; DE Mgr ODELIN Mgr Odeïïn, vicaire général du cardinal- 5 archevêque dé Paris, vient de rentrer de J Rome. Le distingué prélat a fait à un rédac- ~ teur die l'Echo de. Paris d'intéressantes dé- 1 clarations où il rend hommage au cardinal " Mercier et confirme aussi ce que le XX" Siè- : cle a déjà eu l'occasion touchant l'fex- p oeiltent travail accompli à Rome par les di- ' plomates et la colonie belges. j Citons ces paroles d'e Mgr Odlelin : ^ « J'ai retrouvé Rome changé© après urne i année d'absence. Le départ des ambassa- 5 deurs austro-allemands^ l'entrée en guerre . de l'Italie ont modifié l'orientation de- l'opi- 3 ni«n. r^a, propagande belge a produit dans . ca sens un heureux effet L'an dernier, l'opi-ni-on romaine, travaillée par la propagande r effrénés des Germains, se refasait à croire > aux atrocités allemandes. Les Belges ont • répandu à profusion, par milliers d'exem-. pteires, de petits tracts en Italien intitulés : ;, Couvain, Termonde, Alost, etc. Cette pro-i. pagairodie, remarquablement organisée, a e retouraé l'opinicai en faveur de la Belgique, e a aidé puissamment l'effet considérable pro- - duit pan- le célèbre mandement du cardinal - Mercier, la, lettre des évèques belges aux e évoques, allemands et l'action du dTstingué !. représentant de la Belgique, M. Van den t Beiuviel. :, — Avez-vous pu. voir le cardinal Mercier ? s — Oui, mais moins que je ne l'avais s espéré, à cause de sa santé qu'il fallait rné- e n'axer. Je l'ai rencontré au couvent des Ré- i demptoristes de la via Merutona, où il oc-x dupait une simpla chambre de religieux, et ii h la réception de Saint-Louis-des-Français, a avec toute la colonie française, dimanche i- dernier. .Je connais depuis vingt-cinq ans e te cardhal Mercier. C'est une très grande figure d'évéque, ot sa grandau-r n'a d'haie ■- q>ue son humilité. t « —j'ai été surpris, nous dit-il-, des man, e festati-ons dent j'ai été l'objet pen'lant mon s voyage en Suisse et en Italie. J'ai fait sim- é plêmeiat mon devoir. Tout autre évêqme l'atf- l, rait fait à ma place. — Sans doute, Emi- i- nence, ai-je répondu, mais pas de la même e manière. » e ÏÏN ALLEMAND PRÉDIT i UN REVIREME|T_EN GRBGI s e Le carresjpoîudaïit spécial du « Barlimer s Tageblatt « à Athènes dément tous les « bruits temdancieux «'répandus à propera i, de la siitiuat-ion, qui est très calme. Toute-é fois, ajoiïte-lil, si l'offensive des puissances s I centrales était ajournée de quelques mois, e I il est vraisemblable qu'un changement se -, I (py^càTait eu faveur de l'intente. Qaels sont les Trais aœis inréiiieparleiDiaire? »0<t Dans sa chronique de la quinzaine, de la n Revue des Deux Mondes » (n° du 15 février), M. Charles Benoist s'occupe du parlementarisme. C'est un précepte des anciens maîtres, dit-il, que, lorsqu'une institution est corrompue, il faut la ramener à son principe. Or le régime parlementaire se corrompt, se pervertit, dévie, divague- Cela posé, l'éminent chroniqueur rappelle qu'il a toujours été le champion du parlementarisme. n Mais ce que nous avons défendu, justifié, recommandé, c'est le régime parlementaire contenu, tempéré, à l'état sain ; nullement ce parlementarisme débordé, délirant, qui n'en est que l'état morbide. « Le vrai régime parlementaire, celui qui est un régime et non une anarchie, prurit verbal ou paroxysme d5agitation, n'a pas seulement pour ennemis ceux qui veulent ne lui laisser rien, mais ceux qui veulent lui donner tout ; les uns et les autres se font, de ce qu'il peut et de ce qu'il doit être, l'idée la plus eronée. Dans sa règle et dans sa loi, originairement et essentiellement, le régime parlementaire est un système de gouvernement par séparation, par relation et par équilibre des pouvoirs publics. Dans sa règle et dans sa loi, le régime parlementaire est un système, de gouvernement à soupapes et à contrepoids, agencé nour emgêcher qu'aucun de seé or-ganes n'excède sa fonction, ou qu'aucune d ses mécaniques ne se meuve hors de son P be cette définition substantielle M. Charles Benoist tire de fortes conclusions qu i faut méditer on ces temps où, plus que jamais, nous avons besoin d'un gouvernement ferme, énergique : « D'une manière générale, il nv a tror de parlement <jue lorsqu'il n'y a pas sasse: de gouvernement, d'une manière générale il en est des Chambres et des commissions dans les Chambres, comme il en es des ligues dans la nation. _ Chaque fois qu'il se fore une ligue, il est probable qu'une fonction nécessaire n'est pas rem plie. Si le gouvernement tient sa place. ' n'v a pas de place -pour un comité do salu public. C'est une loi de l'histoire et ces aussi une . révolte, une revanche de la vie que le pouvoir ne reste jamais a terre Ouand il tombe, quelqu'un le ramasse. 1 ipasse alors des mains de ceux qui_ 1 aban donnent aux mains de ceux qui s en em Le pire des gouvernements serait l'ab sence de gouvernement et le plus mauvaii cesse déjà d'être aussi mauvais, par celi seul qu'il existe, pourvu que manifeste ment il existe, qu'il ordonne et qu il coor donne ; car, do même que le imouvemen ne se prouve bien qu'en m a relia rit, ains gouvernement ne se prouve qu en gou vernant 11 faut donc, dans les temps di crise, non pas élargir, mais resserrer 1< gouvernement et se serrer autour de lui. : On ne saurait mieux dire et ces vieu. principes exposés de façon définitive dan: leur application aux conjonctures ataelle, se passent de tout commentaires. En 0' moment, il faut se serrer autour dn gouvar nement. Diviser pour régner, quand 1 enne imi occupe le pays n est plus un pr£ P-c'est un crime ; le factieux pour la mêm-raison devient un traître fia force des c r constances est Jelle que 1 opposition pçru Ce plaisir d'être opposition - faut toujours une opposition, devient odieu se Le danser public fait apparaître sem un aspect différent sub specie comme l'écrivait Spinoza, les institution -publiques : en temps de paix on est tent-de les considérer comme sacro-saintes, ei temps de guerre leurs qualités et leurs dé fauts apparaisent plus nettement. Tant p pour ceux qui ne le voient pas_ et qui ne 8 vent pas s'inspirer avec clairvoyance di Vieiî ad!agex de Rome : Salus populi s p ma lex, croyant encore que la suprême lo c'est, comme en temps de paix, leurs petit intérêts et leurs petites P^at.^ La question essentielle »o«—■—•> Elle est très bien précisée par le «Matin de Paris diu 1S février dans cet^ntrefUiet : « La Chambre de Commerce de Nanc? donnait dôi'à dès avant la guerr» l'exejn.pl; die l'organisation, du progrès, de 1 initiât! ve énergique, sans phrases. .La guerre survient, Nancy reste sous i. menace constante de l'ennemi. La ehambr de commerce continue néanmoins, imper turbaWe, son beau travail. Consultée sur les conuî-tions du relève m«nt de la prospérité Irançaise, elle s< rend comipte que la fortune générale du pay est solidaire d'un, problème plus vaste. Oi lui demanda : « Commerce ? » Elle répond n Des enfants ! »• , La, brochiure publiée à Nancy par t: chambre de commerce, sur la a Nataffis fà*snca&se ne saurait être assez recom na.nàée. I-iliIe donnere peut être à d'autre: associations d'autre nata-e l'idée d'in-sorin en tête de leura péoccupa.tions le sujet d» te. natalité..C'est le devoir désormais essen fel II n'est pas possible de concevoir uni France quelconque, prospère ou non, dam une France où il n'y aurait plus de -Fran çais. EN ALSACE Les pertes allemandes des derniers combats —>~-nOu—— Berne, 22 février. — Il ressort des renseignements particulîeirs émanant de familles «liemamclles éta-bliies à Bâte, que les pertes des troupes allemandes, dans les combats de Ces jours defrniers autour de Lagen e «le Sep.pois, ont été très fortes On raconte <me, de tout um régiraient de landwehr, i ae survit sue 173 hommes. £a presse italienne et la déclaration : les puissances MOtC (Correspondance particulière du XX® Siècle) Rortw?, 17 février. j 1 La nouvelle de la déclaration faite par ( les Mliés le 14 février au gouvernement i belge, à Sainte-Adresse, a été accueillie < avec une grande sympathie par toute la i presse italienne. I Le « Messaggero » écrit : « Elle constitue i une nouvelle et une plus éloquente preuve « do la solidarité parfaite entre alliés quant, 'J jiux bu/ts de la guerre et aussi de la certi- J tude de la victoire. » 1 Le « Giomalie d'ItaJia » publie un très ' long article éditorial où il fait l'historique ^ des manœuvres allemandes pour amener ] la Belgique à une paix séparée. Il dit qu'a^ < près l'héroïque résistance du général Le- 1 maa à Liège, — résistance qui, avec la iueu- . tralité italienne, a sauvé la France, — 1 avant, pendant et après la chute d'Anvers, les Allemands avaient fait des propositions ' de paix, que peuple et gouvernement, dans i une solidarité exemplaire, repoussèrent. « L'offensive allemande noyée dans .-l'Yser, le gouvernement de Berlin n'abgn- ' donna pas l'idée d'une paix séparée avec la Belgique... L'Allemagne avait un intérêt de , premier ordre, après la faillite de son plan primitif d'invasdon contre la France «et de ridicule menace contre l'Angleterre, à conclure sinon une paix formelle, au moins une espèce d'armistice qui en fût l'équivalent. P'our atteindre ce but, il n'est rien qu'on n'ait tenté. On essaya surtout d'ébranler l'énergique résistance du gouvernement belge en agissant par des moyens différents mais convergeant vers un même but. » Le <( Giornale d'Italia » rappelle les ef-' forts tentés pour diviser les Flamands et les Wallons et aussi les manœuvres des ca-1 thoîiauias allemands en vue d'amadouer les : catholiques belges, efforts et manœuvres qui échouèrent piteusement. Le journal romain rappelle aussi les protestations oppo-' sées par le gouvernement belge à tous les - bruits allemands de paix séparée et expose 1 le débat .relatif à l'adhésion au pacte de Londres, débat sur lequel les Allemands avaient fondé de nouveaux espoirs. « Qu'ils se détrompent, dit le « Giornale d'Italia », l'échange des déclarations du 14 février à Sain te-Adresse, en territoire , belge, vaut la signature du pacte de Lon-L dres. » Le journal romain relève l'importance ■ de l'adhésion de l'Italie et du Japon, et il [ conclut : « L'importance de ces déclarations i sera certainement comprise à Berlin et ail- - leurs; il est à espérer que les Allemands î et les germanophiles cesseront leurs lou- - ches manœuvres, n 1 L' « Idea Nazionale » dit de son côté : ' « La vigoureuse déclaration des ministres 5 de France, d'Angleterre et de Russie, et la 5 réponse de M. le baron Çeyens, confirment ' indirectement que l'Allemagne a fadt des - efforts désespérés pour conclure une paix - séparée avec la première et héroïque victi-i me de son agression brutale. La noble et ; malheureuse Belgique, par la voix de son - gouvernement et de son Roi, a répondu eu core une fois négativement aux hypoc Lfre.--propositions de celui qui v'.ola l'intégrité de - son territoire ». Le journal conclut que l'adhésion de l'Ita-j lie et du Japon démontre l'union indéfec-[ tibles des alliés. : LESFAÏTSDUJODR 1 »0(( î La Ch-ambre française a voté, mardi, par ; 370 voix contre 1, le projet de loi du gouvernement sur les bénéfices de guerre. A/WVWWVW'» La commission interparlementaire anglà-françaisc a tenu mardi à Paris sa première séance plénière, sous la présidence de M. Clemenceau. I^ord Bryce a parlé au nom des parlemen- ■ j taires britanniques, cl M. Clemenceau a prononcé un discours où il a évoqué Jeanne t d'Arc faisant à i'ÀTi-qleterre le signe de la î réconciliation • lAA/W* \ Wt t Lord Lansdoivne a confirmé mardi o[[i-, ciellement à la Chambre âes tords la déci-I sion du gouvernement britannique de poursuivra un blocus énergique de l'Allemagne . et d'en confier la direction à un nouveau , ministre. 3 r.w-Awww 1 La session de la Douma• s'est ouverte '■ mardi. Le Tsar a été reçu en grande srltn• ni té. A1. Sazonoft, ministre des 1 fj'jires étrangères, g, prononcé un discours dont on trouvera plus loin l'analyse. IWWWVLVVD On a lu la note très ferme du gouvernement britannique au suiet du ravitaillement des industrie.c belges, dont on redoute à juste titre qu'il ne profite à l'occupant. L'Allemaqne tient énormément d ce que ■ les Alliés reviennent sur leur décision, car un télégramme officieux de Berlin, venu 1 par la Hollande, prétend que les propositions britanniques relatives à l'importation lie matières en Belgique ne sont pas rcie- : tées par VAllemagne, mais qu'elles font l'objet d'une étude attentive. l/WWW\'Wn I.r gouvernement américain a, parait-il, , décki (le causer directement avec Berlin, ; san passer par Vambassadeur allemand, corr '.e Bernslorff. C'est une conséquence de \ la * .e tension sur laquelle on trouvera plus ',oin des détails précis. — La. Seine déborde à Bar-sur-Seine et • inonde les propriétés voisines. Les coiramu- , nications sont coupées .avec les communes i g# Merrey «t d« Ville-sur-Arc©. flamands et Vallons g le sont qne ies prénoms wwvwwwv LETTRE D'UN SOLDAT FLAMAND AU « XX" SIECLE )i De voir — ainsi que le fait arrive tous les ours — qjue le XX' Siècle est compris par es soldats de l'Yser, cela nous réchauffe le iceur. Que ne penivent-i-ls lire les lettres qui tous sont adressées du- front, ceux de nos ;ompat'riotes qui se flattent de parler au lom du peuple flamand en se déclarant hos- éU ilies à lia langue française et en prêchant la ve roidieur vis-à-vis de' la France ! Ils ne mirent pas sur le bon cheval : qu'ils nous le lenmcdtent cette expression, vulgaire. Au co 10m de la Patrie et au, nom de leur intérêt de néme, nous, les adjurons d'ouvrir les yeux, de -e mande a marché depuis le 2 août 1914. qi S'ils veulent rester immobiles, ils s'en re- ■Hentïrrsnt : nous le leur disons sans aigreur, ta imiioalemen-t, dans le seul dessein de leur N' Juv-rir les yeux. Serait-il possible- que la de ilaonie signification du « plus grand fait his- bc orique que le monde ait vu depuis 1793 >i — l'e pour rteprendne l'expression dei M. Louis ce te Birouctèra — leur éohappe, en tout ou en <k rartie ? Ci L'échelle des valeurs européennes a été l'e renversée par la guerre. La kullur germa- ai rtqtue a révélé sa nuisance horrifique. Quoi a ju'il- advienne, l'issue de la guerre d'idées 4 lui a mis le monde en feu n'est plus en al iuestion : la civilisation latine a déjà triom- ai D'hé, pour'le bonheur du monde, de la jultur germanique, et le génie français va la reconquérir le sceptre de l'Europe. ' dt Contre ce fait, aussi évident que la lumière du soleil, rien ne peut prévaloir, ni rr regret-, i*i lamenta, lion, ni imprécation a même. L'individualité et l'originalité de la n. Flandre n'en sont d'ailleurs aucunement H menacées. On ne lui demandé pas d'abdiquer ses droits imprescriptibles. On ne lui *" demande que de s'imolimer devant un fait accepté avec joi-e par les plus beaux génies die FOccidieni, par un Jœrgensen par exemple, Danois et catholique. Le peu-pie flamand ne s'insurgera pas, nous en avons la certitude. Il ne vous suivra pas, confrères de La Haye et d'ailleurs, quand vous agiterez sous ses yeux vos bannières d'avant la guerre. C'est vers d'autos routas que le portera son instinct.. En- d core une fois, qiue rue poirvez-vous lire les tet.tires que nous . écrivant, les soldats fia- r monds qui se battent s-ur l'Yser ! r Prenons-en une entre plusieurs' Elle est i relative à l'article du XX' Siècle (15 février) ' intitulé Fausse route. Nous y sollicitions, r rap.pelie-z-vorus, l'indulgence du public pour un malheureux article publié par un jeune r Flamand dans une femLlle germanophile de J HoBanide. Notre correspondant ne nous J, blâme que de notre mansuétude. Voici sa : lettre,. On admirera certainement sa belle ; santé patriotique et sa rudesse militaire. t « Front belge, le 16 février. 'r « Monsieur le Directeur du XX0 Siècle, £ , " Dams votre- numéro du 15 février, je lis '' l'article intitulé : Fausse route. J'en suis, ± — et mes camarades le sont avec moi, — toiult remué dé dégoût. Voici pou-rq.uoi ^ Il Depuis le premier jour de la guerre, je , su-is sous les armes avec mes deux frères. J'ai donc, je crois, acquis le droit de parler au nom des vrais patriotes. Je vous dis donc, n sans mû cher mes mots, que je ne d-uiis ' con- ^ sentir — comme vous no-Us y invitez — à être indulgent' pour quiconque tient un lan- [ gage semblable à celui que dénonce l'ar- J, tïolie diu 15 février. Qui parle ainsi, n'a pas le droit de dire qu'il parle au nom de la s Flandre. n II Les Flamands, les vrais, ceux du Front, î ne s'achètent plus avec un verre de bière] ni avec des paroles. Ils ne voient que les réalités. Ils aiment la France e-t connais ?ent, comm-e les Wallons, les sacrifices faits par ce si noble .pays et les efforts de ses en fanits pour le triomphe du droit. On peut attaquer le droit, on ne -peut point le vain- 5 cre. d « Vous dites, dans votre article, que le P langage, pour lequel vous réclamez cepea- lant l'indulgence, fera saigner les cceurs j t elges. C'est exact. Le dernier mot des Fia- , niands est Groenin-ghe ; le dernier .mot des ^ Wallons est Fraa>clii.mont ; tous les deux 'l ïnveloppés dans la belle devise de nos pè- ■es : n L'Union fait la Force i>. f1 » Si on en pouvait douter, je prierais ceux !' fui douteraient d'aller prendre leçon auprès 3e la rédaction de la « Libre Belgique». Et c si oes mauvais Belges ne t.rouvunt pas cett^ r "édaction et ne peuvient ainsi se régénérer, s qu'ils viennent ici au front prendre la leçon c lont ils ont besoin : on les incorporera dans ® jne compagnie de réhabilitation. U n'y a, i'ailleurs, "que -les premières années de la " î'jerre qui sont du.ros ; les autres, an les ' ïasse plus facilement. Gela décidera peut- ^ Hre les renégats à. faire leur devoir. La ® i Libre Belgique », dans notre ciier et si fier n xiys occupé, fera le reste. . " » Agréez, etc. » ° i tf L Ccai?8 l'Est Africain allemand l r; Béîiiîs alisiaiëe m îienîigrss le l'Sopiia c Cl Le ministère de la Guerre britannique a ^ fait publier par le Bureau de la Presse le ^ Premier message lenvoyé por le ç-énéral n îmuits au sujet des opérations en Afrajac ^ ^ri-entole Allemande. u Le message est ainsi coniu : R, » Le général Smtils fait connaitre que, le fi IS février, un détachement ennemi, com- 70sé de i Européens et de 200 indigènes, a g ittaqué le iwste de Kachumie, d la fron. d «ère de l'Ouganda, à 15 milles au nord-ouest le Kyaka. » La force de notre poste était de 2 Européens et environ 35 indigènes. m » L'ennemi fut repoussé, laissant sur le oi 'errain 4 Européens, 53 indigènes, une mi- C railleuse complète, i5 fusils et une quantité gi le munitions. aj » Moi pertes furent nM&n, s ci IftlIItS iSHS (0) Communiqué officiel français Paris, 23 février, 15 heures. EN ARTOIS, nous avons repris quelques Iments de tranchées dans le bois de Gi■ ne !iy. DANS LA REGION NORD DE VERDUN, bombardement ennemif énergiquement ritrebattu par nous, a continué ail cours la nuit. Des actions iVinfanterie se sont veloppées sur un front d'ensemble de inze kilomètres environ. Le lutte se pour-it avec violence depuis la rive droite de Meuse jusqu'au sud-est d'Hrrbebois. )us avons évaeué le village de Haumont, nt nous tenons les abords, après un com-\l acharné où nos troupes ont infligé à nnemi des pertes très élevées. A Vest de point, une contre-attaque nous a permis ' reprendre la majeure partie du bois des mres, situé sur le saillant occupé hier par nnemi au nord de Beaumont. Une forte laque allemandedirigée sur IJerbebois, .été arrêtée net par nos tirs de barrage, u dire des prisonniers, certaine- mités lemandes ont été complètement détruites i cours de ces actions. Duel d'artillerie, lent, mais continu, dans REGION DE LA II AU TE-C H ARRIÈRE et î FROMEZY. EN LORRAINE, dans la région de No-eny, notre artillerie s'est montrée assez Hive. Une reconnaissance ennemie, au ord de Letricourt, n'a pu aborder nos 7 nés. Ssiiii" Mercredi, 23 février. Cette fois, sans que nous ayons besoin es » informations » de la presse des « pays euii-es », uous savons que les Alleanands nt amené sur leur, front de Belgique ei de 'rance une bonne (partie de leurs soldats de > levée de 1916, — ce qui passe pour être îur dernier espoir et leur dernière pensée, les jeunes guerriers, — au dire de' ceux ui nous renseignent, — sont belliqueux omme les soldats teutons que le mois août 191-t vit défiler sur ies routes de l'Es-aut, de la Sambre et de la Meuse. Us ont ingt ans et. ont été soumis à un « drill » itensif pendant de longs mois. Ils chan-?nt, cambrent le torse et, à les en croire, i grande muraille'de Chine elle-même ne ésisterait pas au coup de bélier de leur paule. En même temps qu'eux, on voit asser en Belgique des" trains qui, d'après îs inscriptions à la craie dont on leâ a cou-rerts, renferment des bonbonnes et des ibes de gaz asphyxiants, stupéfiants et la-rvmogènes. L'ennemi compte sur les vents 'est de I'équinoxe de printemps pour nous ïs envoyer à la face. L'entrée en ligne de ces nouvelles troupes été marquée r>ar de nouveaux « couns* do onde » frnppés dur : d'abord, en Flandre, Steensfraete, au nord d'Ypres, è la « char-iére » des frounds alliées : pnpm'fe, en Ar-3is, au bois de Givenchy, à l'est des ruines e Souchez puis, sur la Somm". dans lo sefeur de Lihons ; enfin, sur la Meuse, au ord de Verdun. Partout, l'action fut très haude. A Steenstraete.les Belges furent en-agés aux côtés des Français et se montrent dignes de la réputation de'n-os troues. Au bois de Givenchv, l'ennemi a jeté èpt bataillons dans la fournaise ; ils y ont ^rri.blement fondu et ce sacrifice ne leur a onné crue quelques éléments de tranchées vancées. Sur In Somme, l'attaoue fut fou-rovée. Au nord de Verdun, l'affaire eut lus de conséquences. La ligne française forme, comme on le ait, un saillant^ prononcé autour de Ver-un. Dans ce saillant, sont insérés les forts u camp retranché, oui fut victorieusement éfendu et formidablement renforcé par le énéral Sarrail h l'époque où il comman-ait la ITT0 armée française. Il paraît nue ts Allemands auraient, dans ces derniers mrs. amené devant le saillant de Verdun ina divisions et une très puissante aifille-e. Celle-ci est entrée en action tant à l'est, Lir la WoSvre, qu'au nord du camp retran-Té, sur la Meuse. Tous les canons de la po-ition française lui ont donné la rénliaue. eurs obus ont même atteint les étabh'pse-içnts. parcs et_ magasins de l'ennemi dans i région d'Etain qni est h une dizaine de ilomêtres des forts de Metz- A la faveur n déchaînement de leur artillerie, les Alle-iands ont fait donner l^urs bataillon*- rr , ne li.sne située à 15 kilomètres au nord ? Verdun, de Brabant-sur-Meuse à HeT,be-3is et qui est iaionnée par le boî? et Ip vil-.ge de Haumont et le village de Beaumont. es attaques ont été d'une vivacité extrême ont permis aux Allemands d'ommer le ?tit bois de Haumont et une nartie du ter-lin au nord de Beaumont, L'incident, — ir celà ne paraît être iusau'ici rru'un inci-snt, — n'a. point, en soi grande importance, e qui nous permet de le penser c'est la cir-mstance que le village de Beaumont, qui >t à la cAte 240, est dominé au sud par la *ête de î.onvemont nui est h la c<Ve .*U7 et mt les feux dominent tout le val de Beau-lOnt et le bois de Haumont, S'en prendre, m s ce secteur au saillant de Verdun est ae entreprise d'une extrême témérité et ms issue. Aussi se pourrait-il aue ce ne if qu'un'e feinte ou une diversion. Ceipendant, toutes ces actions ont une si-lification et. nous prouvent que l'époque 3s grandes actions approche. Paul CROKAERT. P.-S. — Aux dernières nouvelles, les AHe-ands ont pris le village de Hatumont, maia it perdu une partie du bois de Beaumont est l'aventure ordinaire des attaques en terre de tranchées, et, dès à présent, il >paraî-t bien que la trouée n'est pas è aiadre àaaa es sosteisJa i 22'ANNÉE. —_Sérienouvelle.—Ne 472 Le numéro ; 10 Centimes (5 AU FE©^T) Jeudi 24 Février 1916

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This item is a publication of the title Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique belonging to the category Katholieke pers, published in Bruxelles from 1895 to 1940.

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