Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique

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s.n. 1916, 04 August. Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique. Seen on 19 April 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/fn10p0xv7w/
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réd uction & administration 23 le:r, me dt la Bourss — LE HAVBB TELEPHONE :n'64 BELGE BUREAUX A PARIS : ?•?; i'jû tfean-Jacques-Rousseau, 33 LOMDON OFFICE! 11. PANTON SÏREET Ls/cester Square, S. tV. Eimisw : fiilss SEJRiï RWWWVWM 10 cent, le ^î° Quotidien belge paraissant au Havre et à Paris ABONNEMENTS Franc# 2 fr. 50 pan mois » ...... 7 fr. 50 par u,mestra Angleterre.. 2 sh. 6 d. par mois » .. 7 sh. 6 d, par trimestro Autres pays. 3 fr. — par mois » . 9 fr. — par trimestre ^^UBLICITÉ S'adressÉpi'Administration dn Jouïn?.] Les petites annonces sont également reçue* à la Société Européenne ùfj Publicité, 10, rue de la Victoire, Panç. tut en a le mo.iopole pour Paris. »0«- • *3 cent, au front UNIIS A JAMAIS GOHTRE L'ENNEMI COMMUN M. Paul Desçhanel, président de la Chambre des députés, membre de VAcadémie française, président du Comité d'entente franco-belge placé sous le haut patronage 4a lui Albert et du président de la République, nous a fait l'honneur de nous adresser une lettre où il affirme avec éloquence les sentiments qui unissent désormais la France e/ la Belgique contre leurs ennemis communs. : La Vallée, par Rcnnesl 31 juillet 1916. Plus que jamais, les destinées de la France et de la Belgique sont unies par les liens sacrés de la souffrance et de l'honneur. Plus que jamais, les deux peuples ne forment qu'une même famille. De l'un et de l'autre côté, tous les intérêts particuliers et locaux doivent désormais céder devant l'idéal commun : l'union des deux nations pour leur sécurité et leur grandeur. Paul DESCHANEL. pas d'illusions ! »0<c—' c Voyons les socialistes boches tels Qu'ils sont ; ( 4 k Dons *-n discOtirs >lc Paris, M. Vander-vekïe a rend» à l'héroïsme de Liebknecht un hommage auquel nous ne refusons nul- , iement de nous associer. Nous ne songeons ( jias à nier !11 courage qu'il a fallu au depulo i- fcialiste allemand pour dire les dures vé-i .lés 11 l'ont conduit en prison. Mais nous demandons qu'on n'oublie pas nnn plus que, comme l'a d'ailleurs dit M. Vander- ' velde, « cette voix a, clamé dans le désert » ri. qifun se souvienne aussi que Liebknecht < •• vol -, le i août, comme tous les autres socialistes du Reichstag, les crédits de ; .MK'iTft. C'est' un fart' historique qu'avant, ia \ido.ire de la Marne, ni Liebknecht, ni au* ( r.iin autre socialiste ne s'e^l livré a 1 & moin- ( il!.- manifestation d'indépendance;. Lins- , ■ iic garde ses diroils autant. que l'amitié. ( C'est de l'histoiie aussi, ce que racontait f dans le Petit Parisien, du> 31 juillet un yoyn" jfèur neutre qui vient de traverser 1 Ane- . magne. Reproduisons les traits essentiels i ce portrait : 'i<>"Ur 'a torce. Ms se sont crus assez puissants taire leur chemin dans le moufle par le mépris île l'opinion, et l'opinion qu'ils bravaient, lieu île devenir leur très, humble servante, les iti'-e et ie= condamûe. D^jù, cela les inquiète, h a'ils .esse ni eu outra de croire sur parole ceux ,r leur ont dit et répété : « On 11e vaincra 1 Al* v> .Vigne ni par la faim, ni par }es armes », et , - errons alors ce peuple, qui s'était si redressé dans son orgueil, s'humilier peut-être et, tournant vers ceux qui l'ont trompé, faire ,tente son tonnerre un peu lent. Pour le mument. les socialistes de la .minorité n■".iut dit & qui n'.ieux mieux qu'ils sont impuis--<• ints ('y. no s/>i§ da reste pas des hommes d'ac-iC) 1. qucll que fût la bonne volonté d'un l/eblcnèclit, il n#nquai"t à ce ehélif petit homme, .'héin . par la maladie, la carrure, la voix âpre, v geste. rtilwîiwnl, tout ce qui est nécessaire "vour incarne •«traduire lame d'une foule. .1 • n'ai rt'n'ilJjrs jamais vu gens du peuple r ; is abc-fles '11° les Allemands à un acte d'au-;ijvilù et pli'.* feaniables. Kautres que moi s'en *, ut mainte-. lits étonn.-s. I « ^0 mjii '»0G, M. J. Vilbort, rédacteur au „ siècle », jo- 's'a à Francfort à une assemblée ré. Figurez-vous, écrivait-il, une petite. Iiiliui' dressée® face de la porte d'en-ikrftoi Un ottileuBtient un discours à faire sauter en l'air loti 'S gouvernements du monde. Des iuplaudKs* .icrfc frénétiques éclatent... On i raine M. ('r npmarek aux gémonies, son « dé-pfcrable ro » ja'sst pas digne de la corde qui... On parle d-'r %r' la nation à IcTmode suisse ; et •' *i les li «d'Allemagne consentaient à ar-fivr le pot .d 1 la sorte, le "peuple reconnaissant daigr "ail ieitf accorder encore vingt années dV\i* 11» » Puis, ces terribles révolution-nu , relùun •« paisiblement chez eux, ils sou-pertl t.rr^iiillfB'ient., vont à ia brasserie fumer «lon.si'léi-ûBViniBt et vider philosophiquement plusieurs vrrr» ('i> bière. En sortant d'un de ces imvtings, dBC Bismarck fit si bien servir à sa poiilirjue. Nf- M'hort écrivait sur son carnet de voyage :V f Dpiu'on voit de près ce flegme et qu'on m « distancé qui sépare ici le lait de l'idée, r.-irlioii de la parole, on serait tenté de dire queifluiafi les Allemands ne fonderont eux-mêir.es éiu* tuailé nationale ; qu'il faut des évé-nemont? i-xlrafci dinafres, én les arrachant vio- • leaïiineh à leurs habitudes placides, plus fortes que loiirj pour leur venir en aide, et qu'enfin M. de ii-marçk est aujourd'hui le seul-révolutionnai'^. » C'est en effet Bismarck qui fit le né-eossafn, au profit du joug prussient. » f.e. ompi'ri.menl d'un peuple ne change guère. Les Allemands sont aujourd'hui ïes vic-liuii* l'un rugime et d'une éducation nationale 'dont js ne se délivreront pas eux-mêmes : il faudra les en' délivrer? Les alliés y'réussiront-ils ? B'empirc des l-IolienzoUem est-il condamné è une débâcle finale? Je le croyais il y a six anéis. J'en Suis sûr maintenant. Mais c'est aux advi l'saires de « l'Allemagne au-dessus de tout » .'1 déterminer' cet effondrement. Et, parlant frane, je ne pense pas qu'ils puissent compter dès maintcnanl sur le peuple allemand pour les aider à surmonter les difficultés de celte o;uvre^.» ' Cx<Ile conviction est maintenant profondé-'»nent ancrée dans l'opinion de tous les pays cJitiés et on n pu le voir notamment dans les oommeiilaires dont le discours de M. Vander velde a été l'objet d'ans la presse française. M. Alfred! Ca.pns a marqué son élonne-ment dans le Figaro et te Havre-Eclair s'est asso.-:.'• aux réserves du Petit Havre en des réflexions très sévères. Nclrs nouis abstien-ârons de les reproduire par égard pour le niiinislie b'dge à qui elles s'adressent, mais il faul bien reconnaître qu'elles ne se justifient que troip du point de vue français. Nous prions nos lecteurs et abonnés d'adresser toutes les lettres et communications destinées à la rédaction ou à l'administration du d XX» Siècle », RUE DE LA ] liormer %jj [or r.T WAVRF. I £ appel des Pges Pour répondre à diwieDai questions, disons qu'aux termes d'e l'arrêté-loi, quatre catégories de B'elges nés a .prés le' 30 juin 1870 et avant le 1er jufllet 1898 se trouvent exclues de l'appel prévu par l'arrélé-loi du 21 juillet écoulé. Ce sont : 1" C-eux qui, à la date du présent arrêté, se trouvent dans la partie de la Belgique occupée par l'ennemi ; 2° Ceux qui font déjà partie de l'armée. Son! considérés comme en faisant partie : les militaires qui, depuis le 31 juillet 1011, ont été déclarés inaptes au service, mis en cong(: ou licenciés pour quelque cause que ce soit ; 3° Ceux qui [ont partie de l'une des armées alliées ; 4° Ceux qui, appelés 'à faire partie des contingents spéciaux de 1915 et de 1916, ont été exemptés définitivement pour inaptitude physique, à raison d'un examen médical subi devant une commission de recrutement ou la commission d'appel. ECHOS = M. Vandervelde, ministre de 1 Intendance, est parti pour Londres où il prendra la parole jeudi soir, a côté de M. Painlevé, dans une réunion organisée à l'occasion de l'anniversaire du ■i août. M" Léon Théodor irait à Paris Nous lisons dans I' « Echo Belge » : M" 'J héodor, député de Bruxelles, qui se trouvait en Suisse après sa libérajtion, va se fixer définitivement à Paris. Il a prié ses collègues du groupe ..parlementaire belg'e en France de i inscrire parmi eux. Du volapuk La « Gazette de Cologne » publie l'amusante lettre phonétique qu'on va lire avec entre parenthèses les indications qui feront saisir certains mots. Mlle a été écrite par un soldat boche à une femme française qu'il connaît pour avoir logé chez elle. La censure a arrêté coUe étrange correspondance: Cherr Mari ! i Mari schame (jamais) CcrrespoTlans. Louis retenu (revenu). Mari meschant, purcuwar (pourquoi) ? Soldat Alleinang Mari nichts Correspo-dans ? Louis dushur (toujours) [? souge àj Mari. Nichts Corres-podans, Louis fit (fou). Louis La-g'ere (la guerre) fini duswilt (lotit de suite) [?re-loumc à ia] Messong (maison). Mari dushur reste Mari. Moa (mon) Cour, duswilt Corrospodans,- bon Mari duswilt ekrlero, duswitt Lettre. Dis mffle Beisc (baisers), moa Côur, Mari Iri-bon (très bonne). Isse (Ici), nichts Bôôr (beurre)j schame Oof (œufs). Oôf, silplupe (s'il vos plaît), moa Côur, bTiôr, Oôf quisite "(cuits) dtirr 1 Bong Schùr, moa Côur. Diesmille Beise, "O rwoar ;au revoir!, moa Côur. Dusvvitte Cor-respodans.Une stnpide malice COMMENT LES \LLEMANDS ONT VOULU EXCITER LA BONNE VILLE DE G WD CONTRE LA PERFIDE ALBION Au cours des récents combats les Allemands ont tenu à offrir à la population de Gand un .spectacle original. Ils ont fait défiler dans .les rues de la ville des prisonniers belges, français et angiais. A vrai dire ces •prisonniers n'étaient" pas nombreux, mais le but des Allemands, en organisant cette parade, n'était pas de donner l'illusion d'une victoire fantastique. Si épais que soit leur cerveau, ils ont fini par comprendre que ceia 11e prend pas. Les Français et les B'elges marchaient en tête du corlège, tout boueux et minables comme après un rude combat de tranchées. Quant aux Tommies, les organisateurs les avaient choisis tout reluisants, avec des uniformes tout neufs, et par dessus le marché ils leur avaient permis de se laver el de se raser, si bien que leur belle tenue faisait contraste avec l'aspect misérable des nôtres «t des Français. Dans l'esprit des boches, ce contrast devait convaincre les Gantois que les'Français et les Belges se battent, tandis que les Anglais ne fonl rien. Mais le fil gris de celte malice était telle-: ment visible... Nos bons Gantois, à qui il est interdit de manifester, ont fait de petits signes d'amitié aux prisonniers anglais 1 ociniœno aux français et cotante aux belges, I et les Boches en ont été pour leu-rs Irais de" j mise en scène. Le 21 Juillet à Bruxelles QUELQUES DÉTAILS INTÉRESSANTS SUR LA CÉRÉMONIE DE Ste-GUDULE Nos lecteurs ont pu voir hier de quelle façon Bruxelles a fêté le 21 juillet. On trouvera ci-dessous quelques détails nouveaux sur cette inoubliable journée. Us ont trait à la cérémonie de Ste-Gudule, au cours de laquelle le cardinal Mercier prit la parole. C'est notre confrère le « Bel-gisch Dagblad » qui les a reçus d'un correspondant particulier l La messe était annoncée pour 11 heures. A 8 h. 1/2, il n'y avait plus moyen de trouver une chaise dans la collégiale. Ceux qui sont arrivés à neuf heures ont été bien heureux de trouver un petit coin, ou bien une place assise sur un escalier. C'est ain., si que la petite chaire à prêcher, dans Ja chapelle du Saint-Sact entent, était occupée par une cinquantaine d'hommes ! On était partout serré l'un contre l'autre — Et plusieurs assistants sont tombés faibles. Le cardinal a prononcé une allocution patriotique. ardenle et paternelle, qui a duré trois quarts d'heure. Comme je me trouvais trop loin de la chaire à prêcher, je n'ai pu saisir qu'un mot ça et là. Je sais seulement que l'orateur sacré a adjuré ses diocésains de rester patients et courageux, maintenant surtout que l'aurore poind à l'horizon II a aussi glorifié les héros tombés, qui sont morts pour nous permettre de vivre. Toute l'assistance pleurait alors en songeant à nos chers morts. Le service s'est terminé par une enthousiaste « Brabançonne ». Alors il se produisit une chose que je n'oublierai jamais. Un homme à la voix de stentor s'écria tout-à-coup ? « Vivo le Roi ! » Ce cri, qui était une profonde aspiration, électrisa des milliers de Bruxellois. Sous les voûtes, un tonnerre sortit de toutes les poitrines : Vive le Roi ! C'était le cri -de l'âme de tous les Belges loyaux, qui en dépit de tout forment toujours l'immense masse. Lentement, les milliers d'assistants sor tirent de l'église, que le cardinal quitta également pour se rendre au presbytère, rue du Bois-Sauvage, juste derrière Sainle-Gudule. Mais Le prince de l'Eglise était attendu par une foute compacte qui tu-fit une immense ovation en criant : « Vive le Cardinal 1 vive Mercier 1 » Le cardinal, ému, bénit la foule des pa triotes. SIC * On sait comment les grands magasins — les maisons "belges, s'entend — ont éludé l'ordre d'ouvrir et de servir la clientèle tous les articles étaient à des prix fous. Dans les netdtes boutiques, on a eu recours à des "trucs variés pour sign ifier le ch«ma£?e patriotique, et la fantaisie de nos compatriotes a pu se donner libre carrière. — A plus d'une vitrine on a pu voir, au lieu, de l'étalage habituel, un simple seau d'eau accompagné de la loque à « reloque-ter ». Les Boches ne pouvaient rien dire.: on est libre de nettoyer son étal quand on veut. Et nuis c'était peul-êlre un symbole.. Un pâtissier de la rue Neuve a, eu une idée de génie. Il n'y avait à sa vitrine que deux tartes minuscules, avec l'étiquette « vendu » ! Il n'y a jamais eu autant de monde devant son magasin. Delenda Prussia !... écrit dans la « Yictoire » de Gustave Hervé le socialiste Georges Bienaimé. , Nous nous en voudrions d'ajouter le moindre 1 commentaire à cet extrait d'un article paru dans i la « Victoire » du 2 août. Bornons-nous à cons- , toter que le socialiste qui l'a écrit dans un jour- ' liai socialiste parle de la Prusse et de PAulriclic exactement dans le même sens que le « XXe Siè-c!d » i « Dans celle terrible guerre, — écrit/ M. Georges Bienaimé, — il g a un coupable, » il y a un principe méchant et dangereux j qui fut cause de la guerre ; il y a une force j ?'it■doulablc et diabolique qui déchaîna la> ' guerre el qui poursuit encore cette guerre;; ce principe méchant, celle force diabolique,, c'est la Prusse, c'est l'État prussien des' JUihcnzùUern, et de même Que le vieux Cnton répétait sans cesse au Sénat romain' son : Delcndla Garthago, il n'y a pas un Français qui ne devrait dite : De'cnda Prussia ; il faut détruire la Prusse ! Ce cri, on l'entend pousser à propos de l'Autriche : Il faut détruire l'Autriche, écrit Etiouard Benes, un de nos amis tchèques ; il îaut détruire l'Autriche ! dit M. Hinko-vitch. un de nos amis croates ; et les Ser-besi disent de même, el les Italiens disent de même, et beaucoup de Russes et beau- 1 coup de Français pensent de même. MAIS S'IL EST VRAI QU'IL FAILLE j REPRENDRE A LA DOUBLE MONAR- ' CHIE DES HABBBOURGS LES PROVINCES QU'ELLE OPPRIME, LES ALLIÉS ARRIVERONT BIEN PLUS SUREMENT A LEURS FINS EN DETRUISANT LA PUISSANCE PRUSSIENNE QUE NOUS AVONS VUE DEPUIS UN SIECLE S'IMPOSER A L'ALLEMAGNE, PUIS A L'AUTRICHE, PUIS A LA HONGRIE ET AUJOURD'HUI A L'EUROPE CENTRALE TOUT ENTIERE.Délivrons l'Europe de la Prusse et délivrons VAllemagne malgré elle : délivrons-les de la Prusse, pour la paix du monde el pour la sécurité (le la France. REPUE \ oa'.s .1 LA PRUSSE TOIT CE DONT ELLE S'EST \ GRANDIE DEPUIS 1-815 : les provinces polonaises depuis Danl-zig jusqu'à la llaule-Sïlésie, terres foncièrement polonaises où la conquête allemande a jusqu'ici biisé son effort ; 1 éprenons à la Prusse le Slesviq danois : reprenons-lui le Hanovre ; PtlASSONS LE PRUSSIEN DE L l m Y H >M ' 1II-: DU R111\ Cl déharrus-sons le monde d'un Etat militaire dont la guerre fui de tout temps ■< l'industrie nationale ». YOt M, DANS CETTE GUERRE. LE DEVOIR LE PLUS HAUT ET LE PLIS 1MPER1FA X ! » AWVlv\wwwv.\vv mwvwwwwvwwvvwvvwivv* ' VI i ^ i Nos lecteurs trouveront en % I deuxième page, toutes les ? | nouvelles de la guerre et les | | dépêches de ladernièreheure ï \AA'VVVWV\YYV\/VVVVVVY\VV\VVU WVYVIV V VVVVW \AAAUY\V j :rrn:xT.x.xxx.xrï:xn;xxn Nouvel les de la Patrie Belge NOUVELLES DE PARTOUT Les décès On annonce la mort : Du général pensionné Beirlaen, décédé a Bruxelles à l'âge de 90 ans ; De M. Aug. Hankard, percepteur des postes à Lessines ; ses funérailles ont eu. lieu le 20 juillet,' —0—1 A BRUXELLES Mariage d'un brave Richard Pierre!, un brave mutilé qui a été blessé au cours de l'attaque du fort de Boncelles (Liège), s'est uni à Mlle Philo* mène Daems. Ncces d'or Fin juillet ont été célébrées à l'Hôtel de Ville de Bruxelles, les noces d'or des époux Badiseo-Van Roye, domiciliés impasse de Varsovie, rue Haute. Ferdinand Badisco est né à Bruxelles "e 26 janvier 1845, et sa femme, Pétronille Van Roye, y a vu le jour te 6 juin 1847. Us se sont mariés à Bruxelles, en janvier 1860. Un problème résclu Trois familles de Kœkelberg se sont cotisées pour l'achat d'une vache qu'elles en-voyent paître sur le plateau. Celles-là au moins n'auront pas d'ennuis avec les marchandes de beurre et de lait» —o— A ANVERS M. Strauss démissionne M. Louis Strauss, conseiller communal et chef de la police civile a démissionné pour les deux emplois. Soldats boches rossés Dans la rue du Couvent, quelques soldats allemands pénétrèrent dans le cabaret enseigné : « B i j Jef »; ils y trouvèrent un groun'e d'ouvriers anversois jouant aux cartes. Un des militaires, paraissant pris de boisson, eut la malencontreuse idée (l'inviter tes joueurs à boire, avec lui, à la santé du kaiser el du kronprinz. Les ouvriers s'y refusèrent avec énea'gie. Là-des- sus une discussion s'éleva. Les soldais injurièrent les Belges, les appelant « Schwei- , nen » (cochons) et les couvrant d'autres épithètos du même goût. Les paisibles travailleurs se fâchèiciit., et, en un clin d'œil, tes provocateurs, les vêtements en lam- , beaux, étaient sous les tables. Quand la police intervint elle-ne trouva, que les soldats allemands, assez embarrassés d'expliquer leur mésaventure ! —0—> A MONS Les chemins de fer vicinaux La Société nationale des Qhfemins de fer ; vicinaux vient de terminer un embianche- i ment reliant la ligne du boulevard Dotez à celle de la place d'Avesne. Ce travail a. été. effectué en vue de supprimer la montée de la rue de la Halle. —0— A NAMUR Pour fêler le 21 juillet Par ordonnance de Mgr. Heylen, évêque de Namur, le vendredi 21 juillet a été célébrée dans toutes tes paroisses du diocèse une messe solennelle à l'intention des victime^ de la guerre. DANS LES FLANDRES Les difficultés du culte . f La femme d'un belge interné en Hollande, ' réskiant à Swevegheni, est parvenue à. rejoindre son mari. Elle a donné de curieux renseignemem's sur l'exercice des cultes (tons sa commune, située près de Cou lirai, dans une zone d'étape proche du front. L'unique église catholique de l'endroit a été réquisitionnée par les Allemands. La messe peut v être célébrée ; c'est ce qui a lieu le dimanche matin, quand les villageois se rendent aux offlees ; l'après-midi, cependant, l'église romaine se transforme en temple protestait)! pour recevoir les soldats allemands. Il est arrivé, ajoute la femme, que les campagnards furent privi'is de l'oflice hebdomadaire, parce qu'il avait convenu aux chefs protestants de léciamer l'église plus'tôt. Les nefs étaient déjà envahies par la l'ouïe quand te curé se vit obligé de renvoyer ses paroissiens* Informations fantaisistes i Le 1 Tijd » du 26 juillet a publié cette note : « Un 3eè eorrespondanls de « Ilefc Volk » d'Amsterdam écrit de Paris : « J'apprends de cercles gouvernementaux que le gouvernement belge remettra prochainement à l'attaché militaire île Hollande une note où il «Kvlare que Ja Belgique ne nourrit aucun plan ^'annexion au délrimenl de la Hollande et se lient à lïvar't de toute campagne menée dans un sens opposé. » Je peux aussi vous dit 1 que la feuille annexionniste « Le XXe Siècle » a reçu de haute main avis d'arrêter sa campagne. » Nous pouvons, quant à nous, dire qu'en ce qui nous concerne, l'information de « Iïet Velk » est de la plus haute fantaisie. * * ± l.'Osscrvalore Romano publie le communiqué suivant : « La Tribune, dans un de ses récents m> roéros, contenait la nouvelle d'unie visite faile à l'empereur Guillaume, par le P. Le-doihowski, général (V la, Compagnie de Jésus, pour Irailer de la suppression, de la loi sur les Jésuites en Mlemagiîe. Nous sommes autorisés- à déclarer que la nou- I voile publiée d'ans ce numéro est privée de j tout fondement. » £a neutralité île la conscience est impossible écrit i journal cailioiip suisse La « Frahkfurfer Zeitung » ayan' re* proçhé avec véhémence aux Genevois l'accueil enthousiaste qunls viennent de faire » M. Louis Barthoû, le « Courrier de Genève » à répondu de bonne encre à l'ou-j trecuidante mercuriale allemande : « Charbonnier est maître chez <01,, dit le proverbe ; le Genevois auss>, affirme le journal catholique suisse,, et il ne reconnaît à personne le droit] de lui dicter une ligne de conduise, ; aux sanglants champions de la. Ku!-j tur moins qu'à personne. L'auteur de.j 1 article qu on A ient de lire reproche à( notre ville de manquer aux devoirs det la neutralité. Répétons une foi'- de. plus que GENEVE S'HONORE DE Ne| POINT RESTER NEUTRE ENTRE Liv BIEN ET LE MAL, ENTRE LA VERITE ET LE MENSONGE, ENTRE LE DROIT ET L'INJUSTICE. CETTE) NEUTRALITÉ DE LA CONSCIENCE EST IMPOSSIBLE, ET IL N'APPARTIENT A PERSONNE DE NÛUS L'IMPOSER. » Fortes paroles qui soulageront beaucoup damés chrétiennes. On ne parviendra ja-i mais à expliquer aux catholiques des pavsi Ï alliés que des journaux qui'réprouvenl lai moindre apparence de neutralité en ma-, , tière morale et religieuse réclament lo* droit de rester neutres entre les pays ii qui on a imposé la guerre el ceux qui l'on6 1 \ oulue et qui, l'ayant déchaînée, la font en massacrant tes prêtres, les vieillards, les femmes et les enfanis, en bombardant le< cathédrales, en torpillant le3 neutres, en rétablissant la traite et l'esclavage. « ^ -* Dix mille Belges réduits en esclavage LES ALLEMANDS LEUR FONT GONS^ TRUIRE DES TRANCHÉES DERRIÈRE LEUR FRONT DE PICARDIE. Des dépêches de Hollande ont signalé ré^ cemment que les Allemands venaient da, faire une rafle de dix mille de nos compatriotes et les avaient contraints à travail-» ier au front. La nouvelle est malheuresement exacte, et c'-est derrière les lignes allemandes de la Somme que ces dix mille malheureux esclaves travaillent aux tranchées, ainsi qu'il ressort de l'information suivante au » Daily Telegraph » par Ion correspondaitt ; de Rotterdam : « Il v a une formidable activité derrière! le front de la Somme — J'apprends qua , plus de dix mille belges sont obligés à ira* , v ailler aux ouvrages militaires dans cette région — Ces hommes sont traités en es* cla.ves. Il y a quelque temps 011 a encore invité tes hommes de différentes parties du pays à aller s'inscrire aux kommandan-' turs locales. On ne leur a pas laissé d'alternative. Ils ont été menacés de mourir cl a faim, et de pire encore, s'ils désobéissaient à l'ordre de "travailler pour les ennemis de ; leur pays. Au nombre que j'ai indiqué ils ont été envoyés au loin ; derrière le front de la Somme ; on les v emploie .actuellement, contre toutes les lois de la guerre, 1 à faire des tranchées et autres fortifications de campagne. Il est vrai qu'ils reçoi.< vent un salaire de cinq francs par jour, ' mais à tous autres égards ce sont, des es-; claves. Ils portent un brassard blanc avec l'aigle allemand dessus. Depuis longtemps ' le travail militaire obligatoire a été imposé aux malheureux belles, mais jamais au ' degré où il se trouve actuellement pratiqua [ derrière le front de la Somme. » 1 -r < Ces neutres et la guerre UNE REVENDICATION SUISSE a litre d'information, nous reproduisons un extrait intéressant d'un article paru dan a - la Gazette de Lausanne du 28 juillet , ; —st » La neutralisation du Rhin, .,®u" plu tôt dii ' la navigation sur le Rhin, doit, nous l'avoua dit, constituer la principale revendication : de la Suisse lors diu prochain congrès de la. f paix. Il importe de ne pas confondre ; 1° 14 1 neutralité économique du Rhin, avec 2° !a 1 neutralisât ion de la navigation sur le fleuve. ' La première mesure est du ressort des Al-t • liés ; il leur appartient de l'assurer, eai< seule cette mesure peut garantir urne pais ■ définitive à l'Europe. La garantie de ceïtai ; paix n'est pas dans lo traité ; elle est le jait même-. 1 » Quant à notre revendication il y a c 1 . die bien se pénétrer de ce principe que, loi a du congrès de la paix, certains neutres d'Europe auront une voix au chapitre. Vyan( été entraînés dans la guerre économique, ej| ayant subi les effets, ces neutres ont droU à une indemnité. Je ne recherche pas quelle • serait celle de la Hollande, du Dane.nvtrk,elc, Je l'en l ré vois, mais préfère m'attaeh&r à ' <l - revendication suisse. Or,.la mie.illeiU"3 in« > demnité que nous puissions espérer est pré< cisément celle de la navigation sur le Jlluni, Oue d'efforts n'ont pas été tentés en Sui,ss'< i allemande en vue de la création de ports. : d'une flotte die chalands, etc. Ce sont die| 1 tentatives qui ne doivent pas demeurer sta riles ' car, ic* le répète, la vall«! du Min es( ^0U'c réelle vote vers la mer., » î 2oj i^NNI E.— Serïenouvelle.—K*654 Vendredi 4 Août 1916

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