Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique

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20 February 1918
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s.n. 1918, 20 February. Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique. Seen on 20 April 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/cn6xw48s6g/
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LE XX SIECLE PARIS 3, Place des Deux-Écus, 3 Téléphone i Central 33-Oâ « • PUBLICITÉ S'adresser à l'Administration - du Journal ~~ MU A a_l V iliJJJL XUiW. ■ ■ —" LE HAVRE 26lcr, Rue de la Bourse, 28Vf Téléphone g 65 Belge ABONNEMENTS . France 2 fr. 50 par mois — 7 fr. 50 par trimestre Angleterre .. 2 sh. 6 d. par mois — " .. 7 sh. 6jd. par trim» Autres pays. 3 fr. par mois -— . 9 fr. nar trimestra QUOTIDIEN BELGE Directeur : Fernand NEURAY i :— — e maujmM n 'i"i ' i niHMiiii ■ iiiinwii'wiwa^iwwrw L'Allemagne Mière de lÂotrichc par Jacques BAINVILLE . Si la situation, infiniment complet et grave, dans laquelle se trouve l'Autr che, pouvait être résumée par un© foi mule unique, nous dirions qu'apH avoir tiré de l'alliance allemande toi) ie profits qu'elle pouvait en espérer, 1 monarchie austro-hongroise en est a; rivée au quart d'heure de Rabelais. C n'est pas pour r/ien que l'Allemagne h a rendu tant de services. Elle veut êti payée do tout ce qu'elle a fait pour so alliée. Comme dans l'histoire da M< phistophélès et de Faust, le diable ï) lâche pas sa proie. Après l'écroulement de la puissant russe, après le désastre italien de C; poretto, l'Autriche a pu sé dire : « L guerre est finie pour moi ». Mais si 1 guerre était finie pour l'Autriche, elle r l'était pas pour l'Allemagne. Et l'Ail magne a maintenu son étreinte s?Ur l'Ai triche. Elle lui dit : « Marche, ma chê », quand l'Autriche n'a plus env* do marcher, quand elle n'a même pli dé raisons de marcher. L'Autricjhe se trouve contrainte d continuer la lutte pour des intérêts ne sont pas les siens, pour des intére purement allemands. On ne peut mên plus dire qu'elle se bat pour faire re pêcter^ l'intégrité de l'Empire d( Habsbourg. A Washington, ù Londre h Rome, on a répété que le démembr ment de l'Autriche-Hongrie n'était p< un dos buts de guerre de l'Entente. Si l'Autriche doit faire, dans un int rêt qui n'est pas le sien, de nouveau sacrifices, si elle doit mécontenter si populations avides de paix, c'est pari que l'Allemagne s'entête. C'est pari que l'Allemagne ne veut pas accorder i'Ouest les justes réparations que d mandent les Alliés. C'est parce qu'el veut à l'ôst des annexions. Ni à l'Est i b l'Ouest, l'Autriche, trop heureu d'être sauvée, ne veut rien pour se compte. Si elle est incapable de secouer joug de son alliance, elle risque toi simplement de tomber de Charybde c Soyila. Elle n'aura échappé à la doub menace italienne et russe que pour vo cette sécurité fraîchement et difficil ment acquise remise en question p; l'aggravation de sa crise intérieure a: tant que par le réveil des périls ext rieurs. ' » • * 6 Les diplomates du Ballplalz doivei s'apercevoir aujourd'hui qu'ils ont é trompés par oéuS de la Wilhelmstrass A BreSt-Litovsk, le comte Czernin a é la dupe de M. de Kuhlmaim. Les a clamations qui ont salué le ministre ai inchien à son retour à Vienne ne serûi pas de longue durée. Gomment l'Autriche a-t-elle jamais y croire sérieusement que les Aliemam avaient conquis la Pologne russe poi lui en faire cadeau ? Voilà au moii rîefux ans flue l'on promet aux Hat bourg se royaume de Pologne dont réalisation est sans cessé différée. L'A triche aui'a joué dans cette affaire i rôle piteux. Ainsi fait-on marcher l'ai par l'appât do la carotte fixée rleva ses yeux et qui se déplace avec lui. Pour •l'Allemagne, la Pologne et l'i dépendance polonaise n'ont jamais ê qu une monnaie d'échange. À Brest-l •tovsk, des provinces de la Pologne hi torique ont été intentionnellement saci iiées à l'Ukraine. Et de deux choe l'une : ou le comte Czernin ,en donnai les mains à cette combinaison, n'en pas compris l'importance, ou bien il cédé aux menaces de l'état-major pi® sien et il a fait prouve de faiblesse. Car, en agrandissont, l'Ukraine c terres pojpnaises, l'Allemagne obtiei deux résultats. • Le premier est d'affaiblir et d'ence cler le futur Etat polonais qu'elle exèc et qu'elle redoute d'avance. S'il 'éta ïort, il ne manquerait pas d'exercer ur attraction sur "la Posnanie. Amflui flanqué d'une Lituanie et d'une Ukrair hostiles, il ne sera plus dangereux. Mais il sera indigné contre les dev Empires qui l'auront trahi. Déjà vieille fidélité des Polonais d'Autrid pour la dynastie des Habsbourg éta bien affaiblie. Après la paix avi l'Ukraine, ce loyalisme n'est plus qu'u souvenir. Voilà les Polonais rejetés dai l'opposition avec les Tchèques et 1< Slaves du Sud. La. vie parlementaire d vient impossible. Le gouvernement trouve en face de difficultés inextric bles... Croit-on que l'Allemagne s'inquiè de voir les problèmes intérieurs s'aggr ver chez son alliée ? Pas du tout : el s'en applaudit. Elle favorise ce déjo rire, parce qu'ello se regarde comn l'héritière de la succession d'Autrich v S * Charles 1" et son "entourage se re tient compte de cette vérité évidente qi je salut de l'Empire se trouve dans l'a •««amie des peuples austro-hongrois "Nous sommes ï d'abord des Bdges" ' ECRIT LE peintre FLAMAND emile glau£ Vcxici une lettre qui se passe de tout commentaire. Elle a été adressée de Londres par le grand peintre Emile Claus à notre e confrère Louis Piérard qui l'a publiée dans _ le « Petit Journal » du 16 février : • .« Nous sommes d'abord, des Belges, S écrit le grand artiste. Il est inouï de s penser que Venvahisseur qui a été le a bourreau de nos -parents, frères et sœurs, •- troupe des gens chez nous assez lâches e pour jouer le jeu infâme de faux ■pp.-ii riotes et aider les Allemands qui ne sè-e ment que haine el discorde en Belgique. n Protestons de' toutes nos forces contre j. les meneurs de cette néfaste campagne. e Vous verre qu'après la guerre, Flamands el Wallons feront bon ménage ; e nous n'avons pas besoin d'autrui pour l- régler la situation. La rude épreuve a commune a scellé pour toujours l'union a dei deux races. » e Combien .cette conviction n'est-elle pas 5- encore fortifiée par l'admirable spectacle i- que noois donhé en ce moinont la Belgique 1 » Un nouveau quotidien l LA MM BELGE i6 Journal d'union nationale S- « pmtiri prochainement à Pari? t Li S m ïitlê Mi x — î® Le général Léman quittera. Paris ce soir, ; se rendant dans le -Midi pour'y prendre un :0 peu de repos. 11 s'embarquera à la gare de a Lyon à 8 heures. Le héius de Liège a de-3- mandé que ce départ ne Soit l'occasion le d'aucun* manifestation. li Le général n'a pu, durait son séjour à je Paris, se soustraire à d'innombrables ma-„ nifestations de sympathie et d'admiration. L'une des plus émouvantes a été la visite qu'a faite a l'illustre soldat, le conseil gé-'e itérai d administration de la Société des il Vétérans français des armées de terre et n de mer 1870-71. le' En présentant ses collègues au. général, ir M. 5. Sansbœul', président, a prononcé une patriotique allocution dans laquelle il a ir salué au nom de la Society des Vétérans <. le premier hères de la granfte guerre ». 11 a rappelé que c est grâce à sa belle dé-fense.que la mobilisation des armées françaises a pu s'accomplir et il a exprimé le vœu que la lière devise des Vétérans < Oublier ?... jamais I » devînt celle de la Belji-'Ç que et de toutes lts nations alliées, té Le général, qui s est montré très sensible 3. à la démarche des Vétérarts, a répondu ié qu'il faisait sienne le(ur devisa et que la Belgique il oublierait'jamais les services j. qu^' la Franco lui a rendus et lui rend chu-.1 que jour. Mlle Léman, fill'e du général, assist ât à cette cordiale réception. Une gerbe de 'U fleurs aux couleurs franco-belges iui a >'tô ls remise au nom des Vétérans. s- dans 1© fédéralisme. Il n'y a pas deux la sol il lions, il n'y a que celle-là. 1- Or, qui s'y opposé ? Qui a fait échouer m jusqu'ici toutes las combinaisons auto- ie nomistes et fédérales ? Qui a jeté les il Slaves dans une opposition acharnée 1 Qui favorise le désordre et la décompo- > sition interne ? Les part# allemands et te magyars, par leur refus obstiné d'ac- ii- corder la moindre concession aux au-s- très races do l'Empire. 'i- Ces partis sont encouragés, soutenus ïs et excités par l'Allemagne elle-même it Si l'Allemagne voulait sincèrement le a bien de l'Autriche, elle l'aiderait à trou a ver un modus vivendi, elle l'aiderait à s- se réorganiser. Loiji de là elle l'en em pêche. le L'Allemagne -attise le conflit des naît tionalités dans l'Empire des Habsbourg, Elle se présente déjà comme la protec-r- trice des Allemands d'Autriche et des •e Hongrois. Elle les attire à elle sous, pré-it texte qu'elle seule sera capable do les ie défendre contre les' Slaves. Les Tchè-3, ques demandent leur indépendance avec le une énergie qui va croissant. Contre leur mouvement, l'Allemagne en dresse un x autre. Elle prend le parti des deux mil-a iions d'Allemands qui vivent en Bohê-ie me et qui ne seront pas abandonnés par it leur mère, la grande Germania. ïc Ainsi l'Allemagne favorise un Los vor: n Œstérreich renouvelé du Los von Rom. ïs Loin do s'opposer à la désagrégation de is l'Autriche, elle est certaine'd'en être la e- bénéficiaire, comptant pour rien les ;e petits Etats slaves qui pourraient se for i- mer à la place du vieil Empire, et ayant solidement assis son influence tout le te long du Danube jusqu'au-delà do Bu-dapest.-le Lo socialiste allemand Engels a prédit r- que l'Autriche se dissoudrait d'elle-mê-îe mo quand la révolution russe'serait ac-e. complie. L'Allemagne prend ses mesures en vue de cette dissolution. Pour ne pas être surprise par l'événement, n- elle le provoque. Charles I"' n'a 'plus de ie temps à perdre s'il veut sauver son Em-u- pire. et • Jataues BAINVILLE. uirecicur ; jp a ncairu u i . t 1 ■ h reprise les fiostilHés senio-riisses —c><& ■ ■ - L'Autriche n'intervient pas et l'ÂSlemagne opère seule contre les bolcheviks Suivant son habitude, l'état-major,allemand est passé immédiatement aux actes, après la dénonciation de l'armistice rus3C. Pour la première fois depuis deux mois. Berlin publie un communiqué sur les )pé-rations du front oriental. On le lira plus loin. L'armée allemande veut étendre l'occupation des provinces baltiques et ainsi cou-peir les communications entre Petrograde et l'Ukraine;'c'e&t isoler les bolcheviks opérant contre la Rada, et empêcher les transports vers Petrograde, des réserves alimentaires du Sud; l'Allemagne aurait ainsi îe double avantagé d'affamer les maxlmalis-tes et de se ravitailler elle-même. On présente les opérations comme difficiles en cette sadson dans l'immensité du. btépDe russe. C'est vrai mais, avec l'industrialisation actuelle de la guerre, ces difficultés techniqfUies sont parfaitement surmontâmes, . à condition biêm entendu Cfue les armées ne rencontrent aucune opiposi-tion; les transports d'une armée modetrne sont surtout alourdis par les énormes quantités, de munitions exigées par une artillerie toujours plus pesante. Il n'v a pas à prévoir grande consommation %'o-bus, ni l'utilisation d'une artillerie, mêim>e légère : il n'y a plus d'armée russe, HLn-denbu.rg n'aura somme toute à diriger que des grandes manœuvres.' Pouf justifier leur intervention, les Allc-niands se sont fait adresser une demande de secours et par la Rada ukrainienne et par les barons baltes. Sur qui donc s'appuie ce singulier gouvernement de la Rada, incapable de se maintenir dans un peuple de 40 millions d'habitants sans l'appui .les baïonnettes étrangères ? Quant, aux baroii"! -baltes, ils se disent maltraités par les bolcheviks. Il ne peut être question, pour l'Allemagne, de parler ici d'une ir.texventio: en faveur d'une population opprimée, puisqu'il n'y a que quelques douzaines de no bles en cause. Admirons simplement tr justifica^on trouvée : C'est la « Norddeul sche Zeitung » qui nous la donne en termes da.rfs son numéro du 17 février : « Si le gouvernement allemand n'intervient pas immédiatement, un pays, iui, depuis sept cents ans. a profité de la culture allemande, va être abandonné à l'anarchie complète, y. # Avoir profité de la kultur, c'est donc avoir -contracté f obligation de se soumettre à l'oppression allemande. Le fait intérêts sont, c'est l'abstentior de l'Autriche, à qui Le geste magnifique de = a £our d's: pel de Bruxelles Piteuses explications allemandes Amsterâam, 19 «février. La version offici<?U« suivante de# récents événements arrivés à Bruxelles vient de parvenir ici, de Bruxelles (?) vi:i Berlin : Bruxtellês, 11 février. — A la suite d'un orrêt. de la Cour d'Appel, les au-torites judJ-etslreS de Bruxelles è.rretèrent deux nwm-htes du Conseil des Flandires, sous ) inculpa, (ion d'être imnlloues dans une agitation poli-. I.ioin avant, your but l'indépendance de lo Ftendire" Cette intervention qu.;. dans le pays lui-même,, n'a que la Portée d'une maiu.va.tfe plaisanterie, et qui peut. difficilement et*o I oonsddcrée aatrament hors du pays, est légalement iûjiusufié® et a simplement lo caractère d'une démonstration politique. L® Gou-\ern»v,a- général a, on cunsiquence,. ordonné la mise en libeïtô immédiate des deux personne arrêtées et a interdit toute Mpcedy» criminelle ultérieure contre eux »is des quatre présidents de la Cour, d ApiW furent mis tn état d arrestation et déportes en Allemagne.Le Telegraof d'aujourd'hui publie une nouvelle, et longue liste dos conseils communaux belges qui ont protesté contre tout projet de proclamation de 1 indépendance des Flandres. - -VVWW- - • * Les Tchèques appuient les Polonais l'al'triohs a proclamé uetat de siege en boheme et en qalicle Prague, 19 février. Un télégramme de Berne h l'« Idea zionale » laisse entendre que des événements sérieux doivent se produire actuelle-, ment en Bolrème et en Galicic. L'état de siège aurait été proclamé dans ces deux provinces autrichiennes et des troupes y seraient envoyées pour maintenir l'ordre. . , Partout, les travaux seraient suspendus et 'es établissements militaires fermés. . Les archives de Prague auraient été transportées à Vienne. •WWW - " !i SUEDE ET US ILES ILill des troupes suedosses seraient °arties pour retablir l'ohdre dans les iles Stockholm, 19 février. (Officitl.) Un brise-glace et lo vapeur » Hieûida.1 » sont partis pour^le» tirs d Aland avec des forces de la garde militaire. Le départ pour Mttoiityluoto de la troisième expédition de. rapatriement des Scaridlnaves est ajourné. L'éahange de coups de feu sur les 'les d'Aland a cessé. » /v- cependant, on avait r<?servé l'intervention en Ukraine. La Double Monarchie a, de plus en plus, une tendance à tirer son épingle du jeu de la guerre; on doit en concevoir quelque amertume à Berlin. PERCY. le communiqué offîcîel allemand annoncé la reprîse # des operations Berlin, 18 février. (Officiel.) Sur le front 'grand-russien, les hostilités ont recommencé aujourd'hui à midi. La Dwina a été atteinte dans une avance sur D-vinslv. Appelées à l'aide par l'Ukraine, dans son dur combat contre les grands-russiens, nos troupes ont commencé à avancer sur Kowei. trotsky demande a l'autriche de se prononcer Berne, 19 février. Le commissaire du peuple aux affaires étrangères, Trotsky, vient d'adresser par s:vns fil au comte Czernin, ministre des*affaires étrangères d'Autriche-Hongrie, un message lui demandant &i le gouvernement austro-hongrois se considère également en état de guerre avec la Russie. la rada ukranienne a ratifié la paix DE brest-litovsk Amsterdam, 18 février. On mantle de Vienne que M, SalnhnyaJc, rçiembre de la Rada ukrainienne, qui est arrivé à Vienne avec le comte Czernin, déclare que la Rada se prononça en faveur de !a conclusion immédiate de la paix, par 40 voix contre 1 et 20 abstentions. c lsnïne ferait appel a scalscsne? Zurich, 19 février. Suivait la » National Zeitung », les commissaires du peuple prennent en ce moment des mesures en vue de La reprise îles hostilités avec l'Allemagne. Lcnine aurait l'intention de s'entendre avec Kalédine. De son côté, Krilonko publie.un appel dans lequel il demande que les anciens généraux nir.sijs se mettent à la disposition de l'armée. — (Information.) [Cette nonivoillô dément implicitement le suicide de Kalédine.] Une détente dans la crise anglaise Sir William Roberlson accepte loyalement un poste nouveau Comme le XX* Sièch l'annonçait hier en dernière heure, Sir William Robertson, on soldat loyal, a accepté sa désignation au commandeimsait de la région Est de l'Angleterre. Il quitte donc 1 l'état-major général de l'armée, où déjà le général Wilson, ci-dèvant représentant militaire de la Grande-Bretagne à Versa-illes, a pris ses foncions nouvelles d:e chef d'état-major impé-r i al. L'incident est donc clos en ce qui touche aux questions de personnes Reste le'côté politique et général du conflit. M. Lloyd George, souffrant, n'a pu encore donner aux Communes les explications attendues. M. Bonar Law a annoncé (jue le premier ministre espérait être en ctat do venir exposer ses vues à Westminster, mardi. Un des journaux de lord Northcliffe, le nouveau directeur de la propagande chez l'ennemi, le Dailij publie dans sun édition de Paris un télégramme rassurant diont voici le passage le' plus significatif : L'on a le sentiment très net, dans le mondie politique, que la Chambre 'des Communes approuvera les changements dans Le haut haut oommiand&nient britafltMqiue et- que lo majorité de ses membres n'autorisera aucùne dispute pel': tmeUe, mais soutiendra le premier ministre dans son effort pour obtenir l'unité de politique avec nos allies dans la condutte de la guerre. L'opposition a donné depuis trois ans trop de preuves do son patriotisme écla.iré, peur que nous puissions attendre d'elle autre chose qu'une attitude conciliante et vraimeift nationale. JPERCY. VVWW— — L'sîiatio:: argiaise dans les Flandres zee3rucqe et 0rugïs • ont ete bombardés Londres, 30 févriar. L'Amirauté annogça que, durant la nuit ^u 17 au 18 février, une escadrille navale a exécuté des raids de bombardement sur ■e. môle et les docks de Zeebrug'ge ainsi que sur les docks die Bruges. Plusieurs tonnes d'explosifs ont été lancées. On a pu observer que des bombas éïaient tombées le long des hangars de sous-rnarins et daïis le voisinage dos écluses et (fts quais. Dans la matinée du 18 février, l'aérodrome oniieml de Varsenaerc a «é.-ïtta-. que; plusieurs de nos projectiles ont atteint, les hangars et les abri's. A.Û côurs de nos patrouilles offensives, trots appareils ennemis ont été détruits; tous les nôtres sont rentrés indemnes. — (Radio.) j 'mm français •au pairioli» tt li éftcrvi'iiiÈ amant nos aiiiés p'il slupiTm uss eiiHcmis La presse française a été ^ofondéme émue de la .vigueur et de l'unanimité ci protestations soulevées en Belgique opp mée par les menées aktivistes. Nous avons été heureux de trouver (( Journal des Débats » (n® du 17 févrit sous la signature de M. Raoul Narsy, article qui pose très exactement le prob me allemand en même temps qu'il rend patriotisme belge un bel hommage : •Les manocuvïfôs .allemandes en Beligiq oc-cu'pée ciueirchent'vainement à rompre i'm nimité- de la#i-js;stanee du nobl>a pa; On n'aura pas plus ra.son du .pairious: belge par riin-rigiie qu'on no l'a ya briser r la i'orce. La teriWiSfve de diviser les sujets roi Albert en attisant entre eux d'anciens c t'érends et en affectant de vouloiir réali les revendications flamingantes ne pouv faire que des duit>es vc^rita.res. Personne s'est mépris «ur lès causes et sur les mobi de l'agitation « activiste », menée par < hdIAm$3 fi&ÙS an-!- n ;.is;îeinps i considéi'és par leurs agissements, et qui r taient que des agents occultes de la pol que allemande. Les Élel&Ns peuvent avoir ys ont des nroblèmes dont la soiut;on préoccupe ; ils entendent les régler entre e et J agent que ces problèmes les concerna séUls. A quelque parti, à quelque Catégo sociale qu ils appartiennent-, ils n'admettre là-dessa» aucuns ingérence et ne tolèreri pas qu'une main étrangère intervienne pc prescrire ou favoriser u.n changement qu conque dans leur statut, intérieur. De ce léaoluion nationale. l'Aî'cni;-. ■ fiût aujo-d'hui l'expérience et ses tentatives de di sion rencontrent un échec complet. Sa d nière machination avec la coinSylloité pseudo-gouvernement créé par le Conseil < V landros* -.i. --m : \ . cVun mou. ment populaire, aboutit partout à provoqi des protestations retentissantes, des martii tâtions indignées et un véritable soulèvern-de l'opinion. Cet état de choses que les d géants allemands n'avalent point prévu, pour effet de bou,'nverser leurs plans et de contraindre à se démasquer. ILs sont, en p sence«da l'effervescence générale, dans l'ol gation de couvrir les traîtres qui coopérai à lG'urrs desseins et de se substituer ou.vei ment a eux. Ils.v ont été contraints i rhitif'ii/.îé" ïl ptir res • inlttatr vigoureuses de la liaute magistrature be dont la conduite, en ces circonstances, a d'une dignit-'1 -d'une indépendance, d'i résolution admira bles. Et notre distingué confrère conclut tj « l'Allemagne a abouti par sa politique fourbe violence, à déchaîner contré elle u hostilité plus implacable, un pursaut patriotisme devenu plus ombrageux et p! irréductible encore. » Dans l'« Œuvre » du 16 février, M. Hei Lorin .a, lui aussi, exalté « l'énergie vr ment admirable » du patriotisme belge. Nous ne ferons pas à nos alliés de Belgiq écrit M. Lorrain, l'injure (îe nous étonner leur courage et de leur persévérance, ce s vertus auxquelles ils nous ont habitués puis le commencement de la guieirre et qui i sernent de diurahles sympathies entre eux noue. Relevons plutôt ces incidents corn dfcs sympômets de l'inquiétudie qui pousse dirigeante allemands à exaspérer partout 1> tjtannie. — vt/wvir m FROHT_FfUNÇAlS J4 heures Actions d'artillerie violentes, ait cours la nuit, dans la reyion au Sud de la fo de Saint'Gobain, dans le secteur &e C ha gnon et au Nord-^Ouest de Bezonv&ux. Rien à fignoler ailleurs. 23 heures Rien à signaler en dehors d'une as grande activité d'artillerie en. Champag et sur la rive droite dè la Meuse. Aviation Day.s les journées des 16» 17 et 18 fêvri nos pilotes ont abattu ou gravement dommagê, au cours de nombreux combc dix-huit appareils allemands. En outre, ballon captif ennemi a été incendié. Dans la journée c#r. 18, et dans la, n suivante, nos escadrHies de bombardent ont lancé seize mille kilos d'explosifs i des objectifs ennemis, notamment sur qares ae MetiiSablons, Forbach, Bcnsdc les d<iptits d'Ensish&im. où un violent candie s'est déclaré, ainsi que sur div terrains d'aviation. —— 'WWW LÎP.E EN 2° PAGE : LA VIE MILITAIRE — www les travaux allemands • en belcioue Une' nouvelle ligne d'Aix ■ la ■ Chapelle à Brug Londres, 19 févriei Le correspondant du « Unies « à Amst dam télégraphie à son jourai&l que, suivi des voyageurs réeenunont i «venus d'A magne" en Hollande, les Allemands co truisant une nouvelle ligne ferrée à qua voies ffui ira presque en ligne droite d'.J la-Chapelle à Bruges. lis attachent à et ligne la plus haute "importance. . • Les vastes baraquements dont la co traction dans lo voisinage d'Aix a été eemment signalée sont dostinés i abri 100,000 prisonniers russes qui sont i ployês; u construire cette voie. Certains Allemands déclarent que la c clmuon d'une paix avec la Russie aut été déplorable pour l'Allemagne, pa qu'elle l aurait privée de deux millions travailleurs russes et qu'elle n'aurait : »u remplacer œtta main-d'œuvre ■ ■M—————— APRES LE CONGRES DE BELLEVILLE 8 PATRIES_P9RTI Nous pourrions demander à M. Vandér-velde, — sinon à M. Huysmans qui, depuis longtemps, s'est libéré da ces contingences — s'il a reçu mandat des socialistes belges es pour parler et agir comme il vient de la rj. faire. Le parti socialiste belge s'est prononcé à plusieurs reprises, et très énergi-,u -.«ment, contre la conférence de Sloc-;r\ k;:olm. La dernière de ses manifestations . ' à cet égard date du- mois d'août seulement, .i et elle est catégorique. M. Vanderveldo au-J rait-il reçu depuis lors un mandat 'tiffScent de celui qui lui avait été domné en mêma temps qu a M. De Brouckère ? Il serait in-u® téressant de le savoir. Quoi qu'il en soit, il y a une disciplina né supérieure à la discipline de parti, c'est la, iar discipline nationale, qui no permet pas A du une classe ou à un groupement quelcon-fua if- de citoyens de se substituer au gouverne-ment responsable pour discuter avec i'en-Jj" nemi des questions de guerre et de paix. les Les socialistes ne sont pas seuls à a,oie ies des principes et des intérêts. Imaginez iê- qu'un ministre catholique belge, collègue ;V de M. Vandervelde, s'en aille palabrer à 'r Paris ou ailleurs avec des catholiques fran.-leS cais, anglais, italiens pour déterminer les ux bases nécessaires d'une paix catholique ? >nt Imaginez que M. de Broqueville, par exem-rie pie, se mette à travailler au succès de eetta inJ fameuse conférence catholique intematio-nale de Zurich, à laquelle les efforts répé-gj tés d'Erzberger et de ses amis suisses n'ont ttë réussi à gagner aucun catholique de l'En-jr- tente ? Il pourrait cependant invoquer le vi- mirasre d'un retour de conscience allemand er- et chercher dans l'élection dfi Cciblence, du aue nous signalions hier, une preuve de« '.s sympathies des catholiques allemands pour lej une paix de conciliation... es- Le conseil national du parti socialiste 'nt. français a donc refusé d'enjoindre à . ses ri- députés de voter contre les crédits d« 1®Î guerre et c'est louable. Mais .'£• qui noua intéresse plus encore que cette aécisinn, " c'est la position prise au cours des débats >nt de ce concile par les représentants du soie. cialisme belge. Quelle a été l'attitude de Mil. Vander- • « tel velde et Camille Huysmans à l'égard de la été conférence socialiste internationale 7 M. ine Huvsmans, qui a mis une sourdine à ses appels, n'en invite pas moins les socialistes ue alliés à se prêter et • à se préparer à une de conférence de toute l'Internationale, y com-ne pris les Bocihes et les Austro-Boches. ^ Vaftdervelcte, lui, veut qu'on y mette plus^ dé formes ; sa tactique consiste à adresser d'abord un ultimatum aux socialistes dcB ...i En pires centraux, ultimatum pràilahle à la réunion da toute l'Internationale, qui lui parait plus possible qua jamais. Pa-trioto et internationaliste, soucieux d'ac-ae- corder cette eau avec ce feu, son discours de dimanohe laisse l'impression que, d'ac-rto. oord avcfc M. Huysmans « (Censuré) * « * 'u® Bref, M. Huysmans continue à grandes cji-. ' jambées, maif par des chemins de tra-vetse, sa marche vers la conférence socia' "" liste internationale. M. Vanderveldo, lui, s'y laisse traîner à regret, du pas tralnan# 0%hésitant de l'homme qui s'en déclarait, M il y a quelques mois enoore, l'adversaire résolu. Aucun catholiquo belge ne 6onge à jouer j. pareil jeu, parce que tous les catholiques yf, estiment qu'il n'appartient qu'au gouvsr-i. nt;ment du Roi de traiter et de trancher dos questions auxquelles est lié l'intérêt de la nation tout entière. Pour les catholiques, les libéraux et les socialistes conscients de leurs devoirs envers la Patrie, sc* le salut du pays est à ce prix. ne Serré autour de ses magistrats «t de mandataires, le peuple belge tout entier fortiJie en co moment l'unité nationale m . souft ran t tout poux empêcher i'snnemi da ' ta roSupro et de porter la moindre atteinte i " aux droits souverains de l'Etat belge. Ce n'est pas dans des réunions comme celles de Belleville que peut se décider la «question de savoir si les ouvriers doivent ou non continuer à défeindre leur patrié: contre la rué6 prussienne. Quelle dérision! l-, de parler à ce propos de politique de« pou-' / pies, alors que te peuple est dans les tru.n-chées et trouve les « kamaraden » ail» mands aux créneaux d'en face'!... Comment le mot de « Soviet » ne viendrait-il pas sous la plume quand on >-o«i — un Paul Faure acclamé par la révolutiam russe « qui continue et) qu'il faut, soutenir »... et accusé aussitôt de timidité pur un citoyen Rappoport qui lui reproche da • ne pas aller jusqu'au terme logique de ses principes ? Si nous on c»ovons le Journal dv Pck-pic, M. Vandewèldê n'a recueilli que ds maigres applaudissements au congrès de * * dimanche. Ne nous en étojmons pas. C'est le sort de tous les hommes qui se sacrifient 5 aux extrémistes. Ceux-ci ne lui saivent aucun gré da ses concessions : ils no songent, ne qu'à- s'irriter de ce qu'il n'aille pas assez w vite. Rappelons-nous Kéremsky. e — W/VAA ———'■■■ ' , s LA ROUMANIE FERAIT LA PA!x lie- —~ ns" LES NEGOCIATIONS COMMENOE-RAIENT VENDREDI A FOGSANI „ Zurich, 19 février. d'après un télégramme de Vienne à la ns- « Frankfurter Zeitung », les négociation# ré- de paix ehtre los Puissances Centrales et la ter P.oum.'iMo commenceront probablemont m- vendredi prochain. S'il en est ainsi, \t>a Kulilmann se rendra à Foscanl, à. la têtA on- des délégations représentant, les ï.mpiMa ait » îrauN. roe D'après cette mémo dépêche, l'Alleirta^na do et l'Autriche-IIongrie so borneront '-ana las doute à demander des avantages oconcm*-1 quee, — (Radio,) . e MERCREDI 20 FEVRIER 1918. Le NunléiPO : 10 centimes I QUATRIEME 'ANNE! — N" 2015

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This item is a publication of the title Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique belonging to the category Katholieke pers, published in Bruxelles from 1895 to 1940.

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