Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique

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31 January 1916
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s.n. 1916, 31 January. Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique. Seen on 29 March 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/hq3rv0f176/
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LE XXe SIECLE I RÉDACTION & ADMINISTRATION 3t* rat 4» 1« tes — II HAVES Téléphone: Le Havre a* 15.05 Si?asfeur : FMHD 8E&RÀ? Tentes ces communications eoRcarr.anl ta rédaction doivent être adresse« t&*"truc do Ui Bourse, Le Havre* LCŒDON OFFICES El s Pan ton Street (Lsioester Square 8,w). ABONNEMENTS Frano» 2 fr. 60 **r mois. »» 7 fr. 50 par trlmastPG Anglttopre.• • « 2 th. 0 d. par mois. » 7sh.dd. par trlnostra fcutros paya.. 3 fr. » pir moni. • • 9 fr. i» par ti'lmastr# PUBLICITÉ itetffosser â l'Administration (tu journal' au Havre ou à Londres Annan093 4* page : 0 fr. 43 la flgnd Patlta»annonoo34* parja:0fr.30fang«a Les petites annonces sont êgalemen t^ï&es à ta Société Européen no do Publ cité, io. rue delà Victoire, Paris, qui en a te monopole peur Paris. Quotidien feelge paraissant eu Havre Toujours la légende des francs-tireurs belges tyVWWiWVW# OH NOUVEAU RECUEIL. DE MENSONGES'EN PERSPECTIVE [ KefeVta guerre des | &S'3™ «a»a complicité des n- jm/m-Hstcs belles avec le gouvernement [ dans les excitations qui oui amené les gra- «( Ss comnia par !li population au ?é' but cle la ^uerro k ITuwSto guerre des LTTms cités par la - Kœlnische Zel tog » mètrent qu'il s'agit dtoe nouvel' I. r/.^uon do mensonges vingt fo» réfutes I F.d .î.Ci ou'on y retrouve la légende et. [ combat des femmes d'IIorstal et à auhos dt [ rÛo"?il8nTO8 suffise de rappeler que, c'est I I | pat uilernaud cotte déclaration solennelle f4 , Mn,,s SAVONS QUE CES ACCUSA I f£Sl5rSi|fSTd iî/VVONS ET NOUS LE JURONS. ' \fiim AFFIRMONS QU'IL. NY A El NÎ LU' PART, EN BELGIQUE, UNE OP rtii.' 'ii- • W DE FRANCS-TIREURS. E ÏÏ0TSB'H0NNroB"°NMI<wV^W WW&tumstJm SION. n IOi'eJle que soit l'haMeté des polémiste 'îiPemands à tronquer et à torturer les te. I« aucuno brochure ne réussira .jamais eiftamTr ™ conviction créée chez ta « S par une protestation i eicananto... et le refus qui y » 6tl5 opposé. incroyables inventions U est même permis de se demander si taawteH*» des Allemands \ , lfw «m peu ébranlée quand on voit les i f' Ventions extraordinaires que des journal aérious servent à leurs lecteurs. L' « Mlgemeino NortdoutsehP. feilu^ est un dos grands journaux dOotre-Rm )i est. mémo un des organes classiques de V jhancellerie berlinoise -. I On va voir l'histoire invraisemblable (J f cette fîazette officieuse a osé raconter à s r Lecteurs dans son numéro du 20 jan\ier , V{-ancs-tireurs belges décontenancés. Le sous-offlcier Arno Walter, 2» escadr vr.m régiment de dragons de reserve. IV.'îecau'près Zwickau (Silêsie), rat fait p ■aonnier Sn août 1914 étant en service de^ f-rouillo aux environs -de Malmes, et aie au' ^on cheval avait été tué sous lui par d habitants de cette localité. T1 fut .dépoui de toutes ses armes et enfermé dans u maison après avoir reçu des coups et av. été insulté. Dans la chambre. Où il se tr< vait. il découvrit parmi des jouets d enlfc un « petit pistolet à amorces ». Armé (!) de ce pistolet, il sortit .sur le 1 lier pour tâcher de gagner la porte de d riSrc Mais' là, des hommes «e lancent à ftrtroiUre, et il braque sur eux son jpislol Œ&, Ils le fâchent, et le pr^nn réussit h se sauver par la porte de d«rt mal fermée qu'a parvint & enfoncer. Arn au dehors, il courut, tra\ ersant ."clins jusqu'au canal. Mais comme c $™U» ennemis gardaient las deux rives canal, il ne put le traverser. Il testa de heures dans un fossé, se °aeham, jusq ce <ruo l'obscurité lui permit de traverser canal à la nage. L'inattention du deuxlé 1 ,-oste ennemi lui procura 1 occasion de l'ojvror entièrement s» hterté. Le^oar s %-ant, il parvint îi rallier son unite. L'avis de sa fuite donna au régiment première nouvelle de 1 occupation de Mi Les ; il valut aussi au courageux sold côrnmo récompense, la croix de fer. » ■j-ej te conte h dormir debout auquel lie «tes LTands organes de la presse a mande donne l'hospitalité de ses colonn Que no doivent pas raconter les petits je jiSux d'arrière-provinec I ILBTSI'1DENTSDELABB4N! NOUVELLES MANIFESTATIONS Ccnévo, le 29 janvier. - De nouveaux cldmta, qui ont revôtu un certain caj tère île violence et qui ont nécessité 1. pic.i de la troupe, se sont encore prodi cette nuit à Lausanne. ■ Do-, i'\ariitestants s'étant masses sur place Saint-François et la place Bel-; la peliee, aidée do la troupe, voulut r. blir la circulation. D y eut trms char successives : à 9 h. 45, à 10 \x 15 et à houros. Chaque fois, les chargeurs eui Ile dftseous et les manifestants resté i ten<ain. A 11 h. 30, on eut a •recours aux grands moyens. On anoola lé? pompiers et on déploya ■ î gigantesques tuyaux d'eau qui servent i î'ois à été ndre le feu et â arroser les r L'eau ia'H't en g-erbes épaisses sur la f< •et on obtint oe que ta force n'avait pu .tenir. En un clin d'œil, les places fui ■ "évacuées. Vers une heure du matin, les rues, ji peu, retrouvèrent leur calme et la ti quillitô fut rétablie. Une trentaine d'arrestations ont été i l'éPS da^.a in miit. in IN NOtrvfeviJ STA!\!>\ÎE ECLATÏ Zl'HIGII. — ï E FILS DU GENERAL V> COMPROMIS. Berne,, 29 janvier .— Une revue intit M v Stimmen im Sturm » avait publié un '3 ticlc injurieux pour la Suisse romande, t •mont m)urieux que l'on pouvait craii qu'Ll ne fût le motif de nouvelles discor Dès qu'il fût connu, il causa du reste vive émotion en Suissé et l'on fut d'ac 'pour supposer que les auteurs ne pouvf ijflK être qu"Allemanid3. \ La « Semaine littéraire » s'est livréo h Ï4*» qui a démontré que les persoi qui signèrent légalement sur le registr comrnçrre à Zurich avant l'imipressior «t Stimmen im Slurm », sont le fils du g 1 r-)l TTH'îr.!» \HrillA Pli php Im«S PRSMB AU eOUMQG Foin la réhabilitation ^ te soldats caodamnés Le Moniteur d«s 23-29 janvier public un important arrêté-loi relatif à la procédure pénale militaire et à la réhabilitation mi-ïitairoCet arrêté est précédé d'un rapport, au Roi quà cq dôtenmin» le but et la porté®. Le rapport au Rot g Voici te teste do ce rapport- : L,e Havre, le 11 janvier 1910. Sire, , Le soldat, qui, ilan« une heure & taibios-se manqua au dovoir et encourut lesjri-i giiaurs du Code pémU miUtaire, se montre i souvent Impatient de lavor sa faute devant l'-ennemi et, fut-ce au prix de son sang, de : recouvrer l'honneur. La Patrie, qu il affligea, est trop maternello pour no pa» s'émouvoir d'une ambition si haute. Lite so doit de la reconnaître et do la scconoiei. 1 C'est la fin que nous nous proposons an ! soumettant à, I-a signaturo de- Votre Majesté l'arrêté-loi ci-joint* A côte de la réhai>ui-. tation spéciale ordinaire, organisée par ta : loi du 25 avril 1896, il institue, pour les [ rr)i.!itaires, une réhalilitetion spécialo, des-. ttnôe à fairo l'oubli sur les manquements , au devoir militaire. Elle pourra être ac- - cordée par te Roi à tout militaire I]:u. avant ou pendant la guerre, aura éte con-da-mné pour des infractions prévues paa* le Code pénal militaire. Le péril affronte avec 8 -onstance, pour le salut do la Patrie, doit x effacex la ittémoire des détaillances, môm«s ,a gravas : a est tela exploit» qui, intantané. . ment, rachètieffit le passé. C'est pourquoi. *" tandis que la loi, du 25 avril 1896 impose au condamné des conditions strictes et multiples, une entière satisfaction donnée à la juatioa, suivie d'une épreuve de cinq années au moins, l'arrété-loi n'exige de lui La que cette ooadr..tion unique, i*éalis«able saris 3t .-fléSai : une action d'édat ou une conduite > exemplaire devant L'ennemi. A oe prix, le [X Roi, chef su<pnéme de l'armée, hiii rendra publiquement l'honnetur militaire qu'il avait » perdu : l'arrêté royal de réhabilitation aura, il quant aux condamnations proaomflées en ta vertu du Code pénal militaire, tous les effets que la loi du. 25 avril 1896 attache 4 ie l'arrêt de réhabilitation prononcé par te f>s Cour d'apped > Noua av-oos l'honneur d'être, ISire, de Votre Me.jeîAé. les très H^estuôux et fidèles serviteurs, Le Ministre de ta Goerre, Ch. de BroqusviUis, ,n- lt> Ministre de la Justice, .rs | H. Carton de Wi&rë. Hé 8,'ASNtETE-l.OI ne >ir J Voici le teicte de l'arrêta-loi : ALBERT, Roi de» Beiges, ! A tous, présents et à venir, Salist. » i- Vu l'article 26 de la. Constitution, qui coa ;r- f&re l'exercice du pouvoir législatif au Roi sa à la Cliambre des Représentants et au Sé et. mat ; ier Vu l'impoestbiiité d» réunir los Chambre: ■re législatin'es ; vé Sor la proposition do nos Ministres de 1 : Gxierre et de la Justice, ie< Nous avons arrêté «.t arrêtons : du Article 1. Tout militaire, condamné poui ux une infraction prévue par le Code péna i'é Militai ne, peut obtenir la -réhabilitatioi le militaire. ne Art. 2. La râliabilitatlon militaire est a>c re~ cariée par le Roi au condamné quii s'en es rendu digne soit par une action d'itelat soit par une conduite exemplaire devan f- r'ennemi, l,{' Art. 3. Un extrait de l'arrêté royaS ae aï' cordant la réhabilitation militaire est, à ■: diligence de l'Auditeur général, transcri en marge des arrêts ou jugements définitif 'in prononcés à charge du condamné, "c' Art. l^. réhabilitation militaire fait ce« rer, pour l'avenir, dians te personne du cor u damné, tous les effets de la condamnatior conformément à l'article 7 de te. loi du 2 avril 1896. JP Art. 5 Les arrêtés royaux (fui ont accoi ' dé la rêhalyilitation militaire antérieuri ment au présent aa^rêté-loi sont confirmé et produiront leurs pleins et entiers effets. Art 6. Le présent arrêté aura force d in loi dès le jour de sa publication au « Mon. ac teur belge. » mu- Promulguons le présent arrêté-loi, o: lits donnons qu'il soit revêtu du sceau de I'Etf 6t publié par le ci Moniteur. « la Donné on Notre quartier général, le i iir. janvier 1916. >ta- ALBERT. gj® Par le Roi : eni Le Ministre de la Guerre, en' Ch. de Broqueville. ors Le Ministre de la Justice, H. Carton de Wiart Ipc - - -■ - ■ ■.... s L'ACTION - ITALIENN! Pe" --.m, ■an- VAINES ATTAQUES AUTRICHIENNES >pé- Rome, 29 janvier. — OtilcieL — DAA . » LA VALLÉE 1W GlUDICAlilA, le 27 (à Ait vter, noire artillerie, par des tirs précis, dispersé une colonne ennemie descendant < ' jort Pot. ulée Dans la iournée du 27 janvier, l'actm ar- <j,„ noire infanterie a provoqué de petit elle- rencontres dans ta paliéc ds Lagaiina. tdre celle de Colamento (Brenta) et la liauie ui des. iée de Vandi (fiisnon). une L'ennemi a été partout repoussé ; il :ord laissé dans nos mains du matériel et d lient! équipements. F,N CARNIE, l'ennemi a déployé hier \t une I action contre nos positions de Palgra.ni mes (ippwtée par des mitrailleuses ol le feu - do son infanterie ; l'intervention de notre t du lillrrie y a mis fin. éné-! .Sur les hauteurs, lovest de uoriz f fin calme relatif. Notre artillerie a bombardé NOUVEL EXPÎ..OST CE BARBARES M RAID DEZEPPEL1IS SUR PARIS Seiss maris etata-ta bbisés Pai-is, 29 janv. — Sur l'ordre de la Préfecture, la police parisienne a pris, à 9 11 ® d"j soir, toutes les mesurea prescrites en cas d'alerte de zeppelins. Quelques mkiuics plua tard la ville était plongée dans une obscurité complète. Ivas pompiers parcouraient les principales artères, prévenant les habitants par des scnnciies de clairons. On distinguait, survolant la ville noire les évolutions des avions de l'e^cadrillo chargée de protéger Paris. Des projecteurs fouillaient lo ciel. Le; promeneurs, très nombreux sur les boule vards suivaient des yeux leurs longs rail lumineux. Partout des attroupements si formaient. L'animation devint surtout cuneust vers 11 heures ti la sortio des spectacles car nulle part l'alerte n'avait interrompt [':-t représentations. La foule semblait beau coup plus intéresséo qu'émue. LE COMMUNIQUE OFFICiEL Paris, 29 janvier. — A 9 h. 20 du soir, ui Zeppelin avait été signalé comme se dir: géant vers Parts. C'est pourquoi l'alaim avait- été donnée et les mesures de précau tlon prisas. Lo sous-ecorétaire d'Etat d l'aviation et son chef de cabinet, le colon' Maycr, so rendirent immédiatement a Dourgot. Vers 11 heures du soir, plusieurs déton. tiong furent entendues. Des bombes vi naient d'être jetées ; on annonçait quelque victimes et des dégêts matériels. LE BILAN DU OFJIFjîE Le Zeppelin a fait en tout quanante-bu victimes : seiso morts et trente-deux ble aés. Ijd ffa.rdien de la paix François a éi déoapité par l'éclat d"!u.n engin ; un de s: ooilègues. le sous-brigaddei' B-idauM, a é tué par iroe bombe. P^irmi le« victâmes, Mme Gwdefroy un enfant de 8 ans, Jean D-agomsrt, do. le père a été grièvement blessé par le mên engin. fcin raison de leur dispersion dans les i toïb établissements hospitaliers du voii nœge, un certain nombre de victimes n'o pu être identifiées dans !a nuiL Le déiblaiement des décombres s'est pot siHvi pemtteint toute la nuit. Six maisons ont été également endoi magées. L'une d'elles, qui a cinq étage est complètement éven-trée. Uns des boi bas est tombée à une statioii de Métrof litain, endiO!in.iTiagc.ant la voûte. L'û?u<vre dœt-ructrioe du zeppelin s'en 1 produite diams un périmètre assez restre: dans un quartier ouvrier. A la première nouvelle, M. Poincaré, pi 1 Ésideint de la République, et M. Matvy, n nistre de l'intérieur, se sont rendus sur 1 1 lieux. M. Laurent, préfet de poiioe,'le co nel Cordier, des sapeurs-pnmpiers et 1 Kli-ng, directeur du Laboratic.ro municip. " y sont également allés et sont restés j-v I qu'à une heure assez avancée. LA FIN DE L'ALERTE A une heure et demie diu matin, les poj [ piars pairooiiraient de nouveau les rues Paris et annonçaient à son de clairon q '[ tout danger était écarté. ; FRITZ NORÛEN AURAIT ETE NOYE - I »0« Nous reproduisons, sous toutes réserv : celte dépêche de La Haye, 29 janvier, (. Matin » de Paris : n On aurait repêché dans un étang du h i- de la Cambre, a Bruxelles, les mains U, s derrière le dos, le cadavre de l''ritz Nord un avoc-it allemand qui publia de nonibr 0 ses brochures contre la Belgique. » i- Do son crtté, le Petit Parisien reçoit ce dépêche, datée de Londres, 29 janvier : « Les Bruxellois viennent d'être débarr 't sés d'un nouveau traître. » Le cadavre d'un nommé Fntz Nord ® tuteur de brochures justifiant l'agression ,'Miemagne contre la Bi-.Kr.tfie. >J| oi.-s i suspect "d'être à la solde d-es Alseman I vient d'être découvert, les mains liées c rière le dos, dans le lac d'ixelles, près 1 Bruixelles. , [ » On croit que c est pour évitai îi la c; taie une nouvelle amende comme celle d c'ie fut frappée pour l'exécution somme ~ d'il dénonciateur de miss C'^vell — qui f1 été tué avec un revolver, arme prohibée q.ue Norden a été noyé.» : LESFA1TSDUJ0D »o« Dans les milieux politiques de New-Yi on déc-lare que le comte Bernstorffa r's avisé ne le non-désaveu du torpillage Luai'tania pourra amener les Etats-Uni ' faire une démarche rigoureuse. 1 U comte Bernslorff attend une nouv noie de l'Allemagne, qui sera, parait-il, . j /» » y j|)p »! Le correspondant du World à Washins déclare que le »résident Wilson au 1 donné à t Allemagne j usqu au 5.février p désavouer le torpillage du Lusiteœa. a vwi M Un» dépêche de Bdle dit que M. Vanne conseiller du qranzl-duché de Luxemboi ™ après avoir d!a,bord refusé, accepte de ?' mer le nouveau cabinet. u£ ; WWWVWWt On tuQfi-dc Ag StocUholin A la Gazette Voss nue les deux Chambres du Rilcs suédois oui voté la somme de 8,23^,000 . . l'nrhni d'artillerie lourde. jle plus grave péril de demain C^esf, dit M. Stoimost-WHe'Oî s Sasiass sis li'Êsi5tiii©"'MIsss®g3îî Depuis l'été 1915 où le u XX" Siècle » a dénoncé le péril de la fusion austro-allemande, nous avons eu la joie de voir s ouvrir sur ce danger bien des yeux. Nous signalions naguère encore deux articles capitaux du « Novoié Vrémia » et du « Correspondant » h joindre ù ceux qu a-vaienfc consacrés au même sujet et aans-ie même sens bien que do points de vues ion différents 1' « Action française », 1 « kcho de Paris », le « Journal des Débats », la a France », la « Revue dey Deux Mondes » et M. Paul Desehanel lui-même. Aujourd'hui, c'est an écrivain belge jouissant dans notre pays d'un légitime crédit qu; joint son cri d'alarme au nôtre. En lisant ce que M. L. Dumont-Wridep dit dans la « Nouvelle Belgique » du janvier des « périls lointains qui s'annoncent », o voudra bien se souvenir qu'il n appar-tient pas précisément à la presse cléricale : •« Le plus grave, c'est l'unification de l'AHStro-Mlemagne consécutivo à cet cffrondemerii çl< l'Emnirn d'\utri8hS. que 'tant de gens saxen. avec une joie aveiigte. . . 11 est dangereux de parler du problème autrichien. Ceux qui se refusent à considérer qu* l'Autriche est, pour le repos do l'Europe une ennemie aussi irréductible que - Allemagne sont aussitôt traite do clértcaux ot do réaction i naires, et nous somiftag malheuieuscment les esclaves des mots. Que <'s réformes li-ureusw ' que d'idées fécondes n'a-t-on pas tueas avœ o& b mots : rcactiomliàiro, soeiailiste, dencal. ÇTUan( adroéttia-t-on que sans admirer le nioms di monde la tyrannie .policière des Habsbourg, .e » l'organisation, médiévale et corrompue de la ma 1 narohie dualiste, or. suisse croire ù ta nécoss. notitiquo à notre point de vue, de son exis J tenco ? Ce îut une des vieilles erreurs une des erreurs plus récentc6 do l Angleterre . de faire intervenir les idées et les semimer» nui Ruinaient leur rvolitique intérieure dans leu !* r'ioUlàjue étrangère, .le no parle pas de la ce. -3 oioue paroa qu'en dehors de nos rois et de que, Sues penseurs isolés comme Baomng. personn n- s'y est jamais intéressé à la politique étrar pôro Ce oe serait pas un mince avantage si i it guerre actuelle nous avait appris aux uns et au au'^eô à considérer los problèmes de la poliUqu ei'rr&ère en eux-mêmes, si ello avait,ensei«n< a pnr exemple, aux radicaux anglais et franrai t que les politiciens bulgares ne sont pas nét© sabcinsnt des alliés pai^e qu'ils srnlitujent n <:'.raux, aux consei'valeurs et aux oatholKfUC ■»t belees crue les conservateurs et les catholique rt allwnar.ds peuvent être des ennemis de la Le ,« f'ique. tout en étant conservateurs et catholique aux socialistes internalionaux qu'il est de^ ce U où le fait politique et le fait national- balauei f_ toutes les dx>ctrlnes internationales. ' I u est dangereux de parler du problème ai tri? hten : il faut en parler cependant, et sar temr comtole des sympaUiies ou des antipathie " que nous pouvons avoir en tant que clérioau n 6.nttdîôricaux, pour je ' gouvornement ^îttoresqi V et corrompu auquel présidé la famine de bigo et de voluR.tueux qui règne à Vienne. Ix mai tien d'un. Etat autrichien indépendant nous « nécessaire, parce que l'omèpe-pensée des pa ,t geriuanlstos a ioujours été de le supprimer « ûàrce qu'on voit de plus en plus clairement qi nt ceux des politiques aJLc;mandS qui on.t com-pr , qu'il leur serait impossible maintenant d'écras . ia France, l'Anglet^-re et la Russie s'estimer aie )1_ suffisamment payés de leurs sacrifices s ils ^ &s venaient a réaliser l'uniticalioa de l'Austr AUemagne. » «1. il, Et M. Dumont-Wilden conclut, apri <3- avoir commenté l'article du « Novoié Vr 1UHYF,'BLOC AUSTRO-ALLEMAND VOIL „ Le. PEIUL DE L'AVENIR. QlJANl AU 1 ?" RIL AUTRICHIEN, 11 . N EXISTE PLI ^ POUR L'EUROPE DEPUIS LA GUERR DE SEPT ANS. » Si est content p »0« UN TOAST DE FRANÇOIS-JOSEPH « Genève, 29 janvier. — L'empereur Frs çois-Joseph a porté le toast suivant au ner donné à l'occasion de l'anniversaire l'empereur Guillaume : ?,s « Je pense aujourd'hui avec une cord ;t'^- particulière à Sa Majesté 1 empere ir'- d'Allemagne et roi de Prusse, cher ami 3,1 dèlo et allié dans la lutte qui nous a élé mérairement imposée et que nou3 mène en commun dans une étroite fraternité d. me3- , i is- .1 Nous avons accompli de grandes chos depuis un an sur les différents théâtres Dn, la guerre et nous pouvons considérer ai de satisfaction et fierté les résultats militai: i-*-» obtenus. » - Les Qp^atioas Fitssi pi 3-nl ))0« S LES ALLEMANDS REPOUSSES SUR I _ FRONT DE LA STRYPA Pe.trog.rad, 29 janvier. — Officiel. — R cours de la journée écoulée, rien autre ( des collisions entre les troupes du gêné lva.nofi et des détaçhements ennemis c, sur le front de là Strypa moyenne, tentai .rk i'atVrocher de nos tranchées; les ennei été ont été partout repoussés par notre feu. ,dà LES ALLEMANDS ANNONCENT UN , a Ut,* ». OFFENSIVE RUSSE elle dé- Le Berliner Taqeblatt annonce une p chaîne offensive russe. Une grande actr ton se mianifesfcerait sur le front onontal. ou' VILNA EN FLAMMES Depuis quelles jours, Vilma est la pi des flammes, qui dévorent les quartiers o. -us les mais ans sont construites on bois. ffl, * 7, ! for- _ C'est te 2 février qujaura Hou le sa do Mgr Landrieux, ancien curé de No Dame de Reims, nommé récemment évê . de de Dijon. Le prélat consécrateur sera dan cardinal Luçon, archevêque de Reims. •an- raison des circonstances, la cérémonie a dp 1;^i dajis la Gathédmle de Dijon ot i lia iieine larguunis ti'iiauo ot la Belgique N-olro distingué confrère Jaoquos liain-vilile vient de publior, à la librairie l'ayajrd, à Paria, soum le titr» : La guêtre et l'Italie, un \oluimé dont noua de vrons reparler il nuis Icctairs. . . li:''lïtchonLS-c,-n. tout do suite ce tra.it qui réjouira tou-s les Rslges l'-'i-r ce qu'il leur ri-v-Vara des sonitirncrits d)> ta raine-mère d'Italie : « Sur la talrie !> écrire de la reine Marguerite, on peut voir, m'a-t-on dt-t, une image' très touchante, très symboi-ique on môme teircps. C'es*. une carte postaCe du type le plus courant, la reproduction d'une photographie parue voi-'à quelques mois dans un journal iltasfc'é. Cette image représente 'e nui Albert de Belgique &t la reine Elisabeth, seuls sur urne grève déserte des environs do Nieuport, à cet angle diu Royar.une (pie 'a suprême résistance de l'armée belge a gardé pur d-u contact de 1'omva.hisiseuir. Toute la tragédie des nobles souverains et de la Bel-; i [:ir- est expiiméa par ce tableau qui tait jaoser à une scène do Shakespeare. Et, à '■lie loute seule, la place d'honneur que aette irioilcste gravure a trouvée sur la tablo de la roifie Marguerite révèle les sympathies d'un grand coeur ot traduit lo veulict prononcé par : e -oiLscicnco royale sur les forfaits allemands. » Les crimes boches i L'ASSASSINAT DU CURÉ D'HSRBEUVAL Nous lisons dans le « Bulletin Parois-| siaJ » de Reims les lignes suivantes terri-[ hioment émouvantes d_.ns leur brièveté : Herbcuval-Margny. — Noua avons reçu les détails suivants sur la mort de l'abbé Vulbert, curé d'Herbeuval, canton de Cari-' gnan (Ardonnes), tout près de la frontière belge). Le 24 août 19U, M. l'abbé Vuibert ' se rendait à Margny jîour soigner des blessés. A peine arrivé,; il fut arrêté par les Allemands qui entraient, furieux, réclamant l '& victimes. Déjà, ils avaient arrêté 38 hom-' mes, dont un enfant de 17 ans, malade . t I alité. M. l'abbé Vuibert fut le 39». Pour s compléter le nombre, ils prirent trois fem „ mes, conduisirent d'abord ces prisonnières h l'église ti pour les préparer à la mort », s puis, dajis un pré, où ils les fusillèrent lâ-chôment.Le mémo jour, l'église fut brûlée ainsi s que la plus grande partie du village. Le s lendemain, les paroissiens d'Herbeuval [. vinrent chercher le corps de leur cher curé s c-t l'enterrèrent dans leur cimetière, ii la ,s nlaoe d'honneur, it ÉCHOS o 4 Eclipse de soleil n- et 11 y aufa le 3 février une éclipse de soleil <e Cette éclipse sera tetàle pour l'obsei-vatoui is piacé sur une iigae traversant la Colombie, -r je Vénézuéla et rarctdjwl des petites Antillc. it pour se diriger de là vers lo sud de l'Angle r- ti i re. Le phénomène total prendra fin i l'entrée de la Manche. Néaimmoims, les portions occidonlales di i ;'Europe ne seront pas privéos de la vue di 'i phénomène. Pour toute la France, l'Angle leri'C, la Belgique et l'Espagne, l'écliipsi « seira pai'lselle. p A Pnnis, la phase sera assez forte, mais ,a '.'échomorure du disque solaire ne commen g oera à élire visible qu'à partir de 4 heure: 33 minutes 48 seco.ndes du soir, c'est-à-d:r. 14 m-mutes 12 secondes seulement avant I< — coucher d-u soleil. 0 On pourra a-loi-3 observer à l'oeil nu, ca e le soietl aura perdu sa lumière aveuglante Le Roi Nicolas et son petit-fils Une anecdote charmante contée par le IU n_ de Monténégro à Lyon à un rédacteur d il" i. Journal » : de _ Mon petit-fils, dit le Roi, le Prince royi Humoort de Piémont, a été bien bon pou ,r moi pendant mon arrêt à Rome. Tout d p. suite, ce rieur enfant de douze ans a éîé re: iil poebueux ot très sage. Mais nous avons él r|t) :-n quelques minutes une paire d amis. ,r. n.'a demandé : « Pourquoi étos-vous triste .. Qui vous a lait de la peine ? n ■es » Je lui ai répondu : « Tu as un gratM père battu, mon petit ! » p,. Alors le petit a repris vivement : « 0' .... „ a osé vous battre, vous qui êtes grand ,, Où vous a-t-on fait du mal ? Dites-moi T „ ,|'ai fait à l'enlant cette réponse : « J ,, été battu sur tout le corps, dans les bet (Pi >> et dans les ïambes, dans la poitrine et si ni .i ta tète, par mes ennemis. >• 1 ,i Al->rs, l'enlant, do\enu mélancolique, 1,1 conclu : » Alors i! n'y a plus de quoi ma ,i L'or chez vous t » , , » lit c'est ainsi que mon petit-fils de dou, -,11s a mieux résumé les causes de la déta f,uc ne l'ont fait les diplomates et les cha Au c-elier3. » iu< —°— ™! Le bureau de correspondance belg X i.ransfère ses services à Grosvcmor Gardien n° 28 (Victoiria Station), Londi es W. C., " est installé depuis le 25 janivier. il ra C oel-le au p-ublic ses nombreux serv.oes do-E « se propose d'augmewter encore ta list Ftivoi de cortres-poodances, trains-part tuit de colis postaux vers le Iront belge î?i les divers cen-ti-es d'instrustno» et hôpitau até service des recherches pour militaires et < v5is; confection des ool:s a pnx réduits destlrtaltei des soldats belges. Le bureau étudie te oompteecnient , ■oie «oMs ■■ Dixmude » par d autres pioduals EktU ji prie inata.mme-nOe public de contait tes avis qui seront affichés dans les no — veaux locaux. ^ cre •re- Los éphéuiérides tic la giterrc ïl!p 31 janvier 1915. — Vaines attaques al En mandes sur ia route <le Béthune à La B( iir sée, et ' Bagatelle en Argtmne. _ Succès russes aux passes de Dukla a., \fT-r,htrnff. dans les Caroathes. DilllËili dommuniquô ofScisl français Paris, 30 janvier, 15 heures. Les Allemands ont prononcé hier soir une attaque sur nos positions au sud de la, Somme, en face de Dompierre. Par deux fois l'infanterie ennemie a été re jetée dans ses tranchées par nos tirs de barrage et notre fusillade. Aucun événement important à signaler, sur le reste du iront. lu siiilis ilp iisiiiiiliilsii " lion, il n'est pas vrai que tontes les guerres ont une origine économique. C'est nn dogme qu'il faudra rayer de notre Credo " UNS INTÉRESSANTE LETTRE ^ 0E M. Asig. D£W!NNG AU ci S0C!A(.° BEMOKRATEN» DE COPENHAGUE «On—— Dans notre numéro du 28 décembre, nous i avons reproduit une lettre adressée au ! « Socialdomukraten i. de Copenhague par notre confrère Aug. DeWinne, rédacteur en . chef du « Peuple », sur i'attitude prise par la Belgique en présence du brutal ultimatum du gouvernement allemand du moi» d'août 1914. Lo « Socialdemokraten n a publié cette lettre en la faisant suivre de loncra commentaires que l'on peut résumer comme suit U faut, d'après l'organe des socialistes danois, rechercher les origines de la guerre dans la politique capitaliste et mariniste pratiquée en ces dernières années par l'Angleterre, la France, la Russie, l'Italie, aussi bien que oar l'Allemagne et l'Autriche-Hongrie ; toutes les nations belligérantes sa valent et sont également coupables; il est fort, regrettable que les socialistes des pays alliés se refusent à c-ntror en pourparlers avec les socialistes allemands. 1 En terminant, le « Socialdcm.clcra.te-n » ' faisait un éloge très vif des qualités de l!i 1 Socialdemokratie,. branche principale de l'Internationale ouvrière. I Notre confrère du « Peuple » vient de rc- ■ pondre au journal socialiste de Copenha- ■ gue par un nouvel article dont nous oom- ■ mes heureux de reproduire les passages principaux : ■ | u Après dix-sept mois de guerre, le « So-i ciïildemolcro ien .m'est pas encore ôdSfléi i sur les origines et les causes du fléau que t I'/ -stro-Allemagne a déchaîné sur l'Europe. Les vrais coupables, il ne les connaît ' toujours pas, il cherche et en attendant, • pour sortir d'embarras, il s'en prend au capitalisme, au marinisme, à la politique coloniale, et il éparpille les responsabilitég en poussière sur tontes les nations belliffé- . rant.es, même sur la Belgique, qui ne s'at-!j tendait oas à ce coup, la pauvre. Cette façon de raisonner ost peut-être d'un marxisme très orthodoxe, mais elle me paraît •1 un peu trop simple, pour ne pas dire sim-r pliste, elle se complaît trop dans de vagues e généralités; elle peut s'appliquer indiffé->- remment à toutes les pruerres, petites et é grandes. C'est pourquoi elle me paraît in- II suffisante. ? , ai n'est pas vrei que le capitalisme allemand soit le seul coupable, îi • Eh ! je sais bien que l'organisation capi-'! taliste de la société engendre les conflits et 11 les guerres. Mais quand on a dit cela, on lS n'a pas tout dit, il s'en faut. Les socialistes 1J' qui, comme moi, sont convaincus que c'est l'Allemagne qui a voulu la guerre actuelle. a ne croient pas pour cela que lo capitalisme l~ allemand « seul » est coupable. Je doute même beaucoup qu'il soit le coupable prin-cip-al. Qu'on y réfléchisse donc bien : quels lc intérêts avait-il à provoquer ce formidable conflit qui a ruiné son industrie, qui lui a fait perdre la plupart de ses débouchés et presque tout son domaine colonial, qui le -laissera faible, dépouillé et meurtri pon-e' dant de longues années, même si l'Alle-s magne est victorieuse, afors nue, sans la iù guerre, il continuait sa lente et sûre infil-p- trat.ion économique dans tous les pays et at réalisait tranquillement, sans danger, son o. rêve d'hégémonie universelle ? Maintenant, al son rêve est détruit quoi qu'il arrive. A-t-il et été subitement frappé de folie ? Non, il a x- subi l'ascendant de forces supérieures à la ^j' sienne : cello do la caste des junicers et des à militaristes professionnels qui ont éprouvé le besoin de démontrer leur utilité socialo; ju celle de leurs intellectuels, philosophes, historiens, économistes, littérateurs, prêtres, er savants, oui croient la race germanique ap-u. pelée à transformer et à dominer le mondo et qui ont communiqué leur folio aux hommes d'Etit, aux gouvernants et à tout. le peuple d'Allemagne. C est la surtout qu il faut chercher les responsabilités véritables. le* ■ 1S- Contre le marxisme allemand. et i J'entends déqià le « ^ialdomokraten .# £11© tirai ter d'idéologue et me taxer d liéré" w a wrwKfg. ~ {Sérieaouvefle. —N* 448 lefsaiërt : 10 Centimes (S CEMTOI8S M> FIOHf] Lundi 51 Janvier 1916

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This item is a publication of the title Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique belonging to the category Katholieke pers, published in Bruxelles from 1895 to 1940.

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