Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique

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05 December 1915
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s.n. 1915, 05 December. Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique. Seen on 19 April 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/4j09w09w4j/
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IVANNÉE.—Série nouvelle- — N° 538-389 Le numéro : 10 Centimes (5 CENTIMES AU FR0HT) Dimanche 5 et Lundi 6 Décembre 1915 RÉDACTION & ADMINISTRATION fàxa raB de la Bourse — LE HAVRE Téléphone : Le Havre tr 14.05 Directeur : FERMID NEDRAI Tontes tes communications concevront la rédaction doivent être adressées a8UT,rue de la Bourse,Le Havre» LONDOIM OFFICE: 21,Panton Street (Leicester Square s.w). LE XX e SIÉCLE Quotidien belge paraissant au Havre l ABONNEMENTS 1 Franc® 2 fr. 50 par mol». » 7 fr. 50 par trimeaU* Angleterre.... 2sh. 6d. par mois. 7 sh. 6 d. par tri nriettr# Hollande.. 1.25 florin par mois. » ..3.75 flor. par trimestre. Autres pays.. 3 fr. » par mois. » . .. 9 fr. » par trlmest*è PUBLICITÉ S'adresser à l'Administration dujournâl au Havre ou à Londres Annonoos 4' paqe: 0 fr. 40 la ligne Petltesannoncos4" page:0rr.30lallgn# Les petites annonces sont également reçues à La Société Européenne de publl• oité, 1o, rueie la Victoire, Paris, qui en a le monopole pour Paris. L'ELECTION DE MERTHYR Il nous faut revenir sur la haute signi-cation de l'élection de Merthyr, A Merthyr, dans le pays de Galles, un candidat socialiste et un candidat pa.ci-fiiste, adversaire de la conscription, se trouvaient en présence. Le candidat socialiste, M. Stanton s'était élevé avec vivacité contre les défenseurs simplistes du pacifisme en Angleterre : Il en appelait à tous les travailleurs dans le principal bastion du pacifisme, car Merthyr était ^ considéré comme tel. Or M. Stanton l'ut élu à une forte majorité. L'élection de Merthyr, ^ di-erons-rtous. remet toutes choses dans 1 ordre et, au nom du peuple britannique entier, M. Stanton espère bien qu'aucun encouragement ne sera fourni aux pacifistes, qui constituent orne minorité infime en Angleterre, oar des socialistes de France d'Italie. L'Angleterre a moins à souffrir de la guerre que la France et nous puisqu'elle n'est pas envahie ; le pacifisme avait cru pouvoir s'y maintenir, du moins dans quelques citadelles. L'élection de Merthyr vient de mettre fin à cette nuisance et à cette illusion. Le socialisme anglais a montré d'un façon péremptoire qu'il met les intérêts de la patrie au dessus des programmes et des querelles de partis ; û affirmé solennellement sa résolution de poursuivre la. guerre jusqu'à la victoire. Tant que nous n'en serons pas tous arrivés ià tant que tous nous n'aurons pas mis la. Patrie au dessus de nos petites préoccupations personnelles, la victoire ne sera pas mûre pour nous. î r-na >:ve où bout notre effort, l'acier en feu contient encore trop de scories pool' pouvoir être forgé. S'il y a, sur le continent, des gens qui ne sont pas encore prêts à suivre l'exemple que vient de donner le socialisme anglais, s'il y a encore des hommes qui ne voient les grands événements actuels que sous l'angle de leilr circonscription électorale et qui croient qu'après la guerre ils rentreront dans leur patelin pour y pratiquer, comme si rien ne s'était passé, ia facile rhétorique des meetings et agiter de même qu'auparavant les oripeaux de la démagogie, qu'ils songent à l'élection de Merthyr.Elle les avertira qu'ils risquent fort de tombei' de leur haut en rentrant dans le pays. S'ils croient que parce qu'ils auront entretenu habilement la. clientèle électorale qu'ils pouvaient atteindre, on les 1 prendra pour les sauveurs de la chose publique, qu'ils se détrompe, la Belgique se-t<a 9évère pour ceux à qui la guerre n'aura #ien appris et qui n'auront cherché, dans ta misère actuelle, qu'à se faire valoir personnellement. Chacun sera jugé à ses œu-fres et non plus d'après de vaines paroles, des périodes ampoulées, des programmes mirobolants, des critiques acerbes et vio-.'tentes et autres moyens coinmnément usités pour battre l'estrade. L'esprit de dénigrement qui avait chez noois des adeptes avant la guerre a servi de tremplin à des démagogues pour sê présenter comme d'incorruptibles censeurs, comme les redresseurs de tous les abus. Il en est de ceux-là qui, maintenant, au nom de l'union sacrée dont ils se présentent comme les seuls authentiques dé pœitaires, excommunient les belges qui se permettent de n'être pas du même avis qu'eux sur certaines questions capitales . pour l'avenir et la sécurité de la Belgique (Autant que les ouvriers socialistes de Merthyr, le peuple belge, socialiste ou non, a perdu dans la souffrance le goût des phra-:ees ronflantes et de l'idéologie sura,menée. Le sentiment, en Belgique occunée, est que ceux qui reviendront avec les'mêmes antiennes qu'auparavant s'exposent à des surprises et peut-être à des pommes cuites dans les milieux où ils étaient habitués à ne cueillir que le laurier. Pour prix; de leurs souffrances, les Belges veulent voir Jour patrie plus grande, épurée au creuset du malheur, fortifiée par l'héroïsme do ses , soldats : ils veulent que les vertus militaires ne rentrent pas dans l'ombre avec la paix, mais quelles imprègnent au contraire toute la. vie sociale. Sans l'esprit de discipline et de sacrifice, sans le patriotisme le plus pur, la victoire ne porterait pas les fruité qu'on attend d'elle. Les socialistes anglais ont fait sur l'autel fle la, défense nationale le sacrifice de leurs otopies. Chaque pays ,et la Belgique en particulier, réclamera des comptes aux hommes qui n'auront pas agi de même et comme cela est arrivé au citoyen de Merthyr thyr, beaucoup risquent d'être délogés s'ils ne s'amendent pas, de ce qll'ils considèrent comme leur fief électoral. Politiciens de tous les partis, songez à (élection de Merthyr. AJAX. Chez Ses Neutres LA MARGARINE HOLLANDAISE EN ALLEMAGNE 'Un débat intéressant a eu lieu, jeudi à Ja Chambre des communes, à Londres, à propos de la contrebande de margarine à la frontière hollando-gemiamiquie. Un membre de l'assemblée. M. Bigland's, a démontré que l'excès d'huile de lin importés en Halterate depuis le» commencement de ia graeme était suffisant pour permettre à !'<Vi-femagne de recevoir deux mille tonnes de margarine par semaine. . L'jniérêt de cette question pour l'Angleterre gît dams Ile fait. que les fabricants anglais d'hurlé de lin continuent à exporter tour produit en Hollande, Mais l'huile ainsi exportée, a déclaré tors Robert Ceeil au nom du gouvernement, ne dépasse pas en quantité l'exporfcatun de chacune des quatorze années précédentes ; de ptius, les repr^sen-ttamfe du gouvernement britannique ®a Hol-Hanude efc-amiiiiwiit régulièrement les ïivres ides fobiriqs-ies hoflamdaises de margarine. BÊTISE Nous avons signalé les invraisemblables déclarations prêtées au Pape par la « Ga-I zette Berlinoise de Midi i>. 1 La presse allemande les a reproduites avec empressement et les agences allemandes les ont transmises avec un soin spécial aux journaux des pays neutres.Visiblemsiit' . c'était du service commandé. Le gouvernement allemand continue à exploiter, au bé-! néfice de sa politique, le prestige du Saint-. Siège. Il lui est particulièrement nécessaire en ce' moment de raffermir la confiance du peuple allemand et des catholiques alle-0 manda et de -réchauffer les sympathies des catholiques des pays neutres. Rien de plus „ propre à cet eftet que de faire croire que le Pape partage les sentiments des catholiques a neutres favorables à l'Allemagne. De là, l'interview imaginée par le journal berlinois. Le malheur, c'est que le Pape y tient le langage non pas d'un germanophile mais d'un allemand. Le « Temps » lui-même écrit l* ce qui suit au sujet de ce qu'il appelle les prétendues déclarations du pape Be-'■ nott. XV : e '< Cette interview, d'une longueur musi-e tée, porte donc, au .premier abord, la mar-p que de fabrique germanique : l'application î-, à trop prouver, et ce qu'on peut appeler les c habiletés maladroites. Le « neutre » com-; plaisant qui est là pour donner à la chose t un aiir de vraisemblance ne dissimule pas *. suffisamment le fabricateur allemand. » i- Il le dissimule si pon que dfes journaux i- suisses comme les « Neue Zurcher Nach-é richt.en » par exemple ont constate le car ractère mensonger de ce facteur. D autres journaux que des passions du temps de •- paix rendent moins clairvoyants intitulent .s ces déclarations : « Paroles papales ». b a-s cheuse maladresse. On ne pourrait mieux e faire le jeu des Allemands qui ont besoin de faire prendre au sérieux leurs inventions. iT Nous espérons au moins que les journaux r seront aussi'empressés à faire connaître a i- leurs lecteurs le démenti que vient dI oppo-5 ser à la. « Gazette berlinoise de Midi » ,Q I' (( Osservatore .Romano ». LES FAITS DU JOUR Dans une irilervieio accordée av correspondant de- la presse associée des Etats-Unis, le général Gattiéni a. déclaré que la victoire des Aliés est certaine. « transportées à l'est, à l'ouest,, au sud, dit-il, les or-niées ennemies s'épuisent ; la qualité au soldat allemand baisse rapidement. Quiconque a. vu en septembre les prisonniers de la Champagne est f ixé sur ce porni. » L ''issue est doue fatale pour les ftfiis sauces centrales. Seul notre marutve de persé-v&rance pourrait les sauver. » VVWWWMI Cest lun/li qu'aura lieu à Borne te consistoire auquel devait assister le cardinal Mercier. Suivant la tradition., le pa.pe y prononcera une allocution et on l'attend naturellement. avec curiosité. On sait que le cardinal de Cabri ères et le cardinal von Hartmann sont déjà arrivés à Rome et que le Pape leur a accordé à chacun une audience. On annonce que le cardinal. Bourne, archevêque de Westminster assistera également au consistoire. Quand, au r*>ya{fe du cardinal Mercier, Je Messagero prétend qu'il. ne serait, que différé et qu'il aurait lieu- au mois de janvier. Il convient de n'accueillir cette information que sous les nlus expresses réserves. ÎVVVWVW* On assure d■ Londres que le. gouvernement anglais a décidé de prolonger d'un an, c'est-à-dire jusqu'à la fin de janvier 1917, la vie du parlement. .WVWWVtf Le. nouveau gouvern^merd portugais s'est présenté devant le Parlement. Dans sa déclaration, it a. affirmé qu'il ^fréterait tour jours le concours nécessaire à la Victoire de la justice et du droit, défendus par les Alliés. WVVWWWI Suivant le BterKiaer Tag^btefit, les élections législatives lu.xem.boargeoises sont fixées a.u 23 décembre prochain. Le, scrutin de balïobtage aura lieu le 30 décembre. as ei La chute du crédit de l'Allemagne ra »cw—— r- n' LA BAISSE DU MAKK n- :"r On se rendra compte, de lia. chute du crëdi » de l'Allemagne par le tabteau ci-dessous Q" montrant, la perte du- mark à New-Yori pendant les s»x dernfers mois : 5 juin 1913 82 3/4 Perte 12,8 % 2i jui'fiet 1915 81 '7/8 » 13,8 % U aoCtl 1915 81 13/16 » 13,9 t 30 octobre 1915.... 81 1/2 » 11.2 yc — 9 novembre 1915.. 80 1/2 » 15,2 °/c 30 novembre 1915. 79 7/16 » 16,38 % Les Américains accordent, d'an côté, les plus larges crédite aux puissances de l'En tente; de ('antres, ils font subir une diépré ciation de 16,30 % à la monnaie allemande. Ce simple rapprochement en dit long. Avant la guerne, te cours d» mark à New-York était de 95 à 97 cents poui d- marks. I ' D'autre pari, à la Bourse de Copenhague; , " le cours du mark s'est aibaissé à 70 ore .f jamais il n'était tombé sa bas. La vateur d« ia monnaie française, en revanche, a aug-meralé, vient die déclarer à un coiTCs>pon< danl, dte l'Exctaiige le docteur danois Lind. f bock. j. En Suisse, lies 110 marks valent actuelle-hienit 105 fr. 60, au lieu du oouirs norm.-r e. de 123 fr. 50. ISn juin derater-j le cours ébail encore die 113 francs. [" "" ———— 10 i — Londres, — Le gouvernement a ac- i cepté du colonel Hall Wafksr. le don à - l'Etat de sa fameuse écurie de courses es-; timée 200.000 livres sterling avant Ja guerre-1 — Bàle. — Le Berliner Tageblatt annon- - ce qu'en Altemagae presque toutes les ri-i vières navigables sont gelées, op. qui empêche Je transport des blessés par eau. Taisez-vous, léîiez-TOis! ■»OK ' ' LES CONSIGNES CONFIDENTIELLES DONNÉES A BRUXELLES AUX OFFICIERS ALLEMANDS... Un ds nos amis nous écrit de Belgique : « Lorsque des officiers allemands arrivent à Bruxelles, la « Kammandantur » fait remettre à chacun d'eux un pli confidentiel sur l'importance duquel leur attention est tout spécialement attirée. Ces enveloppes contiennent trois papiers différents : deux roses et un blanc. J'ai eu sous les yeux ces papiers, et j'y ai trouvé quelques recommandations intéressantes dont je vous livre ici la teneur. Un premier papier, portant la date du 27 octobre, — vous voyez que la communication est toute fraîche, — s'exprime ainsi : « Deutsche officiere haben durch ungezû-geltes Treiben und durch unwûrdiges Be-nehmen mit frauenzimrnern in offentlichen lokalen und auf den strassen von Brussîl in letzter zeit mehrfach aergernis erregt. « Es ist verstandlich wenn die aus schwre-ren kampfen an der front und aus kleinen unterkunftsorten hier einkehrenden offiziere die darbietungen der Grosstadt geniessen wollen. Der genuss darf aber nicht 'au-sai'ten.» Ein dieutscher offizier darf in keinen augenblick vergessen was er seinen Ehre und seinen deutschen namen schuldig ist. Er darf sich nicht. der missachting der feind-lichen bevolkerung aussetzen. Dièse ernste mahnung moge jeder beim Betreten von Brussel berfick sichtigen! » Sie gilf. auch allen personlichkeiten de-seeressefolges, die ahnlieh wie die offiziere bekleidit sind .Die uniform verpflichtet! » Je traduis a Des officiers allemands ont par |(ies actes déréglés et par une conduite sans dignité avec des filles, dans des locaux publics et dans les rues de Bruxelles, provoqué en ces derniers temps des scènes pénibles. ii On comprend que les officiers revenant ici des combats acharnés qui ont lieu au. front, ou bien aussi des petites localités où ils séjournaient désirent jouir des avantages que leur offre une grande ville, mais ce désir de récréation ne peut dégénérer en abus. » Les - officiers allemands ne peuvent en aucuîte circonstance oublier qu'ils sont responsables de l'honneur et du nom allem, id. Us ne peuvent s'exposer ù la. mésesljnn 1e la population ennemie. » J'espère que cet avertissement sérieusement donné sera pris en considération par les troupes qui arrivent à Bruxelles. Cet avertissement s'adresse à toutes les personnes qui sont à la suite de l'armée et qui portent l'uniforme comme les officiers. L'uniforme oblige. » C'est signé : von Sauberzweig. général-major, gouverneur de Bruxelles. Un ordre de garnison, en 20 articles, dit encore : « ...Article 17. — Le séjour dans le gouvernement général de Belgique est interdit aux parentes femmes des officiers, fonctionnaires, sous-officiers et soldats allemands. Art. 18. — Pour les achats, les maisons allemandes sont à préférer. Une liste do celles-ci est affichée à la gare. Art. 19. — Il est défendu de se promener dans les rues avec des dames du demi-monde et de se réunir avec elles dans les restaurants et les lieux publics. » Le troisième papier donne la liste des cabarets et maisons, interdites aux officiers Tous les bars leur sont interdits. Sont également défendus aux officiers : la rue Haute, la rue Blaes. les rues situées dans les environs des quartifirs militaires, celles situées à l'ouest et au nord du Palais de Justice et la rue Saint-Laurent. Ces rues « sind nicht zu betreten. » Lés officiers sont invités d'une manière toute spéciale à. surveiller leurs conversa-lions sur les plateformes des tramways, dans les cafés, an restaurant et dans les lieux publics. II leur est spécialement recommandé de ne pas s'entretenir de sujets d nfd,.p militaire et de la marche des opérations. » LAPAI lOLBUfflE »0<w L'INTERPELLATION SCHEIDEMAIYN Le député sooi'aUste Scheidemann, qui d'oiit iffi'terpeWer le charoce'liier au siujet de la paix a jpréludé à son dliscours par l'article qu il vient de publier dams le journal des ïsraeli'fces américains. « A la place du ehancefer, écrit-il, je durais à nos aidiv&rsaiire^ que nous n'avons pais voulu la guerre, mais que nous avons ete obligés de la foire pour la défense de notre pays. Nous n'avons pas intérêt à la commuer, étant donné que nous ne sommes pas partis pour naïe guerre de conquête Si no»; nous instaffions autour d'une table pour cherohar comment nous pour-riions en finir, notre gouvernement pourrait sans risque aucun proposer des négociations dte paix. Avec moi, des'mfflions d'\l-tomtods souhaitent .qu'il le fasse. » La Gazette de Voss reproduisant cet article, doute fort qu'il soit si facile de préparer le terrain pour las négociations. Suivant eile, M. Scheidemtann désire moins connaître les conditions de paix que manifester publiquement ses dispositions pour les négociations de paix. Les organes de droite iinsirbuent que le chancelier- doit refuser de répondre ; la Gazette île Colonne estime que le moment est mal choisi de iiar-ler de la paix, puisque les Alliés sont résolus à lutter juisqulau bout, et prédit une défaite à rintoppaîtateur. De son côlé. le Berliner Tageblatt avoue : « Le pemple allemand a raison de vouloir la paix, mais, malheureusement., hqs ^ • veïaastras font la souaxte ar-eiilèe. » 1,8 M Mil,liait te nés françaises s IL N'Y AURA PAS DE NOUVEAU I- GENERALISSIME DU FRONT FRANÇAIS M. Briand a déclaré à la Commission de l'armée que les nouvelles attributions du gé-Qt néralissime ont uniquement pour but d'éta-e_ blir l'unité de direction dans les opérations Jr militaires et une coordination plus étroite ^ entre le commandement de nos armées et les conseils techniques qui se tiennent entre5 les Alliés et et le Grand Quartier Général. s Le .président du Conseil a ajouté qu'il a~ n'était pas dans les intentions du gouverae-n" ment de donner un successeur au général :C1 Joffre dans le commandement de l'armée du Iront français. m — lu » Les Etats-Unis réclament le rappel i t des attachés militaire et naval S v, S allemands s »0« Vl (Ti ïn Washington, i décembre. — Officiel. — ^ re Les Etats-Unis ont réclamé le rappel des ,p în attachés militaire et naval allemands von i- Papen et Boy Ed, en raison de leur conduite ,rl rêipréhensible relativement aux affaires midi- e] îh taires et navales. (j re C'est une mesure que faisaient prévoir les a particularités révélées au cours du procès C d- de la Ham'burç-Amerika. Nos lecteurs trou- d ite veront plus loin les détails. Il était certain le » que si le jury rendait un verdict de culpabi- ri la té, le rappel des deux attachés allemands, fi' le- de Boy-Ed au moins, s'imposait. S re Une dépêche ultérieure dit : Washington, 4 décembre. — Les agisse- fr ments de l'attaché allemand Boy-Ed, au su- d jet de l'emploi abusif des passeports, et plus n 'f. récomment les révélations do Buenz, ont at- it tiré l'attention du gouvernement des Etats- in. IU" Unis. rr uê On dit au Département d'Etat, que le com- s, ;s- te Bernstorff a été averti de l'attitude du II ht gouvernement, mais que le fait n'a pas été n au. rendu public afin de lui donner le temps de \ dù communiquer avec son gouvernement. I.e q es comte Bernstorff aurait prévenu le gouver- p lé- mment allemand, mais aucune réponse, jus- d' is. quà ce jour, ne lui est parvenue. s< en £e sort Ses prisonniers 9e guerre autrichiens en Serbie llO't SOUS PRETEXTE DE REPRESAILLES, L'AUTRICHE PREPARE DE NOUVEAUX CRIMES On raconte toutes sortes d'histoires en Autriche-Hongrie, écrit le correspondant hongrois de la « Morning Post », au sujet du sort des quelques 50.000 prisonniers. Austro-Hongrois qui sont aux mains des Serbes. Ces histoires sont colportées principalement par ceux des prisonniers qui ont roussi à s'échapper pendant la retraite de l'arméé serbe et surtout lors de l'évacuation le Nish, où étaient établis. Klusieurs camps de concentration. On raconte couramment, à Vienne et à Budapest, que ces prisonniers ont été obligés de travailler dans des conditions incroyables, qu'ils n'avaient ni chaussures, ni vêtements suffisants pour se protéger contre le froid, et qu'ils ne recevaient qu'une nourriture insuffisante ; on ajoute que dans les premières semaines de leur captivité, 20.000 d'entre eux sont morts du typnus. Les Serbes faite prisonniers dans les ré,-cents combats, surtout les officiers, ont té interrogés à ce sujet par les Etaf-Maiors autrichiens. Tout en faisant les réserves qu'on comprend sur les bruits qui viennent d'être rapportés, ils ont attiré l'attention sur les conditions difficiles dans lesquelles s î débat la Serbie : l'armée entière est en retraite, la population se retire également vers les montagnes de l'Albanie et du Monténégro et vers le territoire grec ; des soldats serbes et des réfugiés meurent chaque jour de maladie, de misère et de faim ; dans ces conditions, on est très excusable de ne pas songer en ordre principal au confort des prisonniers 11 parait que le gouvernement autrichien a décidé-néanmoins d'exercer des représailles ; jusqu'à présent le régime des prisonniers de guerre serbes n'a pas changé, mais en Serbie même les Autrichiens arrêtent de nombreux civils, et l'on croit qu'ils se proposent de les assassiner si les enquêtes qu'ils poursuivent sur le traitement de prisonniers de guerre des Serbes ne donnent pas des résultats satisfaisants au gré de c^s bourreaux. Ce sera leur suprême lâcheté envers les malheureux serbes, mais heure viendra qui tout paiera. (7 il I . i , . * i Un concert de charité à Londres La société d'assistance aux artistes et musiciens Anglais et Alliés organise à Londres un concert qui aura, lieu, grâce à la généreuse autorisation de Lady Llangattock, le 7 décembre, à 3 heures, South lodge, Rutland Gâte, Knights-bridge.S. A. R. la princesse Louise, Duchesse d'Argvll. Présidente, a bien voulu promettre d'y assister. Le programme, de haute tenue musicale, réunit les noms appréciés de M. A. Weber-Delacre. cantatrice, Miss Peppercorn, violoniste, Miss Marjorie Hayward, pianiste, Miss Peggy Sheriden, cantatrice ot Campbell Mac Innis ; ce dernier a bien voulu offrir, au Comité san concours gracieux.Ce concert sera le septième donné par la Société qui a déjà rendu tant de services aux artistes en ces temps difficiles. Le concours d'un pulbic bienveillant ne lui a jamais manqué jusqu'à présent. Le concert commencera à 3 heures précises. Le thé sera servi à 4 h. 30. — Des invitations à 5 shillings peuvent être obtenues au secrétariat, 29 Hans Place, S. W. LA SITUATION MILITAIRE Manastir a succombé. L'événement est d'importance, car, si la ville est pauvre, elle forme le oentre d'unie étoile de rouîtes et elle est tête-de-Itgne d'une voie ferrée qui même à Satomique." Monastir est dans une plaine, à 12 MJiomètires au nord db Ha frontière grecque, ce qui place la force bulgare qui l'occupe sur le flanc et les derrières des troupes franco-britanniques. Heureusement pour celles-ci, elles sont retranchées en plein massif montagneux, et pour pénétrer de la plaine die Morîaisti'r dans œ massif, il b faut franqhii- des cote de 1,400 mètres d'aï- S tiiiurle par die mauvais chemins qui ne sont s te plus souvent que des pistes. Nous ne savons rien die précis sur lia ligne de rètraite h suivie par les troupes du colonel serlie Vassftch, qui défendirent e:vec tant d'opi-niiàlinelé tes approches de Monastir. Certai- 1 nés dépêches nous les .montrent en route vers l'ouest, dans la direction de Resen, au nord du lac Prespa : d'autres informations nous donnent plutôt à croire qu'elles I vont tenter de raBèer le général Sorrai-1 et s qu'elles marchent donc vers l'Est. A la vé- c rité, il est b.ion possible que «es troupes, e iprésqiue aiœui'iéies è. la l'ronti&re grecque, r ont dil se diviser et tentent d'échapper à leurs poursuivants par tous les chemins é encore libres. De tout quoi il résulte que i dBsomiiafc S'aimée fnanicoV'britamriiqiue est c seule pour recevoir l'assaut en Macédoine. 1 Cette armée a-t-elle assez de fils barbelés, c de trachées, de mitrailleuses et d'artillerie c lourde pour organiser- sur le Vardar une région fortifiée à la mode de la région forti- c fiée de la Meuse à Verdun que lie général Sarrail connaît bien, puisqu'il y tant les Allemands en échec pendant de longs mois? Espérons-le, car la' retraite de l'armée frrcunco4>rita,unique serait un événement , d'une extrême gravité : le territoire grec 1 n'est point, ein effet, un, territoire ami, Sa-lanique n'est pas encore couvert par une l*g.n«; de retranchements, et un embarquement hâtif de toute une armée dans ce port serait une entreprise des plus risquée. * Il faut donc à tout prix, pour empêcher ia ; ruée de toutes les farces de l'ennemi sur le Vanter et la Tcherna, que l'armée serbe qui refluie :en Albanie soit ravtitaffllée au plus tôt, que l'intervention ftalienne se pro- i duise et que l'armée russe de Bessarabie sorte de ses cantonnements. L'hiver est heureusement pour nous. Il i permet aux Russes de se réorganiser et il • entrave l'offiensivé de l'ennemi dams les i Balkans. Il ne nous est défavorable que sur i l'Isonao ; mais, malgré l'intérêt de ce front, 1 utne victoire n'.aurait là. momentanément, i tjuiima vatour morafe (dont tes fruits ne 1 pourraient élue cueillis qjuie dans un avenir i plus ou moins proche. : Paul Crokaert. L'emrit è la yictoire n<>«, L'EMISSION DES NOUVELLES RENTES 5 0/0 AURA LIEU JUSQU'AU 15 DECEMBRE • LE TAUX EST FIXE A 88 FRANCS t En vertu des décrets autorisant le minis-tre des Finances à procéder par voie de souscription publique à l'émission de rentes i J %!r l6®dites rentes seront émises au taux de 8.8 francs par francs de rente. , Il no sera pas inscrit de rente 5 % pour * une somme inférieure à 5 francs de rente Ces rentes porteront jouissance à partir 1 du 16 novembre 1915, et les arrérages en seront payables aux époques des 1G février, 16 mai, 16 août et 16 novembre de chaque année. ' Est fixée à la somme de 22 francs par franc de rente, soit 66 francs par titre de 3 % de rente, coupon du 1" janvier 1916 détaché le taux d'évaluation des rentes 3 % perpétuelles qui sont admises pour la libération du tiers au maximum des souscriptions. La remise matérielle des titres de rente î % aura lieu à une date qui sera fixée par le ministre des finances. Les titres de l'emprunt 5 % seront, au gré des souscripteurs, au porteur, nominatifs ou mixtes. Les bons de la défense nationale de 100 fr. et au-dessus ne seront admis pour la libération des souscriptions à l'emprunt que s'ils ont été souscrits avant le 20 novembre 1915. L'émission des obligations de 1a. défense 1 nationale sera suspendue à partir de la même date. La souscription publique sera ouverte jusqu'au 11 décembre prochain. Les souscriptiohs pourront être libérées en quatre termes, à savoir par' 5 francs de rente : Premier terme : le jour de la souscription 10 fr. Deuxième terme : lors de la délivrance des certificats provisoires à partir du 15 janyier 1910 26 >i Troisième terme : le 15 février 1916 26 » Quatrième terme : le 15 mars 1916 26 » Total 88 fr. Les versements des 2«, 3" et 4" termes seront. reçus dans un délai de quinzaine après leur échéance, c'est-à-dire au plus tard les 31 janvier, 28 février et 31 mars 1916. Ils se feront chacun en une seule fois. Au taux d'émission de 88 francs, le nouveau titre de rente de 5 % sera productif d'intérêt à 5>68 %. i LA CRIMINALITE AUGMENTE < PARMI LA JEUNESSE ALLEMANDE De la Gazette de Cologne : « La criminalité parmi la jeunesse, dans e î district industriel, a augmenté dans des t ■roportions extraordinaires et • inquiétan- • as. Ainsi, pour un seul tribunal régional, i ; nombre des condamnations die jeunes J ens prononcées par les chambres corres- 1 miirtlos s'est élevé de 58 en 1913, à 183 " n 1914, efci à 256 dans les dix oremàers c nois de l'année 1915. e Cas chiffres indiquent, que la surveillance t. e la jeunesse est de plus ein plus négligée F t cela de façon véritablement effrayante. » e DERNIÈRE BEDBE « n&t Communiqué officiel français ■ !>0« Paris, 4 décembre, 15 Itemes. Nuit relativement calme. Quelques obus de gros calibre sont tonis bés à l'est de Gremy et dans la région de Sapigneul. Nous avons lait sauter avec succès une mine près de Vauqvx>is. La pluie torrentieUe gène le tir de iartit-terie.LE BRILLANT SUCCES DE L'EMPRUNT CANADIEN Ottowa, 4 décembre. — Le ministre de9 Finances a fait savoir que le gouvernement avait décidé d'élever le chiffre de l'emprunt de 50 à 100 millions de dollars, acceptant ainsi tout le surplus des souscriptions, moins 6 millions de dollars. Cinquante millions serviront à lever ©t, ài équiper les troupes canadiennes comme il a été précédemment décidé, le restant sera consacré à la constitution d'un crédit pour le Trésor impérial, afin de permettre 1'aebai de munitions au Canada et d'amener une détente, du change. Toutes les souscriptions jusqu'à 50,000 dollars sont acceptées entièrement. Sauveteurs récompensés Urne médaille de sauvetage de 1" classé en argent à M. Ryez (Raoul-Aifred-Sylvaiiv Edgar); capitaine du navire-hôpital belge Stad-Antwerpen, et une médaille de sauvetage en bronze à MM. de Connimick (Emito. Auguste), matetot; Depaep (Léopold-André-Ferdinand),matelot, et Boddàert (Théod«xr&-Martinus), maître d'hôtel du nevire-hôp'tal belge Stùd-Antvjerpen, pour recanuattre le dévouement dont ils ont fa:t prouve en portant secours à deux marins franc-:s du canot V Idéale, du Tréport, mawf- s te 29 septembre 1915, au no>nd de: jetées dç Dieppe. 9 propos de la terreur en Belgique LA PRESSE EMBOCHEE : SON AVILISSEMENT : LES RESPONSABILITES.Un de nos amis récemment venu de Bet* gkque nous adresse ces quelques pages qui mettent en relief la besogne néfaste accom-plie là-bas par quelques misérables ; De tous temps, le sang des martyrs a été une source féconde de nouveaux sacrifices et de généreux dévouements. Il en est de même maintenant qu'à l'époque des antiques et cruelles persécutions contre le cirris-tiamsme et c'est ce que constate pour l'Angleterre M. Henri Lavedan, lorsqu'en terminant la page émouvante qu'il a consacrée, dans 1 « Illustration » du 6 novembre, h a 1 assassinat de Miss Cavell, il écrit : u El pour une poignée de soldats que voulait de son vivant taire évader la noble femme, cest à present des milliers et des milliers de vengeurs que morte elle enrôle. » Cela 11 est pas moins vrai pour la Belgiou» ou la persécution continue et s'amplifie où les perquisitions, les arrestations et, hélas nmHmi tmeurtres de nos concitoyens, s« multiplient, sans arrêter les Betees dans leur œuvre de défense nationale, dans les entreprises qu'ils créent pour donner à leur* oonci^yens le réconfort matériel ou morij du3temt^'n' P'^!f qUe jamais 1<ffl Be4-temtoi-re occupé continuent à « pao- -™c^fVeCJeUX que ,es Allemands leorT comme leurs ennemis, c'est-à-dire ^5® Irères qui luttent ici pour sauva- "eil™ rtienl ™ 168 mœl-s le, ?Hlg rïes martyrs crie aussi van» t,eance et lorsque l'heure du règlement des tomptes aura sonné, il importera de citer devant le tribunail du droit tous ceux ira» doivent supporter la responsabilité des ari-mes commis. Or, parmi ces agents respon-sables, il en est d'autres (jue ceux qui ordonnent ou exécutenl toutes les vilenies : il en est qui S en rendent solidaires en se faisan! ■es va.ets des bourreaux, en approuvant on en provoquant même lœ mesures de iv gueur prises contre les Belges. Lee natio naux qui 6e rattachent à cette dernière catégorie sont heureusement très rares, mais il est bon de signaler dès maintenant ces exceptions à l'approche des exilés. *** Nous voulons surtout parier de la presse embochée. Parmi les journaux qui paraissent en Belgique soui la censure allemande il n'en est aucun de digne. c«ta w» s<i» dire! Mais il en est qui feignent de * limiter a dé pures informations, tels le u Quotidien « et « L'Rcho de la Presse » : il en «t qœ «ont ouvertement boches, tel n Le BnanOn» . ei, en ce qui les concerne, on <m»t » gvio » «u tenir. Mais il en est un qui « Utfi i notre pays l'injure de s'intituler » La R'ig-Kpw n et qui cause d'autant plus de mal qu'en ai

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This item is a publication of the title Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique belonging to the category Katholieke pers, published in Bruxelles from 1895 to 1940.

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