Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique

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s.n. 1916, 11 April. Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique. Seen on 28 March 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/r785h7d22v/
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22 ANNEE. — Série nouvelle.—N* 519 IMrtMaiOgrOTto»*«iwa»n«^^ ..jœumsMMXut&u* — ni———awa— x,e numéro : 10 Centimes (5 CSMTMES AU 3PMMT) !»■■■■■«■ iBiiiM»wawMHPB«MmM*iM^i^waaaM*M«MiaqaMwaMiw«aaMMK«iiiiiiii«iwiMOTMHfrwKy?wir>iiiiir^if >■!■!■ iwiiiwMiiMMffiaBS Mardi il Avril 1916 ^ rédaction & administration ,'Ftsi raa da h Baarss — LE HAYBE Téléphone : Le Havre n" 14,OS Sirectear : FEEMD HHJRAT Tontes tes communications concernât*, la rédaction doivent être adressé*9 08^,rue de la Bourse, Le Havre. Î.QNDQIM OFF8CE: £1, Panton Street LE XXe SIÉCLE Quotidien foeïoe paraissant au Havre ABONNEMENTS Franoa 2 ?r. 50 par mois. » 7 fr. 50 par trimsstP# AngloUrrdc... 8sho$cS. par eatts» a .... 1 sh.6d. par trJmeitra Autres pays.. 3 fr. n par mois. » . 9 fr» » par trimestre PUBLICITÉ S'adresser à l'Administration du journal au Havre ou à Londres Annonces 4* paie» Ofc. 40 la ligne Petites annonces^* pags: 0fis30!alJgn® Les petites annonces sont également reçues à ta Société Européens de Publicité, 10, rue de ta Victoire, Paris, qui en a le monopole pour Paris. ggg»g" —== Les cuiiss m M. Spito, chet du Centre Allemand rat ÉIF 113 BSlftDS M von Bethmann-Hollweg s'est donc déclaré prêt à faire, moyennant des garanties qu'il a jugé inutile de préciser, une « Bel-«Sqjie nouvelle ». Comme si la Belgique de 1916 n'était pas assez différente, grâce à lui, de la Belgique de 1914 ! Ngtre pays* était libre, paisible, prospère. Il est ruiné, opprimé, sanglant, et la liste des martyrs sallonge tous les jours. Tout cela par la grâce du kaiser et de son chancelier. Ajoutez Louvain en cendres, Termonde en rai-nés, des centaines d'heureux villages livrés ] aux flammes et au pillage, nos usines vidées par l'effet d'un cambriolage scientifiquement organisé. Si la Belgique d'aujourd'hui n'est pas encore assez nouvelle pour le chancelier de l'Empire, qu'est-ce qu'il lui faut donc, a eet homme, et à quel supplément de vandalisme notre malheureux pays doit-il s'attendre ? Si M. von Bethmann-Hollweg a enveloppé ea pensée de nuages protecteurs quant à la j physionomie de sa Belgique nouvelle et aux j garanties nécessaires à ses yeux, le chef Su Centre, M. Spahn, a été précis et catégorique pour deux. D'après la Gazelle populaire de Cologne reproduite par VEcho de Paris du 8 avril. M. Spahn a défini en ces termes, probablement avec l'assentiment de son'parti, le statut réservé à la Belgique de demain : « La Belgique doit être, politiquement, militairement et économiquement., entre nos mains. Le traité de paix décidera de la forme constitutionnelle par laquelle ce ré-tultal pourra être atteint. » , . La voilà, la Belgique nouvelle : c'est une nation esclave. Les voilà, les'garanties nécessaires à la sûreté de l'Allemagne : ce sont les chaînes de la servitude. Moins ou plus allemands — comme on voudra — que les les allemands eux-mêmes, les Belges auraient l'unique droit de payer l'impôt et de fournir des soldats à Sa Majestépnissienne. Ils ne recevraient pas moins de coups de pied ni de coups de bâton, dans les casernes et môme ailleurs, que les Allemands de pre-toiière classe ; bien au contraire. Mais le droit de protester et même de grogner après Je coup, qu'une habitude plus que séculaire fait prendre aux gens d'Outre-Rhin pour le comble de la liberté, leur serait refusé. Belges de l'Yser, Belges errants, découragés, aigris peut-être sur la terre d exil ; Belges de Belgique persécutés, souriants et sublimes, rappelez-vous, aux heures du « cafard ■», ces quatre lignes de Mar tin Spahn. « Politiquement, militairement et économiquement, ta Belgique doit être entre nos mains «... Voilà ce au'ils veulent faire de nous. Voilà le sort auquel nous préférons l'exil, la souffrance, Ja mort même. Avis aux fooj-bes et aux niais qui s'en viennent nous dire, après vingt mois de guerre et d'oppreo-eion apxès les ruines de Visé, les massacres «Je Loavain, d'Ancienne et de Termonde : «il ne tient qu'à la Belgique d'obtenir sa liberté «... Nous savons maintenant de quelle liberté il s'agit et le prix que nous devrions y mettre. Ce M. Spahn, rêpétons-te, est le chef du Centre, le chef du parti soi-disant catholique. Et la liberté et l'indépendance de notre pays n'ont pas d'ennemi plus déclaré que lui. Qu'il ajoute ce chevron aux autres, à tous ceux que lui ont mérité, à son parti et à lui-même, leur rage à calomnier la Belgique, à.diffamcr ses prêtres, à insulter son glorieux archevêque. Le jour où le canon •ries Alliés aura réduit 4 merci cette nation de proie, nous rappellerons la jactance et les menaces de M. Spahn, non seulement à cet orgueilleux pédant, mais â quiconque essaierait de détourner le peuple belge, soit par la sentimentalité, soit par- la communauté des intérêts de classe, soit 'par une apparente solidarité religieuse, de traiter les Allemands, tous les Allemands comme leur éternel, comme leuir unique ennemi... F. N. LESFAITSDUJOUR Voici les premiers résultats des élections d'Espagne, qui sê sont déroulées dans le plus grand calme : A Madrid, où line coalition s est formée, sont élus : 5 monarchistes et 3 républicains. A Barcelone, 6 régionalistes, M. Lerroux (républicain) et un /le ses partisans. Selon des informations parvenues de différentes provinces, les candidats amis de M., de Romanonès sont clus à de grandes majorités. A/VVfWA/WtW Le gouvernement hollandais a autorisé un certain M. J.-P. Leeuwenburg, à Delft, à exporter en Allemagne 300 hongres de ciiïq ans et au-dessus. Le marché a été conclu au prix de 700 florins par cheval. En Hollande, le puRblic s'étonne beaucoup que l'autorité militaire ait consenti à vider ainsi au profit de l'Allemagne la reserve de la remonte du pays. IWWWWVWW La Storthing norvégien a adopté, à une grosse majorité, un amendement à la Constitution permettant aux femmes de devenir membres du gouvernement. uwww wvv Un incident a surgi entre la Grèce et la Russie à propos de sacs de toile appartenant à cette dernière puissance, réquisitionnés par la Grèce à Salonique et envoyés par elle à la Bulgarie. . . . Il résulte d'un télégramme du ministre de Bulgarie à Athènes que toute laffairc a été machinée par le ministre Gounaris pour servir les intérêts de la Bulgarie : on devait prendre comme prétexte l envoi de farines bulgares à la Grèce... après la guerre. HWWVVWWt On annonce que plus de 150,000 tonnes de blé australien ont été vendues aux Alliés, principalement à l'Italie, à expédier en avrils mai et ium. Les Allemands et le Cardinal Mercier On télégraphie de Rome à la « Oroix » de Paris : « Contrairement aux premières informations, on apprend que le chanoine Loncin, secrétaire de l'archevêché de Malines, n'a point été arrêté ; il est, d'ailleurs, absolument confirmé qu'il a subi des perquisitions et que le cardinal Mercier a adressé, en conséquence, aux autorités allemandes, une ferme protestation. » Nous ne savons pas sur quoi ce démenti partiel est fondé, mais la nouvelle de l'ar-j restati'n du chanoine Loncin n'est pas j de source belge. Elle a été lancée par une dépêche de l'agence Wolff et nous aVons reproduit le texte même de la feuille boche : « Le Bruxellois » qui la confirmait en prétendant d'ailleurs la justifier. Il nous paraît nécessaire d'attendre d'autres éclai^ cissements avant d'admettre l'exactitude de la- nouvelle parvenue à Rome et recueillie par le correspondant de la « Croix ». Il ne faudrait pas s'étonner de voir les Boche? mentir une fois de plus pour se tirer d'un j mauvais pas. Deux indépendances Sous ce titre 1' « Echo de Paris » public •dans son numéro du 10 avril ce parallèle ; que les Belges ont le droit de lire avec i fierté : - ci A vingt-quatre heures d'intervalle, aeœ ' peuples oni célébré deux fêtes : la Belgi ' que, le quarante-unième anniversaire de sor " roi ; la Grèce, le quatre-vingt-quinzième ' anniversaire de son indépendance. Or, l£ * Belgique est envahie ; non la Grèce. Et, d< 5 ces deux peuples, quel est celui qui a gard< " j intacte son indépendance ? Le peuple belge • » Il paraît qu'à Salonique les enfant: des écoles, garçons et filles, ont défilé chantant la patrie et portant des rameau? de laurier : pauvres petits !... Les écolier: de Belgique n'ont pas eu la joie d'un pa rei l cortège ; et ne "disons pas d'eux : pau vres petits !... ' ; » La Belgique, avec ses tribulations nou velies et avec sa fierté, ressemble à I; . Grèce antique. L'une et l'autre ont subi j autrefois et naguère, le premier choc di j la barbarie ; elles ont été, à deux époques t les bastions de l'Europe civilisée : parèi ( honneur. 3 » Même en son exil provisoire, la Belgi - que peut affirmer son indépendance ? ell< 3 n'a point cédé. » £ I 5 —■ ■■ . .■<«■■■ ii. ■■■ - j Se Verdun g» Alpes s et à Sslcniqne j —-—}>0« LundS, 10 avril, midi. Une bataille nouvelle s'est livrée, diman : che, devant Verdun, à l'ouest de la Meuse { accompagnée à l'est du fleuve par une vio tente préparation d'artillerie et un essai n d'attaque allemande q.ui, aussitôt esquissée tt dut être abandonnée. Cette bataille fut ui n, meurtrier échec pour l'ennemi <jui a fai t faucher au moins cinq ou six brigades dan: ^ cette stérile journée. C'est pain Sénit. r II n'est point permis de considérer comm t un symptôme fâcheux le fait que les Fran . çais. avant de livrer cette bataille et pou e mieux la livrer, avaient abandonné le t ruines de Béthincourt. Cette position étai e très en l'air et il est de principe que le avant-lignes ne doivent rester occupées qu lorsque le repliement des forces qui les dï fendent est assuré. La doctrine, avant 1: . guerre, était même hostile à l'occupaitoi d'avant-lignes et. si l'expérience de la guerr | a démontré leur fréquente utilité, encor i celle-ci n'existe-t-elle généralement qui , ^endurai, les premières phases dHme ba taille défensive. Ainsi, à Waterloo, Welling ton fit-il évacuer la ferme de La Haye 5 Sainte et le château d'Hougoumont par le '„ I débris des chasseurs de la légion germa nique et des gardes anglaises lorsque ce «avant-lignes » eurent joué leur'rûle et qu toute la; défense se ramassa sur le platea' £ jusqu'à la contre-offensive victorieuse dî crépuscule de cette formidable journée. L'essentiel reste acquis : la cote 304 et 1 0 Mort-Homme sont toujours aux mains d'e s ' Français, ainsi que leurs glacis et leur approches. Or, qu'on veuille ne point l'ou blier : cette redoutable position n'est, elle ■môme, que la couverture de la positàor é principals française des Bois-Bourrus, situé 1, à à ou 5 "kilomètres en arrière. Verdirai cor q tinue donc à ,être bien gardé siur les deu u rives de la. Meuse, tandis que l'ennemi pre digue inutilement sOn sang. p Des /urneurs de prochaines offensives en r neimies courent au front d'Italie et au fron e de Salonique. Les Autrichiens sont bien téméraires s'il songent à affronter les lignes italiennes. Il sont en notable infériorité numérique e e leurs adversaires, aguerris par un an d ;- lutte, occupent de redoutables positions gai r nies d'artillerie de tous calibres. On a 'li que c'était par le secteur sud-est du Trentir en direction de Bassano, que les Autrichien a songeaient à attaquer. Sans doute, une tell entreprise, si elle pouvait réussir, serai ,s grosse de conséquences, puisqu'elle coupe c rait les communications dès années itc tiennes qui guerroient sur l'Isonzo. Mai •g nous n'en sommes plus au temps de Cuî ■ tozza, de Charles-Albert et de Rajdetzki. Le r_ troupes italiennes barrent le val'de Sugan ■I avec leurs baïonnettes et leurs canons e " ces troupes ont fait leurs preuves. Quant à l'offensive allemande, annoncé au nord de Salonique, elle semble déjà s'ar noncer. Il s'agit sans doute d'une démons !e tration destinée à contrecarrer Les projet s, des Alliés avant que les troupes serbes d /, Corfou ne soient toutes à pied d'œuvre. Paul CRQKAER.T. Dans l'Armée belge NOMINATIONS ET PROMOTIONS (suite) Dans l'artillerie : Sont nommés : Lieutenants-colonels, les majors Denis, et Tack. . Majors, les capitaines-commandants Jacob, A.-J.-H.-A.; Demolder, A.-E.-G.; Theis-maris, N.; Geerinckx, L.-C-M.-C.; Cumont A.-L.-C.-M.; Coquot, E.-H.-J.; de France, H.iF.-L.>M.; Verhayden, F.-P.-M.-J.; De-rycker, A.-P.-M.; Willems; j. Capitaines-commandants, les capitaines en second Weyel, C.-G.; Leblu, C.-A.-M. Tiberghien, E.; Gendarme, L.-.M.-E.; Simon, F.-H.; Perier, E.-A.-M.-J.-G.; Van Er minghen, E.-L.-H. (à la Colonie); Val Overstraeten, R.-F.-C. (à la Coionie); Re r.ard, J.-C.-J.-E.; Lefèvre, A-, et H ambre sin, E.-L.-A Capitaines en second, les lieutenant: Sw-alue, L.-E.-H.-E. ; LaHeman-d, N.-V.-A. Terfve, H.-T.-J.: Thiryn, E.-E.; Boulouffe C.-E.; Nicaise, A.-M.-È.-J.; Walens,' H.-E. A.; Crahay, P.-H.-N.; Molhailt, G.-F.-J. .(; la Colonie); Delhaise, R.-J.-B.-J.; Stevens J.-J.-A.; Deso-il, P.-L.-F.-A.; Boels. J.-F.-A. L.; Delvaux, M.-H.-L.-G.; Bech, E. (à la Co lonie); Petit, M.-L.-J. (à la Colonie); Di Rcchter, E.-H., et Van Saceghem, A.-F. M.-C.-J. Lieutenants, les sous-lieutenants Bossuyt M.-V.-D.-M.; Mongenast, R.-C., et Colson J.-C. Dans le génie : Sont nommés : Lieutenants^colonels, les majors Walens E.-P.-J., et Cambier, S.-H.-C. Major, le capitaine-commandant- Marcha:' A.-L.-J. Capitaines-commandants, les capitaine en second Van Daelé, V.-E.-H. ; Degueni 1 R.-1I.-A.; Urne, F.-P.-J.: Verschueren, N. 1 S.-E., et Loche, J.-P.-F.-L. Capitaines en second, les lieutenants Tr: ' cot, C.-A.-F. (à la Colonie); Eckstein, S, : Dinda-1, M.; Isserentant-, E.-L.-F., et Tricot M.-L.-J. Lieutenant, le sous-lieutenant Passehyr ' C.-R.-M. : Dans les corps de transports ' Sont, nommés : Mai«r, le capitaine cammfl-ndànt Antaine ' J.-B.-E. Capitaines-commandants, les capitaine . en second Pierre, E.-J.-C., et Tocv, M. i E.-C. ' Capitaines en -second, les lieutenants Me \ H.: Vandenbou-hede, G.-D.-H.; Vsndenbot hede, H.-J.-H. ; Plaetsier, E.-J.-L. ; Bihin, L t J.-J. ; Polet, E.-G.-J., et Wouters, L.-M.-/ Dans le service de santé : Sont nommés : : Médecins principaux de !"■ classe, les mi decins principaux de 2° classe Deghilage, e Gaudissart. Médecins principaux de 2" classe. — Le médecins -de régiment de Ire classe : Sacri E.-P.-C. ; Houze, H.-A.-J. ; Raeymaeker: D.-H.-G.-M. ; et Firet, D.-J.-L.-J. " Médecins de régiment de Ire classe. -Les médecins de. régiment do 2° classe liessens, A.-V. ; Baerfcs, N.-M.-A. ; Ca«ten C.-A. ; et Delwarde, L.-J.-B.-G. Médecins da régiment de 2* classe. — Le médecins de bataillon de Ire classe : Byj F.-J.-A. ; Portaels, J.-M.-J. ; Léman, H.-A et Vandeinaiele, F.-A.-D. Dans le service vétérinaire : Sont nommés : ! Vétérinaires prindpaux de Ire classe. -j Les vétérinaires principaux de 2« classe , Biéguin, L.-J.; Lenaert, L.-J.; Vèrfaillie, J ' A. ; Peckel et Pauwels. , Vétérinaires de régiment. — Les vétér ' naires de Ire classe : Pirard, O'.-M -J. ; L I chien, L.-J. ; Neefs, E.-A. ; Haienem, V.-H ; A. ; Casters, L.-C.-J. : et Meugens, A.-A. J Vétérinaires de Ire olasse. — Les vétéi naires de 2® classa : Cape Lie, F.-J -J. ; : , Olivier, G.-A. -T. [ Dans les troupes d'administration : î Sont nommés : 5 Capitaines en 1er d'administration, L-3 capitaines en second d'administration . H 3 elène, A.-J. ; Delpendange, P.-N. J ; Ga ' kens, C,.-.J. ; Rigolet, O.-E.-J. ; CarîK;:. i-L.-M.-C.-G. ; Fernande, O.-J.-J. ; l>auve: " , et Boon, A.-H.-E. 3 Capitaines en second d'administration -" Les lieutenants d'administration : rçrf.*. .1 3 G.-A. ; Rideaux, G-A.-E. ; I-ïodei.j.. l'.-A 3 J.-M. ; Melaerts, P>-L.-F. ; de Konin?k -1 i C.-V. ; Goswin, R.-E.-H ; Mallît,:i.'itï- C. ■ T 1 et Olivier, C.-H.-J. Lteœt&nant d'administration. — c'»'i 5 -lieutenant, d'administration ; Faini -iJ i s C -L.-A. ! Dans les cadres des secrétaires d'état-majo Sont nommés : 1 Capitaines en secontl. — ' -*s hctitennn; 3 Raxiieiet, A.-J.; Jaiaibs, J.-G-J. < Dans les troupes d'administration : Le lieutenant d'administration de rèser\ Voiidïn Broeck, A.-A.-T. est nommé cap - taine en second d'administration dte p t serve. Mutations : s Passent en leur rang et ancienneté ; t Dans les cadires de l'artillerie, les lient e liants d'infonterie A.-F. Stas et Decubbe et le s<nis-lieutenant d'infanterie A. Sen/ai: t Dans les cadres du génie, le lieutenai , d'infanterie F.-P. Fo-umier. a Le lieutenant . d'infanterie A.-F. Si' p passe avec son rang et ancienneté dans le t cadires de l'artillerie. Nominations : 3 Sont nommés sous-lieutenants : Dans l'infanterie ; tes officiers auxiliaire s d'infanterie Marchai, G.-E.-E.-G.-J.; Burtor i G.-J.-A.; Dessart, M.-O.; Van Lierde, J.-G t le sergent Weber, H.J.-I^. Dâns l'artillerie : les oificiers auxiliaire e d'artillerie Nicaise, P.-L.-G.; Beernaert: - G.-L.-S.-G.; les adjudants Pieters, M.-B.-L - Grégoire F.-P.-V.; Hankar, W.-A.-A.-J s HoSkens,' M.-E.-M.; Verhaegen, L.-M.-E. 3 Le capitaine commandant d'artillerie Ri naïux est nommé adjudant-major de rég < Une invraisemblable histoire d'espionnage Sems ce titre, le « XX" Siècle » a publié, dans son numéro du lundi 10 avril une histoire d'espionnage qui nous avait été racontée,, ainsi' que nous le disions, par un' officier de notre armée. 11 résulte die renseignements nouveaux que cette histoire est fausse en tout point.' La personne visée est M. Turner. Or M. Turner, qui a quitté la province du Luxembourg depuis une quinzaine d'années, n'est retourné, depuis le commencement de. la guerre, ni à Herbeumont ni à aucun en-. cun endroit de la vallée de la Semois. Il a . d'ail!-".ïrs 70 ans sonnés. Ce n'est pas un âge i pour commander un bataillon, même de . landRlurm- ! Tout cela nos est affirmé par sor .. beau-fils, M. Georges Beetz, avocat à la cour d'appel de Bruxelles, engagé volontaire dans s l'armée belge dès le début de la campagne, décoré de la médaille militaire française, de ' la croix militaire française et la croix mi-[ litaire belge. ! - Sans doute, cette histoire d'espionnage est née, comme beaucoup d'autres, de l'efferves-1 camée provoefuée dans les esiprits par la per-. fection, trop réelle, hélas! du service spécial , organisé par les Allemands dans notre pays. Les imaginations ont travaillé, et beaurou-p d'étrangers fort honorables ont eu à en souffrir.' Le « XX® Siècle » regratte, faut-il le dire! ' -d'avoir été induit e-n erreur r>ar mn correspondant dont la bonne foi n'est d'ailleurs pas en cause et qui déplorera autant que nous d'avoir été trompé. Nous prions ceux de nos confrères qui au-' raient reproduit l'histoire publiée dans le u XX» Siècle » d'hier de bien vouloir, accueil-' }ii* ce démenti. s lia Turquie aurait entamé - de-nouveaux pourparlers de paix ? A titre purement documentaire cette dé-' pèche de Berne à La « Suisse » en date du 8 avril reproduite dans la « ■ Gazette de Lausanne » du 9 avril : « Le sous-secrétaire d'Etat au^ ministère » des affaires étrangères de Turquie, Rechatl Hikmet. est arrivé depuis deux jour;* à s Berne, en compagnie de Naby bey, ancien * ambassadeur de Turquie à Rome, qui si- gïïia le traité de paix it^Io-tuc d'Ouchy.. > Rechad prévint téîégraphiquement Oss-kam Effendi, ancien ministre des postes, - de venir le rejoindre à Berne. Tous ces diplomates turcs ont eu déjà d'importantes entrevues avec un déltV^ué franchis et un délégué anglais, dans le but d'établir de nouvelles propositions de paix.» DANS LA M5R NOIRE s —°~ •: Iffl TÔRPIIIFI'H RUSSE PERCE - E MM\\M ALLEMAND a Petrograd, 10 avril. — Officiel. — La se-i maine dernière, 'près des côtes du, Caucase, /les sous-marins ennemis ont attaqué vainement nos vaisseaux, ceux-ci étant efficacement protégés par nos lorjjilleurs, lesquels., à maintes reprises, ont poursuivi les submersibles ennemis. _ Le torpilleur Slragiji a réussi à percer tyi : sous-marin ennemi près cbu lieu du lor-pillage du bateau-hôpital Poitugal. . i — — ! «a» ■ • - i . » v Nos listes : de prisonniers - ' MUVUm L'accueil fait par le public â la liste des prisonniers que nous avons publiée naguère a montré qu'elle répondait à un besoin. Pour satisfaire au désir qui nous a été ex-primé, nous nous sommes vus obligés de procéder à un tirage supplémentaire. Ce r. tirage est naturellement réduit et nous engageons tous ceux qui désirent se procurei cette brochure d nous envoyer sans retard ' leur souscription. Rappelons qu'elle contient, en V1NGT-~ QUATRE PAGES DE GRAND FORMAT, les noms de quelques milliers de militaires belges. dont les noms sont compris entre la lettre A et DET inclus. Cette brochure, d'un si grand intérêt pour les Belges, sera expédiée franco contre l'en-voi de 3 fr. 60. en un feon posjal, au bureau du journal, rua do la Bsurse, 28 ter, Le Havre. <•: Pour l'Angleterre., la demandes doivent être adressées à notre London Office, 21, panton Street (Leioester Square) Lonsfon s: S. W. Joindre 6 pence. L'ACTION ITALIENNE ^ DUELS D'ARTILLEKIS Rome, 9 avril. — Duels d'artillerie parti-culièrement vifs dans la zone du Ha-ut-Astico, sur la ligne allant du front du Haut 3 But au Haut-Dogand, et sur les hauteurs s au nord-ouest de Gorizia. Les renseignements reçus sur le succès de nos armes dans la zone entre Mrzli et Vod.il portent à 131 le nombre des prisonniers faits, dont 5 officiers. L'adversaire s comptant sur une surprise avait lancé son '> attaque en épaisses formations <jui subi-•i rent de très lourdes pertes. Sur le Carso, notre artillerie tira contre s des colonnes en marche le long de la route de Kostanjevica à Qppacchiasella. -; On constata dans le bombardement ; d'Opoina qui s'est effectué dans la nuit du 2 avril par un de nos dirif?pables que de ;- grands dépôts de. vivres furent incendiés i- et un embranchement de chemin de fer iorUaaeîit endommagé. .. Un régiment belge encampagne Au nombre des écrivains -militaires que la guerre actuelle nous a révélés, le commandant Willy Breton occupe ,parmi les Belges, une des premières places. L'éloge de ses Pages de gloire, qui ont obtenu un si grand succès, non seulement dans notre armée, mais aussi chez nos alliés, n'est plus à faire; sa nouvelle ceuvre : Un régiment bel$e en campagne (1) a peut-être plus d'accent encore, cjir la maîtrise de l'auteur y a grandi, sa science de la'composition s'y est accrue, le style, sans rien perdre- de son éclat, y a acquis plus de fermeté. Le commandant Willy Breton retrace avec une vigoureuse éloquence la vie à la fois héroïque et douloureuse d'un régiment d'infanterie belge pendant les premiers mois de la guerre. C'est le hasard seul qui a voulu que le Si® chasseurs à pied lui servit de modèle et non une préférence, car l'histoire du 2ft chasseurs ne diffère pas de celle des autres régiments : lignards, chasseurs, carabiniers et grenadiers. En faisant broder sur les drapeaux de tous nos régiments d'infanterie ce même nom YSER, le Roi a voulu, les confondre dans le interne tribut de gratitude et d[ad-miration. Avec lui, la Patrie tout 'entière s'est inclinée, fervente et recueillie, devanl . ces soldats qui ont offert à la Belgique leur vie pour la sauver de la mort. Si l'auteur a choisi le 2e chasseurs, c'est •que les documents concernant ce- régiment se sont offerts à lui les- premiers. Sans doute oonsacnera-t-il-d'analogues études aux autres unités d'infanterie, de cavalerie, d'artillerie. Toutes ont livré d'analogues combats, partagé les mêmes souffrance s, fourni les môme,5 efforts, sur la Gette comme -sous les murs d'Anvers ,pendant la tragique retraite vers la mer comme sur l'Yser, où leur vaillance acheva de les confondre dan<s une même gloire.• On ne peut qu'engager le comrnandan' Willy Breton- à continuer une œuvre si hier commencée. Les éléments de l'épopée natio nale doivent être rassemblés sans retarc nar des hommes.qui joignent à une compé lej>ce militaire ,1e talent de l'écrivain. - Le 2" chasseurs partit de Mons où il tenai garnison, le 3 août, ù-10 heures du soir, au: sons de la marche du régiment alternat! avec le rythme entraînant du Doudou, la cé lèbne chanson populaire des Montais. Au1 aoùa-maii'oriH des habitants, les hommes ré ■pondaient par deis hourras c-t criaient qu'or allait se battre contre les Allemands, para que cas « tas do cochons nous déclaraient 1; gueri'B. » Jusque vers le 17 a<5ùt, ce ne fut gtièw qm la chasse aux ulilans jusqu'au jour où, h pression de la formidable- année allemand, devenant trop .forte .il fallut se retirer sou: Anivers. Csd fut à Eppcghem que le 2® chas sœurs reçut le vrai baptême du feu. C.'es.t ver; ce moment que se place l'admirable trai d'héroïsme du chasseur Trésignies. De Pont-Bru!é l'ennemi "canardait le; eha-ss-eSuis. Il fallait le déloger fie ses posi tions; mais le pont levis était levé du eàb des Allemands et l'on ne pouvait songer, i passer à gué ie canal. Tenter d'atteindr l'autre berge pour baisser le pont qui d-onne rait passwge à la compagnie Hellin du 2 chasseurs, c'est la mort oertaino. lin hommi pourtant vient dire à «on chef- : « J'y vais! C'est ie soldat Trésignies, marié et père d famille. Il franchit le parafpet plonge san. bruit, parvient à l'antre berge.et atteint li manivelle qu'il se met à tourner. — Daîts l'aufre sens, lui crient ses cama rades, tu le fais monter! Il comprend1 et imprime -à la manivelle 1-mouvement contraire . Mais les cris ont attiré l'attention des Bo ches, et une fusillade nourrie est dirigée su le ch-asseîur héroïque. On le voit s'affaler su un genou d'abord, mais persister dans soi effort, désespérément accroché au le vie qu'il actionne .puis brusquement lâcher pris et, ses bras battant l'air, s'écrouler sur li berge ,un flot de sang s'-écha-ppant de sa poi trine trouée par les balles. La mémoire de ce soldat magnifique, di le commandant Willy Breton, vivra impéris sa!ble au cœur des Belges. II est de ceux don le nom resplendit immortel au Livre d'O des dévouements sublimes. Il apiparaUt s pur dans le sacrifice et si-grand dans le de voir, qu'on, voudrait voir renailtre, pour lui la tradition de la Tour d'Auvergne, et dan sa compagnie, à chaque appel, quand sonne rait son nom : « Trésignies! », un chasseur : ni-ed au port d'armes répondre : « Mort ei héros.! i> Je ma permets d'ajouter un souavnir per sonnei « l'émo-uivant récit du comrnandan Mars-illy. A quelaue temps de là. j'avais pi me glisser jusqu'au Pont-Brulé. Des haibi tante me racontèrent que d'une chauimièn où il observait la bataille, un officier aile niand, pénétré d'admiration en voyant Tré -signies s'offrir comme cible, sur le pont., au: balles de ses soldats, s.'écria.it : — Ouellc bravoure atïmiraMe, un te homme ne devrait,pas mourir, c'est un héros Et des larmes coulèrent de ses veux quand la bataille finie:, on releva le héros mort au quei les honneurs militaires furent rendus. * & A Les traits d'héroïsme foisonnent dans 1 volume dont nous parlons. Ils sont trop nom ■breux peur les citer tous. Je ne puis pour tant laisser de côté celui-ci : « Sur leur droite, au loin. Dixrpude ache vait de.se consumer et le petit bourg de Caes kerke flambait, la tour de son église embra sée jaillissait comme une torche au-dessu: des humbles demeures dévorées par le fem. A leur gaurhe enfin. Huyvekens-kerk:» et Per vvse, se tordant dans" les flammes, ache vaient de tracer autour des bataillons héroï ques et crevant de misère, un srigantesqui cercle de feu et de mort. Des rftles d'agoni sainte .sie mêlant aux gémissements des bles sés, le créniternent brusque de ouelque fusil lade scandée par le vacarme des explosion: d'obus et l'aboiement intermittent de nœ canons, achetaient d'imprimer au féeriqui spectacleu-ne horreur tragique incomparable fl) Commandant Willy Breton, de l'armé< helge. — Un régiment belge en campagm rior août 19l4-lcr janvier 1915). — Quelque: fastes du 2e chasseurs à pied. — Avec 3 car i tés." — Librairie militaire Berger-Levrauit rue «ea Beaux-iArto. 5-7, Paris. * » Ebloui, un soldat, urç petit Liétreois dont l'inaltérable gaieté entretenait la bonne humeur de ses compagnons, regarde de tous ses yeux émerveillé en dépit de l'angoisse qui l'étreint. Son âme d'enfant reparaissant sou-s lq. rude écorce façonnée par les âpres batailles, il voudrait battre.des mains et naïvement murmure ; « C'est encore plus beau qu'au cinéma!... n « Craignant peut-étire qu'une narce<l]e du m-aigiquie spectacle puisse lui écha.^ner, il 6e dresse pour mieux voir, s'a^nuie au rebord du fossé, découvre son buste où bat un ccoiir vaillant, insouciant des balles qui sifflent autour de lui. Les yeus^ écarTuillés,rnuet d'admiration, il suit du regard les flammes pourpres qui font à sa patrie un horizon rutilant. Il est immobile et l'on dirait -u'il rêve. Inquiet de son silence, quelqu'un- s'est approché de lui et le secoue. Alors, pauvre chose inerte, le corps du jovial garçon soudain s'écroule dans ta vase du fossé. Une balle en plein -cœur avait.fait taire pour toujours la voix chantante et joyeuse du petit chasseur de vingt ans... » Espérais que cc beau livre aura le succès qu'il mérite non seulement à cause du talent qui y est déplo-yé, mais parce' qu'il rend à l'héroïsme de notre année un hommage dont j-ueiqu'ici la renommée est un peu parcimonieuse . Comme'nous l'avons dit. nou®espérons que le commandant Willy Breton n'eh restera pas là et qu'il continuera à célébrer la gloire de nos vaillantes troupes qui ont donné tant d'admirables exemples de bravoure et d'abnégation.Maurice des OMBIAUX. Le XX* Siècle publiera prochainement en feuilleton, avec la gracieuse autorisation de l'auteur et de l'éditeur, le beau livre du commandant Marsily. Ver? h eoalitioa êsoaosiique des Alliés ;:0?c- - INTERESSANTES DEÇLARÂTBONS DU PRESIDENT DU BUS5NESS GOM3TTK5 DE LA CHAMBRE DES COMMUNES On ne pourrait accorder trop d'attention au travail qui s'accomplit en ce moment dans l'opinion des milieux politiques an- ■ 1 glais contre les idées libre-écnangistes qui : y régnaient jusqu'ici sans conteste. ' L'un des hommes qui ont f^it le plus depuis le début de la guerre pour assurer une : alliance économique entre la France et. ■ l'Angleterre est M. Hev/ins, président du 1 Business Committee de la Chambre des 5 Communes anglaise. Voici, réàumées de 1 façon très intéressante dans un récent article de 1' « Echo de Piaris », les idées de ? M. Hewins, idées dont il nous faut faire no-L tre profit au point de vue français : IL FAUT A DES M-OYïîHS ttâLSÀNifcftS i « La guerre -terminée, nous aurons uit budget annuel de miiiions de livres, —; 5 le îuomant de noire deUe en iy 1-4, — soii' . une augmentation de 400 millions environ > sur les sommes que le Trésor, devait alors i se procurer. Inutile de dire que,- pour arri-ï v a recueillir un pareil mon-iant,- nou.s de-. vrens mettre en œuvre non seulement des » impôts directs de rendement maximum, 3 mais encore tous les modes d'impôts indi-j reçu, y compris les tarifs de douane. Plus ; n'est bes'oin de parler de libre-échange et 5 de protection. Ces controverses passées im-i pliquaient une liberté de décision qui, hélasi n'existe plus. Il faudra se procurer de l'ar-. gent. I^i est le fait.brutal. Les moyens douaniers seront employés comme les autres. ï Cela, dit-il, est évident que nous ne pourrons frapper d'aucune taxe les importations . de nos colonies. Impossible ! nous aurons - trop reçu des Dominions pendant la guerre. :• Entre elles et la mère patrie, entre leurs i enfauts et nos propres enfants, leurs pro-» duits et nos produits, nous ne pourrons plus > .distinguer. C'est donc l'étranger que nous i devrons atteindre. Nos industriels seront . là, du reste, pour nous demander protection contre le dumping des marchandises alle- t mandes accumulées pendant la guerre et . contre toutes les entreprises auxquelles la t dictature économique allemande a recours - pour conquérir les marchés extérieurs. Iné-[ vitable confluent des demandes du budget . et des demandes de l'industrie. Aucune de ces prémisses n'est hypothétique. Nous scm.-5 mes en pleine réalité. [ COMMENT PREPARER S-'UNÎON ! EC©M0M$Q13E FRAMGO-ANGLAÎ&S ' Toute la question revient donc à ceci * 'L Forcés d'élever une barrière de tarifs, trai-j terons-nous de la même manière nos alliés . et nos ennemis d'aujourd'hui? Les raisons i de sentiment écartées, il est bien certain que nous devrons confirmer par des amitiés commerciales, des amitiés politiques [ plus que jamais nécessaires. Avec la France, pas de difficultés. Nos ^ échanges sont complémentaires. Nous de-i vons aboutir sans difficulté à l'établissement d'un étroit traité de commerce. La méthode !. à suivre, c'est celle qui, en 1903, a amené la promulgation de la <î free list » canadienne, adoptée ensuite par les autres Dominions. Par des enquêtos poursuivies auprès û&s i intéressés eux-mêmes, on détermine : Quels sont, dans les deux pays, les pro . duits complémentaires qui peuvent être re» çu.« en franchise ; Quels sont les produits susceptibles de se - faire concurrence et oui, par conséquent, - doivent demeurer protégés ,* ; Quelle meilleure division du travail, par . industrie, pourrait être arrangée entre - France et Angleterre, afin de rendre les - deux pays plus intimement solidaires l'un : ae l'autre ; ; Quelles ententes d'industriel-? ou de com- - merçants' pourraient être conclues en vue . de la conquête des marchés extérieurs et de . la création des industries qui manquent en-? core aux deux pays. i Cotte méthode des enquêtes limitées, des î échanges de vue corporatifs, c'est la meilleure.' C'est, celle que. sans plus tarder. la France et l'AngWerre ont résolu de suivre. » Le eronne économique franco-anglais une ; fois solidement, constitué, des adentps lut ; viendront. L'Italie et la Rpssîp v adhére-. ront. Encore faut-il qur tout d'abord il se définisse. Entre le Mittel "Europa et les ' I-Etats-Unis, repliés commercialement skï

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This item is a publication of the title Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique belonging to the category Katholieke pers, published in Bruxelles from 1895 to 1940.

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