Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique

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09 October 1916
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s.n. 1916, 09 October. Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique. Seen on 28 March 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/tt4fn1207t/
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23e ANNEE — Sérfe Nouvelle.— N° TOI v ;y ,* Lundi 9 Octobre /-ifêjjfe f* RÉDACTION & ADMINISTRATION 28ter, rae da la Bourse — LE HAVRfc TÉLÉPHONE m*64BELCE BUREAUX A PARIS : 33, rue Jean-Jacques-Rousseau, 33 »0« LONDON OFFICE! 21. PASTON STKEET Laicester Square, S. W. IMeir : FSBM8Î SSJfiT IWVWWWW1 lO cent, le IN° LE XXE SIÈCLE ABONNEMENTS France 2 fr. 50 par mois » 7 fr. 60 par trimestre Angleterre.. 2 sh. 6 d. par mois b .. 7 sh. 6 d. par trimestre Autres pays, 3 fr. — par mois » . 8 fr. — par trimestre PUBLICITÉ S'adresser à l'Administration du Journal Les petites annonces sont également reçues à la Société Européenne de Publicité, 10, rue de la Victoire, Parts, qui en a le monopole pour Parie. 5 cent, au front Quotidien belge paraissant au Havre et à Paris Le nationalisme est en hausse Notre collaborateur Ludo a mis en évidence, dans son brillant article du 7 octobre, la misère du roi et du gouvernement grecs, abandonnés, pour avoir hésité devant le devoir, peur avoir résisté* aux sollicitations de l'intérêt national, par l'élite de 'a nation, et entraînes par surcroît dan» le ■conflit même que leur pusillanimité se flattait d'éviter, lin sauvant son honneur, la Belgique a tout sauvé, son existence et son avenu-. Elle a joué à qui perd gagne. Le Roi des Grecs a joué, lui, en trahissant ses alliés serbes, à qui gagne perd. Eloquente leçon de moralité politique. Leçon aussi de politique tout court. Les prophètes qui vaticinaient jadis la prochaine impossibilité de la guerre se fondaient principalement sur la révolte universelle des peuples, tous assez conscients de leur dignité et de leur force, assuraient-ils, pour contraindre, fût-ce par la révolution, les rois et les gouvernements à la paix. Or voici le deuxième peuple, depuis ie commencement de la guerre européenne, qui menace de faire une révolution. Pour •empêcher la guerre ? Non pas. Mais pour y entraîner son gouvernement. Au mois de mai 1915, c'est le peuple italien qui a mis en 'déroute les politiciens conjurés pour imposer au gouvernement de Rome le maquignonnage combiné, pour le compte de l'Autriche, par le prince de Bûlow. Au mois de ■septembre 1916, le peuple grec se révolte contre une paix sans honneur et contre les politiciens qui la veulent prolonger. Comme ïe peuple italien, le peuple grec préfère aux petits profits de la paix les risques et les sacrifices d'une guerre où il voit le seul moyen de remplir sa destinée et de satisfaire "ses aspirations nationales. Èn Grèce comme en Italie, l'instinct de la conservation nationale, resté vivace dans les masses populaires, permettra à quelques hommes d'Etal de triompher de la sottise, de la vénalité el de la peur coalisées. Cent fois, a,u ccurs de l'histoire européen ne, des rois ont sauvé leurs peuples, en dé couvrant à leurs yeux l'intérêt national e on groupant contre l'ennemi, au momen du péril, toutes les forces du pays. Ce son les peuples aujourd'hui qui, en se sauvan ■eux-mêmes, sauvent les trônes de leurs rois Quand les historiens de. notre temps note ront les caractères spécifiques des mouve rnents populaires qui auront a-gité, à un ai ■et dem-i de date, l'Italie et la Grèce, i3s n'j trouveront pas brace de la mystique révolu tionnaire qui enflamma tant de peuples,pen dant le 19' siècle, contre le principe mêmi de l'autorité, et souvent au mépris de l'inté irêt (national. Qe n'est pas pour ne pas êtri gouvernés -ou pour l'être faiblement que ii (peuple italien et le peuple grec se sont sou levés : c'est pour exiger au contraire ur gouvernement assez hardi et assez fort pou: les jeter, à leurs risques et périls, dans li ■Jutte soutenue par l'Europe -civilisée contn l'ennemi de-la civilisation. L'élite du peupl. grec ne se soulève pas pour renverser le t.rô ne, mais pour le redresser ; l'élite de l'aimée et. de la marine n'onit pas mis à la voit piour détruire ou seulement affaiblir l'auto rité -du roi,mais bien -pom- la remettre,agran dne et fortifiée, è sa vraie place, qui est l service exclusif de la nation. Les peuples ne sont donc plus aujourd'hu « ce qu'un vain peuple en pense ». En voil; deux qui .a.uront'compris que le nat'ionaiis me s'impose, aux nations et aux souverains sous peine de mort, et qui se seront brave ment comportés en conséquence. Ce n'est pas. seulement en Orient que 1 nationalisme est en hausse, ce n'est pa seulement eu Orient que l'instinct de la con servation a fait retrouver aux peuples lei titres de l'autorité gouvernementale! Puis sent les gouvernants de toutes les nation alliées .traiter avec l'attention qu'elles méri itent cas indications du baromètre politique Fernand NEURAY. Les noces de iHaiaot sacer^otaiei le l'étui do m Le mercredi 17 septembre a eu lieu à l'é gl'ise Saint-Baron, à Gand, ainsi que: le Siècle » l'a annonce', la célébration du BG anniversaire de l'ordination êacerdotale d Mgr Stillemans, évèque du diocèse. Le jubilaire avait expressément demand-qu'on ne fit pas la moindre décoration à l in térieur de l'église. Une foule de notable assistaient a la cérémonie. Sur un prie-Die: à gauche du maître-autel, Mgr Stillennan avait pris <pjï,aée, et à droite lé recteur ma gnifique honorai» .de l'Université de Lot vaiin, Mgr Hebbe'lynck. Dans les stalles d Chapitre se trouvaient les chanoines et le cihapelains de la cathédrale. La messe solennelle fut célébrée par Mg van Reckem, qu'assistaient le chanoin De Bock, vicaire-général, et les chanoine Standaect et Lejour. Une centaine de places avaient été réeei vées d'ans la nef pour les présidents des cet vres charitables de la ville. Le ctergé de l ville avait pris place dans le chouur. L'élément civil était représenté notammer par M. Naipoléon De Pauw, procureur-géne ral honoraire à la Cour d'appel, les prés dents de chambre de la Cour d'apna] Vi Biervliet et de la Kéthull'e, et les membre de la Cour, va ■ ».n u les sénateurs Vercruysse-Bracq, 't Kint d Rodenbeke, Cl&ejls-Bouuaea'i ei de L d'Elseghem, les députés ^Iaenhaut, sifl'ei Vergauwen et Huyshauwer, beaucoup d'ir dustriels et de notables.^ La grégorienne formée de toutes les ma irises de la ville a interprété avec distinctio la messe de Parosi. L'assistance était énorme ; il n'y ava: plus une place à la cathédrale. Mgr StiilMmams, en mémoire de cet ann versairè, a fait don d'une somme de 4.000 f. .pour les pauvres de la ville. ficthfitf de l'artillerie ssr le front belge > ——l)OH Communiqué hebdomadaire du 30 septembre au 7 octobre 1916 Le mauvais temps a considérablement entravé les possibilités de l'action de l'artillerie sur le [ront belge. Nos avants-postes ont reçu quelques projectiles auxquels il a été répondu par un bombardement des ouvrages ennemis. Dans la région au Nord de Dixmude, entre Bœsinghe et Steenstraete. l'activité réciproque a été plus grande, et s'est manifestée par d'assez violentes luttes à coups de bombes, mêlées d'actions d'artillerie, qui nous ont permis d'endommager en maints endroits les organisations ennemies. , BELGIQUE & ITALIE —HO«—' t Un bel hommage du ministre italien IVIeda à la Belgique Nos lecteurs connaissent depuis longtemps les sentiments de sympathie témoignes à la Belgique par le ministre italien Meda. Avant que"son pays ne fût entré er guerre et que lui-même fit partie du cabinet italien, le député catholique de Milai: avait eu des accents énergiques pour dé noncer le crime commis par l'Allemagne contre la Belgique. M. Fiî'ippo Meda vient d'apporter à notre pays un nouvel et précieux hommage dans ■ une préiface écrite pour l'édition italienxw , de l'analyse du troisième Livre gris. u C'est pour l'honneur, écrit notammen M. Meda, que la Belgique a subi le terrible ' sort qui la rend digne non de 1a compassion ' maiis de l'admriation du monde civilisé * si elle avait moins senti l'impérieuse néces ■ sité de la -loyauté politique, si elle aval ; voulu transiger avec sa propre dignité e * avec sa propre fierté, si elle avait eu ui montent d'hésitation en sacrifiant tout pou: île pas permettre qu'une tache, même ui seul soupçon souillât son drapeau et terni ! son nom, non seulement elle aurait pu èvi ter l'occupation violente, la destruction du [ ses villes et de ses campagnes, la disper j sion de tant de richesses, l'holocauste d. ; tant de ses enfants, la servitude militair ! d'un envahisseur brutal, - mais peut-étr ; même l'envahisseur lui aurait accordé un [ large protection et une large récompense. , « Au contraire, la Belgique veulu.t êtr , martyre ; martyre pour garder foi au prin j cilpe du droit international sur lequel ôt-aà ; fondée son existence, à la parole jurée d s ses rois quand ils acceptèrent de reste 1 'impartiaux dans le? compétitions entre le . grandtes puissances européennes, et de cor; ; stitoer de îeu.r sol neutre un rempart cor 1 tne toute tentative de violence d'où qu'ell . vînt. » - Et après avoir souligné la sign.iûcatio des efforts opiniâtres faits par l'Allemagn i pou.r' faire taire la. réprobation universeUK ' M, Meda. se réjouit des liens qui unisser ■ désormais son pays au nôtre : \ « En dehors des liens moraux qui nou lient à des frère® victimes d'une auss , énorme injustice, écrit M. Meda, il y a. un 5 raison h.îst')riqnfe oui associe la Belgique < * ntàiliè dans les tristes circonstances d j cette terrible gluerre : c'est que si l'étal . major aUenïahd a vu échouer son plan d'un 3 rapide et sûre marche sur Paris, où l'en . pereur aurait imposé la pa.ix, c'est à 1 B'elgique et à l'Italie qu'on le doit. La Be gique, en retardant l'avance dte l'envahi: seoir,; l'Italie, en refusant de passer le Alip.es et d'engager la France sur un auti . front, déjouèrent le plan de conquête « rendirent possible l'arrêt sur la Marne. » Il est vrai que par là, elles ont contr î buié à prolonger la guerre qui, autreimen ' se serait bien vite terminée. Il est vrai qt die cette prolongation sont dérivées, pot la Belgique, plusieurs années de servituc étrangère et pour l'Italie la nécessité c n'engager, plus fard, à, lond dans le confli Il est vrai que l'une et l'autre ont reriohc aux compensations- qu'elles auraient p espérer en secondant l'AU'emagne. Ma: l elles se sont sauvées d'un bien sévère jugi 0 ment dé l'histoire, et de la honte et du m; de collaborer au» développement de l'hégi 1 monie-teutonne en Europe ; source certaini 5 plus tard, d'e conflagrafons encore pjoj ^ épouvantables que l'actuelle. » 3 Nous nous réjouissons, nous aussi, d j voir se resserrer tes liens de sympathie qt s unfe-setot la Belgique à l'Italie et nous sot S haitons que l'avenir donne à nos dteuoc paj - de .pouvoir collaborer utilement aux grandie a tâches draret nos prmées communes écriver s aujourd'hui la préface. r ' fa répartition * des forces ZnrqtK: l" On donne sur la composition et la répa.: a tition actuelle des armées turques des rei s seignements précis. Cette armée compte 52 divisions forte e chacune de 10.000 à 12.000. qui sont ain: !v réparties : 1 Asie 38 divisions Dardanelles 4 » [. Turquie d'Europe ...... 5 » u Galicie 3 » Dobroudja 2 » t Les dirigeants de Constantmoplie pré tendent garder jalousement cinq division i- sous leur main. 11 n'y aurait donc que 30.000 Turcs ei Galicie et 20.000 en Dobroudja. Admirable esprit d"union Le Conseil communal de Bruxelles a assisté tout entier au sermon du cardinal Mercier le-21 juillet Les promesses d'avenir que nous saluions hier dans l'union des Flamands et des Wallons prisonniers des Allemands, nous les retrouvons, Dieu merci, dans tous les domaines où se manifestent les sentiments des BeLgfes combattants, opprimés ou exilés.Nous recevions ces jours-ci Je n° 84 de la Libre Belgique, où notre vaillant confrère bruxellois continuait de faire la nique aux Boches en publiant le récit des admirables manifestations patriotiques 'dont la capitale fut le théâtre le 21 juillet. Or, dans ce compte rendu, nous avons trouvé un détail qui n'avait pas encore été signalé et qui mérite d'être souligné. Quel émouvant et réconfortant spectacle-évoquent ces einq Signefe dé la Libre Belgique : <( A l'Evangile, le cardinal, la chape aux épaules, la mitre au (ront, suivi solennellement par ie conseil communal de Bruxelles, M. Lemonnier en tête, s'avance, au milieu d'une e'moiion poignante, vers la chaire, au pied de laquelle nos édiles prennent place.» N'est-ce pas le plus beau témoignage et la plus belle image qu'on put rêver de l'unité nationale que nos ennemis ont faite chez nous ? Est-ce parce que ces ennemis eux-mêmes en «il compris la signification qu'ils ont . essayé, le soir même, de mettre en opposition le Cardinal Mercier et l'administration . communale de Bruxelles ? Il est permis de ! se le demander, quand on relit la lettre pai j laquelle le gouverneur allemand Hurl an-nonçait à l'administration communale de Bruxelles qu'il lui infligeait une amende " d'un miffion de mark. ' L'autorité allemande y rend, en effet, ur hommage inattendu à la correction de l'ad-■ miniisiriation communale de Bruxelles e " dénonce au contraire avec violence la « pro. [ vocation » du cardinal Mercier. 1 Ni l'administration communale; ni la po-1 puilat-ton çte Bruxelles ne s|e sont laissé prendre à ce piège et lés Boches, une io.£ f de plus, en ont été pour leurs frais de ma-^ ohiavélisme. La colonie des enfants réfugiés de Belgique, installée en Suisse, qui comptait VJjJ pupilles, est en train de s'agrandir encore. On ne peut assez rendre hommage à la générosité et à l'hospitalité accueillante de la population helvétique qui f e dévoue pour ces petits malheureux. Des familles qui hébergent §t soignent avec beaucoup oe dévouement cinq ou six petits Belges, offrent d'accepter encore la charge supplémentaire d'un enfant. Les cinq cents réfugiés de la Belgique libre, auxquels la reine des Belges avait assuré un abri provisoire à la côte, commencent à arriver en Suisse où tout est disposé pour les recevoir, grâce à la générosité des œuvres américaines agissant à la demande de la Fondation Rockefeller. Quatre vastes locaux, aménagés avec le plus grand soin, dont un destiné aux enfants débilités ou malades, ont été préparés. Ils sont déjà partiellement e>ccupés. Les autorités suisses, avec une parfaite bonne grâce, ont mis leurs institutions scolaires à la disposition du comité protecteur qui se plaît à recor.naître l'excellence de l'enseignement doiûié dans le pays. Mais, afin que les enfants des Flandres n'oublient pas leur langue mateniëile, un corps enseignant flamand, venu de Belgique, instruit la colonie et. n'oublie pas d'inculquer aux élèves l'amour de la Patrie lointaine. £3 perte de leer dersiire celooie Commentant la prise de Tabora, dernier boulevard de la résistance allemande, par les troupes belges du général Tombeur les « Dernières Nouvelles de Munich » laisse.it parler l'inquiétude qui les saisit à la pen-. sée que le dernier lambeau de l'empire co-; lonial allemand va tomber au pouvoir des Alliés : « Il ne nous reste plus, dans le Sud et le Sud-Ouest de nos colonies de l'Afrique ; orientale, qu'un modique territoire sur le- ■ quel nos braves soldats puissent se réfu- ■ gier. Mais même sur ce point, nos troupes sont sérieusement menacées sur leurs der- • rières par les Anglais et les Portugais. Elles ne pourront donc plus opposer pen- ■ dant encore bien longtemps une résistance ■ suffisante en raison de la supériorité numérique de nos ennemis. » Nouvelles de la Patrie Belge 1 -VWWWWW.VWW a ^ A BRUXELLES g Une œuvra d'entre-aide morale Une nouvelle oeuvre vient d'être institué»^ 1 à Bruxelles, en vue de veiler à l'avenir des e enfants des soldats belges sous les armes ^ et des hommes tombés à l'ennemi. Il s'agit t de remplacer les pères 'absents par des tuteurs volontaires, choisis avîc soin et qui s auront pour mission nexn de se substituer il au cercle de la famille, mais de collaborer e avec lui pour le bien des enfants privés de >t leur soutien naturel. Ces tuteurs n'auront e pas à veiller uniquement à ce que le sort i_ matériel de leurs pupilles soit assuré, niais e ils auront encore et surtout .à intervenir par voie de conseils. Us seront aidés, dans leur ô noble mission, par l'œuvre puissante des i « Orphelins de la Guerre », qui les seconde-ra de toute la force de .ses ressources. Pra- L" Uquement, les tuteurs serviront de trait-.. d'union entre le comité des orphelins et les lf familles. Ce comité, qui dispose d innombrables commissions locales, composées de : membres choisis dans toutes les opinions politiques et religieuses, veillera avec soin è ' ce que la liberté de conscience des familles * soit scrupuleusement respectée. Tous les partis, en Belgique occupée, ont réalisé la e plus étroite union sacrée dans l'intérêt des te enfants des combattants. ( é u Une avenue Alphonse XIII à Ucsle s Le journal madrilène « Epoca » (26 sep-il tembre 1916) annonce qu'un hommage au-S quel les Espagnols sont très sensibles, va î, etre rendu en Belgique au Roi Alphonse s XIII. Le conseil municipal d'Uccle a proposé, comme témoignage de gratitude envers ic p Roi d'Espagne, de donner le nom d'Aiphon-% se XIII à l'une des nouvelles grandes ave-' nues de la commune. Une requête officielle du conseil comanu-f nal sollicitant au préalable le, consentement j du Roi d'Espagne, a été remise récemment au ministre d'iispagne à Bruxelles, le marquis de Vi'llalobar, qui vient de la transmettre à Madrid. La pétition du conseil communal d'Ucole, d'après le journal madrilène, a fait la meilleure impression dans la capitale espagnole. Les Belges espèrent que rien ne s'oppose à ce que le Roi Alphonse donne le consente-^ ment sollicité. -~-»o«— A LOUVAIN i- R Contre les enfants. — Attelages originaux ii Les petits Louvanistes, les jours de vacan ces, ont l'habitude d'aller jouer sur la plaine des manœuvres, au Boulevard de Joddigm Le Kommandant boche vient d'interdiii leurs jeux. Il prétend que les enfants cre éaient des trous dans la terre et que les m . nœuvres de ses soldats étaient ainsi rei s dues dangereuses ! — Les brasseries « .Artois » et « La V. i gnette » font effectuer les transports de leurs bières dans des camions attelés de bœufs,. rVWWWVVWWWWV A ANVERS La réglementation du marché Un arrêté du bourgmestre, relatif à l'accaparement des denrées sur nos marchés, vient d'être lu aux intéressés par les soins de la police : ^ Dans la. suite il sera "défendu de faire des achats ou des ventes en gros sur les marchés d'Anvers. Les fabricants de conserves, boutiquiers et colporteurs, qui achètent aux marchés des denrées destinées à la revente, devront se munir d'un certificat indiquant leur qualité, délivré par l'administration communale sur production dfe leur patente el moyennant l'engagement formel de ne faire aucun achat aux marchés qui ne. soit exclusivement réservé à l'approtasionnemenl ■dies magasins situés en ville ou dans les faubourgs ou à la. revente dans les mêmes limites du territoire. Les marchandises achetées en contraven tion de ces prescriptions doivent être remises en vente immédiatement, sinon elles seront déposées dans un magasin communal. Les denrées sujettes à se_ gâter à brej délai seront mises à la disposition des hospices civils, du bureau de bienfaisance on de tout autre établissement charitable. Le prix sera réglé conformément à la loi sur les réquisitions ou conformément aux prix maxumia en vigueur. Les contrevenants seront tenus de quitter le marché eit, te cas échéant, l'autorisation d'y occuper un emplacement et leui certificat leur seront retirés; ils seront er outre passibles des amendes et elles peines d'emprisonnement prévues par le Code pénal. JîCHC— DANS LE PAYS DE LIEGE Une exposition de lapins On ne peut pas inviter tous les jours la population au vernissage d'expositions de tableaux. Aussi, à Ans, a-t-on pensé à ouvrir une exposition de lapins ! Près de huit cents sujets étaient exposés. —»o«— DANS LE LIM BOURG Les prisonniers russes travaillent au chemin de fer Le château d'Once, à Boirs, propriété actuelle de M. le notaire Moreau, de Liège est occupé par 200 prisonniers russes, souj la surveillance de quelques soldats boches embusqués, aud se sont transformés en gardes chiourmes. ' Le parc derrière le château est coupé er leux par un immense remblai du chemir le fer et pour avoir accès dans la par. e séparée ainsi de l'habitation, il faut aire un détour d'un quart d'heure et pas-er sous le viaduc quli enjambe la route -ro'vinciale de Boirs à Fexhe-Slins, près le la ferme Belle-Flamme. Les bois d'Once sont rasés, ainsi que ceux qui paraient la colline à Boirs. Ro. clenge et Bassonge. Les neutres et I université von Bissing M GRAND JOURNAL SUISSE CONSTATE L'ÉCHEC DES MANŒUVRES BOCHES Les neutres ne se laissent pas abuser par le tapage fait autour de l'université de Gand par l'agence Wo-lff et la presse allemande. A preuve le bel article que la « Gazette de Lausanne » a consacré dans son numéro du 5 octobre à l'entreprise de von Bissing. Notre confrère montre très bien que les Boches n'ont obtenu oue d'infimes concours ©t qu'il faut chercher le peuple flamand ailleurs que parmi les signataires du manifeste tristement célèbre. Citons le passage principal de son article : « Les Belges, 'au cours du cataclysme qui désole l'Europe, auront connu toutes les épreuves, toutes les tristesses. Ils auront bu jusqu'à la lie un amer calice, puisque, aujourd'hui, des hommes sans aucune valeur littéraire ou scientifique, mais des Belges tout de même, n'ont pas craint de soutenir la politique du gouvernement allemand travaillant à transformer l'ancienne université française de Gand en université flamande. » « Il s'est trouvé en Belgique une poignée de Belges, s'intitulant « intellectuels flamands », pour recommander aux populations du nord l'œuvre du gouverneur de la Belgique, dans un manifeste où ils invoquent la convention de La Haye de 1907, qui oblige l'occupant à prendre " les mesures nécessaires pour assurer dans les territoires conquis le maintien de l'ordre. Ces Flamands invitent les étudiants à suivre les cours de l'université germanisée par les soins de 1= volonté allemande. Cette trahison, c'est bien le seul mot qu: convienne pour qualifier l'acte de ceux qui. profitant d'une ancienne querelle de race, cherchent à jouer un rôle dans leur pays où jusqu'alors ils passèrent inaperçus, n'aura d'ailleurs aucune influence sur le mo ral de l'immense majorité de la nation belge Il faut, en effet, noter que les vrais chefs du mouvement flamand, les autorités in tel lectuelles et politiques auxquelles le généra von Bissing a fait appel, en vrais Beiges ont refusé de prêter leur concours aux Aile mands dans leurs efforts pour détruire l'u nité morale du pays. Rappelieions-nous h déportation de M. Lampen, échevin de l'éta civil et député, celle de M. Bruyn, échevii libéral, celle de l'historien belge Henri Pi renne, de l'Université de Gand, celle.de l'é minent professeur Frédérica.qui, tous, op posèrent un refus catégorique aux offres ai l'ennemi, préférant rejoindre en Allemagne dans les camps de concentration, leurs coin pagnons d'infortune. Une centaine d'incon nus ne réussiront pas à faire croire ai monde que la nation belge est prête à ac cepter l'or allemand et renier le serment di fidélité qu'elle prêta è son roi le jour de 1( déclaration de guerre. Le gouvernemen belge s'est occupé de cette affaire et déjà de sanctions ont été prises, mais le jugemen qui ne pardonnera pas est celui du peupl foncièrement attaché à ses traditions, à soi unité, à son histoire passée et moderne, d ces miliers d'êtres qui, stoïquement, sup portent toutes les vexations et qui sauroii bien retrouver et punir sans faiblesse le hommes qui n'ont pas craint de profiter d la détresse momentanée de leur patrie pou tendre la main aux auteurs de leurs mi sères ! « Heure viendra qui tout paiera. » Nous remercions la « Gazette de Lau sanne » de cet hommage rendu au patrie ■ tisme des vrais Flamands. "O ' * UNE VERTE REPONSE DU RECTEUF DE L'UNIVERSITÉ D'AMSTERDAM A UN DEFENSEUR DE VON BISSING Un professeur de l'Université d'Amst.ei . clam, M. Bodenstein avait blâmé le recteu ■ de cette université, M. Verschaffelt, d'avoi ! osé manifester dans son rapport annuel s réprobation pour l'entreprise allemande d Gand. M. Verschaffelt qui est un vieil ami d mouvement flamand a répondu de bonn encre à l'apologiste de. von Bissing. Voie . ce qu'il a écrit à M. Bodenstein : Mon honorable collègue, Dans mon rapport, j'ai dit textuellement ceci « J'ai appris que le D* Barge a été prié d'occi per à l'Université de Gand la chaire d'un des ipri fesseurs qui refusent de collaborer, à la Humai disation de "cette faculté tant que durera la d< mination étrangère et que le D' Barge refus; Nous sommes heurêux de pouvoir garder N Barge à Amsteidam » D'après les journaux, le D* E. C. Godde Molsbergen aurait accepté une pareille nomini tion,. » Tout le monde comprendra qu'en écrivar ces lignes je n'ai eu nullement l'intention d priver ce dernier docteur de l'estime qui lui r< vient indiscutablement pour son enseignement Amsterdam, mais j'ai tenu à lui exprimer un désapprobation — combien douce — pour avû: accepté une chaire à Gand. On prétend qu comme recteur je n'en avais pas le droit A mo avis on ne peut pas bannir totalement dans u rapport annuel l'expression des opinions pe: sonneiles et de la critique. » Or, quiconque accomplit l'acte « sensatioi nel » d'accepter une fonction du gouvernemei allemand en Belgique occupée, doit s'attendre 1 être critiqué. Ed. VERSCHAFFELT. Amsterdam, S2 septembre 1916. Le sentiment exprimé par M. Verscha: felt est loin d'être une exception dans le milieux hollandais. Nous ave>ns déjà ei l'occasion de reproduire à cet égard des ti moipenaa-es très significatifs de plus d'u journal hollandais. Jo-ignons-v cet extra: d'un article de la u Haagsche Post » (n° d , 16 septembre) : « Quand, il y <i quelques semaines, nou ' lancions la nouvelle de la nomination d Dr W. A. Baehrens. nous Douvions y ajouter immédiatement cette explication psy-cbologicrue que la personne mentionnée n'était qu'à moitié néerlandaise. A présent, la pêche est malheureusement plus abondante : et il est nécessaire, dans l'intérêt de la bonne réputation de notre pays, de clouer au pilori les noms du Dr E. C. Go-dée Molsbergen, lecteur à l'Université d'Amsterdam et du Dr J. J. Ph. Valetort d'Arnhem. Voilà donc deux Néerlandais qui. séduits par l'appât d'une promotion, ont accepté un emploi que nombre de leurs collègues avaient décliné. Nous en restons là. Il y a des choses dont on préfère ne pas parler. » Il est apparu une fo-'s de plus avec cpielle malice sont rédigés de source allemande et lancés dans la presse néerlandaise, les communiqués relatifs à cette ques- , tion. C'est ainsi qu'à côté du nom du Dr J. Versluys on mentionne brutalement la ; qualité de professeur à titre privé « pri-vaat-docent » à Amsterdam ; il était, en. , réalité, professeur à l'Université de Gtes-sen eh Allemagne, et comme tel. il avait dû se faire naturaliser allemand. De _ ce fait le prénommé tombe sous 1'applicatiom , des lois de milice et placé entre deux maux; il a probablement choisi le moindre. » On voit que l'équipe de von Bissing ne jouit pas de plus d'estime en Hollande que 1 chez nous. ECHOS »■—))0<f— La circulation des Belges dans la zone des armées Nous sommes heureux d'apprendre que M. le .préfet Talon, commissaire général du gouvernement français auprès du gouver- . nement belge, a eu vendredi dans le cabinet 1 de M. Malvy, ministre de l'Intérieur, un en- ; : tret.ien avec MM. les généraux Dufort et - Pellé au sujet des facilités à accorder aux Belges pour circuler dans la zône des ar- , mées. Nous crovons savoir que les arguments i développés par M. le préfet Talon ont été à | ce point concluants qu'une nouvelle régie- ; mentation donnant satisfaction à nos compatriotes sera adoptée incessamment. M. Morain, préfet de la Seine-Inférieure, ■ s assistait à cette conférence. L -o- ) ■ Les « Eclaireurs belges » de Paris 1 Les inscriptions sont reçues les mardi, t jeudi et samedi, de 15 à 17 heures, aux bu- • 1 reaux du « Courrier belge » au « Petit Jour- " nal », 61, rue Lafayette. I - ' i ' Le patriotisme des Belges de Pétrograde < " La colonie belge de Pétrograde, par l'intermédiaire du cercle « Roi Albert », vient I de faire parvenir à M. Cooreman, ministre) d'Etat de Belgique, une somme de 5,000 fr. t destinés aux prisonniers de guerre et une ; autre de 3,000 fr. pour l'oeuvre des soldats j belges au front. 3 —o— i- Le Bazar de la Charité La grande foire des œuvres d'assistance * par le travail, organisée par la direction du " B'azar de la Charité, commencera à,, la, fin novembre et sera une manifestation franco- > belge. Une grande période de ventes de charité aura lieu au début de décembre. Un nombre important d'œuvres venant eu -" aide surtout aux victimes de la guerre y - prendront part et parmi elles diverses insti-tutions belges. Parmi les présidentes des œuvres qui au- ' ront leurs comptoirs au Bazar de la Charité, nous pouvons citer déjà ces noms : du- . ! chesse d'Uzès, née Mortemart; comtesse ' Bruneel, née de Clermoni Tonnerre; la com- . tesse Jean de Castellane, la comtesse de Puymaigre, née d'Harcourt; la vicomtesse de \ Dampierre, Mme Baratoux, la comtesse Le ■ Hon, Mme Desaubl'aux, la baronne d'Eich-r thaï, la comtesse de la Gerennerie, la ba-r ronne de Puthod, S. Exc. Mac Geoffray, etc. '• i Toutes les demandes de comptoirs doivent : e être adressées le plus prochainement possible à la direction du Bazar de la Chanté, u 55, rue de Lille, Paris (7e). e * i ——o-— Pour les congés de nos soldais r M. l'abbé Van Hoonacker, le dévoué au-j j i. mônier belge de Lourdes, nous signale des ). avantages précieux que cette ville offre à v_. nos soldats permissionnaires. Ils trouveront )_ une pension convenable à partir de 2 fr. 50 t par jour à un « Foyer du soldat n ouvert à t." l'hôtel St-Louis de France, tenu par Mlle Ja- cobé, chemin, du Paradis. e Pourvu qu'ils soient munis d'un certificat . t. d'hébergement, ils peuvent obtenir facile- 3 ment le pareburs gratuit. A cette fin,_il leur it suffit de demander des certificats d'héberge- , e ment, autant que possible en bloc, à M. ( l'abbé Van Hoonacker, aumônier à Lourdes, , à hôtel de l'Europe, avenue Peyramale. e En un jour et demi, on peut se rendre fa-r cilement du front à Lourdes et outre le grand e intérêt religieux qu'offre ce centre de pèleri- ( n nage, on trouve dans ce coin des Pyrénées m des sites merveilleux qui en font un admira- j -, ble but d'excursion. t '( it r à Petites victimes. Un correspondant du « Daily Mail » té- | légraphie de la. côte est d'Angleterre que . le furieux bombardement du littoral pro- , voqua la mort d'une alouette et d'une mu-'- sarraigne trouvées dans les champs sur- \ s volés. i Mais le plus curieux est la pêche mira- ; i- culeuBS que firent les marins de ce point II particulier. En trois heures ils ne recueil- . t liront pas moins de 3.000 harengs, qui, 11 pour échapper sans doute aux pressions s exagérées provoquées par l'explosion do s hônib-es tombées au large, se jetèrent à la a côte,

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This item is a publication of the title Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique belonging to the category Katholieke pers, published in Bruxelles from 1895 to 1940.

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