Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique

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s.n. 1914, 13 April. Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique. Seen on 25 April 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/6h4cn6zw3j/
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LtTNDl 13 et MARDI 14 AVRIL 1914 >■ 1 -" '*"* L'UNION DANS L'ACTION VINGTIEME ANNEE -N» 103-104 ABONNEMENTS Pour toute la Belgique Un an. fr. 9.00 Six moi* ••••«•• 4*00 Trois mois •••••• B.IB Gr.-DucM do Luxemb. 20.00 Jîniftn postale 30.00 Directeur : î Ferriand N EU RAY Edition (G h. soir) Edition (10 h. soir) Edition ty- (minuit) LE XXe SIЀCLE ANNONCES Annonces ordin., petite ligr» • 9>49 Réclames (3* page), la ligue. 1.50 Faits divers corps • # a 4.00 Faits divers fin. . 5 » S.OO Réparations judiciaires » 3.00 Nécrologies « • • ♦, e &Q0 Lot annonces sont reçues au bureau du Journal 5 centimes le numéro Tôlépùones 3646 et SB8Q «. \ Instaiii-are oznnia in Christo Rédaction et Administration : 4, impasse de la Fidélité, 4, Bruxelles EDITION * LB¥IULjyiE - otfro^o — Les signes religieux Dans toutes les maisons, le dimanche de Pâques fleurie, on a mis du buis nouveau au-dessus du bénitier et du crucifix. Ce rameau toujours vert est un symbole d'immortalité ; à l'heure où il reparaît, l'année rurale s'inaugure. Renouvelée par la sève pfintanière et toute palpitante d'énergie, la terre promet ses dons aux travailleurs de bonne volonté qui se préparent à la bien servir. Ceux-ci, tandis qu'ils sortaient de l'église, portaient le buis dans leurs mains comme une vivante espérance. Il a réjoui les chemins que l'ont va passer; il a. béni les demeures où il est entré. Le samedi 3aint les enfants de chœur, qui sont trois petits rustres joul'flus et rouges, viennent offrir de l'eau bénite et la croix à-baison. Ils ont une bourse et un panier. Dans le panier ceux qui ont des poules déposent des œufs, et dans la bourse ceux qui n'ont pas de poules mettent quelques pièces de monnaie. Ces mêmes gamins, en la fête de saint Grégoire, s'étaient présentés coiffés de chapeaux d'évêques en papier et chantant une chanson. A cette date les gens qui ont confiance ont semé des oignons. On plante les haricots aux Rogations et, ces matins-là, quand la procession se déroule par len sentiers, les laboureurs et les varlets se découvrent devant la grande croix qui brille au soleil. C'est vers eile que converge toute la dévotion des saintes promenades, si bien que pour les paysans ces trois jours sont ceux de la Croix. Les alouettes chantent, les haies verdoient, les litanies des saints s'égrènent au-dessus des champs sur lesquels les largesses d'en haut vont descendre : la pluie qui féconde, la rosée rafraîchissante, la chaleur qui mûrit. Il n'y a pas de maison qui n'ait, dans la chambre ou l'on se tient, un Christ sur la chemi. , et des images pieuses contre les murs. Dans toutes on trouve un cierge béni à la Chandeleur et on l'allume pendant l'orage. Si vous entrez ici ou là le four où l'on fait la pâte vous verrez, dans le pétrin plein de farine, une croix dessinée sur le levain; et dans beaucoup de familles l'habitude persiste de tracer ce même signe, avec la pointe du couteau, sur le pain que l'on entame. On le rencontre encore sur quelques pignons et je sais, le portant à la retombée de sa voûte, un pont dont on juge le passage dangereux.Je l'ai vu apparaître ailleurs, d'une manière plus belle. C'était sur un grand carré d'une argile profondément remuée et bien ameublie, se déroulant -à la mollo inclinaison d'une pente. Un homme se tenait en haut portant, passée par-dessus l'épaule, la semeuse primitive, en toile blanche. Il était debout sous le ciel et regardait l'horizon. Sa haute et maigre stature se profilait dans le vide de l'atinosphère bleue, pleine de rayon3. Alors il fit lentemant le signe de la croix; puis, de la même main, plongeant dans la semeuse, il y puisa la graine. Et commençant de marcher sans hâte et d'un pas rythmé il Féparpilla, d'un geste large. sur la terre brune. Le jour des rao-ts on bénit les tombes. Personne n'a manqué au devoir de les rajeunii en enlevant l'herbe qui les recouvre et, ls veille, à la sortie des vêpres, on a brûlé au tour de petits cierges dont la flamme appa raît comme le reflet de cette lumière éter nelle dont il fut tant question dans la li kurgie. Pour la bénédiction, après le ser vice, toute la paroisse est présente, chacur marchant à pas muets derrière M. le euré dans le sentier bordé de croix. Le prêtre et surplis asperge abondamment tous les ter fcres, et les gouttes d'eau qui tombent foiii n-onger, elles aussi, à des semailles, mai? bien plus précieuses que les autres et appor tant aux pauvres âmes le pardon et la paix Le lendemain, grand changement, car c'es' la Saint-Hubert et il y a une espèce de gaieté dans l'église avec un grand remue ménage de sabots,de paniers et de corbeilles Les gens et les bêtes auront leur part. Di pain pour les premiers, de Favoine pour lef erêches, du son pour les auges et du fromen' pour la volaille. Tous les paniers sent ou verts, les corbeilles découvertes et le paii haut levé au moment de l'aspersion. Dans le chemin désert qui descend du ha meau au village, on aperçoit une petite cha Selle érigée au sommet d'un fcalus. Elle es édiée à la Sainte-Vierge; un bouquet d( pins la tient sous son ombre et des acca cias mêlés à des châtaigniers 1*entourent. Ell< fut construite, comme une sauvegarde, il j a- près do trois siècles, en un temps où l'en droit était réputé dangereux. Bien qu'il n< le soit plus guère, la chapelle a gardé sor prestige. Presque toujours on peut voir at taché, à son grillage, un bouquet de fleur, saisonnières et, quand elles ont toutes l'uni après l'autre cessé de fleurir, une branche di lierre ou de sapin remplacée, au premie printemps, par un flexible rameau de noise fcier tout orné de ces grappes légères, e comme frisées, que les enfants appellent de « moutons ». Bien rares sont ceux qui passent devan Notre-Dame sans se découvrir. Puis, voie une coutume touchante. Lorsqu'on mène uï mort à l'église les porteurs déposent un mo ment son cercueil au bas du talus. Combiei de fois est-il venu par ici sous les yeux de 1; bonne Vierge î Mais aujourd'hui il ne revien dra pas. Le temps de réciter un « Ave * et 1 cortège se remet en marche,. Tout cela descend jusqu'au plus profondes âmes qui viennent y chercher de la dou ceur jusque dans leur tristesse, et une assu rance où appuyer leurs joies dont elles crai fcnent qu'elles ne soient éphémères. Par L se crée, autour d'elle,une constante influent religieuse. En tous ces signes qui se mêlent aux actions graves, au simple, au rustique s'affirme la volonté de les spirituaHsér pa une intention de piété. C'est de la foi ei pratique et un humble moyen de salut. Qu les petits de ce monde y tiennent, et parti culièrement ceux de la terre, c'est un gran< bien. Je souhaite, quant à moi.. qu'y étan continuellement fidèles, continuellemen aussi ils rencontrent la çrâce qui s'y trouv renfermée. Que ceux qui se disent philosc Pnes eb ceux qui se croient sages ne soi: fient pas de ceci. Le signe est toujours l'ea pression d'une idée et se confond intime ment avec une vertu cachée. Il est d'ailleur Nécessaire à la faiblesse de l'homme et n'oi Dlions j>ag qu§ tout sacrement le comporte Chantefior. DULLETIES POLITldlSE Décidément la question de V évacuation far l'Italie des Ues du Dodécanise n'est ni résolue ni à la veille de l'être. Une note officieuse communiquée à Rome dit que le gouvernement italien est absolument dt-\ cidé à ne pas évacuer les Ues du Dodéca-nèse avant d'avoir obtenu les concessions, déjà indiquées en Asie Mineure; on ajoute■ que le gouvernement ottoman sait tris bien que, sans Vexécution de celte condition, préalable, il ne recouvrera fas les Ues.. Cette note, réponse à une sommation catégorique adressé eà l'Italie par l'organe officieux du cabinet turc, est commentée en-France avec une certaine amertume. A tort• ou à raison la presse française ne croit pas que l'Italie prendrait pareille attitude et ne manifesterait pas pareilles exigences. Si elle ne savait pouvoir compter sur l'éventuelle mise en action de certaines clauses de la Triple-Alliance renouvelée. — Oh annonce que l'empereur Guillaume II, à son retour à Corfou, passera far Bucarest, d'où il se rendra à Buda-pesth. Il aurait ici une nouvelle entrevu«■ avec l'empereur d'Autriche. Si étroits que puissent être les rapports entre la Cour d'Allemagne et la Cour de Roumanie, il est permis de croire que ce déplacement ne s'inspirera pas seulement d'une pensée de sentiment. Tout permet de croire — ou le reconnaît au surplus — que le but du voyage de Guillaume II serait de ramener la Roumanie à la politique de la Triple Alliance et plus spécialement d'aplanir les dif ficultés qui ont surgi en ces derniers temps entre l'Autriche et la Roumanie. Le marquis di Sam-Guiliano, ministre des affaires étrangères en Italie, est parti hier pour Abazzia, où il doit se rencontrer avec le chancelier d'Autriche. Il y séjournera jusqu'à samedi. Cette entrevue annoncée, il y a uu an environ, dut être remise en raison du peu de cordialité des relations austro-italiennes. Sont-elles plus cordiales aujourd'hui? La presse italienm ■ne parait pas le croire et fait l'énuméra■ /ion complété des graves questions don\ les deux ministres auront à s'entretenir et au sujet desquelles les divergences di I vues sont à tout le moins profondes. LE Pape et le cardinal Merciei »o« Une ïsttre élogienso ûe S. E. le car duial secrétaire d'Etat à i'arclie vécue île Haïmes. Nous sommes heureux de reproduire ici I-texte de la lettre que, sur le désir du Saisi Père, S. E. le çardinal M-erry del Val, secré taire d'Etat a adressée à S. E. le cardinal Mer de:;s, archevêque de Malines, et qui vient d'êtj ' puoliée dans les « Acta Apostolicce Sedis » ann< VI, Vol. VI. N* 5; p. 169 : Eminentissime Seigneur, Le Saint Père me confie l'agréable m asioi de dire à Votre Eminence la vive sàtisfactioi que tiui a causée votre importante lettre di 23 février dernier. Et d'abord, le Souverain Pontife a été trè couché du nouvel «t éloquent témoignage ' que le elergé ofc les fidèles du diocèse d< Malines ont eu à cœur de Lui donner de leui fidélité, de leur attachement et de leur dé vouement filial à S on Auguste Personne et &\ ' Siège Apostolique, par leur très généreux offrande en faveur de l'Œuvre du Denier d< Saint-Pierre. C'est avec le pins vif intérêt que Sa Sain | teté & pris connaissance des nouvelles qui ! vous lui avez communiquées en général, e ' particulièrement sur l'état d'esprit et sur le œuvres eu votre diocèse. Le Saint-Pèri 1 n'ignore pas, oertes, le zèle éclairé et l'acti vite inlassable avec lesquels Votre Emmena | gouverne le eher et vaillant diocèse confié i ! sa sollicitude pastorale, l'influence salutain Jt qu'Elle exerce sur ses prêtres et ses fidèlei ' et la docilité avec laquelle sa parole est é^oa " fcée. Sa Sainteté s'en réjouit, et on félteit ; hautement Votre Eminence. En priant Dieu de soutenir vos forces qu< , vous dépensez si généreusement pour le plu ' grand bien des âmes confiées à vos soins, e en exprimant Sa vive reconnaissance à vo " chers diocésains pour l'hommage de lea j piété et de leur charité filiales, le 3ouverais ^ Pontife leur envoie avec effusion de cœur, e p à Votre Eminence en particulier,comme gag de Sa paternelle bienveillance et d'abondan tes faveurs célestes, la meilleure de ses béné dictions. Je saieis bien volontiers cette occasàoi l pour vous renouveler, Eminentissime Soi gneur, l'hommage de la vénération profond avec laquelle je demeure de Votre Eminencf Le très humble et très dévoué serviteur (Signé) R. Card. MEliKY DEL VAL, Du Vatican, le 6 mars 1914. iep■ ■ Les trafiquants li'éeiis ont toutes les audaees. En dépit des mesï res rigoureuses prises par le gouvernemen 1 pour empêcher le commerce ces pièces d " cent sous, ils ne désespèrent pas de pouroi - continuer leur trafic rémunérateur. Ils od • fondé une « Ligue pour la défense d change ». Cet organisme a pris un aveca î qui a été chargé, dit un confrère, de flair des démarches auprès du gouvernement frai > cais en vue d'obtenir de lui une interventio t diplomatique ( î I î). i Les trafiquants prétendent que les mesure - prises par le gouvernement belge sont ill* " gales et contraires aux règles et convention * de l'Union latine. Ils se'sont réunis samec b après-midi dans un local de la rue du Prt grès, à Bruxelles. L'assemblée comprena; 3 une vingtaine de personnes venues de tojj les coins du pays et notamment des régioc - frontières : Oharleroi, Mons, Tournai. Î1 - avait même des Français de Lille et RoubaÊ - TJncerfcain nombre d'autres, qui n'assistais! s pas à la réunion, s'étaient engagés à vecsi une provision pour, iairet Cacc^ aux fraia c la Ligue. ^ ' Elle est bien bonaalH Contre l'anarchie albanaise ! Essad Pacha s'entretenani avec le colonel de Veer et le capitaine Thomson, > les deux officiers hollandais chargés de rétablir l'ordre en Albanie j Chronique du Jour EN REVERANT DE LA REVUE... Très juste, ce qu'un officier nous écrit dans le billet ci-dessous : « On revient de la revue. Nul ne chante la chanson qui fu:t célèbre en France. Ce n'est pas la mode chez nous. Le roulement des canons s'éteint derrière 1 le Paire. Les longues files de trams bloqués ■ pendant le défilé, les voitures, les autos sô . remettent en marche et se pressent tandis que la cohue s'éparpille. À ce moment — midi — tout 'le monde a bien trouvé la^ demi-heure de liberté qu'il fa.Hâ'i't pour voir passer les soldats. Bourgeois, ouvriers, employée rentrent maint-e-, nant chez eux. rls parlent de la rervue. Celui qui observe et retient remarquera- que, le lendemain, ils en parlent encore. Dans cafés, sur les plates-formes des Ira:as, un peu partout, l'armée est sujet de bien des conversations.Aujourd'hui, on n'e-st p/lus indifférent aux choses militaires. -Ces braves bourgeois viennent de voir passer l'armée ; ils en sont fiers. Ss s'y intéressent, commentent, discutent Tantôt, ?ls se sont découverts au pa-ssage des : drapeaux. Ils parlent des nouveaux uni-] forces, des mitrailleuses sautillant sur le " pavé derrière leur attela-ge de chiens. Plus j tard, leurs fils iront à la caserne ; Sis ne son- > gent plus à s'en affliger. Da^s quelques années ûs viendront les voir défiler à la revue, au son des fanfares. Certainement, il y a quelque chose de cha m. '• dn.ns V esprit national. » | POUR LES CRÈCHES Sur ; > iiion du gouvernement, la i Chambre vient d'adopter un amendement au 5 budget das Sciences et Arts allouant une ; subvention -aux crèches, et les faisant béné- ' fici-er ainsi des subsides accordés aux écoles !. gardiennes ^t aux écoles d'adultes. t On ne peut qu'applaudir à cette décision, j Los orèdhes rendent de précieux services aux } clauses laborieuses en enlevant «aux ouvrières le souci constant de leur bébé pendant les . heures de travail. j Certaine que le poupon sera bien soigné, u la, maman peut sans inquiétude aller à sa j besogne. Pendant ce temps, le bébé reçoit > à la crèche des soins meilleurs ^t pdus éxpé-1 rimentés quo ceux dont ses parent* pour-3 raient l'entourer. L'hygiène publique y trouve ^ aussi son oompte. *Les crèches constituent le moyen le plus efficace dont on dispose pour \ lutter contre la mortalité infantile dans les \ milieux populaires. A ces titres, e:Jl-es méritaient la sympathie des pouvoirs publies et leur appui financier. AU CHEMIN DE FER On no us. écrit > « Au moment où l'on parle de réforme en vue d'obtenir une meilileure utilisation du matériel, ïl serait intéressant d'étudier le moyen de faire ubilliser, par le public, les compartiments « réservés », qui sont généralement inoccupés, et pour cause : 1° ils n'offrent pas plus de confort que les compartiments de 2" classe ; 2° le prix des places e-st 50 p. c. plus élevé. On conçoit que Je public paye pour un pluî grand confort et on comprend le prix élevé obs places de wagons-sr.'lons, mais pour le;? ibmpàr&iments « réservés », dans une voiture r^inaire, c'est payer bien cher l'usage d'un fçj-î/t pour reposer la tête. Qu'on en revienne à la lro classe, e'!i qu'au lieu de demander 50p. c., on demande 25 p. c. d'augmentation. Ive public qui recherche k? confort acceptera cette différence de prix, suirtou/t si eile lui donne une meilleure séparation d'avec les compartiments de 2e classe, et l'administration y trouvera son compte, ses voitures étant mieux utilisées et à meilleur prix. , j Quant aux voitures-salons, très conforta- I bles et mieux utilisées sur quelques grandes i lignes, on pourrait reprendre le systeme du supplément payé dans la voiture, comme cola se fait parfois à la Compagnie des Wagons-Lits.On annonce la prochaine adjudication de 854 voitures à voyageurs ; ne serait-ce pas l'occasion de modifier un peu l'a-ménagement •des « réff-es » redevenues lre classe? » r- a<>«- CONGRÈS LIBÉRAUX H y a eu dimanche deux congrès libéraux i le congrès des jeunes gardes libérales à Na-mur et le congrès aes ouvriers libéraux — oui, oui, parfaitement — à La Loiuvière. A La Louvière, on a déclaré que le paa-ti libéral a toujours défendu les intérêts de la classe ouvrière, et à Namiir on a proclamé que le gouvernement catholique n'a jamais-rien fait en faveur des classes moyennes. Cela seuil suffirait à prouver qu'on aurait twt de considérer les deux réunions de di-* manche comme des manifestations banales. D'ailleurs, le congrès_ de ÎSTamur marquera un-e date dans l'histoire du parti libéral bertge : M. Folle-Avoine y a prononcé ua i grand discours... ■ Les grafides journées da footsaïl à 3 — S La coape Dipiiel m iemm ia Léopoià r » te J L'équipe anglaise « Sonth-Bank » battus dimanche pair l'Union St-QiQoisi Les Réflexions I dé M. Graindorge » (>ïoî") « La mélancolie de M. Hymans S: { J'étais à la Chambre, Vautre jour, lors de la discussion sur les travaux de la Com mission des XXXI. M. Yandervelde fut comme toujours éloquent et tentateur, s}efforçant d'attirer à son mù'oir quelques députés de droite susceptibles de faire la cour au S. U. pur et simple. Fuis, en digne 1 chef d'un parti de désordre, il insista fort s sur Vidée que tous Us moyens étaient bons i pour nous arracher la revision; il rappela c la grève générale et évoqua nettement le 1 spectre de mouvements analogues dans l'a- i venir. i J'observais à ce moment M. Paul Hy i maris; silencieux à son banc, il était visible- i ment gêné, On n'ignore pas que sa conversion (iu suffrage égalitaire est récente, et qu'elle a été, en fait, le prix de ses fiançailles 9avec le Cartel, de triste mémoire. 5 Le leader de la gauche Ubérale se rend j bien compte que marcher avec M. Y andervelde dans la campagne révisionnaire l'en- ] traînera très loi?i, plus loin encore qu'il 1 ne ls pensait aux heures de fièvre de 1912; < puis ces allusions répétées de son collègue < à la violence le mettent dans une posture ^ critique. Le pays ne veut pas de ces procédés de chantage; de nombreux libéraux en \ sont excédés et, cette fois, on ne saurait , étouffer leurs voix. Le corps électoral ne donnera sa confiance qu'à un gouvernement capable de tenir tête aux factieux. Depuis < 1902 et 1913, il sait que les catholiques s'y entendent. D'autre part, le parti libéral n'a aucune chance d'arriver au pouvoir sans l'appui 1 des socialistes. Impossible donc de s'insurger contre leurs menées. Il faut se ménager leurs bonnes grâces. Le Cartel est certes mort; les c&efs de Vopposition ne vont plus bras dessus bras dessous pérorer au Cirque royal, mais sa raison d'être sub-isiste dans les faits avec une implacable logique et M. Woeste a bien fait de le crier au ypays. M. Hymans est pris entre Varbre et l'é j cor ce. ( Je comprends qu'il soit parfois mélanco-; lique, et qu'il y ait des jours, comme jeudi \dernier, oii son visage marque t'abattement. ILes hommes de sa génération politique ont manqué leur vie. La vieillesse approche et M. Dévête est impatient. M. Hymans et •ses amis n'ont guère connu que des déboires. Pourquoi? Parce qu'ils.n'ont pas été des positifs. Ils n'ont pas voulu comprendre que le peuple \elge n'est pas anticlérical et que des cam vagnes comme celles qu'on a menées contre ki vermine noire — lisez les religieux et religieuses consacrés aux œuvres hospitalie res — lui soulèvent véritablement le cœur. Dans la retraite que lui e, imposée Vavènement du suffrage universel en 1893, le parti libéral aurait dû méditer ses fautes et comprendre les nécessité* de la vie publique nouvelle. Il fallait répudier le sectarisme à la Y an Humbeek — h défunt fossoyeur du catholicisme — et mettre en tête du programme certaines questions, comme la question militaire, la question financière, ce qui aurait permis fie profiter largement des faiblesses et des fautes des conservateurs de l'époque. L'entente n'aurait peut-être pas régné à droite. Sans so?i odieux programme scolaire, croit-on que le parti libéral trouverai/ en face de lui ! « un bloc. » dans lequel M. Mabille siège à côté de M. Woeste Il a manqué ai ut libéraux, à l'heure décisive, le chef de grand caractère et de haute envergure qui comprend la sourde-\rumeur des foules et trace la voie d,e l'ave-, tnir. M. Hymans eût pu être cet homme-là. | [Il ne l'a pas voulu, et il a perdu la fortune avec l'honneur. Les petits calculateurs de quotients électoraux ont •consommé la déchéance. Le parti libéral sur le terrain politique et sur le terrain social meurt entre les deux autres. Sur le terrain politique son anticléricalisme le prive de l'appui des modérés qui ne veulent pas la guerre des consciences. Il doit ailer de plus en j)lus vers la gauche '■révolu tionnaire. Sur le terrain social, même situation. Il est entraîné vers le radicalisme et du radicalisme vers le socialisme sans trouver au-'faun solide terrain de résistance. M. Hymans a raison de se désoler. C'est, la débâcle, et je. le regrette pour le pays. Il lui « manqué la clairvoyance. Il aurait du comprendre qu'à force de manger du duré, on en crève. Il lui a manqué aussi le caractère, Q telle situation n'aurait-il pas . doyiis son parti et dans l'opinion si, devant , la folie cartelliste, il avait su dire : non? (Le châtiment, c'est la défaite et la défaite répétée. Mais le pouvoir, sous la die future de Vandervelde et d'Anseele, n'eut-il fi ^as été pire? Et il n'aurait pas été seul à ^ p îtir... G^aïncSonge. . : {Echos parlementaires 6 -—»o« LE DEBAT SiCOLAiRE | On sait que M. Sam Wiener était inscrit i pour prendre la parole dans le débat sco-Haire. Il devait intervenir immédiatement \ après le citoyen Lekeu. ; Comme son discours était complètement : écrit, un membre de la gauche libérale en donnera lecture, dit-on, au cours de la dis- ! cussion générale. <— le temps qu'il fait... et celui qu'il fera Uccle, lundi matin. La pression est faible sur le nord des Iles ; britanniques et sur la Scandinavie et la Finlande (Bodoe 743 mm.); elle est supérieure à 765 mm. sur nos contrées, l'est de la France, les pays de l'Europe,centrale, l'ouest et le sud de la Russie. Des minima secondaires peu profonds s'observent près de Cherbourg- (761 mm.) et au sud-ouest de la France (Biarritz 760 mm.). Le baromètre baisse lentement sur l'extrême rnord du continent, sur Te sud-ouest de la mer l du Nord et le pas de Calais et sur l'ouest de pa France; il monte partout ailleurs. En Belgique, le vent est faîble, de directions variées, et la température est comprise entre 3 8<>5 et 14°5. . Prévisions * Vent S.-*E. à S., faible; beau.- )a 14 avril 1013 as 14 avril 1914... - î Ir ..... Ls Cosgrès socialiste1 eim dimancîie et lundi à Bruxelles permet de mesurer le chemin parcouru... Le parti socialiste a tenu, dimanche et undi, à la Maison du Peuple de Bruxelles, on congrès annuel. Nous n avons pas songé ; en suivre les travaux, nous souvenant delà ourtoisie mise à exclure d'un congrès ana-ogue les journalistes catholiques expressément invités à y assister. Nous nous borne-ons à noter, dans la relation faite de cee issises par le «Peuple», ce qui nous a para >artiéulièrement intéressant. QUELQUES CHIFFRES INTERESSANTS Notons d'abord, à titre documentaire et ans en garantir l'exactitude, quelques ohif*! res fournis aux congressistes. Le rapport du conseil général constate que e nombre de groupes.qui ont payé leur affiliation au parti socialiste en 19i3 est de 1,377, ;ontre 1,2G8 en 1912 et 1,140 en 1911, Le total les affiliés est de 291,030, contre 258,912 m. 1912. La Fédération des coopératives accuse ua chiffre d'affaires de fr. 11,112,094.12, soit une lugmentation de fr. 1,545,738.38 sur l'année précédente. Quant au nombre des syndiqués, il est, i'après la commission syndicale, de 127,000, t oe qui fait, ajoute-t-elle, un gain de 11,008 nembres sur le chiffre de 1912, en dépit dea circonstances particulièrement difficiles et l'attaques violentes ». Ou uous nous trompons fort, ou le rappof** :eur socialiste a songé surtout, en prononçant ces paroles mélancoliques, à l'échec de la grève générale et aux progrès du mouvement syndical chrétien. On voit, en effet, pa? [es chiffres mêmes du «Peuple», chiffres qu'il serait cependant bon de# contrôler, que !e« syndiqués chrétiens, aujourd'hui plus ée 100,600, ne sont pas loin d'avoir regagné l'avance prise d'abord par les syndiques socialistes. On voit aussi qu'il y a plus que jamais lieu de rire de la prétention du parti socialiste de parler au nem-de toute la cfàsaei ouvrière ! Les bénéfices des coopératives méritent également l'attention. Nous souhaitons qu'ih stimulent l'ardeur -de nos amis et qu'ils achèvent de les convainore de la nécessité de développer leurs œuvres coopératives pour améliorer le sort des familles ouvrières et 3e# libérer du joug que fait peser sur elles l'or* ganisation socialiste. (Enlevez au socialisme ses coopératives efc il ne îûi resterait rien ; si vous n'offrez aux ouvriers les avantages qu'elles leur assurent* vous ne serez rien. LA GREVE GENERALE... SAUF POUR LE n PEUPLE » Comme chaque année, le congrès s'est occupé assez longuement de la presse socialiste.Il y a eu à cette occasion un échange d» vues intéressant à propos de la p=abfioatioii du ((Peuple» pendant Fessai de grève générale. Il résulte de ce débat que les chefs d« parti socialiste sont très dépités de n'-avoir pu publier leur journal pendant cetrfee grève. Pour obéir à la consigne socialiste, les typographes auraient dû se mettre en grève, de façon à empêcher la publication de tous les journaux... sauf le «Peuple»! Ainsi le veufr la, pure doctrine socialiste exposée sans rfre par le citoyen Wauters. On n'a pu la faire accepter par les typographes krnxefcloïs, mais le citoyen Wauters a demandé à l'organisation syndicale centrale d'étudier la question pour que le parti socialiste n'ait plus « à revivre les heures douloureuses qu'il a vécues ». Ne nous attardons pas à relever ce que cette conception a de piquant et passons plutôt à d'aubres considérations du citoyen Wauters relatives aux rapports des groupes socialistes avec la presse au parti UNE EXCELLENTE IDEE Le citoyen Wauters propose au congrès de décider que désormais les groupes paieront l'insertion des convocations, comptes rendus et autres communiqués envoyés aux journaux avec tant d'abondance : Citons, d'après le «Peuple», un extrait da discours du citoyen Wauters : « Les revenus du journal se trouveraient majorés — petitement — si les communiqués des groupes qui encombrent souvent le journal étaient payés. L'orateur-cite ce qui se pratique à cet égard en Hollande, vis-à-vis de « Het Volk » (à-raison de 40 centimes la ligne), et en Allemagne^ vis-à-vis du « Vorwârts * (à raison de 37 centimes la ligne). Il ajoute : Nous avons essayé de parer déjà quelque peu au mal. Mais cela ne nous a- guère valu que des protestations, te plus souvent de la part de groupes qui jamais n'ont rien fait pour le ipurnal du Parti. Le mieux serait peut-être, pour ne pas compliquer les écritures, d'établir un taxe uniforme. Les communiqués des groupes qui n« < | seraient pas en règle ne passeraient pas, car H ne s'agit pas d'un appui platonique ». Ces considérations, qui nous paraissent fort justes, n'ont pas rencontré d'opposition au sein du congrès et la Fédération des mu- < iualités socialistes du Centre s'est engagée ( aussitôt à payer tous les communiqués dont. elle demandera l'insertion au «"Peuple». Nous n'hésitons pas à dire qu'il y a là un bon exemple et à le recommander à la méditation de nos amis. Soutenant la proposition Wauters; un membre du congrès a exprimé cette opinion que si le journal a des devoirs vis-à^vis des groupes, les groupes en ont vis-à-vis du journal et qu'il est nécessaire d'augmenter les ressources du journal pour .qu'il puisse rendre les services qu'on attend de lui. Cette idée est fort juste et nous tenons à» 'a -souligner parce qu'il est trop rare de tev voir comprise, à droite aussi bien qu'à gauche. UN DEBAT A PROPOS DES RECIÉS Enfin le congrès s'est occupé, dans sa séance de dimanche, de la question des régies. Bien que le compte rendu du «Peuple» ne soit pas très clair*, le débat semble avoir e-té intéressant. Il n'y a pas eu de bagarre entre partisans et adversaires des régies, mais tout de même on a reproché avec vivacité à des mandataires socialistes d'avoir parfois préféré le régime des concessions à ''exploitation en régie. Ces mandataires se sont défendus en invoquant des circonstances de fait et en déclarant que la régie n'est pas un dogme socialiste. Ce débat académique, où se sont tout de même trahies quelques désillusions, s'est terminé par un ordre du jour mettant à

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This item is a publication of the title Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique belonging to the category Katholieke pers, published in Bruxelles from 1895 to 1940.

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