Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique

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s.n. 1914, 16 May. Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique. Seen on 25 April 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/j38kd1rm1s/
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ABONNEMENTS Pour toute la Belgique On an. • » • • * • fr» 9*00 Six mois .»•••*« 4.60 Trois mois •••••• 2.15 Er.-Duchi de Luiemb. 20.00 Uni» portai». ..... S0.00 Directeur : Fernand NEURAY Edition (6 h.iolr) Edition (IOh. loir) Edition -Sf (minuit) LE XXe SOCLE Téléphonas 3646 et 3SSQ XnstavS-are oxnnla in Christo Rédaction et Administration : 4, impasse de la Kideiitê, 4, Bruxelles ANNONCES Annonces ordin., petite ligne . 0*49 Réclames (3* page), la ligné. 1.50 Faits divers corps • . » 4.QQ Faits divers fin. , . » 3.00 Réparations judiciaires » 3.00 Nécrologies . • • • » 2.00 Les annonces sont reçuoa au bureau du journal 5 centimes le numéro £ P I T I ON 1 Si les ouvriers belges souffrent cruellement, c'est la faute ans auteurs de la grève de 1913. !Le «Poulpe» dénature notre thèse avant de la combattre. Hommage précieux, et dont nous sommes très fiers. Telle qu'elle est-, notre thèse défie toutes les contradictions, puisqu'il faut, avant de l'attaquer, essayer de la défigurer... Avons-nous dit que la guerre des Balkans et la raréfaction monétaire n'étaient pour rien dans la crise dont souffrent actuellement, en Belgique, l'industrie nationale et la classe ouvrière 1 Nous en appelons à tous nos lecteurs. .Nous avons dit que la crise provoquée, dans notre pays connue dans toute l'Europe, par ces événements, avait été aggravée, chez nous, par la tentative de grève générale de 1013, qui, en effrayant les clients étrangers de nos industriels, en les déterminant à porter ailleurs lei/s commandes, avait empiré le mal et retardé; sa guérison. Contre ce fait évident, constaté et avoué par tous les industriels belges, à quelque parti qu'ils appartiennent, le «Peuple» n'apporté rien,, ni preuve ni commencement ue preuve. Que viennent faire dans le débat lé bilan de la Société Générale, la polémique de l't<Eoho de la Bourse», et les déclarations de ted ou tetl président de tel ou tel charbonnage? A'la question, s'il vous plaît, citoyens. Il s'agit d'une question de fait uniquement., oui ou non, l'année dernière, tout le temps qu'a duré la préparation de la grève dite générale et tout je temps qu'a duré la grève partielle, 1es industriels belges ont-i'ls perdu dés clients étrangers 1 Ceux-ci ont-ils adressé leurs ..commandes aux concurrent?; français, allemands et anglais, des industriels belges r llien de plus facile à vérifier. Que le «Peuple» fasse une enquête. Nous avons fait la nôtre. Dans le Borinage, dans les bassins de Char Jeroi et du Centre, dans le pays de Liège, il, n'y a qu'un ori : oui, la grève dite générale a fait perdre à nos industriels des coin- j mandes et des clients ; à la classe ouvrière j du travail, des salaires et du pain. En Allemagne et en France ,1a crise écono- ; mique touche à sa fin. En Belgique, au con- ! traire, elle s'aggrave tous 'les jours. C'est ; que, provoquée par les mêmes causes, elle n'a pas été traitée," chez nos voisins et chez nous, de la même manière. Ni en France ni eu Allemagne. il n'y a eu, en 1913, de menace de grève générale. Ni en France ni en Aille magne, le parti socialiste ne s'est employé, comme il l'a fait en Belgique, à chasser la clientèle étrangère juste au moment où, après un sommeil d'une année, elle reparaissait sur Je marché. C'est pourquoi, en Allemagne et surtout dans le Nord de la France, les industriels, gorgés de contrats et do commandes. Bouffirent en ce moment de pléthore unique-mont, tandis que les industriels belges sont obligés de fermer dés< usines, de supprimer des équipes, de diminuer le nombre des heures de travail ; tandis que notre classe ouvrière paie chèrement les frais d'une aventure dont elle a été l'instrument, c'est vrai, mais dont les principaux auteurs, députés, écrivains, orateurs, travailleurs de la pensée, ont les moyens d'attendre, sans trop souffrir, le retour des beaux jours!... BULLETIN : POLITIQUE ! A Saint-Petersbourg, on se préoccupe d'autant plus d'une modification dans la composition du ministère gu'oti vient d'y apprendre que le comte Witte, appelé par le tsar, a brusquement interrompu ses vacances. On parle beaucoup dans les mil-lieux politiques de son retour au pouvoir. On prête au tsar l'intention de le nommer ministre des affaires étrangères. On dit dans d'autres milieux que l'empereur va simplement lui demander d'élaborer les nouveaux traités de commerce. — La Chambre espagnole discute en ce moment les affaires du Maroc. A cette oc. casion, le ministre des affaires étrangères a reconnu très nettement et très franchement que l'établissement de la domination espagnole au Maroc sera une affaire de longue haleine, qui demandera de nombreux sacrifices, mais qui donc, a-t-il ajouté, songerait en Espagne à prendre l'initiative d'un abandon du Maroc? L'Espagne est allée au Maroc parce qu'elle le devait autant à sa dignité qu'à ses intérêts et qu'elle ne pouvait laisser la France s'installer en face d'elle sur la côte marocaine. — De Rome, nous arrive la nouvelle inquiétante que les négociations entre Epi-rotes et Albanais seraient rompues. Déjà les combats auraient recommencé. Ce qui ■permet de croire qu'à Rome on est exactement renseigné sur la situation, c'est que le président du conseil albanais, Turkan pacha, est arrivé à Rome mercredi, où il a de longues conférences avec le ministre-des affaires étrangères. • -— La presse allemande commente avec satisfaction le discours de M. von Ja-gow au Reichstag allemand. Elle constate que son langage énergique au sujet de la campagne germanophobe en Russie a été accueilli par des applaudissements unanimes et espère que le discours fera une certaine impression à l'extérieur comme à l'intérieur. La presse pangerma-niste, cependant, déclare ne pouvoir partager l'optimisme, de commande dit-elle, du secrétaire d'Etat. Le lemps p'il îait... et celui pli fera. La pression est élevée sur presque toute l'Europe; elle dépasse 770 mm. sur une zone, s'éten-i\ant de l'Irlande jusque sur l'ouest de la Russie.EMe n'est inférieure à 700 mm. nue sur le nord-ouest de la Norvège (Bodoë 758 mm.). Le baromètre descend légèrement sut le golfe de Gascogne et monte partout ailleurs. Le vent est faible du nord-est, sur notre pays, . température est comprise entre 9° et 11°. 1 révisions : Vent nord-est, modéré; beau; ûausse de ia température. Célestin en Béotis | OU le successeur de Pierre-Paul... » ($4>X<) « O rare et fortuné «Peuple». Heureux canard! Du haut de l'Olympe, les dieux, oubliant qu'ils ont soif, considèrent sa félicité avec félicité. Vénus arrête le vol des colombes qui la véhiculent, Minerve relève son casque, Junon cesse de quereller son époux, Jupiter remet à plus tard les affaires sérieuses et M. Royer lui-même oublie de dénoncer quoique nouve.ri scandale, pour contempler le bonheur de notre confrère socialiste... Prenons ici quelque repos, aux fins d'avertir nos lecteurs qu'un tel lyrisme nous est venu par contagion. Nous ne pûmes y résister.C'est que nous venons de lire, malencontreusement dissimulée à la cinquième page du «Peuple» de mercredi, la préface écrite par Célestin Demblon pour son livre sur Shakespeare. O calamiteux philistins qui aboyâtes aux chausses du céleste Célestin!... Excuses, s. v. p. Voilà encore que cela nous reprendJ„. Comprimant donc en notre sein clérical nos élans et nos transports, nous allons ten ter de rapporter froidement à nos lecteurs le plus grand événement du siècle. M. Demblon a pondu plusieurs volumes pour démontrer que l'auteur d'«Hamlet» et autres pièces théâtrales attribuées à un certain sieur Shakespeare sont, en réalité, l'œuvre de lord Rut'lànd. Ce sont l'es journaux allemands qui nous ont appris le fait, en reproduisant les décorations du docteur Bleibtreu, lequel revendiquait la paternité de cette thèse et accusait publiquement Célestin de plagiat. Célestin a dédaigné ce docteur allemand, si discourtois pour les députés collectivistes et si égoïste. Il ne lui a rien répondu du tout, et ce Teuton assez mal éduqué pour avoir fait une découverte que, par une admirable coïncidence, Célestin refit quelques années plus tard, est « refait » à son tour. Juste retour des choses d'ici-bas. Et puis/ OéQestin est collectiviste. Dès lors, il a le droit d'estimer que les criailleries du docteur allemand ne riment à rien. Il l'estime. Honneur à lui ! Gloire ! Honneur! Honneur à l'intrépide navigateur ! Dans sa préface, M. Demblon^ craignant que l'ingratitude des hommes lui ménage le laurier avec, parcimonie, se décerne à lui-même assez de couronnes pour n'avoir plu* besoin d'en attendre d'autrui. Il se cite lui-même, se rend témoignage qualifie son œuvre de « découverte capitale et de « sensationnelle exhumation ». H avertit le lecteur que son ouvrage est étonnant. Parlant au pluriel de majesté, il insinue ave-modestie : « Nous rendons à la noble Angleterre le dieu qui s'était enseveli aux ténèbres de sa magnifique histoire. » Puis il se plaint de l'ingratitude humaine, dont, avant lui, tant d'autres grands hommes ont pâti : a Nous n'osons défendre, en eussent-ils même besoin, l'abbé Prévost et Rousseau, , crainte d'ctre accusé d'indulgence filiale; mais, ô divin Chateaubriand, chère et vaste mémoire, enchantement de notre jeunesse! faut-il donc ■ que ce soit un incroyant étranger qui te salue I avec des larr^es, tout froid encore d'émotion lorsque ton nom magique vient à lui tomber sous les veux ! » Faut-iO, mon 'Dieu ! faut-il que ce soit Célestin, promu par sa propre grâce au grade d'incroyant étranger qui salue le <( cher » Chateaubriand avec des larmes! Et faut-il, par surcroît, que l'émotion de ce salut rende l'incroyant étranger tout froid, au risque de lui faire prendre le rhume ! , Et faut-il encore que le docteur Bleibtreu... Non! Non! repoussons loin d'ici cette image et prosternons-nous devant la péroraison qui clôt la préface de Célestin : s « Jamais la beauté, l'idéal, l'ivresse et la consolation ne furent si ardemment poursuivis ! Et quand on a cherché pendant des siècles qui fut l'homme au masque de fer qui n'a rien pro £ duit, et tant débattu l'affaire assez banale du -Collier, quand passionnent de tristes procès, 1 on se desintéresserait du plus grand des poètes j qui s'est enfermé dans le plus grand des mys- i tères, du poète qui brûle comme le soleil au sang de nos artères, qu'Emerson lui-même ap- t pelle « la meilleure tête de l'univeïs », et à i qui s'applique le mieux la -parole de l'Evangile : « Je suis la vie et la résurrection ! » Mi- -sère ! On l'a tenté pourtant ! Et en Belgique, J hélas ! Si la science établit que le hasard n'est 1 qu'un mot comme l'avait déjà prçuvé Spinoza, 1 la Belgique — le plus riche et le plus peuplé i des pays — n'a pas encore compris quelles c raisons la prédestinaient à la solution complote du problème shakespearien. Elle n'a pas en- , core conscience de son rôle littéraire ! Quand des approbations nous viennent de partout, la . Belgique — pour laisser la malveillance d'écri- \ vassiers — sans être indifférente, reste pourtant fermée à ce qui se prépare : nous n'y avons trouvé nul appui — appui moral bien : entendu, n'ayant jamais sollicité celui des bé- j quilles officielles. Il s'agit pourtant d'une dé- -couverte qui nous révèle enfin au monde sous urn jour quelque peu favorable; car, malgré tant d'hommes remarquables, la Belgique n'a plus connu le génie, ni — chose moins compréhensible — les hautes aspirations depuis 1640. année où le plus puissant, le plus splendide et : le plus fécond des peintres, Pierre-Paul _ Ru- ] bens, entra dans l'immortalité : elle qui fut ] ensuite foulée _ par Racine, Antoine Prévost i dVExiles, Voltaire, Mozart, Mirabeau, Cliateau- j briand, lord Byron et Baudelaire, sans sortir de sa torpeur, si ce n'est un instant, au mois ^ de mai 1871, pour expulser Victor Hugo, ne , sera-t-ellc pas prise enfin de tristesse et de honte d'avoir un tel bilan depuis trois siècles? * Puisse, de par ses hautes traditions,' la 1 France, patrie de Descartes, comprendre, elle, ( que l'Idéalisme a plus d'une forme ! Son heu- < reuse situation l'attache au nord comme au midi : en rouvrant dans toute sa fraîcheur originelle et resplendissante une source d'inspi- i ration qui l'abreuvera mieux que jamais, nous ( voudrions l'orienter vers l'art qui va néccssai 1 rement remplir ce siècle à son aurore. » Ali ! oui, alors ! Misère ! ( •Misère et iSpinozaî Ah! Belgique! Bougre de Belgique que 1 tu es ! Célestin te ré'vole — enfin ! — au i monde sous un jour quelque peu favorable et i tu restes indifférente ! Tu n'as plus connu le < génie depuis Pierre-Paul Rubensî. et voici i Célestin qui s'offre à reprendre la succès- < s ion... et tu" t'en moques! Heureusement, la France est là! Célestin f. veut l'orienter vers -l'art qu'elle est trop bête ( pour apercevoir toute seule. Espérons, pour i la France, que ça réussira et qu'elle ne refusera point d'a«corder au Célestin incompris < les acclamations . que nous, Belges et béo- i tiens, n'avons pas pensé à lui apporter. 1 ..... t La terre continue à trembler en Sicile L'éruption fte l'Etna continus et !a situation resta inquiétante Qutiqucs-unes des ruines provoquées par le tremblémept de terre En haut : les ruines de l'église de Linera et Je transport des cadavres; en bas : les fouilles dans les décombres. L'éruption de l'Etna continue. Le volcan i De nouvelles secousses ont été ressenties, lance de la. fumée et des cendres. en effet, depuis deux jours dans la plu- lx?.s populations des environs sont terrori- part ds localités déjà éprouvées par la eata-sées, surtout à cause de la continuation des strophe de vendredi dernier. Cependant on tremblements de terre. ' :1e signale pas de dommages. LES NOUVELLES) S. M. lQ Fîoi visitera aujourd'hui, samedi après-midi, à 2 heures, les installations de l'Union coloniale belge, rue de Stassart, 34. S. M. la Reine se rendra, à la fin de ce mois, en Suisse pour y faire son séjour annuel. S. M. la Roîna s'est rendue jeudi au dispensaire Albert-Elisabeth, rue aux Laines, pour y présider à la distribution des prix d'ordre et de propreté aux ménagères dont s'occupe la Ligue nationale contre la tuberculose. Devant une assemblée composée en grande partie par les dames patronnesses et les protégées de l'œuvre, Mme la présidente, la comtesse John d'Oultremont, et la secrétaire, Mme Anneman, ont rendu compte de l'activité de Fœuvre. Après avoir écouté la lecture du rapport annuel du comité, la Reine a remis aux cinq lauréates des prix et des diplômes signés de sa main. La Reine eut pour chacune des lauréates un mot aimable et une parole de réconfort. Puis elle prit congé du comité des dames patronnesses, en les félicitant vivement de leurs efforts. Au moment du départ, un public nombreux se trouvait réuni près de la porte du dispensaire et acclama chaleureusement Reine. La première communion du comte de Flandre A l'issue du déjeuner qui a eu lieu jeudi au château de Laeken, à l'occasion de la première communion du comte de Flandre, S. E. le Cardinal Mercier a offert au jeune prince une relique de Saint Charles Borromée, son patron. Assistaient notamment à ce déjeuner Mgr Crooy, professeur de religion du prince ; Mgr Pieraerts, aumônier de la Cour ; M. Ysaïe, maître de chapelle; Mgr Evrard, doyen de Bruxelles; M. Cooreman, doyen de Laeken, et M. le chanoine Vrancken, secrétaire du cardinal-archevêque. Une manifestation toute de sympathie s'annonce pour aujourd'hui, samedi après-midi. Elle concerne M. Eugène Fumai, administrateur des Usines Jenatzy, qui fête demain le 40° anniversaire de son entrée aux usines bien connues. Un cortège se formera à l'avenue de la Reine, à 1 1/2 heure (au pont du canal).L'heu reux jtibilaire, précédé de l'Harmonie Jenatzy et suivi de 500 membres du personnel ouvrier, dont il est adoré, sera reçu à 2 heures aux usines par les autorités locales et le conseil d'administration. Aux aimables paroles qui lui seront adressées, viendront s'ajouter les jolis souvenirs et cadeaux que ses collègues, amis et subalternes se font un plaisir de lui offrir. 3Sful doute que cette petite fête ne Misse dans l'esprit du jubilaire le doux souvenir de toute la sympathie qu'il a su créer autour de lui pendant les longues années de sa vie de travail et de probité. ^ 6 La v siîe des Souverains danois -« LA REVUE Pour la revue du 20 mai, les compagnies d'infanterie seront formées à trois pelotons au lieu de deux. L'arrivée des deux souverains à Boitsfort (place Communale) est fixée à 9 h. 30. , Le défilé aura lieu sur le macadam de l'avenue de Tervueren (allée centrale) en colonne serrée, par peloton pour l'infanterie, par pièce (canon et caisson) pour ^'artillerie. La musique du 8e de ligne sera placée à 1 côté de la tribune royale, afin que le défilé J puisse commencer immédiatement après la revue. Un journal annonçait vendredi matin qu'il est question de faire participer à la revue les ( élèves des écoles des pupilles et des cadets, j dont la troupe ouvrirait le défilé^ devant , l'Ecole militaire. Renseigne mets pris, il n'en , est rien. ( MESURES D'ORDRE Le bourgmestre vient de prcfidre l'arrêté suivant ; 1 « Le Bourgmestre, v ornant prévenir les acci- ] dents qui pourraient, résulter de l'encombre- , ment occasionné par le colportage, les étalages d'objets divers et le jet de papiers ou de tous autres objets, dans les voies publiques sui-i vies par '.es différents cortèges organisés à l'occasion de la visite de L»L. MM. le Roi et la Reine de Danemark à la Cour de Belgique, les 19, 20, 21 et 22 mai 1914; Va l'article 8 du règlement sur le colportage * en date du 13 juillet 1903; Vu l'article 94 de la loi communale, Arrête : Il est interdit, dans les voies publiques sui- 1 vies par les cortèges organisés les 19, 20, 21 -et 22 niai 19.14, à l'occasion de îa visite de « •LL. MM. le .R.oi et la Reine de Danemark à la Cour de Belgique : 1° de colporter ou de distribuer des circulaires, prospectus, imprimés ou objets divers; 2" d'étaler des marchandises ou de placer des tables, sièges, échelles ou objets quelconques pouvant servir d'estrade, et 3° de jeter des papiers ou tous autres objets ». L'ARMEE A L'ARRIVEE DES SOUVERAINS i Lo jour de l'arrivée des souverains, une garde d'honneur, fournie par le 2° carabi- ' niers, sera placée à l'intérieur de la gare du Nord; elle sera composée de quatre détachements, avec le drapeau et la musique, et commandée parle chef de corps. Elle sera en position dès 2 h. 1/2, en grande tenue d'été. 1 Une compagnie sera chargée du maintien de l'ordre a l'intérieur de la gare. Une escorte d'honneur, avec l'étendard du régiment et commandée parle chef de corps, sera fourpie par le 1er guides. ■ Une garde d'honneur de deux compagnies, fournie par le 1er carabiniers et commandée par le chef de corps, sera placée à l'entrée du palais royal. Le général-major Leclercc} commandera les troupes à cheval, et le général-major Del-torge les troupes à pied. Les voies transversales ne seront barrées qu'à 14 h. 50 de la gare du Nord à la porte de Schaerbeek, et qi?'à# 15 heures de la porte de Sciiaerbeek au palais royal. - Les Réflexions i dë M. Graindorge '—« Discours aux Pères conscrits J'ai prié, la liberté d'inviter un jour le Sénat à user hardiment de son droit d'amendement, à prouver qu'il est doué de vie et de mouvement en marchant, à démontrer son utilité en corrigeant les lois mal faites que lui envoie la Chambre. Voici, pour le Sénat, deux belles occasions. Il discute ou va discuter la loi sur les habitations à bon marché et la loi sur les assurances sociales. Sorties des mains de la Chambre, elles sont moins parfaites, l'une et Vautre, que notre Père Adam sortant des mains du Créateur. Le bruit court que le Sénat songe sérieusement à les modifier toutes les deux. Excellente nouvelle. Mais à une condition : c'est que le changement soit une amélioration. Ijà-dessus, les informations sont cou tradictoires. J'entends dire, de différents côtés, que le Sénat, loin d'être décidé à élargir la loi sur les habitations à bon marché en accordant le droit d'expropriation aux sociétés, s'apprête à la rétrécir au contraire. Fâcheuse idée. J'entend* dire, d'autre jwt, que le principe de Vobligation, contre lequel | personne à la Chambre n'a osé s'élever, ré- j pugriè à un fort contingent de Père$ Conscrits. Si ces informations étaient fondées, le Sénat, remplacerait, révérence par-1er, un cheval borgne par un cheval aveugle. Car en matière de pensions ouvrières comme en matière d'accidents de travail, toute loi qui ne comporte pas Vobligation ne peut être qu'un emplâtre sur une jambe de bois. Est-ce que Vexpérience ne parle pas assez ha,ut? Nous avons une loi sur les pensions de vieillesse. Elle date de 1900. Elle nous a coûté un nombre respectable de mil lions. Qui est-ce qui en a. profité? Tout le monde, sauf les citoyens pour lesquels elle a été sensément faite, c'est à-dire les ouvriers. Je ne veux jias dire qu'il n'y ait pas d'ouvriers dans les mutualités subsidiées en vertu de la loi de 1000, et qui nous coûtent' si cher. Il y en a; il y en a même beaucoup. Mais on y compte encore plus d'e bourgeois, petits et moyens, ainsi qu'une foule de travailleurs agricoles, tandis que la majorité des oiivriers industriels, qui ont plus que personne besoin d'une pension de vieillesse, sont restés à l'écart. Par ces motifs, comme on dit au Palais, la liberté subsidiée a fait son temps. Solution intéressanteK mais imparfaite d'un problème capital, elle ne vaut pas ce qu'elle coûte. La Chambre l'a compris; si le Sénat veut se mettre en-dessous de Ici Chambre, il n'a qu'à fermer les yrux à cette aveuglante évidence. Mauvais terrain d'ailleurs pour combattre le socialisme et la démocratie révolutionnaire. Pensions de vieillesse et d'invalidité, réparation des accidents de travail, et obligation en vue d'assurer l'une et l'autre : rien de tout cela n'appartient en propre à la doctrine socialiste, bien au contraire. Dans tous les pays, les catholiques sociaux combattent depuis longtemps pour ces revendications légitimes d'une classe ouvrière malheureusement prolétarisée par le, progrès moderne. Bien, plus, le bon moyen de barrer la route à la démocratie révolutionnaire et de soustraire le peuple à sa fascination et- à sa domination, c'est de guérir les plaies de la, classe ouvrière, raisonnablement, mai» hardiment, selon les données de Vexpérience et les facultés financières du \ y*. Pères Conscrits cle Belgique, en repoussant le principe de l'obligation, vous ne con-'.erverez que des abus, sans profit pour vous ni pour personne, sauf pour le parti socialiste. Est-ce cela que vous voulezf GraSndorge. 4 l'un défenseur du pauvre peuple »o« Le confrère catiholique dont nous avons eproduit l'information relative à M. Pastur )ublie la note suivant^ dans son numéro de endredi : * On nous écrit de Cliarleroi : « D'explications qui nous ont été fournies , :e matin, au palais de justice de Cliarleroi, ' 1 résulte que la somme de 5,000 francs ver-iée par la femme de Farciennes entre les n-ains de M. Pastur, son avocat socialiste, le constituait pas des a honoraires ». Ceux-ci i© comprenaient qu'une partie de cette omme, le surplus ayant été emplpyé à régler certains comptes relatifs à cette affaire, s D'autre part, M. Pastur fait passer dans ! e a Journal de Cliarleroi » le démenti sui-'ant qu'il adresse à notre confrère : a Vous publiez, dans votre numéro de ce our, un article intitulé «Un défenseur du 5anv- Peup' » dans lequel -vous m'accusez l'avoir reçu 5,000 francs d'honoraires sur me indemnité de 27,000 francs qu'aurait rc-:ue un de mes clients, ouvrier, accidenté du ravail. » il s'agit d'une affaire qui s'est plaidée . :n 1905. » J'oppose à cette accusation le démenti e plus formel et je fais toutes mes réserves u sujet de mes droits à une réparation. » USEZ ^"168 i LES 1 e Petites Annonces zzzz i ZZZZZZZZ Économiques v nui s XX SIÈCLE JOURNAL DE BRUXELLES J C# ' PETIT BELGE —"M"" ' S llfll Elles sont toujours intéressantes s i ——»o« (• r Quatre Lignes MB CEHTIMES ! Après le voie de la loi scolaire ■■ . Voilà donc la loi scolaire votée par le Sénat. Malgré les excitations de la presse çi© gauche et d'extrême-gauche, le pays est resté calme,voire indifférent. C'est la preuve, paraît-il, que a l'attentat scolaire » est réprouvé par la conscience du peuple belge tout entier... Du moins se,trouve-t-il encore quelques Lekeus pour le prétendre; mais tout le monde peut admirer le désert où prêchent ces citoyens. La Droite du fèénat a rendu', jeudi après-midi, un hommage aussi éclatant que légitime à M. le ministre des Sciences et des Arts, qui a défendu le projet de loi, devant les deux Chambres, avec autant de compétence que d'éloquence et de courage. Tout le pays catholique s'est associé de cœur, on peut le dire, à cette manifestation de gratitude. Tout le pays catholique confondra dans un même élan de reconnaissance M. le ministre Poullet, l'infatigable avocat, au Parlement, de ses revendications en matière scolaire et le chef du cabinet qui, dès le lendemain de son arrivée au pouvon*,quei-ques semaines après les événements de mai 1911, prenait devant le pays, touchant la question scolaire, malgré les criailleries de nos adversaires, les engagements les plus précis et les plus solennels. Rappelez-vous le discours prononcé à Turn-hout le 3 mars .1912 par le baron de Broque-ville. Ce fut le prélude de la campagne électorale. Le chef du gouvernement y éniuhéra tous les principes qui ont été inscrits dans la loi votée hier par la Chambre Haute : subsides par classe, non-intervention des communes, subsides supplémentaires aux écoles libres pour l'amélioration du traitement de leur personnel, etc., etc. Nous entendons encore les cris de joie et de fureur de nos adversaires de gauche et d'ex-trême-gauchè.— Le projet Schollaert est aggravé, s'écriaient-ils; l'aveu est maintenant public ! Tant mieux ! Rien ne pouvait nous arriver de plus heureux. Nous avons enfin un excellent terrain de combat... Nous entendons de même encore les objections timides de certains de nos amis : --Quelle imprudence! Etait-ce bien nécessaire? Est-ce qu'il n'aurait pas mieux valu, laisser la question scolaire à .l'arrière-plan 1... On sait comment les événements ont donné raison au chef du gouvernement. Entre les hostiles, les timides et lui, les élections de 1912 ont prononcé. La loyauté et le courage ont trouvé, une fois de plus, leur récompense devant le corps électoral même. En affrontant de gaîté de cœur les risques d'une franche déclaration publique^ M. de Broqu'evilîe a rendu possible la législation réparatrice que les catholiques attendaient depuis trente ans. Et maintenant, catholiques belges, ce n'est pas le tout d'avoir une bonne loi scolaire. Il faut savoir en profiter. Son succès définitif dépend de vous, de vous seuls. Ne croyez pas que la nouvelle loi vous dispense de tout elïort et de tout sacrifice. Bien au contraire : Votre cardinal vous l'a dit l'autre jour en créant cette œuvre du « Sou » qui peut donner les plus magnifiques résultats. Nous ayons maintenant les moyens d'égaler nos écoles primaires aux meilleures qui soient, non seulement en Belgique, mais en Europe, Nos instituteurs catholiques sont à la hauteur de leur tâche. Qu'une étroite collaboration entre le clergé, le personnel enseignant et les familles catholiques fasse le reste, et l'avenir est à nous. Ni l'argent, ni le dévouement ne manqueront jamais chez les catholiques belges. Ajoutez l'organisation méthodique et le constant souci du progrès, et notre enseignement libre n'aura bientôt plus rien à craindre ni à envier... Un drame émouvant Un gardien de sémaphore est assassiné dans sa cabine >a femme, faisant preuve d'un courage héroïque, accomplit sa tâche en attendant les secours Un crime encore bien mystérieux et qui eût iu avoir les conséquences les plus graves, a té commis dans la banlieue de Paris, dans la luit de mercredi à jeudi. Le gardien de séma-ihore, Ulysse Poulain, a été assassiné pa<r des n con nus, au moment où il était de poste au icu dit le « Vert-Galant », sur la ligne de Creil i Saint-Denis. Voici quelques détails au sujet de ce drame : Poulain avait pris son service mercredi à 6 leures du soir. Tout avait marché normale-nent. Vers 3 heures du matin, il attendait le >assage d'un train et il venait de faire jouer le evier et d'inscrire le passage sur son registre, [nand, ba-usquement, un individu pénétra dans a cabine et, presque à bout portant, tira sur e malheureux, un coup de revolver. La baille, >énét<rant par l'angle de la paupière gauche, ortit du côté de .l'oreille droite. Malgré cette terrible blessure, le gardien eu-t a force de se traîner dehors, où il s'abattit près l'une pompe, tout inondé de sang. Rassemblant toute son énergie, il cria, dans a nuit silencieuse : «Au secours ! Au secours !» Sa femme, qui était couchée dans le petit ogement que tous deux occupent sur la voie à luelques centaines de mètres de là, entendit es appels éperdus et, avec son fils Fernamd, in employé de commerce, âgé de vingt ans, lie bondit vers 'le poste sémaphorique, à peine êtuc. Tandis que le jeune homme s'empressait de aver les blessures de son père, Mme Poulain, toïque, dominant sa douleur, ne songeait qu'à on devoir, un impérieux devoir d'où dépen-laient d'innombrables vies humaines. I'I allait être 3 heures 14. et un train de mai • handises devait passer. 11 fallait quand même ourir aux signaux à la place du semaphoriste, oimbé au champ d'honneur. C'est ce que fit cette femme forte; et, comme on mari, elle inscrivit sur 3e registre le pas-age du train. Cependant, les agents du poste de police le >lus proche, au barrage de Si-Denis, avaient lté prévenus, et, par eux, M. iLaurens, com-nissaire de police, et M. Fouquet, son secré« aire. Auprès du blessé s'étah. rendu le docteur îarthez, qui lui donna des soins, et releva sur ui quelques égratignures qui semblaient dé-:eQer une lutte. Mais, à la réflexion, il est évitent que ces érosions proviennent de sa chutf entre la barrière* SAMEDI 16 MAI 1914 L'UNION DANS L'ACTION VINGTIEME ANNEE — 136

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This item is a publication of the title Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique belonging to the category Katholieke pers, published in Bruxelles from 1895 to 1940.

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