Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique

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01 September 1915
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21° ANNÉE. — Série îiottvelle. — N° 293 rr>r .TTV.iy.-K ».i»wr.!w»,g jj».vfgc«>3--3c>*»z.: » y> nrare-jriS PrJT Le numéro : 10 Centimes (5 CENTIMES M F1OTF) Mercredi 1er Septembre 1915 £ HÉDACTION & ADMINISTRATION [£tsr ras de la Bourse — I»B HAVRE Téléphone: Le Havre n* 14,05 Eiïse'Bur : FBKSffi EEUKâ? ri>vft* lés communications conccrr.cn la rédaction doivent être adressée, a8'",ruc de la Bourse,Le Havre. _ LOPJDON OFFICE: g1,Panton Street (Eroedmead House) ■ LE XXe SIÈCLE Quotidien beloe- paraissant &aâ Havre ABONNEMENTS France 2 fr. 50 par mois. » 7 fr. 50 par triroactr© Angleterre.... 2Eh.8d. par mois. » .... 7sh.8d par trlmestr® Hollande.. 1.25 florin par mois. » .. 9.75 flor. par trlmestro. Autres pays.. 3 fr. » par mois. 0 ..8 fr. » par trimes^ PUBLICITÉ S'adresser à l'Administration dujournat au Havre ou à Londres Annonces 4' pages Ofr. 40 la ligne Petltesannonces4' page:Ofr.SOlailgne Les petites o.nnonces sont également reçues à la Société Européenne de publicité, Jo, mede la Victoire, Paris, qui en a le monopole pour Paris. L'Allemagne à genoux Nous écrivions il y a quelques jours que I j'AHemo-Kiie. m&ftio s'il lui était donné (l'es-[ ipm'er le démembrement par la paix boî-f loiise qu'elle apnello honorable, dans sa [ présente détresse, depuis que les événe-; ment l'ont obligée à rétrécir son orgueil-! leuse conception de l honneur, n'en est pas moins condamnée à, une ruineuse, à une l Épouvantable faillite. Nous ne savions pas \ «ilors que la « Gazette de Francfort » avait \ oublié, peu de jours auparavant» un diagnostic analomie. D après M. Wotterle \i Petit Parisien « du 22 août) le grand journal dëmocratioue a reconnu, dans le ï coVi'ïint du mois de juillet, que seul le i paiement par les-Alliés d'une énorme in-( demiiité de guerre pouvait sauver l'Allema-; (jne do la banqueroute. Déjà avant la [ guerie, l'Empire se débattait contre la t. gêne exactement comme un industriel qui I n'a pas eu la sagesse de proportionner a L ges disponibilités, ses installations et sa pro-| iuction. De bons esprits mettent au prs-f niiec rang des causes de la guerre la né-I cessité où il s'est vu acculé, après qua-l Tanto ans d'une production industrielle E Jflrénée. accomoasnée d'un abus sans l exemple dans l'histoire économique du cré. I dit, des émissions de titres et de l'agiotage i qui en était la conséquence, d'assurer sa si I tuation financière par la rentrée d'une I grosse indenmité de guerre sonnante et. I trébuchante. Tout ce que nous savons de certain sut I l'état intérieur do l'Allemagne confirme ces i prévisions pt ces déductions. Ai. Hellferich, I ministre des finances de l'Empire, a beau E faire le fendant chaque fois que les devoirs f de sa enarec l'amènent à demander au I R&ichstag do nouveaux Crédits pour la I guerre. Ses boniments rappellent les pros-I pectus des sociétés anonvmes aux aboia I pour qui c'est une question de vie ou de I mort de jeter de la poudre aux yeux du I public. L'Allemagne se ruine, l'Allemagne I est ruinée, l Allemagne court droit à la F faillite, et au grand galop. Pendant que le prix des denrées de première nécessité s'élevait du simple au dou-I Me, sinon davantage la faculté d'achat aa F la population diminuait de plus de cin-| qualité pour cent. Ce ne sont pas seulement ! les journaux socialistes ciui sont remplis do lamentations sur le renchérissement cou tinu des légumes et de la viande, en. depn l de toutes les mesures pour empêcher l'ac-I «aparement et, la spéculation. D'après la I « Vossisohe Zeitung ». du 1er août 1913, le I prix de la graisse a passé, dans tous les [ Diagasins de la Société de consommation de I Berlin, de 64 pfennig à 1 mark 56, celui do I !a charcuterie : lard, saucisse et jambon a I augmenté de plus de cent pour cent. Quant I aux salaires de la population industrielle, I l'arrêt de toutes les industries autres que I les fabriques d'armes, do munitions et d'é- ■ quipements militaires ainsi que le départ | pour l'armée de la majeure partie des'tra-t railleurs en a diminué le revenu dans une I proportion qui ne peut être inférieure à l cinquante pour cent. # * 4e i Tant que lo peuple allemand a eu foi : I laris la victoire, une victoire rapide, déci- i I 8ive, qui mettrait les ennemis à genoux et, I permettrait, comme en 1870, une rafle d-e I plusieurs milliards, cette perspective lui a K fait supporter stoïquement les privations, K la misère et le jeûne prolongé, plus cruel I pour l'Allemand «ue nour tout autre ha-I biiant de la machine ronde. Mais l'incré-I dulité s'étend de jour en jour à la façon i de cercles concentriques, jusque dans les j campagnes les plus reculées. Circonstance K aggravante : toutes les économies des par- ■ ticuliers avant été drainées par les em-| prurits intérieurs, le moment arrive où la j bourgeoisie et, le peuple allemands seront | égalitairement raunrocnés dans une corn-| mune et insupDortable misère. Jusqu'à présent. l'orgueilleuse et, à un I certain r>oint de vue. splendide façade de K l'Etat allemand n. dérobé à tous les yeux I le spectacle de ce délabrement intérieur» K présasre certain de l'écroulement final; Jus I qu'à présent. l'Etat allemand avait pu don I ner d'une main, pour aider et pour nourrii I les populations, une grande partie de ce i qu'il recevait de l'autre sous forme de souk | cription publique à ses emprunts. Tel ce | père de famille,aussi avisé qu'impécunieux, qui donnait deux sous à chacun de ses en-[ fants, 1e soir, pour cm ils çe passent de son-I per. et qui les leur faisait rendre le len-[ demain matin s'ils voulaient déjeuner. Mais c'est une loi des affaires comme d* i toute chose humaine que les expédients les I plus ingénieux, cruand le fond manque, ne I sauraient durer longtemps. Ils peuvent faire gagner du temps, prolonger le crédit i jusqu'à la rentrée des échéances lointai-| nés. Encore faut-il qu'il y ait des échéan-I ces. Or, l'Allemagne n'en a plus. De quelque | façon que se termine la gue^ ce. elle no I prendra rien à personne, et i gouverna I ment le sait bien. I L'Etat, allemand arrive donc, comme on I iflit vulgairement au bout de son rouleau. I Nous avons déjà exposé le système de che-I Vou chôme ut qui a présidà ses emprunt-», I faftrîl et illusoire chas^é-erc-is-é de l'amen i I Çu-e les Particuliers prêtent h l'Etat pour vi-K m et que l'Etat râprête aux particuliers I pour acheter son papier. Dans le « Petit I Parisien » du 22 août, M. l'abbé Wetterlé, ancien député au Reichstagt qui connaît son Allemagne sur le bp-ut des doigts, affir-2?'^ f,,l° huit des quinze milliards prétendument souscrits sont purement imaginai-y^.Anisi dans lea tranchées décimées par le feu l'ennemi, les officiers placent en évidente, pour tromper les avions' eu reconnaissance, des mannecfuins en uniforme et armes d'une fusil. Truc ingénieux, nous le répétons, mais truc tout do même, et dont e succès n'a iamais le lendemain. * sta M [ ans 'ivant la guerre, un sujet de I '^pinaume II avait prédit ce fléau, dont il [ «uerivait tous fes ravages avee la plus Illicite clairvoyance" et la plus remarquable | précision. C'était au lendemain de l'alerte I * Agadir. La Pierre avait failli écjatei. à K propos c i Maroc, entre l'Allemagne et la L , r France. Mû par ce souci d objectivité, d spécialisation, d'appel aux compétences qi ne .quitta jamais tout, à. fait les Alternant les plus exaltés et qui les rendrait peut-êtr ' invincibles si un orgueil démesuré ei u absolu dénuement de finesse ue leur dér< bait en général la vue d'un certain non bre do faits aussi; essentiels qu'Immatériel le géné. al Keim le pangermajiiste bie connu invita l'un des plU3 considérabl< 1 négociants de Lubeck, M. Possehl, faire k Berliu. devant un auditoire trié si: i le volet, une espèce de leçon sur les cons quences économiques de la guerre poi l'Empire allemand. M. Possehl s'exécuti Son discours du 11 mai 1012 n'a pa^ été pi blié. M. Madàrtce Millioud, dans le hea livre dont nous avons déjà loué les granr méi'ites a pu eai reconstituer les granck lignes. Selon, lui, M. Possehl parla en c< termes ; a J'ai acquis la conviction que la guéri ilconomùjw! brutalement nationale que nm iara l'Angleterre sur mer-„ bien plus que i guerre sur terre, purement politique, avec i France, entraînera p»ur l'Allemagne les coi séquences les plus fâcheuses et naus jette i d genoux. » AI. Possehl traita du chômage, du bli eus, du commerce maritime, des 18 mi liards du trafic allemand - exportation i importation — dont. 13 franchissent la m< et sont à. la merci de la marine anglais, ii parla de la disette de blé, des fourragi que l'Allemagne achète à l'étranger à coi cumno» d'un milliard par an. L'arrêt c i'iutiustrie. la Dénurio du matériel roulan . les deux milliards d'aliments et de boissoi dont l'arrivage sera, interrompu par guérie, les six à huit millions d'individi qui tomberont â. charge de la communauté tout cela lui paraissait dangereux au pr mier chef.... Il advint do ce Cassaudre lûbekois t qu'il advin t de la Cassaudre troyenne. OnT l'écouta pas. Le vin étant tiré, l'Allemagr décida qu'on le boirait. Il parait même qi M. Possehl a été arrêté, il v a quelqni mois, pour a- connivence avec l'étranger Sons doute, avoit-il commis le crime do r péter tout haut son discours à portes cb ses.ll n v aurait rien d'étonnant à ce que gouvernement do Berlin, dans son délir réputé haute trahison les avertissemen raisonnables des esprits clairvoyants. Quoi qu'il eu soit, raierions' lo mot c M. Possehl : «la. guerre avec l'Angleten tjettem l'Allemagne à genoux». Si ce n'e: déjit fait, ce n'est» plus qu'un» question, ( jouirs : <Ies signes certains l'ai énoncent runivers. Feriiand NE'JRAY. Ua hommage à ass tireurs C est le n Petit Parisien » qui le leur rcr dans son numéro du ;il août, sous la sign< turo de M. G. de Maizière. Notre disting' ooafrèpe qui a fait des roiMi-tases t-ms r m»r(fués an front français, "aux Dardanclli et. au front italien est en ce moment en Ai Jgletorre où il visite les camps d'instructic de la magnifique armée de Lord ICa»hener. Et voici ce qu'il écrit en signalaint certa rcs parUcnlarilâs des exercices de tir au: 'quels ;1 a assisté : n Des statistiques semblent établir qr ;» dans les armées alliées les Belges sont le d meilleurs tireurs. ï.c.s Anglais ont entri » pris de le» égaler, d'où les sifflouettes-e » bles disposées de fc'^on fi reproduir? : i" plus exactement possible les diverses pi i' sillons nue peut adopter un ennemi poi ■ » combattre. » Noos épington-s celte aippréomtion à e<M de taules e»llss dont nos soidats sont'si lég timernent fiers. Mauvais fils ,JO(t M. UN ItEËIGIEUX FRANÇAIS DÉFEND L'ALLEMAGN Il faudrait au-dessous des tableaux d'hoi neur où s'alignent les noms des braves qi ont bien mérité de leur patrie, pendant t grande guerre, dresser une liste noire de misérables qpi l'ont trahie. Dieu merci, il y suffirait <I'un cul-di lampe, mais on y verrait des noms qu'on r s'attendait pas h y rencontrer. Toi celui d'un Bénédictin français qn'u article de révue va malheureusement ret dre plus célèbre que toute sa carrière scioi tifiquo. fl s'appelle dom Germain Alorin ( il est l'auteur de travaux historiques. Doi Morin se trouvait à Munich au moment o l'Allemagne déclarait la guerre à la Fr;rne< Il fut arrêté avec d'autres Français séjoui na.nt dans cotte ville. Mais tandis que cou} Ci étaient envoyés dons des camps de coi centration, dom Morin bénéficiait d'une fi veur diu kaiser lui-même et était remis e liberté. Depuis lors, il vit. tranquillement Munich, entouré, ditrfin, de la sympathie d nos ennemis. Le kaiser n'a pas eu affair à un ingrat. Son n protégé n vient de paye «a dette. Commentant, dans ta « Theologii che Revue », la « Guerre allemande et 1 catholicisme », l'ouvrage publié a Paris sou la direction du recteur de l'Institut cathoJ que et sous le patronage des cardinaux il Paris et do Reims, dom Morin s'exprim ainsi : u Dès le premier instant où j'ai eu coi naissance du volume publié à Paris : ! i Guerre allemande et le catholicisme . ma résolution a été prise de protester pi bliquement diTTimprcssion douloureuse, j dirais presque du dégoût, que m'a inspiré «e pamphlet... » Tout te reste du commentaire est du nu me ton. Dom Morin necuee les auteurs d i'ouvraue français d'avoir voulu « accapt rer » la religion n dans le but évident d servir un intérêt purement contingent t national » et d'exploiter la, religion conti des hommes (les Allemands) u qui ont donn et donnent encore tous les1 jours des prei ves d'un dévouement admirable à îa caus religieuse ». Naturellement, la presse allemande loti bruyamment 1' « impartialité » de dorn Mt l'in. « Dent Morin aime l'Allemagne, qu'il re-ite », répond la « Croix de Péris ». Ces en effet, ce qu'il a de mieux à faire. Cepei dont, on pourrait lui conseiller de profite du séjour provisoire de ses nouvaux ami en Belgique pour faire un petit voyage dan notre pays. S'il veut y tenter une petite er quête, suivant les. bonnes méthodes hisli riques, il pourra constater comment le Allemands ont prouvé dans nos province! — par le fer et par le feu, — leur n dévolu ment admirable à la cause religieuse »... ; Mre historique 3s la guerrt e '—»o«—— a i- Voici en quels termes le « Journal de \- Débats », dans son numéro du 16 août, 5, présenté a ses lecteurs « La campagne d a l'année belge » : ? « La librairie Blond publie un historiqu a des opérations de l'armée belge, /a; ,r d'après les documents officiels. C'eu l J" premier recueil de ce genre auquel donn 1 lieu la guerre actuelle. Les historiens y pu ' seront, diis renseignements précieux. A'ou ' ne pouvons relever les nombreux faits ir u té.ressants povUis à la connaissance du pi s blic par celte publication. Contenlons-nou !S rffi signaler quelques-uns de ceux qui moi s irent la vaixir île l'œuvre accomplie pu l'armée belge dans des conditions si difi v, ciles et l'héroisme qu'elle a déployé. » s Et notre confrère signale ensuite quelque <i éipisodea du: ttraraa qui a readui la Bel a glquo à jamais immortelle. i- Dans soin muméi o du 1C août, la Tribun ■a 'le Genève a également consacré à noix volume uni article fort élogieux dont voi< , un passage : 1 « La défense de Liège, celle du pays e il avant de Namur, les sorties perpétuelle !1 de la garnison d'Anvers, le sublime entât t mc'tii des artilleurs et fantassins belge. i persistant à ne pas abandonner les fort i- ruinés par les projectiles lourds de 1,'er, o nemi, cet enthousiasme que peut seul t éprouver une nation luttant pour son init s pendance, on retrouvé tout cela dans le a rapports et documents officiels dont notr s confrère le XX' Siècle vient de se servi pour exposer, en une brochure singulière ment émouvante, la campagne de l'armé belge depuis la ae juillet 1914 jusqu'à !0 1er janvier 1915. » e Rappetana que le prix de La Campagn de l'Armée belge n'est q.uie dé 1 fr. 50 et qu c les demandes, accompagnées d'un bon pos '3 tal (1 fr. liO pour la France ; 1 fr. 70 pou ' l'étranger), peuvent être adressées- au bv i- reau (ht jqunnal, lue de la Bourse, ?8/ei >- au Havre. e N'os alxirenés et lecteurs cil \ngt- !:j. : N peuvent so procurer La Campagne d .s l'Armée belge h notre Lor.don Office, Par ton Street1 21, au prix do 1 sh. 6 p., franc 'o idto port. •e -;c à Un manifeste aux protestants des Etats neutres « NOUS LUTTONS POUR LA JUSTIGI ET LA LIBERTÉ » I.e comité protestant de propagande fran çaise à l'étranger, composé des plus haute personnalités protestantes françaises, vien :3 d'adresser aux protestants des Etats-Uni un important manifeste : „ « Les protestants, dit en substanco c document, ne peuvent demeurer neutre dans le drame de ce temps. L'Allemagu . et l'Autricbe-IIongrio ne combattent pa: pour leur défense contre des ennemis en vieux de leur puissance. » ^ Et après avoir offert de démontrer pa ' des faits que la France n'a ni voulu, n r' préparé, ni déclaré la guerre dont la res ' ponsabilité doit retomber sur les dirigeant ' austro-allemands, le manifeste ajoute : „ « Est-il un seul peuple qui ns doive corn prendre que do l'issue de cette guerre dé pendra sa destinée ? Que l'Allemagne et se, é alliés soient vainqueurs, en vain en appel i leriez-vou3 à votre neutralité et au respec des traités. Qui se lèverait pour vous déïen " dre ? » Souvenez-vous de la. Belgique martyre : Souvenez-vous dii- chancelier de l'empire déclarant au mépris de la foi jurée, mai: aux applaudissements du peuple allemand que l'invasion de la Belgique u était contn g » le droit des natoins » mais que « nécessit » n'a pas de .loi I » 'j » Dans cette lutte de géants qu elle sou tient avec ses alliés pour la sauvegarde d ® l'indépendance des peuples, la France, ai contraire apparaît comme le champion di droit. " » Nous luttons poux assurer la- victoin dç cette justice, qui, selon la parole d& Livres saints, seule, « élève des nations » Ne serez-vous pas ù nos côtés, défendan la plus sainte des causes ? » Votre protestation, puv hommage à 1; vérité, ne s'élèvera-t-elle pas contre'les au teurs du crime de cette guerre, et la grand: voix de la conscience de vos peuples ne si fera telle pas entendre ? » Avee les nobles armes qaie vous don nera. la vérité, aidez-nous à combattre pou. la victoire de la liberté des peuples et dt n droit sacré des nations. » l Le !ûfalœ îles Irlandais r e TOUS UNIS CONTRE LES ALLEMANDS s OPPRESSEURS 0 Dans le Petit Journal (numéro du 31 août) 0 'M. Hewry-D. Davray rapporte les déclara lions suivaiïtes de M. T. P. O'Coiïnor, niera bre irlandais de la Chambre des commnues a sur la participation die l'Irlande à la guern , eru'opéenne • i- « (Les Irlandais osit admirablement ré-e pondu a. l'appeil dles armes. Nous avons ton e jours été unie nation de combaïUants. No: légendes celliqucs sont des récita do guciT t- et 'te batailles ; l'iiirogirtation celtique s'es e vivement représenté l'Importance du con i- dit oui se déchaînait, et nous qui lluttoBi e dmpi.iiis si^ longtemps pour défendre not»*'. t -nalionalitC', nous ne pou.vions que nom e ranger avec ceux qui défendent le prlneip-é des nationalités. C'est là une cause qui de i- vait faire taire toutes les dissensions cl e provoquer, l'union die tous. Les Allemandi en ont dû être fort surpris et déçus, mai: e les Irlandais savent ({ue ceux: qui oppri >- ment les Polonais et les Alsaciens-Lorrains les Roumains et les Iougo-Slaves, no- peu vent pi .--mettre une liberté que, d'ailleurs , on ne leur demande pas et que l'on n'at -tend pas d'eux.» g Les Irlandais font en effet preuve d'an g tant de ciaii-voyance <jue de courage. 1- ' " i- — En gare de "Dijon quatre soldats on s été blessés par l'explosion d'une l'usée d'o |, bus boche que l'un d'eux emportait dan: :- sa musette ; la déflagration fut provoqué, par la chute do la muette. i La loyauté lielge prouvés , par la diplomatie allemandi Intéressant avis d'un journal hollandai rt germanophile —o— ?_ Nos lecteurs ont vu hier uni agent de l'A s tei'^igae ii New-York obligé de conî«ssf iju.' la propagande allemande n'avait r-êus: qu '; indisposcir plus compiètemenit Lroi>:ijiu J ajp' ï'icaiine. Il n'en va pas autrement en Hollande oi r cejaaidnnt, nos erawmis ont trowé un tel :k pain bien préparé et des concours actifs. On va s'en rendra compte par le jug< me,,' que porte lo Nieuwe Rotterdamsch s Courant sur la dernière publication de d< - ourneaits diplomatiques belges faite h gran bruit par le gouvernement allemand» e e vue d'impiiessioniier les neutres. ? Voici ce qu'écrit ce journal assurémer 11 gei nanophite, puisqu'il a été le pnemi&r < qui'il reste un des rares journaux hoUar n dais vendus en Belgique sous le bienveî la.it patixmage de la kommandantar : « Il y a un proverbe hollandais qui dit u Entrez librement dans mon bureau, flaire s » dans tous les ,coins, mais tenez vos main " » hors des armoires et vos yeux loin de f » papiers. » Peut-être est-ce trop de demar ' der l'observation do ces règles à un bot s qu'on n'a pas invité, mais pour n'import J; qui d'uulrc il est irritant de penser qu'il y â Bruxelles des fonctionnaires allemand " qui s'assoient, furètent et fourrent leur ne dans des archives privées, afin de voir s'il peuvent y trouver quelque chose à leu goût. Que des documents belges aient ét e publiés, c'est-à-dire une correspondance cor e fldentielle entre les ministres belges et leu ;- gouvernement; sans l'agrément des auteur r ou des destinataires ,voilà qui fait preuv d'un manque do gOi\t et de délicatesse. •, y a une autrecirconstance spéciale qui ren cet!? publication offensante. Les document i eux-mêmes no «ont pas de grand in!ér< a ni d'importance. La publication n'était cei - lamentent pas nécessaire aux intérêts d 0 riïi-iioire. Ils ne donnent pas d'autro in pression que celle de la complète correctio de la diplomatie belge qui, dans ses relc tior.s avec les nnissances rivales, avait d< vont elle une tâche vraiment ardue. Ou les archives aient été laissées à Bruxelle quornl tes autorités belges ont dû s'en allej cela indique que le gouvernement betg a-vrrk n\\ë con.-'.cience pure et rien à cacha à ses ennemis. . » Si la publicalion senrait à réhabilite - les autorités beiges aujourd'hui accusées il y aurait beaucoup moins à dire contre c.c acte, mais ces archives sont révélées mai: " tenant par les autorités allemandes apre J que la Belgique a été obligée nar l'acte il J justri de ces autorités allemandes, par l'ir vasio-n du territoire, à entrer dans l'allianc de l'Angleterre, de !a France et de la Ruf * s!-a. afin de sauver sa vie nationale. Et voij ® qu'on fait servir les représentante do la Be: ginue d'avocats à l'AHeiiiagne contre le J alliés dte leur pays. Est-ce correct ? :> Cet article est reproduit par le n Dail; :• Telegraph » du 30 août dans une dépêch 1 de Rotterdam en date de dimanche. Lorsque le gouvernement allemand a 3 commencé à faire tapage autour do ces fa meux documents, nous avons fait remai - quer que leur publication ne pouvait avoi - d'autro résultat que de mettre en lumièr ; la, parfaite correction de la Belgique et d, - ruiner à jamais l'échafaudage des calom t nies allemandes, Venant après les juge . ments analogues de la presse suisse, l'ai ticle du ii Nieuwe Rotterdamscho Cou t rant » prouve que seule la lourdeur germa , nique a pu se tromper sur ce point, commi ï sur tant d'autres. Ce manque total do fi , nesse et de psychologie est aussi un de , motifs qui .doivent nous inspirer confianci i dans l'avenir. Il faudrait que lo mondi entier fût fait à l'image allemande pou: - que le canon de 420 pût suppléer complète • ment au défaut d'esprit. Heureusement, i nous n'en sommes pas encore là ! ; U% ÎUSlllillli il la ptrre • H • EUX AUSSI SOUHAITENT UNE PAIS ; HONORABLE Les évêques catholiques allemands ont te nu, il y a quelques jours, à Fulda, leur réu nion annuelle. , A cette occasion, ils o.nt adressé à Tempe four le télégramme suivant : . _ « Les évêques allemands, réunis à Faildû épa-ouvent le besoin de remercier respeo t'dcusemeiiït Votre Majesté /jiour la >protectioi ipuissante du chef suprême et de sa gloriea ss. armée qui défendent le fover ci l'autel et la pairie contre un monde d'ennemis. Non implorons Dieu qu'il nous accorde par l'm tareession de l'apôtre des Allemands, pré , du tombeau duquel naus sommes réunis - une paix honorable et quîii bénisse et piraté . ge la patrfc, ses princes et le peuple. » • , Le kaiser a. répondu par un têlégrajïim ; de remerciements où il dit entre autres ciio ces : « Le ipouple allemand a montré dans cett> . ■guen'c universelle, née de la jalousie et d j la malveillance de nos ennemis, de quoi es ; catpable ta force et la décision allemajKles t pleines de confiance dans la bonté, divine . quand il s'agit de défendre l'honneur et ta 11 i berte de la patrie. Dieu a entendu iusqu'i t présent la iprièré pour la victoire do no, s armes et nous accordera aussi une paix ta > nurable. » On remarquera lo ton modeste de ces lé , légrammes où il est question surtout de dé î feass et do ,paix honorafel& ; ENCORE UN DE MOINS UN AVIATEUR RUSSE VIENT D'ABATTRE UN ZEPPELIN PetTOgrad, 30 août. — Près de Vlodava un aéroplane russe attaqué par troi» ze.pi.'e lins en .a abattu un et a mis en fuite le ' ceux aiu très. t Les critiques militaires estiment aujour - d'huj que le caractère des combats d«ns li ! direction de Riga et de Vilna prontve qu ; l'objet des cenvi','lises1 iiirmajules est RU'- e! ■ , i Mina. LA SITUATION MILITAIRE ^ Mardi 31 août, midi. On El'ête à l'ennemi d'amples dessein: D'une part, des critiques russes se diset persuadés que l'ennemi arrêtera avant pe son offensive contre les armées du gnimt j, duc Nù'olas, qu'il s'organisera sur do boi . lies positions aux premiers brouillards d ' précix'e automne et qu'il jettera sur noti Iront une dizaine de ses corps d'armée, e coup de bélier, pour faire brèche dans n< tre muraille. De F autre part, des critique français nous donnent à., croire,, en citar .. Btrnurdhi et en évoquant les grands souvv ,, nirs de la guerre.de Sécession, que 1 ennon K entend couper la Russie de la mer et 1 réduire à ses communicalions continenif , les, c'est-à-dire à ses propres ressources qi. sont insuffisantes. Or, sans doute, la. réal , sation de ce plan n'exige pa^ que l'ennàr .. s'eiu'once en Russie au delà du Dnieper, r mémo qu'il pousse iusou-'à Kiew et Odcssï i" mais la lenteur de la marclic dans ce pa.y désolé et l'immense étendue d'un front qt s'étendrait du ^olfo do Finlande à la Bc-: sarabie. sur auelaue 1 (iOO kilomètres, intei i dirait tout retour do troupes vers les plai s nos de Flandre ou de Champagne s A la vérité, chacun sa voit contraint d'r i- vouer av,ec le poète que l'avenir n'est qu' o Dieu et que le temps est. dans sa main.Il'pE e rait bien cependant que chaque jour qui pa: a so donne plus d'importance au théâtre de a opérations qui se déroulent dans liromen,-z trilatère dessiné par Trieste. Gallipol s Riga et que, dérogeant nar cela à l'une de r lois célèbres de Brug, le Vieux Monde r< é cherche, de nouveau, aujourd hui ses de» i- taxées en allant, de l'Occident vers l'Orien; >' C'ect pourquoi la décision et l'enje s même de la guerre semblent se fixer, d ® plus en plus, sur le Danube, le Bospltoi il et i'Iiuphrate. c- qui ne veut point dit a as".s'urément ou'aniou -d'hui l'Ysci et 3' s main le Rhin perdent de leur importance :} Paul Crokaerï. * ♦ ■ LESFAITSDU JOUF ))0« 1 Dans les Balkans, la situation reste obi . cure, au moins quant à la Bulgarie. q La Roumanie ne laisse plus btaucou r d'espoir aux empires centraux. La Vossi«c!î 'Zeitung le constate et ajoute qu'on s'atten r généralement à ce que le » splli'.la; roumai dépourvu de scrupules » montre ses griffe j au commencement de septembre. Les journaux allemamls se dfsent, ai 3 contraire, sûrs de l'appui bulgare mais . Rome on sa montre résolument optimiste De Sofia, on mande que le cabinet a e profondément divisé. Le Preporalz dit qu'il . des ministres les plus influents, qu'il n nomme pas autrement, à menacé de 1I01 . ner sa démission si le gouvernement n'ai 3 ceplait pas les propositions de la Qu.ukruph Entente. Le journal hongrois Az' Est et l jpumal roumain . Mînerrva assurent qu ï M. Apostotof, ministre des chemins dé fe ï en Bulgarie et chef des slamboulovistes qi sont restés fidèles à M. Ghemidief, aurai dionné sa démission. D'autre part, le texte de la réponse serb - n'est pas encore parvenu aux gouverne ments de la Quadruple-Entente. Les impressions de Grèce sont boniur-J.e ministère Veniselos parait avoir trait - lu. question macédonienne sur laquelle il été consulté par la Serbie comme on le saii - avee une largeur et une fermeté de vue - gui ajoutent à la. situation actuelle u: . excellent élément. ! Les concentrations de troupes austro-allc . mandes que divers journaux étrangers on i signalées au voisinage de la frontière serb > ne sont pas confirmées jusqu'à présent. \ (V\\VVHVV On prétend, que la décision de l'AUemagn , de, donner satisfaction aux Etats-Unis quan à la guerre sous-matine serait le résulta ■ d'un oif conflit entre M. von Bethraann llollwet7, soutenu par le kaiser, et lo pari de l'amiral von* Tirpitz. Ce dernier l'aura, probablement emporté, sans l'internentio; personnelle du kaiser qui estime l'amili des Elats-lJnis plus importante, à l'heur actuelle, que leur hostilité et voit dans ce concessions un. moyen de faciliter le succi des manœuvres en faveur de la paix. nvmvwi [ Vue manifestation de la persistance d la protestation du Vatican. Relativement . la nouvelle d'après laquelle le Pape aurai visité, en forme privée, les soldats italien soignés dans VMpUal de Sanla-Maria, céd • temporairement par l'Association natic nale des chevaliers dit souverain ordre d 1 . Malle et incorporé actuellement dans le ; hôpitaux territoriaux de la Croix-Rouar ■ l'Osservatore Rnmano, démentant formelle 1 ment cette information, dit que, aepui cette temporaire cession, Benoit XV' n', ! plus mis les pieds dans les locaux de l'hi. > pilai. La. question du cotor L'OROANÏSATION DU MONOPOLE EN ALLEMAGNE La « Gazette de Francfort » annonc ' qu'une « Société pour l'importation du co ' ton en 1915 » a été constituée le 2t août ai , sièg'0 de la chambre de commerce de Brème . « Cette société, ajoute le journal allé . ma .id, est formée sur l'initiative de tous le, milieux intéressés à l'importation du co . ton; elle est le résultat des efforts qui on . été faits aifin de centraliser l'importatioi du coton en Allemagne. » Le capital social est do 4 millions d, , marks, il est fourni par les quatre gTatide: > banques berlinoises : Deutsche Bank, Dis ; eonto, Dresdner et National Bank. Le pré aident est M. Lohmar.n, président de 1; chambre de commerce de Brème. Cette société ne représente manifestemen , qu'une forme particulière de monopole, - comme les sociétés analogues qui ont éti s créées pour les approvisionnements do cui: et d'autres matières. Il devient donc absolument impOssibli i désormais qu'un seul envoi de coton soi i adressé à l'Allemagne sans être mis d'à i bord à la disposition de l'autorité militain pour la fabrication des explosifs. "" DERNIÈRE HEURE t j- Communiqué ofleial f?aaçats e Paris, 31 août, 15 bernés. Jî Notre artillerie a poursuivi, au cours dé ~ la nuit, sans incidents notables, son action ï continue et' efficace■ contre les tranchées- ab 's et les cantonnements ennemis. j »0î( ■■ t UN RAID D'AVIATEURS ALLIÉS SUR GAN3 ■j Amsterdam, 31 août; — On apprend da ■ Goud que dans la nuit de jeudi à vendredi* . des a,Ions alliés ont survolé l'aérodrome ' do Saint-Denis, près de Gand. , On a vu jaillir des flammes. On supposa que dès hangars ont été inceildiés. LA TEMÊÎON GERMANO-AMERfGAfME —0— ^ Washington, 31 août. — Une nouvelle dépêche a été reçue de l'ambassadeur des Etats-Unis à Berlin. s Le Département d'Etat refuse d'en pu* e blier lo texte. s LES ETATS-UNIS ET LE BLOCUS ANGLAIS a Washington, 31 août. — Dans le but da e bien faire ressortir le désir de l'Angleterre e de montrer envers les neutres tous lea p égards nossibles dans l'application du blo-i- eus, l'ambassadeur de la Grande-Bretagne :, à Washington a informé le Département d'Etat que - ,n gouvernement permet, sous certaines conditions, la livraison en Amérique des marchandises commandées en Au-, triche-Hongrie et en Allemagne avant la, ^ guerre. LA CONTREBANDE DE GUERRE EN GRESE a Athènes 2i août. - - Le gouveruom; ,,: a, ,/ soumis à la Chambre un projet do loi ten-,j dani à interdire la contrebande de guerre. ' Des sanctions très sévères sont prévue» dans ce projet. J LA SUEQE ET LES EXPORTATIONS u Stockholm, 31 août. — La gouvernement e a décidé de promulguer l'interdiction do< - l'exportation hors de Suède du bétail vi- - vant, des conserves de toute sorte, des sa.u- - cissee, de la viande fraîche, salée et fumée. e Cette défense n'est pas totale pour !o 0 porc, mais l'exportation en est limitée, 'J ——non LE PPSNCE HERITIER CE MONTENEGRO EN ITALIE S . —o*— Athènes, 31 août- — Lo prince héritier de Monténégro et la princesse ont quitté J. Athènes, allant en Italie, j -a— , . 1 SOO-GGO AÏÏÊHli seraient massés ifis 99 la IroDllère ramais ——»0II l Londres; 30 août. — On télégraphie da 1 Bucarest au « Times » : « D'après des informations dignes do foi, 200,000 Allemands environ seraient arrivés ' au cours Je la semaine dernière en Hon-® gric, à Brassa, près de la fi'ontière rou-; maine. . y » te'journal 1 Dimineata » rapporte o,ue j do nombreux détachements ont déjà pris position dans les montagnes, aux environs de Brasso et dans la région de Fogaras. » D'auU'o part, dans les cercles bien infor-, més de Bucarest, on pense que l'Allemagne j a abandonné son projet d'offensive vers g l'est, par la Serbie et la Bulgarie, en raison s des nombreux risques que comporte une „■ toile aventure et do la difficulté de réunir 1 des troupes suffisantes pour une opération-s de cette importance. s- » Il se peut que cette nouvelle soit desti-, née à calmer les esprits en Roumanie. » Elle semble contredite par un avis reçu s le 23 août des autorités roumaines sur 1rs j frontière hongroise, avis d'après lequel les . chemins de fer de Hongrie étaient consignés.» Cette suspension du service ordinaire , est due sans doute aux transporté de trou-' pes effectués dans cette région. )> Lea voyageurs qui arrivent de Hongrie confirment que les employés de la douane hongroise ont tous été rappelés depuis !a station frontière de Predeal jusqu'à Brasso. La région entre ces deux points est -ous lo contrôle des autorités militaires hongroises. » Les trains qui la traversent sont l'objet d'une surveillance rigoureuse. Il est même interdit aux voyageurs do regarder par la portière. » (Brasso, aussi appelé Kronstadt, est situé au sud de la Transylvanie, à quelques kilomètres de la frontière roumaine. Si l'in-forr,,: ' n ci-1 ssus est exacte, — dit lo u Matin », — le mouvement de troupes qu'elle signale constitue une grave menaça pour ta capitule même de la Roumanie, qui se trouve, en effet, à une centaine de kilomètres seulement au sud de Kronstadt. Cette dernière ville commande, de plus, la t la voie du chemin de fer reliant Bucarest à la Hongrie.) i —_» — L'aviateur de Castries pilotait, dimanche, un appareil au-dessus de l'aérodrome ' de Bue, lorsqu'un coup de vent provoqua t un capotagc. Précipité à terre avec son ap- ■ pareil, le pilote fut transporté, très griève-) mont blessé, à l'hôpital militaire de Versailles.

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This item is a publication of the title Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique belonging to the category Katholieke pers, published in Bruxelles from 1895 to 1940.

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